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Véronique Jacquier, revient sur le procès de Marine Le Pen qui deviendrait une affaire politique : «Il y a une épée de Damoclès qui est la motion de censure».

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Transcription
00:00Cette ligne de défense est la bonne pour Marine Le Pen quand même, vis-à-vis de l'opinion publique.
00:04C'est-à-dire effectivement, si je ne suis pas en capacité de se présenter,
00:07que vaut la prochaine élection présidentielle ?
00:10Cette histoire d'exécution provisoire de l'inéligibilité est un scandale pur,
00:15quand on réfléchit bien, parce que ça ne s'impose ni par la prévention de la récidive,
00:19ni par la sauvegarde de l'ordre public.
00:21Donc quand on prend littéralement les textes, ça ne tient pas debout.
00:25Ensuite, il y a quand même une question qui se pose de politique derrière le procès.
00:29Le Rassemblement national est quand même le premier parti d'opposition.
00:33Il y a quand même une épée de Damoclès qui s'appelle la motion de censure.
00:37Qu'est-ce qui va se passer dans les mois qui viennent à l'Assemblée nationale
00:40si Marine Le Pen décide de dire, attention, vous me cherchez sur ce terrain-là,
00:44mais moi je suis là avec mon parti ?
00:46Je ne sais pas, il y a peut-être un petit rapport de force qui peut se mettre en place,
00:49qui peut mettre en place le gouvernement.
00:51Et je pense qu'il y a un duel de fonds de cour qui peut se jouer.
00:55C'est ce qui m'intéressait.

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