TPMP : 100% médias, 100% darka !
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00:00Moi j'adore ce qu'il a dit, je ne sais pas ce que vous en pensez, c'est autour de la table Gauthier.
00:04– 100% d'accord, ce qu'il dénonce en filigrane c'est évidemment le wokisme,
00:07c'est une forme de censure et désormais d'auto-censure chez les humoristes.
00:11Le wokisme c'est l'éveil aux minorités et par l'éveil aux minorités
00:15il ne faut plus vexer personne.
00:17Je prends toujours le même exemple, la série Friends qui était au top dans les années 90,
00:21que les jeunes qui sont nés dans les années 90 ont revu après dans les années 2000
00:25et quand elle est diffusée aujourd'hui à la nouvelle génération,
00:27ils trouvent ça grossophobe, homophobe, transphobe
00:30et donc on ne pourrait plus faire une série comme Friends,
00:32on ne pourrait plus écrire les dialogues de Michel Audiard, les films de Blié,
00:36donc c'est ce que dénonce Laurent Gérard,
00:38c'est vrai que c'est devenu une espèce de chape de plomb permanente, c'est devenu lourd quoi.
00:42– Exactement, oui c'est vrai.
00:44– S'il vous plaît qu'on enlève le micro au public, aux gens du public.
00:49– Aux gens du public.
00:50– S'il vous plaît qu'on enlève le micro, s'il vous plaît merci.
00:54Qu'est-ce qui se passe, il y a une fronte des intermittents là ?
00:57– Intermittents.
00:59– Merci, merci, les intergitants du spectacle là.
01:02– Non, moi je ne suis pas du tout d'accord avec Laurent Gérard,
01:07je suis plutôt du côté des minorités.
01:09– Vous ne voulez pas repartir avec eux plutôt ?
01:13– Et je ne suis pas d'accord avec Gauthier parce que…
01:14– Est-ce que je suis d'accord avec Laurent Gérard moi ?
01:16Laurent Gérard, je pense que vous êtes tous ce que déteste Laurent Gérard,
01:18même s'il est extrêmement sympathique et qu'il est sympa avec tout le monde.
01:20– Ah oui, il est très talentueux.
01:21– Oui mais je pense que vraiment, si je lui disais qu'il y avait Gilles Verdez à son spectacle,
01:24il devrait vous imiter d'ailleurs.
01:27– Il n'imite que des stars, vous êtes une star, j'imitais, pour moi.
01:31– Mais moi j'aime bien, c'est l'essentiel si je suis pour vous,
01:34j'aime bien ce qu'il dit, je n'aime pas ce qu'il dit,
01:36je n'aime pas ce que vous dites vous, parce qu'en fait,
01:38moi je suis content que les jeunes se révoltent contre Friends,
01:41contre tout ce que vous avez là.
01:43– Pas censure.
01:44– Bah oui, pas censure, les jeunes se révoltent contre Friends, nouvelle époque.
01:48– Mais là, Gilles Verdez, ce n'est pas une nouvelle époque, c'est une ancienne époque.
01:52– Mais on n'aurait pas compté qu'on irait avec ?
01:53– Bien sûr.
01:54– Les minorités n'étaient pas représentées dans Friends.
01:56– Merci, Laurent Fontaine, vous êtes d'accord avec Gilles Verdez ?
01:59– Ouais, plutôt, bizarrement.
02:01– Non, mais bien.
02:02– Laurent Gérard, il a un grand talent, mais je vais dire ce que je pense,
02:05c'est que c'est un peu comme Sardou, moi j'en ai un peu marre
02:08des gens qui ont décidé d'être le vieux con de service.
02:11– Ah mais ce n'est pas du tout le vieux con de service, Laurent.
02:13– Laisse-moi dire ce que je pense, et qu'ils ne font plus que ça aujourd'hui.
02:17T'écoutes Michel Sardou, t'appuies sur la touche A ou B,
02:19tu sais exactement ce qu'il va dire sur les minorités, le ceci,
02:23la ceinture de sécurité, tout le monde nous emmerde, les flics nous emmerdent.
02:26À un moment donné, tout n'est pas aussi clair et simple que ça.
02:29Donc Gérard, le monde entier le fait chier,
02:32la société avec laquelle on tente d'évoluer le fait chier,
02:35moi je ne suis pas d'accord, j'ai des enfants qui ont 20 ans
02:37et 30 ans à la maison, excuse-moi, ils me prennent pour un boomer
02:40et de temps en temps on a des vrais débats et ils me disent,
02:42pa pa pa, les blagues sur les pédés, pardon de dire le mot pédé,
02:45les blagues, comme vous le disiez à l'époque,
02:47les blagues sur les Belges, les blagues sur les Noirs et tout,
02:50on en a marre, nous la nouvelle génération,
02:52et tu peux comprendre que ça vous fait rire vous,
02:54parce que t'as 60 balais, ça fait un peu moins rire les jeunes aujourd'hui
02:57et tant mieux que les choses aient évolué.
02:59Alors, je ne défends pas totalement ce que...
03:01– Alors, je vais vous dire, Laurent Fontaine, pour moi,
03:03vous êtes en train de décrire tout ce qui est cette génération que je déteste,
03:06c'est insupportable, Laurent Fontaine, c'est insupportable,
03:11les gens qui parlent comme vous, alors je vous aime beaucoup,
03:12mais c'est tellement insupportable, et je vais vous dire,
03:16et moi je ne sais pas qui sont les jeunes que vous connaissez,
03:18Laurent Fontaine, moi je crois que vous connaissez les mauvais jeunes,
03:21vous devez être dans des quartiers assez aisés,
03:23moi mes enfants, ils ne sont pas du tout comme ça,
03:26ils sont plus jeunes que les vôtres,
03:28oui mais ils ne sont pas woke.
03:30– Attendez, attendez, attendez, venez là, Juliette,
03:36– Qui est Juliette ?
03:37– Non, non, Juliette.
03:39– Nous avons décidé, nous avons décidé...
03:42– Qui est-il le matériel en plus ?
03:43– De revenir.
03:44– Venez là.
03:46– Alors, après concertation.
03:48– Avec qui ?
03:50– Avec nous-mêmes.
03:51– Oui.
03:52– Nous avons donc décidé de molester Gauthier après l'émission.
03:59– De molester ?
04:00– Allez, sortez.
04:01– Je crois qu'il a concerté avec lui-même, parce que je ne reconnais pas.
04:05– Juliette, Juliette, tu n'es pas d'accord.
04:09– Je me remettrai sur le bon chemin.
04:11– Mais il est fou.
04:12– Franchement, Juliette, on est ensemble depuis des années.
04:14– Juliette, pense à la rentrée.
04:15– Oui, et puis il m'a dit du mal de vous tout à l'heure.
04:19– Allez, serrez la main de Gauthier et retourne à votre place.
04:22Serrez la main de Gauthier et retourne à votre place.
04:24– Lui, plus jamais.
04:25Il a dit molester.
04:26– Bien sûr.
04:27– Même s'il fait un monde honorable.
04:28– Merci.
04:29– Mais, Juliette !
04:30– Allez, on va te donner la carte de France Travail.
04:33– Je savais qu'il ne fallait pas faire confiance à l'extrême droite.
04:38Je le savais.
04:39– Rhost, t'as oublié ton téléphone.
04:40Tiens, rentre chez toi.
04:41– C'est ouf.
04:42– T'as oublié ton téléphone.
04:43– Merci, Rhost.
04:44– Tu fais quoi ?
04:45J'ai fait ça pour toi, pour que tu sois le dernier des existants.
04:47– Je m'en vais avec fierté, madame.
04:49Une tête haute.
04:50– Va-t'en, va-t'en, va-t'en.
04:51– S'il vous plaît.
04:52S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
04:54S'il vous plaît.
04:55Qu'on donne un petit carnet à Rhost qui note ce qu'il pense de l'émission
04:58pour pouvoir le regarder.
05:00Merci, merci.
05:01Merci, Rhost, restez là, s'il vous plaît.
05:03Donc, on était…
05:04J'aimerais bien avoir l'avis de Juliette là-dessus,
05:06sur ce qu'a dit Laurent Gérard
05:07et sur ce qu'a dit Laurent Fontaine.
05:08C'est inadmissible.
05:09– Laurent Gérard a parfaitement raison.
05:10Et c'était hilarant de voir la tête de la chanteuse à côté…
05:13– Zao de Zagazan.
05:14– Voilà, Zao de Zagazan.
05:15– Je ne la connaissais pas d'ailleurs.
05:16– Que je ne connaissais pas du tout.
05:17– Moi non plus, mais elle m'avait attaqué, je ne la connaissais pas.
05:19– C'était hilarant de voir sa tête se décatir,
05:21comme ça se décomposer au rythme, au fur et à mesure que Laurent Gérard parlait.
05:24– C'était le meilleur moment.
05:25– Et ça m'a fait beaucoup rire.
05:26Et je pense que ça fait un peu du bien à ce plateau
05:28de recevoir des gens comme Laurent Gérard
05:30qui font… qui font rire énormément de gens.
05:32– Exactement.
05:33– Qui remplissent les salles en claquant des doigts.
05:35– Et Laurent Gérard, c'est un des humoristes qui est rempli le plus.
05:38Et je peux vous dire que Laurent Gérard,
05:39il n'a pas besoin de faire des coups de gueule pour remplir.
05:41Il fait d'ailleurs très peu de télé parce qu'il n'en a même pas besoin.
05:43– Et je trouve admirable de sa part qu'il n'ait pas bougé d'un iota.
05:46Parce que parfois, quand tu es invité dans un plateau comme ça,
05:49tu peux te dire, bon, voilà, je vais les épargner un petit peu.
05:52Non, il est resté droit.
05:53Il est resté lui.
05:54Il a dit ce qu'il avait à dire.
05:55– Je suis d'accord avec vous parce que tu m'as bien influencé.
05:58– Je suis obligé de revenir.
06:01Je suis obligé de revenir.
06:03– Non, ça passe par une amende honorable.
06:05– Il s'excuse ou je m'en vais moi.
06:08Il a dit molester.
06:11Donc là, il s'excuse ou je m'en vais moi.
06:13– Bon, alors, Monsieur Lebrecht.
06:15– Voilà.
06:16– Nous allons nous arranger après l'émission.
06:18– Il n'y a aucun arrangement après l'émission.
06:20Après l'émission, je rentre chez moi.
06:22Certainement pas échanger avec vous.
06:23Donc, des excuses.
06:25– Allez, vas-y, Jean Moulin.
06:28– Des excuses.
06:29– Allez, Jean Moulin.
06:30– Alors, vous savez quoi ?
06:32– Des excuses, des excuses.
06:34– Surmolester, surmolester.
06:36– Mesdames et messieurs le public, vous êtes des traîtres.
06:39Surmolester.
06:42– C'est juste surmolester, surmolester.
06:44– Franchement, Cyril, il a vraiment résisté à la dernière.
06:47Est-ce que vous pouvez avoir un peu d'empathie pour lui
06:49et peut-être ne pas pousser la chose jusqu'à l'excuse ?
06:52– Il a des excuses.
06:53– Des excuses, Jean Moulin.
06:54– Surmolester, surmolester.
06:56– Alors, je retire le molesté.
06:59– Ça va, ça me va.
07:00– Un peu d'eau dans ton jambon aussi.
07:01– Je retire le molesté,
07:03mais nous nous arrangerons quand même à la fin de l'émission.
07:05– Allez, embrassez-le, embrassez-le.
07:08– Non, il s'excuse, il s'excuse.
07:11– Bienvenue dans votre famille.
07:19– T'es en train de faire le dictatoire.
07:21– Tu perds la tête, là.
07:22– Attention, attention.
07:23– Il est vrai homme, monsieur.
07:25– Tirez-vous la main.
07:26Tirez-vous la main.
07:27– Attendez, attendez, attendez.
07:28Il remet une pièce dans la machine.
07:29Il a dit respect les vrais hommes.
07:30Je suis un faux homme.
07:32– Écoutez, il faudrait que le vice-président
07:35prenne un petit peu de hauteur.
07:36– Ouais, prenez de la hauteur.
07:37– Ça suffit, le Gauthier chaud, là.
07:38– T'es en train de devenir fou, là.
07:40– Attention à ne pas ressortir.
07:42– Allez, merci, Gauthier.
07:43– Il y a insolence, Gauthier, il y a insolence.
07:44Asseyez-vous.
07:45– Puisque, monsieur le Président,
07:46vous me demandez de rester, je reste.
07:47– Merci.
07:50– Quelle bande de fous, sans regret.
07:52Alors, vous vouliez réagir à Laurent Girard.
07:54– Comme rebelle, rostre, vous êtes top, hein.
07:56– Ah, c'est pas grave.
07:57– Trois petits mots, la piste qui s'envole,
07:58et tu viens t'assoir comme un malpropre.
08:04– C'est pas du tout ça.
08:06– Tu as été le premier à nous trahir.
08:08Socio-traître.
08:09– T'étais pas avec moi.
08:10– Il y a deux minutes, t'étais Jean Moulin.
08:13– Bravo.
08:15– Il est plus Jean Moulin que Jean.
08:17– Merci.
08:19– Maintenant, c'est Jean Moulet, maintenant.
08:23– Non, mais sur ce sujet, ce que disait Laurent tout à l'heure,
08:26je partage parfaitement.
08:28Parce que vous prenez Michel Leib, par exemple.
08:31À l'époque, quand il faisait ses sketchs,
08:32ça faisait rire tout le monde.
08:33Aujourd'hui, on est…
08:34– Mais Michel Leib, il n'est pas du tout raciste.
08:36C'était l'époque.
08:37– Je n'ai jamais dit ça.
08:38– Je le connais bien, Michel Leib.
08:40– Toutes les personnes qui ont fait ces spectacles-là à l'époque…
08:43– Ne le referaient plus maintenant.
08:44– Exactement.
08:45– Ce n'est plus du tout drôle maintenant.
08:46– Ils étaient inscrits dans l'époque.
08:47Sauf qu'aujourd'hui, le monde a changé.
08:49Il y a des gens qui se rendent compte que, malheureusement,
08:51on inscrit dans l'inconscient des gens…
08:53– Des caricatures.
08:54– Exactement.
08:55Un regard sur les personnes.
08:56Quand il fait le singe en se grimant en noir, par exemple.
08:59– C'est inadmissible.
09:00– Voilà.
09:01– Il le sait, je pense qu'il le sait.
09:02– Et donc, c'est pour ça qu'aujourd'hui, ça change.
09:03Quand vous appelez ça le hawkisme,
09:05il y a des gens qui, aujourd'hui, ne veulent plus subir
09:08certaines choses qu'ils ont subies depuis toujours.
09:10– Frans, tu ne le refais plus.
09:11– Non mais là, on parle de Frans.
09:12– Mais pas de la même façon.
09:13– Frans, tu ne le refais plus.
09:14– Mais pas de la même façon.
09:15– Michel Leib, je suis d'accord avec toi.
09:16Mais Frans, tu ne le refais plus.
09:17– Oui, mais parce qu'il y a plein de choses.
09:18Il y a plein d'images dans Frans.
09:20Il y a des choses qui font qu'aujourd'hui,
09:22il faut revoir les choses avec les standards de l'évolution de la société.
09:24– Donc on enlève des scènes.
09:25On enlève des scènes.
09:26– Mais non.
09:27– Comme dans les Disney.
09:28– Oui, c'est le même esprit.
09:29– Ça serait écrit autrement.
09:30– Avec les correcteurs.
09:31– On n'enlèverait pas des scènes.
09:32– Oui, on enlève des mots et des dialogues.
09:34– Ça, pour moi, c'est inadmissible.
09:36Excusez-moi.
09:37– Aujourd'hui, on redécoupe tous les Disney.
09:38– Mais Michel Leib, ce n'est pas la même époque.
09:39C'était encore une époque, encore avant.
09:40– Oui, c'est autre chose.
09:41– Ça n'a rien à voir avec Frans.
09:42Michel Leib, bien sûr, même lui, il l'a dit.
09:43Même lui, il a dit qu'il ne le referait pas maintenant.
09:45Et il a tout à fait raison.
09:46Aujourd'hui, ce n'est pas entendable ce qu'il dit comme sketch.
09:48Mais je vais vous dire, Frans et les trucs comme ça, ça n'a rien à voir.
09:52C'est n'importe quoi.
09:53Là, on est dans un monde qui part vraiment en cacahuètes.
09:57Et ce n'est pas ce que veulent les Français.
09:58Je vous dis, quand j'entends des trucs, même l'écriture inclusive et tout,
10:01c'est insupportable.
10:02– C'est autre chose.
10:03– Non, non, non.
10:04– C'est pas pareil.
10:05– Tout ça est lié.
10:06– C'est pas pareil.
10:07– Tout ça est lié, pas du tout.
10:08– Bien sûr que si.
10:09– Tout ça est lié.
10:10– Et c'est ce que dénonçait l'orangera.
10:11– Tout ça est lié, c'est ce que dénonçait l'orangera.
10:12– Sur ce plateau, il y a beaucoup de gens à qui ça a fait du bien
10:14d'être pour une fois dans leur vie,
10:15confrontés à quelqu'un qui pense comme l'orangera.
10:17– Il y a quelqu'un sur le plateau qui a aussi du courage, c'est Philippe Cavrivière.
10:20Parce que Philippe Cavrivière, il s'est pris lui aussi des polémiques
10:22parce qu'il avait fait des blagues sur les personnes en situation de handicap.
10:25Et il s'était pris des polémiques.
10:26Il avait fait des blagues sur Damien Abad à l'époque.
10:28Et je me souviens, il était venu s'en expliquer dans l'heure des pros.
10:30Donc même lui a été aussi victime de ces polémiques.
10:33– Il a surtout du talent Philippe Cavrivière.
10:35– Il a énormément de talent, il est très drôle.
10:37Tout passe quand vous êtes drôle.
10:38La règle c'est ça, soit vous êtes drôle, soit vous n'êtes pas drôle.
10:40– Exactement, je suis d'accord avec vous, bravo.