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Aux côtés de son fils de 14 ans, un réfugié gazaoui raconte la tragédie dont a été victime sa famille. Blessés dans un bombardement israélien dans lequel sa femme et un autre de ses fils ont trouvé la mort, il a deux autres enfants à Gaza, pour qui il craint le pire. Assef Abu Mhadi, jeune garçon de 12 ans, a perdu sa jambe droite lors d'un bombardement à Gaza alors qu'il jouait au foot. Réfugié aujourd'hui en France avec sa mère pour se faire soigner, il a dû laisser cinq de ses frères et sœurs à Gaza.
Transcription
00:00Je m'appelle Tarek Abou Aitam, je suis palestinien de Gaza, je suis venu en France après la guerre le 7 octobre.
00:10Mon fils a été tué lors de la guerre et j'ai été tué.
00:14Nous sommes allés à l'hôpital d'Egypte, puis nous sommes revenus en France à l'aide de l'ambassade française.
00:23Le 14 octobre, j'étais à la maison. Il était environ 2h30.
00:32Il y a eu des tirs sur les maisons qui étaient à mes côtés.
00:36Un avion a tiré sur deux maisons.
00:39Il y a eu cinq tirs et trois tirs.
00:42Lors de la pression de l'explosion, notre maison a été détruite.
00:47J'étais à la porte de la maison et mon fils était avec moi.
00:54Lors de la pression de l'explosion, la maison a été détruite.
00:59Les gens qui étaient à l'intérieur de la maison ont été tués.
01:03Mon mari, mon fils, mon père et deux filles de mon frère.
01:07Tout le reste a été tué.
01:10C'est Elias. Il avait 12 ans.
01:15C'est terrible.
01:17C'est terrible.
01:19C'est terrible.
01:20C'est terrible.
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01:39C'est terrible.
01:40C'est terrible.
01:41C'est terrible.
01:42C'est terrible.
01:43C'est terrible.
01:44Avec tout cela, les venus sont aulement préoccupées par la phobia.
01:50C'est terrible à l'intérieur.
01:54Ils sont鹹鹿鹿鹿鹿.
01:56On est sincèrement fuelé pour la conservation.
01:59C'est sûr que ce ne sont pas des numéros, mais malheureusement, la guerre a duré très longtemps,
02:13et le nombre est grand.
02:15En ce qui concerne les médias et les nouvelles, il n'y a que des numéros qui augmentent,
02:20comme le portefeuille.
02:22Mais chaque personne a sa propre histoire, et chaque maison a sa propre histoire.
02:27Ce qui m'inquiète le plus, c'est d'amener mes enfants à Han,
02:31pour qu'ils s'amusent de ce qu'ils ont vu là-bas,
02:34de la vie difficile, de la perte de leur mère et de leur frère.
02:38Chaque fois que je vois un endroit bien,
02:41je me dis que quand mes enfants viendront, je dois les amener à Han.
02:44Quand je vais au supermarché, je vois les choses, le chocolat,
02:49les choses qui ne sont pas très disponibles là-bas.
02:53Je m'attendais à ce qu'ils viennent, pour qu'ils aiment ces choses, ces jeux.
03:11Un jour, j'étais à la guerre,
03:14et je suis sorti à la porte de la maison pour jouer au football.
03:19Un fusil est sorti,
03:21c'est-à-dire qu'un fusil prend un cercle.
03:24Un fusil est sorti,
03:26j'ai trouvé la balle à droite de moi.
03:29Quand je suis sorti, j'ai pensé qu'il y avait des pierres sur mes jambes.
03:33Quand je suis sorti, j'ai trouvé que mes jambes étaient coupées.
03:36J'ai voulu s'enfuir de l'endroit,
03:38il y avait des pierres et de la poudre,
03:40donc j'ai mis une pierre sur l'autre jambe.
03:43J'ai trouvé que mes jambes étaient coupées, et j'ai dit à mes enfants.
03:46Je suis en France pour le traitement.
03:50En France, on me traite du corps,
03:55mais j'ai besoin de l'esprit et de l'esprit.
04:00En Gaza, il y a toujours des bombardements.
04:03Parfois, ils n'ont pas de nourriture.
04:10Une fois, j'ai demandé à ma soeur, qui a un an plus de moi,
04:13ce que j'avais mangé.
04:15Je lui ai dit que j'avais mangé des légumes et que j'avais bu de l'eau,
04:17mais l'eau n'était pas propre.
04:19Il y a des gens qui ne pensent pas à Gaza,
04:21comme si rien n'avait eu lieu,
04:23même dans les pays arabes,
04:25ils entendent ce qui se passe.
04:27Je ne peux pas aller en France pour le traitement,
04:29et mettre les autres en feu.
04:31Ce n'est pas possible.
04:33Toutes les idées sur la Gaza,
04:35elles existent seulement dans le corps,
04:37mais toutes les idées sur la Gaza,
04:39je n'oublie rien.

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