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À Valence, des pompiers français et espagnols s'unissent pour déblayer une salle d'exposition inondée. Malgré la boue et les conditions difficiles, leur solidarité et leur détermination illuminent cette tragédie. Chaque geste compte dans cette mobilisation internationale.

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00:00Ils s'organisent comme dans une fourmilière. Dans cette salle d'exposition totalement inondée,
00:06quatre pompiers français de l'urgence internationale vident la boue étendue sur
00:11plus de mille mètres carrés. Ils remplissent les seaux, ils forment une première chaîne,
00:16ils amènent les seaux jusqu'au bas de l'escalier, ils vont les poser au bout de la passerelle. Cela
00:22fait trois jours qu'ils déblaient cette galerie et ils n'en voient pas le bout. On a l'impression
00:26d'avoir à y faire. Tellement il y en a à sortir et vous avez vu comment on fait pour sortir. Pour
00:31économiser ses forces, les poses sont obligatoires, les pompiers doivent s'hydrater et prendre l'air
00:37régulièrement car les conditions sanitaires sont déplorables. Comme c'est de la boue, il y a
00:41forcément du gaz qui se décharge, on ne sait pas ce que c'est, donc on a besoin de ventiler de
00:45temps en temps. On est sale, plein de boue. Il n'y a pas d'autre moyen pour se désinfecter. Un
00:53travail d'équipe entre français et espagnol, cette aide étrangère est précieuse pour la région.
00:59Au final on est nombreux mais il nous manque des bras, donc qu'ils viennent de si loin,
01:03eh bien je me sens très chanceuse de travailler avec ces personnes formidables. On ne se connaît
01:07pas et trois secondes après on se prend dans les bras parce qu'on a bossé comme des fadas. Les
01:12volontaires collaborent malgré la barrière de la langue et pour communiquer, comme les
01:17italiens, avec les mains. La langue universelle, c'est ça. Le système D. La mobilisation française
01:24à Valence continue. Une équipe complémentaire de dix pompiers arrive ce samedi et une prochaine
01:30livraison de marchandises est prévue dans le mois. Plus de deux semaines après le drame, chaque acte compte.

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