Ouverture lundi à Paris du procès de huit personnes, jugées pour avoir contribué à la campagne de haine ayant conduit à l'assassinat le 16 octobre 2020 de Samuel Paty, enseignant de 47 ans.
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00:30Il faut que chacun prenne conscience, et c'est l'objectif notamment de Michael Paty au cours
00:38de ce procès, qu'il n'y a rien d'anodin à s'en prendre à la laïcité.
00:42Il n'y a rien d'anodin de la part des islamistes à s'écrier que telle ou telle prise de
00:49position serait islamophobe.
00:51Traiter un professeur dans la France d'aujourd'hui d'islamophobie, c'est l'exposer au risque
00:56de le voir décapité, comme l'a été Samuel Paty, ou égorgé, comme l'a été malheureusement
01:01Dominique Bernard un peu après.
01:03Il faut que chacun comprenne que ce qui se joue aujourd'hui, au-delà de l'aspect strictement
01:08criminel qui sera jugé par la cour d'assise, c'est la prise de conscience du risque de
01:12déstabilisation par la violence de notre société au nom de l'islamisme.
01:16On a quand même deux accusés renvoyés pour publicité, six autres renvoysés, c'est-à-dire
01:20on appelle ça le terrorisme, les responsables sont là.
01:23C'est à dégager un degré d'application, d'avoir les réponses aux questions et d'obtenir
01:30des peines qui soient à l'autorité de ce qui s'est passé.
01:41Le monde entier nous regarde, ce procès ce n'est pas le procès de Samuel Paty, c'est
01:45un autre procès, c'est le procès de l'humanité, c'est le procès de l'homme, c'est le procès
01:50des profs qui donnent leur vie et à la fin ils sont décapités.
01:53J'espère que les parents, les enfants, tout le monde se réveille et se dit qu'on ne peut
01:57pas accepter ça, il faut être sanctionné et qu'ils ne se répètent plus.