• il y a 4 mois
Le journaliste Amaury Brelet estime que «les peines ne sont pas assez sévères et encouragent l’impunité, la récidive», dans les cas d'homicides commis par des chauffards.

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Transcription
00:00Oui, mais ce projet de loi, il était essentiellement symbolique.
00:02La réalité, c'est que les peines ne sont pas appliquées dans leur maximalisme.
00:07Elles ne sont pas assez sévères. Elles ne sont pas assez lourdes.
00:09Elles ne sont pas assez...
00:12Elles encouragent l'impunité et la récidive trop souvent.
00:15Sans compter que dans cette affaire, il y a la lenteur de la justice.
00:19D'ailleurs, il se plaint très clairement avec une justice qui manque de moyens
00:22depuis mais depuis des décennies.
00:23Alors à Nice, le manque de prison, le manque de places de prison à Nice,
00:26vous avez 60% des détenus à la maison d'arrêt de Nice qui sont étrangers
00:30et quasiment tous clandestins.
00:32Donc, ils n'ont évidemment en toute logique rien à faire là.
00:35Ensuite, la qualification a minima.
00:38Et puis, ce frère, il est très émouvant et sa colère, elle est totalement
00:41compréhensible. Il se fait l'énième porte parole de ces victimes
00:44qui ont le sentiment de ne pas être entendus.
00:46Il a lui-même d'ailleurs, il le dit très bien, il a envoyé des courriers
00:49au président de la République, au premier ministre,
00:52au ministre de la Justice et de l'Intérieur qui n'ont pas répondu.
00:55C'est même premier ministre et président qui s'envoient des courriers
00:59entre groupes parlementaires, parlementaires d'ailleurs sans réponse non plus
01:02et qui ne servent à rien.
01:04Donc voilà, c'est un véritable sentiment d'injustice qui règne.
01:08Et en attendant, on a cette famille, cette malheureuse famille qui est
01:10totalement décimée et le chauffard qui, lui, a été remis en liberté
01:13sous contrôle judiciaire.

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