• il y a 3 mois
Transcription
00:00Un village breton se réjouit d'accueillir des réfugiés ukrainiens jusqu'à ce qu'il s'avère qu'ils soient en fait syriens.
00:05C'est l'histoire des Barbares, un film de Julie Delpy avec Sandrine Kiberlin.
00:09Toutes les deux nous parlent des vertus de l'humour face à des sujets graves comme l'ignorance et le rejet de l'autre.
00:13On les traite de barbares sur leurs portes, on leur laisse un message pas très sympathique, mais qui sont les barbares au final ?
00:19Alors évidemment le film est traité avec énormément d'humour, donc c'est pas une leçon, mais c'est... voilà, on se pose la question.
00:25Dès que les Russes ont envahi l'Ukraine, tout le village s'est mobilisé.
00:30C'est vrai que les Ukrainiens, ils ont beaucoup souffert.
00:33J'ai voté pour qu'on les accueille.
00:34Tout a été un travail assez minutieux pour trouver vraiment le juste milieu entre l'humour, l'acceptable, l'inacceptable.
00:39Je me suis pas gênée en fait, j'ai pas essayé de tourner autour du pot quoi.
00:43Je pense qu'il faut y aller, des fois il faut y aller.
00:45Et puis le film est un éventail de ce racisme, parce que ça va du beaucoup à ceux qui sont dans le passif.
00:50Racisme, c'est les gens qui aiment pas les Noirs.
00:52Mon père, il aime bien Mbappé au Marseille.
00:54Je trouve extrêmement intelligent de faire un film sur un thème aussi douloureux, aussi drôle en fait.
01:00Je pense que l'humour met davantage en valeur, sans se prendre au sérieux, un thème extrêmement sérieux.
01:05Mais il y a beaucoup de films très très drôles qui parlent de thèmes extrêmement profonds et cruels.
01:10Je pense que ce sont les films qui résonnent le plus, parce que c'est un moyen très direct d'accéder aux gens que de les faire rire.
01:15C'est beaucoup plus fort encore que de critiquer au premier degré.
01:18Les racistes, on a compris qu'être raciste c'est bête, être raciste c'est terrible.
01:22Je comprends pas. Je parle pas le Macron, moi.