Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:00À la une de votre journal de 6h, nouvelle époque, nouvelle méthode.
00:00:05Le président va présider et le gouvernement, gouverner.
00:00:08Ce sont les mots du nouveau Premier ministre Michel Barnier au 20h hier soir
00:00:12qui assure également qu'il faut entendre les 11 millions d'électeurs du Rassemblement National.
00:00:16On en parle dès le début de ce journal et notamment avec Jules Torres sur ce plateau.
00:00:20Une attaque terroriste contre des juifs déjouée à New York aux Etats-Unis.
00:00:24Un Pakistanais de 20 ans a été interpellé au Canada
00:00:27alors qu'il projetait d'agir le 7 octobre, un an après l'attaque du Hamas contre Israël.
00:00:31Nous irons voir Elisabeth Guedel ce matin.
00:00:35Ce drame évité de peu a pari une femme poignardée à la gorge à coups de cutter
00:00:39sur un parking du 17ème arrondissement.
00:00:41L'assaillant voulait lui voler sa voiture.
00:00:43Les riverains sont sous le choc.
00:00:45Vous verrez notre reportage dans quelques minutes.
00:00:49Tout d'abord, Michel Barnier promet une nouvelle époque et de nouvelles méthodes aux Français.
00:00:53Le nouveau Premier ministre a assuré sur TF1 hier soir
00:00:55vouloir constituer un gouvernement indépendant et responsable.
00:00:59Et le travail commence dès maintenant car près de 6 Français sur 10 n'ont pas confiance en lui
00:01:04pour assurer le poste de chef de gouvernement selon un sondage CSA.
00:01:08Pour CNews, Europe 1 et le JDD, on l'écoute.
00:01:12Il y aura des gens de ma famille politique,
00:01:14il y aura naturellement des hommes et des femmes de bonne volonté
00:01:17qui appartiennent à la majorité sortante et puis au-delà...
00:01:20Des ministres sortants même, vous l'envisagez ?
00:01:22Peut-être, peut-être, mais je ne vais pas aujourd'hui faire le casting parce que...
00:01:26Vous ne vous l'interdisez pas ?
00:01:28Je ne m'interdis pas de réunir autour de la même table des hommes et des femmes qui ont des compétences.
00:01:34Mais si vous me demandez quel est le critère...
00:01:35Des gens de gauche ?
00:01:36Oui, des gens de gauche.
00:01:37Il y a de bonnes idées partout, il faut aller les chercher partout.
00:01:41Alors, il ne s'interdit rien, il va falloir aller les chercher partout.
00:01:44Néanmoins, il va falloir voir qui veut bien s'embarquer dans cette galère.
00:01:48Absolument, et surtout là, on a l'impression quand même que Michel Barnier n'est pas du tout pressé.
00:01:52Finalement, après 50 jours d'attente pour que lui soit nommé,
00:01:56on peut encore attendre un petit temps pour que le gouvernement soit établi.
00:02:00On ne sait pas encore à quoi ressemblera-t-il.
00:02:02Est-ce que ce sera un gouvernement resserré ou est-ce que ce sera un grand gouvernement
00:02:05comme on a pu le voir lors des dernières années ?
00:02:07On sait qu'Édouard Philippe, par exemple, avait un gouvernement de 42 ministres et secrétaires d'État.
00:02:11Donc, il n'a pas donné de date, il n'a pas donné de casting.
00:02:14Il a juste donné quelques pistes, des ministres peut-être sortants.
00:02:18On pense notamment à Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Stéphane Séjourné.
00:02:22Il y aura possiblement des personnes de gauche.
00:02:25Alors là, on se demande bien qui, parce que ceux qui sont sur la ligne d'Olivier Faure
00:02:30ne participeront évidemment pas à un gouvernement Michel Barnier.
00:02:33Et ceux qui sont au Parti Socialiste et qui sont plutôt sur la ligne Cazeneuve,
00:02:36à mon avis, ne participeront pas non plus.
00:02:38Donc, on ne voit pas bien les noms, on pense peut-être à François Rebsamen
00:02:41ou à des personnalités comme ça qui sont des figures, vous savez, du valsisme.
00:02:45On pense notamment à Emmanuel Valls qui, bizarrement, est très discret en ce moment.
00:02:49Ça peut peut-être nous donner une piste.
00:02:51Et enfin, évidemment, il y aura des gens de la famille politique de Michel Barnier.
00:02:55On sait que Laurent Wauquiez avait décidé de proposer un pacte législatif
00:02:59sans participer à cette coalition gouvernementale.
00:03:01Là, ça devient de plus en plus compliqué avec un Premier ministre qui est issu des Républicains.
00:03:06Donc, évidemment, là aussi, il y a des noms qui circulent.
00:03:08Celui de Xavier Bertrand, même celui de Laurent Wauquiez qui est cité notamment pour Bercy.
00:03:12Évidemment, David Lissnard et Bruno Retailleau.
00:03:14Et surtout, il y a une jeune garde assez ambitieuse qui, depuis quelques jours,
00:03:18poste sur les réseaux sociaux leurs meilleures photos avec Michel Barnier,
00:03:22avec des commentaires très zelos yeux.
00:03:24Je pense notamment, par exemple, au député Antoine Vermorel
00:03:26que sans doute les gens ne connaissent pas, mais qui est un député de l'aile droite des Républicains.
00:03:32Et eux veulent devenir ministre.
00:03:34C'est une des raisons pour lesquelles ils se sont lancés en politique.
00:03:37Donc, voilà, Michel Barnier pourra puiser au moins dans les Républicains
00:03:41qui sont actuellement à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
00:03:43Amaury Brelev, vous faites partie de ces Français qui font confiance à Michel Barnier
00:03:46pour former un gouvernement ou pas ?
00:03:48Alors, oui, il sera bien obligé de former ce gouvernement.
00:03:51Et à mon avis, ça prendra évidemment plus de temps que prévu.
00:03:54J'amende ma question.
00:03:56Pour former un gouvernement qui ne sera pas renversé dans les prochaines semaines ?
00:03:58Voilà, c'est aussi l'objectif.
00:04:00Mais moi, je suis assez sidéré, pour être franc, par le concert de louanges
00:04:04qui accompagne la nomination de Michel Barnier à Matignon.
00:04:08Hier, sur TF1, il a déclaré, je suis un gaulliste social républicain et humaniste.
00:04:13Donc, traduction pour ceux qui n'auraient pas compris, je suis un centriste mou.
00:04:17On nous le présente comme un homme d'État expérimenté.
00:04:20Alors, parlons-en.
00:04:22Ça fait 50 ans que Michel Barnier fait de la politique.
00:04:25Donc, il vit au crochet de l'argent public depuis 50 ans.
00:04:29Il est comptable de la politique de la droite depuis au moins une trentaine d'années.
00:04:33C'est-à-dire cette politique qui a échoué à tous les niveaux, sur l'immigration, sur l'insécurité, sur la dette.
00:04:38Cette politique qui a menti, qui a trahi et qui a fait moins de 5% à la dernière présidentielle.
00:04:44Et puis, il est un européiste, il est un technocrate européiste convaincu.
00:04:48Il a été l'un des architectes du traité constitutionnel européen en 2015.
00:04:53Il a soutenu à l'époque le Ouïe lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères.
00:04:56Ensuite, lorsque les Français, à 55%, ont rejeté ce traité, il a dit qu'il n'avait pas de mandat du nom.
00:05:02Et ensuite, il a soutenu le fameux traité de Lisbonne en 2007 qui reprenait l'essentiel du traité de 2005.
00:05:08Donc, il a en gros piétiné la souveraineté du peuple français.
00:05:11Donc, en réalité, je ne comprends pas, moi, ce concert de louanges.
00:05:15D'autant plus qu'aujourd'hui, il a affaire à un contexte et à des circonstances particulièrement difficiles.
00:05:21Il lui faudra trouver pour chaque texte une majorité au centre et à droite.
00:05:26Il a aussi cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, cette menace du RN qui peut le censurer à tout moment.
00:05:34Donc, on verra s'il est soit dans la cohabitation, soit dans la collaboration.
00:05:38Je crains malheureusement qu'il ne soit dans la collaboration.
00:05:41Et les Français, dont les sondages cités, en effet, plutôt, ont raison.
00:05:45Ils sont méfiants et je crains. Moi, je suis plutôt pessimiste pour l'avenir.
00:05:48Vous avez soulevé quelque chose d'intéressant et je retourne la question à Bernard Cohen.
00:05:51Nadad, ça fait 50 ans qu'il fait de la politique Michel Barnier.
00:05:54Est-ce qu'il n'est pas un petit peu déconnecté des réalités des Français ?
00:05:57Écoutez, moi, j'ai une petite vision un peu différente d'Amoury, bien entendu.
00:06:02Pourquoi je dis bien entendu ?
00:06:03C'est parce qu'on est quand même content d'avoir un Premier ministre après 52 jours d'attente,
00:06:09de putsch, de LFI et d'avenir avec Madame Castex.
00:06:14Il faut aussi le reconnaître.
00:06:15Donc, qu'il y ait un sentiment de soulagement parce qu'on a un homme politique qui a été un homme de gouvernement,
00:06:21qui connaît l'Europe et qui a été aussi un président de département,
00:06:24pour l'ensemble des milieux économiques, les investisseurs et l'économie de proximité,
00:06:29c'est un grand waouh quand même, même si ce n'est pas ce que certains attendaient.
00:06:34Ça reste quand même une personne qui peut apaiser. On verra ce qui sera fait.
00:06:40Alors, bien entendu, ce n'est pas un golden boy de la politique.
00:06:44Ce n'est pas un mercenaire. Ce n'est pas Rastignac.
00:06:46Et c'est peut-être aujourd'hui ce qui va permettre à un moment d'essayer d'avoir une majorité relative
00:06:54qui pourra au cas par cas essayer de faire avancer un certain nombre de propositions et d'attendre des Français.
00:06:59Voilà ce que je crois déjà.
00:07:01Est-ce que c'est l'effet waouh ?
00:07:03Non, mais c'est toujours mieux qu'une personnalité qui vient de la gauche,
00:07:10soutenue par le nouveau Front populaire et surtout par la France insoumise,
00:07:15qui a quand même, reconnaissons-le, qu'une ambition, c'est de déstabiliser l'ensemble de notre économie et surtout l'État.
00:07:21Moi, c'est là-dessus où je mets un bémol sur cette difficulté de voir Barnier.
00:07:27C'est sûr que ce n'est pas un homme nouveau.
00:07:29Mais est-ce qu'on avait besoin d'un homme nouveau ou d'une femme nouvelle
00:07:33dans une situation aujourd'hui assez difficile ?
00:07:37La quadrature du siècle, avec une volonté quand même, c'est de reprendre un certain nombre d'orientations,
00:07:43celles qui sont représentées par le Rassemblement national.
00:07:46Alors juste avant de donner la parole à Jules Thorez, il va falloir effectivement trouver les bons équilibres
00:07:51pour ne pas tomber à la première motion de censure.
00:07:53Vous avez cité le Rassemblement national, qui va être un élément clé quelque part,
00:07:57le maître du jeu à l'Assemblée nationale marine.
00:07:59Oui, dans ses premières déclarations, Marine Le Pen n'a pas appelé à une censure automatique du futur gouvernement
00:08:04Jean-Michel Decaze et Adrien Spiterich.
00:08:08Éviter d'être renversé, ce sera l'une des premières missions de Michel Barnier.
00:08:13Pour y parvenir, le nouveau Premier ministre va devoir composer avec les oppositions,
00:08:18à commencer par le Rassemblement national.
00:08:21Je n'ai rien de commun ou pas grand-chose de commun avec les thèses ou les idéologies du Rassemblement national.
00:08:27Je respecte. Il y a près de 11 millions de Français qui ont voté pour le Rassemblement national.
00:08:33Ils leur voient compte.
00:08:35Michel Barnier l'assure, il rencontrera Marine Le Pen.
00:08:39Car la chef du nouveau groupe RN à l'Assemblée détient la clé de sa survie au gouvernement au cours des prochains mois.
00:08:45Pour le moment, elle semble écarter l'option d'une censure de prime à bord.
00:08:49Monsieur Michel Barnier semble répondre au moins aux premiers critères que nous avions réclamés,
00:08:57c'est-à-dire un homme qui soit respectueux des différentes forces politiques
00:09:00et capable de pouvoir s'adresser au Rassemblement national, qui est le premier groupe de l'Assemblée nationale.
00:09:05Sur X, elle dit vouloir attendre le discours de politique générale,
00:09:09mais assure que son parti ne participera pas au prochain gouvernement.
00:09:13Des mesures sur le pouvoir d'achat ou la lutte contre l'immigration sont attendues.
00:09:17Sur ce dernier point, Michel Barnier promet que la maîtrise des flux migratoires sera l'une de ses priorités.
00:09:25Là, pour une fois, il a un discours qui change vis-à-vis du Rassemblement national.
00:09:28C'est qu'il va prendre en compte les 11 millions d'électeurs,
00:09:30donc il va s'adresser au Rassemblement national d'une manière ou d'une autre,
00:09:33même s'il n'en partage pas les opinions.
00:09:35Absolument, et finalement, cette nomination de Michel Barnier à Matignon, c'est la grande revanche et de Marine Le Pen
00:09:39et des 11 millions d'électeurs qui ont voté pour le Rassemblement national au second tour des législatives.
00:09:44Pendant tout l'été, on a dit que ces voix ne compteraient pas,
00:09:47que Marine Le Pen ne pèsera pas dans la nomination du Premier ministre.
00:09:51Finalement, tous les observateurs se sont trompés.
00:09:53C'est Marine Le Pen qui a le doigt sur la gâchette,
00:09:56qui peut censurer à tout moment le gouvernement.
00:10:00On le verra notamment, le vrai sujet, ce sera au moment du budget.
00:10:03Parce que je pense, et finalement, l'interview de Michel Barnier hier aux 20h de TF1
00:10:07nous montre qu'il a a priori compris quel était aujourd'hui le centre de gravité politique du pays.
00:10:12C'est-à-dire qu'il a beaucoup parlé d'immigration, il a parlé des redressements des finances publiques,
00:10:16il a parlé notamment de la justice fiscale.
00:10:19Donc ça, en tout cas, c'est des mots qui parlent au Rassemblement national.
00:10:22Pour l'instant, évidemment, il n'y a pas de risque de censure.
00:10:25A voir ce que le Rassemblement national fera, parce qu'on sait que la majorité présidentielle,
00:10:29la minorité présidentielle qu'on peut appeler désormais comme cela,
00:10:32ne veut pas toujours des voix du Rassemblement national.
00:10:34On s'en souvient pendant la loi immigration.
00:10:36Donc peut-être que le sujet, ce sera de faire en sorte que le Rassemblement national s'abstienne sur la plupart des sujets.
00:10:41Car il n'y a pas aujourd'hui de majorité absolue pour la majorité présidentielle,
00:10:46qu'elle soit avec LR ou avec le PS.
00:10:49Donc il y a évidemment ce problème-là.
00:10:50Et je voudrais revenir aussi sur Michel Barnier.
00:10:52Son vrai défi, finalement, ça va être de faire disparaître ce climat de défiance généralisé.
00:11:00Vous avez parlé de 42 %, c'est le sondage du CSA,
00:11:03qui disent que les Français ont confiance en lui.
00:11:06Ils ne sont que 42 %.
00:11:08Souvenez-vous, il y a 8 mois, quand Gabriel Attal est nommé, c'est 48 %.
00:11:11Et quand Mme Borne est nommée il y a 2 ans, c'était 53 %.
00:11:15Donc vous voyez très bien qu'on a perdu quasiment 10 points en 2 ans.
00:11:18Et que finalement, le vrai défi, le premier défi pour Michel Barnier,
00:11:22ce sera de montrer qu'il peut être un pôle de stabilité pour les Français.
00:11:25Et c'est possible avec la prise de mesures concrètes dont il a parlé hier soir.
00:11:30Amaury Brenet.
00:11:31S'il est à craindre que sur le fond, Michel Barnier soit relativement proche des idées de la Macronie,
00:11:36je le crains, notamment sur les grands sujets de l'immigration et de la sécurité,
00:11:40contrairement à ce qu'il a pu dire par le passé,
00:11:42sur la méthode, il y a un vrai changement.
00:11:44Ça a été très clairement dit hier sur TF1.
00:11:46Il l'écoutera, il l'entendra, il recevra le rassemblement national.
00:11:50Et c'est une très bonne chose.
00:11:51Et en réalité, sa nomination n'est que le reflet de l'État,
00:11:55non seulement du résultat des élections législatives.
00:11:57La France est un pays à droite.
00:12:00Le nouveau Front populaire n'a fait que moins de 30 % des voix,
00:12:04et même des sièges, d'ailleurs, à l'Assemblée, il y a un mois.
00:12:09Et même dans l'opinion, sur tous les grands sujets,
00:12:11vous avez à peu près deux tiers de l'opinion
00:12:13qui très clairement s'inscrit à droite sur l'écrasante majorité des sujets.
00:12:18Il y a un sondage qui est sorti aussi hier, commandé par une autre chaîne,
00:12:22et qui montre que 73 % des Français approuvent la position du RN,
00:12:26a priori de ne pas censurer,
00:12:28et 59 % qui désapprouvent la position de censure automatique et systématique du PS.
00:12:34Donc c'est plutôt encourageant pour Michel Barnier.
00:12:36Il manque au moins un professeur dans plus de la moitié des collèges et lycées de France.
00:12:40Ce sujet qu'on voulait aborder avec vous ce matin.
00:12:4256 %, c'est ce que révèle une enquête réalisée par le syndicat SNES-FSU.
00:12:46Les académies de Versailles et Créteil sont les plus impactées,
00:12:49avec respectivement 72 % et 68 % d'établissements où il manque un professeur.
00:12:55La ministre de l'éducation démissionnaire Nicole Belloubet
00:12:58avait pourtant assuré qu'il y aurait un enseignant devant chaque classe.
00:13:01Et il est quasiment 6h14 sur CNews, c'est l'heure du rappel de l'actualité.
00:13:05C'est avec vous Marine.
00:13:10La conférence des évêques de France dit son effroi
00:13:13après les nouvelles accusations de violences sexuelles visant l'abbé Pierre.
00:13:16L'abbé Pierre qui est visé par 17 nouveaux témoignages.
00:13:19Les faits auraient été commis entre les années 50 et les années 2000.
00:13:23La fondation Abbé Pierre annonce changer de nom prochainement.
00:13:26C'est une victoire de taille pour le candidat républicain Donald Trump.
00:13:29Le prononcer de sa peine dans l'affaire des paiements,
00:13:31dissimuler une star de film X lors de la campagne présidentielle de 2016
00:13:35a été repoussé au 26 novembre, soit trois semaines après le scrutin présidentiel.
00:13:40Il devait être annoncé ce mois-ci.
00:13:43Et puis le 50e festival du cinéma américain de Deauville a ouvert ses portes hier soir.
00:13:4714 films sont en compétition cette année pour cette nouvelle édition.
00:13:51Le jury est présidé par l'acteur français Benoît Majimel.
00:13:57Et je vous le disais en titre, un projet d'attentat contre la communauté juive
00:14:00a été déjoué à New York aux Etats-Unis.
00:14:02Un jeune homme de 20 ans voulait s'attaquer à un centre juif
00:14:05et tuer un maximum de personnes autour de la date symbolique du 7 octobre.
00:14:08Il a été heureusement arrêté mercredi au Canada.
00:14:11L'individu était sous surveillance depuis près d'un an,
00:14:14notamment pour ses postes sur les réseaux sociaux
00:14:16où il partageait la propagande de l'Etat islamique.
00:14:19Les dernières informations de notre correspondante à New York, Elisabeth Guédel.
00:14:23Ça faisait neuf mois que les autorités américaines surveillaient
00:14:26Mohamed Chazeb Khan, un Pakistanais de 20 ans installé au Canada.
00:14:30Elles avaient repéré qu'il diffusait des vidéos et des documents de propagande
00:14:34de l'Etat islamique et donc traqué toutes ses communications cryptées,
00:14:38tous ses messages sur les réseaux sociaux.
00:14:40Il écrivait notamment que New York était l'endroit idéal pour cibler des Juifs.
00:14:45Le FBI a fini par collecter suffisamment d'informations
00:14:48pour en conclure que cet homme planifiait une attaque terroriste à New York
00:14:52autour de la date du 7 octobre, un an après celle du Hamas en Israël.
00:14:58Il visait un centre juif de l'arrondissement de Brooklyn.
00:15:01Il comptait s'y rendre avec des armes automatiques et ouvrir le feu.
00:15:05Un plan que le suspect lui-même a qualifié de la plus grande attaque
00:15:08sur le sol américain depuis le 11 septembre.
00:15:11Les autorités américaines ont donc demandé à leurs homologues du Canada d'arrêter ce suspect.
00:15:17Ça a été fait mercredi alors qu'il tentait de franchir la frontière avec les Etats-Unis.
00:15:21Il va comparaître la semaine prochaine devant un tribunal à Montréal.
00:15:26Il risque jusqu'à 20 ans de prison.
00:15:29Un commentaire, Bernard Cohen, à date sur cette attaque des jouets,
00:15:33bien heureusement aux Etats-Unis, mais qui illustre encore une fois
00:15:38l'antisémitisme dans le monde déjà qui a explosé depuis l'attaque du 7 octobre de l'année dernière.
00:15:44Oui, un an quasiment après les attentats du 7 octobre,
00:15:48il faut rester vigilant sur ce cancer de l'antisémitisme et surtout la propagande
00:15:53et l'action d'un certain nombre d'éléments isolés qui sont prêts à des attentats suicides
00:16:00pour avoir une action médiatique contre la communauté juive.
00:16:05Et puis je vous rappelle que cette année encore, au mois d'octobre, il y aura des fêtes juives.
00:16:10La grande fête juive, c'est-à-dire le premier de l'année, est le Yom Kippour.
00:16:13Donc il faudra être encore plus vigilant, y compris chez nous,
00:16:16pour protéger les synagogues et l'ensemble des lieux de culte ainsi qu'un certain nombre de commerces.
00:16:23Les actes antisémites, vous le savez, en France ont été multipliés par trois,
00:16:27près de 900 actes ces douze derniers mois.
00:16:31C'était inacceptable et on voit bien que ce cancer,
00:16:35c'est bien expliqué par notre reporter, est extrêmement sournois
00:16:42puisque les renseignements américains ont pisté un candidat à un attentat
00:16:50depuis plus de six mois et qui était très actif sur les réseaux sociaux.
00:16:55Donc vous voyez Anthony, soyons extrêmement vigilants.
00:16:58Tout cela n'est pas derrière nous malheureusement
00:17:00et on peut regretter qu'un certain nombre de partis politiques en France
00:17:03fassent du clientélisme avec ce type aussi de propagande.
00:17:07Amaury Brunet.
00:17:08Oui, cette tentative d'attentat antisémite vient nous rappeler que tout l'Occident,
00:17:14la France, l'Europe, mais aussi les États-Unis,
00:17:16sont menacés par la haine antisémite et par le terrorisme antisémite.
00:17:21On verra quelle influence cet attentat raté aura sur les élections.
00:17:25On sait que sur la question de la lutte contre le terrorisme
00:17:28et sur la question de l'immigration,
00:17:30le parti républicain et donc Donald Trump par conséquence
00:17:34sont jugés les plus crédibles depuis des décennies aux États-Unis
00:17:38par tous les sondages.
00:17:39Donc il est possible que cela ait une petite influence sur la campagne en cours.
00:17:42Allez, on vient en France avec cette agression d'une violence inouïe à Paris.
00:17:46Une femme attaquée à coup de cutter à la gorge par un individu dans un parking.
00:17:49Il voulait lui dérober sa voiture.
00:17:51Une fois à l'intérieur du véhicule, il a séquestré la victime.
00:17:54Heureusement, un taxi a poursuivi le chauffard qui s'est finalement arrêté.
00:17:57La femme a pu prendre la fuite.
00:17:59Retour sur les faits avec Olivier Gangloff et Audrey Bertheau.
00:18:02C'est ici, dans ce parking du 17ème arrondissement,
00:18:05qu'un homme aurait violemment agressé une femme vendredi matin
00:18:09dans le but de lui voler sa voiture.
00:18:11La femme aurait reçu plusieurs coups de cutter au niveau de la gorge
00:18:15puis aurait été projetée sur la banquette arrière de son propre véhicule.
00:18:19Le suspect aurait alors pris la fuite avant de percuter un taxi
00:18:23et de se retrouver bloqué dans une impasse.
00:18:26C'est là que la victime a réussi à s'enfuir.
00:18:29Un choc pour les habitants du quartier.
00:18:32C'était très grave, c'est sûr, puisque les pompiers sont arrivés tout de suite.
00:18:35Les gens étaient là sur la route pour arrêter
00:18:38et ensuite toute la cavalerie de policiers est arrivée.
00:18:43J'ai entendu que ça criait en fait.
00:18:45Je pensais qu'ils s'engueulaient pour des histoires de voiture.
00:18:47Et ça criait plus fort.
00:18:49J'ai vu que le taxi courait après quelqu'un à pied.
00:18:53J'avançais avec mes enfants avec le vélo et j'ai vu qu'elle était pleine de sang.
00:18:56Rapidement, les secours et la police ont été dépêchés sur place.
00:19:00La victime a été prise en charge.
00:19:02Ses jours ne sont pas en danger.
00:19:04Un scénario improbable selon le maire du 17ème.
00:19:07C'est une situation très violente avec un scénario un peu improbable.
00:19:11Ça s'apparente à une situation de carjacking
00:19:15mais avec quelqu'un qui n'était pas visiblement très expérimenté,
00:19:18qui ne connaissait pas le quartier, qui n'était pas du quartier.
00:19:20Le suspect a pris la fuite à pied.
00:19:22Le 1er district de police judiciaire a été saisi de l'enquête.
00:19:27Les douaniers et policiers sur le Quivif pour lutter contre les produits
00:19:30contrefaient plus de 600 000 articles ont été saisis en France et à l'étranger
00:19:34en amont des JO et pendant la compétition.
00:19:36Et cela continue pendant les paralympiques.
00:19:38Un travail de longue haleine entre la France et une vingtaine de pays.
00:19:42Jean-Michel Decaze.
00:19:45Depuis début juillet, les opérations de contrôle douanier
00:19:48ont été organisées avec la coopération de toutes les forces de l'ordre,
00:19:52y compris les policiers municipaux.
00:19:54Sur 500 000 objets contrefaits saisis en France,
00:19:5750 000 étaient liés aux JO, la plupart du temps de très mauvaise qualité.
00:20:02Mais les douaniers ont débusqué tous azimuts.
00:20:05Ce qui nous a frappés, c'est la très mauvaise qualité de ces contrefaçons.
00:20:09Souvent, il n'y avait pas besoin de chercher beaucoup
00:20:12pour voir qu'il s'agissait de faux.
00:20:14Il nous est arrivé de voir des contrefaçons de meilleure facture.
00:20:17Les articles ont été saisis sur les marchés,
00:20:20lors des transports par la route ou par la mer,
00:20:23et dans des entrepôts autour de la région parisienne.
00:20:2622 pays ont participé à la traque des contrefaçons,
00:20:29des produits parfois dangereux, contenant des matières interdites.
00:20:35Et puis un sujet qui va sûrement vous faire parler autour de cette table,
00:20:38c'est cette volonté d'Emmanuel Macron,
00:20:40qui avait créé la polémique l'hiver dernier,
00:20:44de faire un concours pour remplacer les vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Paris
00:20:48par des vitraux contemporains.
00:20:50La commission nationale du patrimoine avait pourtant donné un avis défavorable,
00:20:53souhaitant rester fidèle à l'oeuvre de Viollet-le-Duc.
00:20:56Emmanuel Macron persiste et signe les détails avec Sarah Varney.
00:21:01C'est une modification de la cathédrale de Notre-Dame qui ne passe pas.
00:21:05Dans le cadre de la restauration du monument,
00:21:07Emmanuel Macron souhaite remplacer les vitraux de Viollet-le-Duc
00:21:10par des vitraux contemporains,
00:21:12malgré l'avis défavorable de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture.
00:21:16Ce mercredi, le ministère de la Culture a même publié dans un communiqué
00:21:20la liste des huit finalistes retenus, ce qui relance la polémique.
00:21:24Vous savez, quand il y a un geste de modernité,
00:21:27ça suscite un petit peu de réaction.
00:21:30Ça a été la volonté de l'Église et de Mgr Hudrych
00:21:33qui l'ont demandé au président de la République.
00:21:36Sur la commission, ce n'est pas une commission qui a statué sur le fond
00:21:40et sur la création d'elle-même, ça a été sur le principe.
00:21:43Ça n'a pas été une décision à l'unanimité puisque certains membres se sont abstenus.
00:21:47Les milieux du patrimoine et de l'architecture sont vent debout contre cette proposition.
00:21:51Une pétition a même été lancée.
00:21:53Ces vitraux n'ont pourtant subi aucun dommage durant l'incendie
00:21:57et sont par ailleurs des œuvres protégées.
00:21:59Depuis le début de la restauration,
00:22:01la cathédrale a été restaurée dans l'état Viollet-le-Duc,
00:22:03qui est un classé monument historique, je le rappelle.
00:22:05On s'est battu pour que la flèche ne soit pas refaite n'importe comment
00:22:09et donc elle a été refaite à l'identique.
00:22:11C'est-à-dire que la cathédrale a été restaurée à l'identique,
00:22:13ce qui correspond aux engagements de la France par la Charte de Venise.
00:22:16Ce qu'on demande maintenant, simplement,
00:22:18c'est qu'on ne dépense pas beaucoup d'argent pour remplacer des vitraux
00:22:21qui existent, qui sont en bon état et qui vont parfaitement dans ce lieu.
00:22:24Les projets seront rendus en novembre
00:22:26et le lauréat choisi par l'archevêque de Paris et le président de la République
00:22:30pourra être annoncé au moment de la réouverture de Notre-Dame de Paris,
00:22:33le 8 décembre prochain.
00:22:36Ah oui, ce qui interroge, c'est pourquoi on refait des vitraux
00:22:38de Violet-le-Duc alors qu'ils sont en bon état,
00:22:40qu'ils n'ont pas été endommagés par l'incendie de la cathédrale,
00:22:43qui vont forcément être coûteux.
00:22:44Cet appel à projet va avoir un coût pour le contribuable.
00:22:47C'est ça qui est dingue.
00:22:48C'est-à-dire que ces vitraux n'ont même pas été affectés par l'incendie.
00:22:51Donc on va les ranger dans des coffres et puis ce sera fini.
00:22:53Oui.
00:22:54Il faut quand même préciser, en juillet dernier,
00:22:56la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture,
00:22:58qui est composée quand même d'une quarantaine d'experts,
00:23:01ce n'est pas trois gus au coin d'une table,
00:23:03a même donné un avis défavorable à l'unanimité.
00:23:06Donc les 40 experts ont, à l'unanimité,
00:23:09rejeté la proposition d'Emmanuel Macron.
00:23:12Il est précisé d'ailleurs, selon les experts,
00:23:14que les principes contenus dans la charte internationale
00:23:16sur la conservation et la restauration des monuments,
00:23:18dite charte de Venise, qui a été adoptée par la France
00:23:21il y a plus de 50 ans, recommandent de ne pas détruire
00:23:24et remplacer un élément classé comme les vitraux en question.
00:23:27Donc c'est une décision, c'est un fait du prince,
00:23:29c'est une décision d'Emmanuel Macron, une nouvelle fois,
00:23:32qui piétine non seulement la volonté populaire,
00:23:34parce que, à mon avis, l'écrasante majorité des Français
00:23:36sont, à mon avis, pour qu'on préserve la cathédrale,
00:23:40notre âme de Paris, dans son histoire,
00:23:42dans son patrimoine, dans son héritage culturel et architectural.
00:23:46Et puis, c'est la même chose que ce qu'on a vu lors des JO,
00:23:50lorsque M. Emmanuel Macron a décidé qu'il fallait
00:23:52qu'Aya Nakamura chante lors de la série L'Ouverture.
00:23:55On ne lui avait rien demandé, il a fallu qu'il impose son choix.
00:23:58C'est une manie un peu d'ancien régime
00:24:01que nos présidents ont souvent, traditionnelle,
00:24:03de vouloir imposer sa petite décision,
00:24:06d'influencer le cours des choses.
00:24:08C'est assez lamentable, d'autant plus dans le contexte
00:24:10où on est aujourd'hui de crise.
00:24:11Je pense que le président de la République
00:24:13a autre chose à faire, a d'autres priorités pour le pays.
00:24:15Est-ce que ce ne serait pas une question d'égo, un petit peu,
00:24:17du président de la République qui souhaite un petit peu
00:24:20laisser sa patte sur cette cathédrale qu'il a fait refaire ?
00:24:22Sans aucun doute, une façon de montrer qu'on va,
00:24:26dans ce grand chantier phénoménal que nous attendons tous,
00:24:30bien entendu, et il faut rappeler que des artisans
00:24:33ont travaillé à l'identique pendant des mois
00:24:36pour faire en sorte que ce chantier soit réussi
00:24:40à la fin de l'année.
00:24:41Il y a une volonté d'imposer un projet culturel et cultuel,
00:24:46puisque rappelons-le, l'archevêque de Paris
00:24:48n'est pas insensible au concours de cette réfection de vitraux.
00:24:53Moi, je suis assez partagé. Pourquoi ?
00:24:56Parce qu'à la fois, je suis très attaché, comme l'a dit Amaury,
00:25:00à protéger, à sauvegarder, à valoriser nos valeurs du patrimoine,
00:25:05notamment le travail qu'a fait le duc sur Notre-Dame,
00:25:08qui a donné à Notre-Dame aussi une autre dimension,
00:25:10à une autre époque.
00:25:12Et je suis aussi extrêmement soucieux, parfois,
00:25:15de donner de la modernité à des lieux cultuels.
00:25:19Je pense à ce beau travail qu'a fait Georges Braque,
00:25:22vous savez, dans cette chapelle de Varangeville,
00:25:25où il y a des vitraux modernes.
00:25:27Est-ce que ça convient aujourd'hui à Notre-Dame de Paris
00:25:30d'avoir des vitraux modernes, même si, effectivement,
00:25:33on fait travailler des artistes français ?
00:25:35Je crois que désorganiser, déstabiliser, dévaloriser
00:25:41ce trésor national est quand même un peu dommage.
00:25:45Allez, on arrive à la fin de ce premier journal.
00:25:47Dans un instant, on parlera du désarroi du monde agricole
00:25:49entre la récolte de blé catastrophique,
00:25:51les épisodies dans les élevages, des prix trop bas,
00:25:54les agriculteurs qui attendent du changement
00:25:56et notamment un interlocuteur au gouvernement.
00:25:59On en parle dans notre prochaine édition
00:26:01avec tous mes invités. A tout de suite.
00:26:07De retour sur le plateau de votre matinale week-end
00:26:09avec Marine Sabourin, Amaury Brelet, Bernard Cohen à date,
00:26:13Jules Torres pour la politique et Harold Imane
00:26:15qui nous a rejoints pour parler des questions internationales.
00:26:17On évoquera une décision judiciaire favorable à Donald Trump
00:26:20qui est tombée dans le courant de la nuit.
00:26:22Voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30.
00:26:25A la une, le désarroi du monde agricole à la fin de l'été
00:26:28entre la récolte de blé catastrophique,
00:26:30les épisodies dans les élevages,
00:26:31des prix trop bas pour la viande et le lait,
00:26:34les agriculteurs attendent du changement
00:26:36et surtout un interlocuteur au gouvernement.
00:26:38On vous partage ce matin le quotidien difficile
00:26:40d'un couple d'éleveurs bretons.
00:26:42Notre reportage dès le début de ce journal.
00:26:4515 milliards d'euros, c'est le coût de l'absentéisme
00:26:47dans la fonction publique en 2022.
00:26:49Bercy pointe du doigt les arrêts maladie des fonctionnaires.
00:26:52Faut-il ajouter des jours de carence
00:26:54comme le propose un rapport de l'inspection générale des affaires sociales ?
00:26:57On en parle avec mes invités sur ce plateau.
00:27:02Nous avons enfin un Premier ministre
00:27:04mais toujours pas de gouvernement.
00:27:05Hier soir, Michel Barnier a donné quelques indices
00:27:07sur sa future équipe qui devrait largement pencher à droite.
00:27:11De quoi mettre les LR au pied du mur
00:27:13et on en parle dans l'édito politique de Jules Torres
00:27:15à la fin de cette édition.
00:27:19Mais tout d'abord, les agriculteurs prêts
00:27:21à rebloquer la France dès cet automne.
00:27:23Ils demandent à ce que les promesses abandonnées
00:27:25avec la dissolution de l'Assemblée nationale soient tenues
00:27:27car 7 mois après une crise sans précédent,
00:27:29leur situation n'a pas évolué.
00:27:31Depuis le début de l'année, les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
00:27:34Crise climatique, mauvaise récolte et épizotie.
00:27:37Reportage chez un couple d'éleveurs bretons
00:27:39qui avait bloqué une route nationale en janvier dernier
00:27:41avec Mickaël Chailloux.
00:27:43C'est une exploitation familiale traditionnelle en Bretagne.
00:27:46A sa tête, la quatrième génération.
00:27:48Un jeune couple de 28 et 29 ans.
00:27:51Elle est en charge des vaches laitières, lui des cultures.
00:27:54La rentrée est, comme la météo, maussade.
00:27:57Depuis les manifestations de janvier,
00:27:59la priorité est toujours la même.
00:28:01Se dégager du revenu.
00:28:03Parce que là, au niveau trésorerie,
00:28:05c'est toujours hyper tendu dans les exploitations.
00:28:07Je pense qu'on ne doit pas être les seuls dans le même cas.
00:28:10Franchement, c'est compliqué.
00:28:12On aimerait bien pouvoir vivre de notre métier.
00:28:1529 janvier dernier, pendant 4 jours,
00:28:18ils avaient bloqué cette route nationale
00:28:20très fréquentée en Bretagne.
00:28:227 mois plus tard, le projet de loi d'orientation agricole
00:28:25est en stand-by dans l'attente
00:28:27d'un futur ministre de l'Agriculture.
00:28:29Frustration.
00:28:30Il n'y a pas grand-chose qui a changé.
00:28:32C'est toujours plus de contraintes
00:28:35en termes de réglementation.
00:28:37Le prix, pour moi, il n'y en a toujours pas suffisamment
00:28:40par rapport aux charges qu'on a.
00:28:42Nous, on crée le produit.
00:28:44C'est, nous, le premier acteur de cette valeur.
00:28:47Et les gens qui la conditionnent ou qui la revendent
00:28:50se font beaucoup plus de marge que nous.
00:28:52Ces jeunes éleveurs demandent une application
00:28:54plus stricte de la loi EGalim
00:28:56pour une meilleure répartition des marges.
00:28:58Après une petite semaine de vacances cet été
00:29:01et un banquier qui leur refuse toujours le prêt
00:29:03pour retaper leur maison,
00:29:05le moral en a pris un coup.
00:29:07De là à repartir en manifestation,
00:29:09ça aussi, il n'y croit plus trop.
00:29:12On a la loi d'orientation agricole
00:29:14qui est toujours sur pause.
00:29:15Bernard Cohen Haddad, on a un Premier ministre
00:29:18qui a été toutefois ministre de l'Agriculture
00:29:20et apprécié des agriculteurs.
00:29:21Est-ce que cela peut donner espoir aux éleveurs aujourd'hui ?
00:29:24Ministre de l'Agriculture et commissaire européen,
00:29:26c'est-à-dire qu'il a aussi été le réacteur
00:29:29de la politique agricole commune.
00:29:31C'est ça aussi qui est peut-être aujourd'hui important
00:29:35également de souligner.
00:29:37Et de quel côté il penche surtout ?
00:29:39On va le savoir, chère Amaury, dans quelques jours.
00:29:42On verra aussi quel ministre de l'Agriculture sera nommé.
00:29:45Généralement, c'est un poste important
00:29:48et ça ne justifie pas l'incompétence.
00:29:52Pourquoi ?
00:29:53Parce que depuis un certain nombre d'années,
00:29:55on voit bien les agriculteurs qui sont des entrepreneurs
00:29:58engagés, qui ne ménagent pas leur temps,
00:30:00qui n'empêchent pas leur engagement,
00:30:02qui ne ménagent pas non plus leurs investissements
00:30:05pour pouvoir tout simplement survivre,
00:30:08ne s'en sortent pas.
00:30:10Cela a été très bien dit par le reportage.
00:30:12Il y a trop de normes, il y a trop de contraintes,
00:30:14il y a des difficultés à trouver des marges.
00:30:17Il y a aussi, reconnaissons-le,
00:30:19un certain nombre d'environnements,
00:30:22de manifestations qui les empêchent tout simplement
00:30:24de pouvoir exercer leur métier.
00:30:26Je pense à tout ce qu'on a vécu sur les bassines.
00:30:29Il y a aujourd'hui une réalité de pouvoir soutenir
00:30:32le monde agricole qui ne s'en sort pas,
00:30:34y compris dans les territoires.
00:30:35Et pourtant, cette économie de production
00:30:39dans les territoires, d'élevage,
00:30:41est ce qui nous permet aujourd'hui
00:30:42d'avoir une certaine autonomie stratégique.
00:30:44Cela fait partie des grands enjeux égalitaires.
00:30:47Et moi, je comprends cette émotion,
00:30:49y compris dans la difficulté au quotidien
00:30:52à pouvoir tout simplement obtenir un prêt
00:30:54d'un banquier quand il s'agit de faire des travaux,
00:30:58d'acheter un véhicule ou d'acheter du matériel.
00:31:00C'est un vrai enjeu de paupérisation
00:31:02d'une partie de notre France rurale
00:31:05qui pourtant crée de l'activité,
00:31:07qui crée de l'emploi,
00:31:08et qui aujourd'hui ne s'en sort pas.
00:31:11C'est un sous-patronat.
00:31:14Et j'ai beaucoup d'envie de dire
00:31:18qu'il faut aujourd'hui faire en sorte
00:31:20que nous soyons plus fermes
00:31:22vis-à-vis d'un certain nombre de politiques de Bruxelles,
00:31:25mais aussi de l'extérieur,
00:31:26parce qu'on a malheureusement
00:31:27encore trop d'importations agricoles.
00:31:29– Gilles Taurez.
00:31:30– Il y a deux choses.
00:31:31Déjà, la colère des agriculteurs,
00:31:33laquelle finalement personne n'a répondu.
00:31:35On a eu Arnaud Rousseau dans le JDD il y a deux semaines
00:31:37qui nous disait finalement
00:31:38qu'avec un gouvernement démissionnaire,
00:31:41finalement c'était que les affaires courantes
00:31:42et donc il n'y avait pas de grande politique
00:31:45qui amenait des réponses.
00:31:46Vous savez, il y avait eu ce fameux 400 millions d'euros,
00:31:48mais finalement les agriculteurs n'ont pas vu ça
00:31:51comme quelque chose de palpable,
00:31:52ils ne l'ont pas senti.
00:31:53Donc évidemment la question, la vraie question,
00:31:55ce sera quel ministre de l'agriculture ?
00:31:58Mais vous savez, le problème c'est qu'en effet,
00:32:01Michel Barnier a été ministre de l'agriculture,
00:32:03mais il a été aussi ministre de l'environnement
00:32:05de 1993 à 1995, vous savez, sous la cohabitation.
00:32:08Et les agriculteurs se rappellent que finalement
00:32:11c'est lui qui a instauré ce principe de précaution,
00:32:13c'est lui qui a instauré le principe de pollueur-payeur.
00:32:16Donc il y a finalement deux Michel Barnier,
00:32:18il y a celui qui finalement est assez proche des verts
00:32:21il y a 30 ans, et il y a le ministre de l'agriculture
00:32:23sous Nicolas Sarkozy qui est en effet très proche
00:32:25des agriculteurs.
00:32:26Donc les agriculteurs ne savent pas vraiment
00:32:28à qui ils parlent, il y a une forme d'ambiguïté.
00:32:31Donc à mon avis la réponse se situera plutôt
00:32:33dans l'orientation de son ministre de l'agriculture.
00:32:36On sait par exemple que Marc Fesneau,
00:32:38quelqu'un qui était assez proche des agriculteurs
00:32:40et les agriculteurs n'étaient pas forcément
00:32:42très durs avec lui, mais étaient beaucoup plus durs
00:32:44avec notamment la politique de Bruxelles
00:32:45et notamment la politique d'Emmanuel Macron.
00:32:47Donc on verra bien comment Michel Barnier
00:32:50orientera finalement sa vision,
00:32:52que ce soit sur l'environnement ou l'agriculture
00:32:54avec la nomination d'un ministre.
00:32:56Amaury Brelet.
00:32:57Oui, la crise agricole et la colère des agriculteurs
00:32:59a malheureusement été pour eux totalement éclipsée
00:33:01d'abord par les Jeux Olympiques,
00:33:03ensuite par ce feuilleton sans fin de nomination
00:33:06du Premier ministre.
00:33:08Aujourd'hui ils sont à nouveau sur le devant de la scène,
00:33:10d'ailleurs Michel Barnier les a évoqués
00:33:12lors de son interview sur TF1 hier soir.
00:33:15Et en effet, c'est toute la question,
00:33:17on verra de quel côté il va pencher.
00:33:18Il y a à minima une ambiguïté,
00:33:20pour ne pas dire une hypocrisie,
00:33:22diront les plus critiques,
00:33:24entre un Michel Barnier qui a été un bureaucrate
00:33:26européiste, qui a été commissaire européen
00:33:28et qui a défendu cette politique
00:33:30dénoncée aujourd'hui par les agriculteurs.
00:33:32La Commission européenne continue aujourd'hui
00:33:34à négocier le traité du Mercosur,
00:33:36contrairement à ce qu'a raconté Emmanuel Macron
00:33:38qui a dit qu'il y avait mis fin,
00:33:40d'ailleurs après l'avoir soutenu
00:33:42il y a quelques années,
00:33:44sans parler du pacte vert aussi qui promet
00:33:46d'enfoncer le dernier clou
00:33:48dans le cercueil de nos agriculteurs.
00:33:50Et puis vous avez le Michel Barnier,
00:33:52ministre en effet de l'agriculture,
00:33:54qui a laissé plutôt
00:33:56un bon souvenir dans l'esprit
00:33:58des agriculteurs.
00:34:00Ça sera l'un des tests politiques
00:34:02dans les mois à venir,
00:34:04on verra comment il s'en sortira.
00:34:06Alors il y a une pile de dossiers brûlants
00:34:08qui attendent le nouveau Premier ministre
00:34:10Michel Barnier. Il a déjà fixé
00:34:12quelques-unes de ses priorités hier soir
00:34:14TF1, parmi lesquelles l'immigration, le travail,
00:34:16la dette et les services publics.
00:34:18Oui, Michel Barnier qui va devoir faire ses preuves
00:34:20alors que sa nomination divise. Le nouveau Premier ministre
00:34:22a assuré vouloir former un gouvernement
00:34:24indépendant. On l'écoute.
00:34:26Nous sommes dans une nouvelle époque.
00:34:28Hier j'ai évoqué une nouvelle page
00:34:30et donc de nouvelles méthodes,
00:34:32un gouvernement responsable
00:34:34et qui a de l'indépendance.
00:34:36Le gouvernement gouvernera. Il est le président de la République
00:34:38et j'ai du respect pour la fonction
00:34:40et pour l'homme.
00:34:42J'ai connu déjà des cohabitations
00:34:44donc j'ai été un des ministres
00:34:46et nous ne sommes pas
00:34:48dans cette situation-là.
00:34:50Pour résumer ma conviction,
00:34:52la manière dont je vais travailler,
00:34:54le président doit présider, le gouvernement doit gouverner.
00:34:56La question
00:34:58de la dette et du déficit public
00:35:00est une question primordiale. Il va devoir
00:35:02négocier auprès de Bruxelles.
00:35:04Absolument. Le vrai
00:35:06sujet de Michel Barnier,
00:35:08ce n'est pas la nomination d'un gouvernement,
00:35:10ce n'est pas la prochaine
00:35:12ou les deux prochaines semaines, c'est le budget
00:35:14début octobre. Car
00:35:16on le sait bien, sans budget, il y a
00:35:18urgence, il y aura des répercussions. Parce que si le projet
00:35:20de loi de finances n'est pas bouclé le 1er octobre,
00:35:22il y aura des grosses répercussions.
00:35:24Sans ce budget, on devra se contenter
00:35:26d'un budget provisoire qui est limité
00:35:28aux dépenses et aux bénéfices
00:35:30et surtout aux dépenses de l'année passée.
00:35:32Donc ça empêcherait de nouvelles mesures et
00:35:34de nouvelles réformes. Donc vous imaginez sur des
00:35:36questions d'éducation, sur la question
00:35:38des agriculteurs, sur les questions de santé
00:35:40et de sécurité. Bref, c'est des secteurs
00:35:42vitaux qui pourraient se retrouver à court de moyens.
00:35:44Il y a aussi un autre sujet,
00:35:46c'est que par exemple, avec ce blocage des
00:35:48finances publiques, il pourrait y avoir
00:35:50une limitation, notamment dans les aides
00:35:52sociales ou un retard. Et il y a
00:35:54le 2e sujet qui à mon avis est le plus
00:35:56dur, c'est là où peut-être
00:35:58que l'expérience européenne de Michel Barnier
00:36:00pourrait nous aider, c'est sur les agences de notation.
00:36:02Vous savez qu'on a été sanctionné
00:36:04ces dernières années, on a perdu
00:36:06notre AAA, donc ça pourrait signifier
00:36:08que la note souveraine de la France
00:36:10pourrait augmenter les taux d'intérêt.
00:36:12Donc évidemment, pour les entreprises,
00:36:14ce serait une catastrophe et pour les ménages,
00:36:16ce serait encore pire. D'autant qu'on est
00:36:18depuis la dissolution, dans un climat
00:36:20économique très austère. On a
00:36:22un déficit qui est à 5-6,
00:36:24qui pourrait dans les prochaines années arriver
00:36:26et être au-dessus, vous savez, de 6%.
00:36:28L'Union Européenne nous dit
00:36:30normalement ces 3% maximum, donc
00:36:32vous voyez très bien qu'il va y avoir un vrai sujet.
00:36:34Et ça, pour le coup, Michel Barnier,
00:36:36ce sera son défi, et ce sera aussi le défi
00:36:38de son ministre
00:36:40des Finances, dont le nom
00:36:42pour l'instant ne fuite pas, mais on ne sait
00:36:44pas qui ça pourrait être. À mon avis,
00:36:46Perrine Holomère, après 7 ans,
00:36:48ce ne sera plus lui.
00:36:50Donc voilà, pour déjouer ce scénario,
00:36:52ce sera vraiment le sujet.
00:36:54D'autant que l'ERN
00:36:56n'est pas tout à fait... L'ERN promet
00:36:58aujourd'hui qu'il ne votera pas une motion de censure,
00:37:00mais ça ne veut pas dire qu'il votera le budget. Parce qu'on
00:37:02sait très bien que, sur les questions économiques,
00:37:04Michel Barnier est plutôt un libéral, finalement
00:37:06assez proche d'Emmanuel Macron. L'ERN
00:37:08est beaucoup plus étatiste,
00:37:10beaucoup plus attachée à la redistribution.
00:37:12Donc ce sera un vrai sujet. Mais quoi qu'il arrive,
00:37:14quoi qu'il arrive, Anthony, il faudra faire des économies.
00:37:16Amaury Brelet.
00:37:18Oui, et d'ici là, la France doit présenter
00:37:20à Bruxelles, d'ici
00:37:22le 20 septembre, je crois, son programme
00:37:24de stabilité, puisque nous sommes sous le coup d'une
00:37:26procédure pour déficit excessif
00:37:28lancée par l'Union Européenne.
00:37:30Donc là aussi, il faudra
00:37:32que le gouvernement,
00:37:34qui n'existe toujours pas, mais
00:37:36surtout le Premier ministre, détaille
00:37:38l'ensemble des mesures sérieuses,
00:37:40de rigueur, qui permettront de
00:37:42rétablir une trajectoire
00:37:44sérieuse et positive
00:37:46de nos finances publiques.
00:37:485-5 de déficit l'an passé,
00:37:50on était censé retomber à 5-1.
00:37:52Visiblement, on va faire 5-6, donc pire
00:37:54que l'année passée. Je rappelle que
00:37:56depuis 50 ans, la France n'a pas présenté
00:37:58un budget en équilibre.
00:38:00On va payer cette année plus de 50 milliards
00:38:02de charges de la dette, c'est-à-dire
00:38:04on jette 50 milliards par la fenêtre, uniquement pour
00:38:06rembourser la dette. C'est 5 fois
00:38:08le budget du ministère de la Justice,
00:38:10dont on répète tous les jours
00:38:12sur ce plateau et ailleurs, les conséquences
00:38:14que cela a sur le laxisme judiciaire,
00:38:16sur l'insécurité dans notre pays.
00:38:18Donc là aussi, nouveau test sérieux
00:38:20pour Michel Barnier. Alors est-ce que
00:38:22les pistes d'économie pourraient commencer
00:38:24par les arrêts maladie des fonctionnaires,
00:38:26puisque Bercy pointe du doigt ces arrêts maladie ?
00:38:28L'absentéisme
00:38:30dans la fonction publique a manifestement coûté
00:38:3215 milliards d'euros en 2022.
00:38:34L'inspection générale des affaires sociales
00:38:36et celle des finances proposent d'ajouter
00:38:38des jours de carence aux agents
00:38:40ou de réduire l'indemnisation de leurs absences.
00:38:42Jean-Luc Thomas.
00:38:44L'absentéisme dans la fonction publique,
00:38:46peut-il réellement être source d'économie
00:38:48pour le budget de l'Etat ?
00:38:50C'est oui, selon le ministère des Finances.
00:38:52Le coût global est cher, très cher,
00:38:5415 milliards en 2022.
00:38:56Cela pour rémunérer
00:38:58les jours non travaillés pour les agents
00:39:00publics, sans compter les coûts
00:39:02de remplacement, d'intérim
00:39:04et d'heures supplémentaires.
00:39:06En moyenne, les fonctionnaires sont absents
00:39:0814 jours et demi par an, 3 jours
00:39:10de plus que dans le privé.
00:39:12Avant 2019, le chiffre se situe
00:39:14à 8 jours. Cette croissance
00:39:16s'explique par l'épidémie de
00:39:18Covid, à l'origine des 2 tiers
00:39:20de cette progression.
00:39:22Selon Bercy, un retour à des niveaux
00:39:24d'avant crise sanitaire permettrait
00:39:26de réaliser près de 6 milliards
00:39:28d'euros d'économie par an.
00:39:30Pour y arriver,
00:39:32plusieurs propositions vont faire polémique.
00:39:34Allonger de 1 à 3 jours
00:39:36le délai de carence, comme dans le privé.
00:39:38Réduire à 90% au lieu
00:39:40de 100 le niveau d'indemnisation
00:39:42des arrêts maladie, là encore
00:39:44comme dans le secteur privé.
00:39:46Pas sûr que ces demandes,
00:39:48voulues depuis longtemps par Bercy,
00:39:50soient acceptées et comprises
00:39:52par les fonctionnaires et leurs syndicats.
00:39:54Cela ouvrirait probablement
00:39:56la voie à de nombreuses manifestations.
00:40:00Alors, est-ce qu'il faut aligner tout ça
00:40:02avec le système privé Bernard Cohen ?
00:40:04À date, 90% d'indemnisation
00:40:06des arrêts maladie, comme dans le privé
00:40:08et 3 jours de carence, là aussi
00:40:10comme dans le privé.
00:40:11Très bon reportage en tous les cas.
00:40:13C'était très clair, il faut le solidier
00:40:15pour ceux qui l'ont écouté.
00:40:17La fraude sociale en France, en Tunis,
00:40:19des 100 milliards d'euros,
00:40:21c'est pas uniquement 15 milliards.
00:40:23Au-delà des arrêts maladie.
00:40:25C'est ce qui plombe
00:40:27aujourd'hui les entreprises privées.
00:40:29Les arrêts maladie, c'est ce qui
00:40:31évite la croissance.
00:40:33Ce qui est quand même extrêmement
00:40:35paradoxal, c'est que
00:40:37ce qu'on vit là, c'est au sein
00:40:39du temple de l'orthodoxie
00:40:41budgétaire, fiscale et économique,
00:40:43c'est-à-dire à Bercy.
00:40:45On a à Bercy, qui est censé
00:40:47être le gendarme de la politique économique
00:40:49de la nation, un certain nombre de débordements.
00:40:51Bien entendu, on appelle de nouveau
00:40:53à un rattrapage et à une autre dimension,
00:40:55c'est-à-dire un peu de surveillance
00:40:57sur ce type de débordements que l'on
00:40:59rattrape, effectivement.
00:41:01Cette absence de jours de carence n'est pas
00:41:03acceptable, qu'il y ait encore cette distorsion.
00:41:05Mais ça a été une volonté d'un certain nombre de gouvernements,
00:41:07y compris le dernier, je vous rappelle
00:41:09que Stassi Guérini s'était
00:41:11engagé aussi dans cette voie, de faire en sorte
00:41:13qu'il n'y ait pas de mouvements sociaux dans la fonction publique.
00:41:15Néanmoins, ça crée une
00:41:17distorsion d'équilibre,
00:41:19pour ne pas dire de justice, entre
00:41:21le monde privé et le monde public
00:41:23et je crois qu'aujourd'hui, on voit bien
00:41:25cette façon de détourner les choses.
00:41:27C'est un peu dommage qu'il n'y ait pas
00:41:29une meilleure répartition
00:41:31des équilibres et surtout
00:41:33un certain nombre de salariés
00:41:35qui sont plus protégés que d'autres alors
00:41:37que nous avons besoin d'une meilleure solidarité.
00:41:39Un mot rapide à Maury Brelais.
00:41:41Est-ce qu'il faut rallonger ces jours de carence ?
00:41:43Je suis totalement à ce qui vient d'être dit.
00:41:45Il faut rallonger les jours de carence, réduire les indemnisations
00:41:47et même multiplier
00:41:49les sanctions. Il faut aligner
00:41:51une fois pour toutes le public sur le privé
00:41:53ce que tous nos gouvernements depuis 30 ans se refusent
00:41:55à faire pour déclencher en effet
00:41:57au risque de déclencher des manifestations et des mouvements sociaux.
00:41:59C'est une bonne chose. A nouveau là,
00:42:01un nouveau atteste pour le nouveau Premier ministre.
00:42:03Le rappel de l'actualité à 6h46
00:42:05avec Marine.
00:42:07Deux mois
00:42:09jour pour jour après les élections législatives
00:42:11qu'elle estime avoir gagné.
00:42:13La France insoumise appelle à manifester
00:42:15dans des dizaines de villes en France.
00:42:17A Paris, le rendez-vous est donné à 14h.
00:42:19Place de la Bastille. Environ 30 000 manifestants
00:42:21sont attendus sur tout le territoire
00:42:23selon les autorités.
00:42:25Il manque au moins un prof dans 56%
00:42:27des collèges et lycées en France
00:42:29et ce que révèle une enquête réalisée par le syndicat
00:42:31SNES-FSU.
00:42:33Les académies de Versailles
00:42:35et Créteil sont les plus touchées.
00:42:37Et puis une militante américano-turque tuée
00:42:39hier lors d'une manifestation en Cisjordanie.
00:42:41L'armée israélienne reconnaît avoir ouvert le feu.
00:42:43Washington déplore sa mort tragique.
00:42:45Ankara condamne, je cite,
00:42:47une intervention barbare d'Israël.
00:42:51C News en immersion ce matin
00:42:53avec les policiers de la brigade des
00:42:55Boers. Je ne sais pas si je prononce correctement.
00:42:57Spécialisé dans la lutte contre les
00:42:59taxis clandestins. C'est Boer ou Boers ?
00:43:01C'est pas. Bon, Boer.
00:43:03Les chauffards qui n'ont aucune licence
00:43:05qui arnaquent les clients en leur proposant
00:43:07des prix exorbitants. Oui, la pratique est
00:43:09très courante dans la capitale. Reportage de
00:43:11Jean-Laurent Constantini et Adrien Spiteri.
00:43:13Allez, vas-y, on y va.
00:43:15Patrice est le capitaine d'une unité
00:43:17spécialisée. L'une de ses missions,
00:43:19traquer les taxis clandestins.
00:43:23Ce jour-là, direction l'aéroport
00:43:25d'Orly, l'un des terrains de jeu favoris
00:43:27de ces usurpateurs, en particulier
00:43:29depuis le début des épreuves olympiques.
00:43:31Sur place, un véhicule
00:43:33attire rapidement l'attention des policiers.
00:43:35Ils décident d'intervenir.
00:43:37Monsieur, bonjour, arrêtez-vous.
00:43:39Ils se rendent compte que l'homme avait déjà
00:43:41été interpellé plus tôt dans la journée pour
00:43:43des faits similaires. Il va être
00:43:45refouillé puis interpellé.
00:43:47Vous mettez en danger la sécurité
00:43:49des gens ? Oui. Vous comprenez ça ?
00:43:51Oui, j'y comprends pas. Donc, ce monsieur n'est pas un professionnel
00:43:53du transport de personnes. Donc, il n'est ni VTC
00:43:55ni taxi.
00:43:57Donc, il ne dispose d'aucun
00:43:59document réglementaire pour effectuer
00:44:01ce genre de transport.
00:44:03À l'intérieur de la voiture, se trouvaient
00:44:05plusieurs passagers. Ils n'y ont vu que du feu.
00:44:07Ce véhicule en mauvais état
00:44:09est ensuite emmené par le capitaine
00:44:11au commissariat. Le suspect va être
00:44:13placé en garde à vue.
00:44:15Vous pouvez penser qu'on va faire le faux taxi.
00:44:17Ça peut paraître un peu dingue, mais non.
00:44:19On peut aller en prison pour ça.
00:44:21L'homme risque jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende.
00:44:23Pour éviter ce type d'arnaque,
00:44:25plusieurs astuces existent,
00:44:27notamment vérifier la balise taxi
00:44:29en haut du toit et le compteur
00:44:31à l'intérieur du véhicule.
00:44:35Et puis, le pape François continue
00:44:37sa tournée en Asie du Sud-Est.
00:44:39Il est arrivé hier soir en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
00:44:41Le souverain pontife vient d'apporter
00:44:43un message de paix et de développement économique et social.
00:44:45Oui, il a notamment exhorté les dirigeants
00:44:47du pays à arrêter la spirale de violence
00:44:49tribale ancestrale qui ont tué ou déplacé
00:44:51des dizaines de milliers de personnes.
00:44:53Allez, je vous propose maintenant
00:44:55de partir aux Etats-Unis avec Carole Diman
00:44:57qui nous accompagne ce matin.
00:44:59C'est la victoire pour Donald Trump
00:45:01à deux mois de l'élection présidentielle américaine.
00:45:03Condamné au pénal fin mai dans l'affaire
00:45:05des paiements dissimulés à une actrice
00:45:07de film pornographique, l'ancien président
00:45:09connaîtra finalement sa peine fin novembre.
00:45:11C'est ce qu'a décidé la justice,
00:45:13soit trois semaines après le scrutin.
00:45:15Harold, est-ce que l'ancien président
00:45:17a finalement eu raison de l'appareil judiciaire américain ?
00:45:19D'un point de vue électoral,
00:45:21probablement qu'on peut dire oui.
00:45:23Parce qu'il y a un certain nombre de gens
00:45:25qui seront quand même influencés
00:45:27par tous ces déboires,
00:45:29ils se diront que c'est un peu trop lourd
00:45:31pour voter pour lui,
00:45:33surtout chez certains républicains.
00:45:35Mais quand même, ça a diminué de trois crans.
00:45:37Le juge Juan Merchan,
00:45:39juge de l'État de New York,
00:45:41qui est réputé être incorruptible,
00:45:43même s'il a des sentiments pro-démocrate
00:45:45parce qu'il a quand même donné
00:45:4740 dollars au parti.
00:45:49Ça, c'est le reproche que lui fait
00:45:51la campagne de Trump.
00:45:53Et que sa fille travaille
00:45:55pour quelqu'un qui a un lien
00:45:57avec le parti démocratique.
00:45:59Ils auraient pu parler
00:46:01entre père et fille de ce sujet.
00:46:03Est-ce que les avocats de la cause Trump
00:46:05ont avancé comme un argument
00:46:07pour le disqualifier ?
00:46:09Vous voyez un peu le niveau où on va.
00:46:11Ce qui s'est passé,
00:46:13c'est que le juge Merchan
00:46:15ne veut pas donner le verdict
00:46:17parce qu'il doit passer en revue
00:46:19de nouveaux éléments juridiques.
00:46:21Notamment, il y a eu l'influence
00:46:23de la bombe atomique
00:46:25qu'a lancée la Cour suprême
00:46:27le 1er juillet 2024
00:46:29en disant que le président des États-Unis
00:46:31avait une immunité
00:46:33pour tout ce qu'il a fait
00:46:35lorsqu'il est au pouvoir.
00:46:37Donc, ce qui s'est passé,
00:46:39là, l'affaire Stormy Daniels
00:46:41date d'avant sa présidence,
00:46:43mais les avocats de Donald Trump
00:46:45ont dit que si vous statuez avant,
00:46:47vous vous ingérez dans le processus électoral.
00:46:49Et ça, c'est un crime.
00:46:51On va sortir de tout ça.
00:46:53Je renvoie la balle au 26 novembre
00:46:55et on verra bien.
00:46:57Et à ce moment-là, il pourra statuer.
00:46:59Mais trop tard, si Donald Trump est élu,
00:47:01on ne peut pas le mettre derrière les barreaux
00:47:03puisque la Cour suprême a dit
00:47:05qu'il avait une immunité.
00:47:07Les explications d'Harold Hyman.
00:47:09Voici tout de suite les sports.
00:47:11On va parler football.
00:47:21Et Marine, c'est la déception pour les Bleus
00:47:23à l'occasion de la première journée
00:47:25de la Ligue des Nations.
00:47:27Oui, ils se sont inclinés 3-1
00:47:29face à l'Italie au Parc des Princes.
00:47:31Ils avaient pourtant bien commencé
00:47:33avec ce but marqué par Bradley Barcola
00:47:35dès la 12e seconde.
00:47:37Le but le plus rapide de l'histoire des Bleus.
00:47:39Mais les Italiens sont parvenus
00:47:41à égaliser à la 30e minute
00:47:43par Di Marco
00:47:45avant de prendre le large
00:47:47lors de la seconde mi-temps
00:47:49contre Fratesi puis Raspadori.
00:47:51Prochain match pour l'équipe de Didier Deschamps.
00:47:53Lundi, qui affrontera la Belgique à Lyon.
00:48:15C'est votre rendez-vous politique
00:48:17qui se termine tous les samedis et dimanches
00:48:19à 6h50, l'édito politique de Jules Torres.
00:48:21Avec vous, Jules,
00:48:23on va parler de ce Premier ministre.
00:48:25On a enfin un Premier ministre,
00:48:27mais toujours pas de gouvernement.
00:48:29Hier soir, Michel Barnier s'est exprimé.
00:48:31Au 20h, il a esquissé quelques indices
00:48:33sur ce à quoi pourrait ressembler sa future équipe
00:48:35qui devrait plutôt, selon vos informations,
00:48:37pencher à droite.
00:48:39La France est à droite,
00:48:41donc on devrait avoir un gouvernement de droite.
00:48:43Mais la droite est au pied du mur.
00:48:45Michel Barnier a soigneusement évité de donner
00:48:47une date précise pour la formation de son gouvernement.
00:48:49Toutefois, il a été clair sur un point.
00:48:51Son équipe ne sera pas exclusivement
00:48:53de droite. Il se dit prêt à accepter
00:48:55plusieurs personnalités venues de la gauche
00:48:57ainsi que des ministres sortant dans sa nouvelle équipe.
00:48:59Mais bon, on a compris, il est quand même
00:49:01fort probable qu'une majorité des postes
00:49:03soit attribuée à des membres des Républicains.
00:49:05Une perspective qui d'ailleurs irrite
00:49:07les poids lourds de la droite. Souvenez-vous,
00:49:09depuis le second tour des législatives, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau
00:49:11plaident sans relâche pour leur pacte législatif.
00:49:13Ils ont promis, en gros, de soutenir
00:49:15les textes si le camp présidentiel
00:49:17les adoptait. Mais ils refusent de participer
00:49:19à une coalition gouvernementale.
00:49:21Mais avec un Premier ministre qui est issu des Républicains
00:49:23qui a fini troisième à la primaire de 2021,
00:49:25la donne a complètement changé.
00:49:27Pour l'instant, les LR conditionnent leur participation
00:49:29au futur gouvernement en fonction
00:49:31du programme que Michel Barnier s'apprête
00:49:33à dévoiler. Absolument. C'est ce qu'ils ont dit
00:49:35finalement en sortant hier de leur rencontre avec
00:49:37Michel Barnier, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
00:49:39Ils ont été clairs. Plus de rigueur,
00:49:41tant sur la gestion des comptes publics que dans celle
00:49:43de l'ordre public, avec un leitmotiv.
00:49:45Moins d'immigration, plus de sécurité.
00:49:47Et de son côté, on en a déjà parlé,
00:49:49toujours sur TF1, Michel Barnier a déploré
00:49:51l'inefficacité des contrôles aux frontières,
00:49:53promettant des mesures concrètes pour les renforcer.
00:49:55Il a également insisté sur la nécessité
00:49:57d'avoir une meilleure gestion des finances publiques.
00:49:59Il a mis en avant aussi le rôle crucial des entreprises
00:50:01pour stimuler la croissance. Donc c'est un discours
00:50:03qui semble taillé sur mesure pour rallier
00:50:05ses anciens amis de la droite.
00:50:07En réalité, si les Républicains
00:50:09s'intemporisent, on l'a bien compris, c'est parce qu'ils veulent s'assurer
00:50:11de prendre les bonnes décisions, sachant qu'ils n'ont
00:50:13pas d'autre choix. Ils vont être dans ce gouvernement.
00:50:15Laurent Wauquiez, lui, pensait évidemment
00:50:17à 2027, mais il va être obligé de sortir du bois.
00:50:19Initialement, il voulait pas
00:50:21rejoindre le Titanic entre nous, mais
00:50:23il va devoir monter à bord. Il n'aura pas
00:50:25d'autre choix. D'ailleurs, l'un des principaux
00:50:27arguments des Républicains pour dire
00:50:29qu'ils ne feront pas partie d'un gouvernement Barnier,
00:50:31il vient de sauter.
00:50:33C'est-à-dire qu'il y avait des doutes sur le fait de savoir
00:50:35si, oui ou non, Michel Barnier pourrait s'affranchir
00:50:37du président de la République, parce que vous savez, Emmanuel Macron
00:50:39est un président très possessif,
00:50:41si l'on peut dire, très intrusif
00:50:43dans son Premier ministre, donc il ne voulait pas que ce soit un Premier ministre
00:50:45collaborateur. Donc, voilà,
00:50:47cet argument-là, c'est terminé,
00:50:49puisque hier, l'Élysée a manifesté un engagement
00:50:51sérieux, a accordé beaucoup plus
00:50:53d'autonomie à son nouveau Premier ministre,
00:50:55donc Michel Barnier semble avoir
00:50:57les coups défranches pour former et diriger son
00:50:59gouvernement. – Mais est-ce qu'il a vraiment carte blanche
00:51:01pour choisir les membres de son gouvernement ?
00:51:03– En tout cas, c'est ce qu'on dit dans l'entourage du Premier ministre.
00:51:05Emmanuel Macron n'a pas du tout cherché à
00:51:07imposer de nom lors des discussions
00:51:09préalables à la nomination de Michel Barnier,
00:51:11alors ça peut paraître étonnant, mais pour le coup,
00:51:13c'est des sources fiables qui
00:51:15nous le disent. Toutefois, ça ne veut pas dire que
00:51:17le Président ne va renoncer à son pouvoir de nomination,
00:51:19vous savez que c'est le Premier ministre
00:51:21qui propose, mais c'est le Président qui
00:51:23dispose, donc il est probable qu'Emmanuel
00:51:25Macron regarde notamment sur les
00:51:27postes clés, vous savez, que ce soit
00:51:29les armées ou les affaires étrangères, on sait que c'est
00:51:31ce qu'on appelle les domaines réservés du
00:51:33Président de la République, donc là,
00:51:35Sébastien Lecornu ou
00:51:37Stéphane Séjourné pourraient être reconduits,
00:51:39Gérald Darmanin, qui est très très proche du Président de la République,
00:51:41notamment depuis la dissolution,
00:51:43pourrait également rester, mais peut-être pas forcément à l'intérieur,
00:51:45et pour finalement revenir sur le sujet
00:51:47de cet éditorial, c'est-à-dire la place
00:51:49des Républicains, il faut s'attendre à
00:51:51voir des membres des LR
00:51:53se joindre à l'équipe, on a évidemment le nom de
00:51:55Laurent Wauquiez qui est cité pour Bercy,
00:51:57on parle aussi de David Lysnard, dont on a parlé
00:51:59pour être Premier ministre, de Bruno Retailleau également,
00:52:01et même de Xavier Bertrand,
00:52:03de plus, et on le disait tout à l'heure,
00:52:05Michel Barnier peut faire
00:52:07appel à la jeune garde des Républicains, vous savez,
00:52:09ces jeunes députés qui sont là
00:52:11en fait, qui ont décidé d'être députés
00:52:13pour un jour devenir ministre, et voilà,
00:52:15ça fait dix ans qu'ils attendent ça, parce que ça fait dix ans
00:52:17qu'ils sont dans l'opposition, tous ces
00:52:19jeunes députés, on pense notamment à Antoine Vermorel,
00:52:21ont choisi de publier
00:52:23sur les réseaux sociaux, vous savez, une jolie photo avec
00:52:25Michel Barnier, comme par exemple
00:52:27ils faisaient avec Nicolas Sarkozy avant, avec un
00:52:29commentaire très jélosieux, donc voilà,
00:52:31Michel Barnier, il a plein de possibilités,
00:52:33et car vous l'aurez compris, la droite est au pied
00:52:35du mur, et personne, aujourd'hui, ne résistera
00:52:37à l'appel de la voiture à cocarde.
00:52:39L'édito politique de Jules Torres,
00:52:41dans un instant, la météo de Loïc Roosevald,
00:52:43et juste après, on continuera à parler politique,
00:52:45le Président va présider, le gouvernement gouverner,
00:52:47c'était les mots hier soir de
00:52:49Michel Barnier, au 20h, à tout de suite.
00:52:54Jamais le soleil n'a autant brillé, la météo,
00:52:56avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
00:52:58photovoltaïques, garantie à vie.
00:53:00Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:53:05Retrouvez la météo, avec France Parbrise,
00:53:07et son prêt de véhicule.
00:53:11La météo de votre samedi avec vous,
00:53:13Loïc Roosevald, il faut s'attendre aujourd'hui à une remontée
00:53:15des températures. Bonjour Anthony, bonjour à tous,
00:53:17c'est oui, un début de week-end marqué par la
00:53:19remontée des températures, nous allons y revenir
00:53:21dans un court instant, 5 départements
00:53:23du sud-ouest restent placés en vigilance
00:53:25orange, pluie, inondation,
00:53:27ou pour un risque de cru, les Hauts-de-Pyrénées
00:53:29sont placés en vigilance crue par
00:53:31Météo France depuis quelques minutes.
00:53:33Des pluies soutenues ce matin,
00:53:35localement, dans l'ouest, vous aurez
00:53:37également des nuages bas,
00:53:39par endroits, sinon, une matinée assez
00:53:41lumineuse sur la façade est du territoire
00:53:43pour commencer le week-end.
00:53:45Quelques entrées maritimes de l'humidité du
00:53:47Golfe du Lion jusqu'au relief Sévenol,
00:53:49avec le vent d'automne notamment qui va souffler jusqu'à
00:53:5170 km par heure. Vent dans le sud
00:53:53qui va se renforcer un peu dans le courant
00:53:55de l'après-midi. Les pluies
00:53:57présentes dans l'ouest vont se décaler un peu plus
00:53:59à l'est. Vous remarquez effectivement
00:54:01ce vent de secteur sud et remonter
00:54:03des températures, forcément.
00:54:05À l'avant du temps perturbé, encore un temps
00:54:07sec, un temps plus clément. Valeurs
00:54:09matinales en hausse par rapport à hier
00:54:11matin, un peu plus douce dans l'ensemble,
00:54:1312 degrés en moyenne pour la Bretagne, 10 degrés
00:54:15de plus pour Perpignan, 22,
00:54:1717 dans la capitale, 19
00:54:19prévus à Marseille. L'après-midi,
00:54:21ça va encore grimper provisoirement
00:54:23sous l'ensoleillement sur la façade est du pays.
00:54:2525 degrés annoncés dans les rues
00:54:27de Dijon, jusqu'à 36 degrés
00:54:29par exemple pour Ajaccio.
00:54:31Allez, on continue avec la suite. Encore
00:54:33des éclaircies, je vous rassure, pour dimanche
00:54:35et les jours qui vont suivre. Mais de l'instabilité,
00:54:37des averses localisées parfois à caractère
00:54:39orageux. Ce vent sur les extrémités
00:54:41et une baisse des températures.
00:54:43Forcément, une ambiance
00:54:45un peu plus autonale. Très bon
00:54:47réveil à tous, bon week-end.
00:54:49C'était
00:54:51la météo avec France Parbrise
00:54:53et son prêt de véhicule.
00:54:55Rejoindre le mouvement de la rénovation
00:54:57énergétique. C'était la météo avec
00:54:59Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
00:55:01dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:55:03Excellent réveil
00:55:05à tous sur CNews avec toute l'équipe qui m'accompagne.
00:55:07Marine Sabour, il y a Éric Revel
00:55:09aussi qui nous a rejoint sur ce plateau.
00:55:11Bonjour Éric, comment ça va ? Bonjour, très bien et vous ?
00:55:13Vous êtes prêt à commenter l'actualité ? Il y a de quoi dire ce matin.
00:55:15Il y a plein de choses à dire. On va parler de
00:55:17Michel Barnier. Et c'est rien de le dire.
00:55:19On a Éloïc Rousseval bien évidemment pour la
00:55:21météo. Bernard Cohen à date pour commenter
00:55:23l'actualité également. Jules Torres pour l'actualité
00:55:25politique. Et Michel
00:55:27Chevalet qui nous a également rejoint. Bonjour
00:55:29Michel. Oui. On va parler avec vous de la
00:55:31capsule Starliner je crois qui est
00:55:33revenue. Qui est censée être revenue. Je ne sais pas si vous avez
00:55:35vu les images. Vous allez nous les montrer de la
00:55:37Station Spatiale Internationale. Un ouf.
00:55:39A vide. Un ouf pour Boeing.
00:55:41A vide. Elle est revenue. Elle est revenue.
00:55:43Elle est revenue à vide. Mais ce n'est pas la fin du feuilleton.
00:55:45Ce n'est pas la fin du feuilleton. On a deux astronautes qui vont rester
00:55:47six mois là-haut alors qu'ils avaient prévu d'y passer huit jours.
00:55:49Bon écoutez. On va passer
00:55:51au titre de ce journal. On en parlera à la fin avec vous.
00:55:53A la une, Michel Barnier
00:55:55qui promet une nouvelle époque. Une nouvelle méthode.
00:55:57Le Président va présider le gouvernement
00:55:59gouverné. Ce sont ses mots au 20h
00:56:01hier soir. Il assure également qu'il faut
00:56:03entendre les 11 millions d'électeurs
00:56:05du Rassemblement National.
00:56:07Aura-t-on un jour un professeur
00:56:09devant chaque classe ? C'est le même problème à
00:56:11chaque rentrée scolaire. Une semaine s'est déjà
00:56:13écoulée. Il manque au moins un professeur dans 56%
00:56:15des établissements.
00:56:17C'est le résultat d'une enquête menée par l'un des principaux
00:56:19syndicats du secteur et on en parle avec
00:56:21Nicolas Repère, vice-président du SNALC,
00:56:23le syndicat national des collèges et des lycées.
00:56:25Une attaque terroriste contre
00:56:27les juifs déjouée à New York aux
00:56:29Etats-Unis. Un Pakistanais de 20 ans a été
00:56:31interpellé au Canada alors qu'il projetait d'agir
00:56:33le 7 octobre, un an après
00:56:35l'attaque du Hamas contre Israël.
00:56:37Nous irons voir Elisabeth Guédel,
00:56:39notre correspondante, à New York.
00:56:42Je vous le disais,
00:56:44Michel Barnier promet
00:56:46une nouvelle époque et de nouvelles
00:56:48méthodes aux Français. Le nouveau Premier
00:56:50ministre a assuré sur TF1 vouloir
00:56:52constituer un gouvernement indépendant
00:56:54et responsable. Et le travail
00:56:56commence dès maintenant car près de 6
00:56:58Français sur 10 n'ont pas confiance
00:57:00en lui pour assurer le poste de chef
00:57:02de gouvernement selon un sondage CSA pour
00:57:04CNews Europe 1 et le JDD. On l'écoute.
00:57:06Il y aura des gens
00:57:08de ma famille politique, il y aura
00:57:10des hommes et des femmes de bonne volonté
00:57:12qui appartiennent à la majorité sortante et puis
00:57:14au-delà... Des ministres sortants
00:57:16même, vous l'envisagez ? Peut-être, peut-être
00:57:18mais je ne vais pas aujourd'hui faire le casting
00:57:20parce que... Vous ne vous l'interdisez pas.
00:57:22Je ne m'interdis pas
00:57:24de réunir autour de la même table
00:57:26des hommes et des femmes qui ont des
00:57:28compétences. Mais si vous me demandez quel est le critère...
00:57:30Des gens de gauche ? Oui, des gens de gauche.
00:57:32Il y a de bonnes idées partout, il faut aller les chercher
00:57:34partout.
00:57:36Alors Éric Revelle, on va commencer avec vous ce matin.
00:57:38Il y a des bonnes idées partout, dit le Premier ministre.
00:57:40Vous en pensez quoi ?
00:57:42Vous faites partie des 42% de Français
00:57:44qui font confiance à
00:57:46Michel Barnier pour
00:57:48gouverner et payer, pour former un gouvernement ?
00:57:50La politique, c'est comme un autre secteur.
00:57:52Il y a des produits politiques, donc
00:57:54il faut laisser sa chance aux produits. Voyez, il faut laisser
00:57:56sa chance aux produits. Moi, je ne fais pas partie des gens qui disent
00:57:58haro sur Barnier.
00:58:00Maintenant, ce qui est intéressant quand même
00:58:02la formule
00:58:04maintenant, on va faire Flores.
00:58:06Le Président préside et le gouvernement
00:58:08gouverne. Alors, Michel Barnier rappelle cette formule
00:58:10mais en fait, elle n'est pas de lui.
00:58:12Cette formule, elle n'est pas de lui. Cette formule, elle est venue de l'Élysée.
00:58:14C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a
00:58:16expliqué à ses proches que dorénavant
00:58:18il avait compris les leçons, il a pris 3 claques
00:58:20électorales, je vous rappelle,
00:58:22européennes et 2 tours législatives, que dorénavant
00:58:24il avait compris, il avait s'occupé
00:58:26de ses affaires, c'est-à-dire que le Président
00:58:28allait présider et que le gouvernement allait gouverner.
00:58:30Donc, en fait, Michel Barnier reprend
00:58:32les éléments de langage de l'Élysée
00:58:34pour bien signifier au Président que
00:58:36pour l'instant, il ne va pas
00:58:38lui mener une cohabitation dure. Mais on est dans un
00:58:40système absolument incroyable, parce que la situation
00:58:42est historique, où en fait, il n'y a peut-être pas
00:58:44une cohabitation pour l'instant d'installée entre
00:58:46le Président de la République et le Premier ministre, mais il y en a
00:58:48une autre cohabitation d'installée, c'est celle
00:58:50entre le Premier ministre et le
00:58:52Rassemblement National. Pour l'instant, ils sont
00:58:54en cohabitation, Matignon
00:58:56et le RN. Pourquoi ? Parce que c'est le RN
00:58:58qui a fait le roi, c'est le RN qui a fait
00:59:00Barnier à Matignon.
00:59:02Et qui peut encore le faire tomber ?
00:59:04Qu'il le fera tomber quand ça
00:59:06l'intéressera peut-être. Vous savez, il y a un sujet
00:59:08dont on ne parle pas beaucoup, au-delà
00:59:10de ce qu'a dit Barnier, je respecte les électeurs
00:59:12du RN, ce que lui avait demandé Marine Le Pen,
00:59:14je suis prêt à travailler avec tout le monde,
00:59:16je vais m'occuper du dossier
00:59:18immigration, ce qui est évidemment un thème
00:59:20du RN. Mais il y a un sujet sur lequel,
00:59:22alors, à mon avis, ça ne collera pas du tout
00:59:24entre Barnier et le RN,
00:59:26c'est le sujet européen.
00:59:28Barnier, c'est un européen, un
00:59:30européiste convaincu, ce qui n'est pas
00:59:32la position officielle du RN.
00:59:34Donc là, vous savez, si on était
00:59:36à la fête foraine, je dirais
00:59:38la cible, elle est toute trouvée,
00:59:40c'est Barnier. Reste à savoir quand le RN
00:59:42appuiera sur la gâchette.
00:59:44La détente, pardon.
00:59:46Sur la formule, le Président préside,
00:59:48le gouvernement gouverne.
00:59:50Déjà, ce n'est pas une nouvelle méthode,
00:59:52ce n'est pas une nouvelle époque.
00:59:54Oui, voilà, c'est surtout ça.
00:59:56Et c'est aussi la formule
00:59:58qu'avait utilisée Georges Pompidou
01:00:00quand il a été Premier ministre
01:00:02pour expliquer sa différence
01:00:04effectivement avec le général de Gaulle.
01:00:06Et on avait un Président tutélaire
01:00:08et un Premier ministre qui devait trouver
01:00:10un peu...
01:00:12C'est un retour à ce qui se fait initialement
01:00:14et ce qui est prévu par la Ve République.
01:00:16Qui est un gaulliste, et ça a été rappelé par Hirvel,
01:00:18c'est aussi une façon de montrer que
01:00:20face au Président de la République, il va essayer
01:00:22de trouver des marges de manœuvre. Ce qui va être quand même difficile
01:00:24parce que l'État a changé,
01:00:26on est dans un quinquennat et le Président
01:00:28a tendance à être extrêmement
01:00:30interventionniste.
01:00:32Depuis Nicolas Sarkozy, avec plus ou moins
01:00:34de succès, on a vu ce que ça a donné avec François Hollande.
01:00:36Donc vous voyez effectivement
01:00:38qu'on a aujourd'hui un certain nombre
01:00:40de difficultés. Éric Revelle a totalement
01:00:42raison. Le point de
01:00:44fracture, ça va être
01:00:46la politique européenne.
01:00:48Y compris, on l'évoquait tout à l'heure,
01:00:50la politique agricole commune et tout ce qui
01:00:52concerne ce qu'on va pouvoir
01:00:54faire pour aider nos agriculteurs.
01:00:56Il y a là-dessus un vrai
01:00:58casus belli. On a d'un côté
01:01:00un homme qui a été ministre de l'Agriculture,
01:01:02qui a été commissaire européen, qui est un
01:01:04Européen convaincu, qui a géré
01:01:06un certain nombre de dossiers, notamment le Brexit.
01:01:08Et puis en face,
01:01:10un soutien
01:01:12attentif avec
01:01:14une volonté de ne pas
01:01:16aller trop loin pour donner plus
01:01:18de pouvoir à l'Europe avec le Rassemblement national
01:01:20qui pour lui-même,
01:01:22y compris d'une partie de la droite,
01:01:24voire de la gauche,
01:01:26n'aime pas l'Europe. Et donc là, ça va être
01:01:28la difficulté de ce gouvernement,
01:01:30au-delà de la composition qu'on attend avec impatience.
01:01:32Mais aussi, ne soyons pas trop pressés,
01:01:34je rappelle qu'on a attendu
01:01:36près d'un mois et demi avant d'avoir l'ensemble
01:01:38des ministres du gouvernement
01:01:40à tale.
01:01:42La France insoumise, qui du coup a du gras
01:01:44à moudre avec la nomination de Michel Barnier,
01:01:46qui parle d'un coup de force d'Emmanuel Macron,
01:01:48d'une élection volée. L'appel a manifesté
01:01:50cet après-midi. Les autorités s'attendent
01:01:52à une faible mobilisation.
01:01:5430 000 participants dans toute la France marine.
01:01:56A Paris, le rendez-vous est donné à 14h,
01:01:58Place de la Bastille, point d'orgue d'une
01:02:00stratégie de mise sous pression du chef de l'État
01:02:02entamé il y a maintenant deux mois.
01:02:04Augustin Donadieu.
01:02:0651 jours sans Premier ministre,
01:02:08mais également 51 jours
01:02:10de pression exercée par la France
01:02:12insoumise sur l'exécutif.
01:02:14Depuis la démission de Gabriel Attal,
01:02:16le parti de Jean-Luc Mélenchon a usé
01:02:18de tous les stratagèmes pour imposer
01:02:20sa candidate à Matignon, Lucie Castet.
01:02:22Prise de parole permanente,
01:02:24tour de France, rendez-vous
01:02:26à l'Elysée et même appel à marcher
01:02:28sur Matignon. La France insoumise
01:02:30a fait le choix de la saturation médiatique.
01:02:32En vain.
01:02:34Alerte ! Macron veut nous voler la victoire
01:02:36et manœuvre pour faire barrage à l'application
01:02:38du programme du nouveau Front populaire.
01:02:40Le seul souverain que la République
01:02:42connaisse, le peuple, doit le faire
01:02:44céder. Pourquoi pas une grande marche
01:02:46populaire en direction de Matignon ?
01:02:48Une stratégie de l'attention que la France insoumise
01:02:50continue d'assumer en appelant à manifester
01:02:52aujourd'hui et en lançant une procédure
01:02:54de destitution à l'encontre du chef
01:02:56de l'Etat. Oui, dans une démocratie,
01:02:58nous utilisons tous les outils démocratiques
01:03:00à notre disposition pour qu'elles soient
01:03:02respectées. Ça passe par une grande mobilisation
01:03:04ce samedi 7 septembre partout
01:03:06en France, qui j'espère sera la plus large possible
01:03:08et puis nous allons utiliser aussi
01:03:10l'outil constitutionnel
01:03:12de la destitution puisque
01:03:14le président de la République manque
01:03:16à ses devoirs élémentaires
01:03:18et essentiels, en l'occurrence
01:03:20le respect des urnes. Depuis la nomination
01:03:22de Michel Barnier au poste de Premier ministre,
01:03:24la France insoumise a promis de censurer
01:03:26le nouveau gouvernement sans légitimité
01:03:28politique, selon le parti.
01:03:30L'analyse de notre
01:03:32journaliste politique, Jules Taurès,
01:03:34après la bataille des urnes, la bataille de la rue.
01:03:36C'est leur seul moyen
01:03:38d'exister aujourd'hui, c'est-à-dire
01:03:40que pendant 50 jours, ils ont essayé de nous
01:03:42imposer une inconnue,
01:03:44Madame Castex, qui finalement a été
01:03:46écartée par Emmanuel Macron
01:03:48et ça, ils ont du mal à s'en remettre. Je me souviens
01:03:50du joli mot de Pascal Praud, vous savez
01:03:52Lucie Castex a inventé un
01:03:54poste, c'est le Premier ministre imaginaire.
01:03:56Et bien là, ils nous ont inventé une assemblée
01:03:58imaginaire, c'est-à-dire qu'on le sait,
01:04:00Lucie Castex aurait pu être à Matignon, elle aurait été
01:04:02censurée au bout de quelques jours.
01:04:04Donc le président ne pouvait pas faire ça.
01:04:06S'il l'avait fait, on aurait dit qu'il n'avait pas
01:04:08l'esprit de responsabilité, qu'il aurait fait
01:04:10perdre du temps au pays. Donc c'était un argument
01:04:12massue pour Emmanuel Macron à décarter
01:04:14Lucie Castex. Et avec cette censure,
01:04:16là, ils nous promettent une censure
01:04:18à l'Assemblée,
01:04:20mais ils n'ont pas
01:04:22les moyens, aujourd'hui, sans le Rassemblement National,
01:04:24de voter la censure. Donc il faudra accepter
01:04:26qu'on dise que par exemple la France Insoumise vote
01:04:28avec le Rassemblement National, ce qui n'est pas fait.
01:04:30Et deuxième chose, en effet,
01:04:32c'est cette gauche qui n'arrive pas
01:04:34finalement à accepter
01:04:36le poids des urnes
01:04:38parce qu'on les a laissé dire
01:04:40finalement tout l'été qu'ils avaient gagné
01:04:42ces élections législatives. C'est faux.
01:04:44Ils n'ont pas gagné. On le savait depuis
01:04:46l'élection du président de l'Assemblée Nationale où André Chassaigne
01:04:48n'a pas réussi à obtenir une majorité.
01:04:50Et c'est Yael Brown-Pivet, la présidente
01:04:52sortante, qui a été réélu.
01:04:54Et à partir de ce moment-là, et depuis ce jour,
01:04:56on sait que la France Insoumise,
01:04:58le Nouveau Front Populaire, n'a pas de majorité.
01:05:00Donc évidemment, ce qu'ils n'ont pas obtenu dans les urnes
01:05:02et en termes de sièges, ils veulent l'obtenir dans la rue.
01:05:04Et il y a aussi quand même un gros danger
01:05:06parce qu'on sait que des éléments radicaux
01:05:08peuvent intégrer ce genre de manifestation
01:05:10et que malheureusement,
01:05:12les premières victimes ce seront toujours nos forces de l'ordre.
01:05:14Allez, on poursuit avec cette question.
01:05:16Aura-t-on un jour
01:05:18un professeur devant chaque classe
01:05:20à la rentrée ? Et oui, c'est le même problème à chaque rentrée scolaire.
01:05:22Une semaine s'est déjà
01:05:24écoulée et il manque au moins un professeur
01:05:26dans 56% des collèges
01:05:28et lycées de France. C'est le résultat d'une enquête
01:05:30menée par l'un des principaux syndicats
01:05:32du secteur, le SNES-FSU.
01:05:34On en parle ce matin avec vous, Maxime Repère.
01:05:36Bonjour, merci d'être avec nous.
01:05:38Vous êtes le vice-président du SNALC,
01:05:40le Syndicat National des Collèges et des
01:05:42Lycées. Il y a des académies
01:05:44où ce taux grimpe même
01:05:46à 72%, par exemple à
01:05:48Versailles. 68% d'établissements
01:05:50également touchés à Lyon.
01:05:52On en parle absolument tous les ans de
01:05:54ce problème. Comment on explique ça
01:05:56et pourquoi rien n'est fait ?
01:06:00Effectivement, on en parle tous les ans.
01:06:02L'an dernier, il y avait une enquête
01:06:04qui avançait des résultats similaires.
01:06:06En fait, c'est un problème
01:06:08de fond, un problème structurel
01:06:10qui fait que
01:06:12le métier n'attire plus.
01:06:14Je rappelle quand même qu'il y avait
01:06:16plus de 3100
01:06:18postes non pourvus au concours
01:06:20d'enseignants pour
01:06:22cette rentrée.
01:06:24Là, encore une fois,
01:06:26chiffre similaire l'an dernier.
01:06:28Le métier n'attire plus. Les conditions
01:06:30de travail sont, je le rappelle
01:06:32quand même, au-delà des stéréotypes
01:06:34que l'on peut voir sur le métier,
01:06:36les conditions sont très difficiles.
01:06:38Il n'y a pas de médecine du travail.
01:06:40Il n'y a pas assez d'attractivité.
01:06:42Effectivement,
01:06:44on arrive à ce postulat
01:06:46et recruter des contractuels
01:06:48qui ne sont pas assez formés.
01:06:50C'est, j'ai envie de vous dire,
01:06:52la seule solution à l'heure actuelle
01:06:54du ministère, du moins à court terme.
01:06:56On se rend compte que même cette solution
01:06:58ne suffit pas puisque, encore
01:07:00très récemment, on pouvait compter plus de
01:07:021600 annonces
01:07:04justement de recrutement
01:07:06qui prouvent, là encore,
01:07:08qu'il y a un gros déficit.
01:07:10Mais vous savez, ce problème, il ne touche pas
01:07:12que les enseignants, il touche également
01:07:14par exemple les AESH
01:07:16qui accompagnent les élèves en situation
01:07:18de handicap.
01:07:20Et pardonnez-moi, mais
01:07:22Nicole Belloubet, ministre
01:07:24démissionnaire de l'Éducation nationale
01:07:26disait dans sa conférence de presse de rentrée
01:07:28être tout proche des 100%
01:07:30de couverture des besoins.
01:07:32Elle n'a pas dit la vérité ?
01:07:34Je pense que c'est
01:07:36une déclaration aussi lunaire que la conférence
01:07:38qu'elle a tenue puisque
01:07:40je rappelle quand même qu'on a une ministre
01:07:42démissionnaire qui a tenu une conférence
01:07:44pour évoquer ce qui se passera en 2025
01:07:46alors que dans quelques jours
01:07:48elle ne sera plus là.
01:07:50Les déclarations n'engagent
01:07:52que ceux qui les font.
01:07:54En tout cas, la réalité
01:07:56est vraiment toute autre
01:07:58puisque le 100%,
01:08:00je suis désolé,
01:08:02il n'arrivera pas cette année,
01:08:04il n'est pas arrivé, il n'arrivera pas
01:08:06et s'il n'y a pas un changement profond
01:08:08de politique en termes
01:08:10d'attractivité du métier,
01:08:12ce n'est pas demain la veille qu'on aura
01:08:14un professeur devant chaque enseignant
01:08:16parce que l'objectif est bien là, c'est mettre un professeur
01:08:18et non pas un adulte.
01:08:20J'entends bien, mais comment on le rend plus attractif
01:08:22à le métier ?
01:08:24C'est simple.
01:08:26Déjà, on va dire
01:08:28que c'est la chose
01:08:30que je dis tout le temps, mais c'est la question
01:08:32du salaire. Je rappelle quand même qu'un prof
01:08:34est un fonctionnaire de catégorie A
01:08:36qui touche en moyenne 1000 euros de moins
01:08:38mensuel qu'un autre
01:08:40fonctionnaire de catégorie A.
01:08:42Ça déjà, c'est la première des choses.
01:08:44Ensuite, il y a la question des conditions de travail.
01:08:46C'est-à-dire que quand on se retrouve avec des classes
01:08:48surchargées, quand on se retrouve
01:08:50avec une multiplication des missions,
01:08:52avec des réformes qui font
01:08:54faire un pas en avant, trois pas
01:08:56en arrière, vous comprenez bien
01:08:58que ça ne peut pas aller. Des réformes,
01:09:00il en faut, mais il faut que ce soit
01:09:02des réformes qui soient pertinentes.
01:09:04Vous savez, mon but en tant que syndicaliste,
01:09:06c'est pas de dire que
01:09:08tout va mal et qu'on est opposé à tout.
01:09:10Au contraire, on a des propositions,
01:09:12on essaye de mettre en place des choses,
01:09:14mais on se rend compte que face
01:09:16à cette question d'attractivité, face à
01:09:18la banalisation de la violence,
01:09:20je rappelle quand même qu'il ne se passe pas une
01:09:22semaine sans qu'on se retrouve
01:09:24avec des faits dans les médias
01:09:26où des personnels se retrouvent agressés,
01:09:28menacés. Donc, si vous voulez,
01:09:30tous ces éléments mis bout à bout
01:09:32font que
01:09:34on se retrouve face à un problème
01:09:36qui paraît insoluble.
01:09:38Merci à vous, Maxime Repère.
01:09:40Je le rappelle, vous êtes vice-président du
01:09:42SNALC, le syndicat national
01:09:44des lycées et
01:09:46collèges. Merci d'avoir accepté notre invitation
01:09:48ce matin sur CNews. Le rappel de l'actualité,
01:09:50c'est avec vous, Marine Sabourin.
01:09:54La conférence des élects
01:09:56de France dit son effroi après
01:09:5817 nouvelles accusations de violence
01:10:00sexuelle visant l'abbé Pierre. Les faits
01:10:02auraient été commis entre les années 50
01:10:04et les années 2000. La fondation
01:10:06annonce changer de nom prochainement.
01:10:08C'est une victoire de taille pour le
01:10:10candidat républicain Donald Trump.
01:10:12Le prononcer de sa peine dans l'affaire des paiements
01:10:14a été repoussé au 26 novembre,
01:10:16soit trois semaines après le scrutin présidentiel.
01:10:18Il devait être annoncé ce mois-ci.
01:10:20Et puis, le cinquantième festival
01:10:22du cinéma américain de Deauville
01:10:24a ouvert ses portes hier soir.
01:10:26Quatorze films sont en compétition
01:10:28cette année. Pour cette nouvelle édition,
01:10:30le jury est présidé par l'acteur français
01:10:32Benoît Magimel.
01:10:34Un projet d'attentat
01:10:36ciblant la communauté juive a été
01:10:38déjoué à New York aux Etats-Unis
01:10:40en janvier dernier.
01:10:42Un jeune homme de 20 ans voulait s'attaquer
01:10:44à un centre juif et tuer un maximum
01:10:46de personnes autour de la date symbolique
01:10:48du 7 octobre. Il a été arrêté
01:10:50mercredi au Canada.
01:10:52L'individu était sous surveillance depuis
01:10:54près d'un an, notamment pour ses postes
01:10:56sur les réseaux sociaux, où il partageait
01:10:58la propagande de l'État islamique.
01:11:00Les dernières informations de notre correspondante
01:11:02à New York, Elisabeth Guédel.
01:11:04Ça faisait neuf mois que les autorités
01:11:06américaines surveillaient Mohamed Chazeb Khan,
01:11:08un Pakistanais de 20 ans installé au Canada.
01:11:10Elles avaient repéré qu'il diffusait
01:11:12des vidéos et des documents de propagande
01:11:14de l'État islamique et donc traquer
01:11:16toutes ses communications cryptées,
01:11:18tous ses messages sur les réseaux sociaux.
01:11:20Il écrivait notamment que New York était
01:11:22l'endroit idéal pour cibler des Juifs.
01:11:24L'EFBI a fini par collecter suffisamment
01:11:26d'informations pour en conclure que cet homme
01:11:28planifiait une attaque terroriste
01:11:30à New York autour de la date
01:11:32du 7 octobre, un an après
01:11:34celle du Hamas en Israël.
01:11:36Il est allé à New York pour
01:11:38viser un centre juif de l'arrondissement
01:11:40de Brooklyn. Il comptait s'y rendre
01:11:42avec des armes automatiques et ouvrir
01:11:44le feu, un plan que le suspect lui-même
01:11:46a qualifié de la plus grande attaque
01:11:48sur le sol américain depuis
01:11:50le 11 septembre.
01:11:52Les autorités américaines ont donc demandé
01:11:54à leurs homologues du Canada
01:11:56d'arrêter ce suspect.
01:11:58Ça a été fait mercredi alors qu'il tentait
01:12:00de franchir la frontière avec les États-Unis.
01:12:02Il va comparaître la semaine prochaine
01:12:04devant un tribunal à Montréal.
01:12:06Il risque jusqu'à 20 ans de prison.
01:12:08On revient en France à Paris
01:12:10avec cette agression d'une violence inouïe.
01:12:12Une femme attaquée à coup de cutter
01:12:14à la gorge par un individu dans un parking.
01:12:16Il voulait lui dérober sa voiture.
01:12:18Une fois à l'intérieur du véhicule,
01:12:20il a séquestré la victime.
01:12:22Fort heureusement, un taxi a poursuivi
01:12:24le chauffard qui s'est finalement arrêté.
01:12:26La femme a pu prendre la fuite.
01:12:28Retour sur les faits avec Olivier Gangloff
01:12:30et Audrey Berthoud.
01:12:32C'est ici, dans ce parking du 17ème
01:12:34arrondissement, qu'un homme
01:12:36aurait violemment agressé une femme
01:12:38vendredi matin dans le but de lui voler
01:12:40sa voiture. La femme
01:12:42aurait reçu plusieurs coups de cutter
01:12:44au niveau de la gorge puis aurait été projetée
01:12:46sur la banquette arrière de son propre véhicule.
01:12:48Le suspect
01:12:50aurait alors pris la fuite avant de
01:12:52percuter un taxi et de se retrouver
01:12:54bloqué dans une impasse.
01:12:56C'est là que la victime a réussi à s'enfuir.
01:12:58Un choc pour les habitants du quartier.
01:13:00C'était très grave, c'est sûr,
01:13:02puisque les pompiers sont arrivés tout de suite.
01:13:04Les gens étaient sur la route
01:13:06pour arrêter et ensuite
01:13:08toute la cavalerie
01:13:10de policiers est arrivée.
01:13:12J'ai entendu que ça criait en fait.
01:13:14Je pensais qu'ils s'engueulaient pour des histoires de voiture.
01:13:16Et ça criait plus fort.
01:13:18J'ai vu que le taxi
01:13:20courait après quelqu'un à pied.
01:13:22Moi j'avançais avec mes enfants, avec le vélo
01:13:24et j'ai vu qu'elle était pleine de sang.
01:13:26Rapidement, les secours et la police ont été dépêchés
01:13:28sur place. La victime a été prise
01:13:30en charge. Ses jours ne sont pas en danger.
01:13:32Un scénario improbable
01:13:34selon le maire du 17ème.
01:13:36C'est une situation très violente
01:13:38avec un scénario un peu improbable.
01:13:40Ça s'apparente à
01:13:42une situation de carjacking
01:13:44mais avec quelqu'un qui n'était pas visiblement
01:13:46très expérimenté, qui ne connaissait pas le quartier
01:13:48et qui n'était pas du quartier.
01:13:50Le suspect a pris la fuite à pied.
01:13:52Le 1er district de police judiciaire a été saisi
01:13:54de l'enquête.
01:13:56On finit ce journal avec Michel Chevalet
01:13:58et notre feuilleton spatial
01:14:00de l'été. On a suivi ça avec vous tout l'été.
01:14:02C'est fascinant et inquiétant
01:14:04à la fois. C'est ces deux astronautes
01:14:06qui sont bloqués en haut
01:14:08dans la Station Spatiale Internationale.
01:14:10Ils ont été amenés là-haut par
01:14:12Starliner, cette capsule
01:14:14faite par Boeing
01:14:16et cette capsule, elle est
01:14:18partie hier soir de la Station Spatiale Internationale.
01:14:20Elle est revenue sur Terre
01:14:22à vide, sans personne.
01:14:24Les deux astronautes sont toujours bloqués
01:14:26là-haut. Est-ce que c'est la fin
01:14:28du feuilleton Boeing ?
01:14:30Fin provisoire.
01:14:32Le feuilleton capsule spatial
01:14:34Boeing, on l'espère, est terminé.
01:14:36Je viens de voir qu'il y a une conférence de presse
01:14:38qui va avoir lieu ce soir de la NASA pour faire le bilan.
01:14:40Je vous résume l'affaire.
01:14:42Voilà un engin. Ce n'est pas la capsule
01:14:44qui ne marchait pas. La capsule elle-même
01:14:46marchait bien. Mais c'est le module
01:14:48qui est derrière, le module de service dans lequel
01:14:50il y a les petits propulseurs, les sources d'énergie
01:14:52qui lui posaient des problèmes, ainsi que les logiciels.
01:14:54Boeing a fait une erreur.
01:14:56Boeing avait un système
01:14:58anti-enveloppement automatique de rendez-vous.
01:15:00Elle marchait très bien en automatique. À partir du moment où on a mis deux astronautes
01:15:02dedans, on va dire, puisqu'il y a des pilotes dans l'avion,
01:15:04hop, on va enlever
01:15:06le logiciel automatique. Et donc,
01:15:08comme il fallait revenir sur Terre
01:15:10sans les passagers
01:15:12en automatique parce qu'on avait un doute,
01:15:14ils ont été obligés de reprogrammer tout.
01:15:16Voyez, Boeing a commis...
01:15:18Donc la capsule est revenue, s'est posée sur Terre,
01:15:20s'est parachute. Je vous signale que
01:15:22le retour ne se fait pas dans l'océan.
01:15:24Comme d'habitude, plouf,
01:15:26on vient sur Terre.
01:15:28Boeing a fait le choix, on vient sur Terre. Et donc,
01:15:30pour éviter le choc de la capsule sur Terre,
01:15:32il y a un airbag qui se gonfle au dernier moment.
01:15:34Malheureusement, on ne le voit pas. Sur les images de la descente,
01:15:36c'est très bien, mais malheureusement,
01:15:38on ne voit pas l'airbag.
01:15:40Alors, apparemment,
01:15:42bon, il va falloir faire un debriefing,
01:15:44corriger le tir, pour voir est-ce que cette capsule
01:15:46est bonne pour le service,
01:15:48pour desservir la station spatiale.
01:15:50Et quand elle va s'aller, il va y avoir un nouveau vol
01:15:52avec deux passagers à bord.
01:15:54Alors, maintenant, la grande question,
01:15:56c'est, les autres, ils restent là-haut ?
01:15:58Alors, c'est ça. Les deux astronautes,
01:16:00ils sont toujours dans la station spatiale internationale,
01:16:02et ils vont devoir revenir
01:16:04avec une autre capsule,
01:16:06qui est celle du concurrent de Boeing, celle de SpaceX.
01:16:08Ah bah, oh, c'est de belles plaques !
01:16:10Mais pas avant le mois de février, ça veut dire 8 mois
01:16:12après la date initiale prévue. Ils étaient partis
01:16:14pour 8 jours, ils restent là-bas 8 mois.
01:16:16Parce qu'il y a des problèmes d'encombrement dans l'espace.
01:16:18Il faut trouver la fusée, il faut trouver les capsules,
01:16:20il faut l'équipage entraîné, etc.
01:16:22Et puis, il faut un port d'amarrage. Pourquoi cette capsule
01:16:24est-elle revenue ? Elle aurait pu rester
01:16:263 mois de plus, là-haut.
01:16:28Non, le problème, c'est qu'il fallait libérer un port d'amarrage
01:16:30pour qu'il y ait des capsules
01:16:32de ravitaillement qui viennent se mettre
01:16:34sur la station spatiale.
01:16:35Ah oui, parce que 8 mois, c'est pas la même chose que 8 jours.
01:16:37Et bien, voilà. Donc, il a fallu attendre une prochaine mission
01:16:39qui est programmée, parce que tout ça, c'est très, très, très
01:16:41bien programmé, avec
01:16:43un nouvel équipage. Et donc,
01:16:45une capsule va venir avec
01:16:472 astronautes au lieu de 4.
01:16:49Donc, il y aura 2 fauteuils de vide. Et au retour,
01:16:51on ramènera l'équipage
01:16:53au sol. Mais seulement, il va falloir
01:16:55attendre
01:16:572025, au mois de février 2025.
01:16:59Donc, le problème,
01:17:01il est, qu'est-ce que l'on va...
01:17:03Je me projette à la place de ces 2 astronautes.
01:17:05Je m'imagine bloqué
01:17:07avec Marine Sabourin dans la Station Spatiale Internationale.
01:17:09Elle me tue
01:17:11avant la fin des 8 mois.
01:17:13C'est vous que je plains, parce que
01:17:15vous me tuez avant la fin des 8 mois, je pense.
01:17:17Le vrai problème que vous soulevez,
01:17:19ils ont à boire, à manger,
01:17:21de l'air. Il y a tout ça. Il y a du ravitaillement
01:17:23tous les mois. Il n'y a aucun problème. Ils ont du linge propre.
01:17:25On ne fait pas la lessive, là-haut.
01:17:27Il y a du linge propre tous les mois. Donc,
01:17:29le problème, c'est la cohabitation.
01:17:31C'est du camping, là-bas.
01:17:33Pour dormir, pour se loger, pour les toilettes.
01:17:35Ce n'est pas common. Et puis, il faut les occuper.
01:17:37Il n'était pas prévu un plan de travail.
01:17:39Les autres ont leur mission.
01:17:41Donc, tout ça, c'est programmé. Donc, le problème, il va être un problème
01:17:43psychologique. Et ils vont avoir l'envie
01:17:45de redescendre. Au bout de 4 mois, ils ont envie de redescendre
01:17:47tous. Au bout de 4 mois.
01:17:49Surtout, ils n'ont rien à faire.
01:17:51C'est ça.
01:17:53Netflix, les jeux vidéo, on ne leur a pas mis une petite console.
01:17:55Je ne sais pas.
01:17:57C'est un problème humain. En fait, ce n'est plus un problème technique.
01:17:59Maintenant, c'est un facteur psychologique.
01:18:01Un problème humain. Merci beaucoup, Michel, pour toutes ces
01:18:03explications. On vous retrouve dans le courant
01:18:05de cette émission. On va marquer une courte pause. On revient dans un instant
01:18:07avec un nouveau journal. On évoquera la situation
01:18:09des agriculteurs français qui sont toujours
01:18:11à l'agonie pour certains et qui attendent vraiment
01:18:13du nouveau gouvernement qui va être formé
01:18:15et qui sera la personne qui va
01:18:17incarner l'agriculture au sein
01:18:19du gouvernement. Et évidemment, ça, ils l'attendent
01:18:21avec impatience. On voit ça juste
01:18:23après la pause. A tout de suite sur CNews.
01:18:25...
01:18:27De retour
01:18:29dans votre matinale week-end avec
01:18:31Marine Sabourin, Éric Revelle,
01:18:33Bernard Cohenadat, Jules Torres et
01:18:35Harold Iman pour évoquer l'actualité internationale.
01:18:37Voici tout de suite les titres
01:18:39de votre journal de 7h30. À la une,
01:18:41le désarroi du monde agricole à la fin de l'été.
01:18:43Entre la récolte de blé catastrophique,
01:18:45les épisodies dans les élevages, des prix
01:18:47trop bas pour la viande et le lait,
01:18:49les agriculteurs attendent du changement
01:18:51et surtout, un interlocuteur au gouvernement.
01:18:53On en parle dans un instant avec Jean-Baptiste
01:18:55Gibert, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs
01:18:57d'Occitanie.
01:18:59...
01:19:0115 milliards d'euros, c'est le coût de l'absentéisme
01:19:03dans la fonction publique en 2022.
01:19:05Bercy pointe du doigt les arrêts maladie
01:19:07de la fonctionnaire. Faut-il ajouter
01:19:09des jours de carence comme le propose un rapport
01:19:11de l'Inspection Générale des Affaires Sociales ?
01:19:13On en parle avec mes invités sur ce plateau.
01:19:15Et puis, cette victoire judiciaire
01:19:17pour Donald Trump, le prononcer de sa peine
01:19:19est repoussée. Il aura lieu
01:19:21trois semaines après l'élection présidentielle
01:19:23de novembre. Le candidat républicain
01:19:25avait été condamné au pénal
01:19:27en mai dernier dans l'affaire Stormy Daniels
01:19:29et on en parle avec Harold Iman dans ce journal.
01:19:31...
01:19:33Mais tout d'abord,
01:19:35les agriculteurs prêts à rebloquer
01:19:37la France dès cet automne. Ils demandent à ce que les promesses
01:19:39abandonnées avec la dissolution de l'Assemblée nationale
01:19:41soient tenues, car sept mois après une
01:19:43crise sans précédent, leur situation
01:19:45n'a pas évolué. Depuis le début de l'année,
01:19:47les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
01:19:49Crise climatique, mauvaise récolte ou épisodie.
01:19:51Reportage chez un couple breton
01:19:53qui avait bloqué une route nationale
01:19:55en janvier dernier avec Michael Chailloux.
01:19:57C'est une exploitation familiale
01:19:59traditionnelle en Bretagne.
01:20:01A sa tête, la quatrième génération.
01:20:03Un jeune couple de 28 et 29 ans.
01:20:05Elle est en charge des vaches laitières,
01:20:07lui, des cultures.
01:20:09La rentrée est comme la météo, maussade.
01:20:11Depuis les manifestations de janvier,
01:20:13la priorité est toujours la même.
01:20:15Se dégager du revenu,
01:20:17parce que là, au niveau de trésorerie,
01:20:19c'est toujours hyper tendu
01:20:21dans les exploitations. Je pense qu'on ne doit pas être les seuls
01:20:23dans le même cas. Nous, franchement,
01:20:25c'est compliqué.
01:20:27On aimerait bien pouvoir
01:20:29vivre de notre métier.
01:20:31En janvier dernier, pendant quatre jours,
01:20:33ils avaient bloqué cette route nationale
01:20:35très fréquentée en Bretagne.
01:20:37Sept mois plus tard, le projet de loi d'orientation
01:20:39agricole est en stand-by
01:20:41dans l'attente d'un futur ministre
01:20:43de l'Agriculture. Frustration.
01:20:45Il n'y a pas grand-chose qui a changé.
01:20:47C'est toujours plus
01:20:49de contraintes en termes de réglementation.
01:20:51Le prix,
01:20:53pour moi, il n'y en a toujours pas suffisamment
01:20:55par rapport aux charges qu'on a.
01:20:57Nous, on crée le produit.
01:20:59C'est, nous, le premier acteur
01:21:01de cette valeur.
01:21:03Les gens qui la conditionnent ou qui la revendent
01:21:05se font beaucoup plus de marge que nous.
01:21:07Ces jeunes éleveurs demandent une application
01:21:09plus stricte de la loi Egalim
01:21:11pour une meilleure répartition des marges.
01:21:13Après une petite semaine de vacances
01:21:15cet été et un banquier qui leur refuse
01:21:17toujours le prêt pour retaper leur maison,
01:21:19le moral en a pris un coup.
01:21:21De là à repartir en manifestation,
01:21:23ça aussi, ils n'y croient plus trop.
01:21:25Et cette situation
01:21:27intenable pour nos agriculteurs,
01:21:29ceux qui nourrissent la France
01:21:31aujourd'hui, on en parle avec vous,
01:21:33Jean-Baptiste Gibert, secrétaire général
01:21:35des Jeunes Agriculteurs d'Occitanie.
01:21:37Merci d'être avec nous ce matin sur CNews.
01:21:39Pour vous, le chaos politique
01:21:41de ces dernières semaines n'a que trop duré.
01:21:43Le projet de loi d'orientation agricole,
01:21:45on le disait, est en stand-by.
01:21:47Vous attendez, j'imagine, avec impatience
01:21:49la nomination d'un nouveau ministre de l'Agriculture ?
01:21:51On attend
01:21:53avec impatience
01:21:55la nomination d'un ministre,
01:21:57mais aussi, on attend
01:21:59que l'ensemble du gouvernement
01:22:01se mette au travail pour
01:22:03enfin avoir des résultats,
01:22:05parce qu'on est partis
01:22:07sur les routes au mois de janvier.
01:22:09On a eu beaucoup de promesses
01:22:11et preuve est de constater qu'il y a
01:22:13quand même quasiment rien qui n'est
01:22:15ressorti. Et comment vous voyez
01:22:17justement la nomination
01:22:19de Michel Barnier, qui a été
01:22:21de l'agriculture lui aussi apprécié
01:22:23en son temps, et en même temps,
01:22:25il a été aussi, un petit peu plus tard,
01:22:27commissaire européen ?
01:22:29On voit que
01:22:31c'est sûrement une version très compétente.
01:22:33Après, franchement,
01:22:35pour les agriculteurs maintenant,
01:22:37peu importe la personne, le parti,
01:22:39l'origine politique,
01:22:41c'est juste que ça avance
01:22:43et que les agriculteurs retrouvent du revenu,
01:22:45parce que, moi, je vous garantis
01:22:47que les agriculteurs qu'on a
01:22:49quelques semaines au téléphone, qui sont en détresse
01:22:51parce qu'ils n'arrivent plus à vivre
01:22:53de leur métier, eux, ils n'ont plus le temps
01:22:55d'attendre et de regarder
01:22:57les petites guéguerres politiques
01:22:59qu'on peut voir à la télévision.
01:23:01Vous avez raison, dans un
01:23:03communiqué que vous avez publié
01:23:05le 30 août, donc il y a quelques jours,
01:23:07vous dites que l'agriculture occitane
01:23:09connaît des situations humaines et familiales
01:23:11catastrophiques. Est-ce que vous pouvez nous expliquer
01:23:13un petit peu ?
01:23:15On a des exemples, notamment
01:23:17avec la FCO qui a
01:23:19redémarré il y a plus de
01:23:21mois maintenant, il y a des exploitations qui ont
01:23:23perdu l'intégralité du cheptel.
01:23:25Après, il y a
01:23:27d'autres sujets
01:23:29climatiques, il y a des secteurs
01:23:31d'Occitanie où il n'y a pas eu d'eau du tout,
01:23:33d'autres où il y en a eu excessivement,
01:23:35les récoltes
01:23:37ont été ridicules
01:23:39en céréales,
01:23:41il n'y a aucun secteur qui s'en sort bien
01:23:43et quand ça fait
01:23:452-3 ans qu'on n'arrive
01:23:47plus à avoir de revenus,
01:23:49je vous laisse imaginer dans quel état
01:23:51psychique on peut être.
01:23:53Et concrètement, vous êtes prêt à ressortir
01:23:55les tracteurs si besoin ?
01:23:57Si ça n'avance pas plus
01:23:59et si c'est la seule méthode
01:24:01qu'entend le gouvernement
01:24:03et le président,
01:24:05s'il faut se faire entendre en sortant les tracteurs,
01:24:07s'il n'y a pas le choix,
01:24:09moi ce que j'ai peur, c'est qu'on perde
01:24:11la main sur les agriculteurs
01:24:13et qu'il se passe
01:24:15des catastrophes aussi
01:24:17avec des manifestations non contrôlées
01:24:19par le syndicalisme majoritaire.
01:24:23Merci beaucoup Jean-Baptiste
01:24:25Jiber, secrétaire général des jeunes
01:24:27agriculteurs d'Occitanie
01:24:29d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin
01:24:31dans la matinale de CNews. Éric Revel,
01:24:33un commentaire sur cette tragédie
01:24:35que vivent en ce moment beaucoup d'agriculteurs,
01:24:37beaucoup d'éleveurs qui vivent des difficultés incommensurables
01:24:39et pour qui les choses
01:24:41n'avancent pas. On se rappelle de ces images
01:24:43en janvier dernier, de ces manifestations
01:24:45terribles, de la
01:24:47communication du gouvernement qui avait été
01:24:49faite à cette époque et de
01:24:51Gabriel Attal qui était nouveau Premier Ministre
01:24:53avec sa botte de foin
01:24:55qui expliquait face caméra que tout allait s'arranger.
01:24:57Il y a deux crises
01:24:59qui menacent, il y a ce que vous avez dit
01:25:01tout à l'heure, les récoltes de céréales
01:25:03sont catastrophiques, notamment de blé
01:25:05avec des conditions climatiques, mais il y a autre chose
01:25:07le prix de la viande va sans doute
01:25:09continuer de s'effondrer, on n'en parle plus
01:25:11du tout parce qu'on avait d'autres sujets
01:25:13évidemment, mais le fameux traité du Mercosur
01:25:15vous savez qui avait été jugé
01:25:17très mauvais par Emmanuel Macron, il est
01:25:19toujours sur la table, d'ailleurs en ce
01:25:21moment à Brasilia, au Brésil
01:25:23on négocie l'avancée du traité
01:25:25du Mercosur qui n'a jamais été abandonné
01:25:27donc ça veut dire que
01:25:29les éleveurs de viande
01:25:31en France et en Europe
01:25:33vont avoir beaucoup de difficultés quand
01:25:35finalement ce traité
01:25:37va être signé, puis autre chose
01:25:39c'est peut-être aussi une surenchère syndicale
01:25:41il ne faut pas l'oublier, c'est qu'en janvier 2025
01:25:43les 88 chambres d'agriculture
01:25:45en France vont élire leurs représentants
01:25:47donc vous avez aussi
01:25:49peut-être, peut-être au-delà des grandes difficultés
01:25:51du monde agricole, un mano-a-mano
01:25:53entre syndicats, coordination rurale
01:25:55FNSEA, parce qu'il y a
01:25:57des élections déterminantes pour le monde agricole
01:25:59qui vont avoir lieu en janvier
01:26:01l'année prochaine
01:26:03Bernard Cohen à ta date
01:26:05Les agriculteurs c'est
01:26:07une profession sacrifiée
01:26:09il n'y a pas de journée de carence là
01:26:11ils travaillent tous les jours, du lundi au dimanche
01:26:13il y a quand même 12 suicides
01:26:15par mois d'agriculteurs
01:26:17comment on peut tenir quand on n'a pas les moyens
01:26:19de faire vivre sa famille, qu'on a des dettes
01:26:21et surtout qu'on n'a aucun espoir
01:26:23c'est pour ça effectivement
01:26:25qu'il faut faire mieux, il faut faire plus
01:26:27et il faut surtout les aider
01:26:29dans une profession qui est en constante
01:26:31évolution face à une concurrence
01:26:33d'un certain nombre de
01:26:35produits et de pays
01:26:37qui aujourd'hui nous inondent
01:26:39avec une production plus ou moins
01:26:41faite, qui ne sont pas dans les normes
01:26:43avec les contraintes européennes que nous avons
01:26:45Agriculture mais aussi
01:26:47immigration, travail, dettes, services publics
01:26:49Michel Barnier va avoir
01:26:51une pile de dossiers brûlants
01:26:53sur la table, lui qui a
01:26:55déjà fixé hier soir quelques-unes de ses priorités
01:26:57au 20h. Oui, Michel Barnier qui va devoir
01:26:59faire ses preuves alors que sa nomination
01:27:01est prise, le nouveau premier ministre a assuré vouloir
01:27:03former un gouvernement indépendant
01:27:05on l'écoute. Nous sommes dans une
01:27:07nouvelle époque, hier j'ai évoqué
01:27:09une nouvelle page et donc de nouvelles
01:27:11méthodes, un gouvernement responsable
01:27:13et qui a de l'indépendance
01:27:15le gouvernement gouvernera, il est le président
01:27:17de la République et j'ai du respect et pour la fonction
01:27:19et pour l'homme
01:27:21j'ai connu déjà des cohabitations
01:27:23difficiles, en tout cas une cohabitation
01:27:25dont j'ai été un des ministres
01:27:27et nous ne sommes pas dans cette situation là
01:27:29simplement je dirais pour résumer
01:27:31ma conviction, la manière dont je vais travailler
01:27:33le président doit présider, le gouvernement
01:27:35doit gouverner.
01:27:37Et le premier point qui va être le départ de tout
01:27:39si on peut dire, c'est le budget.
01:27:41Oui, finalement l'échéance elle n'est pas
01:27:43demain, elle n'est pas aujourd'hui, elle n'est pas la semaine prochaine
01:27:45elle est en gros autour du 1er octobre
01:27:47avec le projet de loi
01:27:49de finances qui doit être bouclé
01:27:51normalement le 1er octobre.
01:27:53On sait que le RN a
01:27:55potentiellement un désaccord
01:27:57avec Michel Barnier sur l'endroit
01:27:59où on pourrait trouver les économies.
01:28:01Hier on a compris qu'il insistait
01:28:03sur cette dette, sur
01:28:05les dépenses publiques, sur
01:28:07la justice fiscale, donc ça
01:28:09va être à mon avis la
01:28:11vraie première échéance de Michel Barnier
01:28:13parce qu'évidemment il pourrait y avoir
01:28:15des répercussions, c'est à dire que
01:28:17le budget de la France ne pourrait être
01:28:19que sur les dépenses de l'année dernière.
01:28:21On pourrait avoir des agences de notation qui sont déjà
01:28:23très sèvres avec la France, qui pourraient
01:28:25être là d'autant plus
01:28:27dur. Donc on est dans un climat où
01:28:29les entreprises n'arrivent pas à
01:28:31emprunter, on a des taux d'intérêt
01:28:33qui pourraient monter
01:28:35encore plus haut que sur les deux dernières
01:28:37années. Donc voilà, pour déjouer ce scénario
01:28:39Michel Barnier va devoir négocier, on sait
01:28:41que c'est, je ne sais pas si c'est un bon négociateur
01:28:43mais en tout cas il a déjà négocié
01:28:45notamment le Brexit en tant que
01:28:47commissaire européen, évidemment il était avec
01:28:49les partenaires sociaux, quand il était ministre
01:28:51que ce soit de l'environnement ou de l'agriculture
01:28:53vous l'avez rappelé Anthony,
01:28:55il devait négocier
01:28:57avec, que ce soit les partenaires
01:28:59et les politiques, donc évidemment il y a ce vrai
01:29:01sujet, les répercussions pourraient être immenses
01:29:03il y a peut-être une donnée
01:29:05qui peut être intéressante au niveau politique
01:29:07c'est que son nouveau directeur de cabinet
01:29:09sera le directeur,
01:29:11l'ancien directeur de cabinet de Bruno Le Maire
01:29:13donc c'est un directeur de cabinet qui connaît
01:29:15par cœur ces questions là, bon
01:29:17le bilan Bruno Le Maire est ce qu'il est
01:29:19mais il reste que son directeur de cabinet est un fonctionnaire
01:29:21compétent et que
01:29:23mine de rien c'est quand même une aide
01:29:25qui sera importante dans les
01:29:27semaines à venir. Éric Revel. Oui bon la situation
01:29:29budgétaire elle est catastrophique, même si
01:29:31Jules la tendance c'est plutôt à une baisse des taux
01:29:33en ce moment, parce qu'avec une inflation
01:29:35à 2% la BCE et puis
01:29:37la Fed vont continuer à baisser les taux. Ils ne compensent pas les 3 ans
01:29:39d'inflation à 4. Mais je rappelle quand même
01:29:41quelques chiffres, 3100 milliards d'euros
01:29:43de dette, 170 milliards de déficit budgétaire
01:29:45100 milliards de déficit commercial
01:29:47un service de la dette qui est le premier budget
01:29:49de l'État, bientôt devant le budget
01:29:51de l'éducation, je ne sais pas si vous vous rendez compte
01:29:53on investit plus pour rembourser les
01:29:55agios de la dette en France que pour mettre
01:29:57de l'argent dans l'éducation nationale
01:29:59donc alors il y a une spécificité, moi j'en trouve
01:30:01plein en ce moment, parce que le moment est historique
01:30:03je vous parlais tout à l'heure de cette
01:30:05cohabitation entre Barnier et l'ERN
01:30:07il y a un autre truc absolument hallucinant, c'est qu'en général
01:30:09c'est le ministre des finances qui arrive
01:30:11qui dit je lance un audit pour savoir si
01:30:13la gestion était bien saine. Et bien là pas du tout
01:30:15c'est le contraire, là c'est Bruno Le Maire
01:30:17qui dit en fait, vous allez rire
01:30:19c'est pas la peine de faire un audit, c'est pire que ce que vous imaginiez
01:30:21parce qu'en fait on a une note du Trésor
01:30:23qui nous dit qu'on a en plus dérapé de 16 milliards d'euros
01:30:25c'est aussi historique, on n'a jamais vu ça
01:30:27en général le ministre des finances sortant
01:30:29il défend son bilan, et c'est celui qui arrive
01:30:31après qui dit dis donc
01:30:33celui d'avant il n'a pas fait terrible, et bien là non
01:30:35là c'est celui qui est en pause qui dit
01:30:37c'est pas bon, alors vous allez rire, c'est pire que ce que vous imaginiez
01:30:39on en est là. Bernard Cohen à date
01:30:41Non mais on est dans une situation, et c'était bien
01:30:43dit à l'instant, catastrophique
01:30:45en matière budgétaire, en remboursement
01:30:47de la dette, en intérêt de la dette, ça aussi
01:30:49ne l'oublions pas, avec des marges de manoeuvre
01:30:51sur le budget qui sont très très fines, on a
01:30:53moins de 5% de marge de manoeuvre, donc on va pas
01:30:55pouvoir faire la révolution copernicienne
01:30:57y compris à distribuer de l'argent
01:30:59un peu partout, il va falloir trouver
01:31:01des fonds, il va falloir faire des économies
01:31:03fermer un certain nombre de
01:31:05niches, beaucoup de personnes ne vont pas
01:31:07être contentes, y compris chez les entrepreneurs
01:31:09et dans l'économie, et pourtant il faut faire
01:31:11des économies, si on veut être dans les
01:31:13clous de l'Europe
01:31:15parce que si nous ne sommes pas dans les
01:31:17clous de l'Europe, on aura vraiment des problèmes au niveau
01:31:19de la stabilité. Et peut-être revoir
01:31:21les arrêts maladie des fonctionnaires par exemple
01:31:23puisque Bercy pointe du doigt
01:31:25ses arrêts maladie pour faire des économies
01:31:27dans le budget 2025, l'absentéisme
01:31:29dans la fonction publique a semble-t-il
01:31:31coûté 15 milliards d'euros en 2022
01:31:33L'inspection générale des
01:31:35affaires sociales et celles des finances propose
01:31:37d'ajouter des jours de carence
01:31:39aux agents ou de réduire l'indemnisation
01:31:41de leurs absences. Reportage de Jean-Luc Thomas
01:31:43L'absentéisme dans
01:31:45la fonction publique peut-il réellement
01:31:47être source d'économie pour le budget
01:31:49de l'Etat ? C'est oui selon le
01:31:51ministère des finances. Le coût
01:31:53global est cher, très cher, 15 milliards
01:31:55en 2022. Cela
01:31:57pour rémunérer les jours non
01:31:59travaillés pour les agents publics
01:32:01sans compter les coûts de remplacement
01:32:03d'intérim et d'heures supplémentaires
01:32:05En moyenne, les fonctionnaires
01:32:07sont absents 14 jours et demi
01:32:09par an, 3 jours de plus que dans le privé
01:32:11Avant 2019
01:32:13le chiffre se situe à 8 jours
01:32:15Cette croissance s'explique
01:32:17par l'épidémie de Covid
01:32:19à l'origine des deux tiers de cette progression
01:32:21Selon Merci
01:32:23un retour à des niveaux d'avant
01:32:25crise sanitaire permettrait de réaliser
01:32:27près de 6 milliards d'euros
01:32:29d'économie par an
01:32:31Pour y arriver, plusieurs propositions
01:32:33vont faire polémique. Allonger
01:32:35de 1 à 3 jours le délai de carence
01:32:37comme dans le privé, réduire
01:32:39à 90% au lieu de 100
01:32:41le niveau d'indemnisation des arrêts maladie
01:32:43là encore comme dans le secteur privé
01:32:45Pas sûr
01:32:47que ces demandes voulues depuis longtemps
01:32:49par Merci soient acceptées
01:32:51et comprises par les fonctionnaires
01:32:53et leurs syndicats. Cela ouvrirait
01:32:55probablement la voie à de
01:32:57nombreuses manifestations
01:32:59Un jour de
01:33:01carence pour les fonctionnaires, 3
01:33:03dans le secteur privé, 90%
01:33:05d'indemnisation dans le secteur privé
01:33:07100% pour les fonctionnaires
01:33:09Est-ce qu'il faut changer les choses ?
01:33:11Oui, il faut changer les choses
01:33:13On ne peut pas à la fois avoir
01:33:15la garantie d'un emploi
01:33:17à vie, ce qui est quand même le cas des fonctionnaires
01:33:19et puis en même temps avoir
01:33:21des avantages que le privé n'aurait pas
01:33:23Moi j'entends la question
01:33:25de la crise Covid, mais on n'a pas plus
01:33:27été frappé par la crise Covid dans les fonctions
01:33:29publiques d'Etat, territoriales
01:33:31ou hospitalières
01:33:33qu'on a été dans le secteur privé
01:33:35Donc évidemment il y a une vraie injustice
01:33:37entre les deux
01:33:39Maintenant je rajoute quand même que
01:33:41cette catégorie
01:33:43les fonctionnaires au sens large
01:33:45ils sont quand même dans une situation
01:33:47particulière, c'est-à-dire que
01:33:49la fonction publique, souvent
01:33:51elle est montrée du doigt
01:33:53donc ces gens doivent se poser
01:33:55des questions sur le sens aussi de leur travail
01:33:57sur ce qu'on leur fait faire, sur ce qu'on leur demande de faire
01:33:59ça n'excuse pas tout
01:34:01C'est une catégorie à mon avis
01:34:03souvent, regardez dans l'éducation nationale
01:34:05on le voyait, la difficulté de recruter
01:34:07donc c'est une catégorie
01:34:09de salariés qui est un peu en déshérence
01:34:11et qui politiquement ne trouve pas
01:34:13à mon avis globalement
01:34:15de sens à son job
01:34:17et puis il y a eu des retards de salaire
01:34:19on en parlait, on est pratiquement
01:34:21pour l'éducation nationale
01:34:23les fonctionnaires de l'éducation nationale
01:34:25les profs sont pratiquement les moins payés dans l'OCDE
01:34:27il y a quand même un tout petit sujet
01:34:29il y a un rattrapage
01:34:31du point d'indice, tout ça est vrai
01:34:33mais je pense que c'est aussi une fonction publique
01:34:35des fonctions publiques qui sont quand même en déshérence
01:34:37On ne peut pas seulement taper sur les doigts des fonctionnaires
01:34:39il faut aussi se rappeler que les conditions de travail
01:34:41ne sont pas toujours les bonnes
01:34:43Oui, ou le sens que vous donnez à votre travail
01:34:45l'absentéisme c'est aussi ça
01:34:477h47 sur CNews, le rappel de l'actualité
01:34:53Deux mois jour pour jour après les élections législatives
01:34:55qu'elle estime avoir gagné, la France insoumise
01:34:57le rappel a manifesté dans des dizaines de villes en France
01:34:59à Paris, le rendez-vous est donné à 14h
01:35:01place de la Bastille
01:35:03environ 30 000 manifestants sont attendus
01:35:05sur tout le territoire, selon les autorités
01:35:07il manque au moins un prof
01:35:09dans 56% des collèges et lycées en France
01:35:11c'est ce que révèle une enquête réalisée
01:35:13par le syndicat SNES-FSU
01:35:15les académies de Versailles, Lyon et Créteil
01:35:17sont les plus touchées
01:35:19et puis une militante américano-turque tuée
01:35:21hier lors d'une manifestation en Cisjordanie
01:35:23l'armée israélienne reconnaît avoir ouvert le feu
01:35:25Washington déplore sa mort tragique
01:35:27Ankara condamne, je cite
01:35:29une intervention barbare d'Israël
01:35:31et puis un mot également
01:35:33sur le pape François
01:35:35qui continue sa tournée en Asie du Sud-Est
01:35:37il est arrivé hier soir en Papouasie-Nouvelle-Guinée
01:35:39le souverain pontife vient apporter
01:35:41un message de paix, développement
01:35:43économique et social
01:35:45il a notamment exhorté les dirigeants du pays à arrêter la spirale
01:35:47des violences tribales ancestrales qui ont tué
01:35:49ou déplacé des dizaines de milliers de personnes
01:35:51et on va partir
01:35:53aux Etats-Unis à présent
01:35:55avec Harold Imane qui nous accompagne
01:35:57cette nouvelle victoire judiciaire
01:35:59pour Donald Trump à deux mois de l'élection présidentielle
01:36:01américaine, il avait été condamné
01:36:03fin mai au pénal dans l'affaire
01:36:05des paiements dissimulés à une actrice
01:36:07de film pornographique, l'affaire Stormy Daniels
01:36:09l'ancien président connaîtra
01:36:11finalement sa peine
01:36:13fin novembre, soit trois semaines après le scrutin
01:36:15Harold, est-ce que l'ancien président
01:36:17a finalement eu raison de l'appareil judiciaire américain ?
01:36:19Il est en passe
01:36:21de gagner, c'est-à-dire
01:36:23obtenir que
01:36:25tous les procès et du moins
01:36:27toutes les sentences
01:36:29soient repoussées à après
01:36:31l'élection, ce qui veut dire que
01:36:33s'il était élu tout ceci serait
01:36:35gelé
01:36:37et voilà comment il a fait
01:36:39avec le cas présent
01:36:41il avait déjà reçu une condamnation
01:36:43unanime du jury
01:36:45pour ses malversations
01:36:47dans le cas Stormy Daniels
01:36:49comment il a utilisé
01:36:51des écritures fausses pour
01:36:53payer l'actrice
01:36:55pour qu'elle ne raconte pas une
01:36:57éventuelle
01:36:59liaison sexuelle
01:37:01qui elle-même n'est pas
01:37:03du tout certaine
01:37:05bref, il a
01:37:07il devait attendre
01:37:09sa sentence
01:37:11le juge prononce
01:37:13à une autre date et le juge a repoussé
01:37:15jusqu'à après les élections
01:37:17parce qu'il a trouvé que
01:37:19si il annonçait là tout de suite
01:37:21ou bientôt la sentence
01:37:23cela affecterait
01:37:25l'élection et
01:37:27cette argumentation des avocats
01:37:29de Donald Trump a
01:37:31porté ses fruits, le juge n'a pas
01:37:33voulu être impliqué dans
01:37:35une polémique par-dessus toutes les
01:37:37polémiques et donc il a repoussé
01:37:39à plus loin
01:37:41et tout ce qui se passe
01:37:43aux Etats-Unis a été
01:37:45chamboulé par la Cour suprême le 1er
01:37:47juillet qui a déclaré qu'un président
01:37:49avait une immunité quasi totale
01:37:51pour tout ce qu'il faisait pendant sa présidence
01:37:53ça veut dire y compris
01:37:55l'attaque sur le Capitole le
01:37:576 janvier 2020
01:37:59et Donald Trump pourrait être
01:38:01complètement hors de cause
01:38:03si la Cour suprême
01:38:05si la doctrine de
01:38:07la Cour suprême s'impose, donc vous voyez
01:38:09c'est tellement complexe
01:38:11et il y a tellement d'avocats dans cette affaire
01:38:13qu'on peut dire dans cette bataille
01:38:15de briefs
01:38:17et de lettres et d'appels
01:38:19qu'il est en train de gagner.
01:38:21C'était l'analyse d'Harold Dieman sur ce plateau
01:38:23on finit ce journal avec les sports.
01:38:43France marine avec du football, cette déception
01:38:45pour les Bleus à l'occasion de la première journée
01:38:47de la Ligue des Nations. Oui, ils se sont inclinés
01:38:493-1 face à l'Italie au Parc des Princes
01:38:51ça avait pourtant bien commencé
01:38:53avec ce but marqué par Bradley Barcola
01:38:55dès la 12ème seconde, le but le plus
01:38:57rapide de l'histoire des Bleus
01:38:59mais les Italiens sont parvenus à égaliser à la 30ème minute
01:39:01par Di Marco avant de prendre le large
01:39:03lors de la seconde mi-temps avec des buts
01:39:05de Fratezi puis Raspadori
01:39:07prochain match pour les Bleus, lundi
01:39:09ils affronteront la Belgique à Lyon.
01:39:13Et les Italiens qui étaient d'ailleurs
01:39:15en réussite marine.
01:39:17Oui, en tennis le numéro 1 mondial
01:39:19Yannick Sinner s'est qualifié cette nuit
01:39:21pour sa première finale à l'US Open
01:39:23en battant le Britannique Jack Draper
01:39:25en 3-7, 7-5, 7-6, 6-2
01:39:27il affrontera en finale
01:39:29dimanche à New York l'Américain
01:39:31Taylor Pritz, tombeur de son compatriote
01:39:33Francesc Tiaffo en 5-7.
01:39:37Du coup vous avez la liste de tous les assureurs
01:39:39qui vous font confiance ? Bien sûr !
01:39:41C'était votre programme avec France Parbrise
01:39:43Agrée et Assurance.
01:39:49C'était votre programme avec
01:39:51Original, le nouveau parfum à la coste.
01:39:53Allez, dans quelques instants
01:39:55on va continuer à parler de ce
01:39:57nouveau Premier Ministre Michel Barnier
01:39:59qui va tenter de former un gouvernement dans les prochains jours
01:40:01qui poursuit les consultations
01:40:03à Matignon. On sera d'ailleurs
01:40:05avec Régine Delfour, notre reporter
01:40:07dans quelques minutes, avec toute l'équipe
01:40:09également de La Matinale Weekend
01:40:11Marine Sabourin, Eric Revelle, Loïc Roussval
01:40:13pour la météo dans quelques instants d'ailleurs.
01:40:15Merci beaucoup Bernard Cohen
01:40:17qui nous a accompagné pour ces deux premières heures d'informations.
01:40:19Jules Torres et Harold Iman
01:40:21restez avec nous sur CNews, à tout de suite.
01:40:39Retrouvez la météo avec France Parbrise
01:40:41et son prêt de véhicule.
01:40:45Et on est avec Loïc Roussval pour la météo
01:40:47de votre samedi. Loïc, on va
01:40:49parler de ces départements qui sont toujours en vigilance orange.
01:40:51Oui, cinq départements du Sud-Ouest
01:40:53restent placés en vigilance orange
01:40:55par Météo France pour de fortes pluies
01:40:57et les Hautes-Pyrénées sont également
01:40:59en vigilance orange pour
01:41:01des crues. Vous allez voir dans un
01:41:03court instant, la carte émise par
01:41:05Météo France. On patiente
01:41:07quelques secondes, sinon on passe à autre chose.
01:41:11On va passer aux prévisions.
01:41:13Si on a droit même aux cartes tout court, j'ai envie de dire
01:41:15voici la vigilance de Météo France, et oui, mieux vaut
01:41:17tard que jamais. Vous voyez donc
01:41:19ces départements en orange sur les départements
01:41:21du Sud-Ouest.
01:41:23Alors on continue avec les prévisions pour ce matin.
01:41:25Des pluies soutenues en allant vers
01:41:27la façade atlantique, parfois à caractère
01:41:29orageux. De l'instabilité également.
01:41:31Quelques gouttes de pluie, de l'humidité,
01:41:33du Golfe du Lion jusqu'au relief Sévenol.
01:41:35Et sur la façade Est du territoire,
01:41:37en attendant, vous profitez d'un soleil simplement
01:41:39envoilé, un temps assez lumineux.
01:41:41Le vent d'autant continue de souffler dans son
01:41:43domaine jusqu'à 70 km par heure.
01:41:45Dans l'après-midi, ça va se renforcer
01:41:47un peu pour le vent dans le Sud,
01:41:49notamment dans le couloir rhodanien. Vent de
01:41:51secteur Sud, justement. Encore un
01:41:53temps sec, plus clément, à l'avant du temps perturbé.
01:41:55Les pluies qui vont se décaler un peu
01:41:57plus à l'Est. Et à l'arrière, vous aurez
01:41:59des éclaircimes, des averses localisées,
01:42:01parfois à caractère orageux.
01:42:03Les températures au lever du jour étaient
01:42:05un peu plus douces qu'hier matin.
01:42:0712 degrés, relevés en moyenne sur la
01:42:09Bretagne. Même température pour la Loire
01:42:11Atlantique. À Nantes, 10 degrés de plus.
01:42:13En revanche, dans l'extrême Sud, à
01:42:15Perpignan, 13 à Lille, 14 à
01:42:17Strasbourg, 20 degrés pour Nice.
01:42:19Même valeur dans Bastia. Au meilleur de
01:42:21la journée, ça va encore grimper, provisoirement,
01:42:23de la chaleur. Il faut en profiter, surtout
01:42:25sur l'Est, sous l'ensoleillement.
01:42:27Des températures au-dessus des 20 degrés,
01:42:29tout de même en se rapprochant de l'océan
01:42:31de la Manche, mais des valeurs qui vont
01:42:33quand même baisser au fil des jours, des
01:42:35températures plus autonales. Bonne matinée à
01:42:37tous.
01:42:55Et on salue l'extrême agilité
01:42:57de Loïc Rousseval. C'est un métier en même temps.
01:42:59On essaie.
01:43:01Et on fait très bien. Merci beaucoup, Loïc, d'être
01:43:03avec nous. La matinale-week-end
01:43:05se poursuit. Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent
01:43:07sur ce plateau. L'agilité
01:43:09de Loïc Rousseval n'a d'égal que celle des autres invités
01:43:11de ce plateau. Évidemment, Éric Revelle
01:43:13pour l'actualité politique et économique.
01:43:15Je vois ça, je vois ça. C'est la
01:43:17Macarena, ça, c'est pas de l'exercice.
01:43:19Marine Sabourin. Il est à fond.
01:43:21Marine Sabourin pour l'égité.
01:43:23Amine Elbaïe qui nous a rejoints sur ce plateau.
01:43:25Bonjour, Anthony. Bonjour, Amine, ravi de
01:43:27vous recevoir comme le week-end dernier.
01:43:29Et Jules Torres, bien sûr, qui est
01:43:31notre nouveau rendez-vous politique
01:43:33des week-ends, notre coniqueur politique
01:43:35qui sera là pour décrypter toute l'actualité
01:43:37avec nous tous les week-ends, les samedis
01:43:39et dimanches jusqu'à la fin de la saison au moins.
01:43:41C'est la promesse que je vous fais ce matin.
01:43:43Voici les titres
01:43:45de votre journal de 6h30
01:43:47si je les ai sous les yeux. Les voici.
01:43:49Le président va présider, le gouvernement
01:43:51gouverner. Ce sont les mots du nouveau
01:43:53Premier ministre Michel Barnier au 20h
01:43:55hier soir qui assure également qu'il faut
01:43:57entendre les 11 millions d'électeurs du
01:43:59Rassemblement National. Il poursuit
01:44:01les consultations à Matignon et c'est là qu'on va
01:44:03rejoindre dans quelques instants Régine Delfour
01:44:05notre envoyée spéciale.
01:44:07Nous avons enfin un Premier ministre
01:44:09mais toujours pas de gouvernement.
01:44:11Hier soir, Michel Barnier a donné quelques indices
01:44:13sur sa future équipe qui devrait largement
01:44:15pencher à droite. De quoi mettre les LR,
01:44:17les Républicains au pied du mur et on en parlera
01:44:19juste avant
01:44:218h30 dans l'édito politique de
01:44:23Jules Torres.
01:44:25Polémique autour
01:44:27de la restauration de la cathédrale Notre-Dame
01:44:29de Paris. Elle concerne un projet de vitraux
01:44:31contemporains voulu par Emmanuel Macron.
01:44:33Des vitraux qui viendraient remplacer ceux de
01:44:35Viollet-le-Duc alors même qu'ils n'ont pas été
01:44:37endommagés par l'incendie de la cathédrale.
01:44:39On en parlera donc avec Didier Rikner,
01:44:41fondateur de la Tribune de l'Art qui a lancé
01:44:43une pétition contre ce projet
01:44:45coûteux et selon lui inutile.
01:44:49Mais tout d'abord,
01:44:51Michel Barnier qui promet une nouvelle époque
01:44:53et de nouvelles méthodes aux Français.
01:44:55Le nouveau Premier ministre a assuré
01:44:57sur TF1 hier soir vouloir constituer
01:44:59un gouvernement indépendant
01:45:01et responsable. Et le travail commence
01:45:03dès maintenant car près de 6
01:45:05Français sur 10 n'ont pas confiance
01:45:07en lui pour assurer le poste de
01:45:09chef de gouvernement selon un sondage
01:45:11CSA pour CNews, Europe 1 et le
01:45:13JDD. Et on va justement retrouver
01:45:15Régine Delfour et Laurence Ellarié devant
01:45:17Matignon. Bonjour à tous les deux. Régine,
01:45:19les consultations continuent ce matin pour
01:45:21Michel Barnier.
01:45:23Oui absolument
01:45:25Marine, Michel Barnier,
01:45:27le nouveau Premier ministre doit rencontrer
01:45:29ce matin Elisabeth Borne,
01:45:31l'ancienne locataire de Matignon du
01:45:33second quinquennat Macron et ensuite
01:45:35il rencontrera Yael Brounpivé,
01:45:37la présidente de l'Assemblée
01:45:39nationale. L'objectif est
01:45:41évidemment de préciser les
01:45:43contours de la future équipe
01:45:45gouvernementale mais aussi
01:45:47sa feuille de route. Michel Barnier qui doit
01:45:49démontrer qu'il est capable de
01:45:51rassembler pour éviter évidemment
01:45:53une motion de censure.
01:45:55Hier soir au journal télévisé
01:45:57de 20 heures, il a
01:45:59précisé qu'évidemment
01:46:01il fera appel à toutes les
01:46:03forces politiques. Écoutez-le.
01:46:07Il y aura des gens de ma famille politique,
01:46:09il y aura naturellement des hommes et des femmes
01:46:11de bonne volonté qui appartiennent à la majorité sortante
01:46:13et puis au-delà... Des ministres sortants
01:46:15même, vous l'envisagez ? Peut-être,
01:46:17mais je ne vais pas aujourd'hui faire
01:46:19le casting parce que ça ne serait pas bien.
01:46:21Vous ne vous l'interdisez pas ? Je ne m'interdis pas
01:46:23de réunir autour
01:46:25de la même table des hommes et des femmes
01:46:27qui ont des compétences. Mais si vous me demandez quel est le
01:46:29critère... Des gens de gauche ? Oui, des gens de gauche.
01:46:31Il y a de bonnes idées partout, il faut aller les chercher
01:46:33partout.
01:46:37Donc Michel Barnier
01:46:39qui veut,
01:46:41qui souhaite pouvoir
01:46:43nommer son gouvernement
01:46:45en toute autonomie. Il a d'ailleurs déclaré
01:46:47le président doit
01:46:49présider et le gouvernement
01:46:51doit gouverner. Merci beaucoup.
01:46:53Régine Delfour, merci également à
01:46:55Laurence Célarié qui vous accompagne derrière
01:46:57la caméra en cette journée qui s'annonce
01:46:59longue pour
01:47:01le Premier ministre, ce week-end d'ailleurs qui s'annonce
01:47:03assez long. Vous vouliez ajouter
01:47:05un commentaire, Jules Thorez, sur les
01:47:07visites aujourd'hui ? C'est vrai que c'est très intéressant
01:47:09parce qu'il va voir, donc il reçoit
01:47:11Elisabeth Borne qui sera un
01:47:13élément important de sa propre majorité, parce qu'il
01:47:15faut bien quand même le dire, on a un Premier ministre qui est
01:47:17issu des Républicains, mais les Républicains
01:47:19dans cette coalition seront minoritaires.
01:47:21Ils ne sont que 47 députés
01:47:23contre à peu près 150 pour les troupes macronistes.
01:47:25Donc évidemment, il doit évoquer
01:47:27ses sujets avec Elisabeth Borne.
01:47:29Cet après-midi, il ne recevra pas
01:47:31Yael Bournepié, mais il ira à l'Assemblée.
01:47:33Donc ça aussi, ça peut paraître étonnant. C'est
01:47:35une sorte de symbole quand même, il ira déjeuner avec
01:47:37elle à l'Assemblée nationale parce qu'il aura besoin
01:47:39pour gouverner, pour faire passer
01:47:41les textes pied à pied, pour faire passer
01:47:43notamment le budget.
01:47:45Et demain, il poursuivra avec Edouard Philippe
01:47:47là aussi, un membre d'Horizon,
01:47:49enfin le patron d'Horizon, certes il n'est pas
01:47:51à l'Assemblée nationale, mais les troupes d'Horizon
01:47:53vont être des troupes importantes
01:47:55pour faire passer les textes. Donc voilà,
01:47:57toutes ces consultations sont
01:47:59finalement très symboliques.
01:48:01Et c'est le signe que Michel Barnier
01:48:03compte bien utiliser l'Assemblée nationale
01:48:05pour faire passer ses textes. Et pour ça, il doit
01:48:07parler avec tous les membres de cette coalition.
01:48:09Et il va devoir composer
01:48:11un gouvernement, Éric Revelle,
01:48:13qui va bien vouloir monter dans cette
01:48:15galère finalement. Il dit qu'il va
01:48:17faire appel à toutes les
01:48:19bonnes volontés, à toutes les forces politiques, mais
01:48:21est-ce qu'il va être nombreux à se bousculer au
01:48:23portillon pour intégrer le gouvernement, selon vous ?
01:48:25Bon, vous avez toujours du monde
01:48:27qui se bouscule au portillon.
01:48:29Vous savez, la nature humaine, on ne va pas la refaire
01:48:31surtout en politique. Mais finalement, là, il est
01:48:33dans l'épure du mandat que lui a confié le président
01:48:35de la République. Puisque le président a dit
01:48:37qu'il faut que le nouveau Premier ministre
01:48:39rassemble. Donc, il est obligé
01:48:41en tout cas, là, médiatiquement
01:48:43de dire, je vais essayer de rassembler, donc
01:48:45d'ouvrir les portes du gouvernement le plus largement
01:48:47possible. Mais Olivier Faure
01:48:49pour le PS a déjà dit, no passaran
01:48:51si j'ose dire, c'est-à-dire pas de
01:48:53pas d'homme de gauche
01:48:55du Parti Socialiste-Gouvernement.
01:48:57Mais il ne tient pas tout le monde.
01:48:59Il ne tient pas tout le monde. Le RN a dit la même chose.
01:49:01Maintenant, vous savez, pour les plus anciens,
01:49:03François Mitterrand avait fait
01:49:05un très très très joli coup avec Jean-Pierre Soissons
01:49:07qui était un centriste.
01:49:09Mitterrand arrivait avec
01:49:11Robert Fabre pour
01:49:13les radicaux de gauche, Georges Marchais
01:49:15pour le PC. Et il avait
01:49:17réussi à intégrer dans son gouvernement,
01:49:19à ouvrir. Ça s'est passé aussi avec Sarkozy.
01:49:21Ça s'est passé avec d'autres. Bon, je rappelle
01:49:23que Kouchner a été ministre d'affaires
01:49:25étrangères de Nicolas Sarkozy, alors que Kouchner est PS.
01:49:27Bon, donc tout ça, si vous voulez, ne
01:49:29vous laissez pas surprendre. Est-ce qu'il va réussir à aller plus loin
01:49:31que des macronistes de gauche et des macronistes de droite ?
01:49:33On verra, on verra.
01:49:35Mais il y a aussi, ce que vous avez
01:49:37souligné tout à l'heure, Jules, qui est très important, c'est que
01:49:39vous en avez un certain nombre, là, de sortants qui veulent rester.
01:49:41Et parmi, peut-être, ceux qui ont
01:49:43le plus de talent et qui voient
01:49:452027, il y a Darmanin. Mais Darmanin
01:49:47expliquait que si tous les Jeux olympiques
01:49:49terminaient, et pas olympiques, il taillait la route
01:49:51vers un autre horizon. Et là, visiblement,
01:49:53alors, il ne veut pas s'accrocher forcément
01:49:55à Beauvau, peut-être avoir un autre poste, et on dit, peut-être,
01:49:57les affaires étrangères. Quai d'Orsay, Bercy,
01:49:59il y a plein de possibilités, évidemment.
01:50:01Mais c'est sûr que, lui, il veut absolument rester parce que
01:50:03il a quand même eu quelques échecs cet été.
01:50:05Il a, en effet, réussi les Jeux olympiques en termes
01:50:07sécuritaires. Mais souvenez-vous, il voulait prendre le groupe
01:50:09Renaissance à l'Assemblée nationale.
01:50:11Bon, finalement, ce sera Ibrahim Attal. Il voulait prendre le parti
01:50:13en octobre. Bon, finalement, à priori,
01:50:15ce sera plutôt Elisabeth Borne. Donc, lui,
01:50:17il est obligé d'avoir un espace politique.
01:50:19Il ne prendra pas le groupe Horizon, comme
01:50:21il en avait discuté avec Edouard Philippe, avant les élections
01:50:23européennes. Donc, il ne lui reste plus
01:50:25qu'à rester au gouvernement, désormais.
01:50:27Alors, avec Amine Elbahi, on va évoquer
01:50:29la composition du gouvernement
01:50:31et surtout le fait qu'il va devoir trouver
01:50:33de bons équilibres pour ne pas être
01:50:35censuré à la première
01:50:37motion venue.
01:50:39Le Rassemblement national semble être
01:50:41devenu, d'ailleurs, le maître du jeu à l'Assemblée nationale.
01:50:43Dans ses premières déclarations, Marine Le Pen
01:50:45n'a pas appelé à une censure automatique
01:50:47du futur gouvernement Jean-Michel Decaze
01:50:49et Adrien Spiteri.
01:50:51Évitez
01:50:53d'être renversé. Ce sera
01:50:55l'une des premières missions de Michel Barnier.
01:50:57Pour y parvenir,
01:50:59le nouveau Premier ministre va devoir
01:51:01composer avec les oppositions,
01:51:03à commencer par le Rassemblement national.
01:51:05Je n'ai rien de commun ou pas grand-chose de commun
01:51:07avec les thèses ou les
01:51:09idéologies du Rassemblement national
01:51:11et j'en respecte.
01:51:13Il y a près de 11 millions de Français
01:51:1511 millions de Français qui ont voté
01:51:17pour le Rassemblement national. Ils leur voient
01:51:19compte. Michel Barnier l'assure,
01:51:21il rencontrera Marine Le Pen
01:51:23car la chef du nouveau groupe
01:51:25RN à l'Assemblée détient la clé de sa
01:51:27survie au gouvernement au cours des prochains
01:51:29mois. Pour le moment,
01:51:31elle semble écarter l'option d'une censure
01:51:33de prime abord. Monsieur Michel Barnier
01:51:35semble répondre au moins
01:51:37au premier critère
01:51:39que nous avions
01:51:41réclamé, c'est-à-dire un homme
01:51:43qui soit respectueux des différentes forces politiques
01:51:45et capable de pouvoir
01:51:47s'adresser au Rassemblement national,
01:51:49qui est le premier groupe de l'Assemblée nationale.
01:51:51Elle dit vouloir attendre le discours
01:51:53de politique générale mais assure que son
01:51:55parti ne participera pas au prochain
01:51:57gouvernement. Des mesures sur
01:51:59le pouvoir d'achat ou la lutte contre l'immigration
01:52:01sont attendues. Sur ce
01:52:03dernier point, Michel Barnier promet
01:52:05que la maîtrise des flux migratoires sera l'une
01:52:07de ses priorités.
01:52:09Il va devoir courtiser le Rassemblement
01:52:11national et surtout ses 11 millions d'électeurs.
01:52:13Oui, bien sûr. Vous savez
01:52:15Anthony, la nomination de Michel Barnier
01:52:17prend pour moi une résonance
01:52:19toute particulière.
01:52:21Elle incarne
01:52:23avec force ce que
01:52:25la France peut
01:52:27offrir et transmettre
01:52:29à une nouvelle génération. Une nouvelle
01:52:31génération d'élus qui croient tout savoir
01:52:33mais qui a tant à apprendre de ses aînés.
01:52:35Et pendant 7 ans, voyez-vous,
01:52:37nous avons
01:52:39vécu, assisté
01:52:41à des passages
01:52:43parfois même furtifs dans
01:52:45les différents gouvernements qui se sont succédés
01:52:47de jeunes politiques
01:52:49qui ont fait campagne
01:52:51d'ailleurs sur le renouveau, sur le jeunisme
01:52:53et j'irais même sur le dégagisme.
01:52:55Le dégagisme
01:52:57du vieux monde.
01:52:59Aujourd'hui, on se rend compte
01:53:01que ce sont
01:53:03ces personnes-là,
01:53:05ce sont aussi
01:53:07ces personnes d'expérience
01:53:09à l'instar de Michel Barnier qui a quand même une carrière
01:53:11remarquable, brillante, qui a négocié
01:53:13le Brexit, qui attend
01:53:15aujourd'hui
01:53:17à apporter à une nouvelle génération.
01:53:19On va voir si ça marche
01:53:21parce que ça ne s'est pas encore dit, j'entends bien
01:53:23c'est votre avis.
01:53:25Je veux dire pourquoi c'est mon avis.
01:53:27C'est mon avis parce que je connais
01:53:29personnellement Michel Barnier.
01:53:31Je lui ai rendu hommage dans mon livre.
01:53:33Pourquoi je lui ai rendu
01:53:35hommage ? Parce que j'ai
01:53:37senti dès 2022, dans un contexte
01:53:39où j'avais été menacé, isolé,
01:53:41il m'avait reçu,
01:53:43il m'a reçu et
01:53:45j'ai senti chez lui une vraie
01:53:47volonté, une volonté de
01:53:49transmettre.
01:53:51Et c'est ça qui est intéressant, c'est que
01:53:53aujourd'hui quand j'entends
01:53:55les hurlements de la France insoumise
01:53:57pour contester
01:53:59la présence de Michel Barnier
01:54:01au poste de Premier ministre,
01:54:03la France insoumise doit savoir que
01:54:05Michel Barnier est sans doute l'un des derniers,
01:54:07l'un des seuls, l'un des derniers
01:54:09chirakiens à les accepter sur
01:54:11la table des négociations. Alors, ils partagent
01:54:13pas leurs idées, ils partagent pas leurs idées.
01:54:15Vous ne m'avez pas parlé de son rapport
01:54:17au Rassemblement National et comment il va devoir gérer
01:54:19ça et notamment le fait que ce soit un
01:54:21européiste convaincu, je crois que c'est Eric
01:54:23Revel qui nous l'a rappelé tout à l'heure,
01:54:25c'est un européiste convaincu, il a été commissaire
01:54:27européen, on sait que le rapport
01:54:29à l'Europe du Rassemblement National
01:54:31n'est pas le même que celui de Michel Barnier.
01:54:33Michel Barnier a
01:54:35fondé toute sa carrière politique
01:54:37sur le regroupement républicain
01:54:39et donc par définition,
01:54:41il s'est toujours battu face au Front National
01:54:43puis face au Rassemblement National.
01:54:45Là où le Rassemblement National
01:54:47pourra rejoindre Michel Barnier dans ses combats,
01:54:49c'est d'abord sur
01:54:51l'immigration, ce sera
01:54:53aussi sur la sécurité, ce sera
01:54:55aussi sur la bonne gestion des comptes publics,
01:54:57ce sera enfin, et je crois,
01:54:59sur la diplomatie. Il a quand même
01:55:01négocié le Brexit.
01:55:03Moi j'ai plus confiance en Michel Barnier
01:55:05demain pour aller, par exemple,
01:55:07remettre sur
01:55:09la table l'accord de 68
01:55:11entre la France et l'Algérie,
01:55:13dénoncer l'accord de 1968
01:55:15qui n'a plus sa place et
01:55:17qui concerne en premier lieu
01:55:19la liberté de circulation entre la France et l'Algérie,
01:55:21qui concerne donc l'immigration
01:55:23et qui nécessite
01:55:25de mobiliser
01:55:27toute l'expérience diplomatique
01:55:29que peut apporter Michel Barnier
01:55:31que des alternements au sein
01:55:33de l'hémicycle dans l'Assemblée Nationale. Moi je crois que
01:55:35l'abstention de Michel Barnier permettra
01:55:37en tout cas, non pas de réconcilier le Rassemblement
01:55:39National avec
01:55:41le gouvernement, mais en tout cas
01:55:43d'obtenir un compromis, d'obtenir
01:55:45effectivement une abstention
01:55:47dans la motion. – En tout cas, vous faites partie, semble-t-il, des 42% français
01:55:49qui aujourd'hui font confiance à Michel Barnier
01:55:51pour… très rapidement. – Oui, non, juste un point,
01:55:53je suis tout à fait d'accord avec Amine Elbahi,
01:55:55ça c'est vrai, ça s'est vu au moment
01:55:57de la passation de pouvoir. On passe
01:55:59d'un Premier Ministre Youtuber
01:56:01à un Premier Ministre la garde
01:56:03et michard ou la pléiade, vous voyez,
01:56:05il y a beaucoup de Français qui se sentent rassurés par ce qu'il
01:56:07incarne Barnier. Maintenant,
01:56:09il y a aussi ceux qui ont ironisé,
01:56:11parce que le Premier Ministre
01:56:13était très jeune, Gabriel Attal,
01:56:15il y a des gens qui ont dit au bout de 51 jours
01:56:17« abemus papi », vous voyez,
01:56:19pas « abemus papam », vous voyez, il y a aussi
01:56:21beaucoup de gens qui ont ironisé
01:56:23sur l'âge de Barnier. Mais dans
01:56:25une autre époque, l'âge était
01:56:27un synonyme d'expérience, et l'expérience
01:56:29par rapport, oui, au jeunisme, c'est
01:56:31quand même, semble-t-il, voilà.
01:56:33Et ça, ça rassure les Français, même si, bon,
01:56:35la Code de popularité de Barnier arrivant...
01:56:37Et on avance sur le journal, si vous voulez bien...
01:56:39« abemus papi », ça ne vous a pas plu ?
01:56:41Non mais là, « abemus », un journal à continuer, si vous voulez bien.
01:56:43Exactement.
01:56:45Cette agression
01:56:47du nom, c'est pas tout de suite. Il manque au moins
01:56:49un professeur dans plus de la moitié des collèges et
01:56:51lycées de France, on vous en parle depuis ce matin, 56%,
01:56:53c'est ce que révèle une enquête réalisée par le
01:56:55principal syndicat du secteur,
01:56:57SNES-FSU. Oui, les académies de
01:56:59Marseille et Créteil sont les plus impactées, avec
01:57:01respectivement 72%
01:57:03et 68% d'établissements où il manque
01:57:05un professeur. La ministre de l'éducation
01:57:07des missionnaires, Nicole Bélové, avait
01:57:09pourtant assuré qu'il y aurait un enseignant
01:57:11devant chaque classe. Écoutez
01:57:13Maxime Repère, vice-président du SNAL,
01:57:15qui était notre invité à 7h.
01:57:17Le métier n'intire plus, les conditions
01:57:19de travail sont, je le rappelle
01:57:21quand même, au-delà des stéréotypes que
01:57:23l'on peut voir sur le métier, les conditions
01:57:25sont très difficiles.
01:57:27Il n'y a pas de médecine du travail,
01:57:29il n'y a pas assez d'attractivité,
01:57:31donc effectivement,
01:57:33on arrive à ce postulat et
01:57:35recruter des contractuels
01:57:37qui ne sont pas assez formés,
01:57:39c'est, j'ai envie de vous dire, la seule
01:57:41solution à l'heure actuelle du
01:57:43ministère, du moins à court terme,
01:57:45et on se rend compte que même cette solution
01:57:47ne suffit pas, puisque encore
01:57:49très récemment, on pouvait compter plus de
01:57:511600 annonces,
01:57:53justement, de recrutement.
01:57:55Preuve, là encore,
01:57:57qu'il y a un gros déficit.
01:57:598h15 sur CNews, le rappel
01:58:01de l'actualité, Marine Sabourin.
01:58:05La conférence des évêques de France
01:58:07dit son effroi après les 17 nouvelles
01:58:09accusations de violences sexuelles visant
01:58:11l'abbé Pierre. Les faits auraient été commis
01:58:13entre les années 50 et les années 2000.
01:58:15La fondation abbé Pierre annonce
01:58:17changer de nom prochainement.
01:58:19C'est une victoire de taille pour le candidat républicain
01:58:21Donald Trump, le prononcé de sa peine dans
01:58:23des paiements dissimulés à une star
01:58:25de films pornographiques lors de la campagne
01:58:27présidentielle de 2016 a été repoussée
01:58:29à fin novembre, soit trois semaines après
01:58:31le scrutin présidentiel. Il devait
01:58:33être annoncé ce mois-ci.
01:58:35Et puis le 50e festival du cinéma
01:58:37américain de Deauville a ouvert ses portes.
01:58:39Hier soir, 14 films sont en compétition
01:58:41cette année. Le juré est présidé
01:58:43par l'acteur français Benoît Magimel.
01:58:47On en vient à cette polémique
01:58:49autour de la restauration de la cathédrale
01:58:51de Notre-Dame-de-Paris. Elle concerne un projet
01:58:53de vitraux contemporain voulu par
01:58:55Emmanuel Macron, des vitraux
01:58:57qui viendraient remplacer ceux de
01:58:59Viollet-le-Duc, alors même qu'ils n'ont pas été
01:59:01endommagés par l'incendie de la cathédrale.
01:59:03Et d'ailleurs que la commission
01:59:05nationale du patrimoine et de l'architecture
01:59:07a voté contre ce projet. On en parle avec vous
01:59:09Didier Rickner, merci d'être avec nous
01:59:11ce matin sur CNews.
01:59:13Vous êtes fondateur de la Tribune de l'Art.
01:59:15Vous avez aussi lancé une pétition
01:59:17contre ce projet.
01:59:19Racontez-nous déjà l'histoire
01:59:21de ces vitraux de Viollet-le-Duc. Où est-ce qu'ils se situent
01:59:23exactement dans la cathédrale ?
01:59:25Ces vitraux se trouvent dans le bas-côté
01:59:27sud de la cathédrale, c'est-à-dire à droite
01:59:29quand on entre dans la cathédrale.
01:59:31Ce sont 6 des 7 chapelles
01:59:33de cette cathédrale et ils ont été installés
01:59:35par Viollet-le-Duc sur des dessins de Viollet-le-Duc
01:59:37faisant partie du projet d'ensemble
01:59:39de Viollet-le-Duc pour la cathédrale Notre-Dame
01:59:41dans les années 1865 à peu près.
01:59:43Et ils n'ont pas été,
01:59:45comme vous l'avez dit, touchés par l'incendie.
01:59:47Donc ils étaient en bon état. Ils ont même été
01:59:49restaurés parce qu'on pensait
01:59:51les laisser. Le ministère de la Culture
01:59:53avait déjà dit face à une demande de l'archevêché
01:59:55qu'il n'était pas question
01:59:57de remplacer ces vitraux.
01:59:59Et puis finalement, on change d'avis
02:00:01parce que le Président de la République l'a décidé.
02:00:03Pourquoi selon vous Emmanuel Macron
02:00:05veut absolument changer ses vitraux par des vitraux
02:00:07contemporains pour
02:00:09laisser sa trace dans l'histoire ?
02:00:11C'est exactement ça.
02:00:13Il voulait le faire avec la flèche.
02:00:15Il ne l'a pas réussi. Il voulait faire une flèche contemporaine.
02:00:17On a restauré la cathédrale
02:00:19avec la flèche
02:00:21telle qu'elle était avant l'incendie.
02:00:23Et donc il veut laisser sa marque. La marque,
02:00:25je dis souvent qu'il l'a laissée.
02:00:27Pas seulement lui. Tous ceux qui sont venus
02:00:29avant lui par l'incendie.
02:00:31L'incendie n'est pas du tout criminel.
02:00:33C'est un incendie accidentel.
02:00:35Mais simplement,
02:00:37la manière dont il s'est développé
02:00:39est due au fait
02:00:41qu'il n'y avait pas tout ce qu'il fallait pour lutter contre l'incendie.
02:00:43Donc c'est l'État qui est
02:00:45propriétaire de la cathédrale. C'est l'État qui est responsable de cela.
02:00:47Donc je serais lui. Je serais un peu plus
02:00:49modeste. D'autant plus que l'État n'a pas mis
02:00:51un sou dans la restauration de Notre-Dame
02:00:53puisque ce sont uniquement les dons
02:00:55et que les déductions fiscales sont inférieures
02:00:57à la TVA que l'État
02:00:59va toucher. Donc en fait, l'État
02:01:01n'est pas pour grand-chose finalement dans cette restauration.
02:01:03En revanche, il est beaucoup dans l'incendie.
02:01:05C'est très intéressant
02:01:07parce que je trouve que tout ça,
02:01:09toute cette affaire est très révélatrice
02:01:11de la classe politique qu'on a
02:01:13aujourd'hui.
02:01:15Pourquoi, s'ils sont
02:01:17enlevés ces vitraux de
02:01:19Viollet-le-Duc, qu'est-ce qu'on va en faire concrètement
02:01:21de ces vitraux ? Ils vont finir dans des caisses ?
02:01:23Dans des mâles ?
02:01:25Il faut savoir que ces vitraux n'ont un intérêt que sur place
02:01:27parce que ce sont des vitraux décoratifs
02:01:29qui ont été voulus comme cela, qui donnent une lumière
02:01:31telle que Viollet-le-Duc la voulait et qui ont un intérêt
02:01:33in situ, dans les chapelles.
02:01:35Si on les enlève, le président de la République
02:01:37a dit qu'on allait les mettre dans le musée de l'œuvre Notre-Dame.
02:01:39C'est une très bonne chose, le musée de l'œuvre Notre-Dame
02:01:41qui va être créé dans l'Hôtel-Dieu
02:01:43juste à côté, mais on ne peut pas mettre
02:01:45six grandes baies de vitraux
02:01:47qui vont prendre deux
02:01:49salles de ce musée ou trois salles de ce musée
02:01:51ce qui n'aura pas d'intérêt pour les visiteurs et qui va
02:01:53prendre la place des autres
02:01:55œuvres. Donc ils vont finir en caisses,
02:01:57c'est clair. Il y aura peut-être un ou deux
02:01:59petits morceaux de vitraux
02:02:01qui seront dans les salles,
02:02:03exposés dans les salles du musée, mais le reste
02:02:05sera en caisses.
02:02:07Didier Rechner, il y a combien de signataires de votre pétition
02:02:09pour le moment ? On approche les 150 000,
02:02:11c'est-à-dire que ça s'est forcément calmé. 150 000, c'est
02:02:13beaucoup pour une pétition concernant le patrimoine.
02:02:15Là, ça repart un peu parce que je pense qu'il faut
02:02:17signer, donc j'appelle tous les
02:02:19auditeurs et tous les spectateurs à
02:02:21signer pour demander qu'enfin
02:02:23on respecte la cathédrale Notre-Dame
02:02:25et la volonté des donateurs qui ne voulaient pas
02:02:27du tout de cela, qui voulaient qu'on la restaure
02:02:29à l'identique. Merci Didier Rechner,
02:02:31vous êtes fondateur de la Tribune de l'Art et
02:02:33c'est vous qui avez lancé cette tribune contre ce projet
02:02:35de rénovation, de remplacement
02:02:37des vitraux de Viollet-le-Duc par des vitraux
02:02:39contemporains. Merci à vous. On va marquer une courte
02:02:41pause sur ces news. Dans un instant, il y aura
02:02:43l'édito politique de Jules Torres.
02:02:45On parlera aussi avec Michel
02:02:47Chevalet de ce feuilleton de l'été.
02:02:49Ces astronautes qui sont restés bloqués
02:02:51dans la Station Spatiale Internationale pendant que
02:02:53leur vaisseau, le Starliner de
02:02:55Boeing, est revenu, lui, sur Terre la nuit
02:02:57dernière. A tout de suite.
02:02:598h26 sur
02:03:04ces news. De retour dans votre matinale
02:03:06week-end. C'est l'heure de l'édito politique de
02:03:08Jules Torres qui nous accompagne désormais
02:03:10tous les week-ends, les samedis et les dimanches
02:03:12pour parler politique sur ce plateau.
02:03:14Et avec vous, on va donc parler de ce Premier ministre,
02:03:16Michel Barnier. On a un Premier ministre, mais toujours
02:03:18pas de gouvernement. Hier soir, il a
02:03:20esquissé, Michel Barnier, quelques indices
02:03:22sur ce à quoi pourrait ressembler sa future
02:03:24équipe, qui devrait plutôt pencher à droite.
02:03:26La France est à droite,
02:03:28mais la droite, elle, elle est au pied du mur.
02:03:30C'est-à-dire qu'on a bien compris que
02:03:32Michel Barnier, hier, nous a dit, en gros,
02:03:34mon gouvernement ne sera pas composé
02:03:36exclusivement de gens de droite. Il y aura
02:03:38des gens qui viendront de la gauche, possiblement
02:03:40ceux du Parti Socialiste qui ne sont pas
02:03:42tout à fait alignés sur la ligne d'Olivier
02:03:44Faure. Il pourrait y avoir aussi des ministres
02:03:46démissionnaires, des ministres sortants.
02:03:48On évoquera les noms à la fin de cet édito.
02:03:50Mais bon, on a bien compris qu'il est quand même très
02:03:52probable que la plupart des postes qui seront
02:03:54attribués proviennent des Républicains.
02:03:56Ce qui n'arrange pas du tout Laurent Wauquiez
02:03:58et les ténors de la droite.
02:04:00Car depuis le second tour des législatives,
02:04:02Laurent Wauquiez comme Bruno Rotaillot, ils nous vendent
02:04:04ce fameux pacte législatif. C'est-à-dire
02:04:06en gros, la droite donne des propositions.
02:04:08On a 13 textes. Si la majorité
02:04:10les vote, nous aussi on les votera.
02:04:12Donc voilà. Mais en revanche,
02:04:14on ne participera pas à une coalition gouvernementale.
02:04:16Depuis la nomination de Michel Barnier,
02:04:18qui vient des Républicains,
02:04:20qui d'ailleurs a fini 3e de la primaire en 2020,
02:04:22la donne a complètement changé.
02:04:24Pour l'instant, les Républicains conditionnent
02:04:26leur participation au futur gouvernement
02:04:28au programme que Michel Barnier
02:04:30s'apprête à dévoiler.
02:04:32Comme le RN finalement, ils disent qu'on attend le discours
02:04:34de politique générale. Alors vu qu'ils s'entendent mieux,
02:04:36je pense que ça se passera avant dans les consultations.
02:04:38Mais Laurent Wauquiez, Bruno Rotaillot,
02:04:40ils ont été clairs. Ils attendent plus de rigueur
02:04:42tant dans la gestion des comptes publics que dans
02:04:44celle de l'ordre public, avec un leitmotiv.
02:04:46Moins d'immigration et plus de sécurité.
02:04:48De son côté, Michel Barnier,
02:04:50hier soir sur le plateau de TF1, il a déploré
02:04:52l'inefficacité des contrôles aux frontières
02:04:54et il a promis des mesures concrètes pour les renforcer.
02:04:56Il a également insisté sur la nécessité
02:04:58d'une meilleure gestion des finances
02:05:00et le rôle crucial
02:05:02des entreprises pour stimuler la croissance.
02:05:04C'est un discours qui semble taillé
02:05:06pour la droite. En réalité,
02:05:08les Républicains, ils temporisent. C'est parce qu'ils
02:05:10veulent s'assurer de prendre la bonne décision,
02:05:12en sachant de toute manière qu'ils n'ont pas d'autre choix.
02:05:14Ils sont dos au mur. Laurent Wauquiez,
02:05:16initialement, il était réticent à monter
02:05:18dans ce Titanic. Mais aujourd'hui,
02:05:20il est obligé de monter à bord.
02:05:22D'ailleurs, l'un des principaux arguments
02:05:24qui consistait à dire, en gros,
02:05:26on attend de voir si le Premier ministre ne sera pas
02:05:28un ministre collaborateur et vient de sauter,
02:05:30puisque l'Elysée a apporté ces dernières
02:05:32heures des gages
02:05:34en tout cas d'autonomie pour le prochain Premier ministre.
02:05:36Michel Barnier aura-t-il vraiment carte blanche
02:05:38pour pouvoir former son nouveau gouvernement ?
02:05:40Dans son entourage, en tout cas, on dit qu'il n'y a pas
02:05:42eu de discussion sur, potentiellement,
02:05:44des ministres, notamment des proches d'Emmanuel Macron
02:05:46qui resteraient
02:05:48dans le gouvernement. Toutefois, on imagine
02:05:50Emmanuel Macron, qui est un président
02:05:52quand même assez interventionniste,
02:05:54se passer de son pouvoir de domination. Vous le savez
02:05:56très bien, c'est le Premier ministre qui propose,
02:05:58mais c'est le président qui dispose.
02:06:00Donc, on peut quand même suggérer
02:06:02qu'il gardera une attention particulière
02:06:04à des postes stratégiques,
02:06:06notamment le ministère des Armées ou le
02:06:08ministère des Affaires étrangères,
02:06:10notamment des proches à lui qui occupent
02:06:12aujourd'hui ces postes. Sébastien Lecornu pour les Armées
02:06:14et Stéphane Séjourné
02:06:16pour les Affaires étrangères. Eux devraient rester.
02:06:18On sait que depuis la dissolution, le président
02:06:20de la République est très proche de Gérald Darmanin.
02:06:22Lui aussi, même s'il avait promis
02:06:24avant les Jeux Olympiques qu'il partirait de Beauvau,
02:06:26pourrait rester, mais sans doute pas
02:06:28à Beauvau. Son nom, on l'entend aussi
02:06:30au Quai d'Orsay et notamment aussi
02:06:32à Bercy. Tout ça pour dire
02:06:34qu'à la fin des fins, il y aura une majorité
02:06:36de Républicains
02:06:38au gouvernement. Tous les noms
02:06:40qu'on a cités ces derniers jours
02:06:42pour le Premier ministre sont là. Laurent Wauquiez
02:06:44par exemple pour Bercy, Bruno Retailleau,
02:06:46Xavier Bertrand,
02:06:48David Lysnard.
02:06:50Il y a beaucoup de noms,
02:06:52mais on ne sait pas s'ils résisteront
02:06:54à l'appel de la voiture à coca.
02:06:56L'expertise politique de Jules Thorez
02:06:58sera tous les week-ends pour vous servir,
02:07:00chers téléspectateurs. Voici tout de suite
02:07:02les titres de notre journal de 8h30.
02:07:04A la une, le désarroi du monde agricole
02:07:06à la fin de l'été, entre la récolte
02:07:08de blé catastrophique, les épisodies,
02:07:10des prix trop bas pour la viande et le lait,
02:07:12les agriculteurs attendent du changement
02:07:14et surtout, un interlocuteur au gouvernement.
02:07:16On vous partage ce matin le quotidien
02:07:18très difficile d'un couple d'éleveurs bretons,
02:07:20notre reportage dès le début de ce journal.
02:07:22Cette victoire judiciaire
02:07:24pour Donald Trump, le prononcer
02:07:26de sa peine est repoussée.
02:07:28Il aura lieu trois semaines après l'élection présidentielle
02:07:30de novembre. Je rappelle, le candidat républicain
02:07:32avait été condamné au pénal
02:07:34en mai dernier dans l'affaire Stormy Daniels
02:07:36et on en parle dans ce journal
02:07:38avec Harold Iman.
02:07:40Un feuilleton intergalactique de l'été.
02:07:42Deux astronautes bloqués pour huit mois
02:07:44dans la station spatiale internationale.
02:07:46Leur vaisseau Starliner est revenu
02:07:48à vide sur Terre dans le courant de la nuit.
02:07:50On verra les images de ce retour avec Michel Chevalet
02:07:52qui nous expliquera comment ces astronautes
02:07:54seront ramenés sur Terre
02:07:56mais en 2025 seulement.
02:08:00On commence donc avec
02:08:02les agriculteurs prêts à rebloquer
02:08:04la France dès cet automne.
02:08:06Ils demandent à ce que les promesses abandonnées
02:08:08en suspens avec la dissolution de l'Assemblée nationale
02:08:10soient tenues car sept mois après
02:08:12une crise sans précédent, leur situation
02:08:14n'a pas évolué Marine.
02:08:16Depuis le début de l'année, les mauvaises nouvelles s'enchaînent.
02:08:18Crise climatique, mauvaise récolte et épisodies.
02:08:20Reportage chez un couple d'éleveurs bretons
02:08:22qui a bloqué une route nationale
02:08:24en janvier dernier avec Mickaël Chailloux.
02:08:26C'est une exploitation familiale
02:08:28traditionnelle en Bretagne.
02:08:30A sa tête, la quatrième génération.
02:08:32Un jeune couple de 28 et 29 ans.
02:08:34Elle est en charge des vaches laitières,
02:08:36lui, des cultures.
02:08:38La rentrée est comme la météo,
02:08:40maussade. Depuis les manifestations
02:08:42de janvier, la priorité est toujours la même.
02:08:44Se dégager du revenu
02:08:46parce que là, au niveau
02:08:48de trésorerie, c'est toujours hyper tendu
02:08:50dans les exploitations. Je pense qu'on ne doit pas être
02:08:52les seuls dans le même cas. Nous,
02:08:54franchement, c'est compliqué.
02:08:56On aimerait bien pouvoir
02:08:58vivre de notre métier.
02:09:0029 janvier dernier, pendant quatre jours,
02:09:02ils avaient bloqué cette route nationale
02:09:04très fréquentée en Bretagne.
02:09:06Sept mois plus tard, le projet de loi d'orientation
02:09:08agricole est en stand-by
02:09:10dans l'attente d'un futur ministre
02:09:12de l'Agriculture. Frustration.
02:09:14Il n'y a pas grand-chose qui a changé.
02:09:16C'est toujours plus
02:09:18de contraintes en termes de réglementation.
02:09:20Le prix,
02:09:22pour moi, il n'y en a toujours pas suffisamment
02:09:24par rapport aux charges qu'on a.
02:09:26Nous, on crée le produit.
02:09:28C'est, nous, le premier acteur
02:09:30de cette valeur.
02:09:32Les gens qui la conditionnent ou qui la revendent
02:09:34se font beaucoup plus de marge que nous.
02:09:36Ces jeunes éleveurs demandent une application
02:09:38plus stricte de la loi EGalim
02:09:40pour une meilleure répartition des marges.
02:09:42Après une petite semaine de vacances cet été
02:09:44et un banquier qui leur refuse
02:09:46toujours le prêt pour retaper leur maison,
02:09:48le moral en a pris un coup.
02:09:50De là à repartir en manifestation,
02:09:52ça aussi, ils n'y croient plus trop.
02:09:56Amine Elbahi, ce sont nos agriculteurs,
02:09:58nos éleveurs qui nourrissent
02:10:00la France aujourd'hui.
02:10:02Il y a sept mois, on rappelle ces images
02:10:04en janvier dernier de manifestations à travers
02:10:06toute la France, sur les autoroutes,
02:10:08les autoroutes bloquées.
02:10:10Le gouvernement de Gabriel Attal, à l'époque,
02:10:12qui allait au chevet de ces agriculteurs
02:10:14pour leur faire des promesses, leur assurer
02:10:16que la tragédie qu'ils vivent
02:10:18au quotidien, la tragédie économique,
02:10:20sera prise en compte par le gouvernement.
02:10:22Jusque-là, depuis sept mois,
02:10:24il ne s'est pas passé grand-chose pour eux.
02:10:26Ils souffrent toujours aujourd'hui.
02:10:28C'est difficile et ils attendent
02:10:30que le gouvernement agisse,
02:10:32que le nouveau gouvernement agisse.
02:10:34Oui, vous savez,
02:10:36la grève des agriculteurs,
02:10:38leur colère légitime,
02:10:40ont pu être entendues
02:10:42pendant un temps.
02:10:44Nous ne savons pas si elles ont été
02:10:46réellement écoutées. En tout cas,
02:10:48elles ont été entendues. Vous parlez
02:10:50notamment de ces blocages sur l'autoroute.
02:10:52Je pourrais également vous parler
02:10:54de ce dernier salon d'agriculture
02:10:56où on a vu, effectivement,
02:10:58différents représentants
02:11:00des forces syndicales agricoles
02:11:02en présence
02:11:04procéder à un débat
02:11:06auto-organisé
02:11:08par le président de la République.
02:11:10La question aujourd'hui qui se pose,
02:11:12c'est de savoir si les promesses
02:11:14qui ont été formulées par le président
02:11:16de la République seront tenues.
02:11:18Ils ont aujourd'hui une bonne nouvelle.
02:11:20C'est qu'ils ont Michel Barnier,
02:11:22qui a été nommé Premier ministre.
02:11:24Il y a quinze ans, Michel Barnier
02:11:26était ministre de l'Agriculture.
02:11:28Force est de constater qu'ils ont
02:11:30aujourd'hui à la tête du gouvernement
02:11:32un Premier ministre qui connaît
02:11:34les enjeux agricoles. Ce qui est quand même
02:11:36une bonne nouvelle. Le deuxième sujet
02:11:38aujourd'hui est européen.
02:11:40C'est notamment l'articulation,
02:11:42en particulier dans les régions
02:11:44qui servent
02:11:46notamment de relais
02:11:48entre les forces agricoles
02:11:50en présence et l'Europe,
02:11:52notamment au regard de la distribution
02:11:54de la politique agricole
02:11:56commune. Aujourd'hui,
02:11:58ce que demandent les agriculteurs,
02:12:00ça fait partie notamment de leurs revendications,
02:12:02c'est que la PAC
02:12:04puisse profiter
02:12:06plus rapidement aux agriculteurs.
02:12:08Nous faisons face notamment
02:12:10à une bureaucratie sans précédent.
02:12:12Ils ont également
02:12:14pour aspiration
02:12:16d'obtenir une meilleure
02:12:18fluidité au titre de la loi EGalim.
02:12:20Tous ces sujets sont effectivement
02:12:22sur la table. Je pourrais vous citer
02:12:24en référence le discours de Gabriel Attal
02:12:26qui disait que ces sujets sont sur la table.
02:12:28Mais aujourd'hui,
02:12:30la France est une cocotte minute sociale.
02:12:32Et tous ces enjeux,
02:12:34enjeux agricoles, enjeux sécuritaires,
02:12:36enjeux migratoires, enjeux
02:12:38au regard du pouvoir d'achat, sont en train
02:12:40de péter à la figure du Président de la République
02:12:42parce qu'il a simplement mis la poussière sous le tapis.
02:12:44Eric Revelle, est-ce que Michel Barnier
02:12:46de quel côté
02:12:48va pencher la balance ?
02:12:50Pour lui, il a été commissaire européen, il a été ministre de l'Agriculture.
02:12:52On sait aujourd'hui qu'il y a
02:12:54beaucoup de griefs contre l'Europe de la part des agriculteurs
02:12:56qui reprochent la bureaucratie,
02:12:58l'administration, le nombre
02:13:00de normes qu'ils doivent subir
02:13:02pour exercer leur profession.
02:13:04Michel Barnier, c'est celui qui va les défendre ou pas ?
02:13:06Est-ce qu'il y a une ambiguïté là-dessus,
02:13:08sur ce dossier-là en particulier ?
02:13:10Je ne suis pas dans la tête de Michel Barnier, mais il connaît bien le secteur.
02:13:12C'est vrai, s'il a été ministre de l'Agriculture.
02:13:14Bon, maintenant je ne le vois pas, si vous voulez,
02:13:16c'est une pratique agricole commune, il connaît bien les rouages
02:13:18européens.
02:13:20Maintenant, je veux dire, quand même,
02:13:22le gros sujet, c'est quand même de voir
02:13:24cet empilement de lois.
02:13:26On parlait de la loi EGalim,
02:13:28qui est une loi qui est le partage de la valeur ajoutée
02:13:30dans l'agriculture entre
02:13:32paysans, industriels et
02:13:34grandes distributions. Mais je crois que
02:13:36les agriculteurs en ont marre de voir le...
02:13:38Vous voyez, on est à EGalim 3, cette fameuse loi.
02:13:40Mais ça, en fait, c'est pas ça qu'ils attendent
02:13:42concrètement, c'est qu'ils attendent de voir
02:13:44comment ils vont pouvoir ou non vivre
02:13:46leur travail. Puis je rappelle quand même deux petites choses,
02:13:48puisque là, on avait un reportage sur des
02:13:50éleveurs en Bretagne, c'est que
02:13:52le traité du Mercosur, vous savez,
02:13:54qui avait mis le feu aux poudres aussi,
02:13:56lors des grandes manifestations,
02:13:58les fameux traités de libre-échange,
02:14:00qu'on signe, enfin que l'Europe signe pour
02:14:02les pays. Le Mercosur, il n'est pas
02:14:04du tout abandonné. Et je regardais, en fait,
02:14:06dans un silence assourdissant,
02:14:08on continue, on continue
02:14:10de négocier autour de ce traité Mercosur,
02:14:12jugé très mauvais par Macron,
02:14:14qui avait calmé la colère comme ça.
02:14:16Donc ça veut dire que, pour les éleveurs,
02:14:18c'est 90 000 tonnes par an de viande
02:14:20qui vont arriver sur les marchés européens
02:14:22et donc le marché français. Donc toutes les
02:14:24angoisses et inquiétudes sont là. Et puis, n'oubliez pas,
02:14:26parce que là aussi, il y a une bataille syndicale,
02:14:28c'est qu'en janvier 2025,
02:14:30là, dans quelques mois, il y a une
02:14:32grande élection dans les 88 chambres
02:14:34agricoles en France.
02:14:36Et évidemment, là,
02:14:38la FNSEA, la coordination rurale,
02:14:40tout le monde va regarder l'épaisseur de son biceps.
02:14:42Il y a une pile de dossiers brûlants
02:14:44qui attendent Michel Barnier,
02:14:46comme a pu le rappeler
02:14:48Gabriel Attal lors de la passation de pouvoir
02:14:50à ses dépens, d'ailleurs.
02:14:52Michel Barnier a déjà fixé ses priorités hier soir
02:14:54aux 20 heures de TF1. Immigration,
02:14:56travail, dette et services publics, Marie.
02:14:58Oui, Michel Barnier qui va devoir faire ses preuves
02:15:00alors que sa nomination divise.
02:15:02Le nouveau Premier ministre a assuré vouloir former
02:15:04un gouvernement indépendant.
02:15:06On l'écoute.
02:15:07Nous sommes dans une nouvelle époque.
02:15:09Hier, j'ai évoqué une nouvelle page
02:15:11et donc de nouvelles méthodes,
02:15:13un gouvernement responsable et qui a
02:15:15de l'indépendance. Le gouvernement gouvernera.
02:15:17Il est le président de la République
02:15:19et j'ai du respect pour la fonction
02:15:21et pour l'homme.
02:15:23J'ai connu déjà des cohabitations.
02:15:25En tout cas, une cohabitation
02:15:27dont j'ai été un des ministres.
02:15:29Et nous ne sommes pas dans cette situation-là.
02:15:31Simplement, je dirais, pour résumer ma conviction
02:15:33et la manière dont je vais travailler,
02:15:35le président doit présider, le gouvernement doit gouverner.
02:15:37Et bien sûr, le premier
02:15:39des dossiers, ça va être celui du budget.
02:15:41Évidemment, le budget
02:15:43qui doit être bouclé le 1er octobre.
02:15:45Déjà, on sait
02:15:47que ça va être très difficile. Il va falloir négocier
02:15:49surtout avec le Rassemblement national
02:15:51parce que Sébastien Chenu, qui était hier
02:15:53sur notre antenne, disait que ça lui
02:15:55semblait inconcevable que l'ERN
02:15:57vote le budget, surtout
02:15:59on ne sait pas où.
02:16:01Michel Barnier va aller chercher les économies
02:16:03mais on se doute qu'il n'a pas tout à fait la même ligne
02:16:05et les mêmes solutions que le Rassemblement national.
02:16:07Donc évidemment, ça va être
02:16:09très compliqué.
02:16:11Amine l'a rappelé, c'est un négociateur.
02:16:13Michel Barnier, c'est quelqu'un qui a négocié le Brexit.
02:16:15C'est quelqu'un qui a été
02:16:17député, sénateur, député européen,
02:16:19ministre, commissaire européen.
02:16:21Donc évidemment, il a une expérience dans la négociation.
02:16:23Ça lui apporte
02:16:25quand même
02:16:27une facilité. Et il y a aussi
02:16:29une chose qui peut paraître un petit peu
02:16:31moins importante
02:16:33mais qui, à mon sens, est
02:16:35intéressante, c'est que son directeur
02:16:37de cabinet, il s'appelle Jérôme Fournel,
02:16:39et c'était l'ancien directeur de cabinet de
02:16:41Bruno Le Maire. Et donc, c'est quelqu'un
02:16:43qui connaît l'appareil d'État, qui connaît
02:16:45le ministère des Finances
02:16:47sur le bout des doigts.
02:16:49Donc ça peut être un outil, ou en tout cas un
02:16:51avantage pour Michel Barnier. C'est quelqu'un
02:16:53qui connaît la machine et qui a bouclé
02:16:55déjà des budgets
02:16:57depuis des années. Donc,
02:16:59même si ce sera difficile,
02:17:01Michel Barnier, pardon, en attente
02:17:03d'un ministre des Finances et de l'Économie,
02:17:05a dans sa manche
02:17:07un véritable atout.
02:17:09Aminima, c'est un signal, en tout cas politique,
02:17:11qui est donné sur ses intentions.
02:17:13Merci beaucoup, Jules Torres. On va parler du pape
02:17:15François, à présent, qui poursuit
02:17:17sa tournée en Asie du Sud-Est. Il est arrivé
02:17:19hier soir en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le souverain pontife
02:17:21vient apporter un message de paix,
02:17:23développement économique et social. Il a notamment
02:17:25exhorté les dirigeants du pays à arrêter la spirale
02:17:27des violences tribales ancestrales
02:17:29qui ont tué ou déplacé des dizaines
02:17:31de milliers de personnes. On va partir du côté
02:17:33des États-Unis, à présent, avec Harold Imane
02:17:35qui nous accompagne. Cette victoire
02:17:37judiciaire pour Donald Trump
02:17:39à deux mois de l'élection présidentielle américaine.
02:17:41Il avait été, je le rappelle,
02:17:43condamné au pénal fin mai
02:17:45dans l'affaire des paiements dissimulés à une actrice
02:17:47de film pornographique. C'était l'affaire Stormy Daniel.
02:17:49C'est bien l'ancien président qui connaîtra
02:17:51finalement sa peine. La prononciation
02:17:53de sa peine sera faite fin novembre,
02:17:55soit trois semaines après le scrutin.
02:17:57Harold, est-ce qu'on peut dire
02:17:59que, finalement, l'ancien président
02:18:01a eu raison de l'appareil judiciaire
02:18:03américain ? Il est en train
02:18:05d'obtenir gain de cause,
02:18:07c'est-à-dire ne pas être
02:18:09condamné avant
02:18:11l'élection. Donc, certes,
02:18:13il a été déclaré coupable
02:18:15par le jury
02:18:17sous la présidence
02:18:19du juge Juan Merchan,
02:18:21juge de l'État de New York,
02:18:23pour les malversations
02:18:25qu'il aurait commises en 2016
02:18:27pour payer
02:18:29Stormy Daniels pour
02:18:31qu'elle ne parle pas de leur
02:18:33éventuelle liaison.
02:18:35Parce que ça, on ne sait pas, juridiquement
02:18:37parlant, si même elle a eu. Bien sûr.
02:18:39Donc,
02:18:41ça, il a été
02:18:43condamné. Cependant, le
02:18:45prononcer de la peine a été remis
02:18:47parce que la Cour suprême
02:18:49des États-Unis a statué que les présidents
02:18:51avaient une immunité
02:18:53pour tout ce qu'ils faisaient
02:18:55lors de leur présidence, ou presque tout.
02:18:57Or, ça affecte
02:18:59d'autres procès de Donald Trump
02:19:01et donc le juge Merchan
02:19:03ne pouvait pas prononcer
02:19:05le verdict au
02:19:07beau milieu des autres procès.
02:19:09Et le président Trump,
02:19:11lui, il peut faire
02:19:13appel. Donc, il faut
02:19:15coordonner toutes ces dates
02:19:17et le juge Merchan est accusé
02:19:19de partialité parce qu'il a donné
02:19:2140 dollars au Parti démocrate.
02:19:23Quelle horreur.
02:19:25Et donc, il fallait qu'il
02:19:27se sorte de tout cela.
02:19:29Et il a dit, bon, alors, voilà, je vote en touche.
02:19:31J'envoie le prononcer
02:19:33à bien après
02:19:35le scrutin.
02:19:37Et les
02:19:39pièces tomberont où elles veulent bien
02:19:41tomber et on verra par la suite.
02:19:43L'analyse d'un Roldy Mann sur ce
02:19:45plateau, avant de partir dans l'espace
02:19:47avec Michel Chevalet. Tout d'abord, le rappel
02:19:49de l'actualité, Marine Sabourin.
02:19:53Deux mois, jour pour jour, après les élections
02:19:55législatives qu'elle estime avoir gagnées,
02:19:57la France insoumise appelle à manifester
02:19:59dans des dizaines de villes en France. A Paris,
02:20:01le rendez-vous est donné à 14h, place de la Bastille.
02:20:03Environ 30 000 manifestants
02:20:05sont attendus, selon les autorités.
02:20:07Il manque au moins un prof
02:20:09dans 56% des collèges
02:20:11et lycées en France. C'est ce que révèle une enquête
02:20:13réalisée par le syndicat SNES-FSU.
02:20:15Les académies de Versailles, Lyon
02:20:17et Créteil sont les plus impactées.
02:20:19Et puis, une militante américano-turque
02:20:21tuée hier lors d'une manifestation en Cisjordanie.
02:20:23L'armée israélienne reconnaît avoir
02:20:25ouvert le feu. Washington déplore sa mort
02:20:27tragique. Ankara condamne, je cite,
02:20:29une intervention barbare d'Israël.
02:20:33Alors, on a suivi ce feuilleton tout l'été
02:20:35avec vous, Michel Chevalet. Moi, je vous avoue
02:20:37que ça me fascine et ça me terrifie
02:20:39en même temps. C'est ces deux astronautes
02:20:41bloqués sur la Station Spatiale Internationale.
02:20:43Ils ont été emmenés sur place
02:20:45à bord du vaisseau Starliner
02:20:47de Boeing.
02:20:49Le vaisseau... Et alors, on me parle
02:20:51d'une image en direct de
02:20:53Michel Barnier. Si on peut nous la montrer.
02:20:55Pardonnez-moi, Michel Chevalet. Un autre Michel
02:20:57qui s'impose. C'est le Premier ministre
02:20:59qui se déplace.
02:21:01Alors, si on peut me donner quelques indications sur le lieu
02:21:03où se rend Michel Barnier actuellement.
02:21:05Ce serait bien. C'est à Matignon, c'est ça
02:21:07que vous me dites, Jules Taurez ?
02:21:09Il reçoit Elisabeth Borne à Matignon dans 3 minutes.
02:21:11Il reçoit Elisabeth Borne à Matignon
02:21:13dans 3 minutes. Voilà pour cette image
02:21:15qu'on voulait vous montrer en direct.
02:21:17Ce qui est marrant, c'est qu'il arrive à pied, si vous voulez.
02:21:19Mais là aussi, tout est
02:21:21communication. Alors, il n'est pas
02:21:23de la nouvelle génération. Vous nous parliez
02:21:25tout à l'heure de la nouvelle génération politique, mais
02:21:27la communication, elle est là, elle est tout le temps et elle est partout.
02:21:29Même chez la génération...
02:21:31C'est ça qu'on veut montrer. C'est Michel Barnier,
02:21:33qui arrive à pied. C'est ça qu'on veut montrer, là.
02:21:35On veut montrer qu'il n'est pas obligé...
02:21:37Je ne sais pas s'il y a une dimension écolo, mais là, vraiment,
02:21:39on veut nous montrer un Premier ministre libre de ses mouvements,
02:21:41tranquille. Vous avez vu, veste ouverte.
02:21:43Enfin, jeune, quoi.
02:21:45C'est plus Biden, c'est Kennedy.
02:21:47On va repartir
02:21:49dans l'espace avec Michel Chevalet
02:21:51qui nous accompagne.
02:21:53Ces deux astronautes, bloqués dans la Station Spatiale
02:21:55Internationale, montés
02:21:57dans cette station à bord du vaisseau Starliner
02:21:59de Boeing. Ce vaisseau avait
02:22:01manifestement un problème. Il est donc revenu
02:22:03sur la terre ferme la nuit
02:22:05dernière, à vide.
02:22:07C'est la fin du feuilleton Boeing. Tout est bien
02:22:09qui finit bien, finalement, pour le retour de cette capsule ?
02:22:11Provisoirement. Ce n'est pas fini,
02:22:13l'histoire de Boeing.
02:22:15On l'a ramenée
02:22:17en sécurité au sol. Pourquoi on l'a ramenée ?
02:22:19Simplement, elle pouvait rester là-haut.
02:22:21Sauf qu'elle bloquait un port
02:22:23d'amarrage. Or, régulièrement,
02:22:25vous savez que tous les mois, il y a des vaisseaux
02:22:27qui arrivent avec du ravitaillement,
02:22:29du linge propre,
02:22:31de l'oxygène, de l'eau.
02:22:33Tous les mois, il faut qu'un port
02:22:35sur le module Harmony
02:22:37soit libre. Et donc, on en avait besoin.
02:22:39Les Américains ont dit qu'ils allaient ramener la capsule
02:22:41au sol. Et comme on n'est pas sûr
02:22:43de son bon fonctionnement, on avait un doute.
02:22:45En fait, elle a très bien fonctionné
02:22:47à Boeing au sol. Juste une dernière précision.
02:22:49Ce n'est pas la capsule qui est en cause.
02:22:51Elle, elle marche très bien. C'est derrière la capsule.
02:22:53Vous voyez le cylindre. C'est ce qu'on appelle
02:22:55le module de service. C'est la salle des machines
02:22:57qui assure la propulsion avec ses moteurs,
02:22:59le conditionnement d'air,
02:23:01les alimentations, toute l'énergie électrique.
02:23:03Voilà. C'était ça. C'est ça qui pose des problèmes.
02:23:05Ainsi que les logiciels.
02:23:07Donc, fort heureusement,
02:23:09elle est revenue intacte au sol.
02:23:11Et donc, on va pouvoir faire l'expertise et comprendre
02:23:13enfin qu'est-ce qui s'était passé
02:23:15pour qu'il y ait un doute
02:23:17sur le bon fonctionnement de cette cabine spatiale.
02:23:19Et il va falloir donc après
02:23:21en relancer une autre
02:23:23parce qu'on est toujours en phase d'essai.
02:23:25Ça, ça va être dans 6 mois.
02:23:27Et quand vous regardez bien le programme,
02:23:29vous apercevez que c'est un programme de Boeing
02:23:31qui coûte tout de même très cher. Et là, la NASA
02:23:33ou le Congrès dit, attendez, attendez, attendez.
02:23:35La facture augmente.
02:23:37Et ça ne marche toujours pas. Votre truc, alors que SpaceX...
02:23:39Voilà. Parce que j'allais dire, ce qui est cocasse,
02:23:41c'est qu'on va faire appel aux concurrents SpaceX
02:23:43pour ramener ces astronautes sur Terre.
02:23:45Donc, ce ne sera pas avant février probablement.
02:23:47Parce qu'ils ont fait un programme concurrent.
02:23:49Et on va laisser le monopole à SpaceX.
02:23:51Le vrai problème maintenant,
02:23:53c'est à quoi va servir cette capsule
02:23:55qui va fonctionner juste pour la station spatiale.
02:23:57La station spatiale, vous savez qu'elle est programmée
02:23:59sa disparition, rentrée de l'atmosphère
02:24:01à la fin de la décennie,
02:24:03c'est-à-dire en 2030.
02:24:05Donc, elle va être bonne pour le service
02:24:07pendant 5 ans.
02:24:09Pour un bon paquet de milliards de dollars.
02:24:11Vous voyez, on s'inquiète. Voilà.
02:24:13Alors maintenant, reste l'autre version
02:24:15du feuilleton.
02:24:17C'est, comme vous l'avez très bien dit,
02:24:19les deux autres, ils sont là-haut.
02:24:21Ils n'ont plus de véhicule
02:24:23pour rentrer. Ils ne vont pas rentrer à pied.
02:24:25Vous imaginez Marine et moi
02:24:27bloqués sur le plateau de CNEWS
02:24:29pendant 8 mois. On ne peut plus partir.
02:24:31Ils font du stop. Ils font du stop comment ?
02:24:33Ils vont profiter
02:24:35d'une mission
02:24:37de Crew Dragon
02:24:39de SpaceX, mais seulement
02:24:41le retour va avoir lieu
02:24:43au mois de février 2025.
02:24:45Tout ça, c'est programmé. Pendant ce temps-là,
02:24:47ils sont là-haut. Il va falloir les occuper.
02:24:49Bien sûr, ils ont de l'eau, ils ont de l'air.
02:24:51C'est un peu du camping.
02:24:53Mais surtout, il n'y avait pas de programme
02:24:55de travail pour eux. Ils reçoivent la télé ?
02:24:57Ils regardent la télé.
02:24:59Peut-être qu'ils peuvent mettre CNEWS par exemple.
02:25:01Comme il dit, ils regardent la Terre défiler,
02:25:03mais ça devient vite monotone.
02:25:05Le vrai problème, c'est un problème
02:25:07maintenant psychologique.
02:25:09Tout se passe bien à bord,
02:25:11mais c'est un problème très dur pour eux.
02:25:13Je veux bien vous croire.
02:25:15Merci beaucoup Michel pour toutes ces explications.
02:25:17On finit avec l'export à présent.
02:25:23Retrouvez votre programme avec Original.
02:25:25Le nouveau parfum Lacoste.
02:25:27Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
02:25:29Bien sûr !
02:25:31Retrouvez votre programme avec France Parbrise,
02:25:33Agrée et Assurance.
02:25:35Allez, on va parler football à présent.
02:25:37La déception pour les Bleus à l'occasion
02:25:39de la première journée de Ligue des Nations.
02:25:41Ils se sont inclinés 3-1 face à l'Italie
02:25:43au Parc des Princes. Ils avaient pourtant bien commencé
02:25:45avec ce but marqué par Bradley Barcola.
02:25:47Dès la douzième seconde, le but le plus
02:25:49rapide de l'histoire des Bleus.
02:25:51Les Italiens sont parvenus à égaliser à la
02:25:53première minute par Di Marco avant de prendre le large
02:25:55lors de la seconde mi-temps avec des buts
02:25:57de Fratezi puis Raspadori.
02:25:59Prochain match pour l'équipe de France,
02:26:01lundi, qui affrontera la Belgique à Lyon.
02:26:07Et les Italiens qui enchaînent manifestement
02:26:09les réussites sportives marines.
02:26:11Oui, en tennis, le numéro 1 mondial
02:26:13Yannick Sinner s'est qualifié cette nuit pour sa
02:26:15première finale à l'US Open
02:26:17en battant le Britannique Jack Draper
02:26:19en 3-7, 7-5, 7-6, 6-2.
02:26:21Il affrontera en finale dimanche
02:26:23à New York l'Américain Taylor Fritz,
02:26:25tombeur de son compatriote Francesc Tiafoe
02:26:27en 5-7.
02:26:29Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
02:26:31qui vous font confiance ? Bien sûr !
02:26:33C'était votre programme avec France Parbrise,
02:26:35Agrée et Assurance.
02:26:41C'était votre programme avec
02:26:43Original, le nouveau parfum
02:26:45à la coste.
02:26:47On arrive à la fin de votre matinale, le temps pour moi
02:26:49de vous remercier, toute la tablée qui m'accompagne
02:26:51Amine Elbahi, Jules Torres qu'on retrouve
02:26:53dès demain, merci beaucoup.
02:26:55Michel Chevalet, un grand plaisir de vous avoir
02:26:57sur ce plateau, merci infiniment.
02:26:59Loïc Rousseval qu'on va retrouver dans un instant
02:27:01pour la météo, Eric Reuvel,
02:27:03Marine Sabourin, bien évidemment, qui marque
02:27:05son retour aussi dans la matinale week-end
02:27:07en cette rentrée. Moi-même qui ai la voix cassée,
02:27:09je vais tenter de me récupérer d'ici
02:27:11demain matin. Restez avec nous
02:27:13sur CNews dans un instant, l'heure des pros avec
02:27:15Eliott Deval.