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Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, était l’invité de Tout Le Monde Veut Savoir ce mercredi 13 novembre. Il est revenu sur sa relation avec Philippe de Villiers auprès duquel il a commencé sa carrière politique

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00:00Vraiment un dernier mot, Bruno Retailleau, sur cette photo qui a pu étonner, celle de vos retrouvailles et visiblement d'une forme de réconciliation avec
00:07celui qui a été votre mentor en politique, je crois qu'on peut le dire, Philippe de Villiers, c'était au Sable d'Olonne ce dimanche pour
00:12le Vendée Globe. Tout est pardonné entre vous,
00:16vous étiez brouillés, fâchés,
00:18maintenant
00:20vous êtes de nouveau meilleurs amis du monde.
00:22Ça n'emporte pas de conséquences politiques,
00:25c'est un jardin personnel
00:27et c'était le Vendée Globe.
00:30Le Vendée Globe, j'étais, comme Philippe de Villiers, présent à la première édition, c'était la dixième édition,
00:35c'était l'enceinte sportive d'une course extraordinaire, sans doute une des plus belles courses, une des plus grandes aventures,
00:43sans doute l'aventure ultime, on parle d'Everest des mers, donc je pense que c'était important qu'on ne s'oppose pas.
00:50C'est un des procureurs les plus sévères, avec des mots parfois très durs,
00:56d'Emmanuel Macron,
00:58je me souviens même de ses mots sur la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, où il a comparé cela, dans son dernier livre, à un suicide.
01:04Ce n'est pas anodin, comme ça, de vous voir proche.
01:06Ça n'emporte aucune conséquence politique, ça n'emporte aucune conséquence politique.
01:10Donc ça ne fait pas Philippe de Villiers un soutien du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau ?
01:14Ce n'est pas à moi de le dire, d'une part, et ensuite, dans une enceinte sportive,
01:18dans un moment aussi fort que le Vendée Globe, je pense que toutes les différences et
01:23le passé doivent être abolies, si j'ose dire, pour considérer que ces valeurs, dont je parlais tout à l'heure, doivent d'abord nous rassembler.
01:30C'est ça le sport, et ça franchement, vous savez que les skippers qui partent, ils ne le font pas pour de l'argent,
01:36ils le font simplement parce qu'ils mettent en danger leur vie,
01:38et ils vont partir sur les mers, sur les océans, les plus dangereux du monde, les plus dangereux du monde.
01:44Donc c'est une belle histoire, c'est une belle aventure, c'est l'histoire toujours recommencée
01:49de l'homme, dans sa petitesse et sa grandeur, face
01:53aux éléments qui peuvent être des éléments déchaînés, les éléments naturels. Donc c'est ce qui, je pense, attire. On a besoin d'aventures aujourd'hui.
01:59Il y a tellement de Français, mais aussi sur toute la planète. J'ai salué un skipper japonais, un skipper chinois, il y avait onze nationalités.
02:06Ça va être suivi par des centaines de millions de personnes qui vont finalement vivre la course par procuration. C'est ce que je retiens.

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