Huit personnes, âgées de 22 à 65 ans, comparaissent à compter de ce lundi 4 novembre devant la cour d'assises spéciale de Paris pour leur implication présumée dans l'assassinat du professeur Samuel Paty, décapité le 16 octobre 2020 par Abdoullakh Anzorov, 18 ans, un Russe radicalisé d'origine tchétchène.
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00:00Parmi les huit adultes jugés ce lundi, il y a ceux qui sont accusés d'avoir désigné Samuel Paty comme une cible,
00:06notamment sur les réseaux sociaux.
00:08D'abord, Brahim Chnin, à 52 ans, père de la collégienne qui avait menti au sujet de l'enseignant,
00:13lui reprochant à tort son islamophobie.
00:15Mais également, Abdelhakim Sefrioui, 65 ans, militant islamiste pro-palestinien, fiché S.
00:21Détenus depuis les faits, ils ont toujours nié toute responsabilité dans la mort du professeur.
00:26Ils en courent jusqu'à 30 ans de prison.
00:29Les investigations n'établissent absolument pas l'existence d'un lien entre M. Sefrioui et l'auteur de l'attentat.
00:35Ils ne se connaissaient pas.
00:37Mais ceux qui risquent le plus gros, la perpétuité, sont en réalité deux jeunes hommes âgés de 22 et 23 ans.
00:43Naïm Boudaoud et Azim Ebtsirkhanov seront jugés pour avoir véhiculé et aidé Abdelhakim Gandzorov dans sa recherche d'armes.
00:51Ils contestent avoir eu connaissance du projet terroriste de ce dernier.
00:55Un homme et une femme sont eux accusés d'avoir conforté l'assaillant dans son projet via des messageries.
01:00C'est le cas d'un jeune homme prénommé Youssouf, 22 ans aujourd'hui. Il est défendu par cette avocate.
01:05Il n'était pas informé de l'acte terroriste qui allait être commis.
01:09Il ne l'a pas approuvé et il ne partage aucunement des idées terroristes.
01:13Et ça, c'est visible à travers ses supports informatiques qui démontrent qu'il n'est pas radicalisé, qu'il ne l'a jamais été.
01:19Trois d'entre eux comparaîtront libre devant la cour d'assis spécialement composée.
01:24Ils ont cours, eux aussi, jusqu'à 30 ans de prison.