• il y a 2 mois

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00:00Bonjour et bienvenue sur L'Investir TV, notre émission levée de fonds. Les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:15Aujourd'hui, c'est Grégoire Bloch-Escofier, le fondateur d'Aircap, qui nous a rejoint. Aircap qui est une solution de suivi des participations et gestion du risque des investisseurs alternatifs.
00:27Grégoire, bonjour.
00:28Bonjour Stéphane.
00:29Alors, Aircap, ça sert à quoi et c'est qui ces investisseurs alternatifs ?
00:34Oui, tout à fait. Alors, Aircap, ça naît d'abord d'un constat qu'on peut observer depuis maintenant plus d'une dizaine d'années,
00:40qui est le fait que les entreprises d'investissement dans le secteur du non-coté remplacent progressivement les banques dans leur rôle de financement de l'économie.
00:48Ce constat, évidemment, il s'explique notamment par des normes, des normes qu'on appelle BAL3 et qui pénalisent très fortement les banques,
00:55notamment européennes, dans leur rôle de financement de l'économie.
00:58Et à partir de ce constat-là, enfin un autre constat, qui est le fait qu'il y a aujourd'hui une énorme dichotomie entre nous,
01:05ce rôle des entreprises d'investissement qu'elles prennent de plus en plus dans le financement de l'économie,
01:11et l'inadéquation des outils, notamment des outils bancaires, qu'elles utilisent pour gérer leurs risques et suivre leurs participations.
01:17D'accord.
01:18Donc tout simplement, Aircap, notre mission, c'est d'aligner le niveau d'information et les outils de gestion du risque de ces entreprises d'investissement,
01:25de ces financeurs alternatifs, pour la gestion de leurs risques.
01:30Donc concrètement, Aircap, c'est une plateforme bancaire qui est commune, c'est la première plateforme bancaire commune aux entreprises d'investissement et leur participation.
01:38Et donc l'entreprise d'investissement va pouvoir avoir accès aux transactions financières, aux transactions bancaires réalisées par ses participations, comme une banque.
01:47Elle va pouvoir aussi, cas échéant, contrôler l'utilisation des fonds qu'elle a prêtés ou investis comme une banque dans certains cas.
01:54Vous disiez « comme une banque », ce n'est pas très clair.
01:56Comme une banque, c'est qu'aujourd'hui...
01:58Comme une banque, oui, qu'il n'y ait pas de confusion, vous n'avez pas une banque.
02:00Non, bien sûr. Nous, on est vraiment une plateforme de solutions et de services bancaires.
02:06On peut aujourd'hui proposer des comptes pro, des agrégateurs bancaires qui permettent d'avoir accès aux banques sans...
02:14La licence bancaire, c'est d'autres, et vous, vous faites un peu l'interface.
02:17Exactement. Et ça, c'est possible. Et justement, on peut développer aujourd'hui ça maintenant parce que ces ouvertures de données, ces ouvertures des services bancaires sont assez récentes.
02:26Alors, vous êtes trois. Il y a vous, il y a Thomas et Adrien. Je crois. Qu'est-ce que vous faisiez avant ?
02:31Alors, on est deux cofondateurs. Donc Adrien et moi qui viennent du monde de l'investissement.
02:37On a plus de dix ans d'expérience dans le monde de l'investissement.
02:40Adrien, aujourd'hui, est Head of Sales chez ARKAP. Je suis le CEO. Et Thomas est notre CTO.
02:44Lui aussi a plus de dix ans d'expérience dans la conception de logiciels B2B.
02:49D'accord. Business model, alors c'est quoi les abonnements, les commissions ? Vous ne prenez pas de commissions sur les flux aussi ?
02:54Alors, un peu des deux. C'est un modèle mixte, à la fois d'abonnements. Ça va dépendre des solutions.
02:59Et vous, vous faites des commissions. Mais vous, quand vous êtes dans une banque, comment vous faites ?
03:02On prend aussi un peu des commissions selon les différences. C'est vraiment un mixte entre des abonnements et des commissions sur certains services
03:14et qui sont supportés à la fois par l'entreprise d'investissement et ses participations.
03:18D'accord. À quelle stade d'avancement en êtes-vous ? Et quelles sont les prochaines étapes, les prochains challenges ?
03:23Alors, ça fait six mois qu'on a lancé la commercialisation de nos premières solutions chez ARKAP.
03:28Donc aujourd'hui, on travaille avec plus de douze entreprises d'investissement qui nous font confiance.
03:32D'ici la fin de l'année, on fera au minimum 75 000 euros de chiffre d'affaires.
03:38Et surtout, on est en ce moment dans un processus de levée de fonds sur lequel on cherche 500 000 euros pour continuer à se développer.
03:44On va en parler pas trop vite. Ils vous font un agrément de ce type-là ?
03:49Non, on travaille avec des entreprises agrées.
03:53Mais le fait que vous manipuliez quand même les données, les flux, etc., vous n'avez pas besoin d'agréments en particulier ?
03:57Non, on travaille avec ce qu'on appelle des bases, des bankers à deux services qui proposent vraiment de pouvoir faire des services bancaires en marque blanche
04:04sans nous-mêmes porter les agréments.
04:05D'accord. Vous n'avez pas besoin d'une technique au moins ?
04:08Ça peut.
04:10Mais ce n'est pas obligatoire. C'est plus une raison pour sécuriser et rassurer les clients et les intervenants.
04:15Vous disiez que vous cherchiez 500 000 euros pour quel usage ?
04:19Principalement deux choses.
04:21Évidemment, développer nos solutions, donc recruter des développeurs pour épauler notre Citi Automa.
04:27Et la vendre, donc recruter les sales. Et notamment, principalement dès 2025, où notre marché est naturellement européen.
04:34Donc on veut partir sur l'Europe et vendre nos solutions en Europe dès 2025.
04:38D'accord. On est sur une valo de quel montant environ ?
04:41Oui, on est sur une valo pré-monnaie de 2,8 millions. Donc on cherche 500 000 euros, ce qui représentera, post-monnaie, 15% du capital.
04:49Et sur la valorisation, on se base un peu évidemment sur les comparables dans le secteur.
04:57Pour conclure, Édouard, un message particulier ? C'est sûr de tous les investisseurs qui nous regardent, qui nous écoutent aujourd'hui.
05:01Oui, tout à fait. C'est de dire qu'effectivement, on a aujourd'hui un momentum qui est très fort.
05:06Parce qu'on a à la fois, pour revenir par rapport au phénomène dont on parlait au début de l'interview,
05:11on va avoir les normes BAL4 qui vont arriver d'ici 2026 et qui vont encore obliger les banques à provisionner 20% de fonds propres supplémentaires
05:17pour leur activité de crédit. Et surtout, l'année prochaine, on a DSP3, la directive DSP3 qui arrive,
05:22qui va ouvrir de nouvelles données bancaires, qui va forcer les banques à ouvrir de nouvelles données,
05:26notamment relatives aux prêts et à l'épargne et qui vont nous permettre de créer encore de nouveaux produits dans cet objectif d'améliorer la gestion du risque des investisseurs alternatifs.
05:36Eh bien, voilà un homme euro qui est content des contraintes réglementaires. Grégoire, merci. Je vous souhaite grand succès pour ERCAP.
05:45Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Grégoire ou remplir sous la vidéo le formulaire pour recevoir le dossier de présentation.
05:54Merci à tous de nous avoir écoutés, suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec d'autres projets dans lesquels vous pourrez investir.