• il y a 3 mois
La sociologue Sabrina Medjebeur revient sur le cas de l’athlète afghane réfugiée en France et menacée de mort et de viol pour avoir dénoncé le pouvoir taliban. Selon elle, «les pseudo-féministes n’ont pas un seul mot» pour cette femme.

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Transcription
00:00Cette femme a fui le régime islamique.
00:02Il y a en ce moment une dystopie orwellienne qui se joue en Afghanistan.
00:06Il y a une loi, notamment, qui a été promulguée pour promouvoir la vertu et empêcher le vice,
00:12qui bâche complètement les femmes.
00:14Je pense que l'humanité entière devrait se tourner sur le sort des femmes afghanes
00:19qui sont complètement invisibilisées, complètement meurtries,
00:23complètement asphyxiées, complètement dénuées de toute humanité.
00:27Je pense qu'on pourrait presque avoir plus, finalement, d'attrait, de pitié et de compassion
00:33pour des chiens que pour les femmes afghanes.
00:35Je remarque qu'elles sont complètement invisibilisées, complètement silencieuses.
00:38Cette femme est d'un courage exemplaire.
00:40Elle devrait avoir une légion, une médaille, un titre honorifique de la part du gouvernement français
00:47parce qu'elle défend ce qu'est précisément la France,
00:49c'est-à-dire le phare des Lumières et le sanctuaire de l'universalisme.
00:53Et aujourd'hui, elle est sous protection policière, elle est menacée, elle est conspuée
00:57parce qu'elle dénonce un régime, un régime totalitaire qui invisibilise les femmes,
01:02qui déshumanise, qui désincarne les femmes.
01:04Je trouve cela honteux.
01:05Et par rapport, justement, à ces pseudo-féministes
01:08qui constituent un magistère de la pensée féministe, on ne les a pas entendues.
01:11Madame Rousseau avait fait un petit tweet,
01:13mais les autres qui préfèrent être au bras de Médine,
01:16les autres qui préfèrent taire un tabouaf au détriment d'une nida kebab,
01:20notamment par ces insultes d'arabes de service,
01:22elles n'ont pas un seul mot pour une femme qui a un courage absolument exemplaire.

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