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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 14/11/2024.

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00:00Et à propos du Vendée Globe, tout à l'heure Yannick Bestaven, le dernier vainqueur, sera avec nous en direct dans l'équipe de Greg pour vous faire vivre quelques minutes avec lui
00:07de son passage en ce moment du côté de l'océan
00:09Atlantique. Le pourquoi du soir avec Georges Tireno Chavez dans quelques minutes, allez dix une petite trentaine de minutes,
00:15la sélection anglaise a subi huit forfaits de dernière minute.
00:18Les clubs prennent de plus en plus de place. On se demande même s'il y a de l'intérêt pour certains matchs
00:23des bleus. Ça a même choqué Hurricane, ce qui se passe en Angleterre. Pourquoi il faut absolument
00:28sauver les sélections nationales ? Écoutez Hurricane.
00:46Allez, tout à l'heure, 19h13, voire 15, si on retient pas le timing, avec Georges Tireno Chavez. Les conditions de qualif'
00:53Raphaël, pour l'équipe de France, pour le final eight. Pour le final eight, pour les quarts de finale, on peut les appeler comme ça.
00:59Oui, si vous voulez, mais c'est un quart de finale pour ceux qui découvrent la nouvelle formule. Bon, s'ils gagnent, s'ils font match nul,
01:05ils peuvent même perdre ce soir les français, les bleus. Il faut que dans le même temps, la Belgique ne batte pas l'Italie.
01:10Bon, je vais pas vous dire que c'est quasiment fait, parce que la dernière fois qu'il fallait prendre un point contre Israël,
01:15en 93, on s'en rappelle, derrière il y a Bulgarie, donc on va pas y aller comme ça.
01:19Je vous pose la question, est-ce que c'est un match plus important qu'il n'y paraît ?
01:22Regardons vos réponses. C'est oui pour Alicia, c'est non pour Vickers-Jaurasso, c'est oui pour Olivier Bossard, c'est sur le terrain, non, évidemment, on est sur le terrain.
01:31Oui pour Raymond et oui pour Raphaël. Comme à chaque match de l'équipe de France, on a souvent la chance d'avoir Raymond, donc j'en profite.
01:38Raymond, pour vous, c'est un match, ce soir, quand vous entendez, c'est un match pour du beurre, c'est facile, c'est avec des nations, pas très cool.
01:45Non ? Ce soir, il y a des enjeux pour les bleus, pour Deschamps, pour les joueurs ?
01:48Il y a l'enjeu d'une qualification, déjà. C'est quand même la base. Après, il y a l'enjeu d'un match particulier, où on attend justement que le foot fasse oublier tout le reste.
01:59On a envie que ce soit un vrai match de foot, qu'il se passe quelque chose qui ait de l'envie, de l'enthousiasme.
02:05Il y a des jeunes joueurs qui ont la possibilité de montrer quelque chose pour s'inscrire dans la liste possible pour la qualification.
02:13Et je pense qu'il y a même possible d'avancer pour une qualification aux Coupes du Monde, directement, si on passe.
02:21Il y a tous les ingrédients pour que ce soit un match.
02:24Vous, vous diriez ça à vos joueurs dans le vestiaire, si vous étiez encore la tête des bleus ? Celui qui vous a pris le match à la légère ?
02:30Celui qui prend le match à la légère et qui me le dit, il rentre chez lui.
02:33Oui, il rentre chez lui.
02:34Je veux dire, ce match-là, n'importe comment, quand on met le maillot de l'équipe de France, ce n'est pas un match qu'on peut prendre à la légère.
02:41En plus, je crois que le contexte fait qu'ils ont envie que ça se passe en plus bien.
02:47Ils savent, ils ont le contexte, ils ne sont pas fous.
02:50Ils entendent, ils lisent aussi.
02:52Donc, ils savent ce qui va se passer si le match est simplement ennuyeux.
02:56Il faut autre chose aujourd'hui.
02:58Ils assureront le 0-0.
02:58C'est pour ça qu'il compte.
02:59Il faut amener autre chose.
03:01Et il est important pour moi, pour tous ces niveaux-là.
03:03Alors, vous, Vicas, vous me dites non ?
03:06Oui, pas en tant que joueur.
03:07Parce que vous auriez pu dire à Raymond, non, ce match-là ne m'intéresse pas, coach.
03:10Moi, je venais.
03:11Oui, vous venez.
03:12Il venait et il disait, non, mais j'ai mal.
03:14Là, j'ai mal.
03:15Il y en a qui ne venaient pas.
03:16Je suis d'accord, il y en a qui ne venaient pas.
03:17À cette période de l'année, d'autres ne venaient pas.
03:18Mais vous, vous étiez là.
03:19Moi, comme ça, je jouais.
03:20Oui, c'était...
03:21Vicas, c'était le meilleur de août à décembre.
03:23Mais moi...
03:24Non, mais je pense plutôt, je me place comme supporter ou spectateur.
03:28Et moi, je trouve qu'il y a trop de matchs, il y a des matchs qui arrivent, on ne sait
03:31pas trop pourquoi.
03:32Mais là, il y a une qualif' quand même.
03:34La qualif' importante, c'est quand même de jouer la Coupe du Monde, la prochaine Coupe
03:38du Monde.
03:39Et la qualif' pour la Coupe du Monde.
03:40Tout le monde se qualifie, plus ou moins.
03:41Il y a tellement d'équipes maintenant.
03:42Même les qualif' de Coupe du Monde ne sont pas très dures par rapport à notre époque
03:46où il y avait deux équipes qui passaient.
03:49Moi, je ne sais pas.
03:50Et on le voit, les désintérêts pour la sélection de tous les joueurs, le sujet qui arrive après,
03:56le montre un petit peu.
03:57Et puis, je trouve que...
03:58Je veux dire, moi, l'équipe aussi, elle ne me fait pas non plus sur-rêver.
04:03Il y a des grands joueurs qui ont arrêté.
04:04Mbappé n'est pas là.
04:05En fait, je m'aperçois que vous aimez les stars.
04:07Au PSG, vous avez le même discours.
04:08Et là, pareil.
04:09J'allume la télé pour voir des stars.
04:10C'est ce que font les gens en vous regardant chaque soir.
04:13Je regarde.
04:14Giovanni Castelli.
04:15Puisqu'on parle de stars, on va aller voir notre étoile.
04:17Giovanni, alors malheureusement, c'est Pollywood Boulevard.
04:20Là, vous êtes du côté du stade à Saint-Denis, très sécurisé.
04:24Donc là, vous êtes à peu près peinard.
04:26Normalement, il n'y a pas de supporters qui vont venir crier derrière le micro pour faire
04:29coucou maman, comme d'habitude.
04:31Est-ce que c'est un match plus important qu'il n'y paraît, pour vous, sportivement ?
04:33Je pense qu'il compte, oui, Greg.
04:38Moi, je suis assez d'accord sur ce qu'a développé Raymond.
04:41Mais je pense aussi qu'il y a énormément d'enjeux individuels pour beaucoup de joueurs.
04:46Je pense notamment à Bradley Barcola, qui va devoir… On le voit en Ligue des Champions,
04:50c'est un peu plus compliqué.
04:51Ce soir, s'il sort un gros match sur ce poste côté gauche, ça peut inciter Didier Deschamps
04:57à mettre Kylian Mbappé dans l'axe quand il va revenir en mars, puisque au Real Madrid,
05:02il est dans l'axe.
05:03Sur le côté droit, en l'absence d'Ousmane Dembélé, Michael Olysée, qui n'a vraiment
05:06pas été bon sur le dernier rassemblement, c'est aussi important pour lui.
05:09Un garçon comme Warren Zaheri, qui a très peu de temps de jeu en équipe de France,
05:14ce soir, c'est important pour lui d'être performant.
05:16Et je pense que Raymond ne me contredira pas, mais pour un sélectionneur aussi, sur des
05:21matchs face à des nations qui sont supposées plus faibles, sur des ambiances qui vont être
05:26très particulières, ça révèle aussi la personnalité et le caractère de beaucoup
05:29de garçons.
05:30Donc à travers le comportement de beaucoup de joueurs ce soir, Didier Deschamps va pouvoir
05:34tirer des enseignements.
05:35Juste Greg, je mets un pas de côté sur le sportif pour vous montrer cet endroit, puisqu'à
05:41ce lieu précis que va arriver le quart d'Israël tout à l'heure, les sirènes que vous entendez
05:48sont tout ce qui encercle cette zone-là.
05:52Et puis on va le voir aussi, puisqu'on en parle peu, mais il y a quand même quelques
05:54supporters qui sont présents sur les images de Jérémy Gienlingro, qui font la queue pour
05:59attendre de rentrer dans le stade.
06:01On avait annoncé un chiffre de 15 000 spectateurs, ça sera plus 13 000 Greg.
06:06Merci Joe, on avait commencé à évoquer ce 12 000-13 000 hier, plutôt que le 20 000-15
06:11000 annoncé au départ, et vous nous le confirmez.
06:13Merci Giovanni.
06:14Olivier Bossard, vous me dites, oui c'est un match important.
06:19Moi je suis assez d'accord avec vous, je trouve qu'il y a beaucoup de choses, j'aime bien
06:23cette expression, à boire et à manger dans ce match-là.
06:24Franchement, j'essaye de sortir du contexte, et Dieu sait que ça paraît compliqué, voire
06:31impossible, je trouve qu'il y a beaucoup d'enjeux sur le terrain.
06:36Oui, complètement.
06:37Déjà, je n'arrive pas à me dire qu'un match de l'équipe de France n'est pas important.
06:41Pour moi, c'est impossible de me dire ça.
06:44Un match de l'équipe de France n'est jamais quelque chose de lambda.
06:47Ensuite, Raymond a complètement raison, ce n'est pas un match amical qu'on va jouer
06:50ce soir.
06:51C'est un match dans le cadre d'une compétition, une compétition qu'on a été content de
06:57gagner à une époque, et qu'on sera très content de regagner si on va au bout plus
07:02loin.
07:03C'est un match qu'on doit gagner et qu'on ne doit absolument pas perdre.
07:07Un match qu'on ne doit absolument pas perdre n'est forcément pas un match lambda.
07:10Je suis sûr que si demain, l'équipe de France perd contre l'Israël, ça va engendrer
07:15une tonne de débats, et ce sera logique.
07:17Oui, mais là on joue quand même un peu à se faire peur.
07:19La vérité, c'est qu'il n'y a pas grande raison d'avoir peur de cette équipe d'Israël
07:22ce soir, qui est sportivement un peu larguée.
07:24Je ne sais pas, peut-être qu'on va me contredire.
07:27Ou non, il ne le fera pas dans la minute, parce qu'il n'y a pas de jeu.
07:30J'ai du mal à me dire qu'un sectionnaire va tirer des grands enseignements et des grandes
07:34leçons d'un match face à Israël.
07:36Suis-viens-toi la qualification pour les Etats-Unis.
07:38Regardez la page décisive pour Alicia, elle nous fera plus parler tout à l'heure.
07:41Merci Raymond, parce que c'est vrai que dans l'inconscient collectif, c'est l'un des
07:44épisodes les plus traumatisants.
07:46Ce France-Bulgarie 93 qui nous prive de la Coupe du Monde aux Etats-Unis, mais attention
07:51ce France-Israël qui a lieu quelques mois plus tôt, c'est peut-être le match qui a
07:55tout fait basculer.
07:56Finalement, ce 13 octobre 93, sous des trompes de pluie, on pouvait entendre ça pendant
08:01l'échauffement au Parc des Princes.
08:03On s'y voyait déjà.
08:05Et ça, c'était la une de l'équipe du jour, messieurs, de l'équipe du jour du match Amérique
08:15de la Terre promise.
08:16Donc là, je ne sais pas si on peut appeler ça de la surconfiance, de la sur je-ne-sais-quoi,
08:20mais on s'y voyait déjà.
08:21Le champagne était déjà au frais dans le vestiaire des Bleus.
08:24L'équipe de France de Gérard Houillet est en tête de son groupe, assurée de se qualifier
08:28si elle va Israël, qu'elle a balayé huit mois plus tôt à Tel Aviv 4-0.
08:31Les Bleus sont qualifiés à huit minutes de la fin, mais c'était sans compter sur
08:36Rivenatar, l'autre Kostadinov qui crucifie l'équipe de France d'un but à la 93e minute,
08:42son premier but en sélection, et un match qui restera dans l'histoire pour les Israéliens.
08:47Les Bleus, eux, regagnent le vestiaire tête basse, on remballe rapidement les caisses
08:51de champagne.
08:52À ce moment-là, Greg est en pleurs.
08:54La une de l'équipe le lendemain, le coup de théâtre, Gérard Houillet déclare alors
08:58après la façon dont on a laissé échapper la qualification contre Israël, alors là,
09:03c'est sûr, on passerait pour des cons.
09:04On sait comment ça s'est terminé.
09:06Des années plus tard, Didier Deschamps confiera, j'ai vécu cette période et c'était loin
09:10d'être la plus heureuse.
09:11Heureusement pour moi et cette génération, ça s'est mieux passé en 98.
09:15C'est un très bon souvenir pour Israël, pour nous, c'est beaucoup plus douloureux.
09:18Ah oui, c'est horrible.
09:19Franchement, moi, c'est un de mes pires souvenirs de supporters, cet enchaînement de matchs,
09:22mais je ne suis pas le seul.
09:23Vous qui aimez le foot, évidemment, c'est une vraie blessure, mais ça a été formateur,
09:27on va dire, pour 98.
09:28J'essaie de positiver.
09:29Dans un instant, on part dans les océans.
09:31Yannick Bestaven sera avec nous en direct depuis son bateau Maître Coq, en direct du
09:35Vendée Globe.
09:36Et puis, on parle bien sûr des Bleus.
09:37On attend la compo officielle.
09:38C'est pourquoi il faut protéger les sélections nationales.
09:40À tout de suite.

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