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Driss Ghali, essayiste, était invité ce lundi 18 novembre dans La Matinale sur CNEWS. Selon lui l’absence de forces de police dans certains quartiers peut s’expliquer par le fait que «l’Etat se dit que ces quartiers s’auto-régulent». 

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Transcription
00:00Alors, on peut, soit il a peur, soit il laisse faire, sachant que, voilà, soit il laisse
00:06faire parce qu'il se dit que ces quartiers finalement s'autorégulent.
00:08Finalement, on n'a jamais vu, ça pourrait se produire dans le futur, de descentes de
00:14ces quartiers-là, des éléments les plus dangereux, pour prendre l'arsenal des CRS
00:19ou dévaliser une caserne gendarmerie.
00:21Ils s'en prennent des voitures de police qui rentrent dans leur quartier.
00:25Aujourd'hui, ces gens-là, enfin, ces gens-là, pas tout le quartier, les éléments les plus
00:28violents, ils sont des suprémacistes dans le quartier, ils veulent être des patrons
00:33dans leur quartier.
00:34Donc, finalement, ce n'est pas vraiment une menace pour la République.
00:37Si on est vraiment cynique, si on est vraiment froid et calculateur, comme un haut fonctionnaire
00:42qui pense à sa carrière et à sa retraite, pourquoi va-t-il se prendre des problèmes
00:45pendant que…
00:46Vous dites que la violence ne sort pas des quartiers.

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