• il y a 3 mois
Bruno Retailleau réalise son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur au commissariat de la Courneuve (Seine-Saint-Denis).

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00:00— Bruno Retailleau vient d'arriver dans un commissariat. Nous ne savons pas encore lequel. D'ailleurs, ça serait bien qu'on nous en informe. Il est à la Courneuve.
00:07— Ça y est. On peut vous l'indiquer. Donc il est au commissariat de la Courneuve. Jean-Christophe Couville, il est d'ailleurs accueilli par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
00:17Ce n'est pas n'importe quel commissariat, ce commissariat de la Courneuve. C'est un commissariat qui, il y a quelques mois, avait été pris pour cible.
00:24Ça avait été très tendu aux abords de ce commissariat. — Alors oui. Et puis récemment, plus récemment, il y a 4 fonctionnaires de police qui ont été pris à partie
00:31par une vingtaine de voyous, notamment avec des mortiers d'artifices, et dont un collègue a eu la main brisée 42 jours d'ITT. Donc en fait...
00:39— Ça, c'était quand ? — C'était la semaine dernière. — La semaine dernière. — Oui, oui. Il y a eu le 19 septembre, exactement, la cité des 4 000.
00:49Donc en fait, il vient aussi voir les effectifs sur le terrain, effectivement, prendre le pouls, tâter le pouls. C'est normal. Tous les ministres de l'Intérieur
00:56font ça en principe. On les attend, nous aussi, sur le terrain, pour leur montrer dans quelles conditions on est. Alors ce que j'espère, c'est bien qu'ils fassent
01:04des petits carottages comme ça de temps en temps, à venir dans des commissariats sans annoncer qu'ils viennent, parce que souvent, vous savez...
01:11— C'est un carottage. Ça s'appelle comme ça ? — Un petit carottage. Vous savez, vous venez à l'improviste et vous venez voir comment les fonctionnaires de police travaillent.
01:17M. Darmanin l'avait fait avant. C'est très intéressant, parce que du coup, les officiers et les commissaires n'ont pas le temps de passer les ripollins
01:23et mettre des plantes vertes, vous voyez. Voilà. Et ils voient vraiment dans quelles conditions on travaille, que dans certains endroits où on se change,
01:30il y a des cafards, des souris, des rats. Bref, la belle vie, quoi. Voilà. Donc ça, c'est très bien. Après, nous, ce qu'on attend, effectivement, c'est de la cohérence.
01:38Et on l'attend parce qu'encore une fois, on attend notamment... C'est le premier souci dans la tête de mes collègues, c'est que les prime jobs des Jeux olympiques
01:46soient payés. Et surtout, c'est que derrière, on a aujourd'hui un secteur, c'est la filière investigation, qui est vraiment mal en point, qui a explosé.
01:54On est en train de ramasser les débris. Et donc je peux vous dire qu'il y a du pain sur la planche. On a aussi des... Voilà. — Ce sont les dossiers chauds qui l'attendent.
02:01— Des dossiers chauds, oui. La protection des policiers. Et notamment... Et ça, ça ne dépendra pas que de lui, mais politiquement, il va falloir qu'il pèse,
02:09notamment sur les agressions sur les forces de l'ordre. Nous, ce qu'on veut, c'est que derrière, la justice, effectivement, veut des peines minimales.
02:14On veut que les agresseurs de forces de l'ordre aillent en prison de façon systématique.
02:18— Que les agresseurs de forces de l'ordre aillent en prison de façon systématique, mesdames, messieurs. C'est Jean-Christophe Kouvi,
02:24policier, secrétaire national du syndicat Unité, qui est sur le plateau de BFMTV.

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