27 personnes, dont Marine Le Pen, comparaissent à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour l'affaire dite des assistants parlementaires du RN. Une affaire d'emplois fictifs au Parlement européen.
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00:00– Quelle est la défense du Rassemblement national ?
00:02– Eh bien c'est Marine Le Pen qui a choisi, Maxime,
00:04d'incarner la défense de son parti, début septembre.
00:06Voici ce qu'elle disait dans la tribune dimanche.
00:09« Nous irons donc devant le tribunal pour dire
00:12que nous n'avons commis aucune infraction,
00:14je suis très sûr de notre innocence,
00:17dénonçant une procédure profondément injuste.
00:19Nous n'avons rien à nous reprocher », disait-elle par ailleurs
00:23dans Le Parisien le 19 septembre dernier.
00:26Elle parlait alors d'incompréhension entre le monde judiciaire et le monde politique.
00:31Selon elle, les assistants parlementaires ne sont pas des salariés du Parlement européen
00:36et ont évidemment vocation, pour un certain nombre d'entre eux, à faire de la politique.
00:41Marine Le Pen mise finalement plus sur une défense politique que juridique.
00:45Pour ce procès, la plupart des prévenus contestent en bloc,
00:49évoquant une mutualisation du travail des assistants parlementaires
00:53qui s'avèrent aussi être des salariés du parti,
00:55pour expliquer le manque de relation avec les eurodéputés.
00:59Le RN dénonce depuis des années un acharnement, voire une procédure politique.
01:05C'est l'avocat et eurodéputé RN Alexandre Varaud
01:08qui a été missionné pour distiller les arguments de défense.
01:12Il sera le porte-parole du parti pendant le procès.
01:15Certains députés ont pensé qu'il était de leur devoir vis-à-vis des électeurs
01:19de ne pas faire que du travail législatif,
01:22mais aussi faire du travail sur le terrain en France.
01:25Voici ce que dit Alexandre Varaud pour qu'il sera partout question de politique dans ce procès.