FESTIVAL DE DÉLINQUANCE EN AVIGNON
Patrick Mohr: relaxe partielle
Le 8 avril dernier, à 8 h 30, se tenait en Avignon la suite du procès de Patrick Mohr, metteur en scène suisse, qui eut l’idée de demander à deux policiers la raison du pourquoi d’un contrôle d’identité de musiciens, devant le palais des papes, en plein festival d’Avignon, l’été dernier. Pour ceux qui ont regardé sur LaTéléLibre, le précédent reportage « du palais des papes au palais de justice » on sait ce qu’il est advenu du citoyen forcené : mis à terre, la gueule sur le pavé, menotté, et traduit en justice le 3 mars 2009 pour « outrage et rébellion »... Ce 8 avril donc, justice était rendue : relaxe pour l’outrage qu’aucun témoin n’aura entendu, mais 500 euros d’amende avec sursis pour la rébellion, et 1 euros de dommages et intérêts en faveur des policiers pour préjudice moral...
Délinquants solidaires
A 12 h 30, toujours le 8 avril, devant ce même tribunal de grande instance d’Avignon, avait lieu une manifestation au même moment que dans 80 autres villes de France. Il s’agissait d’ une protestation de « délinquants solidaires » qui réclamaient d’être poursuivis par la justice au motif d’aide à des personnes en situation irrégulière sur le sol français, traduire pour avoir porté assistance à personne sans papiers...
Ce matin là, le ministre, monsieur Eric Besson, déjà courroucé quelques jours avant par le film Welcome de Philippe Lioret, déclarait sur France Inter que le délit de solidarité n’existait pas et que les manifestants s’élevaient contre un mythe... Pourtant, il semblerait bien du coté des manifestants qu’à l’idée d’un budget voté prévoyant l’arrestation de 5500 « aidants » aux sans papiers, on se portât volontaire à remplir le quota, même qu’une députée allât s’enquérir qu’on lui ôtât son immunité parlementaire...
Philippe Maréchal, en Avignon et à pied pour La TéléLibre.fr
Patrick Mohr: relaxe partielle
Le 8 avril dernier, à 8 h 30, se tenait en Avignon la suite du procès de Patrick Mohr, metteur en scène suisse, qui eut l’idée de demander à deux policiers la raison du pourquoi d’un contrôle d’identité de musiciens, devant le palais des papes, en plein festival d’Avignon, l’été dernier. Pour ceux qui ont regardé sur LaTéléLibre, le précédent reportage « du palais des papes au palais de justice » on sait ce qu’il est advenu du citoyen forcené : mis à terre, la gueule sur le pavé, menotté, et traduit en justice le 3 mars 2009 pour « outrage et rébellion »... Ce 8 avril donc, justice était rendue : relaxe pour l’outrage qu’aucun témoin n’aura entendu, mais 500 euros d’amende avec sursis pour la rébellion, et 1 euros de dommages et intérêts en faveur des policiers pour préjudice moral...
Délinquants solidaires
A 12 h 30, toujours le 8 avril, devant ce même tribunal de grande instance d’Avignon, avait lieu une manifestation au même moment que dans 80 autres villes de France. Il s’agissait d’ une protestation de « délinquants solidaires » qui réclamaient d’être poursuivis par la justice au motif d’aide à des personnes en situation irrégulière sur le sol français, traduire pour avoir porté assistance à personne sans papiers...
Ce matin là, le ministre, monsieur Eric Besson, déjà courroucé quelques jours avant par le film Welcome de Philippe Lioret, déclarait sur France Inter que le délit de solidarité n’existait pas et que les manifestants s’élevaient contre un mythe... Pourtant, il semblerait bien du coté des manifestants qu’à l’idée d’un budget voté prévoyant l’arrestation de 5500 « aidants » aux sans papiers, on se portât volontaire à remplir le quota, même qu’une députée allât s’enquérir qu’on lui ôtât son immunité parlementaire...
Philippe Maréchal, en Avignon et à pied pour La TéléLibre.fr
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