• il y a 3 mois
La Promesa Capitulo 432

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Transcription
00:00...
00:31J'ai parlé avec le Père Samuel.
00:34Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
00:36Qu'on se marie en 5 jours.
00:38Mais Manuel, c'est...
00:40C'est merveilleux !
00:41Comment avance le mariage de Mme Villamil ?
00:44Eh bien...
00:45Il n'avance pas.
00:47Et pour être honnête,
00:49il n'a toujours pas la taille.
00:51Je pense que nous devons lui donner une autre opportunité.
00:54Confions-nous que Mme Villamil sache conduire.
00:57Le capitaine s'est arrêté et a commencé à me crier.
00:59On ne peut pas interrompre les gens.
01:01Ça n'a pas l'air d'un appel important.
01:03Et comment sais-tu ça ?
01:05Son ton de voix m'a donné cette sensation.
01:07Mais il s'est mis à faire du bruit.
01:08Oh mon Dieu, Marcelo !
01:10Il avait l'humour de un chien.
01:11Si je le connais, je ne lui mettrai pas la mail.
01:13Tu penses vraiment que tu peux choisir
01:14si t'attendre ou non les gens ?
01:16J'avoue qu'il n'a pas l'air de me faire un coup de pouce.
01:19S'il vous plaît, capitaine,
01:20ne soyez pas puéril.
01:22Et ne soyez pas cobarde.
01:24D'accord, capitaine.
01:25Comme vous le souhaitez.
01:27C'est clair que Julia est intéressée par toi
01:28et elle m'a dit ça à ma mère.
01:30Ta mère ?
01:31Oui.
01:32Elle m'a dit que vous étiez une très bonne couple.
01:34À partir de maintenant,
01:35je marquerai les différences avec Julia.
01:37Et si c'est nécessaire,
01:38je parlerai avec elle
01:39et je lui dirai que je ne suis pas intéressé.
01:41Tu es sûr ?
01:42Oui.
01:43Parce que mon cœur appartient à une autre femme.
01:45Je devrais être remercié
01:47qu'ils aient ouvert de nouveau
01:48les portes de ce palais.
01:50Ce n'est pas...
01:52ton...
01:53objectif.
01:57Et maintenant,
01:58accepte la défaite
02:00et laisse-nous en paix
02:01une putain de fois.
02:03Qu'est-ce que tu fais avec ça ?
02:06Jana.
02:07Pourquoi veux-tu une masque ?
02:09Je vais à la rencontre de Jalegorio.
02:12Ils m'ont confirmé
02:13que j'ai reçu la note que j'ai laissée sur la table.
02:15Plus que les photos,
02:16je m'inquiète de ce que tu pourras dire
02:17dans cette interview.
02:18N'est-ce pas un peu mal
02:19pour sa propre médecine ?
02:21Et tu vas t'en baisser, Catalina ?
02:23Tu n'es pas comme ça.
02:24Les rouges se lavent à la maison.
02:27Ce que tu dois faire,
02:28c'est te réparer.
02:30En plus,
02:33plus le temps passe sans ton aide,
02:35plus facile sera de la laisser en evidence.
02:38Et alors ?
02:39Sera-t-il une question de temps
02:40qu'ils lui mettent les pieds sur la rue ?
02:42J'espère que la pharisie de son mari
02:43va derrière lui.
02:45Sinon, apprécie-t-il sa vie ?
02:47Dites-moi où je peux la trouver.
02:51Je n'ai qu'à parler avec vous.
02:55Vous m'entendez, n'est-ce pas ?
03:06Monsieur Castillo,
03:08ça n'a pas de sens.
03:11Qu'est-ce qui n'a pas de sens ?
03:12Que vous me tuez
03:13si je ne vous dis où se trouve la dame Darley.
03:16Et je vous ai dit que je ne le dirai pas.
03:19Donc, terminez ma vie.
03:20Vous allez continuer sans le savoir
03:21et vous aurez d'autres morts
03:22à ajouter à votre histoire.
03:25Il ne nous reste qu'un mort réel.
03:29Bien sûr qu'il le sait.
03:31Mais ne perdons pas le temps.
03:32Je suis venu vous proposer une proposition.
03:46Vous allez m'offrir du money,
03:47n'est-ce pas ?
03:51Vous avez raison.
03:54Oui, je suis venu vous offrir du money.
03:57Je suis en mesure d'offrir 2 000 pesetas.
04:01Et ce n'est pas de la limousine.
04:03Je sais que quelqu'un comme vous,
04:04qui a été capable de se mettre dans le poche des juges,
04:07ne vous plaira pas du manque de monnaie,
04:08mais je vous conviendrai
04:09que c'est une somme plus que généreuse.
04:13Il peut garder son monnaie
04:14où il le plaît.
04:21Vous avez l'air familier,
04:22le nom de Martin Gadaña,
04:23M. Castillo ?
04:28C'est un autre sujet.
04:30Vous verrez,
04:33je trouvais cette histoire très curieuse
04:34quand je l'ai entendue.
04:36Quelle coïncidence, n'est-ce pas ?
04:39C'est la première fois
04:40que je l'entends parler.
04:42C'est la première fois
04:43que je l'entends parler.
04:45C'est la première fois
04:46que je l'entends parler.
04:48C'est la première fois
04:49que je l'entends parler.
04:51Je l'entends parler
04:52d'un homme qui a partagé
04:53son sordine avec vous.
04:56C'est mauvais pour lui, bien sûr,
04:59parce qu'il est mort,
05:02mais que je vous dirai
05:03que vous ne vous fassiez pas la fíche
05:04si c'était vous qui l'avez tué.
05:08Je sais qu'il ne devait pas
05:09avoir à reconnaître le crime,
05:11mais il était un secrétaire de l'appellation
05:12toute la prison
05:13et c'était vous
05:14qui le rayatait.
05:15Tu sais, je me demande combien de volontés il a dû acheter pour se libérer de cette condamnation.
05:23Et je me demande aussi s'il a de l'argent.
05:29Je ne m'interprète pas mal. Je ne suis pas venu ici pour le juger. Pour moi, il est un homme misérable.
05:35Je suis venu lui offrir un traitement.
05:38Et c'est cet argent à l'occasion de qu'il parte de Lujan pour ne jamais revenir.
05:46Je ne m'intéresse pas.
05:48Oui, tu t'intéresses.
05:50Penses-y bien.
05:52Parce que de l'inverse, tu pourras choisir la prison.
05:56M. Castillo, je le dénoncerai pour l'attentat d'assassinat de M. Gadaña.
06:01Non, tu ne me dénonceras pas.
06:02Oui, je le ferai.
06:05Et j'ai des preuves.
06:07Tout cela ne m'intéresse pas.
06:10Tu ne me dénonceras pas parce que les morts ne dénoncent personne.
06:17Tu penses vraiment que j'ai venu ici pour le juge?
06:21Oui.
06:23Je suis venu ici pour le juge.
06:26Je suis venu ici pour le juge.
06:29Je suis venu ici pour le juge.
06:32Je suis venu ici pour le juge.
06:35Tu penses vraiment que j'ai venu ici sans tout préparer?
06:39Tu penses vraiment que je n'ai pas raconté ça à quelqu'un
06:42et que je lui ai donné les preuves nécessaires pour qu'il actue en mon nom
06:45en cas que je ne revienne pas?
06:50Allez, qu'est-ce que tu me dis?
06:56Tu prends l'argent sur toi?
07:01Non.
07:03Ça aurait été une irresponsabilité, mais je l'obtiendrai.
07:06Si tu acceptes le traité et que je lui donne mon mot,
07:09tu auras l'argent.
07:13Tu n'as pas à m'y répondre maintenant.
07:16Dans deux jours, je reviendrai ici avec l'argent.
07:20Qu'est-ce que tu me dis?
07:22Tu acceptes le traité?
07:27Vas-y.
07:29Tu n'as pas répondu à ma question.
07:31Piadarre est ma femme.
07:34Et elle le sera jusqu'à ce que la mort ne nous sépare.
07:41Ce n'est pas une réponse.
07:43C'est une réponse.
07:57C'est une réponse.
08:01J'attends deux jours.
08:02Vas-y.
08:04Vas-y.
08:07J'attends deux jours.
08:10Pensez-le bien, monsieur Castillo.
08:13Il n'y a rien à penser.
08:43Il n'y a rien à penser.
09:13Sous-titrage Société Radio-Canada
09:44C'est la même tête que j'avais sur Simone quand mon père nous l'a dit.
09:47On ne comptait plus avec elle.
09:49En fait, on avait dépassé l'objectif.
09:51Mais alors, le monsieur Condé et vous allez rediriger le commerce de la mermelade?
09:57C'est ça.
09:58C'est ça.
09:59C'est ça.
10:00C'est ça.
10:01C'est ça.
10:02C'est ça.
10:03C'est ça.
10:04C'est ça.
10:05C'est ça.
10:06C'est ça.
10:07C'est ça.
10:08C'est ça.
10:09C'est ça.
10:10C'est ça.
10:11C'est ça.
10:12C'est ça.
10:13D'un coup, sans courte-piste?
10:15Sans courte-piste.
10:16C'est la bonne heure.
10:19Et plus avec la jalousie que nous savions qu'il le faisait, mademoiselle.
10:22Oui, nous voulions aller avec lui.
10:24Et ce ne sera pas facile.
10:25Il y a un long chemin à traverser si nous voulons rescuer le commerce après la gestion du capitaine.
10:30C'est miraculeux. Il reste encore un commerce à rescuer.
10:32Je veux croire que c'est vrai.
10:34Bien sûr, mademoiselle.
10:36Et où voulez-vous commencer?
10:39Tout d'abord, nous allons parler avec les femmes de Lujan.
10:42Elles sont les plus souffrantes de tout ce changement.
10:45En réalité, c'est le deuxième.
10:47Le premier que nous voulons, Lope, c'est que tu reviennes à être l'âme de tout ça.
10:51Ce commerce n'aurait jamais existé si ce n'était pas parce qu'il t'a permis de créer des goûts impossibles.
10:55Et nous avons tous adoré.
10:59Pour moi, c'est un honneur.
11:01J'espère que pour vous aussi.
11:03Par la compte que vous menez.
11:04La doute offre.
11:06La dame peut toujours compter sur nous.
11:08Elle le sait.
11:09Merci à vous trois.
11:13C'est tout?
11:15Oui.
11:16Que voulez-vous, Candela?
11:18Que la dame vous danse un zapaté?
11:20Il n'en faut pas.
11:21Le zapaté, je le mets.
11:22C'est nous pour le capitaine.
11:24C'est nous pour le capitaine.
11:26Et nous avons de retour la pépère.
11:29De l'higo de castagne.
11:30Et de la con congrélo.
11:33Des confitures de la con congrélo, il faudrait y penser.
11:35C'est nous pour le capitaine.
11:38Non, Lope, pour l'instant, nous serons plus traditionnels.
11:41Que veut-il dire?
11:43J'imagine qu'il faudra faire de nouveau des marmelades qui les plaisent un peu à tout le monde.
11:47Ce que fait le capitaine?
11:48Un terme moyen.
11:50Le mauvais de le capitaine n'était pas qu'il allait acheter les goûts populaires,
11:53mais qu'il achetait des fruits rots pour s'acheter de l'argent.
11:57Quelle tête.
11:59Mais je dis que nous pourrions laisser de côté les confitures normales
12:03et continuer à goûter avec des goûts spéciaux comme avant.
12:06Certains, bien sûr, mais le plus important, c'est qu'elles soient bonnes et bien faites.
12:09C'est garanti.
12:11Tu as vu une fois une marmelade faite par Lope qui n'avait pas de scandale?
12:18C'est nous pour le capitaine.
12:20C'est nous pour le capitaine.
12:25Je crois que tu n'as plus de fèvre.
12:27Tu es presque bien.
12:30C'est génial.
12:36Mais j'ai encore du mal à respirer et j'ai un peu de douleur dans la tête.
12:43Ne fais pas de théâtre.
12:45A cette hauteur, on est déjà calé.
12:48C'est que tu es aussi bien ici.
12:51Même si c'est vrai que je me sens beaucoup mieux.
12:53Si tu savais que tu n'étais pas pour moi, je pourrais travailler de nouveau.
12:57Mais Santos, ça te passe souvent.
13:01Je veux dire, de te rendre si malade.
13:05Oui, oui.
13:07Je crois que je me rends malade deux fois par trois.
13:10Et c'est toujours pareil.
13:11Les poumons.
13:14Mais personne ne me garde comme vous.
13:18Regarde, tu es un salamé.
13:21Non.
13:23Je te le dis sérieusement.
13:27Ma tante m'a élevé.
13:30Ce n'est pas que c'était mauvais pour moi.
13:33Mais ce n'était pas bon aussi.
13:36Quand ma mère est morte, elle s'est fait soigner de moi.
13:39J'avais déjà beaucoup d'enfants à prendre soin de.
13:41Donc je n'avais pas le temps pour les délicatesses et les contemplations.
13:46Si tu tombais malade, tu pouvais te tenir en place.
13:49Ou faire les choses comme tu les faisais.
13:50Ma tante ne s'entraînait pas avec des petites filles.
13:54Elle ne pouvait pas s'occuper du fait que...
13:58que quelque chose te fait mal ou que tu te trouves mal.
14:03Son raisonnement était que quand tu serais adulte,
14:06personne ne se ferait mal de toi parce que ta tête te ferait mal.
14:13Et tu avais raison.
14:16Avec le temps, on peut le vérifier.
14:18Avec le temps, on peut le vérifier.
14:23Mais vous, non.
14:26Vous m'avez tenue entre les pommes
14:29depuis le premier moment que vous avez vu que...
14:32que quelque chose ne va pas.
14:37Parce que la santé est quelque chose de primordial, Santos.
14:41Et on ne doit pas jouer avec elle.
14:48Bon, mais on ne doit pas exagérer.
14:51Si elle tombe ici, j'aurai mon dos mouillé.
14:54Non, on ne peut pas dire que cette chambre soit spécialement...
14:58Non, je vous garantis que non.
15:00Même si grâce à ses précautions,
15:02c'est comme tomber dans une nuque.
15:05Alors, ne te moques pas, Joan.
15:09D'accord. Je ne me moque plus.
15:12A voir si c'est vrai.
15:14Mais bon, je crois que ça ne va pas te faire mal.
15:18Je vais te garder un peu plus.
15:20Alors je parlerai avec les majordomes
15:22pour que tu ne t'incorpores pas au travail ce matin.
15:24D'accord ?
15:28Reste bien.
15:44Bon, ça ne s'est pas mal passé, non ?
15:47Oui, c'est merveilleux.
15:50Tu as aimé voir l'illusion avec laquelle ils ont reçu la nouvelle ?
15:54Oui.
15:58Et soudain, il semble que celui qui n'a pas tant d'illusion
16:01c'est toi.
16:03Tout va bien ?
16:05Alors, d'une part, ça ne pourrait pas aller mieux.
16:08Je suis ravie d'avoir récupéré le contrat.
16:10Et surtout, que mon père ait été capable
16:13de détruire les arguments de Cruci et de mon oncle.
16:17Mais, d'une autre part...
16:19J'ai peur des repressions qu'ils peuvent prendre.
16:22Surtout mon oncle,
16:24à qui mon père a défenestré.
16:27Lorenzo de la Mata n'est pas celui qui reste
16:29avec les bras croisés.
16:31Le capitaine ne fera rien.
16:34Et comment es-tu si sûr ?
16:36Parce que j'ai déjà parlé avec lui.
16:37Il ne fera rien à ce sujet.
16:39En plus, il restera fermé.
16:42Et comment l'as-tu fait ?
16:44Ce n'est pas important.
16:46Tu oublies le capitaine
16:48et tu te concentres sur quelque chose d'aventuré.
16:50Par exemple,
16:52qu'est-ce qu'on va faire pour être beau dans la chronique ?
16:54Surtout moi, parce que tu vas bien avec tout.
16:59C'est un autre sujet sur lequel je voulais te parler.
17:02Je sais que le mieux serait d'appeler plus tôt,
17:04mais je ne veux pas faire cette chronique.
17:06J'aimerais le canceler.
17:08Mais pourquoi ?
17:10La situation entre Cruz et moi est déjà assez mauvaise.
17:13Pourquoi continuer à vivre le feu ?
17:15En plus, avec quelque chose de si frivole et si indispensable.
17:18En plus, mon père a raison.
17:20Ce n'est pas moi, c'est Cruz.
17:22Je ne dois pas me baisser à sa hauteur.
17:24C'est une manière de le voir.
17:26Elle a utilisé la presse pour nous faire du mal.
17:29Mais on va se venger en lui faisant exactement ce qu'elle a fait.
17:31Je n'aime pas la presse.
17:33Je ne veux pas tomber si bas.
17:37Les journalistes ne vont pas s'en occuper
17:39si on se met en retard avec si peu de temps d'antélation.
17:43On va se demander pardon les fois où il en faut.
18:02Daniel !
18:05Je t'ai vu par la fenêtre et je suis venue courir.
18:07Comment ça s'est passé avec cet homme ?
18:09Je ne sais pas quoi te dire.
18:11Dès le début, il m'a planté la tête.
18:14Pendant presque toute la conversation, j'ai pris son couteau.
18:17Oh mon Dieu !
18:18Hannah, ne t'en fais pas.
18:19C'était une pièce.
18:21J'espère que ce n'est pas la pistole que je t'ai vue prendre.
18:24Non, je n'en ai pas besoin.
18:27J'ai réussi à garder la calme et me faire entendre.
18:30Et comment a-t-il pris ça ?
18:34Au début, il n'était pas très sérieux.
18:37Mais quand il s'est rendu compte
18:39que je pouvais réunir les pièces
18:40pour accuser de la mort de ce reclus
18:43et que ça ne signifiait pas seulement la perpétuation
18:44mais que ça pouvait être le cadence,
18:45il s'est rendu compte qu'il n'avait rien à gagner et beaucoup à perdre.
18:49Je ne crois pas que ça soit suffisant.
18:53Ce n'est pas mon seul argument.
18:56J'ai aussi offert de l'argent.
18:58Manuel pensait que nous avions dit
18:59que les emprunts n'allaient pas fonctionner.
19:00Je ne l'ai pas emprunté.
19:02C'est un incentive pour qu'il ne se sente pas qu'il n'a pas perdu.
19:05Un incentive de 2 000 pesetas, tout ce qu'il a dit.
19:082 000 pesetas ?
19:10Mais comment as-tu pu le prendre ?
19:11Je n'allais pas le prendre, Hannah.
19:15Je dois l'enlever du banque.
19:16De toute façon, je lui ai donné du temps pour y penser.
19:19Si il veut l'argent
19:20et qu'il ne le dénonce pas pour la mort de cet homme,
19:22on se revoit le lendemain au même endroit.
19:25Je lui donnerai de l'argent
19:26et on se partira pour ne plus se revoir.
19:28Tu penses qu'il ira ?
19:31Oui.
19:32Je suis convaincu que c'est un criminel dangereux et sinistre,
19:35mais il n'est pas un fou.
19:39J'espère que tu as raison.
19:43Hannah, pour le moment,
19:44nous devons extermer les précautions.
19:47Tu parles de Mme Pia.
19:50Elle sait que nous faisons quelque chose.
19:52Elle est donc plus qu'assurée.
19:55Pauvre femme.
19:59Après tout ce qui s'est passé,
20:00je ne sais pas comment elle est encore en force.
20:02Moi non plus.
20:04Ce qui est important, c'est que dans quelques jours,
20:06si tout va bien,
20:07son confinement sera terminé.
20:10Ce sera grâce à toi.
20:12Bien.
20:25Je t'aime.
20:56Bonsoir.
20:59Bonsoir.
21:01Oui ?
21:02C'est vrai ?
21:04Parce que j'ai l'impression
21:05que tu viens d'une de ces sorties
21:06où tu ne peux pas me parler,
21:08mais que tu me parleras à un moment.
21:10C'est ça ?
21:11Tu sauras.
21:12Tu seras le premier à le savoir.
21:15Je ne sais pas.
21:17Je ne sais pas.
21:19Je ne sais pas.
21:21Je ne sais pas.
21:22Je ne sais pas.
21:23Je ne sais pas.
21:25Je crois que les cuisinières sont déjà sorties,
21:27mais il me semble qu'il y en a une qui est en train de s'occuper.
21:29Est-ce que tu veux encore qu'on te prépare quelque chose pour dîner ?
21:31Ça va te faire mal ?
21:32Non, je te le remercie.
21:33Je n'ai pas faim.
21:36Ce n'est pas facile d'aider quelqu'un qui ne se laisse pas aider,
21:38même si c'est évident qu'il se passe quelque chose.
21:40Mais c'est mon obligation,
21:43comme ami, d'insister.
21:44Ce n'est rien de concret.
21:46Si tu le dis.
21:48C'est là qu'on voit
21:49les années que je t'ai suivi.
21:51Parfois, je sens que la vie me pèse,
21:53si on peut dire ça.
21:55Mais non.
21:57Ce ne sont pas tant d'années de différence.
21:58Non, ce ne sont pas.
21:59En ce cas, oui.
22:01Il me semble que tout a changé autour de moi.
22:04En quel sens ?
22:06De plus en plus, je m'importe les valeurs
22:08que j'ai reçues quand j'étais enfant.
22:10Et qui m'ont servi de guide pendant tout ce temps.
22:13Les choses ont changé.
22:16Il y a quelque chose de naturel dans ça.
22:18Oui, moi-même.
22:20Parfois, je pense que je suis un autre.
22:21Je suis capable de faire des choses
22:23que je ne pensais jamais pouvoir faire.
22:27Si tu continue à me parler avec des enigmes,
22:30c'est comme si tu ne me disais rien.
22:32Ne m'empêche pas.
22:33Je suis fatigué.
22:35Et fatigué, je ne dis pas de mauvaises blagues,
22:36c'est juste une habitude.
22:38J'espère que Santor
22:39ne t'a pas infecté.
22:41Mais ton fils n'est pas infecté, non ?
22:44En parlant de mon fils,
22:45tout peut se passer.
22:47Comment il va ?
22:48Mieux, mieux.
22:49Beaucoup mieux.
22:50Merci à Dieu.
22:51Il faut attendre. Il est jeune.
22:53C'est vrai qu'il a des douleurs pulmonaires.
22:56Elles sont souvent compliquées.
22:57Oui.
22:59Parfois, elles sont très dangereuses.
23:00Moi-même,
23:02une fois, j'étais prêt à mourir
23:04à cause d'une d'elles.
23:06Mais tu ne te sens pas mal, non ?
23:07Non, non, non.
23:08Ne t'en fais pas.
23:09Je suis bien.
23:10Je vais juste me reposer.
23:21Plus tard
23:35Ce n'est pas le journal
23:36qui va faire la chronique
23:37pour ton fils et son père ?
23:40Je pense que oui,
23:41mais je ne suis pas certain.
23:45On va voir les écoséques.
23:47C'est la dernière chance que j'ai avant qu'ils puissent publier les mensonges de Catalina sur moi.
23:52Ne t'inquiètes pas, elle ne va rien dire.
23:55Une espérance infondée, je pense.
23:57Non, ce n'est pas ça.
23:59Parce que moi-même, j'ai demandé expressement qu'elle ne fasse pas ce genre de chose.
24:02Et ça va l'arrêter ?
24:04Je crois que oui.
24:06Bonne chance.
24:08Cruz, tu n'as toujours pas connu ma fille.
24:11Même si je ne lui avais rien dit,
24:13elle n'aurait jamais pris l'occasion de faire son interview contre toi.
24:16Mais qu'est-ce que tu racontes, Alonso ? Elle-même l'a annoncé.
24:19Qu'elle allait faire son interview contre moi, dans cette chronique.
24:23Elle l'a fait dans un moment de rage, Cruz.
24:26Mais Catalina est une Lujan.
24:28Elle ne fera jamais, ni dira rien qui perjudique la famille.
24:32Et elle, non.
24:34Qu'est-ce que tu veux dire par « elle, non » ?
24:36Que je le fais ?
24:37Je la laisse à ton interprétation et à ta conscience.
24:40Ma conscience est très tranquille, mon amour.
24:43Et mon interprétation, c'est que celui qui ne connait pas sa fille, c'est toi, son propre père.
24:47De quoi parle-t-on, Catalina ?
24:49De celle qui se banalise, qui ne s'importe pas ce qu'on lui dit
24:52et qui s'enferme dans le hangar juste pour des rumeurs ?
24:55La personne qui se moque des normes sociales ?
24:58La personne qui fait ce qu'elle veut ?
25:00Regarde, je n'ai pas l'occasion de parler maintenant de comment est ma fille.
25:04Je voulais juste te tranquilliser concernant cette interview.
25:07Ne pas repartir à discuter.
25:13Avec ton permis, madame, madame.
25:15Cette postale vient d'arriver.
25:33Prends.
25:34Je suis sûre que tu aimes mieux lire en latin.
25:39C'est de Marie-Antonia.
25:43C'est de la Marie-Antoinette.
25:46C'est de la Marie-Antoinette !
25:48C'est de la Marie-Antoinette.
26:09Passez.
26:10Excusez-moi, je ne viens pas de vous demander de faire quelque chose, monsieur Baeza.
26:15En fait, tout le contraire.
26:17Je pense que c'est de la justice que je vous demande de m'inquiéter de mes derniers mouvements concernant le mariage de Mme Darre.
26:23Qu'est-ce qui s'est passé avec cet homme ?
26:26Le premier que je veux, c'est de vous demander de m'excuser de ne pas vous avoir fait connaître de tout ça jusqu'à ce moment.
26:31Mais ce que j'allais faire entraînait un certain risque.
26:35Et j'étais convaincu que vous étiez totalement contre.
26:37De quoi est-ce que vous parlez exactement ?
26:42J'ai tiré du ciel et de la terre pour trouver quelque chose pour pressionner ce malheureux.
26:47Et je crois que je l'ai trouvé.
27:04Nous avons une surprise.
27:05Et qu'est-ce que c'est ?
27:07C'est le jeu de badminton que j'ai mis en charge.
27:10La compensation que j'avais promis.
27:12Ni plus ni moins.
27:18Les raquettes.
27:20Bon, ça ne pèse rien.
27:22Logique, en comprenant que ce qui va se battre avec elles est encore plus léger.
27:25Bon, ça ne pèse rien.
27:28J'adore les plumes qu'elle a.
27:30Tu sais pourquoi elles sont posées de cette façon ?
27:32Aucune idée.
27:33Pour qu'elles soient plus stables dans l'air.
27:36Oui.
27:37Et c'est pour ça qu'elle a cette forme de cône.
27:40Mais que se passe-t-il ?
27:41Vous le savez tous sur le badminton ?
27:42Parce que ça, c'est jouer avec avantage.
27:44Ne t'en fais pas.
27:46Regarde.
27:47Ici, tu as le jeu de badminton.
27:50Et ici, tu as le jeu de badminton.
27:52Et ici, tu as le jeu de badminton.
27:54Et tu veux que je fasse de l'étudiant ?
27:56Parce que je n'ai pas envie, la vérité.
27:58Tu devrais.
28:00Je suis sûre que tu pourras prendre la lecture et que Curro l'explique comment se joue.
28:03Je le connais par dessus, mais je suis sûre que tu es un expert.
28:07Je l'ai démontré.
28:09On joue ?
28:11Bon, c'est que jouer, ce qui se dit jouer, on ne peut pas encore.
28:15Et pourquoi ?
28:17Parce que si tu te fiches, non.
28:20Parce que si tu te fiches, non.
28:22Il n'y a pas de réseau.
28:25Quelle travail, non ?
28:26Oui, mais en réalité, c'est beaucoup mieux comme ça.
28:29Parce que pendant qu'on attend que la réseau arrive,
28:31on peut pratiquer avec la raquette ou les volants,
28:34et on apprendra plus vite et ce sera plus facile.
28:36Oui ?
28:37Bon, allons-y.
28:39On joue ?
28:40Oui.
28:45Je crois qu'il a changé de manière de le voir.
28:47C'est vrai qu'il a continué d'être dur,
28:49mais à ce moment-là, ma menace de le dénoncer a commencé à se peser.
28:54Et malgré le fait que l'argent ne lui manque pas,
28:56l'idée de prendre 2 000 pesetas ne l'a pas désagréable.
28:58Comment désagréable ?
29:01On l'a déjà dit beaucoup de fois,
29:02cet homme sera un mauvais type, mais il n'est pas fou.
29:05Oui, mais je ne sais pas comment on va avoir la certitude
29:07que cet homme est parti,
29:09qu'il ne reviendra pas,
29:10qu'une fois pour toutes, il la laissera en paix.
29:14J'ai peur que nous n'aurons jamais cette certitude.
29:17Le seul que nous pouvons faire,
29:18c'est attendre que son intelligence s'impose sur son corps de sang.
29:23J'ai proposé à lui que nous nous réunissions,
29:26pour qu'il prenne l'argent si il apparaît,
29:28nous aurons beaucoup gagné.
29:31Mais si il ne le fait pas, la incertitude sera plus forte.
29:34Bien sûr, pour nous.
29:37Parce qu'il sait parfaitement ce qui l'attend si il n'y arrive pas.
29:40Je vous assure que je lui ai laissé complètement clair
29:42que je ne vais pas douter de le dénoncer
29:44pour l'assassinat de son compagnon de cellule.
29:48Mais je suis convaincu que plus tôt que plus tard,
29:51de toute façon, nous pourrons nous libérer de Gregorio Castillo.
29:54Que Dieu vous protège.
29:57En tout cas, c'est tout.
29:59Continuez à l'informer, monsieur Béda.
30:01Comme vous le souhaitez.
30:02Eh, monsieur.
30:04Oui ?
30:06Merci.
30:08Vous avez fait quelque chose qui n'avait pas de raison,
30:10et je vous ai demandé de le faire.
30:13Je n'avais pas d'alternative.
30:14Oui, vous l'avez, monsieur.
30:15Ce qu'il a fait a besoin d'un vrai courage.
30:20Ce n'était pas une question de courage.
30:22C'était une question de principes.
30:24Eh bien, alors vous avez même plus de mérite.
30:29C'est un honneur de travailler pour vous.
30:33Vous savez, si vous continuez à me faire tomber de cette façon,
30:35je ne pourrai pas entrer par cette porte de ce que je suis.
30:41Merci, Romulo.
30:44Au revoir.
31:01Et je ne lui prendrai pas la raison.
31:02Je comprends, je comprends.
31:05Alors, Marie-Antonio, j'ai envoyé un postal depuis Mallorca ?
31:08Oui, ce matin.
31:11Et bien, qu'est-ce qu'il dit ?
31:14Je ne l'ai pas encore lu.
31:15Et je suis très désolé. Vraiment.
31:20Eh bien, je l'ai reçu pendant le déjeuner,
31:22et je l'ai laissé pour après.
31:24Et la vérité, c'est qu'après, je l'ai oublié complètement.
31:27Alors, espérons que Marie-Antonio soit bien.
31:30Une personne qui n'est pas bien,
31:32ne t'envoie pas un postal, mais un télégramme, non ?
31:34C'est vrai que tu as raison.
31:36Je t'en prie, je suis désolé. Au revoir.
31:41Des mauvaises nouvelles ?
31:42Non, une conversation incommode, simplement.
31:45Je parlais avec le journaliste.
31:47J'ai appelé pour canceler la chronique
31:49qu'on allait faire à Catalina et moi.
31:50Ah, d'accord.
31:52Comme vous comprenez, ils ne l'ont pas pris très bien.
31:55Ils insistaient à ce qu'on s'arrête à ce moment-là,
31:57que c'était déjà trop tard pour se retirer.
32:00Bref, un mauvais moment, mais ça s'est passé.
32:03Et si on ne demande pas trop pourquoi,
32:05pourquoi il a fait cette appelle ?
32:07Parce qu'il m'a dit ça à Catalina.
32:08Il aurait une raison.
32:10Il m'a dit qu'il allait se sentir incommode devant la caméra
32:12et surtout devant les questions du journaliste.
32:15Comme vous le savez,
32:16ça ne va pas à Catalina.
32:18Mais aussi et surtout, il m'a dit qu'il l'a fait
32:20pour que Mme Cruz ne se sente pas incommode.
32:25Ne me faites pas rire.
32:26C'est la vérité.
32:28Elle pense qu'il y a eu déjà trop de tensions
32:30entre les deux, récemment.
32:31Ne me le prennez pas mal,
32:33mais je ne crois pas à la moitié des mots.
32:35Je ne sais pas quelles seraient les raisons
32:37pour lesquelles Catalina a annulé cette chronique.
32:39Mais je suis sûre qu'elle n'a pas pensé à moi.
32:42Oui, c'est difficile de croire la vérité.
32:45C'est ce qu'il m'a dit.
32:54Excusez-moi, M. Baeza.
32:55Un instant.
32:56J'ai ici une partie de vins qui ne me correspond pas.
32:58Regardez-le.
32:59Regardez-le.
33:00Oui, bien sûr.
33:02Dis-moi.
33:03Il voulait parler à moi.
33:04Ah, passe, passe.
33:10Ce que je dois vous dire, il ne va pas aimer.
33:12Ne vous en faites pas, M. Baeza.
33:14Comme vous le savez,
33:15le service de cette semaine a été affecté par la maladie
33:18de M. Pellicer.
33:19M. Pellicer, son fils, vous comprenez ?
33:21Oui, M. Baeza.
33:22M. Pellicer, père,
33:23a été obligé d'envoyer à son mari
33:26les tâches de M. Pellicer, son fils,
33:28parce qu'il n'avait pas d'autre option.
33:31Au-delà de la contingence,
33:33je dois dire à Mme Villamil
33:35que son mari n'était pas à la hauteur
33:37de ce qu'il espérait faire.
33:39Il ne sait pas combien je le sens, M. Baeza.
33:41Vous savez très bien
33:42que l'obligation du bon Dacaille
33:44et de la bonne Doncelle
33:45est de savoir remplacer un collègue
33:47quand il a un problème
33:49et que cette incidence n'est pas remarquable.
33:51Ce n'est pas le cas avec cette substitution.
33:54J'ai reçu deux graves complaints,
33:57une de M. Curro
33:58et l'autre de le capitaine de la Mata.
34:01Apparemment, M. Curro a eu des problèmes
34:03à l'heure de préparer une sortie à cavallo.
34:05Le capitaine de la Mata a eu des problèmes
34:07à cause d'une intervention
34:09très désafortunée de son mari
34:11qui lui a demandé
34:12pendant qu'il avait parlé au téléphone.
34:15M. Baeza, j'aimerais vous dire
34:17que je peux changer cette situation
34:19avec un petit coup de doigt.
34:21Mais malheureusement, ce n'est pas le cas.
34:23Le seul que je peux faire,
34:25c'est demander mes excuses
34:26et promettre que je parlerai à Marcel
34:28pour qu'il mette plus d'attention aux tâches.
34:31Mme Villamil, vous savez que je suis de votre côté.
34:34Je ne connais pas votre mari,
34:36mais si vous le défendez ainsi...
34:38Mme Villamil, si vous êtes mariée à lui,
34:40c'est parce que vous avez vu en lui quelque chose
34:42qui nous a passé sans notre connaissance.
34:44Nous n'avons pas pu le voir.
34:46Je crois qu'il apparaîtra.
34:48Mais il prend du temps.
34:49Je vous remercie pour votre confiance.
34:51Cette confiance ne peut pas être inconditionnelle
34:53ni illimitée.
34:54Bien sûr, M. Baeza.
34:55Si votre mari ne s'inquiète pas,
34:57si il continue de mettre les doigts
34:58à chaque fois qu'il a l'occasion...
34:59Oui, M. Baeza.
35:00Vous devez lui dire
35:02qu'il doit changer.
35:04M. Pellicer et moi,
35:05nous ne pouvons pas passer la vie
35:06en regardant l'autre côté.
35:08Faites ce que vous pouvez, M. Baeza.
35:11J'espère.
35:20Mais qu'est-ce que tu fais ?
35:22Pourquoi t'es-tu levée de ta chambre ?
35:25Qu'est-ce que tu penses, père ?
35:27Santos, ta situation,
35:28ce n'est pas une blague.
35:29Ah, et je te garantis
35:30que je m'en prends très sérieusement.
35:31Je vois que tu n'es pas en retard.
35:33Qu'est-ce que tu devrais faire ?
35:34Je suis ici depuis des jours.
35:35Santos...
35:36Allez, père.
35:37Je me sens bien.
35:38Et grâce à Mme Petra, par ailleurs.
35:40Il n'y a pas besoin qu'elle soit en chambre.
35:42Oui.
35:45Je croyais qu'elle n'était pas aussi malade
35:47que quand tu étais petit.
35:50Allez, père.
35:51Je ne voulais pas que vous souffriez de mes affections.
35:54Je n'étais jamais là pour les voir.
35:56J'étais toujours là pour savoir ce qui se passait.
35:58Il n'y a pas besoin de mentir.
35:59On sait tous que la tante ne se préoccupait pas
36:01quand elle se sentait malade.
36:03Elle ne me laissait même pas dormir.
36:05C'est pour ça que je suis tellement reconnaissant
36:07de ce que Mme Petra a fait pour moi.
36:10Et ne me regarde pas comme ça.
36:13Je ne dis pas que la tante était malade avec moi.
36:17Mais elle n'était pas aussi amoureuse.
36:19Et...
36:20Elle ne savait pas s'occuper d'un enfant.
36:22De tant d'enfants qu'elle avait, je suppose.
36:24Je dirais le contraire, non ?
36:26Le contraire.
36:27Oui, si elle s'occupait de tant d'enfants,
36:29elle saurait comment le faire.
36:33Ce que je veux dire,
36:35c'est que parfois, je me sentais une de tant d'enfants.
36:39Et vous savez ce que je dis ?
36:42J'étais une enfant très jeune.
36:45Jamais.
36:46Je sais que c'est...
36:49Tout le monde dit que c'est le meilleur qu'il y a dans la vie.
36:54L'amour d'une mère.
36:56Mais je suppose qu'elle sera très similaire
36:58à ce que Mme Petra a fait pour moi ces derniers jours.
37:01Ses gestes,
37:03sa préoccupation,
37:05son amour, ses émotions.
37:08Et ça,
37:10c'est quelque chose que je n'oublierai
37:12jamais.
37:22Je suis prête à travailler de nouveau.
37:25D'où commence-t-il ?
37:42C'est une grosse affaire ce qu'a fait M. Baeza.
37:44Qu'est-ce qui est plus gros que ça ?
37:46Ce qui est important, c'est que tu joues à ça
37:48et que tu prends les choses jusqu'au bout.
37:50Ne t'exagères pas, Theresa.
37:51Je ne t'exagère pas, Marcelo.
37:52Si tu ne t'exagères pas, ils vont te mettre les pieds dans la rue.
37:54Je ne sais plus comment te le dire.
37:55D'accord, d'accord.
37:58Tu ne peux pas continuer comme ça.
38:02Tu as raison.
38:03Je sais que je t'ai raison.
38:05Et qu'est-ce qui est plus important que de me donner la raison
38:07si tu ne fais absolument rien pour t'endresser ?
38:09Je vais m'endresser, je te le promets.
38:11Tu ne te rends pas compte que c'est toujours la même chose ?
38:13Je te lis la carte, je t'embrasse,
38:15et tu jures et perjures que tu vas te corriger.
38:17Et je ne le dis pas pour dire.
38:18Et qu'est-ce qui est plus important pour que tu le dises ?
38:20Si le lendemain, tu fais exactement la même chose,
38:23tu ne donnes pas attention à tes tâches,
38:25tu ne demandes pas d'aide ou tu demandes trop tard,
38:27et tu passes plus de temps de chat-chat que de travail.
38:29Ce n'est pas pareil.
38:32Et tu n'es même pas capable de reconnaître ta faute.
38:39Tu as raison, pardonne-moi.
38:41Et là, c'est encore la même chose.
38:43Pardonne-moi, Théresa.
38:45Théresa, cette fois, je vais tout faire bien.
38:49Tu verras.
38:50Arrête de le dire et fais-le.
38:53Je vais m'efforcer et j'essaierai de le faire mieux.
38:56Ce n'est pas assez d'essayer, Marcelo.
38:59Tu as tensé la corde trop de fois.
39:01Tu dois le faire mieux.
39:02Je le ferai mieux, Théresa.
39:03Et arrête d'attirer l'attention.
39:05D'accord.
39:07Dans ce travail, il vaut mieux qu'ils ne se fassent pas attention à toi.
39:09J'essaierai qu'ils ne se fassent pas attention à moi.
39:10Marcelo.
39:11Ils ne se fassent pas attention à moi, tu verras.
39:14Tout ce que tu dois faire, c'est de prêter attention,
39:16de passer inattentif et de ne pas molester.
39:18C'est vraiment si difficile ?
39:20Non.
39:21Alors, fais-le.
39:22Oui.
39:25Et essaie de le faire bien.
39:27Parce que si tu commets encore un seul erreur,
39:29c'est très probable qu'ils te mettent les pieds dans la rue.
39:33Je ne vais pas faire de erreur, je te le promets.
39:36J'espère.
39:38Peut-être qu'ils me mettent même comme exemple.
39:43C'était une blague.
39:44Arrête de faire des blagues et va travailler.
39:48C'est bon.
40:07Ce que je vois, c'est qu'il aime les torrijas.
40:09Oui, c'est vrai.
40:11Bon, avec tout le temps libre que j'ai ici,
40:14je vais finir par me défendre dans la cuisine.
40:16Je le sais.
40:18Et comme je vais continuer à me défendre,
40:20quand la promesse arrivera,
40:21je pourrai me défendre contre Simona.
40:23Enfin, même contre moi-même, Lope.
40:26Les torrijas, bien sûr, sont très bonnes,
40:29mais je pense qu'il ne va pas pouvoir passer plus de temps ici.
40:34M. Alvarez.
40:36Si tout va bien,
40:37il ne va pas pouvoir développer ses qualités culinaires,
40:40parce qu'il ne va pas rester ici longtemps.
40:43Vraiment ? Mais explique-moi pourquoi.
40:44Cela indique qu'à l'apparence,
40:46cet homme de Gregorio va quitter ses intentions avec vous.
40:50Oh mon Dieu !
40:52Mais comment l'ont-ils réussi ?
40:53Non, ils l'ont réussi.
40:54Tout a été grâce à M. Manuel,
40:56qui s'est complètement impliqué en l'aide.
40:58Oh mon Dieu, Dieu le bénisse.
41:00Il a trouvé Gregorio et s'est rencontré avec lui.
41:04Mais ça doit être très risqué.
41:06Mais M. Manuel n'est plus le garçon qu'il était il y a peu.
41:09Jusqu'il y a peu,
41:10le temps s'est passé et je suppose que la guerre a changé.
41:14Mais alors, il a réussi à convaincre Gregorio ?
41:17Ça semble-t-il, madame Darrelle.
41:18Il serait déjà avec de l'argent en avant.
41:20Non, effectivement, il lui a offert une bonne quantité d'argent,
41:23mais ce n'est pas tout.
41:25L'argent n'a pas été l'unique argument.
41:27Et qu'est-ce qu'il a fait ?
41:29Pour l'instant, tout ce que nous pouvons savoir,
41:31c'est que M. Manuel n'est pas seulement un bon pilote,
41:34mais il a aussi l'air d'être très bon en négociant.
41:38Ça, bien sûr.
41:39Et grâce à lui, cet enfer qu'il a vécu va toucher Sophie.
41:44J'aimerais le croire, mais je ne peux pas.
41:48Bon, ça fait longtemps, c'est normal.
41:53M. Baeza, qu'est-ce qu'il se passe ?
41:57Je vois dans ton regard un halo d'inquiétude,
41:59de la bonne nouvelle que tu m'apportes.
42:01Qu'est-ce qu'il se passe ?
42:02Non, simplement, je suis fatigué.
42:04Sûrement, c'est tout ?
42:06Oui.
42:08Bon.
42:10Je suis fatigué et aussi préoccupé.
42:12Pourquoi ?
42:13Pourquoi préoccuper ?
42:15Tout ça me dépasse.
42:17Et maintenant qu'il semble que tout va se résoudre, je ne sais pas.
42:21Tu ne sais pas quoi ?
42:23C'est que j'ai peur qu'il se tue en dernier moment.
42:29Je comprends.
42:30Mais ce n'est pas une peur raisonnable,
42:32alors ne m'en fais pas.
42:34Mais je t'en fais toujours, M. Baeza.
42:36Mais sur ce sujet, tu ne dois pas le faire.
42:38Tout ça est une préoccupation de vieux sans fondament.
42:41Non, c'est vrai.
42:42C'est peut-être parce que je suis fatigué,
42:43mais tu es vieux, tu n'as rien.
42:45Oh mon Dieu, non.
42:47Quand je suis jeune, si j'ai quelque chose, je le prends.
42:49Ne dis pas de bêtises si tu as fini la torrija.
42:52Qu'est-ce qu'il y a ?
43:02Thérèse, tu vas bien ?
43:05Il y a quelque chose qui t'inquiète ?
43:09Quelqu'un, plutôt.
43:11Je vois.
43:13Et je suppose que tu sais à qui je parle.
43:16Ton mari.
43:20Ce matin, M. Baeza m'a repoussé un bon râpapolvo à cause de lui.
43:24Et il a raison.
43:26Il n'y a pas assez d'attention,
43:28et il fait des erreurs tout le temps.
43:32Je sais que ça lui coûte un peu, n'est-ce pas ?
43:35Ce n'est pas seulement ça qui lui coûte,
43:37c'est qu'il a l'air de...
43:40Il a l'air de ne pas vouloir que je lui arrête de coûter.
43:43Ne sois pas fort avec lui.
43:45L'homme ne se dérangera pas en voulant.
43:47Je dis ça.
43:48Je te promets que parfois, je pense à ça.
43:50Et après, je me sens culpable pour ça, bien sûr.
43:52Tu n'as pas la faute de rien.
43:53C'était moi qui l'a amené ici.
43:55Et c'était moi qui a parlé avec M. Baeza,
43:57et je lui ai assuré...
43:58J'ai assuré qu'il s'adapterait à la tâche de ce palais.
44:01Mais il y a de plus en plus d'hommes ici.
44:03Et ce travail ne s'apprend pas en deux jours.
44:05Tout le monde le sait.
44:06Et les majordomes aussi.
44:08Mais une chose, c'est d'avoir de la patience,
44:10et l'autre, de ne pas avoir les yeux sur la tête.
44:12Je ne comprends pas ce qui se passe à Marcelo.
44:18Et ce regard ?
44:20Quel regard ?
44:22Maria, ce regard.
44:26Quoi ?
44:28Il y a quelque chose que tu ne me racontes pas ?
44:30Non.
44:31Maria.
44:35C'est possible.
44:36Comment ça, c'est possible ?
44:39Oui.
44:40Et je ne vais pas te dire ça,
44:42parce que je veux me tromper.
44:44C'est pour ça que je ne te l'avais pas dit auparavant.
44:46Mais c'est possible que Marcelo
44:48soit un peu déconcentré,
44:50pour dire le gentil.
44:52Comment déconcentré ?
44:55Oui.
44:56Je l'ai déjà vu,
44:57quelques fois plus préoccupé
44:59en faisant rire les enfants
45:01que dans son propre travail.
45:05À quoi tu parles ?
45:07Je parle, Thérèse,
45:08que cet homme est marié
45:09avec une très bonne amie.
45:10Toi.
45:12Et je crois qu'il s'occupe trop de
45:14les liçons avec les copines.
45:16À mon avis.
45:17Et qu'il ne serait pas bon que tu lui dises quelque chose.
45:19Bien sûr.
45:20Parce qu'ici,
45:21comme il n'y a plus de travail
45:22et moins de liçons,
45:23ça va durer très peu.
45:26C'est ça.
45:42Ma mère m'a dit
45:43que tu as cancelé la chronique.
45:47Elle m'a aussi dit
45:48que tu l'as fait pour respecter Cruz,
45:50ce qui me fait plus du tout croire.
45:52Cruz n'est pas le but principal.
45:56Et quel est ?
45:58Je te l'ai déjà dit,
45:59je ne vais pas me sentir bien
46:00devant les journalistes,
46:02étant le centre de l'attention.
46:04Je préfère m'occuper de mon temps
46:06pour travailler.
46:08Et plus maintenant
46:09que je vais porter
46:10le marché des marmélades.
46:13En plus, je te le répète.
46:17Non, je ne me sens pas bien.
46:20Je suis mal en énergie.
46:23A voir si tu vas être malade.
46:27Que se passe-t-il ?
46:28Tu peux me le dire ?
46:31Catalina, pourquoi pleures-tu ?
46:34Pardonne-moi.
46:35Non, tu n'es pas folle.
46:37Que se passe-t-il ?
46:38Je ne sais pas.
46:39C'est une mauvaise route, je ne sais pas.
46:40Comment une mauvaise route ?
46:42De l'extérieur,
46:43on dirait que tu es
46:44dans une très bonne route.
46:45Je ne sais pas,
46:46c'est le fatigue.
46:47Il y a trop de choses
46:48en même temps.
46:50J'essaie de savoir
46:51si je veux appeller
46:52ou non,
46:53les luttes avec Cruz,
46:54qui sont comme toujours
46:55les meilleures,
46:57les luttes avec la marmelade,
46:59j'essaie de dire
47:00ce qui est mien par droit.
47:01Il y a trop de choses.
47:03Il y a trop de choses.
47:04C'est bon.
47:15Tout va finir, Maria.
47:21De quoi va-t-il finir ?
47:22C'est le sujet de Doña Pia,
47:24qui va se résoudre.
47:26C'est-à-dire que le fils de sa mère
47:28va laisser en paix Doña Pia ?
47:31C'est comme ça ?
47:32Et ça, comment va-t-il ?
47:34Camel,
47:35moi aussi, je suis restée
47:36patieuse.
47:37Mais il se trouve que Manuel
47:38a cherché jusqu'à trouver des preuves
47:40qui incriminent Gregorio
47:41dans l'assassinat de l'alcalde.
47:43Celui dont vous parlait
47:44M. Baeza ?
47:45Exactement.
47:47Et maintenant,
47:48il a dit à Gregorio
47:49qu'il avait ces preuves et...
47:50qu'il l'avait menacé de le dénoncer.
47:52Donc il a eu de la valeur,
47:53M. Manuel ?
47:54Bon, valeur et quelque chose d'autre,
47:55parce que...
47:56il devait avoir quelque chose.
47:58Qu'est-ce que ?
47:59Bien...
48:00qu'il lui a offert
48:01une quantité d'argent.
48:02Une bonne quantité.
48:04Et surtout,
48:05pour qu'il parte et ne revienne plus.
48:07Le fait est que si Gregorio
48:08accepte tout cet argent,
48:09que je crois qu'il va faire,
48:11c'est possible que tout cela
48:12ait terminé
48:14et que Doña Pia
48:15revienne au monde des vivants.
48:16Qu'est-ce qui se passe ?
48:18Je ne sais pas, Hanna.
48:19Qu'est-ce que tu ne sais pas ?
48:21Parce que ce que M. Manuel a fait
48:22c'est un blackmail.
48:24Tout le monde sait
48:25que quand le blackmail
48:26se termine,
48:27l'argent revient pour plus.
48:29Et le blackmail revient.
48:30Je le sais, Maria,
48:31mais je veux que tu saches
48:32que je pense que
48:33ce n'est pas terminé comme ça.
48:35Bien sûr, parce que
48:36ce n'est pas à toi de croire.
48:38Ce que je veux dire
48:39c'est que Manuel
48:40a suffisamment de preuves
48:41pour se rendre au monde des vivants.
48:42Il n'y a pas de preuve.
48:43Il n'y a pas de preuve.
48:44Il n'y a pas de preuve.
48:45Il n'a pas suffisamment de preuves
48:46pour remettre à nouveau
48:47Grégory à la prison.
48:48Et cette fois, pour toujours.
48:51Donc, le money
48:52c'est seulement un incendie.
48:54De toute façon,
48:55si il l'accepte,
48:56il n'a pas l'air de revenir.
48:57Et quand va-t-il le voir ?
48:59Manuel a dit
49:00qu'il allait le voir demain
49:01pour lui donner le money.
49:03Bien, j'espère
49:04que tout se résoudra.
49:06Et que Mme Pia
49:07puisse sortir de ce confinement
49:09et revenir à la promesse
49:10et se rencontrer avec son petit-fils.
49:13Tu verras.
49:15Il faudra lui le dire, non ?
49:17Ne t'en fais pas.
49:18M. Baez est parti le voir.
49:22Je suis sûre qu'il va
49:23pleurer de joie.
49:24Et avec des motifs, en plus.
49:28Allons-y.
49:31Allons-y.
49:41Alors, aujourd'hui,
49:42on ne se retrouve pas avec les cuisinières ?
49:43Non.
49:44Ni aujourd'hui, ni dans les prochains jours.
49:45Je vais faire un voyage.
49:46J'aurais pu te le dire.
49:48Les cuisinières se sont organisées
49:49pour l'attendre
49:50et je vous assure
49:51que c'est difficile pour elles.
49:52Oui, je m'en occupe.
49:54Et c'est pour cela
49:55que je vous ai apporté
49:56un cadeau,
49:57en mode désagréable.
49:59De l'eau d'azar.
50:01L'un pour chaque cuisinière
50:02et l'autre pour toi.
50:04Je sais que ce n'est pas
50:05ton parfum préféré
50:06et que je ne t'ai jamais vue
50:07l'utiliser
50:08quand tu étais la fille
50:09des ducs de Carril,
50:10mais qui sait ?
50:11Maintenant que tu es une petite-fille,
50:12c'est pareil,
50:13tu as d'autres goûts.
50:15La vérité, c'est que je les ai.
50:18À qui dirais-tu
50:19que tu mens ?
50:21Il me semble que maintenant
50:22j'aime l'eau d'azar.
50:23Que vais-je lui faire ?
50:25S'il te plaît.
50:27Et à Lope ?
50:28Il n'a pas apporté
50:29un cadeau ?
50:30Eh bien regarde,
50:31j'aurais aimé
50:32lui apporter
50:33un cadeau,
50:34mais je ne sais pas
50:35quels sont ses goûts.
50:36Comprends-moi,
50:37je ne le connais pas assez,
50:38même si,
50:39je dois dire
50:40que je l'aime mieux
50:41chaque jour.
50:43Alors cela signifie
50:44qu'il approuve ma relation
50:45et qu'au final,
50:46il me laissera en paix ?
50:52Ni mort.
51:14Julia.
51:16Tu viens me donner
51:17une classe de badminton ?
51:19Non, non, non.
51:20Alors c'est clair
51:21que tu as intérêt
51:22au monde de la restauration
51:23pictorique.
51:25Pas spécialement,
51:26la vérité.
51:27C'est parce que
51:28tu ne le connais pas assez.
51:29Regarde,
51:30je t'ai mis
51:31le nouveau vernis.
51:34Je pensais avoir donné
51:35le type de vernis
51:36qu'on a utilisé
51:37et il s'agit
51:38d'un de très bonne qualité.
51:39Cela m'a facilité
51:40la tâche.
51:41Et je pense que
51:42c'est la meilleure idée.
51:43Et j'espère qu'il va
51:44durer plus de temps
51:45pour se détendre cette fois.
51:46Oui,
51:47nous l'espérons tous.
51:48C'est pour cela que
51:49j'ai fait des tests
51:50avec différents dissolvants.
51:51L'ultime chose
51:52que je voudrais
51:53c'est détruire le cadre.
51:54Alors je vais
51:55avec des pieds de plomb.
51:56C'est ça
51:57ce qui sent si fort ?
51:58Le dissolvant ?
51:59Oui.
52:00Celui-ci est
52:01de base alcoolique.
52:02Tu veux que je t'explique
52:03comment différencier
52:04un dissolvant
52:05de l'autre ?
52:06Non, non,
52:07ce n'est pas nécessaire.
52:08Peut-être dans un autre moment.
52:09Comme tu préfères.
52:10Tu verras.
52:12Je ne suis pas venu
52:13pour parler
52:14de dissolvants
52:15ni de vernis.
52:16Je voulais parler
52:17avec vous
52:18d'un autre sujet,
52:19très différent.
52:20Je pense que c'est
52:21le juste.
52:22Le juste ?
52:23Oui,
52:24c'est ce que j'ai dit.
52:25Ces derniers jours,
52:26j'ai remarqué
52:27qu'il y avait
52:28un certain intérêt
52:29dans ma personne
52:30et j'aimerais
52:31clarifier les choses
52:32avant qu'il n'y en soit plus.
52:33Regarde,
52:34je ne suis pas
52:35là pour
52:36parler de
52:37dessolvants
52:38ni de vernis.
52:39Je veux parler
52:40avec vous
52:41d'un autre sujet
52:42et j'aimerais
52:43clarifier les choses
52:44avant qu'il n'y en soit plus.
52:45Regarde,
52:46je ne me sens pas
52:47attiré par vous.
52:48Je suis désolé,
52:49mais entre nous,
52:50rien ne va se passer.
52:51Et je suis désolé
52:52d'être si direct,
52:53mais,
52:54dans les circonstances,
52:55je considère
52:56que c'est le mieux.
52:57C'est vrai que j'ai
52:58un intérêt
52:59dans votre personne,
53:00Curro,
53:01mais le mien
53:02n'est pas
53:03un intérêt romantique.
53:04Regarde-moi bien.
53:05Je suis sûre
53:06que si tu t'efforces
53:07et que tu te souviens,
53:08tu te rends compte
53:09de qui tu es.
53:10J'ai récemment
53:11rencontré
53:12ton cousin Manuel.
53:16Si tu me regardes bien,
53:17peut-être que tu te souviens
53:18quand et où tu m'as vu.
53:20Quelqu'un t'a montré
53:21un portrait de moi.
53:23Quelqu'un ?
53:26Qui ?
53:27Je ne me présente
53:28pas comme Julia
53:29parce que je n'ai jamais
53:30été Julia.
53:31Je m'appelle Mathilde.
53:33Tu me souviens maintenant ?
53:35Tu sais qui je suis ?
53:37C'est Adam.
53:38Tu sais qui je suis ?
53:40C'était la copine de Paco,
53:41l'ami qui est mort à son côté
53:42en se battant contre les Allemands.
53:45Tu te souviens de moi maintenant ?
53:46Tu te souviens de lui ?
53:48Tu es l'un des fantômes
53:49de la guerre que je préfère oublier.
54:03La vérité,
54:04c'est que je trouve curieux
54:05que des femmes
54:06s'intéressent à la cuisine.
54:07C'est ce qu'ils disent
54:08à l'heure actuelle.
54:09Oui, mais qu'elle vienne
54:10personnellement ?
54:11Je ne sais pas,
54:12le plus logique serait
54:13qu'elle envoie une de ses cuisinières.
54:14Nous serons bons pères.
54:17C'est un peu tôt
54:18pour penser à ça, non ?
54:20J'espère que non.
54:22Je t'assure
54:23que être père
54:24c'est ce qui m'intéresse
54:25le plus dans ce monde.
54:27Mais je ne peux pas
54:28rêver de quelque chose
54:29si fort.
54:30Pendant que ta mère
54:31se dédique à donner des sourires
54:32et des fragrances,
54:33nous ne pouvons rien faire.
54:34Lopez gagne les cuisinières
54:35par intérêt.
54:36C'est la seule chose
54:37qui montre qu'elle est une stratégie.
54:38L'attitude qu'elle a
54:39est un peu susceptible
54:40pour une dame de sa classe.
54:41Et ça peut arriver.
54:43Santos,
54:44je te connais.
54:46Qu'est-ce que tu fais ?
54:49Si c'est vrai,
54:51dis-moi ce que c'est.
54:54Comme tu le dis,
54:56tu me connais.
54:57Donc tu sais
54:58combien j'aime
54:59le mystère
55:00et l'intrigue.
55:01Il faut qu'il se lève
55:02et qu'il s'arrête.
55:04Sinon,
55:05c'est trop tard.
55:06Trop tard pour quoi ?
55:08Pourquoi ?
55:09Pour recevoir
55:10les gens de la presse.
55:11Ils sont arrivés.
55:12Comment ?
55:13Comment ?
55:14Ça ne peut pas être.
55:16Oui, ils l'attendent.
55:17De toute façon,
55:18si à Gregorio
55:19il reste quelque chose
55:20de commun,
55:21il n'a qu'à accepter le traité.
55:22Même si c'est tout,
55:23ça ne me rassure pas.
55:25Moi non plus.
55:27Jusqu'à ce qu'il ne me rencontre
55:28avec ce type
55:29qui prend le monnaie
55:30et s'en va
55:31pour ne plus
55:32respirer en paix.
55:33Qu'y a-t-il
55:34?
55:35N'avions-nous pas
55:36annulé l'entrevue ?
55:37Comment ?
55:38Tu peux les voir toi-même.
55:42Il t'a déjà fait
55:43ce truc de la monnaie ?
55:44Bien sûr que oui,
55:45c'est très bien.
55:46Comment peut-on laisser
55:47un salarié
55:48s'occuper de ce truc ?
55:49Oui, la vérité,
55:50c'est que depuis le petit,
55:51il aime bien ces trucs.
55:52J'aimais bien.
55:57Comment tu aimais ?
55:58Mais vous nous avez
55:59rencontrés
56:00à la maison
56:01de la duchesse Labronte.
56:04Sous-titrage Société Radio-Canada

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