• il y a 2 mois

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des dernières actualités notamment, la mise sous OQTF d'Omar Ben Laden de France, fils d'Oussama Ben Laden et qui va faire appel de sa sanction après sa déclaration choc « S’il me rencontrait, Bruno Retailleau serait fan de moi ».
Ainsi que la dérive budgétaire en France, de 128 milliards de déficits annoncés, la France est désormais à 180 milliards… Des députés demandent une commission d’enquête sur cette dissimulation manifeste.
Également sur cet arrêté municipal pris dans la Nièvre par plusieurs communes, où il est désormais interdit de tomber malade !
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Il est 16h12 sur Europe 1, on est bien sûr en direct avec toute l'équipe,
00:08c'est on marche sur la tête et on marche sur la tête encore aujourd'hui.
00:11Donc le fils d'Oussama Ben Laden, Omar Ben Laden,
00:14veut rencontrer, veut faire appel de sa sanction.
00:16Alors, est-ce qu'il y en a qui peuvent le comprendre ou pas du tout, Olivier d'Artigone ?
00:20Non mais franchement...
00:21Non, vu le...
00:22Non ?
00:22Non.
00:23Ouais, ouais, non.
00:24Monsieur Retailleau a peut-être d'autres choses à faire.
00:25Ouais, d'accord, mais voilà, non.
00:27C'est non.
00:28Non.
00:28C'est non, très bien, merci.
00:30Très bien, merci.
00:30On a Thomas qui est avec nous.
00:31Ça m'allait pas, là.
00:32Non, non, mais c'est très bien, merci, c'est non, mais j'aime bien votre réponse,
00:34elle est simple, elle est claire, merci.
00:36Il y a Thomas qui est avec nous,
00:37Thomas qui est dans l'immobilier,
00:38qui habite en Seine-et-Marne.
00:39Salut Thomas !
00:41Salut Cyril, bonjour à toute l'équipe.
00:43Merci d'être avec nous, Thomas.
00:44Alors vous, vous dites, vous disiez tout à l'heure que c'était purement scandaleux,
00:48qu'il se trouve en France déjà.
00:50C'est un véritable scandale,
00:51alors je sais pas ce qu'en pense l'équipe,
00:53mais de laisser rentrer un tel personnage sur le territoire français,
00:57maintenant il est frappé d'une OQTF,
01:00et il veut faire appel,
01:01attendez, on marche vraiment sur la tête dans ce pays,
01:03moi je comprends pas, quoi.
01:05Moi non plus.
01:05Je comprends pas qu'on va continuer à se moquer des français comme ça,
01:09c'est incroyable.
01:10Mais excusez-moi, moi j'ai une question à poser à l'équipe autour de la table,
01:12il y a que nous qui sommes pris pour des cons comme ça,
01:15ou c'est le monde entier ?
01:16Non mais c'est juste pour savoir,
01:17parce que comme on est sur Europe 1,
01:18on dit les choses, il est 16h14,
01:20j'ai l'impression en faisant des émissions à la radio, à la télé,
01:23qu'on nous prend vraiment pour des jambons, excusez-moi,
01:26parce qu'il y a beaucoup de sujets.
01:28On est les seuls ou on est les champions du monde là-dessus ?
01:31Ou bien il y en a d'autres ?
01:33Même, excusez-moi, au niveau de l'Europe,
01:35on va en parler dans un instant aussi,
01:37du reçu de la Wanderlion,
01:39mais c'est vrai qu'on a l'impression
01:41qu'on est quand même les dindons de la farce de l'Europe,
01:44excusez-moi de vous dire ça.
01:45Voilà, je mets à part l'affaire de Ben Laden,
01:47parce que je parle du fait qu'on nous prend vraiment pour des jambons.
01:49J'ai vraiment l'impression qu'on est les dindons de la farce de l'Europe.
01:52Je sais pas, je me trompe ou bien...
01:54Ça dépend des sujets.
01:56Beaucoup de sujets.
01:57Sur l'agriculture, on est les dindons de la farce.
02:00Si, parce qu'on rajoute encore des...
02:02Alors voilà, responsabilité française.
02:04Il y a des normes européennes qui s'habillent cachées,
02:06et nous on en rajoute.
02:08On est nos propres bourreaux dans ces cas-là.
02:10Par contre, effectivement, sur l'électricité,
02:12on en a largement parlé hier avec M. Proglio,
02:14là, on est vraiment les dindons de la farce
02:16puisqu'on sert les Allemands.
02:18Donc on fait augmenter les prix de notre électricité
02:20produite à bas coût pour faire plaisir aux Allemands.
02:23C'est vraiment l'exemple chimiquement pur
02:25où on est les dindons de la farce.
02:26Il ne va plus y avoir de boulanger pour faire plaisir aux Allemands.
02:28On mangera que des strudels.
02:30Des bretzels, mec.
02:31Des bretzels et des strudels.
02:32Mais pour faire plaisir aux Allemands, on s'en fout.
02:34Voilà, c'est bien, ça fait plaisir aux Allemands.
02:36Tant que ça fait plaisir aux Allemands,
02:37on peut perdre tous nos boulangers,
02:38il n'y a pas de problème.
02:39Sur notre désindustrialisation aussi.
02:41Bien sûr.
02:43C'est quand même fou, excusez-moi,
02:45l'histoire hier de l'électricité.
02:47Pour faire plaisir aux Allemands,
02:48c'est quand même incroyable cette affaire.
02:50Avant, on vendait l'électricité directement
02:52à ceux qui en avaient besoin.
02:54Les exportateurs d'électricité.
02:56Et aujourd'hui, on passe par des traders.
02:58Et les traders multiplient les prix
03:00et ensuite revendent à des prix exorbitants
03:02alors que nous, on a des prix très bas.
03:05Bien sûr, et sur l'agriculture aussi.
03:07On rajoute d'énormes.
03:09Par contre, on est content d'acheter des poulets ukrainiens.
03:11On aide l'Ukraine aussi.
03:13On aide tout le monde sauf les Français.
03:15C'est ça, j'ai remarqué.
03:17Le slogan de la France, c'est
03:18ne vous inquiétez pas, venez chez nous,
03:19on aidera tout le monde sauf les Français.
03:21Les poulets ukrainiens qui sont produits dans des conditions déplorables,
03:23avec des réglementations bien différentes
03:25des réglementations européennes sans PVA.
03:27Exactement, et on les ramène quand même dans les supermarchés.
03:29A des prix cassés.
03:30Mais on est content et on est en train de tuer nos agriculteurs
03:32et nos éleveurs, mais comme j'ai dit,
03:34venez en France, on aide tout le monde sauf les Français.
03:36Et après, on incrimine le consommateur
03:38en disant, oui, mais c'est vous,
03:40parce que vous voulez acheter des poulets qui ne coûtent pas cher
03:42parce que vous n'avez pas d'argent.
03:44Si il y avait moins de contraintes pour nos éleveurs
03:46et nos agriculteurs, ils pourraient vendre moins cher.
03:48Et puis si les grandes distributions
03:50se gavaient pas, ils pourraient vendre moins cher.
03:52Il y a la marge qui compte.
03:54Sur le lait notamment, qui est catastrophique.
03:56Tout est catastrophique. Thomas, excusez-moi,
03:58j'ai fait une petite discrétion,
04:00parce que c'est vrai que ça m'en fous ce que vous dites,
04:02ça me fait réagir sur beaucoup de choses.
04:04Et je vous jure que la formule que je viens de trouver,
04:06venez en France, on aide tout le monde sauf les Français,
04:08j'ai l'impression que je crois que c'est la bonne en fait.
04:10C'est ça. Mais ça fait plaisir,
04:12c'est vrai qu'il y a quand même une émission comme vous,
04:14où on est cette liberté de ton
04:16et cette liberté de parole, parce qu'honnêtement,
04:18on croirait que dans les autres émissions,
04:20dans les autres médias,
04:22on n'ose pas parler des choses, on n'ose pas dire les choses,
04:24il faut dire les choses franchement.
04:26Vous comprenez bien pourquoi ils sont sur notre tête.
04:28Oui, exactement.
04:32Thierry, je pourrais en profiter pour passer un petit coucou.
04:34On a un ami en commun.
04:36Laurent Fontaine.
04:38Je l'adore, c'est un amour.
04:40Que j'ai été voir dans sa boîte de prod,
04:42parce que moi, si vous voulez,
04:44j'avais un concept de faire
04:46une émission télé autour de l'immobilier,
04:48ou de faire d'être spécialiste, entre guillemets,
04:50de l'immobilier. Mais bon, j'ai même vu
04:52Léonel Stan pour ça.
04:54Il a dit que ça ne marcherait pas, il n'a pas vu les cartons que ça fait.
04:56Je vais l'appeler quand même, Léonel Stan.
04:58C'est mon directeur général,
05:00le directeur général de ma boîte.
05:04Je vais quand même aller le voir tout à l'heure.
05:06Merci Thomas.
05:08Je vous fais de gros bisous Thomas, merci d'avoir été avec nous.
05:10Avec grand plaisir, merci beaucoup.
05:12Justement, j'aimerais qu'on fasse
05:14un peu un sujet général,
05:16puisqu'on va parler du budget dans un instant,
05:18on a parlé de l'électricité,
05:20on parle d'Omar bin Laden,
05:22ça revient un peu, c'est pas du tout
05:24la même chose, mais ça revient un peu à la même chose,
05:26on marche sur la tête avec tout ça.
05:28Dites-nous, réagissez à tout ça, à l'électricité,
05:30on va augmenter l'électricité,
05:32et on a tué
05:34DF, on a essayé de réduire
05:36la part du marché de DF pour faire plaisir
05:38aux Allemands, on nous l'a dit hier.
05:40Et on nous a raconté qu'on nous a vendu du rêve,
05:42en nous disant, il y aura de la concurrence,
05:44et quand il y a concurrence, il y a baisse des prix.
05:46C'est tous ceux qui sont à la concurrence,
05:48les 6 millions qui sont à la concurrence notamment,
05:50qui risquent de voir le prix de leur facture augmenter
05:52de 15%.
05:54Alors Patrick, on parle de tout, qui est avec nous,
05:56on parle notamment d'Omar bin Laden,
05:58qui était en France et qui veut voir Bruno Retailleau,
06:00et bien sûr de tout ça, parce que j'ai une formule,
06:02il y a un instant, en France on a l'impression
06:04qu'on veut aider tout le monde, sauf nous.
06:06Il n'y a pas de problème, on aide l'Allemagne,
06:08on aide tous les gens qui viennent,
06:10on aide tous les gens qui partent,
06:12qui veulent de la sécurité sociale.
06:14Vous avez vu ce qu'a fait Jean-Marc Morandini
06:16aujourd'hui ? Vous avez vu son arrêt maladif ?
06:18Ah oui, bien sûr, en quelques minutes.
06:20Pour 16 euros je crois.
06:22Mais après on va nous dire qu'il n'y a pas de fraude,
06:24la sécurité sociale, il n'y a rien. Non mais nous,
06:26on est dans un monde parallèle apparemment.
06:28Gautier Lebray, nous tous ici,
06:30on est dans un monde parallèle, toute l'équipe,
06:32et il y a le monde normal qui ne voit rien,
06:34qui ne sait rien, mais qui voit juste la France aller dans le mur.
06:36Patrick, merci d'être avec nous, vous êtes agriculteur
06:38justement, c'est bien,
06:40c'est bien que vous soyez avec nous parce que je parlais
06:42d'un instant justement des poulets ukrainiens,
06:44donc vous voyez...
06:46Oui, non mais j'ai écouté,
06:48c'est vrai, la réalité elle est exacte
06:50de ce que vous dites,
06:52on oublie les
06:54Français, on pense aux autres avant.
06:56Et puis les sujets sont
06:58tellement divers et graves dans notre pays
07:00qu'on ne sait même plus par quel
07:02bout commencer pour pouvoir
07:04essayer de trouver une solution de s'en sortir.
07:06Mais je pense que, comme on dit chez nous,
07:08les carottes sont cuites. On a eu
07:10des gouvernements
07:12successifs qui se sont gavés,
07:14qui ont permis aux multinationales
07:16de gagner des sommes colossales
07:18et on a oublié le principal,
07:20c'est la vie humaine, l'être humain,
07:22donc les soins de santé,
07:24je rebondis un petit peu
07:26sur un sujet qui a
07:28effet polémique dans notre département, où des
07:30maires courageux qui sont,
07:32comme on dit, le rempart à la démocratie,
07:34qui sont des vraies personnes sur le
07:36terrain et qui savent de quoi ils parlent
07:38par rapport à nos politiques qui sont
07:40d'une dimension, je me demande pas,
07:42ils me demandent s'ils habitent pas sur Mars ces gens-là.
07:44Parce que la réalité,
07:46elle est là, on l'a vu, notre département
07:48de la Nièvre est sinistré,
07:50mais tellement sinistré qu'il n'y a même plus
07:52le quoi de se soigner.
07:54Les maires ont dénoncé sur une tribune
07:56en disant qu'il ne fallait pas que les habitants
07:58tombent malades, ils ont pris un arrêté.
08:00Mais c'est
08:02très juste, si on tombe malade,
08:04eh ben on meurt.
08:06J'ai des cas autour de moi,
08:08on peut pas tomber malade dans la Nièvre,
08:10c'est un truc de fou.
08:12Faut pas, parce que
08:14ils ferment les hôpitaux, les urgences
08:16sont saturées, le personnel médical,
08:18je veux dire, ils sont
08:20merveilleux.
08:22C'est en gros des soldats
08:24que vous envoyez au combat, sans munitions.
08:26C'est ça, c'est exactement ça.
08:28Et ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens du bord.
08:30Mais l'image de la détresse
08:32de la Nièvre, à travers
08:34ces soins médicaux
08:36qui sont disparus,
08:38j'ai eu l'occasion de m'exprimer
08:40il y a quelque temps sur votre antenne, vous m'avez laissé parler.
08:42Je disais que la France était
08:44en décrépitude, qu'il fallait
08:46en gros excessivement
08:48destituer le président de la République
08:50et mettre un homme de pouvoir
08:52comme de Gaulle, l'armée.
08:54C'était une image
08:56par rapport à ce que de Gaulle a fait.
08:58Mais je vais vous dire aujourd'hui,
09:00si Barnier, le pauvre,
09:02je le plains,
09:04je ne sais même pas
09:06à quoi il sert. Parce que je pense
09:08qu'ils vont nous sortir des belles phrases,
09:10des belles programmations
09:12et tout continue. Tiens, je vais vous
09:14donner un exemple qui est flagrant.
09:16Nevers, une petite ville
09:18invernaise, de 50 000
09:20habitants. Hier, non pas hier,
09:22mais avant-hier, il y a un gars
09:24qui s'est fait flinguer avec une balle
09:26dans la tête. Il s'est fait flinguer
09:28dans une ville comme Nevers.
09:30C'est-à-dire que l'extension
09:32de la criminologie
09:34arrive dans nos campagnes.
09:36C'est ça.
09:38Je vais te dire un truc, Cyril. Tous les jours,
09:40les faits divers qu'on entend
09:42Philippine
09:44violée, assassinée...
09:46Vous croyez que ça va se passer comme ça ?
09:48Moi, je vais vous dire.
09:50Vous avez les Français des villes, mais vous avez
09:52les Français des campagnes. Moi, je vais
09:54te dire, j'ai huit petits-enfants,
09:56j'ai cinq gamins et j'ai une femme.
09:58On touche un cheveu
10:00des miens, c'est moi qui va rendre
10:02la justice. Parce que l'État n'est plus capable
10:04de faire face. L'État
10:06a baissé le pavillon.
10:08C'est une honte.
10:10Demain, si on touche
10:12un cheveu de mes enfants, c'est moi qui va
10:14buter ce salopard.
10:16Je comprends votre ressentiment et votre colère,
10:18monsieur, par rapport à la situation générale
10:20et à la dégradation, mais il faut
10:22éviter de glisser
10:24vers cette idée de se faire...
10:26vers cette idée de se
10:28faire justice, parce que d'abord, vous vous mettriez
10:30dans une situation infernale.
10:32Et il faut
10:34bien évidemment se battre
10:36pour donner les moyens à notre police,
10:38donner les moyens à notre police judiciaire,
10:40avoir des décisions
10:42de justice plus rapides
10:44et à la hauteur de ce qui s'est passé.
10:46Il faut continuer
10:48à penser que c'est réalisable, que la volonté politique
10:50peut le réaliser. Parce que sinon,
10:52on tombe dans une société où chacun
10:54va vouloir se faire la justice
10:56et ça, ce n'est pas une société civilisée.
10:58Patrick, reste avec nous en ligne.
11:00Dans un instant, on va rediscuter avec vous.
11:02Il y a Nicolas aussi qui nous appelle. Appelez-nous.
11:04Le thème d'aujourd'hui, c'est vraiment...
11:06On marche sur la tête.
11:08Autre thème. Vous avez vu, c'est
11:10200 migrants qui sont allés faire un
11:12sitting à la mairie de Paris, à l'hôtel de ville, et qui vont être
11:14logés dans des logements sociaux, alors que
11:16j'ai des amis qui travaillent, qui demandent
11:18des logements sociaux depuis 15 ans, qui
11:20malheureusement ne les ont pas. On marche sur la tête.
11:2201 80 20 39 21. A tout de suite sur Europe 1.
11:34On marche sur la tête sur Europe 1. Appelez-nous.
11:3601 80 20 39 21. Il est 16h32.
11:38On est bien sûr en direct.
11:40On vient sur un petit peu tout dans cette première
11:42partie des missions sur le déficit
11:44de la France qui ne cesse de se creuser, puisque
11:46Bercy craint que le trou entre
11:48les recettes et les dépenses publiques atteigne
11:506,2% du PIB
11:52en 2024, alors que
11:54on avait annoncé 4,4.
11:56C'est quand même beaucoup. C'est énorme.
11:58Plus de 180 milliards d'euros.
12:00180 milliards d'euros,
12:02ça fait un écart d'à peu près
12:0452 milliards d'euros.
12:06On parlait d'Omar bin Laden
12:08qui était en France et qui veut faire appel
12:10à sa sanction, puisqu'il a été...
12:12Bruno Retaillon avait annoncé
12:14une interdiction du territoire français.
12:16On parle également,
12:18bien entendu, de ces migrants.
12:20Il y a eu ces 200 migrants qui sont
12:22venus avec des associations faire
12:24un seating à la mairie de Paris
12:26ce week-end et apparemment
12:28ils vont être relogés, Gauthier Lebray, dans des logements sociaux.
12:30Oui, alors ça pose toujours pareil la question
12:32du financement des
12:34associations qu'on dit, qu'on présente
12:36comme pro-migrants et qui parfois
12:38se servent des migrants pour faire des actions
12:40coup de poing. Vous savez, avec ces tentes,
12:42alors ça a été le cas devant la mairie de Paris,
12:44ça a été le cas devant la comédie
12:46française, ils avaient fait cela aussi.
12:48Donc quelque part, ils s'en servent pour faire
12:50des actions coup de poing. Donc ça pose aussi
12:52une question de l'instrumentalisation.
12:54Et Bruno Retaillon a aussi soulevé
12:56le financement de ces associations, puisqu'il y a
12:58de l'argent public versé à ces
13:00associations. Et parfois, il y a même de l'argent
13:02de la mairie de Paris qui finance
13:04aussi ces associations et qui va donc
13:06financer le relogement
13:08de ces migrants en situation
13:10irrégulière pour nombre d'entre eux.
13:12Donc oui, ça pose plusieurs questions.
13:14Déjà, le financement du relogement
13:16et ensuite, le financement de ces
13:18associations qui, quelque part,
13:20luttent contre la politique gouvernementale.
13:22Moi, je me pose juste une question. Il y a plein de gens,
13:24plein de Français qui doivent nous écouter, qui sont dans des
13:26difficultés vraiment
13:28incroyables, qui travaillent,
13:30qui n'ont pas d'argent pour payer leur loyer
13:32et qui, eux aussi, aimeraient bien avoir...
13:34C'est pareil pour l'aide médicale d'État.
13:36Il y a des Français qui aimeraient
13:38avoir les soins dentaires
13:40totalement remboursés.
13:42J'ai appris aujourd'hui que l'AME
13:44pouvait financer jusqu'à 16 couronnes
13:46pour un migrant en situation
13:48irrégulière.
13:50C'est pas rien.
13:52On dit, du côté du gouvernement,
13:54finalement, on ne va pas faire la hausse de 100 millions d'euros.
13:56Ça ne va pas augmenter.
13:58Enfin, on va rester à 1,1 milliard.
14:00Ce qui est quand même une coquette somme.
14:02C'est toujours pareil.
14:04Pourquoi ça aurait augmenté ? Parce que les flux migratoires
14:06ne cessent d'augmenter. Plus vous avez de migrants,
14:08plus vous avez d'aide médicale d'État. C'est assez mathématique.
14:10Pour baisser l'AME,
14:12il y a deux solutions.
14:14Réduire le panier de soins, on en parle dans cette émission depuis
14:16longtemps, ou réduire les migrations. C'est aussi simple que ça.
14:18Est-ce qu'on peut s'entendre sur
14:20une idée ?
14:22Il y a un déficit de logement
14:24social dans notre pays, et c'est un drame.
14:26Il faut construire et livrer du logement
14:28social. Il faut d'ailleurs respecter la loi
14:30SRU. De nombreux maires
14:32préfèrent payer les pénalités
14:34plutôt que de construire du
14:36logement social. Et tout en disant
14:38que pour des migrants, qui restent des
14:40personnes humaines, il faut du logement
14:42d'urgence. Ce qui n'est pas la même
14:44catégorie de logement.
14:46C'est-à-dire que si nous pensons que
14:48à tous nos problèmes, la réponse
14:50c'est regarder du côté du
14:52migrant, je trouve qu'il y a quelque chose qui dérape
14:54et qui ne correspond pas à notre pays.
14:56On va avoir des auditeurs, on va voir ce qu'ils en pensent.
14:58Patrick d'Artigolle.
15:00J'ai envie de vous appeler Patrick d'Artigolle.
15:02Non mais c'est intéressant de faire le distinguo.
15:040 à 80, 20, 39, 21.
15:06Tiens Patrick, qu'est-ce que vous pensez de ce que vient de dire
15:08Olivier d'Artigolle ?
15:10Je vais vous dire, le problème c'est que
15:12je vais reprendre le thème que vous employez,
15:14on ne pourra pas y arriver.
15:16Ce pays va péter.
15:18Il va péter dans tous les sens
15:20parce qu'il n'y a pas d'autorité
15:22et on n'entend pas ce que les Français disent.
15:24Les Français ne veulent plus de migrants.
15:26Je vais vous raconter une histoire
15:28en 30 secondes.
15:30J'ai eu un problème de santé et il a fallu que je m'aille me faire soigner
15:32à Clermont-Ferrand.
15:34A Clermont-Ferrand, j'ai été soigné par un
15:36pneumologue qui était libanais
15:38mais un
15:40brave homme, un vrai médecin
15:42qui a passé ses examens
15:44pour réactualiser son diplôme
15:46français mais qui est
15:48sous régime d'expulsation
15:50parce qu'on lui renouvelle
15:52son truc tous les 4-5 mois.
15:54Il demande à faire rentrer sa femme et son gamin
15:56pour être naturalisés.
15:58On lui refuse et on fait rentrer
16:00des migrants qui ne servent à rien
16:02pour 99%
16:04des cas qui viennent
16:06sucer le système social que les Français
16:08ne peuvent même pas bénéficier et on continue
16:10de leur dérouler le tapis rouge. C'est ce que
16:12le gouvernement aujourd'hui a fait en augmentant
16:14de 100 millions.
16:16Finalement, ils ne vont plus l'augmenter mais il reste
16:18quand même 1 milliard.
16:20Ils nous mentent tous les jours.
16:22Attendez les gars, ils nous bassinent.
16:24Ils ne servent à rien ces gens-là.
16:26Il faut me virer toute cette place politique corrompue.
16:28Ces gens-là, ils ne font que de la
16:30communication. Macron, c'est un communicant.
16:32Nos hommes politiques ne sont plus
16:34des hommes politiques qui ont, m'excusez du terme,
16:36des couilles dans le pantalon.
16:38Ils n'ont que du verbe. Ils parlent,
16:40ils parlent, ils font des projets.
16:42Vous savez, Macron, avec sa clique,
16:44ce sont
16:46des gens qui sont dans un monde imaginaire.
16:48Mais moi, je pense qu'il n'est peut-être pas
16:50plus imaginaire que ça. Je pense que
16:52Macron, qui a bouffé
16:54une grande partie de l'argent
16:56qui est pour les Français non plus,
16:58il l'a fait peut-être d'un but précis.
17:00De couler volontairement la France
17:02pour la ramener dans
17:04une espèce d'idéologie qui sonne globalisée.
17:06Et je vais parler d'un autre sujet très brièvement
17:08parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent passer.
17:10L'agriculture.
17:12Ils n'ont encore rien fait que des paroles.
17:14On est en train de disparaître.
17:16On est en train de disparaître.
17:18Ils parlent, ils parlent
17:20et il n'y a rien. Les éleveurs
17:22sont face à une situation gravissime.
17:24Écoutez-moi, les éleveurs sont face à une
17:26situation gravissime. Ils perdent leurs bêtes
17:28dans leurs fermes par la fameuse
17:30MHE. Mais il n'y a rien.
17:32Que des communicants. Et on le savait
17:34depuis deux ans. Les céréaliers
17:36ont pris un appout terrible.
17:38Depuis 40 ans, on n'a jamais fait des rendements aussi
17:40négatifs. On continue de nous envoyer
17:42des notes comme si rien n'existait.
17:44Il faut payer les taxes foncières, il faut payer
17:46les impôts, il faut payer tout. Tout le monde fait
17:48comme si de rien n'allait. Je vais vous dire,
17:50ce pays va exploser socialement.
17:52Et il va exploser dans la violence.
17:54Si Barnier loupe son coup,
17:56ça sera la guerre civile.
17:58Et je peux vous dire une chose, c'est qu'ils vont nous faire
18:00fâcher. Mais quand des Gaulois
18:02vont se fâcher, on va faire comme Charles Martel
18:04en 732.
18:06Vous en pleurez pas le mot. Vous voyez ce que je veux dire ?
18:08Non, non, je vois très bien et je ne souhaite absolument
18:10pas ça.
18:12Il ne faut pas souhaiter ça.
18:14On peut être en désaccord avec ce que vous dites.
18:16Il ne le souhaite pas aussi, heureusement.
18:18Merci Patrick
18:20d'avoir été avec nous sur Europe 1.
18:22Merci Patrick.
18:24Salut Patrick.
18:26On va avoir Nicolas dans un instant en ligne.
18:2801 80 20 39 21
18:30Et moi, sur mon téléphone,
18:32j'ai retrouvé une photo d'un ami
18:34que je vais montrer à Valérie Benhamm
18:36pendant la pause et je vous dirai de qui il s'agit dans un instant.
18:38Tout de suite sur Europe 1.
18:44On marche sur la tête.
18:46Cyril Hanouna.
18:48Merci d'être avec nous. 16h41 sur Europe 1.
18:50Appelez-nous 01 80 20 39 21.
18:52On parle beaucoup de choses aujourd'hui
18:54et c'est vrai que franchement
18:56c'est incroyable ce qui se passe
18:58actuellement et c'est vrai qu'on a l'impression
19:00vraiment qu'on marche sur la tête sur tous les sujets.
19:02On parlait hier de l'électricité.
19:04Donc on va
19:06augmenter l'électricité des Français pour faire plaisir aux Allemands.
19:08Si je résume très rapidement,
19:10juste un raccourci qui est rapide mais qui est vrai.
19:12On est tous d'accord là-dessus.
19:146 millions de personnes qui sont en précarité énergétique.
19:16Mais nous on veut faire plaisir aux Allemands.
19:18C'est important parce que
19:20on veut leur faire plaisir.
19:22Omar Ben Laden qui était en France
19:24vous réagissez aussi.
19:26Le poulet ukrainien,
19:28on est très content. On a du poulet ukrainien
19:30mais on n'a plus de poulet français.
19:32Mais il faut rajouter les pommes de terre, les betteraves d'Ukraine et le blé.
19:34Mais on aide tout le monde sauf les Français.
19:36Moi c'est un petit peu ce que je vois.
19:38Parce qu'on parlait aujourd'hui aussi du déficit
19:40de la France qui ne cesse de se creuser.
19:42Mais ce déficit, on le creuse.
19:44Mais j'ai l'impression, je vous le dis, qu'on aide tout le monde
19:46sauf les Français.
19:48Il y a qu'un truc qui tient, c'est la sécurité sociale.
19:50Mais on a vu les fraudes
19:52qui sont incroyables.
19:54On a vu ce qu'a fait Jean-Marc Morandini
19:56qui s'est réussi à se faire un arrêt maladie en 3 clics.
19:58Et c'est vrai
20:00qu'on a l'impression
20:02qu'on sommes les dindons de la farce
20:04dans tous les domaines.
20:06Vous savez, pardon Cyril,
20:08sur la fraude à la sécurité sociale,
20:10elle est estimée, parce que c'est théorique,
20:12parce que par définition on ne peut pas avoir,
20:14elle est quand même estimée à 13 milliards d'euros par an.
20:16Les fraudes constatées et
20:18estopées, elles ne représentent que 2,1 milliards d'euros.
20:20Mais vous imaginez.
20:22Tu sais que dans cette fraude, Valérie,
20:24il y a en effet les assurés sociaux, mais pour ne pas
20:26limiter,
20:28puisqu'il y a aussi tous les acteurs de certaines
20:30centaines, des centres optiques, des centres dentaires,
20:32tout ceux qui vont vers
20:34des facturations, c'est aussi
20:36ces techniques-là qui creusent.
20:38Bien sûr, et qui ont été peignées pour certains,
20:40des grands centres dentaires.
20:42Il y a 67 millions de Français,
20:44il y a 72 millions de cartes vitales.
20:46Alors, je viens de vous expliquer.
20:48Les mecs, on parle sur Europe 1
20:50tous les jours, on est très heureux d'être là,
20:52vous me parlez de 13 milliards,
20:54de 1 milliard d'AME,
20:56de 3 milliards donnés à l'Ukraine
20:58la semaine dernière,
21:00j'ai l'impression que
21:02dès qu'on sort un truc, s'il y a des milliards
21:04des milliards volent au-dessus de nos têtes,
21:06mais sans que l'on sache vraiment
21:08sans qu'ils soient dans la poche des Français.
21:10Et vous savez, sur la sécurité sociale,
21:12il y a donc une économie d'un milliard
21:14qui va tomber sur les complémentaires de santé,
21:16il y a 2,5 millions de personnes
21:18qui n'ont pas de complémentaire santé,
21:20et les complémentaires français ont déjà annoncé qu'elles vont
21:22monter leurs cotisations. Donc c'est les Français
21:24qui vont payer ce milliard.
21:26Un milliard en plus, on en trouve partout
21:28dans ce sujet.
21:30Des milliards, on trouve des milliards comme on trouve des oeufs à Pâques.
21:32Je vous le dis, c'est un truc de fou.
21:34Nicolas est avec nous. Bonjour Nicolas.
21:36Bonjour. Nicolas, merci d'être avec nous.
21:38On marche sur la tête sur Europe 1,
21:40vous habitez Paris. Qu'est-ce que vous pensez
21:42de tout ça, de tout ce qu'on dit ? On a beaucoup d'auditeurs qui appellent.
21:440180, 3921, on va en prendre plein
21:46parce que là je suis colère aujourd'hui. Oui Nicolas.
21:48Alors bonjour Cyril, bonjour au plateau.
21:50Merci d'être là. Bonjour.
21:52Alors je voudrais réagir sur Ben Laden.
21:54Je voudrais dire qu'il a grandi en Somalie
21:56avec son père, qui était un des pires monstres
21:58de l'Histoire. Que la Somalie
22:00c'est un pays où 98% de petites filles
22:02sont exilées entre l'âge de 5 et 11 ans.
22:04Ça dit tout du pays.
22:06C'est l'un des pires pays au monde.
22:08Que les jeunes hommes
22:10sont enrôlés dans l'armée pour faire leur service
22:12unitaire pour 2-3 ans et qu'ils y restent une quinzaine
22:14d'années parce qu'ils ne sont libérés et libérables
22:16que quand leur supérieur le veut.
22:18Donc ce
22:20Ben Laden qui a mis sur
22:22le darknettre des horreurs, parce que là
22:24maintenant il veut se dédouaner.
22:26Donc il a été imprégné par cette culture, comme
22:28les gens qui ont grandi en Afghanistan et dans ce pays.
22:30Donc c'est quelqu'un à qui on ne peut pas faire
22:32confiance, qui pratique la taquilla.
22:34La taquilla c'est l'arme sous-dissimulée
22:36en islam et de produire
22:38et de mener des actions dangereuses.
22:40Alors lui, quand on lui dit cela,
22:42il affirme en tout cas
22:44avoir coupé les ponts avec son père
22:46en 1999, au moment où il quitte l'Afghanistan.
22:48Naître, entre guillemets,
22:50qu'un homme de paix maintenant
22:52et que justement il souhaite renoncer à toute cette
22:54violence dans laquelle il a grandi
22:56et qu'il a nourri.
22:58Mais il y a eu ce tweet.
23:00Il dit que ce n'est pas lui.
23:02Oui mais pardonnez-moi Cyril.
23:04Il dit que ce n'est pas lui.
23:06Et quand bien même ce ne serait pas lui,
23:08il ne l'a jamais retiré.
23:10Il y a un tweet qui dit les pires horreurs
23:12mais il ne le laisse pas.
23:14Il rend des hommages à son père.
23:16Déjà dans quel état d'esprit il faut être pour dire
23:18je vais rencontrer Bruno Rotaio, il sera fan de moi
23:20s'il me laisse taxer des places Beauvau.
23:22Il faut être un peu perché.
23:24Il est perché total.
23:26Merci Nicolas d'avoir été avec nous sur Europe 1.
23:28Bonjour Nico le passeur d'histoire, merci beaucoup.
23:30Merci Nico, je vous fais de gros bisous.
23:32Merci beaucoup.
23:34Il y a Justice qui est avec nous.
23:36Bonjour Justice.
23:38Merci d'être avec nous Justice.
23:40C'est la première fois que vous nous appelez ?
23:42Ah non, on s'est déjà eu 2-3 fois.
23:44Justice alors vous vous appeliez pas comme ça ?
23:46C'est Justine.
23:48Justine, oui.
23:50Je me disais aussi, bien sûr
23:52Justine des Ardennes je connais
23:54mais pas Justice de Paris.
23:58Merci Justine d'être avec nous.
24:00C'est fou tout ce que je dis
24:02depuis le début de l'émission.
24:04Vous avez vu, je ne sais pas si vous avez écouté hier
24:06en parler de l'électricité.
24:08L'électricité va augmenter pour les Français
24:10ce que nous a dit l'ancien patron d'EDF
24:12qui est quand même quelqu'un auquel on peut avoir confiance
24:14qui n'est pas quand même un charlot.
24:16En fait il nous a dit clairement
24:18l'électricité va augmenter pour faire plaisir aux Allemands.
24:20Je le disais tout à l'heure,
24:22j'avais cette formule, je disais
24:24venez en France,
24:26on aidera tout le monde sauf les Français.
24:28J'ai l'impression que c'est le slogan
24:30ici en fait. Je ne sais pas ce que vous en pensez Justine.
24:32Ah bah moi je suis tout à fait
24:34d'accord parce que j'ai vraiment
24:36l'impression à l'heure actuelle
24:38qu'on va balancer des milliards
24:40à cœur et à travers alors que de toute façon
24:42on est en train de nous bassiner sur les économies
24:44que les Français doivent faire.
24:46Les Français doivent faire des économies
24:48mais par contre ça ne dérange personne
24:50d'aller mettre de l'argent
24:52pour faire plaisir
24:54aux autres pays. On s'est déjà eu au téléphone
24:56je pense qu'on est artisans
24:58avec mon mari. Si je gérais l'entreprise
25:00comme M. Macron
25:02gérait la France, je pense
25:04que non seulement mes salariés se mettraient en grève
25:06et puis démissionneraient parce que c'est comme si moi
25:08je leur disais en tant que patron
25:10j'ai mal géré mais je vais vous demander
25:12non seulement de travailler plus pour rattraper
25:14mes bêtises et en plus
25:16je vais vous sucrer du salaire
25:18pour faire des économies. Je vais passer parmi vous
25:20donner ce que vous pouvez pour sauver l'entreprise.
25:22Je vais continuer à vivre
25:24normalement comme j'ai toujours vécu
25:26j'ai mal géré mais j'en prends mon
25:28parti mais par contre je ne vais pas
25:30reprendre un petit peu plus parce qu'il ne faut pas
25:32déconner mais je vais continuer
25:34à vivre comme ça mais vous travaillez plus
25:36et en plus je vais vous payer un petit peu moins
25:38pour réparer
25:40les conneries que moi j'ai faites.
25:42C'est comme si je disais ça à mes salariés, je ne suis pas sûre qu'ils seraient d'accord.
25:44C'est fou. Alors il y a une commission d'enquête
25:46qui va être lancée.
25:48Absolument. C'est une demande d'Eric Ciotti
25:50le patron maintenant de l'UDR
25:52qui va avoir lieu avec
25:54Eric Coquerel aussi LFI donc on va voir
25:56plusieurs parties dans cette commission d'enquête
25:58parce que vous le rappeliez. Donc commission d'enquête qui va quoi ?
26:00Qui va disséquer le budget ?
26:02Est-ce qu'il y a eu dissimulation ?
26:04Puisque vous l'avez rappelé
26:06en l'espace de quelques mois on a eu
26:08deux points de PIB de déficit
26:10en plus et il y a ce texto
26:12de Bruno Le Maire qui est actuellement à Paris
26:14d'ailleurs qui va être entendu par l'Assemblée
26:16nationale et qui devrait faire dans les heures
26:18qu'il vienne une sortie dans la presse
26:20pour s'expliquer parce qu'il a envoyé un texto
26:22au service public, la vérité finira
26:24par éclater. Apparaîtra plus tard.
26:26Si il y a vérité qui doit éclater
26:28ça veut dire qu'il y a eu mensonge.
26:30Sinon il n'y a pas de vérité à faire
26:32apparaître. C'est intéressant parce que
26:34de droite comme de gauche. Pourquoi il y a eu dissimulation ? Certains disent
26:36parce qu'il y a eu les européennes et
26:38l'Elysée aurait demandé dans cette version-là
26:40je mets tout au conditionnel, c'était pas
26:42le moment de faire sortir
26:44ce dérapage
26:46budgétaire à ce moment-là.
26:48Ça va être sans doute la théorie
26:50défendue par Bruno Le Maire.
26:52Un budget est construit sur des prévisions, notamment
26:54des prévisions de croissance et des prévisions de déficit.
26:56À l'automne 2023
26:58la date est très importante
27:00les services de Bercy
27:02disent ça ne va pas, on va vers un dérapage.
27:04Et là normalement c'est l'autorité
27:06politique qui doit réajuster ces prévisions
27:08pour que le budget soit sincère.
27:10Et donc là Cyril, c'est la première fois, c'est totalement
27:12inédit, qu'il y a un tel dérapage
27:14qui coûte une blinde, plus de 50
27:16milliards. Et il y a donc la commission
27:18des finances à l'Assemblée nationale qui peut se
27:20transformer en commission d'enquête
27:22pour auditionner
27:24toutes celles et ceux qui auront des choses
27:26à dire. Mais Gauthier l'a dit, il est vrai que ce
27:28SME quoi,
27:30cette phrase de Bruno
27:32Le Maire, la vérité apparaîtra plus tard
27:34là c'est un peu rendez-vous au Quai Coral.
27:36Ça veut dire que la responsabilité était au-dessus
27:38de moi, je voulais peut-être un budget
27:40rectificatif, on ne me l'a pas accordé.
27:42Donc vous allez voir, des choses
27:44vont sortir. C'est chaud quand même.
27:46C'est totalement inédit. C'est chaud,
27:48c'est chaud ! Et il faut souligner d'ailleurs que
27:50cette assemblée qui ne s'entend sur rien... Vous j'imite Patrick Sébastien,
27:52on vous en foutait tous à moi.
27:54Elle est complètement la race.
27:56Elle a une dent en moi. J'avais reconnu.
27:58C'est chaud, c'est chaud !
28:00Il faut
28:02souligner que cette assemblée qui ne s'entend sur rien
28:04s'entend là-dessus. C'est-à-dire que
28:06cette commission d'enquête, ils la veulent tous, à droite comme à gauche.
28:08C'est chaud quand même cette affaire.
28:10C'est la présidente de l'Assemblée Nationale qui va décider.
28:12C'est qui ?
28:14Je m'en fiche.
28:16À mon avis elle est moins partante que les autres.
28:18Il y a quand même le gros bloc macroniste
28:20qui reste à l'Assemblée Nationale, qui fait partie
28:22de la majorité relative de Michel Barnier
28:24et qui n'a pas tellement envie qu'on fouille
28:26les raisons de cette explosion
28:28de la dette et du déficit.
28:30Quand vous avez le totem caché dans le slip, vous n'avez pas envie qu'on aille vous le fouiller.
28:32Il y a Gabriel Attal qui a dit
28:34ça fait 50 ans que la France dépense plus que ce qu'elle gagne.
28:36Donc ça c'est une façon de dire
28:38nous on a fait pareil que les autres.
28:40Mais il rajoute tout de même
28:42il y a eu ensuite des dépenses totalement justifiées.
28:44Le quoi qu'il en coûte, le bouclier est à refaire.
28:46Mais Michel Barnier, puisque c'est actuellement les questions
28:48au gouvernement, vient de s'exprimer sur la question
28:50et il espère que la commission
28:52d'enquête permettra de faire éclater la vérité.
28:54Donc lui, il pousse plutôt vers une commission d'enquête
28:56puisqu'il sait qu'il n'y est strictement pour rien.
28:58D'ailleurs il l'a rappelé
29:00il y a quelques jours à Gabriel Attal.
29:02Merci de me donner toutes les propositions
29:04que vous voulez pour réduire la dette et le déficit
29:06que vous m'avez laissé et que j'ai récupéré en arrivant.
29:08Merci. Merci Justine.
29:10Merci à vous. Par contre, est-ce que vous
29:12pourriez passer un message de ma part à Thomas Guénolé
29:14s'il vous plaît ?
29:16Je le vois ce soir.
29:18Ah bah c'est très bien.
29:20Est-ce que vous pourriez lui le remercier de ma part ?
29:22Parce que grâce à lui, j'ai eu honte
29:24pour la première fois de ma vie du vote que j'ai fait
29:26cet été.
29:28Et j'ai dû expliquer à mon fils de 12 ans
29:30qui connaît mes opinions politiques
29:32et pourquoi je les ai fait cette fois-ci.
29:34C'est la première fois que j'ai voté.
29:36J'ai dû expliquer à mon fils de 12 ans
29:38qu'il n'avait pas à avoir honte de sa maman.
29:40Que sa maman, si elle avait fait son vote,
29:42c'était juste parce qu'elle était perdue.
29:44Qu'elle ne se retrouvait dans aucun des partis
29:46et qu'elle voulait juste la sécurité de ses enfants
29:48et l'ordre dans son pays.
29:50Donc je voudrais, si vous pouvez,
29:52le remercier de ma part parce que je fais partie
29:54des 11 millions de Français qui se sont sentis
29:56honteux d'avoir voté le vote qu'ils ont fait.
29:58Ah d'accord.
30:00Vous avez voté Rassemblement National, Justine ?
30:02Oui, tout à fait.
30:04Et grâce à Thomas Guénolé,
30:06il vous a fait...
30:08En fait, quand vous avez entendu
30:10Thomas Guénolé, vous vous êtes dit
30:12j'ai bien fait ou j'ai mal fait ?
30:14Moi, très honnêtement,
30:16j'étais complètement perdue.
30:18C'était vraiment un bordel inhumain.
30:20Il vous a éclairé Thomas Guénolé ?
30:22Non, pas du tout.
30:24Ça m'a vraiment dégoûtée.
30:26Thomas Guénolé, c'est un politologue, je le dis aux auditeurs d'Europe 1,
30:28qui veut supprimer
30:30le Rassemblement National.
30:32Voilà, supprimer le Rassemblement National.
30:34Moi, je ne suis ni raciste, ni antisémite.
30:36Je m'en fous.
30:38J'apprends le respect à mes enfants.
30:40J'apprends le respect de l'autre à mes enfants.
30:42Le vote que j'ai fait, c'est juste
30:44pour la sécurité.
30:46Merci Justine d'avoir été avec nous. Vous nous rappelez quand vous voulez
30:48sur Europe 1. On est là, on ne bouge pas.
30:50Nous, 16h, 18h. Je vous fais de gros bisous.
30:52Bon courage à moi, parce que je vais retrouver Gilles Vernez et Thomas Guénolé.
30:54Vous pouvez me souhaiter bon courage.
30:56Merci Justine.
30:58C'est pas facile tous les jours.
31:00Ils sont forts.
31:02C'est chaud !
31:04Ça fait toujours du bien.
31:06On va se retrouver dans un instant sur
31:08Europe 1 0180 20 39 21. Vous réagissez ?
31:10Et j'aurai toutes les infos sur Kylian Mbappé. A tout de suite.

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