• il y a 3 mois
À partir de ce lundi 30 septembre, 27 personnes, dont Marine Le Pen, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'affaire dite des assistants parlementaires du RN. Une affaire d'emplois fictifs au Parlement européen.

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Transcription
00:00En réalité, tout ce procès est parti d'une accusation de l'ancien président socialiste Schulz, qui, avant de monter au mat' cocagne, aurait pu vérifier qu'il était tout à fait propre,
00:12parce que lui-même a été convaincu, ce que nous n'avons jamais fait, d'utiliser ses assistants personnels, ses assistants pour des fins domestiques.
00:22Il y en a un qui est parti en disant à la presse qu'il m'obligeait à repasser ses pantalons, et un autre qui dirigeait l'agence de voyage du PS allemand.
00:33Alors c'est ça, notre accusateur. Mais évidemment, il nous a dénoncés auprès de Mme Taubira, dont on sait qu'elle était son amie.
00:43En réalité, comme me l'a dit d'ailleurs, et même me l'a écrit, un haut fonctionnaire du groupe socialiste, mais avec un type honnête,
00:52avec des incriminations comme ça, on pourrait renvoyer 500 députés en correctionnel. En réalité...
01:00Non, je pense que cette affaire n'aurait déjà jamais dû venir devant la justice, parce qu'à partir du moment où la justice s'occupe de ce que font
01:11les assistants parlementaires, elle contrôle ce que font les députés. Et ça, c'est tout à fait contraire au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs.
01:20Si par exemple, moi, je m'étais immiscé comme député dans les relations entre un juge et son greffier, par exemple, on m'aurait objecté à juste titre
01:31la séparation des pouvoirs et l'indépendance de l'autorité judiciaire. Moi, j'excite de l'indépendance du pouvoir législatif.
01:37Oui, nos assistants ont travaillé. Ils ont beaucoup travaillé. Il n'y a aucun emploi fictif, contrairement à ce qu'on raconte.
01:44Il n'y a pas de suspicion d'emploi fictif. On leur reproche d'avoir travaillé avec notre formation politique.
01:49Oui, ils ont travaillé avec le Rassemblement national. Et c'était parfaitement leur droit. Aucun texte ne l'interdisait.

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