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[#Journal ] Le 19H30 du 03 Octobre 2024


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00:00Jeudi 3 octobre 2024, ravi de vous retrouver pour ce nouveau journal.
00:15Les transactions financières liées aux dépôts éretrés via RTL Money et MobiCash, qui jusque-là étaient exonérés d'impôts, devraient peut-être dès l'année prochaine être soumises à une taxe. Nous en parlerons dans ce journal.
00:29Mesdames et messieurs, bonsoir. Le premier ministre-chef du gouvernement de transition Raymond Ndansima s'est rendu, ce 2 octobre 2024, sur le site de l'ancien ranch de la Sogadel, situé à Ndendé, dans le département de la Dola.
00:43Il était question pour le locataire du 2 décembre de s'enquérir de l'état d'avancement des travaux d'aménagement en prélude au lancement d'un ambitieux projet agricole via la société agro-pastorale du Gabon.
00:57Cette nouvelle visite du premier ministre de la transition Raymond Ndansima sur le site de l'ancienne Sogadel, ranch en Gounier de Ndendé, sert évidemment de catalyseur dans ce sens qu'elle va non seulement d'emblée permettre à la société agro-pastorale du Gabon Agropag de dérouler l'aménagement des centaines d'hectares en pâturage amélioré pour recevoir dans les tous prochains jours des milliers de bovins en provenance du Brésil,
01:22ce qui va constituer indubitablement une plus-value dans les objectifs fixés par les pouvoirs publics, ceux d'atteindre l'autosuffisance alimentaire.
01:30Le projet va également permettre au Gabon de développer de manière substantielle la pauvande destinée à l'alimentation du bétail.
01:39C'est ainsi qu'il est en outre prévu d'aménager plusieurs centaines d'hectares pour la production des céréales telles que le maïs, le soja, le sorgho et l'arachide.
01:50La réhabilitation et rénovation en profondeur les jours à venir de la cité des cadres et celles des ouvriers tombée en désétude avec l'usure du temps
01:59et visitée ici par le Premier ministre de la Transition, Raymond Donciman, et le ministre de l'Habitat, Ludovic Meunier, offrira sans nul doute un cadre de vie bien amélioré avec un impact positif sur le rendement des travailleurs.
02:13Autant dire que le développement économique du pays passe indubitablement par la mise en œuvre de plusieurs chantiers agricoles et lévage,
02:21ce qui va indubitablement apporter une plus-value dans les objectifs fixés par les pouvoirs publics, ceux d'atteindre l'autosuffisance alimentaire qui tend inexorablement les bras à notre pays.
02:33Sensibiliser les populations et non donner des consignes de vote, c'est la clarification faite par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
02:45lors de son point de presse du 1er octobre au cours duquel il a annoncé le lancement d'une campagne d'éducation civique en prélude au référendum constitutionnel à venir
02:55et qu'il a axé sur le thème « Référendum 2024, je suis concerné, je vote ».
03:02Depuis ce 2 octobre, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, en sa qualité d'organe en charge de l'organisation des élections,
03:10est engagé dans une vaste campagne de sensibilisation au référendum constitutionnel portant sur le thème « Référendum 2024, je suis concerné, je vote ».
03:20C'est une campagne d'éducation civique qui vise essentiellement à permettre aux électeurs de comprendre les enjeux de ce référendum,
03:27d'en maîtriser les modalités de participation et de favoriser un échange d'idées en mobilisant toutes les communautés.
03:34Une clarification d'ailleurs faite par le patron du département de l'Intérieur et de la Sécurité.
03:40C'est une campagne d'éducation civique. Il ne s'agit pas pour le ministère de l'Intérieur d'aller dire aux populations de voter oui ou de voter non.
03:50Le ministère de l'Intérieur, dans son rôle, dans sa posture, dans sa stature, mène une campagne d'éducation civique pour sensibiliser,
03:59pour mobiliser, pour appeler les compatriotes à exercer leurs droits de vote.
04:05Ainsi, le ministère de l'Intérieur, qui dit compter sur le professionnalisme des médias,
04:10déploie ce dispositif à travers divers canaux de communication afin de toucher toutes les couches de la société.
04:17Pour sa mise en œuvre, une commission nationale de campagne de sensibilisation populaire pour le référendum constitutionnel 2024,
04:24avec à sa tête le professeur Telesfor Hondo, a été mise en place.
04:28Notant que dans l'optique d'aboutir aux résultats recherchés,
04:31Herman Imongo a indiqué qu'il est impératif que chaque citoyen prenne part activement à cette campagne,
04:37car, selon lui, ce référendum représente une occasion unique de faire entendre son opinion dans un climat de paix et de sérénité.
04:48La Cour internationale de justice de la haie examine actuellement le litige opposant le Gabon à la Guinée équatoriale
04:56concernant la souveraineté des îles Bagnées.
04:59Lors de l'audience du 2 octobre, le Gabon, défendu par Marie-Madeleine Bourontso et Guy Rosatanga Rigo,
05:06a articulé son argumentaire autour de la Convention de Bagdad de 1974,
05:12qu'elle considère comme un instrument juridique central établissant la reconnaissance de la souveraineté gabonaise sur ces territoires.
05:20Iris Obanga
05:23Présidente honoraire de la Cour constitutionnelle de la transition au Gabon,
05:27Marie-Madeleine Bourontso peut se targuer des trophées du dossier Bagnées.
05:32C'est assurément le motif de sa présence dans le collège de représentants de l'État gabonais à la Haïe.
05:38Bien décidée à faire entendre la position de notre pays,
05:41cette dernière a balayé d'un revers de la main les prétentions équato-guinéennes
05:46qui qualifient la Convention de Bagdad de « bout de papier ».
05:50Pourtant, c'est ce document dont copie aurait été transmise à l'ambassadeur de France à Libreville en 1974,
05:58qui fonde sa souveraineté sur trois îles du Golfe de Guinée et sur leurs eaux territoriales.
06:04Le mercredi 2 octobre 2024, le Gabon, par la voix de Marie-Madeleine Bourontso,
06:09a appelé au respect du « pacte sunt servanda »,
06:12qui veut que les partis soient tenus d'honorer l'être-té qu'ils ont signé.
06:16Dans le cas d'Espèce, la présidente honoraire de la Cour constitutionnelle a rappelé qu'en 1974,
06:22Abata, Francisco Macias Nguema et Omar Bongo Ondimba,
06:27alors présidents respectifs de la Guinée équatoriale et du Gabon, avaient résolu le différend.
06:33Aussi soutient-elle que Paris avait été notifié il y a 50 ans.
06:38Conformément à une pratique fréquente à l'époque dans les relations avec l'ancienne puissance coloniale,
06:43le président d'alors, Omar Bongo, a fait adresser dès le 28 octobre 1974
06:49une ampliation du texte de la Convention d'Abata à l'ambassadeur de France à Libreville.
06:55Poursuivant son propos, Marie-Madeleine Bourontso a souligné qu'il ne s'agit pas que d'un bout de papier.
07:01Les archives françaises pourraient d'ailleurs attester ces dires.
07:04Autant dire que le dit document revêt une importance significative.
07:09Abondant dans le sens de sa compatriote, le professeur Guillaume Satangarignau a quant à lui contextualisé le différend
07:16dans un cadre historique, démontrant que les tensions actuelles sont des répercussions d'anciens conflits coloniaux.
07:22Le secrétaire général de la présidence gabonaise appelle la CIG à trancher la question de la validité juridique
07:29de la Convention d'Abata, dont la non-reconnaissance par Malabo constitue l'élément déclencheur du différend.
07:36De la nécessité pour la CIG de dire le droit, c'est la requête du Gabon qui dénonce une mauvaise foi de la Guinée équatoriale
07:42qui tenterait d'occulter l'origine du différend.
07:45Le différend territorial opposant le Gabon à la Guinée équatoriale ne n'est pas en 1972 comme on a tenté de le faire croire lundi.
07:54Bien au contraire, il n'est que la suite des divergences ayant prévalu entre la France et l'Espagne dans le golfe de Guinée
08:01lors de l'expansion coloniale des puissances européennes en Afrique, a indiqué le professeur Girosatanga Rinho.
08:08Non sans manquer de préciser qu'en réalité, il n'y a différend que du fait de la négociation par la Guinée équatoriale
08:14de l'existence de la Convention d'Abata, laquelle permet de délimiter la souveraineté du Gabon et de la Guinée équatoriale.
08:22Le secrétaire de la présidence gabonaise est formel, cette convention reconnaît la souveraineté gabonaise sur Mbanye,
08:28Cocotier et Konga, trace la frontière maritime dans la baie de Corisco, de quoi mettre un terme au débat depuis 1974.
08:37A la suite de cette argumentation structurée, l'université a conclu en déclarant que nos frères de Guinée équatoriale
08:44savent que nous savons qu'ils savent qu'un jour de septembre 1974, une convention a bel et bien été signée dans leur bonne ville d'Abata.
08:52Les audiences doivent se poursuivre jusqu'à vendredi, les juges débuteront ensuite leur délibéré avant le verdict prévu en 2025.
09:04Alors que les parlementaires de la transition devraient prochainement être saisis de l'examen du projet de loi des finances 2024
09:11adopté en conseil des ministres le 12 septembre dernier, l'on apprend que ce texte prévoit la mise en place d'une redevance
09:19sur les transactions financières par voie électronique, une taxe à hauteur de 5% sur toutes les transactions financières réalisées au Gabon,
09:27y compris les dépôts irrétrés via RTL Monnaie et Mobile Cash.
09:32Les débats relatifs à l'examen du projet de loi de finances 2025 récemment adopté par le gouvernement de la transition
09:40lors du conseil des ministres du 12 septembre dernier s'ouvriront bientôt dans les deux chambres du parlement.
09:46Les députés et sénateurs de la transition devraient recevoir ce document dans les prochaines heures.
09:51Une innovation notable du projet est l'instauration d'une redevance sur les émissions de monnaie électronique,
09:58une redevance fixée au taux de 5%.
10:01Selon l'article 5 des dispositions diverses, il est institué une redevance sur les transactions financières par voie électronique dénommée X.
10:10Cette redevance sera prélevée sur toutes les transactions financières réalisées en République gabonaise,
10:16incluant les dépôts et retraits pour le Mobile Monnaie, les missions et le retrait pour le Mobile Banking,
10:22les paiements électroniques ainsi que les virements électroniques.
10:27Calculée sur le nombre de transactions à un taux de 5% par transaction,
10:32cette redevance matérialise une volonté de l'exécutif né il y a un peu plus de trois ans.
10:38Dans les faits, sur une transaction électronique de 100 francs CFA coûtera 5 francs de redevance
10:45et pour une transaction de 1 000 francs CFA, la redevance sera de 50 francs CFA,
10:50ce qui pour une somme de 1 million de francs CFA représenterait 50 000 francs CFA.
10:55Cette redevance est instituée alors que le marché du Mobile Monnaie au Gabon a connu une croissance exponentielle ces dernières années.
11:03En 2022, par exemple, le pays comptait environ 4,5 milliards de comptes de Mobile Monnaie,
11:09représentant environ 85% de la population adulte.
11:13Selon les dernières estimations, les transactions de Mobile Monnaie ont atteint près de 800 milliards de francs CFA,
11:20soit une augmentation de 30% par rapport à 2021.
11:24Cette forte adoption du Mobile Monnaie est facilitée par la large couverture des réseaux de télécommunication
11:30où environ 95% des Gabonais ont accès à un smartphone.
11:35La mise en place de cette redevance s'inscrit donc dans la logique des choses
11:39qui pourraient avoir des retombées significatives sur l'économie gabonaise.
11:44À court terme, cette taxe est d'abord susceptible d'entraîner une augmentation des coûts de transaction électronique,
11:51toute chose qui pourrait dissuader certains utilisateurs de recourir au Mobile Monnaie.
11:56À moyen terme, cependant, cette mesure pourrait contribuer à diversifier la recette fiscale de l'État.
12:02Si le volume des transactions de Mobile Monnaie continue d'augmenter,
12:05la redevance pourrait générer des revenus significatifs pour le gouvernement,
12:09estimé à plusieurs milliards de francs CFA par an.
12:15Restons en économie avec cette fois la subvention au carburant,
12:18qui a connu un bond de 102% dans les 8 premiers mois de cette année,
12:22ce qui représente une dépense de 11,71 milliards de francs CFA rien que pour le mois d'août.
12:29Additionnée aux 7 mois précédents, cette dépense, ce chiffre, a plus de 66 milliards de francs CFA.
12:35Avec ce chiffre, nous sommes déjà très loin devant les 29,9 milliards de francs CFA alloués en 2023.
12:43Décryptage.
12:44Le ministère de l'Économie et des Participations a rapporté des dépenses de 11,71 milliards de francs CFA
12:51pour la subvention du carburant en août 2024.
12:54Au total, pour les 8 premiers mois de l'année, le Gabon a ainsi dépensé 66,7 milliards de francs CFA,
13:01ce qui représente 102% des prévisions établies par la loi de finances 2024, fixées à 75 milliards de francs CFA.
13:09Cette somme marque une augmentation significative de 66% par rapport aux 29,9 milliards de francs CFA alloués en 2023.
13:18Bien que le budget de la subvention n'ait pas été abordé dans la proposition de loi de finances rectificative pour 2024,
13:25une hausse semble inévitable.
13:27Il reste moins de 10 milliards de francs CFA de subvention pour les 4 derniers mois de l'année,
13:32tandis que les dépenses mensuelles moyennes depuis le début de l'année s'élèvent à 8 milliards de francs CFA.
13:38En juillet, la subvention a atteint 11,9 milliards de francs CFA après avoir atteint 13,7 milliards en janvier.
13:47Cette politique de subvention suscite des critiques notamment de la part de la Banque mondiale
13:51qui met en garde contre les risques budgétaires qu'elle représente.
13:55Ces subventions bénéficient principalement aux couches les plus aisées de la population,
13:59soulevant la nécessité d'envisager des alternatives plus efficaces pour soutenir les plus vulnérables.
14:05La réduction des subventions pourrait ainsi permettre de dégager des ressources pour des politiques budgétaires mieux ciblées.
14:12Contrairement au Gabon, d'autres pays de la zone Sémac tels que la Guinée équatoriale et le Cameroun
14:17ont décidé de diminuer leurs subventions au carburant.
14:20La Guinée équatoriale a réduit ses allocations de 70%,
14:24tandis que le Cameroun a annoncé une possible réduction après une baisse déjà constatée en 2023.
14:30Cette tendance souligne une approche divergente face à la gestion des subventions dans la région.
14:50Alors que les autorités de la transition ambitionnent de moderniser et certifier les aéroports de l'arrière-pays,
14:56comme celui de Mvenge, l'accès à ces infrastructures reste un véritable défi.
15:01Pour preuve, l'axe routier reliant Mwanda à l'aéroport international de Mvenge dans le Haut-Tougoué
15:07est dans un état de dégradation avancée, de nature à compromettre la compétitivité et l'attractivité de ces installations.
15:14Les autorités publiques compétentes sont appelées à se saisir de la problématique
15:18pour l'intérêt de cette voie stratégique essentielle pour la ville minière de Mwanda et le trafic aérien international.
15:25Avec un budget de 298,3 millions de francs CFA prévus dans le cadre du plan national de développement pour la transition,
15:33le comité pour la transition et la restauration des institutions au pouvoir depuis août 2023
15:40prévoit de certifier deux aéroports dont celui de Mvenge.
15:43Cette initiative vise notamment à améliorer la sécurité et à moderniser les infrastructures aéroportuaires du pays.
15:51Toutefois, si ces efforts pour redorer l'image internationale des aéroports gabonais sont louables,
15:56l'état des routes qui y mènent reste une véritable épine dans le pied.
16:00L'axe Mwanda-Mvenge, long de plusieurs kilomètres, est criblé de nids de poules.
16:05Toute chose qui rend les trajets pénibles pour les conducteurs.
16:08Cette dégradation routière peut nuire aux activités économiques locales
16:12qui dépendent de l'aéroport pour les déplacements et le transport de marchandises.
16:17Les Altogoviens et les acteurs économiques attendent désormais que la réhabilitation des routes
16:21et particulièrement l'axe Mwanda-Mvenge deviennent une priorité pour le gouvernement.
16:27La modernisation des infrastructures aéroportuaires ne pourra se faire sans un réseau routier
16:32adéquat pour soutenir cette ambition de faire des aéroports de l'arrière-pays,
16:37des vitrines du Gabon à l'international.
16:39Pour rappel, l'aéroport international Mvenge-El Hadj au Marbongo-Ndimba,
16:44situé à proximité de Franceville, assure des vols réguliers vers Libreville.
16:49Inauguré le 14 août 1972, il est aujourd'hui le troisième aéroport du pays en termes de trafic
16:56après ceux de Libreville et Port Gentil.
17:02Le chiffre du jour est 69 qui représente le taux des Gabonais
17:06affirmant que les femmes avortent très souvent.
17:09C'est ce qui ressort de l'enquête menée par Afrobarometer.
17:12Le verbatim de ce soir nous vient du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité,
17:16Herman Imongo, qui a tenu un point de presse le 1er octobre dernier,
17:21au cours duquel il a annoncé le lancement d'une campagne de sensibilisation et d'éducation civique
17:26en prélude au référendum constitutionnel à venir.
17:29Il ne s'agit pas pour le ministère de l'Intérieur d'aller dire aux populations de voter oui ou de voter non.
17:35Le ministère de l'Intérieur, dans son rôle et dans ses postes, reprise.
17:39Il ne s'agit pas pour le ministère de l'Intérieur d'aller dire aux populations de voter oui ou de voter non.
17:44Le ministère de l'Intérieur, dans son rôle et dans sa posture,
17:48mène une campagne d'éducation civique pour sensibiliser, mobiliser
17:52et appeler les compatriotes à exercer leurs droits de vote.
17:55C'est la fin de votre journal. Merci de nous avoir regardés.
17:58Je vous donne rendez-vous demain à la même heure.