Avec Samy Nacéri et Stéphane Freiss
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NewsTranscription
00:006h30, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:04Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, bonjour Valérie, bonjour Samy Nasseri, merci d'être avec nous ce matin.
00:10On est ravis de vous recevoir, moi je vous disais combien j'admirais le comédien que vous êtes
00:17et on est ravis de vous revoir sur les écrans, ce sera aux côtés de Stéphane Fresse,
00:21samedi soir sur France 3, pour une formidable fiction, mémoire à vif.
00:28On aura Stéphane Fresse normalement en ligne avec nous tout à l'heure
00:31et c'est à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux Harkis que démarre ce film, cette fiction, on va en parler.
00:40C'est le 25 septembre et donc...
00:43Un Winstel qui rend hommage aux Harkis et c'est le début du film.
00:47C'est le début du film et tous les ans, donc le 25 septembre, hommage aux Harkis.
00:51Je disais que j'étais ravie de vous revoir parce que vous avez eu une longue interruption de carrière.
00:57Oui, j'étais un petit peu à l'étranger aussi, un petit peu beaucoup,
01:00puisque la France m'a boudé un petit peu mais je m'y suis retrouvé dans tous les pays de l'Est.
01:07Oui, en Russie, vous êtes une star, j'ai vu ça.
01:09Oui, en Russie, au Kazakhstan, en Roumanie, en Ouzbékistan, tous ces pays-là sont fans.
01:16J'ai eu la chance de faire les quatre volets de taxis et la distribution et Luc Besson,
01:22des quatre taxis, ils l'ont vendu dans le monde entier.
01:25Et du coup, ça a fait quoi ? Qu'on vous a demandé comme comédien là-bas ?
01:28C'est-à-dire que tous les gens de l'Est ont vu les taxis et puis en y allant là-bas,
01:37j'ai été retrouver un copain en 2016, je suis resté deux ans et demi avec lui là-bas,
01:42c'est un chanteur, et en rentrant, bien évidemment, pour respecter les visas,
01:47et puis j'ai fait des rencontres comme on en fait ici à Paris ou ailleurs,
01:50et puis après c'est des festivals.
01:52Non, il y a Google Trad, donc c'était assez simple, c'est à toi, à moi, à toi, à moi.
01:56Mais c'est compliqué le russe, non ?
01:59Pour jouer, oui, c'est un peu compliqué parce que je devais caler ma réplique
02:05aux derniers mots de la personne qui est en face de moi.
02:08Tu pourrais me dire une phrase en russe ?
02:09« Добрый вечер, давай, давай ! »
02:14Incroyable !
02:15Ils sont contents aussi, nos auditeurs.
02:17Samy, la classe, il nous a donné tellement de bonheur.
02:20Samy, quel plaisir de le revoir, ne partez plus jamais.
02:23Il y a un vrai lien avec le public.
02:27C'est mes jeunesses, moi.
02:28Oui, il y a une affection réelle pour vous, on va revenir sur...
02:31Moi, je suis tellement fier de vous recevoir.
02:33C'est gentil, merci.
02:34Mais non, mais parce que vous aviez une façon, vous avez...
02:38C'était une façon de jouer différente, Taxi, c'était ça.
02:41C'est une complicité entre vous et...
02:45Et Fred, et les autres, ouais.
02:47Et ça a vraiment changé une partie du cinéma.
02:50Laurent, ça nous dit « Oh là là, ça faisait longtemps,
02:52je ressens beaucoup de sensibilité chez ce monsieur.
02:54Je suis tellement contente. »
02:55Vous dégagez quelque chose qui fait qu'on a de la tendresse pour vous.
03:00C'est gentil.
03:01On essaye de leur rendre, parce qu'il y a eu tellement...
03:04Moi aussi, je reçois beaucoup de messages de fans.
03:07Mais on a tellement rencontré du public
03:12et ça a été tellement une joie pour les Marseillais,
03:15et puis après, partout dans le monde,
03:17il y a des coups de feu, mais il n'y a pas de sang,
03:19il n'y a pas de mort, ça rigole.
03:21Voilà, quoi.
03:22Allez, on va passer au zapping de Gilles.
03:28Oh là là, Valérie, c'est la star du nouveau gouvernement,
03:31Barnier, et les médias ne parlent que de lui.
03:33Bruno Rotailleau par-ci, Bruno Rotailleau par-là,
03:36fachos ou pas fachos.
03:38Et puis depuis sa nomination,
03:40il fait le tour de toutes les chaînes de télé.
03:42Pas sûr qu'il ait découvert encore à quoi ressemblait
03:45son bureau Place Beauvau,
03:47parce qu'il est plus sur les plateaux télé,
03:49et évidemment qu'il s'en est amusé quotidien.
03:52C'est le poids lourd politique de ce nouveau gouvernement,
03:54le nouveau ministre de l'Intérieur,
03:56le très conservateur, Bruno Rotailleau.
03:58C'est l'une des nominations au gouvernement les plus commentées.
04:01Le ministre qui fait le plus parler de lui.
04:03C'est Bruno Rotailleau.
04:04Bruno Rotailleau.
04:05Bruno Rotailleau.
04:06Bruno Rotailleau.
04:07Il va falloir qu'on s'attarde un peu sur le style.
04:09Bruno Rotailleau.
04:10Le nouveau ministre de l'Intérieur.
04:11Il marque son territoire.
04:12Alors lui il n'hésite pas,
04:13il lui dit trois choses importantes,
04:14l'ordre, l'ordre et l'ordre.
04:16Merci, au revoir, à demain.
04:17Alors lui aussi a bien suivi la consigne de Michel Barnier.
04:20Il a pris la parole à plusieurs reprises,
04:21d'abord chez nos confrères du Figaro.
04:23Bonsoir Bruno Rotailleau.
04:24Bonsoir Gilles Bleu.
04:25J'ai été sur le site.
04:26Attendez, pardon, je vous interromps, excusez-moi.
04:28Bruno Rotailleau vient d'arriver dans un commissariat.
04:31Bruno Rotailleau qui échange avec des forces de l'ordre.
04:33C'est son premier acte symbolique de ministre de l'Intérieur.
04:36Bonjour Bruno Rotailleau.
04:37Bonjour Sonia Mabrouk.
04:38Oui, c'était un peu le Rotailleau show.
04:41Qu'est-ce que vous pensez du Rotailleau show ?
04:43Franchement, je ne suis pas très politique.
04:46J'ai du mal avec la politique.
04:48J'ai déjà du mal avec mon...
04:50Pas du mal, tout est...
04:53Avec mon métier d'artiste, si je puis dire.
04:56Donc si je commence à m'occuper de la politique,
04:58je ne suis pas sorti de l'auberge.
04:59Est-ce que c'est le rôle des artistes de prendre position ou pas ?
05:02Il y en a qui le font.
05:03Moi, je suis suisse.
05:07Donc je regarde, bien évidemment que j'ai une opinion,
05:09mais je les partage avec les copains à la maison.
05:11On en discute un petit peu.
05:13Vous ne les parlez pas en fait, c'est ça la vérité ?
05:15Non, j'aime pas dire...
05:17Parce que tu vexes l'un, tu te fais copain de l'autre,
05:20et puis d'un coup tu te vexes avec l'autre.
05:22Et puis c'est tellement compliqué tout ça.
05:25Je ne fais pas de politique dans mon pays.
05:28Je n'en fais pas dans les autres pays.
05:29Je suis un artiste.
05:31Vous la regardez la télé ?
05:32Bien sûr.
05:33Vous regardez quoi ?
05:34Je regarde beaucoup de films, bien évidemment.
05:36Hier, je regardais un film qui s'appelle Exodus,
05:41qui est avec Paul Guman.
05:43Voilà, sur les...
05:47Les plateformes ?
05:48Ouais, voilà.
05:49C'est un vieux film.
05:50Ah oui ?
05:51Voilà.
05:52Et puis je regarde bien évidemment aussi des émissions,
05:54mais j'essaye de pas trop écouter...
05:57Les chaînes d'infos ?
05:58Ouais.
05:59J'essaie de me faire mon opinion, puis...
06:01Voilà, c'est compliqué.
06:03C'est compliqué de prendre parti pour l'un, pour l'autre.
06:05Tu vas vexer l'autre, tu vas te disputer avec lui
06:08parce que t'auras dit quelque chose qui est...
06:10Donc, je vous laisse vos trucs.
06:12Moi, je regarde mes films.
06:13Moi, j'en parle avec mes potes, mon frère à la maison.
06:15Ouais, d'accord.
06:16Et puis, quand on a fini, on s'embrasse.
06:17Bon, salut, à demain.
06:18Voilà, quoi.
06:19Le désespoir de ces habitants d'Échirol-Vinry.
06:21Non, ils ont dû quitter sur ordre de la police
06:24leur appartement, leur immeuble,
06:26parce que le bâtiment était envahi
06:28par des dealers de drogue qui avaient pris le pouvoir.
06:31La municipalité a décidé de nettoyer totalement
06:34cet immeuble et donc les habitants ont été mis dehors.
06:37Ils pourront revenir.
06:38Ils pourront revenir, évidemment,
06:40pour que le point de deal disparaisse.
06:42Le trésor de France 2 était au cœur de cette opération.
06:46Bonjour, monsieur.
06:47Je viens vous voir concernant l'arrêté de mise en sécurité.
06:50Un danger de mort permanent, risque d'incendie notamment.
06:53Car dans les coursifs, toutes les installations électriques
06:56ont été mises à nu par les dealers qui sévissent ici.
06:59C'est le cauchemar des locataires.
07:01C'est terminé.
07:02Il y a eu trop de dégradations, trop de laissé-aller.
07:05On paie la France, on paie le loyer,
07:07on a notre contrat et nous, on n'est pour rien.
07:10L'immeuble est devenu au fil des ans
07:12un point de deal important pour le trafic de stupéfiants.
07:15Là, on a découvert du produit stupéfiant.
07:17Le bâtiment est optimal pour installer
07:19un trafic de stupéfiants puisqu'on a des points de vue de partout.
07:22Une fois évacué, l'immeuble sera inaccessible
07:24le temps que les travaux de mise aux normes
07:26soient réalisés par les copropriétaires.
07:28A Echirol, cette décision radicale interpelle les habitants.
07:32L'argent est tellement fort en banlieue,
07:34sur la drogue, que ça va être compliqué
07:36de leur proposer autre chose.
07:38Ça fait un moment que ça va être dur, ça.
07:40Et puis on voit ce qui se passe à Marseille.
07:42C'est dramatique quand même.
07:44Moi, j'ai été donné le coup d'envoi
07:48d'un match de foot de jeunes,
07:50des 15-16 à Vitrolles,
07:52cet été, au mois de mai.
07:54Et les gars qui m'ont accueilli,
07:56c'est des anciens gars de quartier
07:58qui, à un moment donné,
08:00ils se sont dit qu'on ne veut pas que nos mots
08:02finissent comme ça, ou qu'ils aillent se droguer
08:04et s'y mettre du shit.
08:06Mais si vous voyez les infrastructures
08:08à Vitrolles, du club où j'ai été,
08:10c'était abusé.
08:12Ça veut dire dans quel sens ?
08:14C'était n'importe quoi.
08:16Le point de pénalty s'était recousu
08:18avec du fil.
08:20Et puis c'est le président du club
08:22avec ses managers
08:24et ses entraîneurs
08:26qui recousent.
08:28Il n'y a plus de poignée aux portes.
08:30Je ne sais pas.
08:32J'ai eu une réaction.
08:34J'ai été interviewé par des confrères à vous
08:36et je leur disais pourquoi
08:38le conseil régional ou la mairie
08:40ne filent pas un coup de main
08:42pour qu'on aide ces gars anciens
08:44du quartier ?
08:46Ils ne sont pas tous à aider les jeunes.
08:48Il y en a aussi qui continuent à trafiquer, je suis d'accord.
08:50Mais c'est tellement compliqué.
08:52Mais le business est tellement devenu fort
08:54qu'on ne peut plus leur proposer autre chose.
08:56Même les parents ont lâché l'affaire.
08:58Oui, c'est compliqué.
09:00Vous vous imaginez
09:02d'aller dans les quartiers
09:04pour parler aux jeunes, raconter votre histoire
09:06ou vous n'avez pas très envie de faire ça ?
09:08Je l'ai fait à une époque.
09:10J'ai 63 ans.
09:12Ah, c'est 63 ans.
09:14Oui, j'ai 63 ans. Je suis né en 61.
09:16Comme c'est un papy maintenant.
09:18Oui, mais ça va, je cours encore.
09:20J'ai un peu de cardio.
09:22Je ne ferai pas la course avec vous.
09:24Non, je l'ai fait il y a longtemps.
09:26Et après, je me suis dit
09:28que ça ne sert à rien.
09:30Parce que ça fait quoi ?
09:32Ça peut servir d'avoir cette parole.
09:34Vous avez traversé des choses difficiles.
09:36Vous en avez payé le prix cher.
09:38Je pense que c'est une parole
09:40qu'on peut porter.
09:42J'ai des copains à moi.
09:44J'ai deux ou trois copains qui sont policiers.
09:46Et qui font un truc
09:48qui s'appelle
09:50avec les gens du RAID
09:52dans les quartiers.
09:54L'autre jour, il était dans un quartier lyonnais
09:56où il y avait des jeunes.
09:58Il m'appelle en vidéo pour que je parle avec leurs jeunes.
10:00Là, c'est mon pote.
10:02J'ai été faire le Noël
10:04des enfants malades à Lyon avec lui.
10:06Donc, on est devenus copains.
10:08Et je leur parle aux jeunes.
10:10Je leur explique. J'essaie de leur dire des choses.
10:12Je fais mon boulot à mon petit niveau.
10:14Mais aller dans les quartiers...
10:16J'ai ma vie. J'ai une femme.
10:18J'ai un fils.
10:20Connaître la gloire
10:22et l'argent fascine un peu trop tôt.
10:24Ça peut vous détruire un homme.
10:26Un équilibre.
10:28Une séquence fait beaucoup parler sur les réseaux.
10:30Elle a été beaucoup reprise.
10:32Celle de Guillaume Genton de Touche pas à mon poste
10:34qui a vu sa vie changer
10:36avec de nombreuses commandes et reportages
10:38d'habillage de sa société.
10:40Il gagnait beaucoup d'argent.
10:42A lui en faire perdre la tête.
10:44J'ai perdu 3 ou 4 millions d'euros
10:46dans des conneries.
10:48Dans des coiffures.
10:50Je viens de province. J'avais pas d'amis.
10:52J'avais pas trop de meufs. On s'intéressait pas à moi.
10:54Et d'un coup, t'as de l'argent.
10:56Tout le monde veut être pote avec toi.
10:58Tu peux avoir n'importe quelle nana que tu veux.
11:00Tu dépenses. Tu fais n'importe quoi.
11:02T'es grisé. J'ai fini avec 2 Lamborghini,
11:04une Porsche, 3 appartements en lock.
11:06A chaque fois que je te voyais...
11:08Vous me disiez comment tu fais.
11:10Je gagnais l'argent.
11:12Je gagnais 100. Je dépensais 150.
11:14Je disais à chaque fois...
11:16Il est insuivable.
11:18Personne t'a dit que tu déconnes ?
11:20Les gens autour de toi sont contents.
11:22Bien sûr.
11:24J'ai besoin d'une voiture.
11:26Je t'achète une voiture.
11:28On est 20 au restaurant. J'ai mes potes qui viennent.
11:30Je faisais n'importe quoi.
11:32Ça vous a grisé, vous aussi, l'argent ?
11:36Le succès m'est tombé dessus
11:38rapidement
11:40avec le taxi.
11:42On n'a rien compris.
11:44Tu le gères bien ou tu le gères mal.
11:46L'argent, je n'ai pas eu.
11:50Je l'ai cramé.
11:52Je faisais profiter les autres.
11:54C'est moi qui dégainais la blague
11:56dans les boîtes de nuit.
11:58J'emmenais les copains de quartier
12:00parce qu'ils n'arrivaient pas à rentrer en boîte.
12:02C'est moi qui faisais le chef de file.
12:04J'emmenais tout le monde avec moi.
12:06Je n'ai pas récupéré grand-chose
12:08avec ça quand j'ai eu des problèmes.
12:10C'est un autre sujet.
12:12Aujourd'hui, je ne fais plus pareil.
12:14On est producteur depuis 2 ans et demi.
12:16Quand je fais un film
12:18et quand je peux,
12:20je prends des points.
12:22C'est fini, il est caché.
12:24J'ai une chérie qui a 29 ans.
12:28Je vois loin
12:30et j'essaie de me placer en tant que producteur
12:32quand je fais des films
12:34parce que je ne l'ai pas fait quand j'étais jeune.
12:36Valérie Amir, qu'on a entendu tout l'été
12:38à la coupure aux pubs des Jeux Olympiques,
12:40abrutissant, à chaque fois on entendait un goût d'Amir.
12:42Il sort un nouvel album.
12:44Il était invité hier dans C'est à vous
12:46parce que vous savez qu'il finit toujours en musique.
12:48Son nouveau single s'appelle Complémentaires
12:50et ça raconte comment
12:52la difficulté d'être complémentaire
12:54pour que votre couple dure.
12:56T'as de la fièvre
12:58je tremble
13:00devant tes lèvres il me semble
13:02que je fais bien de me taire
13:04tu fermes les yeux
13:06je me taire
13:08quand tu voyages au sanglin
13:10quand tu voyages au sanglin
13:12je meurs du pêche
13:14C'est mignon.
13:16C'est le mot.
13:18On se retrouve dans un instant
13:20avec Samy Nasseri
13:22et Stéphane Fresque.
13:24Vous allez le retrouver samedi soir
13:26dans une fiction formidable, Mémoire à vif.
13:28C'est à suivre sur Sud Radio.
13:38Sud Radio Média
13:40L'invité du jour
13:42C'est Samy Nasseri.
13:44On est ravis encore une fois
13:46de vous recevoir et nos auditeurs aussi.
13:48Beaucoup d'affection pour vous.
13:50Évidemment Taxi
13:52a marqué
13:54toute une génération.
13:56Les quatre Taxi ont marqué toute une génération
13:58mais c'est le premier en particulier.
14:00Vous nous disiez que c'est là que la célébrité
14:02vous est tombée dessus.
14:04On va vous retrouver sur France 3
14:06dans une fiction Mémoire à vif
14:08réalisée par Julie Gallier.
14:10Vous êtes aux côtés de Stéphane Fresque
14:12et c'est à l'occasion de la journée
14:14de commémoration, journée d'hommage
14:16aux Harkis qui se tient
14:18chaque année le 25 septembre.
14:20C'est une fiction
14:22qui à travers
14:24une forme de polar
14:26propose
14:28de se plonger un petit peu
14:30dans ce qu'ont pu être la vie
14:32de certaines familles Harkis.
14:34On dit ça parce que c'est vraiment en toile de fond.
14:36Et vous, vous avez un rôle de taiseux.
14:38Vous êtes patron d'un café.
14:40Vous ne souriez jamais.
14:42Vous vous taisez
14:44pas mal. Vous regardez.
14:46Vous ne connaissez pas ce mot ?
14:48Un taiseux, c'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup.
14:50Qui regarde. On le voit dans son monde.
14:52J'ai appris quelque chose. J'ai bien fait de venir à cette radio.
14:54C'est un rôle
14:56très intériorisé.
14:58Il ne parle pas beaucoup.
15:00Il est renfermé sur lui-même.
15:02Ou quand il dit quelque chose,
15:04c'est pour empêcher Stéphane Fraisse de boire trop de caféine.
15:06Parce que ça va le rendre malade.
15:08Ou le petit jeune qui lui a acheté des bonbons.
15:10Il lui dit, tu sais que c'est plein de...
15:12En fait,
15:14il aime les jeunes.
15:16Il fait attention à eux, à leur santé
15:18ou au policier qui est Stéphane Fraisse.
15:20Mais en fait, il casse son business.
15:22C'est ce que lui dit Stéphane Fraisse.
15:24Il lui dit, tu ne fais pas un gros commerçant.
15:26Évidemment, la toile de fond, c'est les Harkis.
15:28Quel regard vous avez sur...
15:30En fait, ils se sont entretués entre frères.
15:32Oui, chacun a fait son choix.
15:34Soit d'être français
15:36ou d'être algérien.
15:38Oui, chacun a
15:40choisi son camp.
15:42Il y a eu beaucoup de souffrance
15:44des deux côtés.
15:46Et la France qui a laissé les Harkis
15:48aux mains des Algériens,
15:50qui leur a demandé de ne pas les reprendre.
15:52Et il y a eu un massacre
15:54de plus de 50 000 Harkis
15:56en Algérie quand même.
15:58Je ne connais pas bien l'histoire
16:00parce que mon père
16:02qui vit aujourd'hui en Algérie
16:04et qui est remarié,
16:06je ne connais pas bien l'histoire
16:08parce que je l'ai découvert moi
16:10à 12, 13, 15 ans.
16:12Mais on n'en parlait pas à la maison.
16:14Je me répète, je ne fais pas de politique
16:16parce que c'est un peu compliqué.
16:18Mais je sais que quand on était là-bas
16:20à Valbonne, j'ai vu
16:22là où on a tourné le camp où on découvre
16:24le cadavre, on nous disait que
16:26c'était un
16:28bidonville à ciel ouvert
16:30pour les Harkis.
16:32Et c'était un peu ce qu'on avait à Nanterre
16:34quand, pareil pour
16:36tous les jeunes de Nanterre qui habitaient
16:38dans les bidonvilles, ça m'a fait penser
16:40au film qu'on a fait avec Rachid Boucharet
16:42pour lequel on a eu la Palme d'Or.
16:44Tous ces Tunisiens,
16:46Marocains, Sénégalais,
16:48Algériens qu'on découvre,
16:50qu'ont récupéré le monté Casino.
16:52Heureusement que
16:54Chirac, à l'époque, quand ils ont vu le film,
16:56il a dit à son mari
16:58qu'il faut que tu remettes les...
17:00Ils ont remis ensemble les pensions pour les...
17:02Mais c'était tellement...
17:04C'est une guerre civile, c'est tellement dramatique.
17:06Stéphane Fraisse est avec nous. Bonjour Stéphane Fraisse.
17:08Oui, bonjour.
17:10Merci d'être avec nous
17:12au moins par téléphone.
17:14On vous retrouvera évidemment...
17:16Dans cette fiction
17:18sur France 3,
17:20samedi soir, vous jouez le rôle
17:22d'un commandant de police, Cédric Bofanti,
17:24qui revient après une absence.
17:26Bon, on ne va pas raconter toute l'histoire.
17:28Vous êtes aux côtés de...
17:30Pardon, Mina Ryan.
17:32Voilà, je cherchais son nom.
17:34C'est juste incroyable.
17:36Et vous, vous êtes un flic
17:38un petit peu particulier. Il y a beaucoup d'humour dans votre rôle.
17:40C'est ce qui vous a plu dans
17:42cette fiction ?
17:46Pour vous dire la vérité, c'est...
17:48On vous a perdu.
17:50On vous a retrouvé.
17:52Vous n'avez pas de réseau.
17:54Est-ce que ça passe là ?
17:56Ça y est.
18:00Je disais juste que c'était effectivement
18:02assez compliqué,
18:04parce que c'est une ligne de crête pour raconter
18:06à la fois une histoire grave.
18:08J'entendais Samy
18:10parler des Harkis,
18:12et à la fois raconter l'histoire
18:14d'une rencontre improbable
18:16entre
18:18cette jeune flic
18:20et ce commandant de gendarmerie.
18:22Il y avait
18:24un sujet qui était...
18:26Il y avait deux sujets, en fait.
18:28Une histoire de vie,
18:30et puis l'histoire des Harkis,
18:32qui est une histoire grave.
18:34Tout le défi, c'était de pouvoir
18:36les faire vivre ensemble.
18:40L'humour est toujours un moyen
18:42de faire passer certaines choses.
18:44D'abord, on a tourné ça il y a deux ans.
18:46Ah oui ?
18:48Oui, j'ai des souvenirs
18:50un peu lointains du film.
18:52Je me souviens
18:54des beaux moments.
18:56Je sais que Samy était avec vous,
18:58et je le trouve formidable
19:00dans le film, donc j'ai des souvenirs.
19:02Merci, mon ami.
19:04Tu es très bien aussi.
19:06On est tous magnifiques
19:08dans ce film, d'ailleurs.
19:10Le but, c'était de traiter un sujet
19:12et d'essayer de le faire mieux,
19:14mais c'est vrai que la comédie peut servir à ça.
19:16Après, il faudrait que je me refasse
19:18une idée plus précise du film en le revoyant.
19:20C'est incroyable.
19:22Vous tournez beaucoup, et vous êtes au théâtre
19:24en ce moment, on peut le dire.
19:26Le cercle des poètes disparus,
19:28vous reprenez la pièce.
19:30C'est vrai que c'est l'avis des comédiens aussi.
19:32Oui, ça va pas effacer toute ma mémoire non plus,
19:34mais quand même...
19:36Qu'est-ce qui fait que vous décidez
19:38ou pas de tourner dans une fiction ?
19:40C'est une question un peu bateau
19:42et un peu difficile, j'imagine.
19:44Non, elle n'est pas si bateau que ça.
19:46Vous avez raison.
19:48C'est très compliqué.
19:50Il y a des sujets ou des rencontres
19:52avec des personnages qui créent une évidence
19:54parce qu'ils croisent votre route
19:56à un moment de votre vie
19:58et ils vous disent, arrête-toi
20:00et emparte-toi de moi
20:02parce que tu vas en avoir besoin.
20:04C'est une espèce de chose,
20:06une espèce de voix qui vous parle
20:08et qui vous impose
20:10de les saisir et de les emmener
20:12et vous vous rendez compte ensuite
20:14que vous avez bien fait
20:16parce que ou la rencontre que vous avez faite avec lui
20:18ou les rencontres qui ont été autour
20:20ont changé votre vie.
20:22Et puis il y a parfois des histoires
20:24curieuses qui n'appartiennent pas
20:26à votre quotidien.
20:28Le monde des harkis, ce monde des flics,
20:30tout ça n'était pas mon histoire.
20:32J'ai rencontré deux productrices formidables
20:34avec qui je me suis merveilleusement entendu.
20:36C'est un sujet en main, on a retravaillé aussi
20:38un peu certaines choses dessus.
20:40On est parti dans cette aventure
20:42et puis après il vient un film.
20:44Un film, c'est une histoire
20:46qui tient beaucoup l'humain
20:48au-delà du sujet
20:50et si une chimie se fait,
20:52on peut amener le film un peu plus loin
20:54que son écriture et c'est chouette et c'est beau.
20:56C'est une histoire de rencontre entre des hommes
20:58et puis ce que disait Samy est juste.
21:00C'est une rencontre entre des hommes
21:02et entre des hommes qui ont des vies
21:04de certains terribles
21:06et donc c'est bon de se sentir
21:08alors entendons-nous
21:10avec beaucoup de modestie et d'humblement
21:12mais se sentir un tout petit peu
21:14au service d'une cause
21:16et de pouvoir en parler au moins, de pouvoir la dénoncer.
21:18De ce point de vue-là.
21:20C'est ce qui a été justement le point de départ pour vous
21:22de le fait d'accepter cette fiction-là.
21:24C'est que le sujet des harkis
21:26qui est très peu traité
21:28à la télévision en tout cas,
21:30c'était important d'en parler
21:32au travers, vous le dites, de cette fiction
21:34polare avec beaucoup d'humour
21:36dedans.
21:38Oui, c'était important d'en parler.
21:40C'est vrai que le personnage de Bonfanti
21:42n'était pas écrit.
21:44J'ai proposé avec mes productrices
21:46d'amener un personnage un peu
21:48italien, un peu de lui-même
21:50arraché de son milieu.
21:52Ça parle d'exil tout ça.
21:54Et de racines, de ne pas oublier ses racines.
21:56Voilà,
21:58exactement. Ça parle de transmission,
22:00de racines, d'héritage.
22:02De ce qu'on a fait, de ce qu'on a reçu.
22:04Ce sont des sujets qui sont
22:06très chers pour moi et que je traite aussi de mon côté.
22:08Moi, ce que j'ai bien aimé
22:10dans la fiction, c'est votre complicité avec Mina.
22:12Et je me suis dit que les deux
22:14personnages plus Samy au café,
22:16ça pourrait faire une série en fait.
22:18Ça pourrait être récurrent
22:20avec un crime à chaque fois
22:22et le point de rendez-vous
22:24chez Samy.
22:26Et avec Mina, parce que vous avez une complicité
22:28tellement drôle.
22:30Elle est super. Je ne la connaissais pas.
22:32Elle est charmante. C'est une partenaire
22:34délicieuse,
22:36attentive,
22:38virtuose et en même temps
22:40très, très
22:42attentive à l'autre. Vous savez, la grande
22:44difficulté, surtout à la télévision,
22:46c'est qu'on n'a pas beaucoup de temps.
22:48Et qu'on a tous nos vies avec
22:50nos ennuis,
22:52avec nos téléphones portables, avec tout ce qui peut
22:54parasiter une vie du quotidien.
22:56Et
22:58c'est vraiment bon d'avoir des gens
23:00comme elle, et encore une fois,
23:02je ne le dis pas parce que Samy est près de vous, mais comme
23:04Samy et d'autres de ce film,
23:06qui étaient très engagés,
23:08pas seulement engagés politiquement
23:10ou socialement, mais engagés
23:12humainement dans le film.
23:14C'est ce qui nous permet de faire le livre des avantages.
23:16On peut noter Valérie, Lydiane Revers,
23:18dans un rôle...
23:20Martin Lamotte qui est formidable.
23:22Il est drôlissime.
23:24Il a toujours un pain au chocolat.
23:26Et Lydiane Revers,
23:28en concierge très raciste
23:30qui dit
23:32qu'il y a trop d'arabes.
23:34C'est un petit moment assez
23:36étonnant dans la série
23:38quand vous y allez, Stéphane Fraisse.
23:40En fait, pour vous dire la vérité,
23:42vous citez exactement des passages
23:44sur lesquels j'ai pas mal travaillé avec
23:46nos camaradiers.
23:48Oui, bah oui.
23:50Parce que c'est un peu carte blanche,
23:52parce qu'on a travaillé ensemble ensuite
23:54sur essayer de...
23:56Attendez, par contre, il y a du bruit, parce que là, il y a des gens qui...
23:58On a travaillé
24:00sur cet apport de comédie.
24:02On vous a
24:04perdu.
24:06On vous entend
24:08très mal, Stéphane Fraisse, hélas.
24:10On va être obligés de vous laisser.
24:12Ça coupe énormément, mais vous viendrez, j'espère,
24:14en studio. En tout cas, nos auditeurs
24:16vous aiment beaucoup aussi,
24:18disent que vous êtes un formidable
24:20comédien, très drôle, et c'est vrai
24:22que là aussi, dans la fiction,
24:24vous avez un...
24:26Vous incarnez un commandant de police
24:28très particulier. On se retrouve dans
24:30un instant avec Samy Nasseri.
24:32À tout de suite.
24:40Le Supplément Média
24:42avec Samy Nasseri. Ce matin,
24:44avec nous, on a eu Stéphane Fraisse, mais des petites
24:46difficultés de connexion.
24:48Tous les deux seront sur France 3
24:50dans une fiction qu'on vous recommande
24:52autour
24:54de l'histoire des Harkis, mais c'est d'abord
24:56et avant tout un polar. Ça commence par un meurtre,
24:58puis un second meurtre.
25:00Il y a plein de petits rôles. On peut citer Antoine Nicolette.
25:02Il y a Antoine Nicolette, absolument.
25:04Romane Serda,
25:06qui est également
25:08à l'affiche. Antoine Nicolette, on l'a dit.
25:10Liliane Rovert, Martin Lamotte, très drôle.
25:12Et puis Mina Rayan.
25:14C'est un polar qui, comme le disait
25:16Stéphane Fraisse, permet de parler d'un sujet
25:18grave avec un ton
25:20un petit peu plus léger.
25:22C'est un retour aussi
25:24pour vous, Samy Nasseri. Vous recommencez à tourner
25:26un petit peu plus en France ?
25:28Oui, c'est vrai, mais
25:30j'ai fait,
25:32comme je vous le disais auparavant,
25:34c'est un film avec un belgo-marocain.
25:36On a fait un film avec l'artiste.
25:38C'est le premier film de super-héros
25:40africain et on a tourné
25:42partout au Maroc,
25:44dans tout le Maroc, pendant le deuxième confinement.
25:46Donc grâce à ça, on a fait le premier film de mon fils,
25:48Jackpot, puisqu'on est, comme je le disais
25:50auparavant aussi, on est producteur.
25:52Puis on a fait aussi le premier film de mon frère
25:54Bibi, qui s'appelle L'épée de Damoclès, avec Nadia Fares,
25:56Moussa Mascri, Samuel Lebihan,
25:58mon fils. Ça c'est du cinéma ?
26:00C'est du cinéma, tout ça. Et ça, ça va sortir quand ?
26:02Alors, le film de Bibi, il est en montage.
26:04Le film de mon fils, en avril.
26:06Et moi, je suis passé derrière la caméra.
26:08J'ai fait un pré-film de 19 minutes
26:10pour présenter aux chaînes,
26:12pour qu'ils me suivent, et je réalise
26:14et je joue dedans.
26:16Voilà, 19 minutes de film, terminé,
26:18monté, on a tourné ça cet été au mois de mai.
26:20Et là, je suis en montage financier
26:22pour... J'ai fait 19 minutes
26:24comme j'ai jamais réalisé,
26:26à la fois pour me sentir à l'aise et pour voir
26:28si je suis capable. Donc j'ai été capable,
26:30parce qu'on a fait 19 minutes pas trop mal,
26:32même bien, sans faire le prétentieux.
26:34Et puis, pour montrer aux chaînes
26:36aussi que je suis capable.
26:38Ça y est, c'est fini, vous êtes
26:40enfin
26:42entendu par les chaînes, par le monde
26:44du cinéma ?
26:46Non, je pense que
26:48il y a des choses qui changent.
26:50Comme je vous le disais tout à l'heure aussi, je prépare un biopic.
26:52J'ai rencontré des amis
26:54qui font de l'intelligence artificielle, et j'ai envie
26:56de raconter un peu mon histoire,
26:58parce que c'est un peu occulté,
27:00où les gens ne me connaissent pas bien.
27:02Et puis des fois, il y a de la désinformation
27:04par rapport à tel journal, tel ceci, tel cela.
27:06Et puis il y a ceux qui
27:08se sont acharnés sur Samy Nasseri.
27:10Donc, je vais faire un biopic,
27:12et je vais partir de mes 25 ans,
27:14je vais vieillir, mon visage va vieillir,
27:16c'est moi qui vais jouer jusqu'à Taxi 1,
27:18et puis je vais raconter des choses, mettre un peu...
27:20C'est l'histoire de Taxi aussi ?
27:22Aussi, puisque c'est ça qui m'a
27:24fait connaître et découvrir du public.
27:26Mais c'est depuis
27:28votre enfance, en fait, c'est votre enfance jusqu'à Taxi,
27:30c'est ça ? Non, de mes 25 ans.
27:32Donc, de mes 25 ans,
27:34je vais partir de mes 25 ans. Moi, j'ai envie
27:36de faire du cinéma depuis tout jeune.
27:38J'ai 6 ans et mon père a ramené une première télé
27:40noire et blanche chez nous, rue Saint-Martin.
27:42Mais j'ai vraiment compris
27:44qu'il fallait que je fonce là-dedans.
27:46Quand j'ai eu 25 ans, là,
27:48les portes se sont fermées, c'était très dur.
27:50Mais j'ai poussé, j'ai poussé, jusqu'à
27:52mon premier film, Raï, où j'ai pris
27:54un prix d'interprétation à l'Ocarno.
27:56J'ai pris le prix d'interprétation mention spéciale
27:58à Paris, c'était mon premier film.
28:00Et puis après, ça s'est enchaîné, puis la rencontre avec Besson.
28:02Voilà, vous connaissez la suite.
28:04Vous le voyez toujours, Besson ?
28:06Vous avez des contacts ?
28:08On s'envoie des petits textos, mais il est très occupé.
28:10Il vient de finir Dogman,
28:12là, il fait un autre film. Voilà, quoi.
28:14Est-ce que vous dirigez, que vous avez été un bad boy ?
28:16Quelque part, peut-être.
28:18Oui, j'ai grandi
28:20en banlieue parisienne
28:22à Montreuil.
28:24Alors, je ne sais pas comment
28:26vous définissez le bad boy.
28:28Moi, je crois que je suis un bad boy
28:30avec un gros cœur, un cœur
28:32qu'on ne peut plus te donner aux autres.
28:34Voilà, quoi.
28:36Et après, j'ai rien fait
28:38vraiment de méchant et de catastrophique.
28:40Peut-être qu'à un moment donné...
28:42Ça se fait du mal à vous ?
28:44Oui, certainement. Et puis à ma famille, et puis à ma pauvre mère.
28:46A son âme.
28:48Luc Besson, vous restez toujours à vos côtés ?
28:50Parce que vous disiez que beaucoup de gens
28:52vous ont tourné le dos.
28:54Oui, il y en a plein. La lâcheté, on ne peut rien faire.
28:56Beaucoup de gens vous ont tourné le dos.
28:58Quand tu sens le gaz et qu'on te dit que tu sens le gaz,
29:00ils s'en vont.
29:02Non, Besson, Claude Lelouch, Besson...
29:04Et puis, à un moment donné,
29:06quand il y a des pouvoirs
29:08ou des choses qui se manifestent,
29:10on me dit
29:12qu'on ne peut rien faire pour toi.
29:14La haine va être en comédie musicale.
29:16Elle est en train d'être de Kassovitz.
29:18Vous en pensez quoi ?
29:20Et on ne vous a jamais vu au théâtre ?
29:22Ah si, j'ai fait deux pièces de théâtre quand j'étais jeune.
29:24Lelouch était venu me voir au théâtre.
29:26D'ailleurs, Luc aussi, j'ai fait une première.
29:28Vous aimeriez être au théâtre ?
29:30Justement, je suis en pourparlers.
29:32Ah oui, c'est la bonne question.
29:34Pour un Coltès. On m'a dit que Coltès,
29:36c'était ma pointure.
29:38Et j'avais fait une pièce
29:40qui s'appelait Les Terres de Minuit.
29:42C'était l'adaptation d'un bouquin
29:44dans le théâtre d'Alforville avec Christian Benedetti
29:46il y a très longtemps, une heure et demie sous la pluie.
29:48Et puis, on a repris aussi au théâtre du gymnase
29:50l'Indien Charles Lebronx
29:52d'Israël Horowitz où je reprenais
29:54le rôle d'Al Pacino
29:56et mon ami Duval reprenait
29:58le rôle de John Cazale.
30:00On a fait une tournée avec, j'adore le théâtre.
30:02C'est du sang filet, c'est tout de suite.
30:04Directement, un auditeur dit
30:06est-ce qu'on pourrait imaginer un taxi électrique ?
30:10Est-ce que dans les tuyaux, il y a une suite à taxi ?
30:12C'est dans les tuyaux.
30:14Il y a un 6. On va laisser les producteurs,
30:16Luc Besson, les distributeurs,
30:18tout le monde
30:20voir ce qui est possible.
30:22Nous, on a des idées. Fred Eschaud,
30:24Fred Diefenthal,
30:26Bernard Farsi,
30:28voilà,
30:30moi, j'ai envie.
30:32Avec la pâte magique de Luc Besson qui sait écrire
30:34et qui nous connaît par cœur, peut-être qu'il peut
30:36nous pondre
30:38du terme d'un 6.
30:40On est encore là,
30:42on est jeunes, on est vieux,
30:44on raconte l'histoire.
30:46Nous, on a très envie.
30:48C'est dans les tuyaux.
30:50Avec mes deux compères,
30:52il n'y a pas très longtemps, il faut juste que les producteurs,
30:54les distributeurs,
30:56ils aient envie d'y aller.
30:58Avec tout ce qu'on voit, tous les gens,
31:00il y a de la demande. Il y a des millions de personnes
31:02qui attendent un taxi 6.
31:04Netflix ou les nouvelles
31:06plateformes devraient être tentées quand même.
31:08La franchise
31:10appartient à Luc.
31:12C'est Luc qui donne le feu vert.
31:14Les distributeurs ARP, Michel Albarstadt
31:16et Laurent Pétain
31:18qui sont distributeurs du film.
31:20Il y a plein de choses que nous,
31:22on ne contrôle pas.
31:24C'est eux qui ont la main.
31:26Nous, on a très envie. Moi, j'ai super envie de me retrouver à Marseille
31:28dans un taxi 6
31:30avec la dernière 508
31:32ou je ne sais pas quoi.
31:34Vous faites VTC6 ?
31:36Oui, VTC6 ou Uber 23.
31:38Samy, un message.
31:40Bonjour, je suis très heureuse du retour
31:42de Samy Nasseri. Nous étions toutes amoureuses
31:44de lui lorsque le premier taxi est sorti.
31:46Les autres aussi d'ailleurs.
31:48Merci à vous de l'avoir invité.
31:50Belle amitié, Géraldine.
31:52Il y a beaucoup de messages qui vont dans ce sens.
31:54Florence nous dit, je vous souhaite le meilleur.
31:56J'ai une amie qui m'a envoyé
31:58un message aussi qui m'a dit, j'aime beaucoup
32:00Samy Nasseri, super de l'avoir invité.
32:02Moi, je suis
32:04très surprise et en même temps
32:06enchantée.
32:08Ça fait 8 ans qu'on fait une émission avec Valérie.
32:10Je crois qu'il y a de l'attente.
32:12Les gens attendent.
32:14Je vois quand j'ai fait Menaces sur Kermadec
32:16sur la 3
32:18il n'y a pas très longtemps,
32:20il y a un an ou quoi,
32:22on a pété le score.
32:24J'avais 5 jours de tournage.
32:26Quand il y a de la demande, les gens ont envie.
32:28Il faut que les producteurs sachent
32:30et que les gens ont envie
32:32de voir de Samy Nasseri.
32:34Si ainsi, il y aurait Marion Cotillard ?
32:36Je ne sais pas ça.
32:38Qui meurt dans un accident ?
32:40C'est bien faible.
32:42Après, comme je vous le disais,
32:44c'est les producteurs et les distributeurs
32:46qui ont la main.
32:48C'est mercredi soir.
32:50Vous pourrez me trouver
32:52vendredi, samedi.
32:54C'est après-demain.
32:56Ça cartonne.
32:58Les soirées de France 3 cartonnent toujours.
33:00Mémoire à vivre, c'est un polar.
33:02Vous passerez un bon moment et vous apprendrez des choses
33:04sur les harkis, mais c'est d'abord et avant tout
33:06un super polar.
33:08Sur les harkis et aussi de l'autre côté, sur le FLN.
33:10C'est une confrontation
33:12entre les deux.
33:14Comme le FLN a manipulé certains lyriens.
33:16Merci à vous,
33:18Samy Nasseri. On se retrouve
33:20dans quelques instants pour commenter l'actualité.
33:22A tout de suite.