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Gabriel Attal s'exprime à l'issue d'une réunion avec les ministres démissionnaires à Matignon où il était question de la première semaine des Jeux olympiques

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00:00Mesdames et Messieurs, une semaine après le début des premières épreuves de ces Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:07j'ai tenu à réunir les ministres de mon gouvernement pour faire un point sur l'organisation de ces Jeux et évidemment aborder les défis qui sont encore devant nous.
00:18Je le dis ici, il reste encore plus d'une semaine, une dizaine de jours d'épreuves pour ces Jeux Olympiques.
00:25Nous avons encore bien des défis devant nous. Chacun est mobilisé, l'intégralité du gouvernement est pleinement aux commandes pour garantir la réussite de ces Jeux Olympiques.
00:35Cette réunion, je le disais, a été d'abord l'occasion de tirer un bilan très positif de la première semaine de ces Jeux, de cette première semaine d'épreuves.
00:44Un succès sportif d'abord avec un début de Jeux historiques pour la France et nous avons tenu collectivement à saluer les exploits de nos athlètes.
00:55Ils font notre fierté et ce n'est, je crois, qu'un début. Un succès d'organisation aussi, le défi est immense.
01:03Nous n'avons pas choisi la voie de la facilité, qu'il s'agisse de la cérémonie d'ouverture ou des lieux qui ont été retenus pour l'organisation des épreuves.
01:12Depuis des mois, des années, beaucoup de professionnels du défaitisme expliquaient à longueur de journée que nous n'y arriverions pas et pariaient sur un échec de cette organisation.
01:24Nous, nous avons cru dans ces Jeux, cru dans la France, dans son trésor inestimable de ressources et de capacités à se projeter, à faire rayonner notre pays.
01:35Et je crois que nous avons eu raison, sous l'autorité du Président de la République, de faire ces choix.
01:40C'est le fruit du travail qui a été mené depuis des mois, donc, par la ministre Amélie Oudéa Castera, que je veux saluer, par Paris 2024,
01:48par toutes celles et ceux qui participent à l'organisation des épreuves.
01:52Il y a eu une mobilisation constante du gouvernement, de l'État, de Paris 2024, je le disais, présidé par Tony Estanguet.
01:59Il y a eu une mobilisation absolue, je veux le dire aussi, des collectivités locales, notamment de la ville de Paris, de la métropole du Grand Paris, de la région Ile-de-France,
02:07mais de beaucoup d'autres collectivités qui ont participé à l'organisation de ces Jeux.
02:12Je veux en profiter pour rendre aussi un hommage appuyé aux 45 000 volontaires qui participent directement à l'organisation de ces Jeux,
02:20qui viennent de toute la France, on peut même le dire du monde entier, et qui, bénévolement, contribuent à la réussite de ces Jeux et à l'organisation des différentes épreuves.
02:31Bien sûr, même si, encore une fois, on est loin d'être à la fin de ces Jeux et il ne s'agit en aucune manière de baisser la garde,
02:39cette première semaine est aussi une réussite d'un point de vue sécuritaire, et vous savez combien cet enjeu est au cœur de l'organisation de ces Jeux.
02:4730 000 policiers et gendarmes, 10 000 militaires sont encore mobilisés au quotidien à Paris.
02:53Aucun incident majeur ou notable n'est à déplorer à ce stade.
02:57Je veux remercier la mobilisation remarquable et constante du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en lien avec les préfets,
03:05le préfet de région Île-de-France, le préfet de police de Paris.
03:09Je veux saluer l'engagement remarquable de nos forces de l'ordre, de nos forces armées, qui concourent aussi à la sécurité de ces Jeux.
03:17J'ajoute que la mobilisation des forces de l'ordre est totale sur tout le territoire national.
03:23Partout, les commissariats sont pleins.
03:26À travers le pays, l'activité policière est triplée par rapport à la normale dans les étés précédents.
03:33La sécurité des Français et la sécurité des Jeux olympiques sont indissociables.
03:37Il n'a jamais été question de déshabiller l'un pour habiller l'autre.
03:41C'est l'ensemble de la sécurité de nos concitoyens avec la sécurité des Jeux olympiques qui est renforcée.
03:47Cet été, l'un ne peut pas aller sans l'autre.
03:50Nous sommes donc en première ligne pour assurer la sécurité des épreuves et des Français sur tous les plans.
03:55Je pense à la sécurité de notre espace aérien.
03:57J'avais eu l'occasion, il y a une dizaine de jours, de me rendre à la base aérienne 107 de Villacoublay,
04:02au centre opérationnel de lutte anti-drone, pour échanger avec les militaires qui organisent cette lutte anti-drone.
04:10Il y a eu, depuis le début de ces Jeux, une trentaine d'alertes concernant des drones.
04:16Tous ont été interceptés et 27 personnes qui les pilotaient ont été interpellées.
04:22Il s'agit dans la quasi-totalité des cas de touristes, de spectateurs qui ignorent ou feignent d'ignorer les règles.
04:30Je le rappelle que la règle est l'interdiction du survol par drone.
04:34Je pense également à notre sécurité cyber.
04:37Je me suis rendu, il y a quelques jours, juste avant la cérémonie d'ouverture, au centre opérationnel de l'ANSI,
04:43l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information.
04:46Vous savez combien la sécurité cyber est majeure dans l'organisation de ces Jeux.
04:51Je salue le secrétariat général à la défense et à la sécurité nationale.
04:56D'ores et déjà, depuis le 22 juillet, 68 cyber-attaques qui visaient l'organisation des Jeux ont été détectées.
05:04Deux d'entre elles, le 25 juillet, ont visé des sites olympiques, les sites de Bercy et de la Villette.
05:12Toutes ces cyber-attaques, les 68, dont les deux cyber-attaques qui visaient des sites olympiques, ont été détectées dans les temps et ont été déjouées.
05:21Je veux vraiment saluer le très grand professionnalisme des agents de l'ANSI qui ont permis de détecter et de déjouer ces cyber-attaques.
05:28Je l'avais dit, il y aura des cyber-attaques.
05:31L'enjeu, c'est d'être capable d'y répondre suffisamment tôt pour les déjouer ou en limiter la portée.
05:36C'est ce qui a été fait par nos services depuis le début de ces Jeux.
05:40Évidemment, là aussi, notre vigilance restera totale dans les jours et les semaines à venir.
05:45Enfin, je pense à la sécurité de nos réseaux ferroviaires et plus largement de nos réseaux d'énergie, d'électricité, de gaz, de communication.
05:52Après les sabotages et les tentatives de sabotage qui ont eu lieu, nous avons décidé d'augmenter la surveillance sur l'ensemble de nos réseaux.
06:00Mesdames et Messieurs, il reste encore, je le disais, une dizaine de jours pour les Jeux olympiques.
06:06Et des moments particulièrement importants à venir.
06:10Je pense aux marathons, je pense aux épreuves de cyclisme, je pense à la cérémonie de clôture, qui tous sont des défis organisationnels et sécuritaires.
06:20Seuls 25% des sessions sportives ont eu lieu.
06:24Cela veut dire qu'il reste 75% des sessions sportives qui sont devant nous.
06:29Le défi est donc encore devant nous.
06:32Je le redis ici, personne ne manquera à l'appel et à la responsabilité.
06:36Tout le monde est sur le pont à 100% pour la réussite de ces Jeux, comme tout le monde sera sur le pont pour la réussite des Jeux paralympiques.
06:44Chaque jour réussi est une victoire pour tous les Français.
06:47Une raison de plus de croire en notre pays.
06:50Ces Jeux nous rendent fiers.
06:53C'est aussi toute une maison France qui brille, parce qu'évidemment, le gouvernement, l'État est mobilisé.
06:58Mais je le disais, les collectivités locales le sont tout autant.
07:00Paris 2024 l'est tout autant.
07:03C'est une pluralité d'acteurs avec le mouvement sportif qui nous rendent fiers.
07:08Parce que cette première semaine est un succès.
07:10Et nous allons nous mobiliser chaque jour, chaque heure, pour que les prochains jours le soient tout autant.
07:16Sous l'autorité du Président de la République, la France sera au rendez-vous.
07:19Je vous remercie.
07:21Monsieur le Premier ministre, vous évoquiez des cyberattaques déjouées, des drones interceptés.
07:25Est-ce que vous avez connaissance de projets terroristes, ou en tout cas de volonté de s'en attaquer matériellement en jeu,
07:31qui ont été aussi détectés et déjoués depuis le début ?
07:34Non, vous le savez, il y a une vigilance absolue aussi de ce point de vue-là, bien évidemment, qui est absolument centrale.
07:40Et je n'ai pas d'informations supplémentaires à ma connaissance qui permettent de dire qu'un projet identifié aura été identifié et donc déjoué.
07:50Mais la vigilance est absolue et totale.
07:52Et elle le restera pour toute la durée de ces jeux, comme elle l'est d'ailleurs de façon constante sur notre territoire.
07:58Monsieur le Premier ministre, une question concernant les Outre-mer, les épreuves de surf pour New-York-Haiti.
08:02Quelques-vingt-huit athlètes et quarante-vingt-deux nations.
08:06Est-ce que vous êtes satisfait de ces épreuves également en Outre-mer et particulièrement en Haïti ?
08:11Oui, vous avez raison de le dire.
08:13Se déroulent en Polynésie française les épreuves de surf.
08:16La ministre des Outre-mer, Marie Guevenou, est sur place pour représenter le gouvernement.
08:21Et ces épreuves donnent aujourd'hui toute satisfaction d'un point de vue organisationnel, d'un point de vue sportif.
08:28On a vu des performances remarquables, des images absolument magnifiques à couper le souffle.
08:34Évidemment que quand on parle de la fierté aujourd'hui d'être français, de la fierté de la France dans l'organisation de ces jeux,
08:41on pense aussi aux épreuves qui se déroulent en Polynésie française.
08:44Et je vous remercie de mettre l'accent sur ce sujet.
08:47Est-ce que vous avez pris connaissance de l'article de l'Union Européenne qui a tombé hier et qui concerne ces épreuves
08:53et qui remet en cause ces épreuves en disant que ces épreuves ont lieu sur des sites où il y a eu des essais nucléaires ?
08:59Je n'ai pas connaissance de cet article, donc je ne peux pas le commenter.
09:02Monsieur le Premier ministre, comment pouvez-vous nous dire comment ça se passe,
09:06le travail entre le bâtiment d'une part et l'usine d'autre part ?
09:10Il y a une coordination qui est complète.
09:13Vous savez, ça fait plusieurs années maintenant que ces jeux sont préparés.
09:16Pour ma part, je suis Premier ministre depuis un peu plus de six mois.
09:21On a eu un certain nombre de réunions, à la fois à l'Élysée sous l'autorité du Président de la République,
09:26à Matignon, dans la préparation de ces jeux.
09:28Et la conduite de ces jeux se passe de la même manière, avec une très grande fluidité.
09:34Est-ce que les discussions en police pour faire avancer une coalition, pour vous appeler de vos vœux, ont avancé ?
09:40Comme vous le disiez, il y a une semaine de compétition déjà derrière nous.
09:43Ça veut dire une semaine en moins pour arriver à l'échange de la fin des Jeux.
09:46Est-ce que vous voyez une coalition ?
09:48Ecoutez, ce n'est pas tout à fait l'objet de ce point presse ou de cette réunion
09:52que j'ai tenue en ma qualité de Premier ministre chargé des affaires courantes
09:56sur l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques.
09:59Mais vous pouvez, je crois, vous référer à différents articles
10:03qui ont été publiés sur le sujet ces derniers jours.
10:05Et moi-même, j'aurai l'occasion, dans un autre cadre, de revenir sur ce sujet prochainement.
10:09Est-ce que la gestion des affaires courantes implique la situation au Proche-Orient, avec la mort du chef du HMS ?
10:14Bien sûr que dans la gestion des affaires courantes, notre activité diplomatique
10:19et le suivi que nous avons de la situation géopolitique reste absolue.
10:24Et sur ce sujet-là, je n'ai pas de commentaire à faire,
10:26mais je crois que le Quai d'Orsay a ou va communiquer sur ce sujet.
10:29Vous avez un événement comme celui-ci, qui comporte une dimension sportive,
10:44mais aussi artistique, crée nécessairement du débat.
10:47Il y a toujours une forme de subjectivité dans un tableau artistique.
10:52Et donc, chacun peut avoir un point de vue sur tout ou partie de cette cérémonie d'ouverture.
10:58A moi, je pense que cette cérémonie d'ouverture a fait la fierté de la France.
11:03Parce que c'était magnifique, parce que c'était courageux, parce que c'était ambitieux,
11:09parce que c'était audacieux, à certains points de vue.
11:12Et donc, pour moi, ça restera un grand moment de fierté.
11:15Je crois que ça l'a été aussi pour la plupart de nos concitoyens.
11:19Et j'ai vu un grand nombre de réactions à l'international qui ont montré que cet événement avait été salué.
11:26C'est une dernière question ?
11:40Je le disais il y a un instant, et je l'ai dit le soir même où la démission de mon gouvernement
11:45a été acceptée par le Président de la République, dans la gestion des affaires courantes.
11:50Il y a évidemment garantir que l'État fonctionne à bonne marche.
11:54Il y a également la question de l'ordre public.
11:57Et donc, la ministre des Outre-mer est totalement dans son rôle,
12:00en étant aujourd'hui présente en Nouvelle-Calédonie, où il reste une situation de tension importante.
12:07Bien évidemment que je continue à suivre, en ma qualité de Premier ministre, chargé des affaires courantes.
12:16Ah, Amélie voulait ajouter, la ministre des Sports voulait ajouter, puisqu'on parlait de la Nouvelle-Calédonie.
12:20Un petit clin d'œil à Maxime Grousset, ce soir, notre nageur qui va s'élancer après les courses de Léon Marchand.
12:26Je pense que c'est aussi une belle perspective, une belle incarnation,
12:30et on espère qu'il va aller nous chercher une très belle médaille sur ce 100 mètres nage libre.
12:34Merci beaucoup !

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