• il y a 9 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur Investeur TV. Dans notre émission "Le Bé de fonds", les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer leurs projets.
00:16 Aujourd'hui, c'est Nicolas Michaud, le fondateur de Mixo, que nous avions rencontré à l'occasion du Paris Founders Investor Meetup 2024, hébergé chez Neoma Business School à Place d'Italie à Paris.
00:28 Il fabrique une gamme de cocktails prêts à l'emploi, destinés à l'hôtellerie-restauration. Nicolas, bonjour.
00:38 Bonjour Stéphane.
00:39 Avant de rentrer dans le vif du sujet, peut-être deux mots sur votre parcours. Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette gamme de cocktails ?
00:45 Oui, tout à fait. Moi, ça fait 10 ans que je travaille dans les spiritueux. J'ai fait d'un côté du marketing pour des grands groupes d'alcool internationaux et français.
00:54 Et puis, je suis allé de l'autre côté du bar. J'ai été barman dans une dizaine de pays. Et ce qui m'a toujours défini, c'était démocratiser le cocktail, apporter des cocktails de manière assez simple aux professionnels,
01:06 comme en particulier avec qui je travaillais. Vraiment, c'était l'ADN de la marque et c'est ce que j'ai mis dans Mixo quand je l'ai créé.
01:12 D'accord. Alors, c'est la grande main des cocktails prêts à l'emploi pour les restaurateurs, les hôtelleries, puisqu'on en a reçu certaines de ces startups.
01:20 En quoi donc Mixo se distingue des autres prestataires acteurs du marché actuel ?
01:25 Bien sûr. Tout d'abord, c'est une bonne chose qu'on soit plusieurs. Ça veut dire qu'on va gagner surtout en visibilité auprès des clients.
01:32 Le marché est vraiment intéressant en croissance. Ce qui va différencier aujourd'hui Mixo, c'est vraiment la conservation.
01:41 Nous, on a travaillé sur un produit qui, tout en restant naturel, en utilisant des techniques de barman, va avoir une conservation longue, voire très longue.
01:49 C'est-à-dire que tant que c'est fermé, la bouteille n'a pas de DLC. Une fois que c'est ouvert, la conservation peut tenir jusqu'à 6 mois, 1 an, 18 mois en fonction des contenants qui sont utilisés.
01:58 Et ça, c'est répondre à une vraie problématique qui a des vrais enjeux de la restauration et de l'hôtellerie.
02:03 Oui, parce qu'effectivement, même si ce n'est pas le barman qui part, s'ils sont déjà préparés, il faut quand même reconstituer un petit peu l'imaginaire et la qualité des cocktails qui sont faits sur mesure, en direct.
02:15 Non pas que ce soit du sirop qu'on met dans une bouteille. Alors comment vous fabriquez et donc comment vous distribuez vos cocktails ?
02:24 Bien sûr. Je travaille avec un partenaire pour la fabrication. C'est-à-dire que je vais dans l'atelier, je fais les liqueurs qui sont faits maison.
02:31 Les formules, on va dire.
02:32 L'alcool, en revanche, est acheté chez ce fournisseur, qu'il produit directement et qu'il envoie dans mes cuves. On assemble comme on le ferait dans un bar, sauf qu'on multiplie les volumes pour avoir de plus gros volumes.
02:44 On embouteille chez ce...
02:47 D'accord, un espèce de façonnier, on va dire.
02:49 On appelle ça un façonnier. Et après, je récupère les bouteilles et je m'occupe de la distribution. Je fais ça en direct, c'est-à-dire que je travaille avec des hôtels, des restaurants, des traiteurs événementiels, mais aussi des cavistes pour leur proposer la solution.
03:05 D'accord. Alors c'est quel type de cocktail ? C'est des cocktails classiques du style Bloody Mary, Morito et compagnie ou c'est vraiment des créations originales ?
03:15 On a fait le choix de l'entre-deux. J'ai choisi des cocktails classiques qui vont rassurer le client parce qu'il va reconnaître...
03:26 Un fond de catalogue, effectivement.
03:27 Mais on a essayé de lui apporter le twist, qui est la touche du barman. Et en ça, on va travailler sur une infusion particulière ou le changement d'un ingrédient pour un autre.
03:38 Et ça, ça va lui rendre une unicité et nos clients vont pouvoir proposer quelque chose de différenciant qu'un cocktail classique qui sera proposé ailleurs.
03:46 D'accord. À quel stade en ce moment en êtes-vous ? Vous avez combien de clients ?
03:50 Aujourd'hui, j'arrive à la fin de la deuxième année depuis le lancement du produit. Ce sera court en mai. On fêtera les deux ans.
03:59 J'ai au total une centaine de clients qui se divisent entre les cavistes, les épiceries fines, les traiteurs événementiels et les cafés, hôtels, restaurants.
04:09 Toute la France, vous êtes concentré sur certaines régions, agglomérations ?
04:12 Forcément, comme mon bureau est à Paris, je suis concentré sur Paris. Mais aujourd'hui, avec plein d'outils et avec beaucoup de bonne volonté, c'est-à-dire des déplacements,
04:21 on est présent dans toute la France, vraiment aux quatre coins, mais aussi en Belgique, en Suisse et au Luxembourg.
04:28 D'accord. Vous êtes une équipe de quelle taille ?
04:30 Nous sommes aujourd'hui trois, avec mes employés.
04:34 Alors, vous voulez peut-être vous développer, pas peut-être, mais sûrement. Pour cela, vous avez besoin d'argent. Combien et quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
04:42 Bien sûr. Aujourd'hui, je suis à la recherche de 400 000 euros au total. 60 % sera vraiment attribué au développement commercial, c'est-à-dire du recrutement,
04:52 de l'accompagnement sur le terrain pour assurer bien sûr le sell-in, mais donc le sell-out chez les clients, que ce soit les cavistes, les hôtels ou les restaurants.
05:01 Et donc, ça va passer par de l'embauche, bien sûr. 30 % sera investi dans le développement, c'est-à-dire les développements externes, tous les salons.
05:11 Très important quand on est un professionnel et qu'on travaille avec de l'hôtellerie et de la restauration, c'est être présent sur les salons.
05:17 Et puis, tout ce qui va être développement, on va dire médias, publicité. Et enfin, les 10 % pour renforcer la production actuelle,
05:27 c'est-à-dire ce qui fonctionne chez nous et ce qui génère de l'argent, mais aussi développer les prochaines recettes, les prochains contenants et tous les autres développements.
05:34 D'accord. 400 000 sur une valo de quel ordre ?
05:37 La valo pré-monnaie, 1,2 million. Et donc, ça fera une post-monnaie à 1,6 million. Et donc, 400 000, 25 % de l'entreprise.
05:48 Pour conclure, Nicolas, avez-vous un message particulier, une citation de tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent ?
05:54 Écoutez, en tout cas, rejoindre Mixos, c'est vraiment rejoindre l'aventure de passionnés. Et je pense que c'est la passion qui drive aujourd'hui les entreprises
06:04 vers la réussite en passant à travers le travail acharné et bien fait.
06:12 La passion, inconsciemment, vous l'avez. Donc maintenant, il reste la réussite. Je vous la souhaite. Donc pour Mixos,
06:18 tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Nicolas ou bien contacter la chaîne qui transmettra les coordonnées.
06:24 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur.TV, dans le V de fond, avec de nouveaux projets dans lesquels vous pourrez investir.
06:31 [Musique]
06:40 [Musique]