• il y a 5 mois

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00:00Alors je fais juste un tout petit rappel avant de vous entendre là-dessus pour reparler quand même des scores du coup d'hier avec la répartition définitive des sièges à l'Assemblée Nationale.
00:08Et encore une fois vous m'arrêtez si je me trompe sur les chiffres exacts.
00:11178 sièges pour le Nouveau Front Populaire, 150 pour le camp présidentiel, 142 pour le Rassemblement National et ses alliés.
00:18Enfin c'est les trois principaux blocs qui se dégagent, on est bien là-dessus.
00:22On évoque Darmanin dans les rumeurs pour être au Premier Ministre avec une alliance. Ensemble plus LR, vous en pensez quoi ?
00:29Juste ça vient d'où ce truc ?
00:31Alors moi je l'ai vu, moi je l'avoue que le seul endroit où je l'ai vu passer pour l'instant c'est sur Twitter de David Dufresne.
00:37Qui dit qu'on parle de Gérald Darmanin, mais c'est bien sur Gérald Darmanin lui-même.
00:41Moi je l'ai juste entendu dire, voilà, personne n'a gagné, ni l'ERN, ni LFI.
00:47Pour dire qu'il n'y avait pas vraiment de victorieux.
00:49Non mais non mais en vrai je me doutais vraiment parce que du coup j'avoue j'avais pas vu.
00:53On est juste là pour commenter les fake news de Twitter.
00:56C'est toi qui m'en a parlé en disant que c'est l'hypothèse Darmanin.
00:59Et bon comme il y a tellement de trucs qui se passent, des fois on n'a pas vu des trucs et nous-mêmes on n'arrive pas à suivre tout.
01:05Mais du coup il ne me semble pas que ce soit qu'on ait une personnalité politique qui est sur un plateau Gérald Darmanin, à part David Dufresne.
01:12Non mais je suis d'accord en plus et c'est important qu'on soit plutôt, notamment ici, mais plus particulièrement,
01:17plutôt précautionneux et très cautionneuses avec ce type de rumeurs.
01:20Parce que déjà on sait que c'est l'habitude de l'Elysée de balancer des rumeurs comme ça, des ballons d'essai,
01:24pour voir si ça prend, si ça ne prend pas.
01:26Donc on n'a pas non plus joué leur jeu.
01:28Parce que ça suffit en fait, on n'arrête pas de jouer leur jeu.
01:30Ils nous prennent pour des cons depuis beaucoup trop longtemps, à mon sens.
01:33Et par ailleurs, est-ce bien nécessaire de parler de Darmanin aujourd'hui ?
01:38Ça va.
01:39On peut lui répondre en disant que là il y a absolument tous les noms qui peuvent circuler dans tous les sens.
01:48Parce que le truc est tellement flou en termes de coalition vers la droite, vers la gauche, etc.
01:53Que du coup, tous les noms peuvent circuler.
01:56Que Darmanin, oui, il a des ambitions prédentielles.
01:59Donc son nom peut circuler.
02:01Après, franchement, spontanément, et on aura peut-être un moment où chacun fait ses pronos sur les premiers noms.
02:08J'y compte bien.
02:09Mais je pense que spontanément, dans les analyses politiques, personne ne pense en priorité à Darmanin.
02:15Ce n'est pas le premier nom qui nous vient dans le contexte.
02:17Non, d'autant plus que pour répondre à la question sur l'alliance avec LR,
02:21en réalité, ce qui est quand même plus pertinent,
02:24bon, après, il ne réfléchit pas de manière toujours très pertinente ou intelligente, il faut bien le dire aussi,
02:29ce serait quand même d'envisager une alliance plutôt avec un bloc centriste et la gauche, en quelque sorte.
02:36Parce qu'en termes de poids, ça a quand même plus de sens.
02:42Il y a moins de risque aussi de renverser le gouvernement par une dissolution qui serait décidée par des députés.
02:50Ce serait plus pertinent de prendre quelqu'un qui est plus gauche compatible,
02:55la gauche bien sauce d'aime, on n'est pas du tout sur l'extrême gauche qui fait peur à tout le monde,
03:00qui n'est pas du tout dans ce bloc, par ailleurs, rappelons-le.
03:03Mais bref, donc Darmanin, pas du tout, en fait.
03:05Ce n'est absolument pas le bon profil.
03:07Et puis, récupérer les 60 sièges de LR pour créer une coalition qui puisse être favorable au gouvernement,
03:17moi, je pense que c'est une grosse connerie.
03:19En plus, on sait très bien que LR vote des motions de censure.
03:22LR, ce n'est pas un groupe homogène, on l'a bien vu avec Ciotti qui s'est barré, avec quelques autres pour le RN.
03:29LR a voté la motion de censure de l'IOT en partie pour le 49-3 de la réforme des retraites.
03:37Donc, ce n'est pas du tout judicieux, je pense.
03:39Je vais venir, de toute façon, ne vous inquiétez pas sur vos pronostics de Premier ministre ou de Première ministre.
03:44Mais juste avant ça, j'aimerais bien comprendre comment est-ce qu'on a obtenu ces résultats d'hier soir.
03:49Parce que finalement, on le disait, entre ceux qui étaient optimistes et ceux qui étaient pessimistes,
03:52le fait est que quasiment tous les instituts de sondage nous prédisaient une Assemblée nationale
03:56beaucoup plus représentée par des députés du RN et de ses alliés.
04:00Le fait est qu'aujourd'hui, c'est le troisième bloc, ils sont arrivés en troisième position.
04:04Comment est-ce qu'on a pu en arriver là, Damien ?
04:07Comment est-ce que ces instituts de sondage ont pu aussi, à ce point, se tromper, finalement ?
04:11Parce qu'en fait, c'est extrêmement compliqué de prédire la distribution des sièges à l'Assemblée nationale.
04:23Ce n'est pas une élection législative, c'est 577 élections.
04:28Et en réalité, entre le contexte national, les dynamiques qui peuvent s'opérer avant le premier tour, dans l'entre-deux-tours,
04:36et puis après, les particularismes locaux aussi, où il y a des députés LR qui ont été reconduits,
04:42non pas parce qu'il y avait une forme de...
04:45Non pas que les personnes localement, peut-être, étaient tous absolument...
04:49Ils ne sont pas encartés LR, ils ne sont peut-être même pas proches politiquement de LR,
04:53mais leurs députés étaient dans la circonscription.
04:55Parfois, c'est des circonscriptions qui sont un peu agricoles, par exemple.
04:58Il y a des députés LR qui sont très bien implantés, qui vont dans les exploitations,
05:02qui vont dans les fêtes qu'il faut, qui partagent aussi certains projets de loi sur ces questions-là.
05:08Et du coup, comment faire un institut de sondage qui n'étudie pas sur 577 endroits,
05:12comment il fait pour établir des projections de sièges ?
05:15Ça, c'est une bonne question.
05:16Alors, en plus, certains instituts...
05:18Certes, Ipsos, par exemple, ils ont monté 10 000, et je crois qu'ils en ont fait un, un peu plus de 10 000.
05:22Donc là, ça commence à représenter quelque chose de sérieux.
05:25Mais même là, sur les panels, comment tu fais ?
05:27Puisque c'est ces 577 endroits qui ont, en plus, leurs particularismes sociaux, de classe d'âge...
05:36Malgré ça, tu le mentionnes aussi, tu as écrit un billet aujourd'hui là-dessus,
05:39justement sur la responsabilité des instituts de sondage.
05:42Tu précises quand même qu'il y a, finalement, certains, peut-être rares,
05:45mais des journalistes qui, par exemple, sur Twitter, au fil de la semaine,
05:48avaient eux fait certaines projections qui, finalement, se rapprochaient,
05:51pour certains, plus des scores qu'on a obtenus dimanche soir que des instituts de sondage eux-mêmes.
05:55C'est les personnes dont parlait Lucie tout à l'heure.
05:57C'est vrai que c'est grâce à eux que Lucie est passée dans mon camp, dans mon camp de l'optimisme,
06:02alors qu'elle m'avait détruit le cœur le soir du premier tour, et le soir de la dissolution.
06:07Évidemment, encore pire, je ne peux pas vous raconter toutes les funestes prédictions qu'elle m'a faites, mais voilà.
06:13Et plus sérieusement, eux, en fait, ils se sont basés plutôt sur de la data-analyse.
06:18C'est-à-dire qu'ils sont partis des résultats du premier tour.
06:20Ils n'ont pas fait de prédiction déjà avant le premier tour.
06:23Ils sont surtout basés sur les résultats du premier tour.
06:25Ils les ont pris.
06:26Et après, ils ont fait...
06:27Et après, ils ont bougé des curseurs en fonction des éventuels reports de voix.
06:31Donc voilà, il y en a qui ont pris des options un peu plus...
06:34Par exemple, le Grand Continent a fait ça aussi.
06:36Mais eux, ils ont pris des options qui étaient un peu plus pessimistes sur les reports de voix.
06:40D'autres ont pris des...
06:41On estimait que le Front républicain fonctionnerait un peu plus que ce qui était annoncé.
06:47Et résultat, c'est les premiers qui ont annoncé le RN en dessous de 200 députés.
06:51C'est aucun institut de sondage.
06:52Ce sont des data-list de personnes.
06:54Moi, j'ai Tom Jakubowicz qui a fait ce trade.
06:58Toi, tu en avais d'autres, je crois.
06:59Tu m'en as envoyé tout à l'heure.
07:00Mais je n'ai plus les noms en tête.
07:03Oui, moi, il y avait des chercheurs.
07:05Un chercheur qui s'appelait Richard Kiss.
07:08Et qui ne voulait pas que je cite ses projections parce que...
07:12Voilà, et là, c'est fait.
07:13Et là, c'est fait désormais.
07:14Là, je vais les citer.
07:15Je vais les citer parce que le mec a eu raison.
07:17C'est-à-dire qu'il avait mis le RN à 160.
07:20Et personne ne les mettait aussi bas.
07:22Au final, ils sont à combien ? 140 ?
07:24Oui, 142 ou 143.
07:25Il y a un débat.
07:26Et il avait mis la gauche, je ne sais plus, à 180, 190.
07:30Donc, en fait, il était vraiment très proche.
07:33Tu joues au loto, tu crois ?
07:34Non, non.
07:35Après, c'est parce qu'il avait fait, lui, des typologies.
07:38Et il m'avait dit, oui, Roussel, qu'il l'avait prévu au premier tour
07:42que Roussel allait se faire dégager, par exemple.
07:44Donc, vraiment, lui, il l'avait...
07:45Visiblement.
07:46Mais en fait, il était inquiet parce qu'il disait
07:48mes projections sont tellement éloignées de ce que disent les sondages,
07:51j'ai peur de passer pour un con.
07:53Et juste pour finir là-dessus, c'est vrai que le problème,
07:56la question que tu posais là-dessus,
07:58c'est qu'il y a eu 27 projections de sièges
08:01entre le 10 juin, je crois, et vendredi dernier.
08:08Les 27 se sont trompées.
08:09C'est-à-dire que les 27 ont mis le RN 1er,
08:11les 27 ont mis le NFP 2e,
08:13et les 27 ont mis le Bloc Ensemble 3e.
08:17Ce n'est même pas des erreurs d'à peu près dans le ciel,
08:19c'est des erreurs même d'ordre.
08:21C'est ça.
08:22Et ce dont je parle dans le billet,
08:24c'est vrai que dans les rédactions, on reçoit,
08:27enfin pas que dans les rédactions maintenant d'ailleurs,
08:29mais on reçoit les sondages embargots
08:31qui vont être diffusés sur France 2, sur TF1, tout ça.
08:34Et quand on reçoit le haut d'Oxa,
08:36il fallait voir nos têtes.
08:37Franchement, je te le dis dans le billet,
08:39mais il fallait voir ma tête, j'étais décomposé.
08:41Je suis parti boire une bière, d'ailleurs, directement.
08:43Ils nous annoncent 300 sièges, en fait, pour le RN.
08:46Sauf qu'en réalité, on pourrait se dire
08:48qu'ils se sont gourés.
08:49Sauf que non, c'était le sondage qui était commandé
08:53par CNews, le JDD et Europe 1.
08:56Et toute la soirée sur CNews,
08:57eux, ils ont débattu sur leur plateau
08:59en diffusant cette projection,
09:00parce que je l'ai regardée après en différé
09:02pour voir un petit peu.
09:03Et ils disaient, alors le RN,
09:05et ça montait, celui-là il restait à 300,
09:08il y en avait un autre à 305.
09:10Et donc du coup, 300, on est 11 sièges
09:12au-dessus de la majorité absolue.
09:14Ça fait même un tout petit matelas
09:15au lieu de la situation politique actuelle.
09:17Et donc là, évidemment,
09:18ce n'est plus du tout les mêmes discussions.
09:19Alors après, pour finir là-dessus,
09:20on pourrait se dire, oui, mais ça a peut-être permis
09:22justement de faire prendre conscience
09:24à tout le monde de l'importance du Fonds républicain,
09:26de l'urgence, de tout ça.
09:28Sauf qu'en fait, ce n'est pas une stratégie.
09:29On ne peut pas se dire, voilà, là,
09:31ils se sont gourés, ça nous a permis
09:33d'obtenir quelque chose.
09:34Et puis après, en 2027,
09:35imaginons que ce soit l'inverse.
09:36Peut-être que là, non, en fait, moi, à mon sens,
09:38et je termine d'ailleurs le biais là-dessus,
09:39c'est que je pense que les instituts de sondage,
09:41puisque eux-mêmes reconnaissent
09:43que c'est hyper compliqué de le faire,
09:44et encore une fois, ils ont raison,
09:45ils ne mentent pas, c'est très compliqué,
09:47et bien qu'ils arrêtent de faire des projections.
09:49Sur les scrutins de liste,
09:51ils peuvent faire des projets.
09:53Parce que ça marche sur les scrutins de liste,
09:55pour le coup, on l'a vu, pour les européennes,
09:57ça a été assez fiable.
09:59Donc sur les scrutins de liste,
10:00c'est beaucoup plus simple.
10:01Alors que pour des circos, en fait,
10:03qui prennent quelques circos,
10:05ils nous disent, voilà,
10:06on essaie de faire des sondages sur la circo,
10:07je ne sais pas, de François Ruffin,
10:08et puis voilà, ils vendent ça.
10:10Les quelques-uns qui ont eu lieu, d'ailleurs,
10:11sondage sur des circos,
10:12il y en a très très peu cette année par rapport à d'autres,
10:13mais en même temps,
10:14on ne peut pas leur en vouloir non plus,
10:15parce qu'il n'y a que trois semaines de campagne.
10:16Mais tous les rares qui ont été faits,
10:18il n'y en a aucun qui se sont gourés.
10:20Ils sont nulles.
10:21Ils ont eu raison.
10:22Ils ont eu raison surtout.
10:23Et juste sur les législatives,
10:24déjà au premier tour,
10:25il y a eu quand même deux sondages
10:27qui nous ont annoncé,
10:28dans la dernière ligne droite,
10:29le bloc extrême droite à 37%,
10:31finalement ça termine à 33%,
10:33et la marge d'erreur était de 1%.
10:34C'est-à-dire qu'ils se plantent quand même de 3%
10:36si on compte la marge d'erreur.
10:37Et même ça aussi,
10:38un bloc à 37% ou un bloc à 33% en politique,
10:41ce n'est pas la même chose,
10:42surtout dans une tripartition.
10:46Ce n'est pas juste une erreur.
10:48C'est chiant, ils se sont trompés.
10:50Les sondages, des fois,
10:51ça peut être performatif.
10:52Ça peut créer quelque chose.
10:54On peut s'appuyer sur ça.
10:55La campagne a été dictée par le RN
10:59parce qu'ils étaient soi-disant
11:00en position de sortie.
11:02Notamment la question des débats,
11:04où les chaînes ont cédé aux caprices
11:08de Jordan Bardella
11:09sur l'organisation des débats.
11:11Est-ce qu'elles auraient cédé
11:12aux caprices de Jordan Bardella
11:13si le RN était placé en troisième position
11:16dans les sondages ?
11:17Je ne sais pas.
11:21C'est surtout ça qui m'est venu.
11:24Quand tu regardes les résultats,
11:25j'avais tout de suite eu le réflexe
11:26de regarder ce qui avait été annoncé
11:28et les résultats définitifs de 2022.
11:31Même en 2022,
11:32ils s'étaient cher plantés.
11:34Je me souviens,
11:35il n'y a pas un institut de sondage
11:37qui donnait le RN à 89.
11:39Tous donnaient entre 30 et 50.
11:42Ils imaginaient que la majorité
11:43allait être une vraie majorité,
11:45pas une majorité relative
11:47éclatée comme ça a été au final.
11:49Même là, il y avait eu énormément d'erreurs.
11:51Pour aller dans ton sens,
11:52il y a deux instituts de sondage.
11:53Il y a un IFOP et l'autre,
11:55je ne sais plus,
11:57qui annonçait en borne basse
11:59le RN à 20 sièges
12:00deux jours avant l'élection,
12:02le vendredi.
12:03On est arrivé à 89.
12:04De 20 à 89,
12:05ce n'est pas une petite erreur.
12:06Encore une fois,
12:07ils auraient annoncé 75,
12:08ils ont 89.
12:10Ce n'est même pas juste pour dire
12:11qu'ils ont favorisé le RN.
12:13C'est qu'ils se sont plantés
12:14dans leurs analyses.
12:15Tous les instituts,
12:16il n'y en a pas un seul
12:17qui ne s'est pas planté
12:18et que ça peut avoir un impact
12:19sur l'élection.
12:20C'est ça le problème,
12:21que ça peut avoir un impact
12:22sur l'élection.
12:23Pour finir avec deux exemples,
12:24en 2017,
12:25il y a des électeurs
12:26de centre-gauche
12:27qui, pour ne pas avoir Fillon,
12:28pour ne pas avoir Fillon-Le Pen
12:29au deuxième tour,
12:30parce que c'était ça
12:31que les sondages donnaient
12:32au début,
12:33ils se sont dit
12:34on va voter Macron
12:35au premier tour,
12:36on fait barrage au premier
12:37et après,
12:38on aura un autre barrage
12:39à faire au deuxième,
12:40ce qui, démocratiquement,
12:41alors là,
12:42on est par terre.
12:43Et en 2022,
12:44ça a favorisé aussi
12:45Jean-Luc Mélenchon.
12:46Il y a des personnes
12:47qui, par exemple,
12:48des socialistes
12:49qui auraient peut-être
12:50plus voté Anne Hidalgo
12:51malgré sa campagne
12:52ou d'autres qui auraient
12:53voté plus Yannick Jadot,
12:54on aura de nouveau
12:55à choisir entre Macron
12:56et Le Pen,
12:57on va voter Mélenchon
12:58pour avoir un programme
12:59qui n'est peut-être pas
13:00exactement celui qu'on veut
13:01mais un programme
13:02dans lequel on se retrouve
13:03plutôt pas mal
13:04et on va l'anneau au deuxième tour.
13:05Bon, ça n'a pas fonctionné
13:06d'ailleurs,
13:07mais voilà.
13:08Mais le score de Mélenchon,
13:09s'il avait été...
13:10Et ça,
13:11c'est un vrai problème démocratique,
13:12on ne vote plus forcément,
13:13carrément,
13:14on fait des stratégies
13:15en fonction de sondage.
13:16Il y a une question
13:17de Dolce Diva dans le chat
13:18qui s'intéresse aussi
13:19à la récupération
13:20après des scores
13:21qui ont été faites hier soir
13:22qui demandent
13:23de gagner,
13:24car le Rennes
13:25est le premier parti.
13:26Qu'en pensez-vous ?
13:27Le NFP
13:28et le Centre,
13:29une fois morcelés,
13:30les alliances finies
13:31pourront-elles faire face ?
13:32Je n'ai pas compris
13:33la fin de la question.
13:34Il y a deux questions,
13:35trois questions.
13:36Oui, il y a deux questions.
13:37La deuxième question,
13:38c'est plus de remarques.
13:39Une première question
13:40sur les influenceurs
13:41d'extrême droite
13:42qui expliquent
13:43avoir gagné,
13:44qu'en pensez-vous ?
13:45Et après,
13:46c'est une autre question.
13:47C'est simple,
13:48regarde les chiffres.
13:49C'est vrai qu'il y a aussi
13:50un graphique qui a beaucoup
13:51circulé aujourd'hui
13:52et qui serait plus conséquent
13:53pour le Ration nationale.
13:54C'est 10 millions et quelques,
13:55je pense,
13:56et 7 millions
13:57pour le Nouveau Front Populaire.
13:58Comment est-ce qu'on doit
13:59aller lire ces chiffres-là ?
14:00Juste sur ça,
14:01si je puis permettre,
14:02ils agrègent des choses
14:03qui ne s'agrègent pas.
14:04Je n'ai plus les chiffres
14:05sur les désistements,
14:06mais oui,
14:07le NFP et Rennaissance
14:08ont fait moins
14:09puisqu'ils ont présenté
14:10tous les deux
14:11moins de candidats
14:12puisque ce sont désistés
14:13dans à peu près
14:14300 circos,
14:15en tout cas,
14:16où il y a eu des désistements.
14:17On était à 406 au départ
14:18et au final,
14:19il y en a eu 90.
14:20Donc oui,
14:21évidemment qu'il y aura
14:22moins de votants
14:23puisque le RN
14:24s'est maintenu
14:25dans beaucoup plus d'endroits.
14:26Non pas parce qu'ils se sont qualifiés,
14:27mais il y avait beaucoup de...
14:28Si tout le monde,
14:29si personne,
14:30s'était désisté,
14:31en fait,
14:32on serait retrouvé quasiment
14:33peut-être avec
14:34le même nombre de voix
14:35un petit peu partout en France
14:36pour les trois blocs.
14:37Ce chiffre-là,
14:38en fait,
14:39il n'a aucun sens.
14:40Après,
14:41c'est leur jeu
14:42d'essayer de voir
14:43dans une défaite,
14:44techniquement.
14:45C'est une sacrée claque en plus
14:46s'ils y croyaient de ouf.
14:47Mais justement,
14:48comment est-ce qu'on doit
14:50s'assurer qu'il y ait
14:51une victoire ?
14:52Évidemment,
14:53c'est le jeu de chaque élection.
14:54Tous les responsables
14:55de partis politiques
14:56le revendiquent
14:57comme une victoire.
14:58Mais aujourd'hui,
14:59quel est pour vous
15:00le parti,
15:01la force politique
15:02qui sort principalement gagnant ?
15:03Moi,
15:04je pense qu'en fait,
15:05ça fait des années
15:06qu'on nous rabâche.
15:07Et c'est d'ailleurs pour ça
15:08qu'on en est aussi aujourd'hui,
15:09c'est ce qu'on est en train de dire
15:10et ce que tu disais tout à l'heure,
15:11qu'on nous rabâche
15:12que le RN
15:13est la principale force politique
15:14de ce pays,
15:15que le RN
15:16est la principale force politique
15:17de ce pays,
15:18etc.
15:20Je pense qu'il faut arrêter
15:21de s'engouffrer
15:22dans ces espèces de brèches
15:23que nous offrent
15:24et nous ouvrent
15:25les médias
15:26de manière générale
15:27et qui font le jeu
15:28du récit
15:29d'extrême-droite dominant
15:30parce qu'effectivement,
15:31je suis tout à fait d'accord
15:32avec toi,
15:33si Darmanin...
15:34Merde.
15:35Si Bard est là...
15:36On a reparlé de Darmanin.
15:37Ça suffit maintenant.
15:38On a dit qu'on arrêtait
15:39de parler de Darmanin
15:40et qu'on arrêtait
15:41de parler d'extrême-droite
15:42et qu'on arrêtait
15:43de parler d'extrême-droite
15:44et qu'on arrêtait
15:45de parler d'extrême-droite
15:46Si Bard est là
15:47n'avait pas été
15:48genre favori
15:49dans les sondages,
15:50il n'aurait pas donné
15:51le là de cette campagne
15:52politique et médiatique.
15:53Ça, c'est évident.
15:54Et donc,
15:55est-ce à nous,
15:56encore aujourd'hui,
15:57ce soir,
15:58de jouer ce jeu-là
15:59et de rentrer
16:00dans cette logique ?
16:01Je pense qu'à un moment donné,
16:02on est saturé
16:03par ce discours
16:04et qu'il faut savoir aussi
16:05porter un autre discours.
16:06Non.
16:07Le RN n'a pas remporté
16:08les élections.
16:09Non.
16:10Le RN n'a pas remporté
16:11les élections.
16:12Non.
16:13Le RN n'a pas remporté
16:14les élections.
16:15Le RN n'a pas gagné
16:16cette élection.
16:17Le RN est arrivé
16:18troisième
16:19à l'Assemblée nationale,
16:20va pouvoir constituer
16:21un groupe parlementaire
16:22plus important
16:23qu'en 2022.
16:24Ça, c'est certain.
16:25Et il faut
16:26s'en inquiéter,
16:27moi, je pense,
16:28parce que c'est une menace
16:29sur notre démocratie.
16:30Mais la force politique
16:31qui a remporté
16:32ces élections hier,
16:33c'est le nouveau
16:34Front populaire.
16:35Et c'est aussi
16:36le Front républicain.
16:37Et c'est le Front populaire,
16:38dans son acception
16:39la plus littérale du terme,
16:42à savoir le peuple,
16:44qui est allé voter.
16:45Aussi, les partis politiques
16:46qui ont su jouer le jeu
16:48pour se retirer
16:49dans les circonscriptions
16:50où il y avait des triangulaires
16:51et des quadranguaires
16:52dans certains cas.
16:53Voilà, c'est ça
16:54qui a gagné.
16:55Et c'est pas...
16:56Enfin, il faut arrêter
16:57avec s'enfermer
16:58dans ce discours.
16:59Alors, oui, il faut prendre
17:00la mesure de la menace
17:01parce qu'elle est là.
17:02Mais il ne faut pas dire
17:03que c'est le parti
17:04qui a gagné.
17:05C'est faux.
17:06J'ai juste un truc à dire
17:07sur les macronistes aussi
17:08et leur lecture de l'élection
17:09qui est aussi assez marrante
17:11depuis hier.
17:13C'est que...
17:14Donc, personne
17:15n'a la majorité absolue.
17:16Donc, personne n'a obtenu
17:17de majorité absolue
17:18pour gouverner.
17:19Ça fait...
17:20Mais en fait, depuis 2022,
17:21on est un peu dans cette situation
17:22où on a trois blocs
17:23où certains sont plus devant,
17:25mais où quand même...
17:26Mais c'était moins serré, non ?
17:27Il y avait moins de...
17:28Ouais, mais c'était quand même...
17:29Enfin, c'était quand même
17:30un peu déjà le cas.
17:31Et là, ça s'est rééquilibré
17:32d'une autre manière.
17:33Mais on avait déjà
17:34ces trois blocs.
17:35Et pour rappel,
17:36Macron n'avait déjà, lui,
17:37pas la majorité absolue.
17:38C'est-à-dire que là,
17:39quand ils disent
17:40oui, la gauche n'a pas
17:41la majorité absolue,
17:42eux, quand ils ont perdu
17:43les élections en 2022,
17:44ils ont fait croire
17:45que comme ils avaient
17:46une majorité relative,
17:47ils avaient quand même...
17:48Donc, il y a ce truc,
17:49c'est que...
17:50Ils avaient combien ?
17:51C'était combien d'élections ?
17:52Ils avaient...
17:53250 ?
17:54250.
17:55Ouais, 249 ou 250.
17:56Ouais.
17:57C'était un truc comme ça.
17:58Donc, ils n'avaient pas
17:59la majorité absolue.
18:00D'ailleurs, c'est pour ça
18:01que depuis deux ans,
18:02c'était les 49-3,
18:03le jeu avec LR, etc.
18:04Ils n'ont pas réussi
18:05à constituer une alliance
18:06avec LR.
18:07Ils n'ont pas réussi
18:08à constituer une alliance
18:09avec une coalition avec LR.
18:10Ils ont décidé
18:11de ne pas le faire.
18:12Et donc, en fait,
18:13globalement, en fait,
18:14eux, ils n'avaient pas
18:15la majorité absolue.
18:16Certes, la gauche
18:17n'a toujours pas
18:18la majorité absolue,
18:19mais par contre,
18:20elle l'aurait passée devant
18:21dans ce contexte
18:22des trois blocs.
18:23Et ensuite,
18:24eux, ils ont tendance,
18:25là, d'une façon
18:26un peu bizarre
18:27à relativiser les résultats
18:28en disant
18:29la gauche n'a pas gagné
18:30parce qu'il y a eu
18:31le front républicain.
18:32Dans ce cas-là,
18:33Macron non plus.
18:34Enfin, Macron gagne
18:35la présidence,
18:36Macron gagne
18:37la présidentielle aussi
18:38grâce à un front républicain.
18:39Et pour autant,
18:40on ne met pas en cause
18:41la légitimité de son mandat.
18:42Ce qu'on lui demande juste,
18:43c'est d'avoir conscience
18:44que des gens
18:45ont voté pour lui
18:46sans adhérer à 100%
18:47à son programme.
18:48Donc, à la limite,
18:49là, ce que la Macronie
18:50pourrait dire,
18:51c'est la gauche
18:52a gagné les élections,
18:53mais néanmoins,
18:54comme ils ne sont pas
18:55en majorité absolue,
18:56il faut qu'ils en tiennent compte
18:57dans la façon
18:58dont ils ont présenté
18:59un projet, etc.
19:00Oui, et la Macronie
19:01doit dire aussi merci
19:02puisque,
19:03en fait,
19:04il y a eu
19:05sans la responsabilité
19:06de la gauche,
19:07encore une fois,
19:08les quatre chefs de parti,
19:09Jean-Luc Mélenchon le premier,
19:10qu'on disait,
19:11voilà,
19:12extrémiste,
19:13je ne sais pas quoi,
19:14etc.
19:15À 20h05,
19:16il y a des gens
19:17en train de dire
19:18partout où on ne sera pas premier
19:19ou le RN sera en tête,
19:20etc.,
19:21partout où le RN sera en tête,
19:22on se désistera.
19:23Ils annoncent ça.
19:24Si la gauche
19:25n'avait pas fait ça,
19:26le RN aurait sûrement
19:27reporté la majorité absolue,
19:28mais en revanche,
19:29à combien de députés
19:30aurait terminé
19:31le bloc ensemble ?
19:32Peut-être 40,
19:33peut-être 50,
19:3460 au maximum.
19:35Et, en fait,
19:36il faut aussi
19:37qu'ils aient conscience de ça.
19:38Et après,
19:39c'est un petit peu
19:40le péché originel,
19:41en fait,
19:42du barrage en 2002.
19:43C'est qu'en fait,
19:44Chirac,
19:45quand il est élu,
19:46grâce,
19:47quand il fait tout ce score
19:48absolument improbable
19:49de 80%
19:50qui nous ferait rêver
19:51aujourd'hui
19:52en termes de lutte
19:53contre l'extrême droite,
19:54et bien,
19:55en fait,
19:56lui,
19:57il aurait dû prendre conscience
19:58de ça directement
19:59et proposer quelque chose
20:00qui, évidemment,
20:01est quasi impossible
20:02dans la Ve République,
20:03et essayer de réfléchir
20:04à quelque chose.
20:05Donc, il prenait en compte,
20:06en fait,
20:07les idées de la gauche
20:08qu'il lui avait permises
20:09de gagner.
20:10Et, en 2017,
20:11Macron a réitéré
20:12cette chose-là
20:13en disant
20:14« j'ai été élu sur un programme ».
20:15Ben non,
20:16au premier tour,
20:17le vote désinscrit,
20:18ben non,
20:19encore une fois,
20:20la légitimité institutionnelle,
20:21c'est pas ça du tout
20:22qu'il faut remettre en question.
20:23On ne va pas dire au président
20:24qu'il ne gagne pas
20:25avec 50% des voix
20:26au premier tour.
20:27C'est une élection,
20:28le règle de l'élection,
20:29c'est ça.
20:30Exactement.
20:31Mais après,
20:32en 2017 et 2022,
20:33ben oui,
20:34on arrive à la crise actuelle
20:35parce qu'en fait,
20:36la ligne politique
20:37d'Emmanuel Macron
20:38n'est pas majoritaire
20:39dans le pays.
20:40La ligne politique,
20:41je dis bien.
20:42Donc, à partir de ce moment-là,
20:43on se retrouve avec ça.
20:44Donc, encore une fois,
20:45là, on est dans un tripartisme
20:46qui est, pour le coup,
20:47très très clair.
20:48Ah ouais, c'est sûr.
20:49On est vraiment
20:50du genre de…
20:51T'es inédit par ailleurs,
20:52pour la cinquième, évidemment.
20:53Mais aussi,
20:54sur le front,
20:55ce qui est drôle,
20:56c'est que c'est la première fois
20:57que c'est la gauche
20:58qui en bénéficie
20:59au détriment de la droite,
21:01et j'ai une copine
21:02qui disait,
21:03non mais c'est marrant,
21:04les macronistes,
21:05on est de leur dire
21:06bienvenue dans notre monde,
21:07en fait,
21:08de devoir voter
21:09pour des candidats
21:10que tu ne veux pas
21:11et ensuite,
21:12du coup,
21:13d'être comptable
21:14d'une politique
21:15que t'as pas voulu
21:16parce que c'est pas ton camp
21:17qui a gagné
21:18mais qu'il y a eu
21:19ce fonds républicain.
21:20Et en fait,
21:21c'est ce truc-là
21:22où eux,
21:23la gauche gueule
21:24depuis deux ans
21:25en disant
21:26on vous a élus,
21:27ben c'est Damien
21:28sur Twitter
21:29c'est un thread
21:30de 150 tweets.
21:31Franchement,
21:32quand on les entend
21:33depuis hier,
21:34c'est pas,
21:35j'entendais François Bayrou
21:36ce matin sur France Inter
21:37mais quand on voit
21:38Darmanin,
21:39les mecs là,
21:40non mais ils ont l'air
21:41perdus quoi,
21:42ils ont l'air
21:43perdus sur l'analyse,
21:44ils ne savent pas
21:45comment analyser
21:46cette situation,
21:47ils ne savent pas
21:48quoi dire,
21:49du coup,
21:50ils disent des trucs
21:51hyper vaseux,
21:52on comprend rien,
21:53mais parce qu'ils ont l'air
21:54de,
21:55ils ne savent,
21:56leur logiciel politique
21:57est pas câblé
21:58pour le processeur
21:59bug quoi.
22:00Non,
22:01c'est exactement ça.
22:02Je voulais juste
22:03partager,
22:04alors bon,
22:05je sais que c'est
22:06un journal concurrent
22:07mais quand même,
22:08il y a un article
22:09du parisien
22:10qui est assez intéressant
22:11sur justement
22:12comment le front
22:13républicain
22:14a marché
22:15et qui fait état,
22:16alors c'est
22:17des analyses
22:18avec une enquête
22:19Ipsos
22:20qui a été diffusée
22:21dimanche soir
22:22et qui montre
22:23qu'il y a
22:24des gens
22:25qui sont
22:26en train
22:27de voter
22:28et qui montrent
22:29en fait
22:30que,
22:31par exemple,
22:32il y a,
22:33quand il y a eu
22:34un duel
22:35ensemble
22:36RN,
22:37les électeurs
22:38du nouveau front
22:39populaire
22:40ont vraiment
22:41joué le jeu
22:42et ont voté
22:43à 72%
22:44pour le candidat
22:45ensemble
22:46et à 3%
22:47pour le candidat
22:48RN,
22:49donc quand même,
22:50c'est beaucoup,
22:51et 25%
22:52se sont abstenus.
22:53En revanche,
22:54tu regardes que,
22:55et d'ailleurs,
22:56il y a des électeuristes
22:57d'ensemble
22:58qui devaient,
22:59au second tour,
23:00du coup,
23:01là où il y avait
23:02des triangulaires
23:03et où leur candidat
23:04s'était retiré,
23:05voter pour
23:06soit le candidat RN
23:07soit NFP,
23:08il n'y en a que 43%
23:09qui ont voté pour NFP,
23:1019% qui ont voté
23:11pour le RN,
23:12quand même,
23:13ça pique,
23:14et 38%
23:15qui se sont abstenus.
23:16Donc c'est clair
23:17que,
23:18que ce soit
23:19à droite
23:20ou centre droit,
23:21whatever that means,
23:22de toute évidence,
23:23ils n'ont pas
23:24cette culture
23:25du front républicain.
23:26Alors que c'est eux
23:27les républicains.
23:28Et c'est pour ça
23:29que moi,
23:30je trouve que,
23:31en fait,
23:32ce front républicain
23:33qui s'est mietté
23:34et qui s'est bien émietté
23:35quand même,
23:36là,
23:37ces derniers jours
23:38et ces dernières semaines,
23:39a progressivement
23:40laissé la place
23:41à un front porté
23:42par le peuple.
23:43Parce que qui a demandé
23:44aux partis de gauche
23:45de se unir ?
23:46Qui a fait des manifestations
23:47quasiment tous les jours,
23:48dès le résultat
23:49des élections
23:50des européennes
23:51qui sont allées manifester
23:52devant les sièges des partis,
23:53etc.,
23:54aux partis de gauche
23:55de s'allier ?
23:56C'est le peuple de gauche.
23:57Et qui est allé voter
23:58majoritairement,
23:59même pour des candidats
24:00macronistes,
24:01alors que ça fait des années
24:02qu'ils s'en plaignent
24:03et qu'ils manifestent
24:04tous les jours
24:05et que certains ont perdu
24:06un bras, ont perdu un oeil,
24:07etc. ?
24:08C'est encore le peuple de gauche.
24:09Donc franchement,
24:10bravo le peuple de gauche,
24:11parce qu'il est là,
24:12en fait,
24:13le front commun,
24:14pardon,
24:15le front républicain,
24:16il est là,
24:17dans ce vrai front populaire.
24:18Il y a une remarque
24:19dans le tchat
24:20que j'ai perdue depuis,
24:21mais qui disait
24:22que Macron avait gagné,
24:23avait remporté
24:24son coup de poker
24:25parce qu'il pourrait,
24:26après,
24:27au terme de ces élections
24:28législatives,
24:29peut-être réussir à faire
24:30une alliance,
24:31du coup,
24:32avec LR,
24:33avec la droite,
24:34et du coup,
24:35j'aimerais bien
24:36t'entendre là-dessus,
24:37Lucie,
24:38sur les possibilités
24:39d'alliances,
24:40peut-être envisagées
24:41aussi par Macron
24:42avec ceux
24:43qui se trouvent
24:44à sa droite.
24:45Encore avec Darmanin ?
24:46Je n'ai pas cité
24:47le D-word.
24:48Le D-word.
24:49Ouais,
24:50je peux te dire,
24:51moi,
24:52qu'il y a un peu
24:53le truc auquel
24:54je pensais déjà
24:55avant le résultat
24:56des élections,
24:57parce qu'on s'attendait,
24:58on ne savait pas
24:59dans quelle mesure,
25:00mais à ce truc
25:01des trois blocs,
25:02ce qu'ils appellent
25:03le truc ingouvernable,
25:04mais les trois blocs,
25:05sans majorité pour personne.
25:06Moi,
25:07j'ai l'impression
25:08que dans un premier temps,
25:09il ne va pas pouvoir dire
25:10je vais aller faire
25:11une alliance avec la droite
25:12parce que ça donnerait
25:13quand même l'impression
25:14de s'asseoir
25:15sur le résultat
25:16des élections,
25:17la gauche arriver en tête,
25:18etc.
25:19Aussi parce que les macronistes
25:20ne rêvent que d'une chose,
25:21c'est-à-dire en décrochant
25:22une partie
25:23de la gauche sociale-démocrate
25:24écolo,
25:25soit-disant compatible,
25:26et de la détacher
25:27des les filles.
25:28Donc ça,
25:29ils veulent faire ça
25:30depuis des années.
25:31Ça existe ?
25:32Est-ce qu'il y a
25:33des députés qui,
25:34en effet,
25:35pourraient se laisser tenter
25:36par la macronisme ?
25:37En fait,
25:38ma question,
25:39c'est pourquoi
25:40est-ce qu'ils ne seraient pas
25:41déjà...
25:42Alors hier,
25:43là-dessus,
25:44pour faire vite fait le point,
25:45les prises de parole
25:46des responsables socialistes
25:47étaient à l'inverse de ça,
25:48à l'exception de Raphaël Glucksmann
25:49qui est moins clair,
25:51mais qui a son mouvement
25:52Place Publique,
25:53bon certes,
25:54qui porte sa légitimité
25:55de son score aux européennes,
25:56donc c'est pour ça
25:57qu'on lui tend des micros,
25:58il a une certaine
25:59légitimité électorale,
26:00mais il n'est pas
26:01à la tête du PS
26:02et les responsables du PS,
26:03notamment Pierre Jouvet,
26:04Olivier Faure,
26:05et même Johanna Roland,
26:06étaient très clairs
26:07sur qu'il n'est pas question
26:08de détacher
26:09une partie du NFP
26:10parce que le problème
26:11du NFP,
26:12on l'a négocié,
26:13on a fait une alliance.
26:14Maintenant,
26:15on ne va pas la couper
26:16parce qu'il n'y a pas
26:17la question de détacher
26:18une partie du NFP.
26:19Maintenant,
26:20on ne va pas la couper
26:21en deux.
26:22Après,
26:23c'est un peu aussi
26:24la position des écolos,
26:25sauf que comme on sait,
26:26dans tous les partis,
26:27il y a toujours,
26:28dans ces parties-là,
26:29il y a toujours
26:30des unitaires
26:31et des gens
26:32qui sont pour
26:33un peu l'indépendance
26:34et puis il y a
26:35des ailes gauches,
26:36des ailes droites,
26:37donc il y a toujours
26:38à l'intérieur des parties
26:39des gens qui poussent
26:40dans des directions différentes.
26:41Pour l'instant,
26:42les directions des parties,
26:43elles n'ont pas l'air
26:44d'avoir envie
26:45d'être sur cette option
26:46de détacher LFI,
26:48aussi parce que
26:49ça donnerait l'impression
26:50de jeter le programme
26:51du NFP à la poubelle
26:52juste après avoir été élu.
26:55Les macronistes,
26:56ils veulent faire ça,
26:57couper la gauche en deux
26:58parce que c'est
26:59ce qu'ils veulent faire
27:00de façon générale
27:01depuis plusieurs années,
27:02donc là,
27:03ils essayent
27:04de jouer cette carte.
27:05J'ai l'impression
27:06que là,
27:07il va y avoir
27:08plein de négo autour de ça,
27:09que la gauche va peut-être
27:10faire une proposition
27:11de premier ministre.
27:12Pour le coup,
27:13je n'ai pas d'idée
27:14particulièrement en tête
27:15sur un premier ministre
27:16de gauche,
27:17mais je pense que ça,
27:18ça va nous occuper
27:19un peu l'été,
27:20sachant que le gouvernement
27:21Gabriel Attal reste en poste
27:22pour les JO,
27:23donc il n'y a pas de sujet.
27:24Pour moi,
27:25la vraie deadline,
27:26c'est le budget
27:27à l'automne
27:28parce qu'il faut
27:29le faire adopter.
27:30Ce budget-là
27:31est très spécifique
27:32parce que,
27:33de façon générale,
27:34le budget,
27:35c'est un gros truc.
27:36Est-ce que tu peux rappeler
27:37déjà ce que c'est
27:38exactement ce budget ?
27:39Chaque année,
27:40on vote le projet
27:41de loi de finances
27:42à l'automne,
27:43qui est en fait
27:44le budget de l'État,
27:45c'est-à-dire un peu
27:46comment vont être fléchés,
27:47c'est-à-dire qu'on décide
27:48de politique publique
27:49et puis après,
27:50c'est bien de les annoncer
27:51mais en fait,
27:52derrière,
27:53les Macronistes adorent
27:54faire ça,
27:55faire des annonces
27:56et après,
27:57il n'y a pas de fléchage
27:58budgétaire.
27:59S'il n'y a pas de fléchage
28:00budgétaire,
28:01la politique publique
28:02n'est pas mise en place.
28:03Ce qu'on appelle
28:04les arbitrages,
28:05c'est-à-dire qui donnent
28:06le sens d'une politique,
28:07c'est le moment du budget.
28:08C'est le moment
28:09le plus politique de l'année,
28:10c'est ce moment du budget.
28:12Pour ou contre le budget,
28:13ça définit leur rapport
28:14à la majorité,
28:15au gouvernement
28:16et à la politique
28:17qui est menée.
28:18De façon générale,
28:19c'est un moment
28:20très politique.
28:21Là, ce budget,
28:22il est encore plus spécifique
28:24parce que juste avant
28:25toute cette séquence
28:26un peu folle
28:27dans la dernière droite
28:28de la campagne européenne,
28:29on était dans
28:30le déficit public
28:32qui se creuse
28:33de façon historique
28:35et un discours
28:36de la Macronie
28:37qui était la solution
28:38à ça,
28:39c'est en gros
28:40une politique austéritaire.
28:41Il y a un deuxième élément,
28:42je vais passer vite fait dessus,
28:43mais c'est qu'au niveau européen,
28:44aussi,
28:45il y a une trajectoire
28:46qui devrait être définie
28:47à l'automne,
28:48en septembre.
28:49À ce moment-là,
28:50septembre, octobre,
28:51à la fois au niveau européen
28:52mais surtout au niveau français,
28:53pour ce qui nous occupe
28:54des coalitions en France,
28:55ça va être le moment
28:56où on va décider
28:57est-ce que face aux finances
28:58publiques qui sont
28:59en situation déficitaire,
29:00on fait une politique
29:01d'austérité
29:02ou est-ce qu'on décide
29:03que non,
29:04il faut relancer
29:05les services publics
29:06en faisant
29:08plein de trucs
29:09qui sont à l'os
29:10et tout ça.
29:11Et là-dessus,
29:12moi,
29:13c'est là où
29:14j'ai du mal
29:15à voir cette coalition
29:16de gauche
29:17avec la Macronie
29:18parce que j'ai du mal
29:19à voir,
29:20honnêtement,
29:21la Macronie
29:22valider
29:23un budget
29:24de gauche
29:25sachant qu'ils n'ont fait
29:26que défendre
29:27autre chose,
29:28que Edouard Philippe,
29:29lui,
29:30est vraiment
29:31sur une ligne
29:32d'austérité,
29:33que la droite,
29:34juste pour la campagne
29:35des européennes,
29:36a fait de cette question
29:37d'augmenter
29:38des impôts,
29:39des recettes de l'État,
29:40de la dette,
29:41aussi une ligne rouge.
29:42Donc, eux,
29:43ils vont être dans un truc
29:44de on ne doit pas du tout
29:45augmenter les recettes
29:46des États,
29:47je ne vais pas dire les impôts
29:48parce qu'on dirait
29:49que je suis Gabriel Attal,
29:50les recettes des États,
29:51qui sont des impôts
29:52qui peuvent être des impôts
29:53pour les plus riches
29:54mais pas forcément
29:55pour les plus pauvres,
29:56c'est ce que défend
29:57le NFP.
29:58Donc,
29:59la droite
30:00veut un budget
30:01austéritaire,
30:02la Macronie
30:03veut un budget
30:04austéritaire
30:05et le RN n'a pas
30:06de politique économique,
30:07pour résumer.
30:08Mais,
30:09ces derniers temps,
30:10ils veulent passer
30:11pour des responsables
30:12crédibles économiquement
30:13et donc,
30:14ils ont tendance
30:15à singer le discours
30:16de la Macronie
30:17et c'est ce que
30:18je te citais tout à l'heure,
30:19c'est Marine Le Pen
30:20qui fait une tribune
30:21dans les Échos
30:22cet hiver
30:23en disant
30:24oui,
30:25la dette,
30:26c'est vraiment un problème,
30:27il faut restaurer
30:28les finances de l'État,
30:29tout ça.
30:30Donc, moi,
30:31en fait,
30:32sans parler des questions
30:33de personnes,
30:34pour le budget
30:35qui arrive,
30:36la majorité que je vois,
30:37en fait,
30:38idéologique
30:39se constituer,
30:40c'est celle-là.
30:41Donc,
30:42ce n'est pas très fun.
30:43C'est ce que j'allais dire.
30:44Mais après,
30:45c'est ce que je vois
30:46maintenant.
30:47Après,
30:48il peut se passer
30:49plein de trucs
30:50et la gauche
30:51a une bataille
30:52à mener face à ça,
30:53notamment,
30:54comme disait Léa,
30:55de mobiliser
30:56la société civile,
30:57de, elle,
30:58présenter un contre-budget
30:59et puis,
31:00tout ça,
31:01c'est à l'automne.
31:02Donc,
31:03c'est un mouvement
31:04potentiellement
31:05qui, à mon avis,
31:06n'a pas duré très longtemps
31:07mais qui pourra
31:08faire des propositions.
31:09Elle peut avancer
31:10des propositions
31:11sur un budget.
31:12Elle peut faire passer
31:13déjà des premières mesures.
31:14Enfin,
31:15ça,
31:16je n'ai pas trop
31:17de vision là-dessus
31:18à ce moment-là
31:19mais il y a une bataille
31:20à mener
31:21avant que ça n'arrive.
31:22Mais c'est juste
31:23pour mettre en tête
31:24cette échéance.
31:25C'est une échéance
31:26qui est fondamentale
31:27parce qu'en plus,
31:28on est sur un budget
31:29qui se négocie
31:30et qui se vote en trois mois
31:31parce qu'il doit être adopté
31:32par le projet de loi
31:33de finance organique
31:34qui prévoit un peu
31:35le système d'adoption
31:36du projet de loi de finance
31:37mais aussi du projet
31:38de loi de financement
31:39de la Sécurité sociale
31:40qui est un autre bout
31:41du budget
31:42qui, du coup,
31:43n'est pas le budget de l'État
31:44mais de la Sécu
31:45qui est très important aussi.
31:46Ces trois mois
31:47d'intenses discussions
31:48parlementaires
31:49et pour les journalistes
31:50politiques que nous sommes,
31:51c'est vraiment
31:52le moment le plus excitant
31:53où, en plus,
31:54tu fais passer
31:55plein de choses
31:56et peut-être juste compléter
31:57ce que tu disais, Lucie.
31:58Là, c'est vrai
31:59que c'est un projet de loi
32:00donc ça vient forcément
32:01du gouvernement.
32:02Il faut que le gouvernement
32:03le porte.
32:04Après, il y a
32:05la particularité
32:06que, sur ces projets de loi,
32:07on peut avoir
32:08autant de 49.3
32:09qu'on veut
32:10ce qui fait
32:11que c'est une exception
32:12par rapport
32:13à l'utilisation classique
32:14du 49.3
32:15qui a été mis en place
32:16par la réforme de 2008
32:17et qu'on pourrait
32:18se retrouver, effectivement,
32:19avec, à nouveau,
32:20des 49.3
32:21comme l'avait fait
32:22Borne à plusieurs reprises.
32:23Sauf que là,
32:24le gouvernement
32:25pourrait être renversé.
32:26Sauf que là,
32:27le gouvernement
32:28pourrait être renversé.
32:29Juste pour expliquer aux gens
32:30pourquoi c'est que
32:31avant, là,
32:32Macron n'avait pas
32:33de majorité
32:34mais il faisait adopter
32:35tous les budgets
32:36par 49.3
32:37parce que,
32:38comme il n'avait pas
32:39dit sous l'Assemblée,
32:40il avait cette espèce
32:41de bouton nucléaire
32:42de dire
32:43« je vais vous envoyer
32:44devant les électeurs »
32:45et du coup,
32:46la droite notamment
32:47et d'autres
32:48trouvaient une majorité
32:49pour renverser
32:50le gouvernement.
32:51Il n'y avait pas
32:52une majorité
32:53pour renverser
32:54le gouvernement.
32:55Les motions de censure
32:56n'étaient pas à voter.
32:57La seule quête qu'il y passait
32:58c'était sur la réforme
32:59pour terminer,
33:00pour que les gens
33:01comprennent bien.
33:02Du coup,
33:03comme il ne peut pas
33:04redissoudre avant un an,
33:05ça ne coûte rien,
33:06il y a des aides
33:07de renverser le...
33:08Oui, c'est un...
33:09Je crois.
33:10Sur le débat
33:11de est-ce qu'il peut
33:12redissoudre d'ici un an.
33:13C'est ce que disait
33:14François, la dernière fois.
33:15Moi, je ne sais pas
33:16de quoi mais...
33:17Dans mon papier
33:18sur les scénarios,
33:19j'ai mentionné
33:20cette petite...
33:21Je vous mettrai après
33:22le chat,
33:23je vous mettrai le lien
33:24du papier de Lucie
33:25avec les dix scénarios.
33:26On guide nous
33:27mais ça m'intéresse.
33:28En fait, en théorie,
33:29il ne peut pas
33:30redissoudre avant un an.
33:31C'est ce que dit
33:32la Constitution.
33:33Après, il y a un débat
33:34chez les juristes,
33:35les constitutionalistes
33:36parce qu'en gros,
33:37le Président ne peut pas
33:38être empêché
33:39de le faire
33:40et une fois qu'il l'a fait,
33:41le Conseil Constit
33:42ne peut se prononcer
33:43que sur le décret
33:44de convocation
33:45des élections
33:46et pas le décret
33:47de dissolution.
33:48Donc, c'est un peu compliqué
33:49mais en gros,
33:50le Conseil Constit,
33:51une fois qu'il l'aurait fait,
33:52tous les juristes
33:53devraient avoir
33:54le droit
33:55de faire
33:57tous les juristes du pays
33:58pourraient dire
33:59c'est mal,
34:00il ne faut pas le faire
34:01ces contrats à la Constitution
34:02mais ils ne pourraient pas
34:03être empêchés de le faire
34:04et donc,
34:05il y aurait de nouvelles élections.
34:06Donc, ce serait un peu
34:07braquer le système,
34:08ces contrats à la Constitution
34:09mais ils pourraient le faire.
34:10Donc, c'est pour ça
34:11que certains juristes
34:12défendent le fait
34:13que c'est une option
34:14mais on va dire
34:15qu'en théorie,
34:16il ne peut pas le faire
34:17et que du coup,
34:18les députés ne craignent pas
34:19de censurer le gouvernement
34:20sous tous les prétextes.
34:21Juste, tu disais aussi avant,
34:22Gabriel Attal,
34:23il reste Premier ministre
34:24pendant la période des JO,
34:25c'est acté ou pas forcément ?
34:26Alors, je ne sais pas,
34:27c'est Macron qui a parlé ce matin.
34:28Parce qu'il le disait
34:29qu'il le maintenait
34:30pendant un certain temps
34:31mais il y a des choses
34:32plus précises
34:33qui ont été annoncées là-dessus ?
34:34Alors, ça fait partie
34:35de ce truc-là.
34:36Je ne sais pas
34:37si j'ai expliqué tout ce qu'il dit
34:38mais il me semble
34:39qu'il n'a pas précisé
34:40jusqu'à quand il le maintenait.
34:41Il n'a pas donné de...
34:42Moi, je n'ai pas vu de...
34:43Non, il n'y a pas de headline.
34:44Je crois que c'est Attal
34:45qui a dit
34:46je veux bien rester
34:47pour que les JO se passent bien
34:48si je n'y pense pas.
34:50Et le fait qu'il parle des JO,
34:51ça nous emmène quand même
34:52pas tout de suite quoi.
34:53Oui.
34:54Mais moi, j'avais une autre question.
34:55Je n'ai pas du tout la réponse
34:56mais là, Macron a refusé
34:59la démission d'Attal.
35:00Mais jusqu'à quel point ça peut...
35:02Jusqu'où ça peut aller
35:03cette histoire ?
35:04Parce que, je veux dire,
35:05si Attal décide vraiment
35:06de démissionner,
35:07il claque la porte
35:08et il se casse.
35:09Oui, voilà.
35:10Il peut faire ça, oui.
35:11Concrètement.
35:12On avait eu le sketch
35:13avec Gérard Collum.
35:15On ressemble un tout petit peu
35:16à Lucie du micro.
35:17On avait le sketch
35:18avec Gérard Collum
35:19qui n'était pas Premier ministre
35:20mais qui était ministre de l'Intérieur.
35:22Et suite à l'affaire Benalla,
35:23qu'il va avoir Macron
35:24qui lui pose sa démission,
35:25Macron la refuse.
35:26Et puis Collum, finalement,
35:27dit si, si,
35:28je veux vraiment démissionner
35:29deux jours après
35:30et qui du coup se casse.
35:31Donc, il y a cette espèce de jeu
35:33mais a priori,
35:35si Attal voulait vraiment
35:36démissionner,
35:37il pourrait en fait.
35:38Parce que là, on a vu,
35:39je voyais sur France Inter
35:41notamment un article qui passait
35:43qui disait que
35:45Attal avait,
35:46voilà,
35:47une tendance à prendre
35:48un peu cette distance
35:49par rapport à Macron
35:50actuellement.
35:52Donc, jusqu'où ça peut aller
35:53cette histoire ?
35:54Il décide vraiment
35:55de claquer la porte
35:56et de se barrer.
35:57Après, je pense que
35:58bon, là, ça coûte rien
36:00même politiquement.
36:01C'est plutôt bien vu
36:03d'être le mec qui dit
36:04je reste aux manettes
36:05pour un sorte de truc technique
36:07pour les JO.
36:09Je pense que ça ne coûte pas
36:10grand chose de faire ça.
36:11Damien, j'aimerais connaître
36:12toi, ton scénario.
36:13C'est-à-dire,
36:14Damien, j'aimerais connaître
36:15toi, ton scénario.
36:16Ton pronostic.
36:17Tant de ça, oui.
36:18Comment vois-tu
36:19les choses évoluer ?
36:20Et aurais-tu peut-être
36:21même un nom,
36:22une idée de Premier ministre
36:23sur laquelle te risquer ?
36:24C'est un moment
36:25où vous allez me vanner.
36:28Non, mais en fait,
36:29après, c'est vrai,
36:30ce que dit Lucie,
36:31malheureusement,
36:32ça me brise le cœur
36:33de le dire,
36:34mais sa lucidité,
36:35c'est sûrement la voix
36:36qui va sûrement être empruntée.
36:37Je le regrette fortement.
36:39Mais, parce que moi,
36:40je suis quand même,
36:41encore une fois,
36:42je suis d'un naturel optimiste.
36:43Je crois à une possibilité
36:44d'un gouvernement de gauche
36:45qui va être installé
36:46avec une personnalité...
36:47Alors, évidemment,
36:48de toute façon,
36:49il y a l'éléphant
36:50qui est dans la pièce,
36:51c'est l'FI.
36:52Alors, on va en parler
36:53de l'FI
36:54puisque pendant toute la campagne,
36:55il y a une campagne
36:56absolument désastreuse
36:57qui a été orchestrée
36:58par de la Macronie
36:59au RN, en fait,
37:00qui est tout son cœur.
37:01Alors, pas le RN,
37:02du coup,
37:03mais en tout cas,
37:04LR et la Macronie
37:05ont tous expliqué
37:06qu'il y avait
37:07deux extrêmes,
37:08qu'il y avait
37:09l'extrême gauche
37:10et l'extrême droite.
37:11En l'occurrence,
37:12il n'y a pas d'extrême gauche
37:13car il y a Philippe Poutou
37:14qui était un candidat
37:15d'extrême gauche.
37:16Il y a eu des candidats élo
37:18qui étaient des candidats
37:19d'extrême gauche,
37:20mais les candidats à l'FI
37:21ne l'étaient pas
37:22en termes même
37:23de sciences politiques, etc.
37:24C'est quasiment un non-sens
37:25encore une fois
37:26si on compare le programme
37:27de l'FI aujourd'hui
37:28avec celui de François Mitterrand
37:29en 81,
37:30c'est quand même
37:31assez rigolo.
37:32Et le problème
37:33de cette chose-là
37:34c'est qu'en excluant,
37:36en fait,
37:37l'FI qui reste
37:38non plus
37:39la force majoritaire
37:40au sein du NFP
37:41comme elle l'était
37:42dans l'ANU-PS,
37:43mais la première force
37:44malgré tout
37:45et il y a plus
37:46de 10 sièges près,
37:47je crois,
37:48plus de 15 sièges près
37:49devant l'EPS,
37:50je crois,
37:51de fait,
37:52on fragilise
37:53en fait,
37:54cette coalition.
37:55Donc évidemment
37:56qu'une fois
37:57qu'on a placé ça
37:58et qu'a été
37:59un coup politique
38:00absolument
38:01de la Macronie
38:02qui était
38:03totalement visible,
38:04à la toute fin,
38:05il n'y en a plus
38:06que quelques-uns,
38:07ce qui est quand même
38:08un petit peu bifurqué
38:09avec Attal,
38:10notamment,
38:11dans l'entre-deux-tours
38:12parce qu'ils se sont rendus compte
38:13que ça,
38:14ça pouvait mettre
38:15le RN au pouvoir
38:16et donc c'était un petit peu
38:17trop dangereux
38:18comme jeu politique.
38:19Mais il ne restait plus
38:20que Bruno Le Maire,
38:21qu'Edouard Philippe,
38:22etc.,
38:23qui restaient campés
38:24sur cette position
38:25un peu ridicule
38:26et dangereuse.
38:27Mais oui,
38:28de fait,
38:29à partir du moment
38:30où,
38:31comment dire,
38:32moi,
38:33mon rêve
38:34serait que les personnes
38:35de la Macronie
38:36acceptent en fait
38:37cette défaite-là,
38:38qu'ils la reconnaissent.
38:39Et attirent le côté
38:40« Ok, on voit bien
38:41qu'on ne veut plus
38:42de notre politique,
38:43donc on va se ranger
38:44vers, par exemple,
38:45le camp de gauche. »
38:46Du coup,
38:47qu'un gouvernement
38:48de gauche soit institué,
38:49que le Premier ministre,
38:50en fait,
38:51moi je m'en fiche
38:52qu'il vienne de LFI,
38:53du PS,
38:54d'Europe Écologie et Vert,
38:55du PCF,
38:56etc.,
38:57ce n'est pas vraiment le sujet
38:58à partir du moment
38:59où c'est décidé collectivement
39:00et que les quatre forces
39:01dedans,
39:02et peut-être même place publique,
39:03voilà,
39:04même si, encore une fois,
39:05comme disait Lucie tout à l'heure,
39:06le PS a une légitimité électorale,
39:07même si, je rappelle
39:08que c'est le deuxième
39:09plus mauvais score du PS
39:10à une élection européenne
39:11depuis la création
39:12des élections européennes.
39:13C'est clair.
39:14Donc, ça permet de relativiser
39:15un petit peu
39:16cette légitimité politique.
39:17Et puis, si tu calques
39:18sur, pardon,
39:19les élections,
39:20aussi,
39:21les dernières,
39:22les 2019,
39:23et tu calques
39:24la dynamique
39:25par rapport à Jadot,
39:26tu te dis
39:27qu'il ne va pas aller très loin.
39:28Voilà, exactement.
39:29Non, non, mais c'est juste.
39:30Il se replacerait
39:31un peu les choses
39:32dans un complexe, quoi.
39:33Et après,
39:34tu fixes ce gouvernement
39:35et puis, après,
39:36on va discuter texte par texte,
39:37en fait,
39:38puisque la Macronia
39:39a arrêté de nous bassiner
39:40depuis 2022,
39:41le blocage,
39:42l'obstruction,
39:43tout ça.
39:44Ils n'ont jamais voulu
39:45discuter véritablement
39:46les textes.
39:47Un texte,
39:48ce n'est pas genre
39:49voici notre texte
39:50et puis, si vous n'êtes pas d'accord,
39:51en fait, on le fera passer
39:52par 49-3
39:53et donc, du coup,
39:54ce sera de votre fait
39:55le blocage.
39:56Non, un texte,
39:57ça peut se discuter,
39:58il peut y avoir des bougées.
39:59Alors, il y a un programme
40:00qui a été élu
40:01par des personnes
40:02qui sont notamment présentes
40:03dans cette pièce
40:05pour le programme
40:06du Nouveau Front Populaire.
40:07Des noms, des noms !
40:08J'avoue que ça m'est arrivé
40:09seulement une fois
40:10puisque ma députée
40:11a été élue au premier tour.
40:12Mais voilà.
40:13Mais comment dire,
40:14on peut,
40:15évidemment,
40:16qu'il peut y avoir
40:17des discussions,
40:18des choses,
40:19mais il y a une orientation
40:20en tout cas
40:21qui est arrivée,
40:22qui est majoritaire,
40:23majorité relative,
40:24exactement comme
40:25le précédent gouvernement,
40:26comme la précédente Assemblée,
40:27mais on pourrait
40:28discuter texte par texte
40:29et surtout sur le budget
40:30pour ne pas revenir
40:31à ces discussions-là
40:32parce que je suis
40:33beaucoup moins un spécialiste
40:34de cette question,
40:35enfin en tout cas
40:36de son aspect politique.
40:37Mais après,
40:38il y a des amendements
40:39qui vont être présentés,
40:40il y a des discussions
40:41amendement par amendement
40:42qui peuvent être faites
40:43et ça peut d'ailleurs
40:44être très intéressant
40:45et ça peut être justement
40:46le moyen de voir
40:47ce que l'ERN a à dire
40:48sur tel ou tel sujet
40:49puisqu'ils sont,
40:50encore une fois,
40:51pas très clairs
40:52sur les services publics.
40:53Est-ce que,
40:54par exemple,
40:55sur les propositions
40:56de financement
40:57des services publics
40:58du NFP,
40:59le Rassemblement national
41:00va dire
41:01« Ah non,
41:02on va pas faire
41:03cette histoire »
41:04parce que,
41:05sur les services publics
41:06notamment,
41:07la réforme de la retraite,
41:08ils ont bougé,
41:09mais les services publics
41:10c'est vraiment le sujet
41:11où si on fait passer
41:12un texte de loi
41:13ou des amendements
41:15pour financer l'hôpital
41:16et tout ça,
41:17est-ce que la droite
41:18même acceptera
41:19de voter contre
41:20et même les macronistes
41:21en fait,
41:22ça va quand même
41:23les mettre face à…
41:24parce qu'en fait,
41:25il y a un certain nombre
41:26de sujets en France
41:27aujourd'hui
41:28qui font consensus
41:29en fait,
41:30malgré cette tripartition
41:31de la vie politique,
41:32je pense que les électeurs
41:33RN au moins
41:34et les électeurs,
41:35ça dépend desquels,
41:36mais une partie
41:37des électeurs macronistes,
41:38une grosse partie
41:39des électeurs RN
41:40et les électeurs de gauche
41:41peuvent se mettre d'accord
41:42sur le fait qu'ils ont envie
41:43de sauver l'hôpital public
41:44et que pour eux
41:45les services publics
41:46c'est important.
41:47Mais ça,
41:48ce sujet-là,
41:49la macronie
41:50lévite totalement.
41:51Et par exemple,
41:52justement,
41:53les budgets
41:54étaient passés
41:55au 49-3.
41:56Donc du coup,
41:57les amendements
41:58qui avaient été adoptés
41:59par des majorités
42:00un peu hétéroclites
42:01passaient à la poubelle.
42:02Le gouvernement
42:03ne les récupérait pas.
42:04Enfin,
42:05la macronie,
42:06on pouvait piocher
42:07ceux qui les récupéraient.
42:08Mais il y en avait
42:09qui étaient adoptés
42:10avec une majorité
42:11contre eux,
42:12mais avec quand même
42:13quelques gars chez eux,
42:14genre des gens du Modem
42:15et tout.
42:16Mais par exemple,
42:17je pense à un amendement
42:18sur 100 milliards
42:19pour le ferroviaire
42:20qui avait été adopté
42:21avec quasiment
42:22une très large majorité
42:23sauf des députés renaissance
42:24en gros.
42:25Et cet amendement-là,
42:26il est mort.
42:27Il est mort.
42:28Donc,
42:29cet amendement-là,
42:30il est majoritaire
42:31dans le pays.
42:32C'est-à-dire qu'il y a
42:33une majorité de députés
42:34tout parti confondu
42:35qui est pour une relance
42:36du ferroviaire
42:37sauf les macronistes.
42:38Et du coup,
42:39ils avaient jeté
42:40ce genre d'amendement.
42:41Donc la gauche
42:42pourrait s'appuyer sur ça
42:43pour faire passer
42:44elle des trucs.
42:45Mais pour qu'on en arrive
42:46à des scénarios pareils,
42:47qu'est-ce qui peut se passer
42:48dans les prochaines semaines ?
42:49C'est que des formations politiques
42:50doivent dire
42:51on fait une union ensemble
42:52donc vous devez nommer
42:53un Premier ministre
42:54en nos rangs.
42:55Est-ce que c'est plus compliqué
42:56que ça ?
42:57Comment ça se passe
42:58?
42:59Moi je vais aller très vite
43:00et après comme ça
43:01vous serez plus long
43:02parce que vous êtes
43:03plus compétente que moi
43:04sur ces sujets-là.
43:05Mais à mon sens,
43:06en fait,
43:07c'est même pas la peine
43:08d'acter une union,
43:09une coalition,
43:10de dire qu'il y a
43:11une espèce
43:12de tous les chefs de parti,
43:13de je ne sais pas quoi,
43:14de LFI à Renaissance
43:15qui, cette chose-là
43:16n'arriverait pas.
43:17Mais je veux dire,
43:18voilà, on fait une coalition
43:19pour sauver le pays,
43:20etc.
43:21La gauche a gagné.
43:22Elle fixe un gouvernement.
43:23Il faut rappeler encore
43:24ce truc-là.
43:25La gauche a gagné.
43:26Ce n'est pas une majorité
43:27explosive, éclatante,
43:28etc.
43:29Peu importe,
43:30mais elle a gagné.
43:31À partir de ce moment-là,
43:32les institutions sont claires,
43:33elle doit fixer son gouvernement,
43:34elle va le fixer
43:35et puis après,
43:36encore une fois,
43:37la Macronie,
43:38qui nous a saoulés
43:39avec cette histoire
43:40de blocage des institutions,
43:41eh bien qu'ils démontrent
43:42leur grande intelligence
43:43et leur grand sens
43:44des responsabilités
43:45et qu'ils disent,
43:46voilà, texte par texte,
43:47on va voir ce qu'on peut faire,
43:48on va voir ce qu'on va faire,
43:49etc.
43:50Et puis,
43:51à un moment donné,
43:52on va donner un peu de respiration
43:53et peut-être,
43:54c'est normalement
43:55les députés de la nation,
43:56qui sont censés représenter
43:57le peuple au quotidien,
43:58notamment pour le vote de la loi,
43:59eh bien donc,
44:00on va voir ce qui va se passer
44:01dans ces prochains temps.
44:02Mais moi, encore une fois,
44:03cette question de la grande coalition
44:04qui doit être rappelée,
44:05ce n'est pas le sujet.
44:06En plus,
44:07c'est un piège dans lequel,
44:08justement,
44:09on veut enfermer la gauche.
44:10C'est ça.
44:11En gros,
44:12ils veulent qu'il y ait des gens du PS
44:13qui disent,
44:14ouais, mais en même temps,
44:15le pays va être bloqué.
44:16C'est vrai.
44:17Et donc, du coup,
44:18vous voulez faire une coalition
44:19avec qui ?
44:20Avec l'ARN évidemment.
44:21J'ai l'impression que les gens
44:22ont du mal à comprendre
44:24et c'est super important
44:25de le rappeler.
44:26Et sur une union qui est,
44:27certes,
44:28en tout cas,
44:29une union de circonstances
44:30à première vue,
44:31mais qui est en réalité
44:32une union idéologique
44:33de fond,
44:34puisqu'il y a un programme.
44:35Il y a des mesures
44:36qui ont été actées
44:37et validées
44:38par cette coalition.
44:39Je voulais juste préciser
44:40quelque chose
44:41quant à,
44:42notamment,
44:43la nomination du Premier ministre.
44:44On en a parlé
44:45la semaine dernière ici.
44:46En fait, constitutionnellement,
44:47le Président de la République
44:48n'a aucune obligation
44:49de nommer qui que ce soit.
44:50C'est-à-dire que ce n'est pas
44:51parce qu'il y a un parti
44:52de l'Assemblée nationale
44:53qu'il a l'obligation
44:54de nommer un Premier ministre
44:55de la majorité,
44:56qu'elle soit relative
44:57ou absolue.
44:58Néanmoins,
44:59pour éviter les situations
45:00où on a un gouvernement
45:01qui est renversé
45:02tous les quatre matins
45:03par des dissolutions
45:05votées par les députés,
45:06il est plus judicieux
45:07d'essayer de trouver
45:08un chef du gouvernement
45:12et de fait,
45:13un gouvernement
45:14d'une coloration politique
45:15qui permette quand même
45:16d'éviter cette instabilité
45:18gouvernementale.
45:19Mais constitutionnellement,
45:20il n'y a aucune obligation.
45:22Donc, c'est possible
45:23que malgré la victoire
45:24du Nouveau Front Populaire,
45:25il n'y ait jamais
45:26de Premier ministre
45:27issu du Nouveau Front Populaire ?
45:28Techniquement, oui.
45:30D'ailleurs,
45:31j'avais oublié de demander
45:32le nom.
45:33On veut un nom.
45:35On veut le nom,
45:36le pronostic de Damien Haddel.
45:37Ok, bon.
45:38C'est vrai que tu t'es
45:39un peu botté en touche,
45:40du coup.
45:41Je me suis dit
45:42qu'il m'avait sauvé la vie.
45:43Je n'ai jamais été roté.
45:44Si je vais le balancer,
45:45je vais le balancer,
45:46je vais balancer mon nom.
45:48Juste deux phrases avant,
45:49quand même.
45:51Pourquoi qu'on rigole
45:52quand tu vas dire le truc ?
45:53Même moi, je rigole
45:54quand je le dis.
45:55N'hésitez pas aussi
45:56à mettre vos pronostics,
45:57évidemment.
45:58Vraiment, je dis,
45:59j'ai vu des Darmanin passer.
46:00Mais pourquoi ?
46:01Mais ils sont obsédés
46:02par Darmanin.
46:03Je pense que ça a vraiment
46:04pris sur Twitter un peu.
46:05Mais pourquoi ?
46:06Mais la propagande…
46:08L'influence de David Dufresne,
46:09quand même.
46:11Et t'inquiète,
46:12la croquette,
46:13je vais le dire.
46:14Je vais le dire, la croquette,
46:15t'inquiète pas.
46:16En gros,
46:17puisqu'on est tous
46:18en train de se poser
46:19la question d'une personnalité
46:20qui est acceptée à gauche
46:21et qui ne rebutera pas
46:22la droite,
46:23moi, j'ai un nom
46:24d'un mec
46:25qui a commencé à droite
46:26dans un pire gouvernement
46:27avec des lois
46:28qui étaient vraiment
46:29absolument horribles,
46:30qui est Jacques Toubon
46:31et qui, après,
46:32a bifurqué.
46:33En tant que défenseur
46:34des droits,
46:35il a permis,
46:36d'ailleurs,
46:37de maintenir des principes
46:38en France
46:39qui étaient franchement
46:40qui étaient
46:41des principes
46:42qui étaient
46:43des principes
46:44qui étaient
46:45des principes
46:46qui étaient
46:47des principes
46:48qui commençaient
46:49franchement
46:50à être en danger
46:51et avec les résultats
46:52des deux dernières élections,
46:53des élections
46:54très très récentes
46:55de ces derniers mois,
46:56elles le sont
46:57d'autant plus
46:58et qui a permis,
46:59en fait,
47:00qui faisait consensus
47:01parmi toutes les personnes
47:02pour qui
47:03les libertés publiques
47:04et le fait
47:05de ne pas
47:06classer les gens
47:07en fonction
47:08de leurs origines
47:09et moi,
47:10je me dis
47:11que cette personne-là,
47:12encore une fois,
47:13je proposerais
47:14plutôt ça
47:15dans un second temps.
47:16Si un moment donné,
47:17on voit que c'est un blocage
47:18et qu'ils ne veulent pas du tout
47:19ni de Marine Tondelier
47:20ni de quelqu'un
47:21de chez LFI
47:22et même pas du PS
47:23parce que certains ont dit
47:24que le PS était
47:25de l'extrême-gauche
47:26aussi dans cette élection
47:27puisque,
47:28bah oui,
47:29bien sûr,
47:30puisqu'on était
47:31dans le n'importe quoi,
47:32autant aller jusqu'au bout
47:33et voilà.
47:34Et donc,
47:35moi,
47:36je propose ça
47:37dans un esprit de concorde,
47:38dans un esprit de concorde,
47:39voilà,
47:40je propose cette personne.
47:41C'est pas mal.
47:42La Croquette 170
47:43qui dit pas mal,
47:44qui salue ton...
47:45Eh bien, merci La Croquette,
47:46tu verras quand,
47:47en septembre,
47:48en septembre,
47:49on en reparlera
47:50et les moqueries
47:51de Lucie,
47:52tu verras comment
47:53elle cesse ton pronom.
47:54Il a un côté un peu
47:55badinterien.
47:56C'est ça, moi ou...?
47:57Non, non,
47:58tout bon.
47:59Quel est ton pronostic,
48:00Pauline ?
48:01C'est un peu
48:02la badinter
48:03qui...
48:04C'est écoce
48:05mais qui,
48:06effectivement,
48:07des grands défenseurs
48:08des droits
48:09pourraient,
48:10effectivement,
48:11avoir un...
48:12C'est pas mal.
48:13Et qui accepte le programme
48:14du Nouveau Populaire aussi
48:15parce qu'il était
48:16sur la liste NFP,
48:17non ?
48:18Jacques Toutbon ?
48:19Non, non, pas du tout.
48:20Merde.
48:21Attends,
48:22je me confonds
48:23avec un autre défenseur,
48:24alors.
48:25Nicolas Cadenne.
48:26Avec un autre observatoire
48:27et qui, en plus,
48:28a perdu.
48:29Observatoire de la laïcité.
48:30Voilà, c'est ça,
48:31mais c'est un peu la même.
48:32Pardon.
48:33Donc, il peut aussi
48:34nommer un ministre
48:35qui n'a pas été élu député.
48:36Ça peut...
48:37Ah ben non,
48:38c'est même...
48:39Là aussi,
48:40il n'y a aucune obligation.
48:41Je parle du temps,
48:42d'ailleurs.
48:43Oui.
48:44Donc, il pouvait être
48:45premier ministre.
48:46Du coup, la majorité,
48:47ils en ont mis députés
48:48parce qu'ils n'en avaient
48:49déjà pas beaucoup.
48:50Du coup, il fallait bien
48:51plonger dans le même vivier.
48:52Mais ça, c'est une petite...
48:53Mais il peut prendre aussi
48:54des députés qui ont perdu
48:55et les nommer premiers ministres ?
48:56Oui, mais il n'y a aucun lien.
48:57Tu nommes qui tu veux
48:58puisque là,
48:59il y a toujours
49:00le nom de Laurent Berger
49:01qui revient
49:02et apparemment,
49:03peut-être ce soir,
49:04il va peut-être être avancé,
49:05etc.,
49:06par certaines personnalités.
49:07Laurent Berger n'a jamais
49:08été élu de quoi que ce soit.
49:09Oui, mais il ne s'est pas
49:11Il n'y a pas de lien.
49:12C'est vrai que c'est un peu moins...
49:13Enfin, il vaut mieux
49:14pas trop le faire.
49:15Et il y a un côté,
49:16il n'y a pas de règle.
49:17Et d'ailleurs,
49:18Bruno Le Maire
49:19ne s'est pas présenté
49:20pour être député.
49:21Il aurait pu se présenter
49:22dans l'heure.
49:23Il avait peur de perdre
49:24et il ne s'est pas présenté.
49:25Écoute, il a une grande
49:26carrière d'écrivain devant lui.
49:27Moi, je salue ça.
49:28Je pense qu'il a fait ça
49:29pour la littérature française.
49:30Il faut le remercier.
49:31Non, c'est vrai.
49:32C'est important.
49:33Est-ce qu'on peut avoir
49:34ton pronostic, Léa ?
49:41C'est pas moi,
49:42c'est mon chat.
49:43C'est mon chat qui a évoqué.
49:44C'est pas moi,
49:45on a fait plusieurs votes
49:46dans le chat
49:47pour imaginer
49:48les premiers noms
49:49du gouvernement idéal.
49:52Franchement, je ne sais pas.
49:54J'aime bien ce que tu disais
49:56sur Toubon
49:58et une personnalité,
49:59effectivement,
50:00qui puisse être
50:01pas trop politique
50:02dans le sens poupole
50:03du terme.
50:04Je trouve ça assez classe.
50:06Je trouve que c'est
50:07une bonne option.
50:08Après,
50:09moi, il y a des gens
50:10que j'aime bien,
50:11mais en fait, on s'en fout
50:12parce que c'est pas la question.
50:13Il faut une figure,
50:14en tout cas,
50:15qui puisse être rassembleuse.
50:16Et donc,
50:17le fait d'aller chercher
50:18quelqu'un
50:19qui n'est pas forcément
50:20très connu du grand public,
50:21c'est peut-être assez pertinent.
50:22Mais qui a,
50:23effectivement,
50:24un bon CV,
50:25qui marche bien.
50:26Genre,
50:27un Jean Castex de gauche,
50:28tu vois.
50:29Encore que,
50:30il n'y a pas un CV de ouf,
50:31mais quelqu'un
50:32qui n'est pas forcément
50:33très visible
50:34sur la scène politique.
50:35Jean Castex de gauche.
50:36Je ne sais pas
50:37qui ça pourrait être.
50:38Je vais dire la définition.
50:39Je ne sais pas
50:40qui ça pourrait être.
50:41Mais voilà,
50:42un peu,
50:43pas un inconnu bataillon,
50:44parce que ce serait,
50:45ou une inconnue bien entendu,
50:46parce que ce serait
50:47aller trop loin.
50:48Mais voilà,
50:49une personnalité
50:50qui a une certaine
50:51autorité
50:52morale.
50:53Voilà.
50:54Donc,
50:55ce n'est pas facile à trouver.
50:56Mais tout à l'heure,
50:57ton tchat,
50:58il était peut-être
50:59sur Clémence Guetté.
51:00Mon tchat était assez chaud
51:01pour Clémence Guetté,
51:02moi aussi d'ailleurs.
51:03Mais clairement,
51:04il y en a
51:05que ça va faire
51:06monter au plafond.
51:07Il y a vraiment
51:08un monde
51:09où c'est un Premier ministre
51:10ou une Première ministre LFI ?
51:11Ah mais non,
51:12mais jamais de la vie.
51:13La gauche ne ferait jamais
51:14passer ça.
51:15Enfin,
51:16la gauche plus molle.
51:17L'UPS
51:18et surtout Glucksmann
51:19qui est tellement légitime.
51:20Je veux dire.
51:21François Hollande,
51:22Premier ministre ?
51:23Emmanuel,
51:24tu ne fais pas des trucs
51:25comme ça,
51:26tu peux couper le stream
51:27parce que là,
51:28franchement...
51:29François Hollande,
51:30notre prono,
51:31c'est plutôt
51:32Président de l'Assemblée.
51:33Ah ouais.
51:34Qui est une façon
51:35pour les socialistes
51:36de se dire
51:37que c'est pas intéressant.
51:38C'est pas intéressant.
51:39Et genre,
51:40voilà.
51:41Et comme ça,
51:42lui par contre,
51:43il peut être
51:44dans son face-à-face
51:45avec Macron
51:46qui est son truc,
51:47je pense,
51:48qu'il a envie de jouer.
51:49Il y a la croquette 170
51:50qui demande vraiment
51:51est-ce que tu balances un nom,
51:52Léa ?
51:53S'il faut vraiment
51:54balancer un nom,
51:55je vais dire Ayana Kamoura.
51:56Quelle surprise,
51:57j'espère.
51:58Franchement,
51:59là,
52:00c'est rassemblant.
52:01Après,
52:02vu ce qu'elle a déjà pris...
52:03En vrai,
52:04tu mets Pukri n'importe où,
52:05vu ce qu'elle a déjà subi
52:06comme harcèlement
52:07après sa nomination
52:08aux Olympiques.
52:09Non,
52:10mais ça ne va pas arriver.
52:11Là,
52:12je te sens repartir
52:13sur une forme
52:14d'analyse généralisée
52:15de la situation,
52:16là.
52:17Les amis,
52:18merci d'avoir pris
52:19le temps de venir discuter.
52:20T'as pas donné de nom,
52:21Lucie,
52:22du coup.
52:23Mais Lucie,
52:24elle avait déjà dit
52:25au début
52:26qu'elle avait un scénario
52:27politique,
52:28mais pas de nom.
52:29Mais peut-être...
52:30Ah,
52:31j'ai un nom
52:32sur le scénario.
52:33Attends,
52:34je peux juste dire un truc.
52:35Vous allez voir
52:36ce que je subis
52:37toute la journée
52:38en termes de pessimisme
52:39et en termes d'horreur.
52:40Maintenant,
52:41je vous laisse écouter.
52:42Non,
52:43mais après,
52:44moi,
52:45je suis pessimiste
52:46pour pousser la gauche
52:47à se bouffer
52:48et à faire pression
52:49et empêcher que ça n'arrive.
52:50Donc,
52:51en fait,
52:52en le disant...
52:53Et ça a fonctionné,
52:54là,
52:55finalement,
52:56avec la législative.
52:57Je sais pas,
52:58mais en tout cas,
52:59là,
53:00en disant ce nom,
53:01c'est aussi pour essayer
53:02d'être lucide
53:03du RN
53:04à la Macronie.
53:05Moi,
53:06je pense pas
53:07parce que je pense
53:08que la droite voudrait pas
53:09et le RN non plus.
53:10Et du coup,
53:11moi,
53:12je mets une pièce,
53:13mais avant les résultats
53:14des législatives,
53:15ça fait dix jours
53:16que je pense
53:17que je suis un peu
53:18sur cette option.
53:19Encore une fois,
53:20pas tout de suite,
53:21à l'automne,
53:22sur Laurent Wauquiez
53:23qui est revenu à l'Assemblée
53:24et qui s'est fait élire
53:25la députée.
53:26Bon,
53:27il a toujours été dans l'ombre
53:28parce qu'en fait,
53:29il était toujours suppléant
53:30de la députée de Haute-Loire.
53:31Donc,
53:32lui,
53:33c'est un cadre des Républicains.
53:34C'est quoi son statut exact
53:35au sein des Républicains ?
53:36Il n'y a pas de...
53:37Oui,
53:38il en met dans l'organigramme.
53:39Il a sonné quelques clauses,
53:40mais il est surtout
53:41président de la région
53:42Auvergne-Rhône-Alpes.
53:43Et c'était surtout
53:44le ticket de Ciotti
53:45qui était censé être
53:46le candidat
53:47à la présidentielle
53:48que portait Ciotti
53:49quand il a pris le parti.
53:50Précise juste
53:51dans quelle coalition
53:52entre Guinée
53:53parce que des gens
53:54dans le chat
53:55ne croient pas
53:56que c'est genre
53:57ton souhait.
53:58Non,
53:59c'est parce que
54:00Lucie est de gauche
54:01donc ne vous inquiétez pas.
54:02Je fais ça exprès
54:03pour que les gens
54:04se bougent.
54:05C'est un électrochoc.
54:06Explique la logique
54:07parce qu'il y a
54:08une logique
54:09derrière tout ça.
54:10La logique,
54:11rapidement,
54:12c'est que du coup,
54:13ce serait une coalition
54:14qui aide la Macronie
54:15à la droite
54:16jusqu'au RN.
54:17Très vite,
54:18donc du coup,
54:19je pense que le RN
54:20et à droite
54:21n'accepteraient pas
54:22un macronisme.
54:23La droite,
54:24évidemment,
54:25serait d'accord
54:26pour Wauquiez
54:27dans l'absolu.
54:28Le RN,
54:29ça pourrait les arranger
54:30mais Wauquiez,
54:31son truc,
54:32c'est que
54:33je suis d'accord
54:34avec le programme du RN
54:35sur les valeurs.
54:36Je n'ai aucun souci avec ça.
54:37Je suis d'accord avec tout.
54:38Juste,
54:39ils sont nuls en économie.
54:40Moi, je suis énarque
54:41et je sais gérer l'État.
54:42En gros,
54:43Laurent Wauquiez,
54:44ce qu'il propose,
54:45c'est que je vais vous faire le RN
54:46mais juste avec...
54:47Par contre,
54:48j'ai les mêmes compétences
54:49que des ministres
54:50ou des hauts fonctionnaires
54:51pour gérer l'État
54:52et notamment
54:53les finances publiques.
54:54Donc,
54:55en fait,
54:56il est compatible
54:57avec la Macronie
54:58sur le côté
54:59et il va pouvoir faire
55:00un truc un peu libéral.
55:01Et il est compatible
55:02avec le RN
55:03parce que
55:04sur l'immigration,
55:05il est totalement aligné
55:06avec eux
55:07et aussi,
55:08il est dans un discours
55:09sur l'assistanat
55:10et tout ça
55:11et même,
55:12en fait,
55:13économiquement.
55:14Alors,
55:15ce qui est compliqué,
55:16c'est que le RN
55:17n'a pas vraiment
55:18de doctrine économique.
55:19Ils sont un peu fluides
55:20quand ça les arrange
55:21mais ces derniers temps,
55:22il parlait beaucoup
55:23de localisme,
55:24de trucs comme ça.
55:25Wauquiez,
55:26il employe le même mot.
55:27Il dit,
55:29le patriotisme vert
55:30ou je ne sais quoi,
55:31des trucs comme ça.
55:32Donc,
55:33en fait,
55:34il y a un truc idéologique
55:35qui peut être
55:36vraiment proche.
55:37Voilà.
55:38Et pourquoi il l'accepterait ?
55:39Parce que
55:40ce genre de personne,
55:41donc,
55:42pour ceux qui ne connaissent pas,
55:43Laurent Wauquiez,
55:44un mec qui était
55:45à l'UMP,
55:46à droite,
55:47dans la Sarkozy,
55:48qui a été ministre,
55:49etc.
55:50Et qui est un peu
55:51le genre de personne
55:52qui,
55:53depuis qu'il est petit,
55:54rêve d'être président
55:55de la République.
55:56Il est pétri
55:58de Gaulien
55:59qui est un homme
56:00des circonstances.
56:01Et donc,
56:02il peut totalement
56:03justifier le truc
56:04en disant,
56:05oui,
56:06moi,
56:07je ne suis pas vraiment
56:08pour gouverner
56:09avec l'extrême droite
56:10et tout ça.
56:11Enfin,
56:12avec le RN
56:13ou être à la tête
56:14d'une majorité
56:15avec le RN.
56:16Mais là,
56:17il y a vraiment
56:18menace en la demeure
56:19par rapport aux finances publiques.
56:20La France est en train
56:21de tomber en lambeaux,
56:22etc.
56:23Et donc,
56:24il faut faire quelque chose.
56:25Et moi,
56:26c'est Xavier Bertrand
56:27qui veut à chaque fois...
56:28Laurent Wauquiez sera-t-il
56:29notre sauveur ?
56:30On aura l'occasion
56:31d'en parler.
56:32Non,
56:33tu n'as pas à conclure là-dessus.
56:34Je pensais qu'il allait
56:35trouver une autre vanne.
56:36En tout cas,
56:37ça a beaucoup pris dans le chat.
56:38Ça a fait beaucoup réagir.
56:39Il y a notamment
56:40Léopoldo Pizzanello
56:41qui dit que lui,
56:42par exemple,
56:43il dit,
56:44OK,
56:45moi,
56:46je n'y crois pas trop
56:47parce que ça le cramerait
56:48pour 2027,
56:49par exemple.
56:50Oui,
56:51mais tous dans l'absolu.
56:52Donc,
56:53il va falloir que ça en soit.
56:54Oui,
56:55ils sont exactement
56:56foutus pour foutus,
56:57Xavier.
56:58On va conclure ce stream.
56:59On a parlé de Laurent Wauquiez
57:00et de Xavier Bertrand.
57:01Super.
57:02Alors qu'on a quand même dit
57:03que lui,
57:04il fallait célébrer
57:05la victoire de la gauche.
57:06Célébrons la victoire
57:07de la gauche.
57:08Rappelons.
57:09Non,
57:10non,
57:11mais en vrai,
57:12moi,
57:13je comprends le scénar.
57:14Il faut rallier
57:15et ça les arrangerait bien
57:16les macronistes
57:17puisque finalement,
57:18c'est ce qui serait
57:19le plus confortable pour eux
57:20que d'aller chercher à droite.
57:21Mais ils ne peuvent pas
57:22s'asseoir sur une victoire
57:23de la gauche.
57:25Imaginez un peu,
57:27ça va péter.
57:31Pour finir là-dessus,
57:32c'est qu'effectivement,
57:33les responsables de gauche,
57:34et là, il y a Ruffin
57:35qui va parler sur,
57:36je ne sais plus quelle chaîne,
57:38je suis sûre qu'il va dire ça.
57:40Et Tondoli a dit ça ce matin.
57:41Ils disent
57:42société civique,
57:43vous êtes levés.
57:44Continuez de mettre
57:45pression sur l'exécutif
57:46pour que ce gouvernement
57:47de gauche existe.
57:48Et là,
57:49je pense qu'ils vont dire ça
57:50un peu dans les prochains jours.
57:51C'est-à-dire qu'on a gagné
57:52les élections.
57:53Maintenant,
57:54il faut que vous floutiez
57:55la pression
57:56pour qu'on puisse mettre
57:57en place notre programme.
57:58Sachons qu'il y a quand même
57:59un scénario dans lequel
58:00certains élus de gauche
58:01et notamment certaines forces
58:02politiques à gauche
58:03acceptent une coalition
58:04avec Macron.
58:05Et notamment Tondoli
58:06qui avait dit ça
58:07la semaine dernière
58:08en disant que c'était envisageable.
58:09Mais là,
58:10ça foutrait vraiment la merde
58:11pour le Nouveau Front Populaire
58:13et comme de toute façon,
58:14ça ferait plaisir
58:15à Macron par ailleurs.
58:17Tu fais bien Lucie
58:18de mentionner
58:19les différentes personnalités
58:20publiques politiques
58:21qui étaient attendues
58:22sur différentes chaînes de télé
58:23puisqu'on va faire...
58:24Je vais vous libérer évidemment
58:25tout de suite
58:26mais le tchat restait avec nous
58:27puisqu'après on se fera
58:28un petit update
58:29des déclarations
58:30de chacun et chacune
58:31sur les différentes places de télé
58:32là où ils étaient un peu présents.
58:33On va ramasser un peu tout ça
58:34et on en rediscutera.
58:35Merci beaucoup
58:36à tous les trois
58:37d'avoir été avec nous ce soir
58:38pour débriefer ces résultats
58:39pour essayer d'anticiper
58:40du mieux possible
58:41les futurs scénarios
58:42même si ce n'est pas toujours
58:43facile à faire.
58:44Mais merci en tout cas
58:45d'avoir pris le temps
58:46d'être venu discuter avec nous
58:47pour discuter de tout cela.
58:48Merci beaucoup.
58:49Merci.
58:50Au revoir à tout le monde
58:51et à tout de suite le tchat.

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