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00:00Je peux m'offrir ce que je veux, comme je veux, je peux faire plaisir.
00:02Je n'ai pas de problème avec ça, dans les fringues, dans les bouffes, dans les vacances,
00:06pour des associations, pour mes amis, j'en fais profiter, ma famille, mes parents.
00:10Moi je suis privilégié aujourd'hui, mais ce n'est pas normal.
00:12Ce n'est pas ce qui est normal, ce n'est pas la vie courante des gens.
00:17Mais il y a des gens, ils sont nés comme ça, donc ils ne savent pas ce qui se passe autrement.
00:21Je crois que moi j'ai cet avantage-là.
00:23D'avoir connu ça.
00:24C'est d'avoir connu les deux aspects, et je ne l'oublie jamais.
00:26J'ai souvent répété, aucun problème pour payer des impôts, s'il faut en payer plus,
00:29j'en paierai plus.
00:30Aucun souci avec ça, je trouve qu'il m'en restera suffisamment pour bien vivre.
00:33Aucun problème avec ça.
00:35Respect.
00:36Après, après, Gilles, c'est bien ce qu'il dit.
00:44Moi je trouve ça bien, je suis privilégié, mais j'ai bossé pour, je paye des impôts,
00:49il n'y a rien à dire.
00:50Et en plus, j'aime bien son rapport à la normalité, il dit que ce n'est pas la vie
00:52normale.
00:53Il le sait, il a gardé les pieds sur terre, c'est ça que j'aime bien chez lui.
00:57Comme Bernard.
00:58Bernard, non.
00:59C'est un arci.
01:00C'est un arci.
01:01C'est un arci.
01:02C'est d'où il vient.
01:03C'est d'où il vient.
01:04Je ne veux pas y retourner.
01:05Raymond, qu'est-ce que tu dis, toi ?
01:06Moi je dis que c'est vachement bien, parce qu'il a grandi du côté du Havre, il avait
01:09un père ouvrier dans la métallurgie, une mère au foyer, donc il sait très bien, ce
01:13n'était pas écrit comme ça pour lui.
01:14Et je pense que maintenant, le fait d'avoir plein d'argent, il est conscient que ce n'est
01:17pas normal par rapport aux autres gens, mais il a travaillé dur.
01:20Est-ce que vous en êtes conscient, vous, ici, autour de la table ? Parce que je vous
01:23trouve un petit peu déconnecté de la réalité.
01:27Non mais vraiment, je vous le dis, ça fait longtemps que je voulais vous le dire.
01:31Moi, je vous le dis, vous me débectez.
01:36Non mais je vous le dis, toi Raymond, par exemple, toi, c'est un truc de fou, toi aussi,
01:41t'es arrivé.
01:42Moi, je suis très conscient depuis deux ans, depuis vraiment deux, trois ans, je suis vraiment
01:44conscient de ce qui se passe, c'est génial, en plus, depuis cette année, tu m'as fait
01:48arrêter le camion, donc du coup, là, je ne fais même pas le camion et j'ai découvert
01:51un truc depuis le mois de juin, de me réveiller sans le réveil, ça m'est arrivé depuis
01:5630 ans, moi, depuis 30 ans, j'ai mis mon réveil à 4h48, 4h45, tous les matins, et là, je
02:00me réveille quand j'ai envie de me réveiller, je me réveille, il est 9h15, ça ne s'est
02:03jamais arrivé que je me lève à 9h15, et là, je suis vraiment conscient.
02:06Parce que aussi, elle se réveille sans réveil, il n'y a pas froid, regarde, il est 16h15.
02:09Et tu prends conscience de dire, voilà, aujourd'hui, quand tu vas au restaurant, tu ne regardes
02:13plus les formules, tu te dis, je veux manger ça, tu le manges, tu veux prendre un dessert,
02:17tu le prends, si on te dit un tiramisu à 9€, avant, je ne prenais pas, j'ai 9 balles
02:20dans un tiramisu.
02:21– Un tiramisu à 9€ ? – Ouais, c'est 9€.
02:22– Je ne sais pas où tu le prends.
02:23– Bah, partout.
02:24– Un tiramisu, il est à 9€ ? Voilà pourquoi je ne prends jamais de tiramisu.
02:27– Non, mais des tiramisu dans les restaurants, c'est ce prix-là, c'est entre 8 et 9,
02:3110€, tu n'en auras pas un tiramisu à 4 balles.
02:33– C'est horrible.
02:34– Mais c'est vrai que ça change, ça change.
02:35– Gilbert, c'est toi qui a mis énormément d'argent de côté.
02:39– Non, mais ce n'est pas ça, mais c'est un énorme écueil, moi je me reconnais tout
02:42à fait dans votre question, c'est un vrai risque, c'est-à-dire d'être, non mais
02:46honnêtement oui, le risque c'est d'être hors la vie, hors la vie des gens, etc.
02:50Donc chacun, je sais qu'on est pareil là-dessus avec Raymond, moi je fais ce que je peux pour
02:54rester dans la normalité de la vie des gens, prenant le métro, le RER, faire des trucs,
02:59mais c'est difficile, et il y a des gens qui me disent parfois, vous parlez de la vraie
03:03vie des gens comme si vous étiez comme nous, mais vous n'êtes pas comme nous, et je sais
03:08qu'ici on est des privilégiés, donc pas au niveau de Laurent Ruquier pour moi, mais
03:11on est des privilégiés, voilà, on est riches, on est privilégiés.
03:14– Ah, toi tu es riche !
03:15– Non, non, non, moi je dis, sans problème, j'assume, c'est un écueil, pour moi être
03:23riche c'est au-delà de 5 000 euros mensuels, je l'ai dit ici, donc je m'estime riche,
03:27et je fais tout pour ne pas être déconnecté, et ma manière, ma manière de ne pas être
03:31déconnecté c'est de donner, tant que je peux, c'est d'aider.
03:37– Bah, roule !
03:38– Bah, oui, on est fin, mais voilà, c'est tout.
03:40– Ici, autour de cette table, on n'en est pas tous à se dire, putain, il faut que
03:43je me force le métro pour être plus dégueu, quoi, c'est dégueulasse de me caricaturer
03:48là-dessus.
03:49– Laisse-la parler.
03:50– Non, mais rien que le fait de dire que pour me reconnecter, je dois prendre le métro,
03:52ça fait de toi un peu quelqu'un de déconnecté, si tu veux, moi je prends le métro.
03:55– Mais on est privilégiés ici, il faut arrêter.
03:56– C'est normal.
03:57– Mais non, il faut arrêter.
03:58– Oui, d'accord.
03:59– Elle prend le métro aussi.
04:00– On est privilégiés, arrête !
04:01– On est privilégiés, on n'est pas tous à se dire.
04:02– Justement, il va te répondre.
04:03– Soyez honnête.
04:04– Non, mais Gilles, alors, justement, justement, toi, tu as cette chance depuis quelques années,
04:12on s'est connus, on a été sur plusieurs émissions ensemble.
04:15– Et t'es d'accord avec moi, il a changé.
04:16– Notamment avec Pascal Praud, pendant des années.
04:18– Il a changé.
04:19– C'est ce que Pascal Praud a dit.
04:20– Je ne suis pas sûr qu'il ait…
04:21– Ah, Pascal Praud m'a longtemps parlé de Gilles.
04:23– Non, mais ça ne te dérange pas que je te remercie ?
04:25– Non, mais c'est important.
04:26– Tu rebondissais.
04:27– Non, non, c'est important.
04:28– Attends deux secondes, parce que Gilles, t'as dit quoi ?
04:29– Un cours magistral.
04:30– Il t'a dit quoi, Gilles ?
04:31– Il m'a dit que le personnage qu'il a connu quand vous étiez très jeunes, tous
04:35les deux…
04:36– Quel est ton problème, toi ?
04:37– C'est un témoignage, vous n'avez plus rien à voir avec le personnage d'aujourd'hui.
04:41– Mais qu'est-ce qui a changé ?
04:42– Il a changé, il a changé, mais regardez, il a changé, il a changé, oui, alors reste.
04:46– Non, non, mais que Gilles raconte ça, parce que sa vie a évolué.
04:49– J'aurais dû s'armer ma gueule.
04:50– Mais non, mais Gilles, ta vie a évolué, et tant mieux, tant mieux, tant mieux, après
04:55quand tu dis que tout le monde… les gens, quand ils vous voient à la télé, ils ont
04:59l'impression que vous avez beaucoup d'argent.
05:01– Mais il y a plein de gens qui passent à la télé qui n'ont pas beaucoup d'argent.
05:02– Exactement.
05:03– D'accord avec toi.
05:04– Exactement.
05:05– Mais eux, oui, parce qu'ils sont en quotidienne, etc.
05:06– Exactement, c'est ça, donc les gens qui passent de temps en temps, moi j'ai fait
05:0915 ans de télé, j'étais avec Pascal Praud, j'étais sur LTI.
05:11– Et les gens sont persuadés que tu roules sur leur, pas du tout.
05:14– Bien sûr.
05:15– On n'était pas payés.
05:16– Exactement.
05:17– Alors qu'on a fait, moi j'ai fait 12 ans avec Pascal Praud, j'ai jamais été
05:20payé un centime.
05:21J'étais en parallèle sur LTI, j'étais sur Europe 1, où on se croisait à l'époque
05:24quand on faisait les Coupes du Monde, on n'était pas payés.
05:26Donc je veux dire, on passe à la télé, certes, parce qu'on est dans des combats,
05:30mais c'est pas pour autant qu'on gagne de l'argent.
05:32Et puis en plus, nous on fait beaucoup de choses au niveau social, moi je me suis beaucoup
05:36endetté pour ça.
05:37– Non, il ne faut pas mentir, toi tu as un cas spécial, parce que tu venais en intervenant
05:42La plupart des gens ici, j'ai la raison, la plupart autour de la table, pour l'âge
05:45qu'ils ont, je prends Carla, je prends Julien, je prends Pascal, pour l'âge qu'ils ont,
05:49vous êtes quand même des privilégiés.
05:51– Bien sûr.
05:52– Je ne dis pas qu'on n'est pas des privilégiés.
05:53– Tu ne peux pas dire que je ne suis pas privilégié.
05:55– À votre âge, vous n'avez pas de quoi m'acheter un slip.
05:57– Moi, ça fait que un an que je suis payée en télé, donc je n'en suis pas encore au
06:01niveau de me dire, est-ce que je prends un métro pour me forcer à être proche des délégués.
06:05– Arrête un peu, arrête un peu.
06:08Arrête un peu.
06:09– Un Dyson, ça coûte 1000 balles.
06:11– Arrête un peu, ne fous pas de notre gueule.
06:13– Il y a 1000 balles dans les cheveux.
06:14– Des petites anglaises comme ça, ça se fait pas avec un, un, c'est bon, je te dis.
06:17Ne fous pas de notre gueule, ne fous pas de notre gueule.
06:19Vous, vous avez toujours roulé sur l'or ?
06:21– Non, pas du tout.
06:22– Non, pas du tout.
06:23– Quand on voit la quantité de taxes qu'on paye et d'impôts, je suis désolée, c'est
06:26très compliqué de s'en sortir.
06:27– Mais non, mais…
06:28– C'est ce qu'on a, les mecs.
06:30– Petite fille riche.
06:31– Mais pas du tout.
06:33– Petite fille riche.
06:34– Quand on voit petite fille riche.
06:35– C'est bon, là.
06:36– Quand on voit la quantité de menus.
06:38– Quand on voit le prix du lait d'avoine.
06:40– Mais non, mais…
06:41– Quand on voit le prix du lait d'avoine à 2,84 euros.
06:44– Mais non, mais en tout cas, mais…
06:45– C'est scandaleux.
06:46– Elle cale, lui, roule sa voiture avec des lingots d'or.
06:47– Mais pas du tout, je suis autant entrepreneur.
06:48– Quoi ?
06:49– Je suis autant entrepreneur, donc je paye mieux que ça.
06:50– T'es entrepreneur ?
06:51– Oui, et je…
06:52– Alors, comme tout le monde.
06:53– Bah oui, mais c'est des sommes astronomiques.
06:54– Oui, il y a plein de gens qui n'en font pas rentrer.
06:55– Oui, mais c'est quand même des sommes astronomiques
06:56par rapport à mon fin de vie.
06:57– Parce que tu gagnes des sommes astronomiques.
06:58– Bah non, mais c'est…
06:59– Tu payes des sommes astronomiques, il a raison.
07:00Si tu ne gagnais pas des sommes astronomiques…
07:01– Mais les taxes, ça concerne tout le monde, même les gens pauvres.
07:02– Mais même là, quand tu fais autant d'entrepreneurs, c'est une manière aussi
07:03d'échapper un petit peu à l'impôt quelque part par rapport à quelqu'un qui est en salaire.
07:04Donc tu ne devrais pas dire…
07:05– J'appelle tout de suite Julien Combet.
07:06– Après, quand même, ce qu'on peut dire, c'est qu'à chaque fois qu'on vient ici
07:25on passe un bon moment, on fait une émission de 3 heures,
07:29on part avec un très beau cachet, de toute manière, en définition.
07:31– Bravo !
07:32– Bravo !
07:33– C'est pour ça qu'il faut dire.
07:34– Bravo !
07:35– C'est mieux de dire ça.
07:36– Bravo !