• il y a 3 mois
AVENIR - Politique : dans le bureau du nouveau ministre Yves Coppieters
Transcription
00:00Voilà, bienvenue dans mon bureau. Entrez, je vous en prie.
00:09Mon bureau, avec toute une série de dossiers de rentrée que je dois encore analyser et que je travaille avec mes collaborateurs.
00:15La table de travail où on me met mes signataires pour lire les dossiers et donner mon avis et je reçois aussi
00:22mes collaborateurs et c'est les ceux qui viennent me visiter.
00:25Le bureau, je ne l'ai pas beaucoup changé. J'ai repris le bureau d'Adrien Dolimon.
00:30Mes touches personnelles, c'est surtout les fruits. Ça permet à mes visiteurs de, au moins, manger sainement,
00:35c'est-à-dire pas du chocolat ou du sucre et alors j'ai besoin toujours de mon flip chart parce que j'ai besoin de
00:39visualiser les choses. Je dois faire des schémas pour comprendre les situations et aussi
00:45envisager des stratégies que je proposerai à mes collègues.
00:49Monsieur Kopiters, la semaine dernière, il y avait quelques jours, vous faisiez encore passer des examens à l'ULB puisque vous êtes enseignant-chercheur à l'ULB.
00:55Vous avez quand même eu le temps de prendre vos marques ?
00:57Alors oui, j'ai des engagements à l'ULB en termes d'examens, en termes de mémoire jusqu'au 15 septembre et donc j'ai combiné ça dans l'agenda
01:05qui se remplit. Je prends surtout mes marques ici, bien sûr,
01:09en tant que ministre, puisqu'il y a tellement de dossiers. Il faut rencontrer les gens, rencontrer les administrations et à travers ça,
01:16je garde des plages pour finaliser mes engagements académiques.
01:20Donc, il y a un an, c'était au mois de septembre 2023, vous avez été contacté par Maxime Prévost, le président des engagés, qui vous proposait de
01:25faire figurer sur ces listes.
01:27Déjà, pour ce moment-là, est-ce que vous avez demandé un petit moment de réflexion ? Vous avez dit oui tout de suite.
01:31Qu'est-ce qui provoque le déclic dans ces cas-là ? En fait, le déclic, il s'est
01:36propulsé en septembre. En fait, la réflexion avait démarré depuis le mois de juin, puisque c'est en juin
01:42de l'année précédente que j'ai été contacté et donc j'avais dit à Maxime
01:47laisse-moi l'été pour réfléchir et puis il m'a quand même mis la pression à partir de la mi-août et donc en septembre, j'ai eu le déclic.
01:53En fait, j'ai eu le déclic parce qu'il m'a laissé quand même un peu de temps de réflexion, parce que j'ai lu le manifeste
01:58des engagés et puis j'ai compris qu'il y avait une dynamique très intéressante qui se mettait en place par rapport à des
02:04valeurs que je retrouvais dans une vision un peu centriste des choses et voilà. Et donc, c'est ce qui m'a permis. Alors, il m'a proposé aussi
02:12une place de combat, puisque c'était de prendre un peu le leadership de la liste fédérale en breban wallon,
02:19un siège qu'ils avaient perdu, entre guillemets, depuis 17 ans et donc j'avais un petit challenge et ça j'aime bien.
02:25Et au mois de juillet, même chose, vous recevez à nouveau un coup de fil pour vous proposer cette fois d'être ministre, c'est pas encore
02:31tout à fait la même chose, on passe dans une autre catégorie. Vous faites quoi, vous redemandez une petite réflexion ou là il n'y a pas moyen
02:35de demander une petite pause ? Alors là, c'est assez étonnant, puisque
02:40potentiellement, on connaît la période où le président du parti va appeler les futurs potentiels candidats
02:46ministres, et donc c'est un dimanche en l'occurrence, et donc on reçoit en effet un coup de fil un dimanche, moi je l'ai reçu à 13h,
02:52mais là on n'a pas de temps de réflexion, c'est pas oui ou c'est pas non, on nous dit de venir
02:58au siège du parti, parce que le président a quelque chose à nous dire, mais on nous dit pas
03:03tu vas être ministre ou on va te donner les compétences, santé, environnement, etc.
03:07Donc là, il n'y a pas de question de réflexion, c'est plutôt une question de réactivité, si on y va, bien fatalement, c'est qu'on accepte.

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