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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des commémorations du 11-Novembre et du fait que cette date est souvent méconnue des Français et surtout de la jeune génération.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00On va évoquer ce 11 novembre, ce devoir de mémoire.
00:03Joseph Macescaron, je sais que vous y tenez autant que moi.
00:06C'est important de se rappeler ce qui s'est passé en ce 11 novembre,
00:08parce que je vous assure, on écouterait quelques Français.
00:11Ils ne sont pas complètement perdus.
00:12Mais si vous allez sur les jeunes générations,
00:14vous ne serez pas déçus des réponses sur ce qu'est le 11 novembre.
00:17D'abord, on écoute juste Michel Barnier,
00:18parce qu'il a prononcé un discours, il était à Meaux,
00:21dans la ville de Jean-François Copé,
00:23parce qu'il y a le musée de la Grande Guerre qui est là-bas.
00:25Et il a surtout adressé à Michel Assage aux jeunes.
00:28Écoutez son Engagez-vous destiné aux jeunes.
00:32Devant des difficultés personnelles,
00:34mais aussi face aux grands défis du monde,
00:37le changement climatique, aujourd'hui,
00:40les défis économiques, les inégalités sociales,
00:44le retour de la guerre sur notre continent,
00:47on peut quelquefois avoir la tentation de se résigner,
00:51de s'abandonner à un sentiment d'impuissance.
00:55Mais il y a une autre voie,
00:58qui consiste en effet à faire face,
01:01à relever la tête et à agir.
01:04Voilà le premier message aux jeunes d'aujourd'hui
01:07que je voulais vous dire à Meaux.
01:09Engagez-vous.
01:11Engagez-vous.
01:12Éric Rebel, ça résonne bien à nos oreilles, ça.
01:15Réveillons-nous, engageons-nous.
01:16Oui, alors le Engagez-vous,
01:18c'était quand on rentrait sous les drapeaux, quand même.
01:21Non, mais là, c'est parce qu'il dit...
01:21Non, mais bien sûr.
01:22Il dit pas allons faire la guerre.
01:23Évidemment que non.
01:24Il dit soyons actifs dans notre pays.
01:26J'aime bien la phrase du Premier ministre,
01:27si vous voulez, engagez-vous,
01:28c'est engagez-vous à perpétrer le souvenir.
01:31Engagez-vous à avoir de la mémoire.
01:33Il dit pas que ça, pour moi.
01:35Il dit engager les citoyens actifs de notre République.
01:38Mais c'est pas la première fois qu'un Premier ministre
01:40essaie de raviver parmi les jeunes générations
01:42les souvenirs de ceux qui sont morts pour la France.
01:44C'est pas la première fois.
01:46Est-ce qu'il voudrait pas mieux avoir des initiatives,
01:48j'ai dit n'importe quoi, sur les réseaux sociaux,
01:49sur des jeux vidéo, dans ces révélés ?
01:53Des jeux vidéo ?
01:54Pourquoi pas sur YouTube ?
01:56Apprenons-leur l'histoire en classe, déjà, ça serait génial.
01:58Si vous voulez, ils ouvrent plus de livres.
02:00Françoise, Françoise Laborde, tous en même temps.
02:02Moi, je pense que les jeunes, ils s'engagent.
02:05La difficulté, c'est sur quoi ils s'engagent.
02:08Et qu'est-ce qui les pousse à s'engager ?
02:09Parce que je pense que quand on est jeune,
02:11on a envie de s'engager.
02:12Regardez ce qui se passe à Sciences Po
02:15avec toutes les manifestations pro-amas.
02:17Ceux-là, ils se sentent parfaitement engagés.
02:19Ils sont très engagés,
02:20peut-être même un peu trop à notre goût.
02:22La vraie difficulté, c'est qu'on devrait dire aux jeunes,
02:24en effet, engagez-vous,
02:25mais on devrait dire aussi aux parents et aux enseignants,
02:28donnez-leur des pistes pour s'engager.
02:32Donnez-leur des dossiers, donnez-leur des causes.
02:35Parce que pour l'instant, c'est ça qui leur manque.
02:37Alors, Joseph Massé-Sperand ?
02:39Je suis d'accord à 200 % avec ce que vient de dire Françoise.
02:41Parce que les études,
02:45parce qu'il y a quand même aussi des études qui ont été faites,
02:47notamment une remarquable qui est faite par l'IFOP régulièrement,
02:50tous les dix ans,
02:51et qui a donné un livre en 2022 qui s'appelait La Fracture.
02:55Et ce livre était une enquête sur 10 000 jeunes.
02:57C'est-à-dire pas 1 000 jeunes, pas 2 000 jeunes, pas 5 000,
03:0010 000 jeunes qu'ils font régulièrement.
03:02Et on voyait très, très bien
03:04qu'il y avait une volonté chez les jeunes de s'engager.
03:07Exactement ce que vient de dire Françoise.
03:09Mais il y avait, en effet, en face,
03:11il y avait, mais s'engager aussi. Pourquoi ?
03:13C'est-à-dire qu'il n'y a qu'un seul discours qui prédomine, également.
03:18C'est-à-dire que quand, en fait, on n'apprend pas, par exemple,
03:21ce qu'est la fidélité politique au drapeau,
03:24quand on n'apprend pas, pardonnez-moi,
03:26mais c'est un apprentissage, c'est important,
03:28parce que l'histoire et la géographie,
03:30ce n'est pas simplement apprendre l'histoire et la géographie.
03:32Ce n'est pas simplement. C'est, en fait,
03:34apprendre à s'orienter dans le temps et dans l'espace.
03:38Vous enlevez la histoire, vous enlevez la géographie,
03:40vous ne pouvez plus vous orienter ni dans le temps ni dans l'espace.
03:42C'est aussi simple que ça, voilà.
03:44Donc, vous enlevez l'État,
03:46vous enlevez l'État principal,
03:47qui va permettre ensuite, après, de vous instruire.
03:50Donc, oui, il faut proposer, et François Dimitri a raison,
03:52il faut proposer quelque chose, il faut proposer un projet.
03:54Mais juste qu'on écoute les Français.
03:56Qu'est-ce que c'est le 11 novembre ?
03:58Est-ce que c'est important pour vous ? Écoutez les réponses.
04:01Est-ce que vous savez ce qu'on célèbre le 11 novembre ?
04:03L'armistice.
04:04Et qu'est-ce que c'est l'armistice ?
04:06Ça, c'est autre chose.
04:08Il faut se souvenir, c'est une date importante,
04:10c'est l'histoire du pays.
04:13C'est l'armistice entre la France et l'Allemagne
04:15pendant la Première Guerre mondiale.
04:16Ça rappelle les gens qui sont morts et qui se sacrifient pour nous.
04:19Je sais pas.
04:20C'est la fin de la Première Guerre mondiale.
04:23Pourquoi ? C'est important.
04:26Pour ne plus refaire les mêmes erreurs du passé.
04:29Voilà, pour ne plus refaire les mêmes erreurs du passé.
04:32C'est beau, ça, ce que dit cette petite fille.
04:34Il faut aussi qu'on explique aux jeunes Français
04:36qu'effectivement, il y a plus de 100 ans,
04:38on a envoyé des jeunes de leur âge se faire tuer
04:43au nom du nationalisme, au nom de la nation.
04:46La nation, pas le nationalisme.
04:48La nation, mais c'était parce qu'il y avait un tel nationalisme
04:50et que celui qui l'avait quand même compris, c'était Jean Jaurès,
04:53qui avait essayé de dénoncer et d'éviter la catastrophe,
04:55et il en est mort, puisqu'il a été assassiné
04:58le 31 juillet, quelques jours avant le déclaration de la guerre.
05:00Donc effectivement, quand le Premier ministre parle d'engager,
05:02oui, mais plus dans les mêmes circonstances,
05:05plus dans les mêmes conditions.
05:06Attendez, la guerre, c'est pas fini.
05:07Vous pensez qu'on va vivre éternellement en paix ?
05:11On a réussi avec l'Allemagne, quand même, après trois guerres terribles,
05:13de se rapprocher, de se respecter.
05:14Mais la guerre, elle est à quatre heures de chez nous.
05:15Elle est à quatre heures de chez nous.
05:16Laurence, moi, je suis très gêné par le « Engagez-vous ».
05:19Je repensais à la lettre d'Élie de Saint-Marc,
05:22« Que dire à un jeune de 20 ans ? »
05:24Et moi, c'est une lettre qui m'avait beaucoup marqué.
05:26Aujourd'hui, vous me poseriez la question,
05:28pourtant, je ne suis pas très éloigné de mes 20 ans,
05:30mais qu'est-ce que je dirais à un...
05:31Non, mais réellement, qu'est-ce que je dirais à un jeune de 20 ans ?
05:33Je ne sais pas très bien.
05:34Je ne sais pas très bien, parce que dire aux jeunes,
05:37« Engagez-vous politiquement »,
05:38mais regarder le spectacle absolument nullissime
05:41qui est livré par des gens qui sont censés être des modèles.
05:44Ça ne donne pas du tout envie.
05:45Parler des députés ?
05:46Bien sûr.
05:47De sa majorité qui n'ont pas...
05:48Aujourd'hui, le drame, c'est que l'idéal politique
05:51apparaît totalement inaccessible
05:53pour des gens intelligents et de bonne volonté,
05:55parce qu'ils se disent,
05:56« Mais c'est navrant, je ne veux pas aller passer ma vie
05:59dans des débats, soi-disant pour mon pays,
06:01mais à combattre des députés qui ont une image du pays
06:05qui est absolument déplorable. »
06:06Ce n'est pas ça.
06:07C'est quoi, l'engagement pour un jeune de 20 ans ?
06:09C'est le Service national de l'Union ?
06:10C'est le SNU ?
06:11Mais attendez, qu'est-ce que je fais pour mon pays, aussi ?
06:14C'est la fameuse phrase de Kennedy.
06:16Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous,
06:18mais qu'est-ce que vous pouvez faire pour votre pays ?
06:20Je termine juste, Joseph.
06:23Aujourd'hui, un jeune de 20 ans qui veut s'engager,
06:25ce n'est pas si simple que ça.
06:26Parce que ce que vous leur offrez à la jeunesse...
06:29Il n'y a pas des associations,
06:30il n'y a pas des endroits où on peut faire du bien.
06:32Et vous offrez quoi ? Vous offrez quel modèle ?
06:34Vous parlez d'argent ? Vous parlez fait d'argent ?
06:36Pas du tout. Non, je parle d'idéal.
06:38Et quel modèle d'idéal ?
06:40C'est beau, la France. C'est un bel idéal.
06:41Mais alors, concrètement, qu'est-ce qu'on leur propose ?
06:44Le service civique, pourquoi pas...
06:47Je ne crois pas qu'un jeune ait besoin du service civique.
06:50Je pense qu'il cherche quelque chose de plus grand.
06:51Parlons d'histoire. Parlons d'histoire une seconde.
06:53Parce que je suis quand même sensible à l'argumentation de Louis.
06:56Il faut développer une contre-argumentation.
06:58C'est-à-dire qu'en fait, je rappelle juste que...
07:02Parce que très légitimement, Louis, évidemment, met en cause
07:06la classe politique.
07:07Mais la classe politique sous la Troisième République,
07:10elle était de quelle nature ?
07:12Est-ce qu'elle était si différente ?
07:13Oh, il n'y avait pas le suffrage universel.
07:16Ce que je veux dire par là, je vais aller jusqu'au bout, pardonnez-moi.
07:20Ce que je veux dire par là, c'est que ça n'a pas empêché, pourtant,
07:23un élan patriotique réel.
07:26Oui, c'est vrai. C'est indéniable.
07:29Donc ça veut dire, Laurence, qu'il faut dissocier, justement,
07:32le comportement des politiques et...
07:34C'est d'ailleurs ce qui est fait dans d'autres pays dans le monde,
07:36en Angleterre, aux États-Unis, et l'idéal.
07:40L'idéal qui est l'idéal patriotique.
07:42Mais est-ce qu'on a encore un idéal de nation ?
07:45C'est ça, ma question.
07:46Vous aurez l'idéal patriotique...
07:47Je veux entendre les femmes, parce que là, les hommes,
07:49vous sortez la grosse berça.
07:50On n'entend pas les femmes.
07:52D'accord, merci, Laurence.
07:53Rachel, allez-y, et Françoise.
07:55On s'engage à prendre la parole, et c'est une grosse bataille.
07:59Non, mais c'est simplement qu'engagez-vous,
08:03ça ne se décrète pas.
08:05L'engagement, c'est une question de désir d'engagement.
08:09Et donc, ça se travaille depuis petit.
08:11Vingt ans, c'est déjà trop tard.
08:13Et effectivement, d'aller faire des ateliers depuis petit,
08:18que nos jeunes, CP, CE, en même temps que la lecture,
08:21l'écriture, l'histoire, la géographie,
08:23à être dans des associations pour comprendre
08:24ce que sont nos valeurs, pour en avoir le désir plus tard.
08:28L'engagement, c'est quelque chose qui se transmet
08:30par le désir, justement, de nos valeurs.
08:33Françoise, la parole.
08:34Moi, je comprends ce que dit Louis,
08:36parce que c'est vrai que le monde, aujourd'hui, est compliqué,
08:38et s'engager où, c'est compliqué.
08:40En dehors d'aller à la Légion étrangère,
08:43ou dans un parti politique auquel on ne fait pas confiance,
08:45ou d'avoir une conviction, une fois religieuse, extrême,
08:48ou le scoutisme, bon, on se dit que ce sont des valeurs...
08:51C'est filoche, c'est frites.
08:53Donc, c'est vrai qu'aujourd'hui, on peut dire c'est quoi, l'engagement.
08:56Alors, il y a des associations qui font des choses formidables.
08:58Vous engagez chez Maüs, oui, mais on découvre qu'Alaine Pierre,
09:01finalement, c'est un personnage épouvantable,
09:03donc, au secours, on ne va pas y aller.
09:05Si vous voulez vous engager auprès de l'Ordre de Malte,
09:07qui fait beaucoup d'opérations de charité,
09:09vous dites en même temps...
09:10Mais attendez, il y a plein de gens qui cherchent des bénévoles,
09:13de l'engagement,
09:14le Secours populaire, les Restos du Coeur...
09:17C'est hyper extraordinaire.
09:18Et par ailleurs, le monde, c'est rétréci.
09:21C'est-à-dire qu'on ne peut pas se dire, aujourd'hui,
09:23je pars à l'autre bout du monde,
09:24je vais m'engager pour des populations au fin fond de l'Afrique,
09:27que je vais aider, parce que le monde, c'est rétréci.
09:29De toute façon, on ne va pas les aider,
09:31parce que c'est la fin de l'idéal, entre guillemets, colonialiste.
09:36Donc, c'est compliqué de trouver une cause.
09:38Je suis d'accord avec Louis pour s'engager.
09:40Ou alors, il y a le climat.
09:42Madame Laborde, le climat, ça, c'est...
09:43Bien sûr, je suis d'accord avec vous.
09:45Et après, Ré...
09:46Mais je pense qu'aujourd'hui,
09:49et c'est ça qui manque dans notre pays,
09:51et c'est ça où la responsabilité politique, au sens large,
09:54est extrêmement importante,
09:56c'est que c'est vrai qu'on n'a pas des grandes causes
09:58nationales sur lesquelles...
10:00Mais vous ne trouvez pas qu'on en a de tout ?
10:02On a des ventes tout sur rien.
10:04On a dit qu'on a les femmes,
10:05et on a le nombre de crimes de femmes qui reste énorme.
10:08On a dit qu'on allait aider les enfants battus.
10:10On a le nombre d'enfants balladaires,
10:12le plus important de l'Europe.
10:15Non, mais ce que je veux dire, dans causes nationales,
10:17ce n'est pas causes dessinées au boulot ou en intérêt,
10:19mais en tout cas, de grands objectifs
10:21sur lesquels on a envie de s'impliquer.
10:23Ça, c'est vrai que ça manque.
10:24Puisqu'on parle du 11 novembre et de la commémoration du 11 novembre,
10:27on pourrait imaginer que les nouvelles générations
10:29s'engagent pour la France,
10:31s'engagent d'aimer la France, par exemple.
10:33Mais je vais vous dire, quand vous regardez comment on enseigne...
10:36Pardonnez-moi, regardez la frise chronologique
10:39de l'enseignement de l'histoire en France.
10:43Quand vous voyez la façon dont on déconstruit l'histoire de France...
10:45C'est un bazar.
10:47Oui, mais bien sûr que c'est un bordel.
10:49Mais d'abord, un, vous ne donnez pas envie d'aimer l'histoire.
10:53Deux, vous ne donnez pas envie d'aimer l'histoire de France.
10:55Trois, vous ne donnez pas envie d'aimer la France
10:57à ces jeunes générations.
10:59Mais surtout, regardez ce qui se passe.
11:00C'est que les grands faits historiques dans ce pays...
11:04Tiens, je vais parler de l'empereur Napoléon pour ne parler que de lui.
11:07Qui commémore ? Qui commémore ?
11:09Alors, c'est sans doute le Français le plus connu dans le monde.
11:11Non, nous, on a honte de notre histoire.
11:14Donc, si nous, nous avons honte de notre histoire,
11:17comment vous voulez que les nouvelles générations
11:19aiment la France et aiment l'histoire de la France ?
11:22Mais est-ce que la Corse et la France, c'est votre question ?
11:25Il aurait pu n'être Italien, il aurait pu n'être Italien.
11:27Non, mais je pense que...
11:28François de Pony et Joseph, pour terminer.
11:30Je pense qu'il faut expliquer aux jeunes, bien sûr,
11:33qu'il faut s'engager pour son pays.
11:35Le faire le jour du 11 novembre, c'est compliqué.
11:38Je le répète, autant on peut dire aux jeunes,
11:41voilà, en 39, on s'est battus contre le nazisme pour notre liberté.
11:47Expliquer la guerre de 14-18,
11:49pourquoi on envoyait un million et demi de jeunes se tuer,
11:53on l'a fait pour le centenaire de la guerre de 14-18,
11:55il y a eu beaucoup de travail qui ont été faits sur la mémoire, etc.
11:58Mais aujourd'hui, on commémore, certes, l'armistice juridiquement,
12:02mais on commémore les victimes, en disant...
12:05Toutes les victimes.
12:06Pensons aux victimes, à toutes les victimes.
12:07Mais les motifs de la guerre, on essaie de les oublier un peu,
12:11parce que je pense qu'il y a une erreur historique.
12:14C'est-à-dire, vous pouvez tenir ce discours, engagez-vous,
12:16si vous parlez de la Deuxième Guerre mondiale.
12:19Oui, là, oui, oui.
12:20Oui, là, vous êtes un ami, merci.
12:22Tandis que je suis d'accord...
12:23Joseph, dites-moi seconde,
12:25parce que deuxième, ça ouvre le champ à la troisième.
12:27Mais seconde, je préfère.
12:28Oui, la seconde.
12:29Non, mais je suis d'accord à 100 % avec ce qu'il a dit,
12:32parce qu'en fait,
12:35engager pour quelque chose qui a été une horreur,
12:39une boucherie totale...
12:40Donc, en revanche, ce qui est vrai,
12:43c'est que, oui, ce qui doit être célébré, c'est la paix,
12:45et c'est quelque chose qui est oublié, c'est l'Europe.
12:48Parce que si, pardonnez-moi,
12:49s'il y a un demain, le 11 novembre,
12:51qu'est-ce que c'est où vous devez parler d'Europe ?
12:53C'est bien le 11 novembre.
12:54On fait une petite pause.
12:55On a parlé de nos héros, on va parler de nos héros.
12:57Je vous laisse deviner qui ce sera.
12:58A tout de suite sur CNE.

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