La journaliste, Françoise Laborde, parle du poste de Premier ministre : «Je ne suis pas sûre que l’opinion publique soit autant impatiente de connaître le nouveau locataire de Matignon».
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00:00Non, mais moi, j'ai l'impression que c'est un revue-thon qui nous intéresse et nous amuse de voir, en effet, des noms qui sont lancés,
00:06puis on sollicite, on téléphone. Alors, qu'est-ce que vous en pensez, chère Marine, chers hostiles ?
00:11Bon, très bien. Je ne suis pas sûre que l'opinion publique soit tenue dans ce niveau de suspense où nous nous trouvons.
00:18Je pense que moi, qui étais, j'allais dire, dans la France régionale récemment, la préoccupation que j'ai eue, c'était
00:26comment va se passer la rentrée scolaire si on n'a pas de nouveau ministre de l'Education nationale ?
00:30Je dis, a priori, il ne s'est pas lui qui fait les cours, donc ça devrait bien se passer quand même.
00:34Donc la rentrée scolaire s'est passée sans difficulté. On sait qu'en effet, il y a une petite urgence sur la loi de finances.
00:39C'est peut-être cela, le risque. Les Français sont en train de se rendre compte que la France peut continuer, finalement,
00:44de fonctionner sans gouvernement.
00:47Le gouvernement des missionnaires expédie les affaires courantes. Il n'y a pas de dépenses supplémentaires,
00:52ce qui va plutôt aller dans le bon sens, si j'en crois ce que disait notre ami Marc Toitier récemment.
00:58Je ne suis pas sûre que l'opinion publique soit tellement impatient de savoir qui sera le locataire.
01:04Surtout qu'une fois qu'on aura le nom du locataire, il y aura le sketch de qui va être au gouvernement.
01:09Parce qu'après, qui est au Quai d'Orsay, qui est à l'intérieur, qui a la santé, qui a la finance, qui a l'Education nationale ?