• il y a 4 mois
L'ancien député Julien Dray explique pourquoi Téhéran n’a pas lancé de grandes représailles contre Israël malgré ses menaces : «En Iran, la contestation a atteint un tel niveau qu’à tout moment, le régime peut basculer».

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Transcription
00:00Je pense qu'il n'y a pas de réplique comme on s'y attendait,
00:03parce qu'il y a une division très profonde à l'intérieur du régime iranien,
00:08et qu'ils n'arrivent pas, l'aile dure n'arrive pas à l'emporter totalement sur l'aile modérée,
00:13qui voudrait essayer de trouver une solution,
00:15parce que l'aile modérée sait que la contestation interne à l'Iran a atteint un tel niveau
00:20qu'à tout moment le régime peut basculer.
00:22Il y a, à l'heure où on se parle, des grèves et des manifestations importantes
00:26qui se déroulent dans toute l'Iran.
00:28Et la contestation a continué, les femmes avec un courage exemplaire,
00:32qui devraient être saluées par toute la communauté internationale,
00:35continuent à être pour certaines massacrées,
00:38mais continuent malgré le fait qu'elles soient massacrées à refuser de porter cet étendard islamique
00:44qui représente le port du foulard pour les mollas,
00:46refusent de se plier à la dictature des gardiens de la révolution.
00:52Alors le problème c'est qu'il y a un conflit aujourd'hui qu'on n'analyse pas assez bien en Europe,
00:57à l'intérieur du régime iranien.
00:59Et c'est ce qui fait que les proxys, c'est comme ça que ça se passe,
01:02le Hezbollah il ne décide pas tout seul.
01:04Vous avez vu Nasrallah, le dirigeant du Hezbollah, il prend ses ordres à Téhéran.
01:10Et c'est pareil pour les Houthis.
01:13C'est pour ça que les proxys on en joue un peu,
01:16parce que pour l'instant ils ne savent pas ce qu'il faut faire.

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