Anne Genetet, députée Renaissance des Français à l'étranger, était l'invitée du Live BFM pour évoquer l'élection de la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, qui a lieu ce samedi 13 juillet.
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00:00C'est même réducteur de dire que c'est trois parce que nous sommes une petite centaine et je pense que chacun a des convictions personnelles, a des projets à porter.
00:07C'est encore pire.
00:08Non mais je crois que ça témoigne de la diversité du groupe et c'est une bonne chose.
00:12Moi je suis contente de voir qu'il y a aussi des diversités de point de vue que nous ne sommes pas...
00:15Rappelez-vous au mandat précédent, au tout premier mandat, on nous accusait d'être des plaies mobiles.
00:19Non je crois qu'il y a des diversités de point de vue.
00:20Maintenant il ne faut pas que ça devienne un combat de coq.
00:22C'est ça toute la difficulté et je pense qu'on peut tout à fait surmonter ça.
00:26Revenons tout petit peu en arrière.
00:27Lundi quand nous sommes arrivés les uns et les autres au Parlement, on sortait tous d'une campagne qui nous a tous surpris,
00:32dans tous les groupes d'ailleurs mais dans le nôtre également, dans laquelle nous avons perdu 80 copains
00:37qui étaient de bons députés et qui sont tombés au front, pourrait dire, pour prendre cette métaphore.
00:41Et nous étions vraiment en état de sidération.
00:43Donc il y avait besoin à ce moment-là de peut-être faire l'exégèse de ce qui s'était passé,
00:47d'essayer de voir comment on pouvait analyser tout ça avant de pouvoir aller plus loin.
00:50Maintenant ceci est posé, ça a pu donner l'impression qu'il y avait des points de vue différents qui s'exprimaient.
00:57Mais très honnêtement, les nuances entre nous ne sont vraiment pas si importantes que ça.
01:02Et en tout cas je tiens à souligner que par rapport à ce que les Français nous demandent,
01:06les Français nous demandent de travailler, il faut vraiment gommer les nuances qu'il peut y avoir entre nous pour avancer à leur service.