Etre Ange, Étrange de Ludovic Freppaz

« Etre ange, étrange… »
Paroles Ludovic Freppaz

Dans la douceur d'un ciel qui s'endort,
Sur un crépuscule pailleté d'or.
Je regardais le soleil se coucher,
Derrière un bouquet d'arbres cachés…

Il m'a semblé à ce moment,
Que ce soir serait autrement.
Sorte de sensation confuse,
Comme une présence, une muse,
Occupait mon esprit volage
Et laissait un présage…

Je m'égarais dans mes pensées,
Quand, soudain, m'y attendant point,
Un ange vint frapper à la porte de mon cœur.
Je le fis entrer. Il en fit sa demeure.

Il n'était pas un ange comme les autres.
Il n'était ni archange, ni même apôtre.
Il était elle, elle était belle.
Il était elle, elle était belle.

[refrain]
Blonde Joconde aux yeux clairs,
Bleus comme la mer,
D'un bleu profond sans maquillage.
Alors, sans raison, je fis naufrage.
Alors, sans raison, je fis naufrage.
Je fis naufrage…

[paroles]
J'observais son visage et son corps
Secoué par mille remords.
Elle était en pleurs et en colère aussi.
C'est troublant, un ange qui pleure.

Cela vous met en souci.
Elle me raconta ses malheurs,
Ses tristesses, ses peurs.
Elle aurait pu s'envoler,
Mais elle n'avait point d'aile.
On les lui avait ôtées
Pour la punir d'être trop belle.

Je restais sans rien dire et me mis à écrire.
Des mots comme de l'or, un trésor
Pour son corps, des rimes comme des psaumes
Pour apaiser son âme.
Une prose comme des roses,
Pour refleurir son cœur,
Lui redonner des couleurs...
Lui redonner des couleurs...

[refrain]
Blonde Joconde aux yeux clairs,
Bleus comme la mer,
D'un bleu profond sans maquillage.
Alors, sans raison, je fis naufrage…
Je fis naufrage…

[paroles]
De la caresse des mots,
Elle en fit ses délices,
Ses bijoux, ces émaux.
Un plaisir sans malice…

Sur le chant d’un refrain,
Dans un rêve sans fin, sans nuages,
Sans orage, elle partit en voyage.

Sur le chant d’un refrain,
Dans un rêve sans fin, sans nuages,
Sans orage, elle partit en voyage…
Elle partit en voyage…