L'essayiste, Sabrina Medjebeur, sur le problème du féminisme de gauche : «Les féministes de gauche choisissent leurs victimes et leurs bourreaux»
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00:00 elle est affligeante parce qu'elle est calomnieuse et ces personnes qui prétendent
00:04 vouloir faire respecter l'état de droit à commencer par la présomption d'innocence
00:08 quand il s'agit des leurs,
00:09 et bien vous voyez que parfois
00:11 il y a des déviances et des propos qui sont absolument diffamants
00:16 et abominables. Enfin je veux dire,
00:18 il y a une enquête, mais madame Hanouk Greenberg n'est pas un procureur populaire,
00:23 encore une fois, pardonnez-moi,
00:24 mais je remarque que c'est quand même assez propre au monde des artistes
00:29 qui a cette propension à s'arranger et à s'arroger de causes
00:33 et de victimes qu'elle souhaite défendre. Elle préfère cette culture artistique
00:37 défendre certains bourreaux et certaines victimes et elle s'arrange en fonction des
00:41 bourreaux et des victimes. Je prends un exemple, Ledgley,
00:44 qui a été le producteur des Misérables, qui a été condamné.
00:48 On n'a pas, pardon, entendu toutes ces féministes de gauche
00:51 s'élever ou élever la voix contre monsieur Ledgley.
00:55 Jo Estar, un chanteur qui, apparemment, avait tabassé une hôtesse de l'air,
00:59 donc une hôtesse de l'air, précédemment une femme,
01:01 on ne les a pas non plus entendus élever la voix contre ces artistes-là.
01:08 Gérald Depardieu, c'est la victime expiatoire qui arrange ce néo-féminisme
01:14 parce qu'il est l'homme malheureusement hétéronormé, blanc, occidental,
01:19 de plus de 50 ans, qui arrange ces féministes de gauche
01:22 qui, encore une fois, choisissent leurs victimes et leurs bourreaux.
01:25 [Musique]
01:29 [SILENCE]