• il y a 6 mois
Suivez en direct l’annonce des résultats des élections législatives, les déclarations des candidats et les analyses des invités politiques.

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00:00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes. Bienvenue dans cette soirée électorale du premier tour des élections législatives 2024.
00:00:06Bonsoir Pierre. Bonsoir Laurence. Bonsoir à tous.
00:00:08Ravie de vous retrouver avec toutes nos équipes déployées sur le terrain, devant les QG des partis, le QG des candidats aussi,
00:00:14Éric Ciotti, Marine Le Pen, Laurent Boquier ou encore Gérald Darmanin.
00:00:17Dès 20h, les premières estimations de notre partenaire OpinionWay. À partir de 20h45, les premières projections en nombre de sièges pour chacun des partis.
00:00:26Le premier chiffre, et il est important, c'est la participation historiquement haute.
00:00:30On verra ça dans un instant avec Bruno Jambard de notre institut de sondage OpinionWay.
00:00:35Vous le disiez, 68,5%. C'est un record depuis 1997, quasiment le dernier scrutin d'après 10 solutions.
00:00:42Ça signifie que les électeurs, monsieur Pierre, se sont mobilisés pour aller voter en ce premier tour des législatives.
00:00:49Oui, en ce premier tour des législatives, grande participation et donc on va aller dans les QG.
00:00:54Oui, je pense qu'on va aller directement sur le terrain.
00:00:56On va peut-être présenter nos invités parce qu'on va passer une bonne partie de la soirée avec eux.
00:00:59On est heureux de les accueillir. Julien Dray va y arriver. Bonsoir.
00:01:01Bonsoir.
00:01:02Julien, Gauthier Lebret.
00:01:04Bonsoir, Charles-Laurence.
00:01:05Charmaine Dornelas.
00:01:06Bonsoir.
00:01:07Et Éric Reval.
00:01:08Bonsoir Pierre, bonsoir Laurence.
00:01:09Et on attend Louis de Ragnel, qui était sur le plateau d'Europe 1 et qui va nous rejoindre dans un instant.
00:01:14Alors peut-être l'Elysée, mon cher Pierre, pour voir ce qui se passe.
00:01:16Jacques Serey, qui se retrouve à l'Elysée.
00:01:18Mon cher Jacques, vous êtes sur place puisque le chef de l'État tient en ce moment une réunion avec du beau monde, comme on dit.
00:01:26Absolument. Oui, réunion qui a débuté ici au palais de l'Elysée à 18h30.
00:01:32Emmanuel Macron qui réunit en ce moment les présidents, les chefs des partis du camp présidentiel ainsi que le Premier ministre Gabriel Attal.
00:01:42Gabriel Attal, le Premier ministre, aux côtés de Stéphane Séjourné, le patron du parti Renaissance.
00:01:48Il y a également Laurent Hénard, le patron du parti Radical.
00:01:51François Bayrou, le patron du MoDem.
00:01:54Édouard Philippe n'est pas présent mais il suit à distance depuis le Havre, me dit-on.
00:02:00Une réunion en ce moment au programme.
00:02:02Pas d'allocution d'Emmanuel Macron, en tout cas ce n'est pas annoncé.
00:02:05En revanche, le Premier ministre Gabriel Attal doit prendre la parole dans la soirée au QG de Renaissance, le parti présidentiel, après l'annonce des résultats.
00:02:15Merci Jacques Serey et vous revenez vers nous évidemment dès que vous avez des informations de l'Élysée.
00:02:19Pierre, autre endroit où on va aller maintenant, c'est le pavillon Vagram où vont se réunir les cadres du Rassemblement National.
00:02:26Alexandre Chauveau est sur place avec Charles Bajet.
00:02:28Bonsoir Alexandre, que se passe-t-il autour de vous ?
00:02:32Bonsoir Laurence, bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:02:35Écoutez, on attend l'arrivée de Jordan Bardella dans les prochaines minutes.
00:02:40Il doit prononcer ici aux alentours de 20h30 un discours.
00:02:43Ce sera une fois seulement que Marine Le Pen aura pris la parole.
00:02:46Elle, depuis son QG de son fief d'Edimbomont dans le Pas-de-Calais.
00:02:50Jordan Bardella a voté ce matin chez lui à Garches dans les Hauts-de-Seine.
00:02:54Il a ensuite passé l'après-midi en famille où il a sans doute travaillé le discours qu'il prononcera dans quelques instants.
00:03:00Discours qu'il devra sans doute affiner aux alentours de 20h lorsqu'on connaîtra les premières estimations au soir de ce premier tour des législatives.
00:03:07Une information qu'on peut vous donner, Jordan Bardella réunit en ce moment même les cadres du Rassemblement National par visioconférence.
00:03:14Où il fixe la ligne et il délivre les différents éléments de langage au porte-parole.
00:03:19Voilà soirée électorale assez sobre ici ce soir au Pavillon Vagram.
00:03:23Il y a beaucoup de journalistes mais que des journalistes puisqu'il n'y a ni militants ni cadres.
00:03:27Tous sont en circonscription aux côtés des fédérations locales et des militants pour prendre connaissance des remontées des différents bureaux de vote qu'on connaîtra d'ici moins d'une heure maintenant.
00:03:38Merci beaucoup Alexandre Chauveau. On part maintenant au QG de Ensemble.
00:03:43Retrouvez Florian Tardif avec Sacha Robin. Florian qu'est-ce qui se passe chez vous ?
00:03:48Écoutez, situation similaire ici. Il n'y a ni militants ni cadres.
00:03:53Tout simplement parce que ces derniers préfèrent passer la soirée dans leur circonscription aux côtés de leurs administrés ou des militants avec lesquels ils ont fait campagne ces trois dernières semaines.
00:04:04Tout simplement parce qu'au soir de ce premier tour c'est peut-être une deuxième campagne qui va s'enclencher pour les différents candidats d'Ensemble qui seront qualifiés pour le deuxième tour de ces élections législatives anticipées.
00:04:17Il y a néanmoins énormément de journalistes comme vous pouvez le voir un peu autour de nous, autour de moi et de Sacha Robin.
00:04:24Il y a également énormément de policiers qui quadrillent tout le secteur tout simplement parce que, et cela vous a été annoncé tout à l'heure, le Premier ministre Gabriel Attal est attendu ici pour prendre la parole
00:04:37et peut-être faire un point d'étape sur un premier bilan de ce premier tour et parler d'ores et déjà du second tour et de la stratégie de la majorité présidentielle
00:04:48qui est en train en ce moment même d'être discutée avec les principaux partis d'Ensemble et du Président de la République à l'Elysée. Cela a été annoncé tout à l'heure.
00:04:58Merci Florian Tardif avec Sacha Robin. On a fait un petit tour de piste Pierre. On va peut-être se tourner vers notre ami Bruno Jompar. Bonsoir Bruno.
00:05:05Alors c'est très important, c'est le seul chiffre qu'on a à donner à nos téléspectateurs pour l'instant, la participation historiquement haute. Expliquez-nous.
00:05:14Oui, à 20h, nous sommes sur une estimation de la participation à 68,5%. C'est 17 points de plus qu'aux européennes il y a trois semaines.
00:05:23C'est 21 points de plus qu'aux législatives de 2022 et ça nous mettrait sur un niveau de participation comparable à celui des législatives de 1997,
00:05:33législatives qui ressemblaient finalement assez largement à celle-là puisqu'on avait dissolution du Président de la République deux ans après son début de mandat.
00:05:41Et il faudrait remonter soit à 1993 soit à 1986 pour retrouver une participation aux législatives qui soit aussi haute.
00:05:49Merci beaucoup Bruno. Les deux dernières dissolutions. 1986, le petit détail c'est que c'était à la proportionnelle évidemment.
00:05:56Et Julien Idresse s'en souvient, évidemment mon cher Julien. J'étais jeune à l'époque. Je me souviens plus de 93.
00:06:0186 c'était la qualité. Oui c'était la proportionnelle. 93 c'était ce qu'était un majoritaire.
00:06:05Avec combien de députés Front National à l'époque ? 35 à peu près ?
00:06:09Oui il n'y en avait pas beaucoup parce qu'en fait ça avait été une énorme vague bleue. Il restait par contre que 56 députés socialistes.
00:06:14Et ça vous vous en souvenez bien ?
00:06:15Ça je m'en souviens bien.
00:06:16Gauthier Lebret, comment on peut faire un premier point d'étape ?
00:06:20Alors déjà on s'attendait à une participation massive. On l'a. Ce qu'il faut dire c'est que le ticket d'entrée, puisque c'est 12,5% des inscrits,
00:06:27pour le second tour ça donne un ticket d'entrée autour de 18%. Donc on s'attend à énormément de triangulaires.
00:06:33Avec trois candidats au second tour. Et là ça sera intéressant de voir ce que feront les différents blocs.
00:06:38Et notamment le candidat qui arrivera troisième dans cette élection et ce soir. Est-ce qu'il y aura des désistements ? Est-ce qu'il y aura des maintiens ?
00:06:45Ça évidemment ça va être un enjeu massif et c'est aussi l'un des sujets de la réunion actuellement qui a lieu à l'Elysée autour du président de la République.
00:06:53Pour savoir qui se désiste pour qui ? C'est ça la stratégie ?
00:06:57Pour savoir qui fait quoi ? Est-ce qu'on assume le Ni-Ni ?
00:07:00Alors le Ni-Ni, c'est quoi le Ni-Ni ?
00:07:01Le Ni-Ni, c'est ni Rassemblement National, ni France Insoumise. Mais vous entendez bien, France Insoumise, ça ne veut pas dire Front Populaire.
00:07:08Parce qu'il y a d'autres, évidemment, composantes dans le Front Populaire.
00:07:11Donc voilà, ça va être l'un des grands enjeux du soir. Voir la prise de parole de Gabriel Attal avec des consignes ou non pour le second tour.
00:07:19Emmanuel Macron ne parlera pas, on est d'accord ?
00:07:21Alors, la semaine dernière à cette heure-ci, je ne réponds pas à des questions.
00:07:24Évidemment, il ne parlera pas, Laurence. Non, vraisemblablement pas ce soir.
00:07:27Après le second tour, on verra. Par contre, ce qu'il fera, c'est qu'il réunira tous ses ministres demain à l'Elysée.
00:07:33Et, petit détail, il part, je crois, en voyage demain.
00:07:36Il part en voyage, mais…
00:07:37Aux Etats-Unis.
00:07:38Aux Etats-Unis, vous avez absolument raison.
00:07:39Donc il sera absent de la semaine, toute la semaine.
00:07:41Alors, vous savez, on a l'habitude de dire que quand il y a une crise sociale majeure en France, que ce soit les retraites, les émeutes, il n'est pas sur le territoire national.
00:07:48Mais bon, on verra pour la suite, oui.
00:07:50Éric Revel, comment est-ce que vous voyez les choses à ce stade ?
00:07:53Cette forte mobilisation, je vois trois hypothèses.
00:07:56Le RN poursuit sa dynamique, la mobilisation lui sert.
00:08:00Deuxième hypothèse, le bloc central se refait un peu la cerise, ou se refait la cerise.
00:08:05C'est-à-dire que seul contre tous, Macron parvient à mobiliser son camp.
00:08:09Ce serait la surprise du chef.
00:08:11Bon, l'expression est facile, mais…
00:08:12Donc le ligné aura marché, d'une certaine manière.
00:08:14Oui.
00:08:15Et puis la troisième hypothèse, c'est finalement le Front populaire qui est au-delà de ce que lui donnaient les sondages.
00:08:21Mais moi, ce que je note quand même, toute la journée, vous avez, comme moi, vous avez vu des gens, vous avez peut-être déjeuné, vous avez peut-être fait du sport.
00:08:26Peut-être, oui.
00:08:27Peut-être.
00:08:28Ça peut être une option.
00:08:29Vous savez, Pierre Viançon-Ponté, en mars 68, dans son papier prémonitoire avant mai 68, disait « la France s'ennuie ».
00:08:35Ben moi, aujourd'hui, depuis quelques jours, j'ai l'impression que la France est fatiguée, la France est stressée.
00:08:39Voilà.
00:08:40On attend les résultats.
00:08:41Bon, voilà.
00:08:42Oui, il y a de l'inquiétude, il y a de l'inquiétude.
00:08:44Il y a, voilà, il y a un espèce de…
00:08:46Voilà.
00:08:47Oui.
00:08:48Oui.
00:08:49Si, si, Julien Dreyfus, c'est sûr.
00:08:50Alors, Jean-Laurent, Jean-Laurent…
00:08:51Non, je ne suis pas d'accord avec cette interprétation.
00:08:53Bon, on laisse d'abord la parole à Charlotte.
00:08:55Il y a des inquiétudes qui sont diverses.
00:08:57Je pense qu'il y a même un fossé entre les inquiétudes exprimées dans le débat public et les inquiétudes qui prévalent au moment d'aller voter
00:09:04et qui se retrouvent, d'ailleurs, dans les résultats.
00:09:06À ce qui, a priori, est ce que disait Gauthier, la forte participation va dessiner les forces des trois blocs en présence dont on parle maintenant depuis assez longtemps.
00:09:15Savoir à quelles forces sont-ils.
00:09:17Mais, en effet, quand vous avez renvoyé à dos, et là, je parle plus pour le bloc central, quand vous avez renvoyé dos à dos les deux autres en quatre triangulaires,
00:09:24c'est probablement pour ce bloc central que l'entre-deux-tours va être le plus compliqué dans le positionnement et peut-être le plus éclaté aussi dans le comportement,
00:09:32quoi qu'en dise le président de la République à ses ministres.
00:09:35Avec des consignes de vote qui ne seront peut-être pas du tout respectées par les électeurs, Charlotte.
00:09:39Qui ne seront même peut-être pas respectées par les différentes personnes dans les circonscriptions, déjà.
00:09:43Parce que chacun va se comporter peut-être aussi en fonction de la personne qu'il a en face de lui, de la situation et de la situation électorale, même dans sa propre circonscription.
00:09:51Et ensuite, par les électeurs, évidemment, ils sont libres, même en cas de consigne de vote, il faut-il le rappeler.
00:09:57Julien, pourquoi vous n'êtes pas d'accord sur cette inquiétude ?
00:09:59Parce que moi, je suis content quand les Français votent.
00:10:01Bien sûr, quand ils votent...
00:10:03Même s'ils ont la trouille au ventre.
00:10:05Quand ils votent massivement, je veux dire, on a passé assez d'élections, on s'est plaint de la non-participation, des résultats faussés.
00:10:11Ça veut dire que les Français avaient besoin de parler.
00:10:13Parce que quand ils votent, c'est qu'ils parlent, qu'ils ont quelque chose à dire.
00:10:16Donc il y avait ce moment, cette respiration démocratique, comme on dit, elle était utile.
00:10:20Et finalement, le choix de dissoudre n'était pas si stupide que ça, au regard de la participation.
00:10:24Parce que ça veut dire qu'il y avait un besoin de s'exprimer.
00:10:26Ça, c'est la première chose.
00:10:28Vous pensez vraiment qu'au lendemain des européens, il y avait un besoin de s'exprimer ?
00:10:30La participation, elle montre quelque chose.
00:10:33Parce que si les gens avaient été en colère, désabusés, tout ce que vous voulez, ils ne seraient pas venus voter.
00:10:37Ils auraient dit on en a marre, on n'a plus rien à faire, etc.
00:10:39Là, ils sont venus voter.
00:10:40Donc il y a des messages qui vont être passés.
00:10:42Et la lecture des résultats va être très importante par rapport à ces messages-là.
00:10:45Je viendrai, pardonnez-moi.
00:10:47C'est juste pour que Julien termine sa phrase.
00:10:49On peut aller voter massivement et être stressé parce qu'on attend les résultats.
00:10:53Vous n'avez peut-être pas fait beaucoup de campagne électorale comme moi, c'est-à-dire comme candidat.
00:10:58Il a les cheveux un peu grisonnants, Julien.
00:11:01Même quand on croit qu'on va gagner, jusqu'à la dernière seconde, on est stressé.
00:11:04Donc oui, il y a du stress parce que c'est le résultat démocratique.
00:11:08Mais le stress n'est pas négatif.
00:11:10Je vous signale que dans les grandes compétitions, on préfère d'ailleurs que les gens soient stressés pour gagner.
00:11:14Donc je pense que c'est important parce qu'on aura une élection qui aura une vraie valeur.
00:11:19Au sens démocratique du terme.
00:11:21Elle aura une vraie valeur parce qu'elle aura un sens.
00:11:23Et après, ce qu'on peut subodorer, c'est qu'on va avoir un deuxième tour qui va être compliqué mais très ouvert.
00:11:29Gauthier Lebret ?
00:11:30Oui, alors il y a dans la participation, et on l'avait déjà vu dans les 2 millions, plus de 2 millions de procurations, une envie de participer.
00:11:35Mais il y a ceux qui veulent aller faire barrage et il y a ceux qui veulent fournir un vote d'adhésion.
00:11:40Donc c'est aussi pour ça que je rejoignais plutôt Eric quand il disait, oui, il y a un stress.
00:11:45Mais vous n'avez pas fait assez de campagne électorale non plus.
00:11:47Oui, ça compte.
00:11:48On tend l'oreille.
00:11:49Et il y a ceux qui veulent empêcher tel candidat ou tel autre d'accéder au second tour.
00:11:54Et il y a ceux, au contraire, qui veulent un vote, pourquoi pas, de changement, qui font un vote d'adhésion.
00:12:00Donc ce sera aussi très intéressant de voir si cette forte participation, qui elle favorise et si au fond, elle ne s'annule pas.
00:12:07C'est-à-dire que ceux qui veulent faire barrage et ceux qui veulent aller voter par adhésion fournissent le même compte agent et quelque part, s'annulent.
00:12:15Ou au contraire, s'il y en a un qui tire son épingle du jeu et qui profite de la forte participation.
00:12:21On sait qu'il y a un parti, sans le citer parce que nous sommes en période encore de réserve.
00:12:26Il y a un parti qui a un grand intérêt à avoir une participation haute.
00:12:30Plus la participation est haute, plus il grimpe.
00:12:32Et au contraire, par le passé, on a vu que ce parti, quand il y avait peu de participation, il dégringolait et faisait de très mauvais résultats.
00:12:40Alors, on va peut-être partir sur le terrain pour Thomas Bonnet, qui se trouve du côté de la faillancerie.
00:12:45C'est là que se retrouvent les élus de la France insoumise.
00:12:48Thomas, bonsoir. Vous êtes avec Florian Paume. Expliquez-nous ce qui se passe là encore autour de vous.
00:12:55Bonsoir, Laurence.
00:12:56Écoutez, ici, c'est l'attente avant l'annonce des résultats à 20 heures.
00:13:00Alors, en attendant, un certain nombre de cadres de la France insoumise discutent avec les journalistes, par exemple, pour faire part des dernières informations qui leur parviennent.
00:13:12200 journalistes ont été accrédités à la faillancerie, ici, pour cette soirée électorale de la France insoumise.
00:13:18Prise de parole prévue dans la demi-heure, qui va suivre l'annonce des premiers résultats.
00:13:23Et puis, soirée électorale en deux temps, puisqu'ensuite, les responsables de la France insoumise vont se rendre place de la République,
00:13:30où cette fois-ci, il y aura un autre rassemblement, sous la bannière du nouveau Front populaire, avec d'autres prises de parole qui auront lieu à ce moment-là.
00:13:38Tout faire le sectaire.
00:13:39— Merci beaucoup, Thomas Bonnet, à la faillancerie, le QG de LFI, la France insoumise.
00:13:44On retourne... On retourne pas du tout. On va voir Élodie Huchard, qui, elle, est au siège des Républicains, avec Mickaël Chaillou.
00:13:51Élodie, quelle ambiance ?
00:13:55— Oui, mais écoutez, une ambiance calme, c'est le moins qu'on puisse dire, Pierre, puisque, ici, au siège des Républicains, non seulement il n'y a pas d'élus, pas non plus de militants,
00:14:03et le siège est resté fermé. Alors il faut expliquer, évidemment, pourquoi. Parce que le président du parti, Éric Ciotti, a voté à Nice et fera sa soirée électorale à Nice.
00:14:12Vous avez suivi le feuilleton judiciaire, ici, chez les Républicains. Et donc la direction qui avait été mise provisoirement en place, ayant été déboutée par la justice,
00:14:20évidemment, pas question de venir se montrer au siège et encore moins d'y faire une déclaration. Et puis de toute manière, ça a souvent été comme ça chez les Républicains au premier tour.
00:14:28Il y a un certain nombre de cadres qui sont aussi candidats ou qui souhaitent soutenir les candidats et donc qui restent en circonscription.
00:14:34C'est évidemment un climat un peu inhabituel pour ce parti qui s'est déchiré. Et puis il y avait un certain nombre de militants qui se demandaient justement où il fallait aller
00:14:42pour la soirée électorale. Eh bien tous ont été appelés à plutôt rester dans les fédérations auprès des candidats plutôt que de venir ici au siège, où tout est extrêmement calme.
00:14:50On a vu rentrer uniquement deux personnes depuis que nous sommes là avec Mickaël Chaillou. Et a priori, la soirée va être vraiment très calme, ici, au siège des Républicains,
00:14:57juste en face de l'Assemblée nationale.
00:14:59Merci beaucoup, Elodie Bouchard. Prenez une petite tisane. Comme ça, vous vivrez la soirée palpitant.
00:15:04Vous n'avez pas le double des clés, Elodie Bouchard.
00:15:06C'est bête. Le soir où il pouvait y avoir deux soirées électorales chez les Républicains, une avec Eric Ciotti et une sans Eric Ciotti avec ceux qui lui sont opposés,
00:15:14ça sera aussi une première pour cette nouvelle alliance qui est née après le scrutin des Européennes entre le Rassemblement national et la branche DLR qui appartient à Eric Ciotti.
00:15:24Et puis, il y aura un moment de recomposition évidente après le scrutin de la semaine prochaine pour les Républicains, puisqu'on a bien vu que ça y est,
00:15:31le parti était définitivement écartelé entre le Rassemblement national et les macronistes, même si certains ne l'ont pas assumé.
00:15:37Charlotte, il va y avoir un choix à faire. Ça va être le choix de Sophie, peut-être, pour certains alliés de droite.
00:15:42Oui, mais j'ai souvenir que depuis le soir de l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, il explique que les LR vont avoir un choix à faire.
00:15:50Ils tardent à faire ce choix. Il se fait individuellement, mois après mois. Là, ça a été un peu bousculé.
00:15:55En effet, on a eu un vote vile particulièrement vif ces derniers temps.
00:15:59En effet, je pense que tout, d'un côté comme de l'autre, du côté d'Eric Ciotti comme de celui qui se sont opposés à lui,
00:16:06je pense qu'ils vont regarder de très près les résultats des uns et des autres pour voir comment les électeurs, potentiellement, se sont comportés.
00:16:13Est-ce qu'ils ont été directement à l'original d'un côté comme de l'autre ? Est-ce qu'ils ont été vers l'alliance ?
00:16:17Est-ce qu'ils ont été directement vers le bloc central ?
00:16:20Parce que Gauthier le disait, ils n'ont pas assumé, mais quand même certains ont clairement fait cette alliance-là.
00:16:25Donc, finalement, se pose aux Républicains, de manière générale, la même question qui se pose à eux depuis de longues années maintenant.
00:16:30Donc, en effet, il va falloir faire une clarification. Il va falloir la faire à un moment.
00:16:34Oui, puis les électeurs se sont massivement déplacés pour aller voter. Est-ce qu'ils vont suivre les fameuses consignes de vote, Julien Dray ?
00:16:41Ou est-ce que c'est inédit aussi, cette fois-ci, où les gens vraiment pensent, j'allais dire, par eux-mêmes ?
00:16:46C'est-à-dire qu'on ne suit pas forcément un leader, on se déplace et on fait son propre choix.
00:16:52J'ai toujours pensé que nos concitoyens étaient beaucoup plus intelligents que les élites le pensaient.
00:16:57Et donc, ils sauront discerner les choses.
00:17:00Et donc, au deuxième tour, il y aura certainement des consignes d'État-major.
00:17:03Mais là, d'après moi, les consignes d'État-major vont être très compliquées à fixer, parce que c'est au cas par cas.
00:17:07C'est pour ça que je dis aux instituts de sondage qui sont en train de travailler, arrêtez les ordinateurs.
00:17:11Bruno, vous avez entendu, arrêtez les ordinateurs.
00:17:13Non, les projections en siège ne servent à rien. À faire de l'intox, si on veut, mais ça ne sert à rien.
00:17:18Parce que dans chaque circonscription, ça va se négocier. Y compris, je vais vous donner un exemple très simple.
00:17:22Donc, c'est la vieille politique qui va reprendre le dessus ?
00:17:24Non, on va regarder 30 secondes. La vieille politique n'était pas si mauvaise que ça.
00:17:30Merci pour les vieux, comme moi.
00:17:33Me mettre dedans, je vous rassure.
00:17:35Non, non, ça, vous ne pouvez pas vous mettre dedans.
00:17:38Merci, c'est sympa.
00:17:40Je suis contente.
00:17:42Si je dis la vérité.
00:17:44Non, mais je veux dire, je vais prendre un exemple très simple, très concret.
00:17:48Sur les candidats LFI, qui, dans des triangulaires, vont être là.
00:17:51Ils vont être soumis à une pression terrible.
00:17:53Parce que tout le monde va regarder, c'est un LFI quoi ?
00:17:56C'est un LFI Mélenchon ou c'est un LFI Corbière ?
00:17:58C'est un LFI qui se détaille ?
00:18:0050 nuances de LFI, oui.
00:18:01Mais oui, mais ça va jouer. Y compris dans les désistements.
00:18:03C'est pour ça que vous allez voir, ça c'est une petite annonce que je vous fais.
00:18:05Il va falloir bien écouter ce que va dire Jean-Luc Mélenchon tout à l'heure.
00:18:08En attendant, on va peut-être écouter ce que Bruno Jambard,
00:18:11puisque même s'il n'a pas éteint son ordinateur, il a quelque chose à nous dire.
00:18:14Non, mais c'est vrai que ce soir, ce qui va être important,
00:18:17c'est de regarder les résultats en pourcentage pour les différentes forces politiques et pour les blocs.
00:18:21Pour les sièges, il faudra être très prudent.
00:18:23On fera une projection vers 20h45 qui sera basée sur les résultats du premier tour.
00:18:27Mais ce qui va se passer à partir de ce soir jusqu'à mardi soir,
00:18:31date de dépôt à 18h, des candidatures, va être très important
00:18:34et pèsera beaucoup sur les résultats du second tour.
00:18:37Donc il y aura des premières tendances en sièges,
00:18:39mais il faudra plus regarder les pourcentages que les sièges ce soir.
00:18:42Alors je sens Bruno Jambard qui ouvre le parapluie et qui dit
00:18:45« Attention, nos résultats à 20h, il faudra les prendre avec beaucoup de précaution. »
00:18:51Faites comme si je ne parlais pas, les gars.
00:18:53Donc voilà, il faut les prendre avec beaucoup de précaution.
00:18:56Parce que le fait qu'il y ait beaucoup de triangulaires, ça va amener vraiment un changement.
00:19:01Oui, parce que dans nos modèles ce soir, on est obligé de considérer que quand une triangulaire existe,
00:19:05elle aura lieu en réalité.
00:19:07On ne peut pas décider qu'un tel ou un tel va se désister par principe.
00:19:11Mais évidemment, ça risque de ne pas être exactement comme ça à l'issue du mardi 18h.
00:19:16Ça veut dire qu'on va avoir une semaine passionnante.
00:19:18Tout va se jouer dans les prochaines 48h.
00:19:20Et déjà, par le passé, souvenez-vous quand l'appareil à Paris demande à tel candidat de se désister
00:19:25et le candidat sur place, il refuse et il ne veut pas se désister.
00:19:28On dit « attention, je vais te virer du parti si tu ne te désistes pas ».
00:19:32On va peut-être avoir des cas de figure comme cela.
00:19:3448h, vous êtes gentil. Parfois, ça dure vraiment les feuilletons.
00:19:37Oui, mais dans 48h, en tout cas, on aura la ligne.
00:19:39J'espère que d'ici les 48 prochaines heures, il y aura la ligne.
00:19:42Notamment dans le camp Macroniste.
00:19:44Que fait-on en cas de triangulaire ?
00:19:46Que fait-on si notre candidat est arrivé troisième ?
00:19:48Que fait-on si c'est un LFI pour le Fonds Populaire ?
00:19:50Ou alors un PS et un écologiste ?
00:19:52Ça aura énormément d'importance.
00:19:54À quelle date ? Jusqu'à mardi soir, en fait.
00:19:56Ça va durer 48h.
00:19:58Ils peuvent se désister jusqu'à la fin.
00:20:00Mais vous êtes obligés de donner une ligne claire
00:20:02pour avoir le temps de faire campagne pendant les 5 jours qui restent
00:20:05pour qu'on sache si vous vous désistez ou non.
00:20:08La ligne, on devrait même l'avoir, j'imagine,
00:20:10esquissée ce soir par le Premier ministre.
00:20:12Cette réunion à l'Élysée, elle ne sert pas à rien.
00:20:14Donc on va écouter Jean-Luc Mélenchon et Gabriel Attal.
00:20:16Très important.
00:20:17Et Marine Le Pen, accessoirement.
00:20:19On va écouter tout le monde.
00:20:21On va écouter aussi les différents leaders LR quand même.
00:20:23Parce que là, on ne peut pas dire qu'ils jouent leur survie, les LR.
00:20:26Je pense que leur survie, ils sont un peu en coma dépassé.
00:20:29Je pense que là, c'est à quelle recomposition ils vont participer.
00:20:32Parce que j'attire quand même votre attention sur une chose.
00:20:35C'est qu'une fois que les députés sont élus,
00:20:37on connaît ça, on l'a vu pour les hommes d'expérience comme Julien Dray.
00:20:41Merci.
00:20:42On l'a vu.
00:20:43Après, vous pouvez très bien débaucher des gens
00:20:46qui pourraient être compatibles un peu avec les uns, un peu avec les autres.
00:20:49Si le président de la République cherche une majorité,
00:20:52rien ne vous dit qu'il n'y aura pas aussi,
00:20:54une fois que les députés seront élus, des débauchages
00:20:57qui peuvent aussi nous réserver des surprises.
00:20:59On l'a vu comme les débauchages individuels, ça ne donnait pas de majorité.
00:21:01Oui, j'ai bon là.
00:21:02Là, vous avez totalement bon.
00:21:03Puisqu'on parlait de lui.
00:21:04Vous connaissez mes débauchages.
00:21:05Non, ce n'est pas un débauchage.
00:21:06Je pense que...
00:21:07Ça, c'est mon analyse.
00:21:08Moi, je ne croyais pas que je verrais la fin de la Ve République.
00:21:11Je me disais, je vais mourir et elle sera toujours là.
00:21:13Je pense qu'on est en train d'assister à un 13 mai 58 à l'envers.
00:21:16La Ve République est en train de se décomposer.
00:21:18Et le pouvoir, elle va se parlementariser, obligatoirement.
00:21:22Et comme elle va se parlementariser, elle va se déprésidentialiser.
00:21:25Voilà.
00:21:26Et la sortie de la crise en France, c'est toujours une sortie institutionnelle.
00:21:29Sinon, c'est la rue et on sait ce que ça veut dire.
00:21:31Alors, puisqu'on parlait de lui.
00:21:32Éric Ciotti était à Nice et Frédéric Michel est sur place.
00:21:35Frédéric.
00:21:38Oui, Éric Ciotti est arrivé au siège de sa permanence ici à Nice,
00:21:42sur le port de Nice, vers 17h30.
00:21:45On a pu l'apercevoir avec Stéphanie Rouquet, qui m'accompagne,
00:21:49arrivée furtive.
00:21:50Et depuis, il est en réunion avec ses collaborateurs.
00:21:54Il ne devrait pas prendre la parole avant 21h.
00:21:57Auparavant, il avait voté à 11h30 du matin à l'école maternelle des Baumettes.
00:22:03C'est où il vote habituellement.
00:22:04Et là, il a pu constater qu'il y avait beaucoup de monde,
00:22:07beaucoup de caméras, plus que pendant les élections européennes,
00:22:11pour ce tour des élections européennes.
00:22:13Beaucoup de monde, mais aussi beaucoup d'électeurs.
00:22:16Et c'est vrai qu'ici, dans les Alpes-Maritimes,
00:22:18la participation est en forte hausse.
00:22:2054,48% à 17h.
00:22:24C'est un peu moins qu'au Nîmes national, mais beaucoup plus qu'en 2022.
00:22:28Merci Frédéric Michel.
00:22:30C'est intéressant parce que, Charlotte, la participation,
00:22:32on voit qu'elle est absolument sur tout le territoire.
00:22:34Elle est absolument dans toutes les villes.
00:22:36Elle est dans les zones rurales.
00:22:37Elle est absolument partout.
00:22:38Difficile de dire à qui ça va bénéficier ce soir en réalité.
00:22:41Oui, c'est difficile.
00:22:42Mais en revanche, une fois qu'on aura les résultats,
00:22:44en effet, ce que disait Julie André tout à l'heure est parfaitement vrai.
00:22:46C'est-à-dire que ça légitime quand même très fortement les résultats qu'il y aura eu.
00:22:50Et vous vous interrogez en disant, est-ce qu'il était vraiment nécessaire ?
00:22:53Est-ce que les Français avaient vraiment envie de parler
00:22:55juste après avoir parlé aux européennes avec un message qui était assez clair ?
00:22:58Le message était clair avec moins de participation d'abord,
00:23:01et puis une élection qui était moins directement liée à la vie politique nationale.
00:23:06D'ailleurs, on nous avait bien séparé les deux scrutins
00:23:08avant de les relier par cette dissolution.
00:23:10Donc là, en effet, la question législative,
00:23:12on a bien vu à quel point l'Assemblée nationale a pris du poids dans la vie politique
00:23:17depuis le début du deuxième mandat d'Emmanuel Macron,
00:23:20souvent au détriment d'ailleurs d'Emmanuel Macron et de la majorité,
00:23:23puisqu'il y a deux gros blocs qui ont une force très forte
00:23:26par rapport à sa majorité relative à lui.
00:23:28Donc demain, quelle assemblée va sortir ?
00:23:30Et quel est le message qui sera passé ?
00:23:32Là, on voit bien depuis le début de l'élection,
00:23:34on se focalise beaucoup sur l'incarnation dans tous les blocs,
00:23:37les incarnations particulières ou l'incarnation générale.
00:23:39Qu'est-ce qu'on a parlé de qui sera Premier ministre ?
00:23:42À gauche, à droite ?
00:23:43Qui sera Premier ministre ?
00:23:44Qui incarne dans les circonscriptions et en détail le profil de tel ou tel
00:23:48pour essayer en général, dans le bloc d'emphase, de le décrédibiliser ?
00:23:53On se projette aussi sur 2027.
00:23:55En attendant, là, la question qui a été posée,
00:23:57c'est quelle assemblée vous voulez demain ?
00:23:59Et quelles vont être les forces en présence ?
00:24:01Donc oui, en effet, cette forte participation est intéressante déjà aujourd'hui
00:24:05parce qu'en effet, on vient de voter.
00:24:07Là, il y a une participation qui est beaucoup plus forte
00:24:09dans une campagne qui est quand même assez harde dans les commentaires
00:24:14et moins politique qu'une somme d'invectives, à mon humble avis.
00:24:19Mais au lendemain des résultats et notamment du second tour,
00:24:22politiquement, ce sera intéressant de voir en effet
00:24:24une élection aussi légitimée par la participation.
00:24:27C'est toujours très intéressant, Gauthier, un petit mot ?
00:24:28Non, mais c'est vrai que parfois, dans les partis,
00:24:30on s'échange les invectives en disant
00:24:32tu n'as pas été élu par grand monde, par seulement 20-30 % des inscrits.
00:24:36Là, c'est un argument qu'on ne pourra pas entendre ce soir
00:24:38puisque avec quasiment 70 % de la participation,
00:24:41chaque député aura une légitimité forte du peuple.
00:24:45Julien, pas de remise en cause possible de la légitimité du scrutin ?
00:24:48Non, je pense qu'au contraire.
00:24:50Je pense qu'on va même assister à quelque chose qu'on connaît,
00:24:53c'est qu'au deuxième tour, il y aura même encore un petit peu plus de participation
00:24:56puisqu'il y aura des enjeux encore plus importants.
00:24:58Si j'étais un candidat, je saurais que j'ai de la réserve.
00:25:00Donc on sera sur des niveaux de présidentiel ?
00:25:04Rappelez-vous, je crois que j'avais fait un pronostic,
00:25:06j'avais dit qu'on serait aux alentours de 70 % de participation.
00:25:09On me dit que non.
00:25:10Et là, je pense qu'on sera même plus au deuxième tour.
00:25:12J'ai osé vous contester.
00:25:13Il y a plein de gens qui me contestent.
00:25:14Ce n'est pas grave.
00:25:15Bizarrement.
00:25:16Au contraire.
00:25:17Moi, je ne suis pas la vérité pure, au contraire.
00:25:19Ce que je veux dire par là, c'est que cette élection a été très importante finalement.
00:25:24Plus qu'on ne l'a cru au début.
00:25:25Il y a beaucoup de messages.
00:25:26Moi, je pense que les États-majors politiques,
00:25:28il va falloir qu'ils analysent.
00:25:29Il va falloir qu'ils analysent les votes urbains,
00:25:31il va falloir qu'ils analysent aussi ce qui s'est passé dans les zones rurales,
00:25:33dans les zones périurbaines.
00:25:34Et les choses vont être d'ailleurs très différenciées.
00:25:36Ça veut dire qu'il y a beaucoup de malaise qui…
00:25:38Ça veut dire que la France est fracturée entre les zones urbaines et les…
00:25:40Ça veut dire que je pense qu'on va assister à ce qu'on sait déjà les uns et les autres.
00:25:43Depuis un certain temps qu'on a vu beaucoup sur ces news,
00:25:46il y a des fractures multiples dans la société française.
00:25:48Elles se sont exprimées, donc des colères multiples qu'il va falloir…
00:25:51Alors là, la force du Parlement, c'est comment il est capable de trouver une nouvelle synthèse.
00:25:56C'est pour ça que j'ai évoqué la question du Conseil national de la résistance.
00:25:59Parce que c'est à ce moment-là que se joue la valeur des hommes…
00:26:02des femmes et des hommes politiques.
00:26:04Absolument. On va faire un petit tour sur le terrain.
00:26:06Du côté de Chirac, on quête Vincent Ferrandez et Bamba Gaye.
00:26:08Bonsoir à tous les deux. Est-ce qu'Éric Zemmour est sur place ?
00:26:13Éric Zemmour n'est pas encore arrivé ici à son QG de campagne.
00:26:16Néanmoins, les militants, les cadres du parti, commencent à arriver au compte-gouttes.
00:26:21Plusieurs dizaines de personnes sont déjà rentrées dans le QG de campagne.
00:26:24On attend effectivement Éric Zemmour,
00:26:26qui devrait suivre les remontées de terrain avec son équipe de campagne,
00:26:29notamment, et les candidats investis par Reconquête à Paris.
00:26:33Il va passer une bonne partie de la soirée ici à travailler, nous dit-on, avec toute son équipe.
00:26:39Il prendra la parole aux alentours de 21 heures après une campagne, il faut le dire,
00:26:43assez compliquée pour Éric Zemmour et cette non-alliance avec le Rassemblement national.
00:26:49C'est la raison pour laquelle Marion Maréchal, elle, avait été exclue du parti le 12 juin dernier.
00:26:54Éric Zemmour avait fixé deux objectifs pour cette campagne délégislative.
00:26:57Le premier, c'était d'exister à travers les 330 candidats Reconquête investis sur les 577 possibles.
00:27:04Et puis enfin, sans empêcher d'autres candidats, d'autres partis, mais du même bord politique,
00:27:09d'accéder au second tour, voire même peut-être de gagner au premier tour.
00:27:13Merci Vincent Flandes avec Bambaguet. Là aussi, il va y avoir clarification, Éric Revelle, partout.
00:27:18330 candidats présentés par Reconquête, au moment où il y a une union qui s'est faite
00:27:22entre les républicains pro-Ciotti et le Rassemblement national.
00:27:26Certains ont dit que l'union des droites se fait sans Éric Zemmour,
00:27:28alors que c'était son thème de campagne de 2022.
00:27:32Oui, on parlait de recomposition, mais là, elle va être extrêmement large, jusqu'à la droite nationale.
00:27:37Je ne dis pas juste que j'ai compris M.Laurent, mais c'est évident.
00:27:42Là, je ne vois pas comment Reconquête, au-delà du fait
00:27:46qu'ils vont ramasser un peu de voix et donc un peu de financement,
00:27:49mais je ne vois pas comment politiquement...
00:27:51C'est combien le financement par voix ?
00:27:521,60€ par voix.
00:27:55Chaque électeur donne 1,60€ au parti.
00:27:58C'est la manne première pour les partis.
00:28:02C'est l'État qui donne au parti, c'est ça.
00:28:04L'électeur donne au parti un bulletin vaut 1,60€.
00:28:07Quand vous avez un bulletin dans votre enveloppe, que vous la mettez dans le long,
00:28:10vous lui donnez 1,60€.
00:28:11Ça vient de notre poche, effectivement, parce que c'est payé par les impôts.
00:28:14Ce qui est juste, ce que Gautier rappelait, c'est qu'il a quand même fait de ce thème
00:28:18un thème de campagne fort, Zemmour, l'union des droites,
00:28:21et finalement, il va être sans doute rattrapé, dépassé, dévoré
00:28:25par l'union de ses droites qui s'est faite sans lui.
00:28:28Il y a aussi un sujet de temps de parole.
00:28:30Vous savez que les élections législatives, c'est important pour le temps de parole,
00:28:32aussi, en fonction du score que vous avez fait.
00:28:35On est un peu courant.
00:28:37C'est-à-dire que quand vous faites un petit score,
00:28:39vous avez fait moins bien, votre temps de parole diminue,
00:28:42et à l'inverse.
00:28:44Julien ?
00:28:45Non, mais je crois qu'il a tenté un dernier coup de poker,
00:28:48mais la sortie est proche pour lui.
00:28:51Sur le fond, il le dit en privé, mais il ne le dira pas en public.
00:28:54C'est une opération ratée.
00:28:56Donc, il va en tirer les conséquences.
00:28:58Ça, c'est une de ses qualités.
00:29:00Il ne s'entête pas quand il sent que c'est fini.
00:29:02D'accord.
00:29:03On verra ça dans la suite de cette soirée.
00:29:05Charlotte Dornelas, on a cette participation massive.
00:29:08C'est-à-dire que les Français se sont dit,
00:29:09« Allez, là, on va voter. »
00:29:10Il y a eu, je crois, plus de 2 700 000 procurations historiques.
00:29:13Les gens n'ont pas voulu se faire déposséder de leur vote.
00:29:16Et ça, comme le dit Julien Dray,
00:29:18c'est plutôt quand même un bon signe, quoi qu'il arrive.
00:29:20Oui, c'est un bon signe, quoi qu'il arrive.
00:29:22De toute façon, étant donné que la légitimité vient précisément des urnes,
00:29:26plus il y a de Français qui s'expriment,
00:29:29en effet, plus la légitimité est forte.
00:29:31Et quand on voit aujourd'hui le blocage politique qui existe, de fait,
00:29:36et quand on voit en plus la réélection d'Emmanuel Macron,
00:29:39et d'ailleurs même la première élection s'était faite en face de Marine Le Pen,
00:29:43donc simplement sur un ressort de « On fait front contre le Rassemblement national »,
00:29:47là, on voit les blocs se reconstituer,
00:29:49le message passé à la fois aux Européennes,
00:29:51et on verra ce soir et on verra dans une semaine quel est le message,
00:29:55s'il est conforté ou s'il est au contraire infirmé,
00:29:58quelle que soit la force qui sort de ces élections,
00:30:00elle sort avec une légitimité plus forte que toutes les élections précédentes,
00:30:04en tout cas de ce tempo politique que nous vivons
00:30:07depuis la première élection d'Emmanuel Macron.
00:30:09Donc c'est indiscutable que c'est une bonne nouvelle,
00:30:12puisque ça clarifiera aussi le message envoyé par les Français,
00:30:16puisque jusqu'à maintenant, même avec de très bons scores pour certains partis,
00:30:20il était possible pour leurs opposants d'expliquer que la participation était très faible,
00:30:23ce qui était par ailleurs vrai.
00:30:25Donc là, en effet, il y a un retour aux urnes
00:30:27qui clarifie aussi le message démocratique envoyé par les Français eux-mêmes.
00:30:31Vous avez raison Charlotte Donnelas, il y aura un entre-deux-tours
00:30:34qui sera absolument passionnant, parce que beaucoup de choses vont se jouer
00:30:37sur cet entre-deux-tours, avec énormément de triangulaires
00:30:40qui sont annoncées d'après ce que l'on sait,
00:30:42avec des résultats très serrés dans un grand nombre de circonscriptions,
00:30:45et cette participation, on vous le disait, très importante, 68,5%,
00:30:50c'est un record depuis 1997, le dernier scrutin d'après 10 solutions.
00:30:55On va continuer toute la soirée à évoquer ce premier chiffre,
00:30:58et à 20h, on aura les premières estimations de notre partenaire OpinionWay
00:31:03pour ses législatives 2024.
00:31:05Et il est 19h30, bonsoir à tous et à toutes,
00:31:08on est à nouveau sur Ensemble, sur CNews et sur Europe 1,
00:31:11avec Pierre De Villeneuve, pour vous faire vivre ce premier tour des législatives 2024.
00:31:15Bonsoir Pierre.
00:31:16Bonsoir Laurence, bonsoir à tous.
00:31:17Effectivement, avec nos correspondants dans les différents QG,
00:31:21nos invités qui vont nous rejoindre les uns après les autres,
00:31:24et voilà, qui sont là, Gauthier Lebret, Julien Drey,
00:31:29Charlotte Dornalès et Éric Reval qui nous accompagnent en plateau.
00:31:33Et tout de suite, le terrain, parce qu'il n'y a que ça de vrai dans les soirées électorales,
00:31:37bon, le plateau aussi c'est important, chers amis,
00:31:39mais le terrain, il y a que ça de vrai.
00:31:41On va rejoindre Jacques Serrec, qui se trouve devant l'Élysée,
00:31:43grande réunion autour d'Emmanuel Macron, Jacques, c'est cela ?
00:31:49Oui absolument Laurence, et il semble que cette réunion vient de se terminer,
00:31:52parce qu'on vient de pouvoir passer quelques cortèges,
00:31:54passer juste derrière nous cette réunion qui se tenait depuis 18h30,
00:31:59autour du chef de l'État, autour de lui le Premier ministre Gabriel Attal,
00:32:03mais aussi les patrons des partis du camp présidentiel,
00:32:07Stéphane Séjourné pour Renaissance, François Bayrou pour le Modem,
00:32:10Laurent Hénard pour le Parti Radical ou encore Hervé Marseille pour l'UDI.
00:32:13Le patron d'Horizon, le maire du Havre, Édouard Philippe,
00:32:17était lui à distance depuis sa ville du Havre,
00:32:20donc ils ont échangé ensemble depuis un peu plus d'une heure,
00:32:23la réunion vient de se terminer.
00:32:25Pas d'allocution d'Emmanuel Macron au programme,
00:32:27en tout cas ce n'est pas annoncé ici à l'Élysée.
00:32:29En revanche le Premier ministre Gabriel Attal est attendu au QG de Renaissance
00:32:34pour prendre la parole après l'annonce des résultats.
00:32:37Emmanuel Macron lui réunira les membres de son gouvernement
00:32:40demain à midi ici au Palais de l'Élysée.
00:32:43Merci Jacques Serrec, et ce qui n'est pas annoncé n'est pas gravé dans le marbre,
00:32:47on a pu le voir aux dernières élections européennes.
00:32:49On va tout de suite partir au pavillon Wagram
00:32:52pour le QG du Rassemblement National.
00:32:54Yohann Huzay avec Charles Bége et Yohann.
00:33:00Oui effectivement ici au pavillon Wagram
00:33:02où 350 journalistes attendent la déclaration de Jordane Bardella
00:33:06qui va s'exprimer donc ici à 20h30.
00:33:09Il s'exprimera peu de temps après Marine Le Pen
00:33:11qui elle prendra la parole très rapidement après 20h
00:33:14depuis son fief d'énun Beaumont.
00:33:16Alors nous nous trouvons à quelques mètres de la place de l'étoile.
00:33:19Un dispositif de sécurité a été mis en place évidemment à l'extérieur.
00:33:22Jordane Bardella lui n'est pas encore arrivé.
00:33:25Il a passé la journée en famille nous dit-on.
00:33:28Il a voté à 10h ce matin à Garches.
00:33:31Et puis après l'annonce de ses résultats à 20h
00:33:34il va tout de suite avec ses proches, avec les cadres du parti
00:33:37regarder les résultats circonscription par circonscription
00:33:40parce que c'est bien cela qui va compter ce soir
00:33:43et qui va se projeter dans la campagne de second tour
00:33:46qui reprendra dès demain matin.
00:33:48Merci Yoann Uzaé.
00:33:50Effectivement tout va se jouer à partir de demain en réalité.
00:33:53Il y a ce premier tour Gautier Lebret
00:33:55mais il va y avoir toutes les négociations entre les partis
00:33:58les désistements, les triangulaires.
00:34:00La deuxième campagne elle commence demain matin.
00:34:02J'allais vous dire ça a déjà commencé ce soir avec la réunion
00:34:05qui vient de s'achever comme nous le disait Jacques Serret
00:34:07à l'Elysée avec les chefs de parti de la majorité
00:34:10puisqu'on va regarder circonscription par circonscription
00:34:12avec la participation qu'on a
00:34:14on s'attend à énormément de triangulaires
00:34:16avec un ticket d'entrée qui a 12,5% des inscrits
00:34:18triangulaire ça veut dire que 3 candidats peuvent se maintenir
00:34:21exactement et la règle est assez simple
00:34:23c'est 12,5% des inscrits
00:34:25donc avec une participation qui avoisine les 70%
00:34:28ça donne un ticket d'entrée aux alentours de 18%
00:34:31et dans les triangulaires
00:34:33que vont faire notamment les candidats macronistes
00:34:36vont-ils se maintenir s'ils sont 3ème
00:34:38est-ce qu'il y aura du cas par cas
00:34:40de l'étiquette du Front Populaire qui sera au second tour
00:34:43c'est-à-dire la France Insoumise c'est pas la même chose
00:34:45que les écologistes et le Parti Socialiste
00:34:47c'est ça qui va se jouer dans les 48 prochaines heures
00:34:50et on sait bien que quand il y a un ordre qui est donné à Paris
00:34:53il n'arrive pas forcément dans les circonscriptions
00:34:55et il y a des interrogations aussi sur la gauche
00:34:57que va faire le nouveau Front Populaire
00:34:59est-ce qu'ils vont se désister
00:35:01si le Rassemblement National est en tête
00:35:03Julien André, est-ce qu'il va y avoir des accords
00:35:05circonscription par circonscription ou pas ?
00:35:07Il y a semble-t-il quand même déjà des choses qui ont été dites
00:35:10par les responsables du nouveau Front Populaire
00:35:12y compris par Jean-Luc Mélenchon
00:35:14même si c'était compliqué
00:35:15tous les cas pour ce qui est des socialistes et des écologistes
00:35:17ils ont dit nous ferons barrage donc nous retirerons
00:35:19c'est grosso modo déjà plus de la moitié des candidats
00:35:22du Front Populaire qui sont concernés par ça
00:35:24et après vous avez vu la nuance
00:35:26qu'a introduite Jean-Luc Mélenchon en disant
00:35:28pas une voix ne pourra aller etc
00:35:30et c'est pour ça que je vous dis
00:35:31écoutons bien ce qu'il veut dire
00:35:32il faut chercher dans la sémantique
00:35:34dans la construction des phrases
00:35:35la sémantique elle est aussi dans le ventre comme on dit
00:35:37c'est-à-dire que en fonction des députés
00:35:39qui l'aura sauvée
00:35:40vous verrez qu'il va adopter un peu son discours
00:35:42on va écouter avec attention
00:35:44il est 18h... 19h35
00:35:46on est avec Bruno Jeanbart
00:35:47notre ami de Opinion Web
00:35:49Bruno, le chiffre que nous avons pour l'instant
00:35:51à donner à nos auditeurs et à nos spectateurs
00:35:53c'est le chiffre de la participation extrêmement haute
00:35:55c'est bien cela ?
00:35:56Oui, l'estimation de la participation à 20h
00:35:5868,5%
00:36:00c'est un chiffre extrêmement élevé
00:36:0221 points de plus qu'en 2022
00:36:04au premier tour des législatives
00:36:0617 points de plus qu'il y a 3 semaines
00:36:08probablement ce soir
00:36:10entre 9 et 10 millions d'électeurs supplémentaires
00:36:12par rapport aux élections européennes
00:36:14qui ont eu lieu il y a 3 semaines
00:36:16et probablement aussi
00:36:18un chiffre qu'on n'avait pas vu pour des élections législatives
00:36:20soit depuis 1993
00:36:22on est à peu près dans les mêmes eaux
00:36:24donc il faudra voir si on est au final un peu en dessous
00:36:26ou un peu au-dessus
00:36:27ou depuis 1986
00:36:29ça donne une idée quand même
00:36:31du score très élevé
00:36:33de la participation ce soir
00:36:35les français se sont mobilisés largement
00:36:37pour cette élection
00:36:39et ça montre que contrairement à une idée reçue
00:36:41il n'y a pas forcément une désaffection du vote
00:36:43quand on est sur des enjeux forts
00:36:45quand les français ont l'impression qu'ils choisissent
00:36:47leur gouvernement à l'occasion de ces élections
00:36:49ils votent très largement
00:36:51ce qui a plombé très largement aussi
00:36:53les élections législatives depuis quelques années
00:36:55c'est le fait d'arriver juste après la présidentielle
00:36:57et d'avoir le sentiment d'avoir finalement déjà choisi
00:36:59effectivement et ça c'est très intéressant
00:37:01Charlotte Dornelas
00:37:02ce fait que les français se soient réappropriés
00:37:04se votent et se disent
00:37:06il y a 10 millions d'électeurs en plus
00:37:08par rapport au 9 juin
00:37:09c'est énorme, c'est un pays entier qui s'est dit
00:37:11on va voter
00:37:12mais en effet c'est vrai que
00:37:14l'expression ils sont allés voter pour leur gouvernement
00:37:16c'était vraiment l'enjeu qui était porté
00:37:18par beaucoup des
00:37:20forces en présence on va dire dans ces élections législatives
00:37:22c'est la question du premier ministre
00:37:24qui s'est posée
00:37:25de l'éventuelle cohabitation donc du gouvernement
00:37:27et il faut se souvenir aussi que
00:37:29la dernière présidentielle a été
00:37:31un rouleau compresseur beaucoup moins politique
00:37:33qu'ont pu être d'autres élections
00:37:35on a parlé énormément de la guerre en Ukraine
00:37:37et entre les deux tours de faire barrage
00:37:39à Marine Le Pen
00:37:40donc pour les électeurs de Marine Le Pen
00:37:42c'était
00:37:43la question ne se posait pas
00:37:45pour les autres c'était soit voter pour
00:37:47Emmanuel Macron contre Marine Le Pen
00:37:49soit par adhésion mais tout ça a été noyé
00:37:51dans un vote finalement
00:37:53qui ressemblait à celui de 2017
00:37:55donc il y avait vraiment d'enjeux politiques
00:37:57qui étaient discutés fortement dans cette campagne
00:37:59donc de campagne en campagne
00:38:01qui se fait sur d'autres thèmes que ceux
00:38:03qui régissent véritablement la vie politique
00:38:05française là peut-être que
00:38:07pour une fois en effet le message est beaucoup plus national
00:38:09et beaucoup plus politique qu'il ne l'a été
00:38:11ces dernières élections donc c'est pour ça que en plus
00:38:13je disais tout à l'heure que la participation va
00:38:15légitimer ces candidats à l'Assemblée
00:38:17et donner encore plus de poids à l'Assemblée
00:38:19demain mais elle légitime aussi
00:38:21le choix politique que font les Français
00:38:23en effet dans les urnes cette fois-ci
00:38:25Europe 1C News mobilisé avec les correspondants
00:38:27les invités pour vous faire vivre cette soirée
00:38:29spéciale législative on va tout de suite
00:38:31puisqu'on parlait justement des forces de gauche rejoindre
00:38:33Alexis de La Fontaine qui est au siège du Parti
00:38:35Socialiste boulevard Saint-Martin, Alexis
00:38:41Bonsoir Pierre, bonsoir à tous
00:38:43oui ici au Parti Socialiste c'est une soirée prévue
00:38:45à la dernière minute pour tout vous dire
00:38:47ni Olivier Faure ni Raphaël Lutzmann
00:38:49ne seront présents ce soir mais il y a tout de même
00:38:51deux enjeux ici pour le Parti Socialiste
00:38:53premièrement un enjeu
00:38:55financier avec 100 circonscriptions
00:38:57de plus qu'en 2022
00:38:59dans cet accord du Nouveau Front Populaire
00:39:01Olivier Faure espère avoir un retour
00:39:03sur l'investissement si je puis dire
00:39:05dans ce premier tour des législatives
00:39:07enfin deuxième enjeu
00:39:09le rapport de force au sein du Nouveau Front Populaire
00:39:11avec les voix des socialistes
00:39:13des écologistes et des communistes
00:39:15Olivier Faure espère obtenir plus de députés
00:39:17que la France Insoumise
00:39:19et ainsi imposer un vote
00:39:21en cas de victoire pour le Premier Ministre
00:39:23et ainsi bloquer la route de Jean-Luc Mélenchon
00:39:25à Matignon
00:39:27Merci Alexis de La Fontaine au siège du Parti Socialiste
00:39:29Il est 19h38
00:39:31on est sur CNews Europe 1, Gauthier Lebret une question
00:39:33est-ce qu'il y aura tant de triangulaires que cela ?
00:39:35parce que là on va peut-être avoir
00:39:37des résultats dans 21 minutes
00:39:39sur CNews Europe 1
00:39:41on va nous dire peut-être une centaine
00:39:43de cent, on ne sait pas du tout, aux circonscriptions
00:39:45en balance avec trois candidats
00:39:47il y aura peut-être des accords de désistement un peu partout
00:39:49on va peut-être finalement avoir très peu de triangulaires
00:39:51J'ai envie de vous dire que ce soir à 20h
00:39:53on va avoir énormément de triangulaires
00:39:55et dans 48h on en aura peut-être beaucoup moins
00:39:57ça va dépendre des partis
00:39:59qui arriveront troisième dans certaines circonscriptions
00:40:01et qui auront envie de faire
00:40:03barrage à un autre parti
00:40:05pour faire simple, ça va dépendre du Front Populaire
00:40:07et de Jean-Luc Mélenchon comme le disait
00:40:09Julien Dray mais aussi des alliés du Front Populaire
00:40:11enfin de la France Insoumise, c'est-à-dire des écologistes
00:40:13et du Parti Socialiste
00:40:15On a eu des tribunes dans la presse toute cette semaine
00:40:17notamment avec des anciens ministres macronistes
00:40:19ou même une ministre encore en activité
00:40:21Agnès Pannier-Runacher
00:40:23qui appelait à faire barrage
00:40:25au RN dans les prochains jours
00:40:27si c'était un candidat socialiste
00:40:29ou Europe Ecologie Les Verts
00:40:31encore une fois ce n'est pas la même chose, ça dépend de l'étiquette
00:40:33et puis évidemment ça dépend aussi du bloc majoritaire
00:40:35les tractations ont déjà commencé
00:40:37tout à l'heure à l'Elysée
00:40:39est-ce qu'on assumera de se désister en faveur
00:40:41d'un candidat Front Populaire pour faire barrage au RN ?
00:40:43Une petite question alors sur les triangulaires
00:40:45toujours en 1997 il y a eu 76
00:40:47triangulaires au second tour
00:40:49en 2017 seulement une circonscription
00:40:51en 2022 8 circonscriptions en triangulaire
00:40:53là on peut arriver sur un étiage
00:40:55qui est à quel niveau selon vous Julien Dray ?
00:40:57Plutôt celui de 97
00:40:59Je suis d'accord
00:41:01je pense qu'au départ on va en avoir beaucoup
00:41:03mais je pense que dans la tension
00:41:05qui existe, des risques
00:41:07c'est pour ça que je suis
00:41:09moyennement d'accord avec l'idée
00:41:11que les états-majors cette fois-ci ne pourront pas faire n'importe quoi
00:41:13ça va jouer localement
00:41:15vu la tension nationale qu'il y a
00:41:17ça va être difficile pour un candidat local de dire
00:41:19je la joue perso et je n'obéis pas
00:41:21parce qu'il y aura une pression évidemment très très
00:41:23forte des appareils Charlotte Dornelas
00:41:25il y aura une pression très forte des appareils mais dans toute cette histoire
00:41:27de triangulaire, se désistera, se désistera pas
00:41:29il y a également des électeurs qui à la fin feront leur choix
00:41:31tout seul et je pense qu'il y a des réflexes
00:41:33d'états-majors qui ne sont plus du tout
00:41:35et tous les résultats des dernières élections le prouvent
00:41:37des réflexes d'électeurs
00:41:39il y a beaucoup de blocages d'états-majors
00:41:41qui ont disparu des réflexes
00:41:43cette fois-ci des électeurs
00:41:45si le candidat que vous avez choisi il disparaît parce qu'il se désiste
00:41:47il y a un moment, voilà
00:41:49après il en restera deux et entre les sois
00:41:51il y a beaucoup de français qui ne font pas blocage comme le font
00:41:53les états-majors depuis 40 ans si vous voyez ce que je veux dire
00:41:55Bruno Jambard, vous voulez rajouter quelque chose
00:41:57au sujet
00:41:5997, au soir du premier tour
00:42:01on avait 104 triangulaires théoriques
00:42:03et on en a eu 76 en réel
00:42:05le jour du second tour
00:42:07donc on voit bien qu'il va falloir être prudent
00:42:09il faudra voir ce que décident
00:42:11les candidats, sachant qu'à l'époque
00:42:13en 1997, en général
00:42:15le Front National
00:42:17à l'époque était souvent en troisième position
00:42:19donc c'était largement maintenu
00:42:21là on sera dans une situation
00:42:23peut-être qui sera différente, on verra
00:42:25en fonction des résultats de ce soir
00:42:2718 minutes, nous avons rendez-vous
00:42:29avec vous mon cher Bruno Jambard, Gauthier Lebrun
00:42:31dans cette hausse massive de la participation
00:42:33plus 20 points sur deux ans
00:42:35il y a, oui, ceux qui font barrage
00:42:37et il y a ceux qui adhèrent aussi, il y a un vote d'adhésion
00:42:39qui est très puissant, qui est très fort
00:42:41donc ça aussi, ça peut changer les choses
00:42:43en cas de désistement
00:42:45dans les triangulaires, et on a déjà vu
00:42:47on avait déjà des indicateurs en 2022
00:42:49il y avait un favori, période de réserve oblige
00:42:51on ne le nommera pas, qui remportait
00:42:53une majorité de duels
00:42:55face à la NUPES, donc
00:42:57à voir aussi si les appareils
00:42:59si les désistements arrivent
00:43:01à percuter les électeurs ou si
00:43:03je suis sûr de mon choix, et peu importe
00:43:05ce que me dit le parti pour qui
00:43:07j'ai voté au premier tour.
00:43:09La mobilisation
00:43:11ou certains parleront du matraquage
00:43:13anti-RN peut nous poser la question
00:43:15quand même de savoir si le front républicain
00:43:17qu'on avait enterré fonctionne ou ne fonctionne pas
00:43:19parce qu'on va voir une partie des résultats
00:43:21enfin on va voir les résultats de tout à l'heure et on verra
00:43:23si ce front républicain
00:43:25est définitivement derrière nous ou si au contraire
00:43:27il a été réactivé. Puis deuxième chose
00:43:29quand même, quels que soient les résultats
00:43:31tout à l'heure, la question que parfois
00:43:33je pense un nombre d'électeurs vont se poser
00:43:35c'est la dichotomie
00:43:37qui risque d'y avoir entre le
00:43:39score des partis et leur représentation
00:43:41in fine dans l'Assemblée
00:43:43nationale avec
00:43:45les accords de désistement
00:43:47les débauchages des uns et des autres
00:43:49et là peut-être qu'au soir du
00:43:51second tour rien ne sera réglé sur le fond
00:43:53peut-être parce que vous aurez un parti
00:43:55peut-être qui sera arrivé en tête mais
00:43:57qui n'aura pas le nombre de
00:43:59députés nécessaires
00:44:01pour gouverner. Donc c'est un vrai sujet
00:44:03il ne faut pas le balayer d'un revers de main parce que
00:44:05ce ressentiment électoral peut peser
00:44:0718h43
00:44:09on va partir à Nimbaumont sur le terrain
00:44:11rejoindre Maxime Legay et
00:44:13Fabrice Elsner. Bonsoir à vous deux
00:44:15Marine Le Pen est sur place évidemment
00:44:17c'est sa circonscription. Elle va
00:44:19s'exprimer dans la soirée. Maxime
00:44:23Oui bonsoir Laurence
00:44:25tout à fait une prise de parole de Marine Le Pen
00:44:27qui est prévue. Alors pour des questions
00:44:29d'ordre technique nous nous trouvons à l'extérieur
00:44:31du quartier général du Rassemblement National
00:44:33tout simplement parce qu'il y a beaucoup
00:44:35de monde ce soir, beaucoup de journalistes
00:44:37et donc le réseau est saturé mais aussi
00:44:39et surtout beaucoup de militants qui sont
00:44:41venus en nombre munis de leur
00:44:43drapeau tricolore des militants
00:44:45qui pour certains ont fait la queue pendant plus d'une heure
00:44:47à l'extérieur pour pouvoir pénétrer
00:44:49dans l'enceinte de l'établissement et pour pouvoir
00:44:51soutenir leurs candidats dans cette
00:44:5311e circonscription du Pas-de-Calais
00:44:55une circonscription que Marine Le Pen connaît
00:44:57bien. C'est son fief électoral
00:44:59elle est élue depuis 2017
00:45:01pour rappel lors des dernières législatives
00:45:03de 2022 elle était passée
00:45:05tout près d'une élection au premier
00:45:07tour. C'est aussi l'un des enjeux
00:45:09l'une des questions de cette soirée
00:45:11électorale. La chef de file du Rassemblement
00:45:13National qui devrait donc
00:45:15effectivement prendre la parole aux alentours de
00:45:1720h10 nous dit-on ici devant
00:45:19un parterre de militants une fois
00:45:21les premières estimations connues
00:45:23ici à Hainan-Beaumont. Merci
00:45:25Maxime Leguette Fabrice Elsner à Hainan-Beaumont
00:45:27Marine Le Pen va donc prendre la parole dans la soirée
00:45:29Julien Drez, soirée extrêmement importante
00:45:31extrêmement indécise. On va avoir
00:45:33des résultats dans une quinzaine de minutes qu'il va falloir
00:45:35vraiment modérer
00:45:37par rapport aux accords qui vont être
00:45:39passés localement circonscription
00:45:41par circonscription. Oui c'est pour ça que
00:45:43je vous redis que les projections
00:45:45qui vont être faites. Oui mais on l'a dit aussi
00:45:47Voilà je suis d'accord, il faut faire très
00:45:49attention parce qu'en plus chacun, ceux qui sont poussés
00:45:51par les projections vont les pousser jusqu'au bout
00:45:53ça y est on a quasiment gagné
00:45:55puis les autres ils vont quand même relativiser les choses
00:45:57voilà. Et je pense
00:45:59moi que le Front Républicain, mon sentiment
00:46:01y compris par le taux de participation, ça donne déjà
00:46:03une indication, ça va fonctionner
00:46:05Alors le Front Républicain, ça dépend du résultat
00:46:07si je puis le permettre. Est-ce que la participation
00:46:09elle renforce ? Non ça va fonctionner, ça ne veut pas dire
00:46:11qu'il va gagner, je n'ai pas dit ça. Mais le fait
00:46:13que dans les grandes
00:46:15métropoles urbaines, il y ait une très grosse
00:46:17participation, par exemple Paris
00:46:19c'est bien qu'il se passe quelque chose. Oui mais il y a une grosse
00:46:21participation qui est bien répartie dans le pays, peut-être
00:46:23certains ont voulu insister aussi à l'inverse
00:46:25sur le résultat des dernières élections
00:46:27ça on le saura à 20 heures et puis ça
00:46:29s'affinera dans le futur
00:46:31mais ce que disait Éric Revelle est extrêmement
00:46:33important parce qu'en effet il va y avoir tout le
00:46:35micmac dans
00:46:37les circonscriptions, il y aura des triangulaires
00:46:39et puis derrière qui travaillera main dans la main
00:46:41les uns avec les autres parce qu'on compare
00:46:43à des années où les forces en
00:46:45présence qui se désistaient au profit de tel ou tel
00:46:47et d'ailleurs
00:46:49il nous le rappelait, quand le
00:46:51Front National à l'époque arrivait en 3ème partie, lui
00:46:53ne se désistait pas, mais les autres parties
00:46:55se désistaient les uns pour les autres, c'est ce qu'on appelait les parties
00:46:57de gouvernement. Aujourd'hui les deux forces en
00:46:59présence dans les blocs, outre le bloc central
00:47:01ne sont plus ces parties de gouvernement
00:47:03ce qu'on appelait
00:47:05les parties de gouvernement. Donc si ces parties
00:47:07là, qui sont clairement
00:47:09relayées au second plan par les électeurs
00:47:11eux-mêmes ces dernières années, s'entendent
00:47:13pour aller gouverner dans le bloc central
00:47:15en effet la colère dans 3 ans
00:47:17attention, parce que si elles s'expriment
00:47:19avec une très forte participation
00:47:21et que encore une fois
00:47:23c'est de toute façon
00:47:25ceux qui ne sont pas
00:47:27poussés en tête des votes
00:47:29qui finissent par s'en sortir
00:47:31par le jeu des appareils politiques
00:47:33et on se reposera la question, mais est-ce que la France
00:47:35est gouvernable ?
00:47:37Parce que là je vois bien
00:47:39comment vous allez vite, déjà
00:47:41dans l'interprétation d'un certain nombre de résultats
00:47:43il y a une majorité absolue ou il n'y a pas de majorité absolue ?
00:47:45S'il n'y a pas de majorité absolue
00:47:47vous n'y pouvez rien, ça veut dire que les français, quelque part
00:47:49ne voulaient pas qu'il y ait de majorité absolue
00:47:51Vous voyez ce que je veux dire ?
00:47:53Oui d'accord, mais vous voyez bien qu'en pourcentage et au rapport
00:47:55si vous avez des forces...
00:47:57Mais Charlotte, vous ne pouvez pas changer le mode de scrutin en disant
00:47:59oui mais ça ne m'arrange pas parce que...
00:48:01Non mais je ne dis pas que ça ne m'arrange pas, ce n'est pas le sujet en fait
00:48:03Ce que je veux dire par là, c'est que soit il y a une majorité absolue
00:48:05c'est clair, le résultat il est grand
00:48:07ça veut dire que le pays voulait cette majorité absolue
00:48:09Alors, s'il n'y a pas de majorité absolue
00:48:11ça veut dire quelque part, le pays dit
00:48:13on n'est pas convaincu par le fait
00:48:15de donner une majorité absolue
00:48:17Vous voyez bien que le pays ne se réveille pas le matin
00:48:19en se concertant pour savoir est-ce qu'on donne
00:48:21une majorité absolue ou pas, il y a des forces
00:48:23évidemment qui sont portées, qui sont
00:48:25désormais très fortes dans le paysage politique
00:48:27qui sont des choix des français individuellement
00:48:29dans les urnes, et si les deux forces
00:48:31d'un côté comme de l'autre du bloc central
00:48:33qui sont objectivement des forces
00:48:35qui sont nées et qui ont poussé
00:48:37ces dernières années sont moins représentées
00:48:39que les forces qui ont été relayées au second plan
00:48:41et bien c'est la poursuite d'une politique
00:48:43qui ne se dessine pas
00:48:45exactement comme telle dans les urnes, je dis simplement
00:48:47ça d'un côté comme de l'autre, c'est pas une question
00:48:49d'arranger telle ou telle
00:48:53On va voir dans le deuxième tour
00:48:55vous savez ce qu'on appelle les dynamiques du deuxième tour
00:48:57soit vous sentez qu'il y a une majorité
00:48:59absolue possible et à ce moment-là ça pousse
00:49:01il y a arrivé pour la gauche
00:49:03il y a deux ou trois fois plus
00:49:05Une seconde pour le dire différemment
00:49:07et d'ailleurs c'est ce qu'on a vécu
00:49:09ces dernières années
00:49:11quand vous décidez que hors de l'arc républicain
00:49:13vous placez LFI d'un côté
00:49:15le RN de l'autre qui sont deux forces
00:49:17à qui les français donnent leur confiance
00:49:19d'élection en élection de manière de plus en plus forte
00:49:21ça pose un vrai problème démocratique
00:49:23quand même
00:49:25On affinera tout ça après 20h
00:49:27quand on aura une partie de résultats gauthier
00:49:29vous les rajoutez un autre
00:49:31Les accords au Parlement
00:49:33c'est pas la culture française
00:49:35c'est la culture allemande, belge, italienne
00:49:37les coalitions de gouvernement qui se forment
00:49:39au Parlement c'est pas la culture française
00:49:41ça n'aura pas lieu s'il y a une majorité absolue
00:49:43clair et net. Maintenant s'il n'y a que
00:49:45une majorité relative et que personne
00:49:47là il y aura ce jeu de tractation
00:49:49qu'Emmanuel Macron avait commencé à engager
00:49:51avec Elisabeth Borne, elle n'avait jamais réussi
00:49:53et Gabriel Attal non plus à élargir cette fameuse majorité
00:49:55il n'y avait que des débauchages
00:49:57individuels et souvenez-vous
00:49:59quand Elisabeth Borne arrive à Matignon
00:50:01Emmanuel Macron la charge d'aller même
00:50:03parler au communiste de Fabien Roussel
00:50:05donc on verra si des accords de gouvernement
00:50:07sont possibles avec des coalitions
00:50:09assez larges mais il est vrai
00:50:11que ça ne représentera peut-être pas
00:50:13une majorité d'électeurs puisque chacun
00:50:15devra mettre de l'eau dans son vin
00:50:17et accepter des compromis pour gouverner ensemble
00:50:19Attention de ne pas prendre les électeurs pour des imbéciles
00:50:21je renfonce mon point
00:50:23de ne pas les prendre pour des imbéciles
00:50:25parce que cette mobilisation
00:50:27dont tout le monde se réjouit aujourd'hui
00:50:29qui a toujours raison, attention qu'elle ne se transforme
00:50:31pas en une colère rentrée
00:50:33qui pourrait s'exprimer ensuite
00:50:35c'est un vrai sujet, Julien Dray
00:50:37ça c'est l'exercice du pouvoir
00:50:39et ça dépendra de qui va exercer
00:50:41le pouvoir et comment les choses vont se passer
00:50:43mais moi je vais vous faire une confidence de vieux parlementaires
00:50:47vous savez le nombre de fois où en commission
00:50:49parlementaire, commission des lois
00:50:51on se disait entre nous, gauche droite
00:50:53il serait temps peut-être qu'un jour il y ait des majorités
00:50:55d'idées à l'Assemblée Nationale
00:50:57des majorités d'idées
00:50:59et on se disait
00:51:01on a marre de système institutionnel
00:51:03parce qu'on est tenus par des disciplines
00:51:05et on savait en commission
00:51:07c'est pour ça que j'ai toujours dit que les débats en commission étaient souvent
00:51:09beaucoup plus riches qu'on ne le croyait
00:51:11parce qu'il y avait des majorités d'idées qui se faisaient
00:51:13Dans 10 minutes maintenant sur Europe 1 et sur CNews
00:51:15les toutes premières projections
00:51:17mais d'abord puisqu'on parlait de la majorité
00:51:19présidentielle en l'occurrence
00:51:21le siège d'ensemble, le QG d'ensemble
00:51:23Florian Tardif nous attend
00:51:27Oui il commence à y avoir pas mal d'agitation
00:51:29autour de moi, pourquoi ? Tout simplement parce que
00:51:31les collaborateurs du Premier Ministre
00:51:33viennent d'annoncer à la presse
00:51:35que Gabriel Attal ne prendra pas
00:51:37finalement la parole ce soir
00:51:39au QG de Renaissance
00:51:41mais il prendra la parole depuis l'hôtel
00:51:43de Matignon, cela nous a été
00:51:45annoncé il y a quelques minutes
00:51:47à peine, il y a d'ailleurs des journalistes qui commencent
00:51:49à plier bagage, on fera de même d'ici
00:51:51quelques instants
00:51:53Pourquoi ? Tout simplement parce que
00:51:55décision a été prise durant cette
00:51:57réunion à l'Elysée que nous évoquions
00:51:59tout à l'heure à ce que
00:52:01le Premier Ministre ne s'exprime pas
00:52:03depuis le QG de Renaissance mais depuis
00:52:05Matignon, cela donne peut-être un indice
00:52:07sur la gravité de l'instant pour le
00:52:09camp présidentiel alors que ces derniers
00:52:11commencent à avoir les premières estimations
00:52:13depuis 18h45
00:52:15estimations sorties des urnes
00:52:17que nous ne pouvons toujours pas vous
00:52:19dévoiler mais que nous vous dévoilerons
00:52:21d'ici quelques minutes mais voilà ça donne
00:52:23déjà un premier indice concernant le
00:52:25camp présidentiel qui
00:52:27montre qu'il y a
00:52:29vraiment une situation qui est
00:52:31assez grave et qui sera commentée
00:52:33bien évidemment tout au long de la soirée
00:52:35concernant ces premiers résultats que nous
00:52:37vous dévoilerons dans quelques minutes. Merci
00:52:39beaucoup Florian Tardif, on vous retrouve pour tout
00:52:41dévoiler dans un instant et Gautier Lebret.
00:52:43Oui alors Gabriel Attal qui fait le choix de s'exprimer
00:52:45à Matignon, ça donne évidemment un côté
00:52:47solennel à cette intervention puis ça montre que c'est encore
00:52:49lui le locataire des lieux alors
00:52:51que comme le disait Charlotte à l'instant
00:52:53les français ont eu la sensation de pouvoir
00:52:55choisir leur premier ministre, c'est vrai que
00:52:57Jean-Luc Mélenchon avait été raillé il y a deux ans
00:52:59quand il avait dit élisez-moi premier ministre
00:53:01mais finalement c'est ce qui s'est passé
00:53:03dans cette élection, choisissez
00:53:05Gabriel Attal, choisissez Jordan Bardella
00:53:07ou choisissez Jean-Luc Mélenchon même s'il
00:53:09est très contesté et qu'il n'est pas sûr que
00:53:11ce soit lui qui termine à Matignon avec
00:53:13toute une liste de candidats à gauche pour terminer
00:53:15à Matignon plus longue que le bras
00:53:17mais c'est donc pour montrer deux choses
00:53:19côté gravité, solennel
00:53:21et c'est moi encore à l'heure où je vous parle
00:53:23qui occupe l'hôtel de Matignon et personne d'autre
00:53:25c'est-à-dire Gauthier Lebrecht, il y a des délais pour le choix
00:53:27du premier ministre, c'est-à-dire
00:53:29du jour au lendemain qu'on va avoir un nouveau nom
00:53:31même en cas de majorité
00:53:33de tel ou tel... Ah bah si c'est une majorité
00:53:35absolue ça sera fait, si c'est une majorité absolue
00:53:37qui est décidée
00:53:39la semaine prochaine
00:53:41à l'Assemblée Nationale au Palais Bourbon
00:53:43Emmanuel Macron peut très bien
00:53:45mettre Alexis Colère sur le perron
00:53:47dès dimanche soir prochain
00:53:49si la majorité est claire et nette
00:53:51mais s'il n'y a pas de majorité absolue, alors là les tractations vont commencer
00:53:53Et le choix du premier ministre
00:53:55dépend du président de la République
00:53:57Ce n'est pas forcément
00:53:59celui qui est le plus gros
00:54:01groupe parlementaire
00:54:03Il y a eu plein de débats comme ça
00:54:05Il y a eu plein de débats comme ça
00:54:07dans le passé, même certains se pensaient
00:54:09déjà à premier ministre, il y avait des campagnes
00:54:11très fortes, de grandes personnalités dont je ne citerai pas le nom
00:54:13qui pensaient que c'était logique
00:54:15qu'elle devait être premier ministre
00:54:17et puis elles ont eu des déceptions
00:54:19et toute l'astuce souvent de l'Elysée, c'était de laisser croire
00:54:21à un certain nombre de ceux-là que ça allait peut-être
00:54:23être eux, il y avait des émissaires
00:54:25qui circulaient dans Paris en disant le président pense à vous
00:54:27Donc les institutions de la 5ème font quand même
00:54:29que le président est au centre du milieu
00:54:31C'est le choix du premier ministre, oui
00:54:33C'est le choix du premier ministre
00:54:35Et quand vous avez un président de la République qui est très politique
00:54:37il va faire très attention au premier ministre qui va prendre
00:54:39Un dernier mot avec Bruno Jambard
00:54:41sur la participation finale
00:54:43Bruno, elle a un peu bougé ou pas
00:54:45de Pignonoué ?
00:54:47Oui tout à fait, on est maintenant à 67,5%
00:54:49ça reste une participation très forte
00:54:51on voit bien qu'on reste dans les mêmes eaux
00:54:53une progression très forte depuis les Européennes
00:54:55une progression très forte
00:54:57par rapport à 2022
00:54:59et une participation à ces élections législatives
00:55:01qui de manière très frappante
00:55:03et très comparable à ce qu'on avait
00:55:05connu en 1997
00:55:07la dernière élection législative suite à une
00:55:09dissolution, deux ans après le début
00:55:11du mandat du président
00:55:13Merci Bruno, dans 5 minutes, un peu plus de 5 minutes
00:55:15vous nous donnerez ses premières estimations
00:55:17nationales
00:55:19de ce vote du premier tour des élections législatives
00:55:21avec évidemment
00:55:23toutes les incertitudes que l'on connait Gauthier Bret
00:55:25C'est passionnant
00:55:27On va vivre une semaine passionnante
00:55:29parce que les résultats qu'on va donner ce soir
00:55:31vont peut-être bouger
00:55:33en ce qui concerne les triangulaires
00:55:35dans les 48 heures qui viennent
00:55:37si tel parti décide de faire barrage
00:55:39à tel autre et de retirer
00:55:41son candidat quand il est arrivé 3e
00:55:43c'est pour ça qu'il faudra bien écouter Gabriel Attal
00:55:45c'est pour ça qu'il faudra bien écouter tous les responsables
00:55:47de gauche
00:55:49Mais arrêtez de nous dire ça, on les écoute, de toute façon on n'a pas le choix
00:55:51On va les écouter
00:55:53Ça va changer la donne
00:55:55c'est-à-dire que le résultat de ce soir
00:55:57ne sera peut-être pas la tendance de la semaine prochaine
00:55:59c'est pour ça que ça peut changer beaucoup de choses
00:56:01si vous retirez le 3e candidat
00:56:03dans une majorité triangulaire et de circonscription
00:56:05où il y a non pas des duels
00:56:07mais des trios qui doivent s'affronter
00:56:09ça peut changer les choses
00:56:11On en revient à ce qu'on disait avec Charlotte Dornelas
00:56:13Peut-être qu'il y a une direction qui a été prise
00:56:15lors du vote qui ne va pas du tout être celle
00:56:17de la semaine prochaine
00:56:19Oui, c'est vrai que ça dépendra
00:56:21évidemment du comportement des forces
00:56:23en présence
00:56:25d'abord ce soir, dans la semaine, à la fin de la semaine
00:56:27et de ce à quoi ressemblera
00:56:29il faudra aussi surveiller la participation
00:56:31dans une semaine
00:56:33ça dépend aussi évidemment de cette participation
00:56:35et du comportement dans une semaine
00:56:37est-ce que les gens ont toujours envie
00:56:39de passer le même message en fonction
00:56:41de beaucoup de choses évidemment, mais ce serait intéressant de le voir
00:56:43On entre dans un épisode politique de toute façon
00:56:45qui va durer, c'est-à-dire que même après
00:56:47dimanche de la semaine prochaine, c'est pas fini
00:56:49voilà, on a Radio-Canada lundi, c'est fini, pas du tout
00:56:51C'est bien pour les chaînes d'info
00:56:53Et les radios
00:56:55Ensuite, bon courage au Président
00:56:57de la République pour désigner
00:56:59son Premier Ministre sur une politique
00:57:01claire
00:57:03ça dépend du cas de figure
00:57:05Ben oui, justement
00:57:07si les désistements
00:57:09comme on les note
00:57:11sont massifs, vous imaginez
00:57:13je veux dire, nommer un Premier Ministre
00:57:15qui soit peut-être un technicien
00:57:17pour faire une politique
00:57:19qui ne satisfera ni
00:57:21un bloc, ni l'autre
00:57:23ça peut être en fait, on peut aussi
00:57:25Et les français surtout
00:57:27C'est pour ça que je dis qu'il ne faut pas prendre les français pour des imbéciles
00:57:29au second tour
00:57:31On peut tomber aussi dans une espèce
00:57:33de troisième, quatrième république
00:57:35où tous les trois mois, le gouvernement
00:57:37est renversé parce qu'en fait, il n'y a pas
00:57:39Vous avez vu les bruits de couloir qui viennent de l'Elysée
00:57:41Emmanuel Macron penserait à une nouvelle dissolution dans un an
00:57:43Oui, mais c'est tous les ans les dissolutions
00:57:45Dieu merci, c'est pas tous les trois mois
00:57:47Dieu merci
00:57:49Mais le gouvernement ça peut être tous les trois mois
00:57:51Cette assemblée sera là pour un an, minimum
00:57:53ça dépend d'Emmanuel Macron
00:57:55Après il y a beaucoup de choses à dire
00:57:57sur le travail parlementaire qui sera
00:57:59difficile, je ne sais pas
00:58:01Cette assemblée sera peut-être encore plus explosive
00:58:03que la précédente
00:58:05Dans n'importe quel cas de figure, ça sera compliqué
00:58:07Louis Dragonel nous a rejoint
00:58:09On est à trois minutes des résultats, donc on va faire court
00:58:11Mais c'est vrai que c'est une soirée qui s'annonce passionnante
00:58:13Je vais faire très court, j'ai aucune certitude
00:58:15Il y a une chose qu'on peut dire
00:58:17C'est que compte tenu de la participation, il y aura
00:58:19énormément de triangulaires, voire de quadrangulaires ce soir
00:58:21Ah bah vous nous dites l'inverse
00:58:23Comment ?
00:58:25Nous on a dit qu'il y aurait beaucoup de triangulaires mais que ça allait fondre comme nez dans le soleil
00:58:27Ah mais vous allez voir
00:58:29Evidemment puisqu'il faut 12,5%
00:58:31de votes
00:58:33pour pouvoir se qualifier
00:58:35au second tour
00:58:37Et donc si on peut comparer avec la dernière élection législative
00:58:39en 2022, il y avait seulement
00:58:418 triangulaires, donc c'est quand même un choc énorme
00:58:43Et donc la grille de lecture
00:58:45va être totalement différente
00:58:47Avec beaucoup de négociations d'appareils, ça a déjà commencé
00:58:49Dans tous les partis politiques
00:58:51Tous les partis politiques sont confrontés
00:58:53en ce moment même aux mêmes logiques
00:58:55C'est-à-dire que c'est des coalitions
00:58:57Le Nouveau Front Populaire, il y a 4 partis, il faut discuter entre eux
00:58:59C'est du cas par cas, dans quelles circonscriptions
00:59:01on s'allie, dans lequel à ce moment-là
00:59:03on se maintient, la majorité sortante
00:59:05Il y a Horizon, le parti d'Edouard Philippe
00:59:07Le Modem, puis Renaissance
00:59:09Et puis du côté LRN
00:59:11Quelle stratégie
00:59:13est aussi adoptée ? Ceux qui restent des LR
00:59:15pareil, en tout cas on en saura plus
00:59:17Enfin nous on le sait déjà mais on meurt d'envie de vous dévoiler
00:59:19les résultats
00:59:21dans quelques minutes
00:59:23Merci Louis de Ragnel pour cet exposé
00:59:25brillant et enflammé
00:59:27dans un peu plus d'une minute
00:59:29les toutes premières estimations
00:59:31du vote par notre partenaire Opinion Noël
00:59:33à France est face à un choix
00:59:35historique et les électeurs ont voté
00:59:37massivement pour ce premier tour
00:59:39Quelle formation politique arrive en tête de ce premier tour
00:59:41des élections législatives ?
00:59:43Le RN sera-t-il le favori ?
00:59:45Et puis comment va se positionner
00:59:47l'Alliance du Nouveau Front Populaire dans cette nouvelle
00:59:49donne politique ? Que va-t-il rester des Républicains ?
00:59:51Après l'alliance d'Eric Cetis avec Marine Le Pen
00:59:53et Jordan Bardella
00:59:55Et enfin quel avenir pour le Bloc Central
00:59:57et notamment le macronisme dont le camp a été
00:59:59pris de court par l'annonce surprise de cette
01:00:01dissolution du chef de l'Etat ?
01:00:03Parmi les questions c'est le nombre de triangulaires
01:00:05dès lors que nous aurons ces résultats
01:00:07allons-nous vers une nouvelle cohabitation ?
01:00:09Qui sera le futur Premier Ministre ?
01:00:11Nous aurons les résultats
01:00:13dans un instant, toutes les réactions
01:00:15des principaux dirigeants politiques
01:00:17en direct, nous serons dans les QG des candidats
01:00:19avec toutes les équipes CNews
01:00:21et Europe 1 qui sont déployées sur le terrain
01:00:23tout ce qui se passe c'est sur notre
01:00:25antenne, évidemment avec nos
01:00:27correspondants, avec nos journalistes
01:00:29avec nos invités en plateau qui vont
01:00:31décrypter avec vous ce scrutin
01:00:33parce qu'il va être très important ce scrutin
01:00:35je le rappelle c'est un choix quasi
01:00:37historique que notre pays va
01:00:39faire ce soir, on va
01:00:41découvrir ensemble sur nos
01:00:43deux antennes avec les auditeurs d'Europe 1
01:00:45les téléspectateurs de CNews
01:00:47ce qu'ont donné ces
01:00:49choix, ces votes pour le
01:00:51premier tour des élections
01:00:53législatives de 2024
01:00:55voilà donc ce résultat que
01:00:57nous attendons et qui va nous être
01:00:59dévoilé par notre partenaire
01:01:01d'OpinionWay. Dans 3 secondes
01:01:032, 1
01:01:05Et il est 20h, le
01:01:07Rassemblement National et ses alliés
01:01:09recueillent 34% des voix, le nouveau
01:01:11Front Populaire 29% des voix
01:01:13la majorité présidentielle 22%
01:01:15des voix. Bruno Jambard
01:01:17pour OpinionWay, expliquez-nous
01:01:19ce qui est en train de se passer
01:01:21ce que nous voyons à la fois
01:01:23s'afficher et ce que nous entendons
01:01:25sur CNews et Europe 1. Bruno
01:01:27Ce qu'on voit ce soir c'est que d'abord
01:01:29le Rassemblement National avec
01:01:31ses alliés confirme sa victoire
01:01:33aux élections européennes puisqu'il est en tête
01:01:35nettement de ce premier tour
01:01:37il recueille
01:01:3934% des voix avec ses alliés
01:01:41d'Eric Ciotti et ça le
01:01:43place dans une situation favorable
01:01:45obligatoirement pour le second tour. Il est
01:01:47suivi par le nouveau Front Populaire 29%
01:01:49vous l'avez dit mais ce que l'on voit
01:01:51aussi c'est que la majorité présidentielle
01:01:53fait un score bien meilleur qu'aux élections européennes avec
01:01:5522% et donc compte tenu de la
01:01:57participation nous attendons
01:01:59un nombre massif de triangulaires
01:02:01au moins en théorie ce soir
01:02:03beaucoup de candidats seront qualifiés probablement dans
01:02:05beaucoup de circonscriptions, 3 candidats
01:02:07300 peut-être plus de
01:02:09300 circonscriptions avec des triangulaires
01:02:11en théorie et donc comme cela a été
01:02:13rappelé dans les minutes précédentes
01:02:15ce qui va se passer dans les deux jours qui viennent
01:02:17d'ici le dépôt des candidatures
01:02:19à 18h mardi va être extrêmement important
01:02:21ça fait un second tour
01:02:23extrêmement incertain, beaucoup plus que d'habitude
01:02:25dans les élections législatives en raison de ces
01:02:27trois blocs qui sont
01:02:29assez forts ce soir dans les urnes.
01:02:31Merci Bruno Jeanbert. Opinion nouée
01:02:33le Rassemblement National, on répète pour nos auditeurs
01:02:3534% de Nouveau Front Populaire
01:02:3729% de majorité présidentielle
01:02:39et les LR et leurs alliés
01:02:419%. Tout de suite on va partir
01:02:43chez le Rassemblement National.
01:02:45Rassemblement National puisqu'évidemment les prises de
01:02:47paroles sont attendues à la fois de Jordane Bardella
01:02:49et de Marine Le Pen. C'est Yoann Huzaï
01:02:51qui nous attend sur place
01:02:53au pavillon de Gramme.
01:02:57Oui c'est Jordane Bardella qui s'exprimera
01:02:59ici à 20h30
01:03:01pour qualifier vraisemblablement d'historique
01:03:03lors des élections législatives ce score
01:03:05du Rassemblement National, un score qui
01:03:07après les élections européennes
01:03:09vient confirmer la très forte percée
01:03:11du parti de Jordane Bardella
01:03:13qui dans son discours va donc se
01:03:15féliciter naturellement mais devrait
01:03:17rester prudent. Pourquoi rester prudent ? Parce qu'il
01:03:19ne faut pas démobiliser les électeurs
01:03:21pour le second tour. Il va les appeler à se
01:03:23remobiliser pour confirmer
01:03:25cette percée dimanche prochain.
01:03:27Jordane Bardella s'exprime à 20h30
01:03:29donc ce sera après Marine Le Pen qui elle
01:03:31prendra la parole dans les toutes prochaines minutes
01:03:33depuis son fief électoral
01:03:35Dénain Beaumont où elle était
01:03:37candidate. Que va-t-il se passer ensuite dans la suite
01:03:39de cette soirée ? Eh bien
01:03:41les stratèges, les cadres du parti vont se réunir
01:03:43autour de Jordane Bardella. Ils ont déjà
01:03:45commencé à le faire. Regardez concrètement
01:03:47les résultats circonscription
01:03:49par circonscription parce que
01:03:51d'après les premières
01:03:53estimations qui nous parviennent, la
01:03:55majorité absolue semble
01:03:57atteignable pour le Rassemblement National
01:03:59et cela va dépendre en grande partie
01:04:01du nombre de triangulaires
01:04:03dans ces circonscriptions. Y aura-t-il
01:04:05un barrage républicain contre le
01:04:07Rassemblement National ? Le candidat
01:04:09arrivé en troisième dans ces circonscriptions
01:04:11se désistera-t-il pour faire barrage ?
01:04:13On va scruter tout cela
01:04:15ce soir et jusqu'à mardi 18h
01:04:17puisque les candidats ont jusqu'à mardi
01:04:1918h pour déposer leur candidature
01:04:21de second tour dans les préfectures.
01:04:23Merci Yoann Uzay pour ce point très complet
01:04:25au Rassemblement National. On reviendra écouter
01:04:27les prises de parole. Tout de suite
01:04:29la France Insoumise. Thomas Bonnet se trouve sur place.
01:04:31Quelle est l'atmosphère autour de vous
01:04:33Thomas ?
01:04:35Écoutez
01:04:37Laurent c'est une atmosphère assez mitigée
01:04:39ici parce que évidemment le score est meilleur
01:04:41qu'en 2022 mais
01:04:43la France Insoumise et le nouveau
01:04:45Front Populaire plus largement est quand même derrière
01:04:47le Rassemblement National et toute
01:04:49la question maintenant c'est de savoir quelle sera la stratégie
01:04:51à adopter pendant la semaine
01:04:53qui va séparer ce premier du
01:04:55second tour. Les discussions qui ont déjà
01:04:57démarré cet après-midi avec
01:04:59un mot d'ordre, faire barrage
01:05:01dans la mesure du possible au Rassemblement
01:05:03National. Il y aura sans doute des
01:05:05désistements peut-être des candidats
01:05:07de la France Insoumise qui sont arrivés 3ème.
01:05:09On devrait en savoir plus d'ici quelques
01:05:11minutes, une dizaine de minutes tout au plus parce que
01:05:13Jean-Luc Mélenchon est attendu
01:05:15sur la scène ici à la Fayencerie
01:05:17où il va s'exprimer devant
01:05:19les très nombreux journalistes qui sont
01:05:21présents et puis dans la deuxième partie
01:05:23de soirée je vous rappelle qu'il y aura un autre rassemblement
01:05:25Place de la République cette fois sous la bannière
01:05:27du nouveau Front Populaire. Ce sera l'occasion
01:05:29d'observer s'il y a des divergences
01:05:31d'opinions, des différences d'appréciation
01:05:33entre les différents partis de gauche.
01:05:35Merci Thomas Bonnet, on va vivre tout ça évidemment
01:05:37en direct sur CNews et sur Robin.
01:05:39Nous sommes avec Laurent Jacobelli, bonsoir.
01:05:41Vous êtes député sortant de La Moselle,
01:05:43porte-parole du Rassemblement National, score très important
01:05:45pour le Rassemblement National qui avait 88
01:05:47députés lors de la précédente législature
01:05:4934% selon
01:05:51nos premières estimations, opinions nouées.
01:05:53Quel est votre sentiment ce soir ?
01:05:55Est-ce que la majorité absolue
01:05:57est atteignable selon vous ou est-ce que les accords
01:05:59qui vont se nouer entre les autres partis
01:06:01peuvent vous empêcher d'accéder à ce résultat ?
01:06:03D'abord permettez-moi de me féliciter du taux
01:06:05de participation qui montre que les Français ont voulu
01:06:07à nouveau s'approprier la politique
01:06:09et s'approprier le Rassemblement National et ça c'est une bonne
01:06:11nouvelle. Deuxièmement on voit bien que nous consolidons
01:06:13notre score, nous le renforçons par rapport
01:06:15aux européennes. Il y a une dynamique
01:06:17Jordan Bardella, Rassemblement National
01:06:19et Alliés et maintenant
01:06:21cap vers le deuxième tour, cap vers la majorité
01:06:23absolue, c'est une nécessité parce qu'on le sait
01:06:25tous ici autour de cette table, la
01:06:27Macronie a perdu, elle n'aura pas
01:06:29la gestion du futur gouvernement. Alors maintenant le choix est clair
01:06:31soit c'est le chaos avec Jean-Luc
01:06:33Mélenchon, soit c'est l'ordre républicain
01:06:35soit c'est le matraquage fiscal avec
01:06:37la France insoumise, soit c'est
01:06:39le pouvoir d'achat avec Jordan Bardella
01:06:41soit c'est demain
01:06:43la rue, les institutions mises à mal
01:06:45soit sereinement, de manière
01:06:47républicaine, une union nationale
01:06:49qui travaille à l'intérêt général de la France
01:06:51il y a non seulement l'adhésion à un projet
01:06:53qui est le nôtre, celui de plus de sécurité, moins
01:06:55d'immigration et plus de pouvoir d'achat
01:06:57mais aussi je dirais, il y a
01:06:59l'union de tous ceux qui veulent défendre une république
01:07:01en danger par une alliance improbable
01:07:03qui va de l'extrême-extrême
01:07:05gauche violente et
01:07:07islamiste
01:07:09jusqu'à une espèce de gauche
01:07:11présentable qui est prête à vendre père et mère
01:07:13pour garder un siège et donc face à cela
01:07:15il y a danger républicain et je crois qu'il faut se mobiliser
01:07:17La campagne du second tour a déjà commencé
01:07:19Le Nouveau Front Populaire, 29% selon les premières projections
01:07:21CNews repint le journal du dimanche
01:07:23avec OpinionWay, Philippe Doucet, bonsoir
01:07:25bonsoir
01:07:27membre du bureau national du PS
01:07:29alors ce score du Nouveau Front Populaire
01:07:31il est en ligne
01:07:33ce que nous avons vu sur les 15
01:07:35derniers jours, enfin même les 3 dernières semaines
01:07:37la réalité ce soir c'est que
01:07:39un, il y a un taux de participation extrêmement élevé
01:07:41c'est-à-dire que les citoyens ont bien compris l'enjeu
01:07:43y compris le volume de procuration
01:07:45donc tout le monde a refait de la politique dans ce pays
01:07:47parce qu'il y a un enjeu crucial pour le pays
01:07:49ça c'est la première remarque
01:07:51la deuxième remarque c'est que effectivement Emmanuel Macron
01:07:53n'aura plus de majorité demain
01:07:55et donc la question qui s'oppose
01:07:57à tous les républicains de ce pays
01:07:59c'est est-ce que nous avons
01:08:01Jordan Bardella qui est arrivé
01:08:03la semaine dernière pour gérer
01:08:05un pays de la 7ème puissance mondiale
01:08:07ou est-ce qu'il y a un front républicain
01:08:09qui se met en place
01:08:11et c'est notamment dans le cas des triangulaires
01:08:13qui seront extrêmement nombreuses
01:08:15c'est la responsabilité que va avoir le Président de la République
01:08:17le Président de la République puisque dans beaucoup
01:08:19de situations nous serons
01:08:21devant les candidats
01:08:23d'ensemble donc nous
01:08:25c'est à eux de savoir s'ils nous soutiendront
01:08:27en sens inverse je pense qu'il y aura un appel
01:08:29très vite pour que nous soutenons les candidats
01:08:31macronistes pour qu'ils puissent
01:08:33être élus dans la prochaine Assemblée
01:08:35Alors on va essayer de partir dans un instant sur le terrain
01:08:37notamment à l'Elysée puisque le Président Macron
01:08:39a réuni
01:08:41son gouvernement et il a réuni ses proches
01:08:43on va tenter de rejoindre Jacques Serret
01:08:45peut-être une réaction de Geoffroy Didier, secrétaire général
01:08:47délégué des LR, à peine 9%
01:08:49pour votre parti dans ce premier tour
01:08:51des législatives, c'est la déception ?
01:08:53Ce n'est que la première
01:08:55mi-temps mais on voit bien qu'il y a effectivement des tendances
01:08:57lourdes dont il faut prendre acte
01:08:59en attendant la semaine prochaine
01:09:01je crois que face à l'inefficacité de la politique
01:09:03d'Emmanuel Macron il y a une exaspération qui monte
01:09:05dans notre pays et qu'il faut absolument
01:09:07écouter, entendre
01:09:09je ne pense pas que le Rassemblement National
01:09:11soit une solution, notamment du fait
01:09:13de son programme économique socialiste délirant
01:09:15et je pense encore moins que l'extrême-gauche
01:09:17puisse être une solution
01:09:19alors qu'ils sont racialistes, wokistes et au fond
01:09:21souvent antisémites, donc je crois
01:09:23qu'il y a un espace pour la droite républicaine
01:09:25indépendante qui sera l'un des pivots
01:09:27nous avons la majorité au Sénat
01:09:29nous avons beaucoup de villes, nous avons beaucoup de régions
01:09:31et que si nous faisons même quelques dizaines
01:09:33de parlementaires à l'Assemblée Nationale
01:09:35nous serons les arbitres du jeu
01:09:37nous empêcherons les autres de faire n'importe quoi
01:09:39C'est extrêmement intéressant, extrêmement vif
01:09:41Jacques Serret se trouve à l'Elysée où une réunion
01:09:43a eu lieu autour du chef de l'État, Jacques
01:09:47Oui absolument
01:09:49Marine Le Pen prend
01:09:51la parole, Jacques nous vous retrouverons tout à l'heure
01:09:53Allez on y écoute
01:09:55Marine Le Pen
01:09:57Mes chers compatriotes
01:10:01La démocratie a parlé
01:10:03et les Français ont placé le Rassemblement National
01:10:05et ses alliés en tête
01:10:07et ont pratiquement
01:10:09effacé le bloc macroniste
01:10:15Alors on va retrouver dans un instant
01:10:17l'allocution en direct
01:10:19de Marine Le Pen, je crois que
01:10:21ça y est, on va l'écouter à nouveau
01:10:23peut-être qu'on aura le son
01:10:25en tout cas le Rassemblement National
01:10:27est en tête, un score extrêmement important
01:10:29avec 34%
01:10:31des estimations, on écoute
01:10:33Marine Le Pen
01:10:35Nous en remercions
01:10:37chaleureusement les électeurs
01:10:39et accueillons ce résultat
01:10:41première étape vers un choix
01:10:43d'alternance comme une marque de confiance
01:10:45qui nous honore et
01:10:47nous oblige
01:10:49J'ai en particulier une pensée pour les électeurs
01:10:51de la 11e circonscription du Pas-de-Calais
01:10:53qui me font l'honneur de m'élire dès ce soir
01:10:59Pour autant, rien n'est gagné
01:11:01et le second tour sera déterminant
01:11:03déterminant pour éviter
01:11:05au pays de tomber
01:11:07entre les mains de la coalition
01:11:09de l'UPS 2 et en réalité
01:11:11d'une extrême-gauche
01:11:13à tendance violente
01:11:15antisémite et antirépublicaine
01:11:17dont les éléments les plus activistes
01:11:19de LFI, du NPA
01:11:21des groupuscules violents ou communautaristes
01:11:23imposeront Jean-Luc Mélenchon
01:11:25comme Premier Ministre
01:11:27déterminant
01:11:29surtout pour donner à Jordan Bardella
01:11:31une majorité absolue
01:11:33à l'Assemblée nationale
01:11:35pour lancer dès la
01:11:37semaine prochaine le redressement
01:11:39de la France et le rétablissement
01:11:41de l'unité et de la concorde nationale
01:11:43En démocratie
01:11:45rien n'est plus normal
01:11:47et sain que l'alternance politique
01:11:49Pour entamer cette alternance
01:11:51pour conduire les réformes
01:11:53dont le pays a besoin, il nous faut
01:11:55une majorité absolue pour que Jordan Bardella
01:11:57soit dans 8 jours nommé
01:11:59Premier Ministre par Emmanuel Macron
01:12:07Sans majorité claire, il se trouvera
01:12:09toujours quelques féodalités anciennes
01:12:11des inerties programmées et de basses
01:12:13manœuvres pour faire échec à la vraie
01:12:15alternance dont le pays a urgemment besoin
01:12:17C'est pourquoi je vous invite
01:12:19mes chers compatriotes
01:12:21à renouveler votre vote
01:12:23si vous avez choisi nos candidats au premier tour
01:12:25Si vous avez fait un autre
01:12:27choix, je vous appelle
01:12:29à rejoindre dimanche
01:12:31la coalition de la liberté
01:12:33de la sécurité et de l'unité
01:12:35Dimanche
01:12:37en votant pour les candidats de l'Union nationale
01:12:39vous ferez en sorte que le pays retrouve
01:12:41dans l'unité et la fraternité
01:12:43l'énergie pour ne faire
01:12:45plus qu'un
01:12:49En ces jours qui viennent
01:12:51gardez-vous de ceux qui en usant
01:12:53d'une peur injustifiée ou de menaces
01:12:55inventées voudraient uniquement
01:12:57faire perdurer un système
01:12:59qui a failli et a vécu
01:13:01Aucun français, je dis bien
01:13:03aucun français ne perdra
01:13:05de droits, au contraire
01:13:07les droits seront garantis
01:13:09et dès lors que la situation le permettra
01:13:11de nouveaux seront créés
01:13:13au bénéfice de chacun
01:13:15Mes chers compatriotes
01:13:17ce 30 juin 2024
01:13:19dans le pays renaît l'espérance
01:13:21le 7 juillet
01:13:23mobilisez-vous pour que le peuple
01:13:25gagne, vive la république
01:13:27vive la France
01:13:31Voilà pour le discours
01:13:33de Marine Le Pen qui a été élu au premier
01:13:35tour des législatives
01:13:37à Hénin-Beaumont, Marine Le Pen
01:13:39qui quitte la salle
01:13:41et qui a appelé évidemment les électeurs à renouveler le vote
01:13:43en faveur du Rassemblement national, il y a aussi
01:13:45François-Lévi-Gisbert qui est avec nous, bonsoir
01:13:47Eugénie Bastié aussi, cette déclaration
01:13:49du Président Marcon qui stipule
01:13:51que la participation élevée au premier tour
01:13:53de ces élections témoigne de l'importance
01:13:55de ce vote pour tous nos compatriotes
01:13:57et de la volonté de clarifier la situation
01:13:59c'est un choix démocratique qui nous oblige
01:14:01dit Emmanuel Macron, face au
01:14:03Rassemblement national, l'heure est à un large
01:14:05rassemblement démocrate et républicain
01:14:07pour le second tour, comment vous décryptez
01:14:09ça François-Lévi-Gisbert ?
01:14:11D'abord les élections ça ne se passe jamais comme prévu
01:14:13là c'est un cas typique
01:14:15c'est à dire qu'on avait prévu un gros bloc
01:14:17le RN
01:14:19un bloc moyen dessous le FP
01:14:21le nouveau FP
01:14:23enfin c'est à dire les filles, c'est quand même
01:14:25le fournet, et puis
01:14:27excusez-moi cette polémique un peu facile
01:14:29et puis numéro 3
01:14:31un petit bloc
01:14:33un petit bloc
01:14:35qui était Macron
01:14:37avec effectivement les républicains
01:14:39qui sont un peu en difficulté
01:14:41et à l'arrivée ça fait quand même 3 blocs
01:14:433 blocs parce que le
01:14:45RN c'est 34%
01:14:4734% c'est un peu moins de ce que pouvaient annoncer
01:14:49les sondages et on se disait avec la dynamique
01:14:51qu'il y a en général en fin de commun que ça aurait fait plus
01:14:53donc ça a été un peu stoppé
01:14:55comme ça c'est poussé à mon avis par la participation
01:14:57il y a un front du refus
01:14:59très clairement et ça va se manifester certainement
01:15:01au second tour, il faudra voir les triangulaires de très
01:15:03près et
01:15:05deuxièmement le front
01:15:07populaire, le nouveau front populaire fait quand même
01:15:09mieux que prévu, je suis désolé
01:15:11en plus avec un programme apocalyptique
01:15:13c'est la fin du monde
01:15:15on est au FMI quelques heures
01:15:17après leur élection et donc là
01:15:19si vous voulez ça
01:15:21montre une force
01:15:23un peu de polémique
01:15:25mais ça montre la force
01:15:27de ce front populaire
01:15:29et puis troisièmement
01:15:31Macron c'est pas si mal
01:15:33il a quand même réussi à gagner 2 points
01:15:35sur la fin comme ça dans la dernière ligne droite
01:15:37avec si on ajoute à l'air
01:15:39mais je sais que vous n'entendez pas et que vous n'êtes pas d'accord sur rien
01:15:41mais on peut dire que ça fait
01:15:43un troisième bloc
01:15:45bon ils sont d'accord sur pas grand chose mais bon
01:15:47ça fait un troisième bloc qui est à peu près
01:15:49l'équivalent des deux autres
01:15:51alors on va écouter tout de suite Jean-Luc Mélenchon
01:15:53il est en train de s'exprimer en l'écoute
01:15:55mesdames, messieurs
01:15:59bien chers concitoyens
01:16:01après
01:16:037 ans de maltraitance sociale
01:16:057 ans
01:16:07d'indifférence écologique
01:16:09sous l'autorité
01:16:11erratique
01:16:13et méprisante
01:16:15du président de la république
01:16:17le pays a été mis
01:16:19tout soudain au défi
01:16:21d'une dissolution
01:16:23précipitée
01:16:25le président Macron
01:16:27pensait enfermer de nouveau
01:16:29le suffrage
01:16:31universel, l'opinion
01:16:33dans le choix
01:16:35étouffant
01:16:37dont plus personne
01:16:39ne veut
01:16:41lui ou l'ORM
01:16:43un vote
01:16:45massif
01:16:47a déjoué le piège
01:16:49qui était tendu au pays
01:16:51ce vote
01:16:53a infligé
01:16:55une lourde et indiscutable
01:16:57défaite au président
01:16:59à ses candidats
01:17:01et à la prétendue majorité présidentielle
01:17:03applaudissements
01:17:05applaudissements
01:17:07ce soir
01:17:09applaudissements
01:17:11une seule chose
01:17:13est certaine
01:17:15en matière de primature
01:17:17monsieur Attal
01:17:19ne sera plus premier ministre
01:17:21applaudissements
01:17:23la formation
01:17:25du nouveau front populaire
01:17:27il y a 3 semaines
01:17:29en à peine 24 heures
01:17:31ses candidatures
01:17:33communes dès le premier tour
01:17:35sans programme
01:17:37partagé
01:17:39et aujourd'hui le bond
01:17:41de la participation
01:17:43ont déjoué le piège
01:17:45il faut souligner
01:17:47que le progrès considérable
01:17:49du retour aux urnes
01:17:51se réalise
01:17:53grâce à l'action
01:17:55massive et à l'engagement
01:17:57de la jeunesse
01:17:59et des quartiers populaires
01:18:01applaudissements
01:18:03applaudissements
01:18:05applaudissements
01:18:07applaudissements
01:18:09je veux solennellement
01:18:11remercier
01:18:13les dizaines de milliers
01:18:15de femmes et d'hommes
01:18:17qui se sont mobilisés avec nous
01:18:19pour rendre cela possible
01:18:21à présent
01:18:23nous allons vers un deuxième tour
01:18:25d'une exceptionnelle
01:18:27intensité
01:18:29le pays doit choisir
01:18:31va-t-il
01:18:33aggraver
01:18:35le pire de ses divisions
01:18:37celle des inégalités
01:18:39sociales
01:18:41celle des différences de religion
01:18:43de couleur de peau
01:18:45d'origine sociale ou géographique
01:18:47ou bien
01:18:49va-t-il se rassembler
01:18:51pour ne former qu'un seul peuple
01:18:53se consacrant à
01:18:55l'entraide et au
01:18:57bien commun
01:18:59sans condition préalable
01:19:01tel est le choix
01:19:03du deuxième tour
01:19:05ou bien le Nouveau Front
01:19:07Populaire ou bien
01:19:09le RN
01:19:11dans ces conditions
01:19:13nous ne pouvons avoir
01:19:15d'autres propositions
01:19:17d'autres demandes
01:19:19raisonnables à formuler
01:19:21devant notre peuple que celle-ci
01:19:23il faut
01:19:25donner une majorité
01:19:27absolue au Nouveau Front
01:19:29Populaire car il est
01:19:31la seule alternative
01:19:39il ne s'agit pas
01:19:41seulement
01:19:43il ne s'agit pas seulement de
01:19:45voter contre
01:19:47ni seulement de vouloir faire
01:19:49barrage, il s'agit
01:19:51de voter pour un autre
01:19:53futur respectueux
01:19:55de toute personne humaine
01:19:57et du vivant dans son
01:19:59ensemble, c'est possible
01:20:01pour le second tour
01:20:03le Nouveau Front
01:20:05Populaire est présent
01:20:07en duel dans
01:20:09la plupart des cas
01:20:11le plus souvent
01:20:13face au RN
01:20:15il est alors possible
01:20:17de voter directement
01:20:19pour nous donner
01:20:21une majorité absolue
01:20:23dans un certain
01:20:25nombre de cas
01:20:27des triangulaires sont possibles
01:20:29conformément
01:20:31à nos principes
01:20:33et à nos positions
01:20:35constantes dans toutes
01:20:37les élections précédentes
01:20:39nulle part
01:20:41nous ne permettrons au RN
01:20:43de l'emporter et c'est
01:20:45pourquoi dans l'hypothèse
01:20:47où il serait arrivé en tête
01:20:49tandis que nous ne serions qu'en
01:20:51deuxième position, nous
01:20:53retirerons notre candidature
01:20:55Applaudissements
01:20:57Applaudissements
01:20:59Applaudissements
01:21:01Applaudissements
01:21:03Applaudissements
01:21:05Applaudissements
01:21:07Nous retirerons notre candidature
01:21:09Applaudissements
01:21:11En toutes circonstances
01:21:13où que ce soit
01:21:15et dans quelques cas que ce soit
01:21:17notre consigne
01:21:19est simple, direct et clair
01:21:21pas une voix, pas un siège
01:21:23de plus pour le RN
01:21:25Applaudissements
01:21:27Applaudissements
01:21:29Applaudissements
01:21:31Notre consigne est simple
01:21:33notre consigne est clair
01:21:35toute votre énergie
01:21:37pour que le nouveau Front Populaire
01:21:39permette de réaliser
01:21:41l'union populaire, celle de la France
01:21:43elle-même
01:21:45Une longue semaine se présente devant nous
01:21:47Chaque personne
01:21:49va prendre
01:21:51sa décision en conscience
01:21:53et cette décision
01:21:55engagera
01:21:57durablement
01:21:59l'avenir
01:22:01du pays et le sort
01:22:03de chacun d'entre nous
01:22:05Nous appelons
01:22:07chacune
01:22:09et chacun
01:22:11à faire preuve de sang froid
01:22:13et de force
01:22:15et de force de conviction
01:22:17Chacune
01:22:19chacun
01:22:21doit prendre position
01:22:23s'engager
01:22:25et convaincre
01:22:27autour de soi
01:22:29Il y va de la France
01:22:31Il y va
01:22:33de la République
01:22:35Il y va de l'idée que nous nous faisons
01:22:37de la vie en commun
01:22:39Les sondages
01:22:41qui sont annoncés comme d'habitude
01:22:43évolueront
01:22:45favorablement
01:22:47pour nous en cours de soirée
01:22:51Dès lors, les projections
01:22:53de résultats en siège
01:22:55n'ont aucune valeur crédible
01:22:57sinon que de tenter
01:22:59de faire pression
01:23:01En vérité
01:23:03le futur
01:23:05n'est jamais écrit
01:23:07nulle part d'avance
01:23:09Toujours
01:23:11comme dans notre vie privée
01:23:13notre vie collective
01:23:15dépend de la décision
01:23:17et de l'engagement
01:23:19de chacun
01:23:21d'entre nous
01:23:23Avec le nouveau front
01:23:25populaire
01:23:27une nouvelle
01:23:29France
01:23:31peut surgir
01:23:33une France
01:23:35faite d'unité
01:23:37de respect pour chacun
01:23:39et pour le vivant
01:23:41partout, tout le temps
01:23:43dès maintenant
01:23:45A vous tous et à toutes
01:23:47Au nom de mes amis
01:23:49et avec
01:23:51une pensée pour chacune
01:23:53et chacun de ceux qui se sont
01:23:55dévoués dans cette bataille
01:23:57du premier tour
01:23:59Je dis, pensant que l'avenir reste ouvert
01:24:01et entre nos mains
01:24:03Je dis avec ferveur au nom de tous
01:24:05Vive la France
01:24:07Vive le peuple souverain
01:24:09Vive la République
01:24:11Applaudissements
01:24:13Applaudissements
01:24:15Applaudissements
01:24:17Applaudissements
01:24:19Voilà donc pour cette allocution de Jean-Luc Mélenchon
01:24:21Louis de Ragnel, consigne de vote pour le
01:24:23second tour, très clair
01:24:25Pas une seule voix pour le RN
01:24:27Pas une seule voix mais une exhortation quand même
01:24:29à tous ces électeurs potentiels
01:24:31Il dit, il faut donner une majorité
01:24:33absolue au Nouveau Front Populaire
01:24:35Donc Jean-Luc Mélenchon essaye encore de se placer dans la possibilité
01:24:37d'avoir cette majorité
01:24:39absolue à l'Assemblée Nationale
01:24:41de parvenir à Matignon et on voit c'est intéressant
01:24:43donc les consignes de vote commencent à arriver
01:24:45alors ce sera affiné
01:24:47parce que vous verrez il y aura des dissidences dans certains
01:24:49partis mais ce qui est assez marquant
01:24:51et ce qu'il faut retenir c'est que la France Insoumise
01:24:53est un parti extrêmement discipliné
01:24:55et donc il y a fort à parier que tous
01:24:57respecteront la décision de Jean-Luc Mélenchon
01:24:59Ensuite quand on regarde les autres partis politiques
01:25:01les Républicains ne donnent pas de consignes de vote
01:25:03quand on regarde
01:25:05Emmanuel Macron
01:25:07peut-être qu'on écoutera tout à l'heure Jacques Serret
01:25:09il y a simplement une phrase
01:25:11et qu'il appelle à un large rassemblement
01:25:13contre le RN mais ce n'est pas
01:25:15très clair qu'est-ce que ça veut dire concrètement
01:25:17c'est une phrase qui mérite d'être précisée
01:25:19à l'instant l'ancienne ministre de la Culture
01:25:21Ima Abdelmalak interprète ça en disant
01:25:23mais il faut absolument, si on est en
01:25:25troisième position, il faut absolument se
01:25:27désister en cas de RN
01:25:29qui arrive en tête
01:25:31et donc vous allez voir, je pense que la ligne
01:25:33la plus difficile va être du côté
01:25:35des macronistes
01:25:37puisque au cas par cas, certains voudront se désister
01:25:39d'autres pas, c'est l'illustration
01:25:41du problème du en même temps, certains viennent de la gauche
01:25:43d'autres de la droite
01:25:45et ces difficultés s'illustreront
01:25:47dans les consignes de vote. 20h25, on est en direct
01:25:49sur CNews et sur Europe 1, avec ces
01:25:51premières estimations de notre partenaire Opinion
01:25:53Noël, le RN, 34% des voix
01:25:55pour ce premier tour de législative
01:25:57le Nouveau Front Populaire, 29%
01:25:59des voix, la majorité présidentielle
01:26:0122%, les LR et leurs alliés
01:26:039%, l'extrême gauche
01:26:051,5%, reconquête 1%,
01:26:07autre candidat, 3,5%
01:26:09Eugénie Bastier du Figaro est avec nous, Eugénie
01:26:11comment est-ce que vous lisez ces résultats et les consignes
01:26:13de vote qui viennent d'être passées par Jean-Luc Mélenchon ?
01:26:15Ecoutez, c'était assez attendu
01:26:17en fait, que Jean-Luc Mélenchon et que la
01:26:19gauche appellent, dans sa tradition
01:26:21de front républicain, se désister en cas
01:26:23de troisième position. Je remarque juste qu'il a choisi
01:26:25Jean-Luc Mélenchon de mettre Rima Hassan
01:26:27à sa gauche ce soir.
01:26:29Rima Hassan qui n'a été élue que... On le dit pour nos auditeurs
01:26:31Oui, qui ne le voyait pas, donc il y avait Rima Hassan
01:26:33à ses côtés, alors qu'elle n'était que
01:26:35sixième élue eurodéputée LFI
01:26:37Donc un discours à la fois, je suis la République
01:26:39très républicain, mais en même temps à côté de quelqu'un
01:26:41qui n'a cessé de répéter ces dernières semaines
01:26:43des fake news antisémites
01:26:45qui symbolisent à peu près
01:26:47le pire de ce que peut être ce... Qui a dit qu'Israël
01:26:49était une monstruosité, par exemple. Voilà, et dit que
01:26:51elle a répandu énormément de fake news
01:26:53ces dernières semaines et la met à côté d'elle
01:26:55donc avec un symbole... Il se veut à la fois
01:26:57rassurant dans son discours et en même temps
01:26:59il affiche ce qu'il y a de plus radical dans son parti
01:27:01et qui va sans doute effrayer
01:27:03beaucoup d'électeurs dans cet entre-deux-tours
01:27:05puisque voilà, la France insoumise
01:27:07a des positions clairement
01:27:09communautaristes qui effraient un certain nombre d'électeurs
01:27:11et c'est ça qui va être déterminant
01:27:13dans cet entre-deux-tours. Laurent Jacobelli du RN
01:27:15la consigne de Jean-Luc Mélenchon
01:27:17pas une voix pour votre parti.
01:27:19Les électeurs décideront, mais je pense que
01:27:21beaucoup d'électeurs qui n'ont pas voté
01:27:23Rassemblement National au premier tour viendront voter
01:27:25pour nos candidats au deuxième pour protéger la République
01:27:27qu'ils soient de gauche, du centre ou de droite
01:27:29quand la République est en drange, les braves
01:27:31doivent se réunir. On a parlé de la présence de
01:27:33Mme Rima Hassan à côté de
01:27:35Jean-Luc Mélenchon. On pourrait faire la liste
01:27:37des candidats présentés par le parti
01:27:39d'extrême-gauche. Certains
01:27:41qui se félicitent de voir des commissariats en feu
01:27:43comme M. Poutou, d'ailleurs
01:27:45apologie du terrorisme, c'est ce pourquoi
01:27:47il est poursuivi. D'autres qui sont très
01:27:49franchement et très clairement islamistes
01:27:51pro-islamistes, d'autres antisémites
01:27:53d'autres homophobes. Bref, c'est
01:27:55un petit peu la réunion de tous ceux qui détestent
01:27:57la France et la République. Face à ça
01:27:59il faut une France fière sur d'elle-même
01:28:01de son identité, qui pense qu'elle a
01:28:03un avenir et que cet avenir appartient
01:28:05aux électeurs. Donc nous on lance un appel
01:28:07plutôt que d'appeler comme M. Mélenchon
01:28:09à faire un front républicain
01:28:11contre nous, à faire barrage au
01:28:13pire du pire de l'extrême-gauche et à sauver notre
01:28:15belle France.
01:28:16Geoffroy Didier, pourquoi les LR ne donnent pas de consigne de vote ?
01:28:18Parce que les Français sont libres
01:28:20parce qu'ils savent évidemment que l'extrême-gauche
01:28:22est une voie sans issue et parce qu'ils
01:28:24savent aussi que le programme économique
01:28:26du Rassemblement National est socialiste
01:28:28et qu'ils sont beaucoup plus pour l'assistanat
01:28:30que pour la valorisation du travail alors que nous
01:28:32nous battons depuis des années pour la valorisation du travail.
01:28:34Mais je voudrais vous dire aussi ce soir
01:28:36parce que finalement on parle très peu de lui
01:28:38Macron c'est fini, Macron c'est fini
01:28:40il nous a menés dans le mur. C'est lui
01:28:42qui a tenté de tuer la gauche républicaine
01:28:44la droite républicaine et qui a fait monter les extrêmes.
01:28:46Vous faites 9%
01:28:48Mais le président de la République
01:28:50a été réélu il y a deux ans
01:28:52et il est déjà dans une cohabitation
01:28:54parce qu'en réalité il n'aura pas le pouvoir.
01:28:56Mais pourquoi Macron c'est fini ?
01:28:58Parce qu'en réalité 1000 milliards de dettes supplémentaires en 7 ans
01:29:00parce que 1000 agressions par jour
01:29:021000 agressions par jour en France
01:29:04et parce que 90% des immigrés
01:29:06clandestins ne sont jamais reconduits dans leur pays
01:29:08ça veut dire qu'en fait avec Emmanuel Macron
01:29:10respecter les règles et les lois de la République
01:29:12ou ne pas les respecter ça revient au même.
01:29:14Est-ce que vous croyez que l'exaspération ne monte pas dans ce pays ?
01:29:16Donc oui il faut une droite républicaine
01:29:18une gauche républicaine qui à mon avis
01:29:20sont beaucoup plus censées que l'extrême gauche
01:29:22et que le Rassemblement National.
01:29:24Philippe Doucet, Parti Socialiste.
01:29:26Ce soir en tout cas ce qui est clair de la part de Jean-Luc Mélenchon
01:29:28et contrairement à ce qu'il disait il n'a pas toujours eu
01:29:30des consignes de vote aussi claires que ça
01:29:32parce qu'il y a eu des périodes où ça n'a pas été aussi clair que ça
01:29:34donc ce soir il est clair
01:29:36pas une voix pour
01:29:38le Rassemblement National
01:29:40donc partout le désistement républicain
01:29:42quels que soient les candidats
01:29:44il n'y a pas eu de précautions particulières
01:29:46quels qu'ils soient
01:29:48peut-être on l'évoquait, on a partait
01:29:50peut-être même pour Laurent Wauquiez
01:29:52tout ouvert, donc pas une voix pour le Rassemblement National
01:29:54Laurent Wauquiez en est là devant son chef de la haute voie
01:29:56maintenant on attend de la clarté
01:29:58et c'est vrai que ce n'est pas le cas
01:30:00dans la position d'Emmanuel Macron
01:30:02donc à un moment donné Emmanuel Macron il faut qu'il choisisse
01:30:04où il a un Premier ministre
01:30:06du Rassemblement National
01:30:08et il fait ce choix historique pour la première fois
01:30:10il fait ce choix hors d'une période de guerre
01:30:12d'avoir l'extrême droite au pouvoir
01:30:14où il fait le choix d'avoir peut-être une majorité
01:30:16mais donne aussi des consignes
01:30:18et les électeurs
01:30:20Macronistes suivront aussi cette consigne-là
01:30:22je pense, même si évidemment chacun
01:30:24et chacune est libre de son choix
01:30:26mais en sens inverse
01:30:28donc il va choisir, je termine si tu veux bien
01:30:30il va aussi choisir
01:30:32quelle orientation il peut donner
01:30:34à une éventuelle future majorité
01:30:36de cohabitation, donc c'est son choix
01:30:38et c'est lui qui aura une partie
01:30:40nous nous sommes clairs, je pense qu'Olivier Faure
01:30:42sur une autre antenne a donné la même
01:30:44ligne pour le Parti Socialiste
01:30:46et bien donc on attendra la clarté d'Emmanuel Macron
01:30:48Je pense que la ligne
01:30:50d'Emmanuel Macron va être la suivante
01:30:52ça va être ni LFI, ni RN
01:30:54et qui va se désister dans le cas où il y aura
01:30:56des candidats socialistes ou
01:30:58de la droite républicaine, ça va être ça
01:31:00la ligne du Président de la République, je suis prête à le parier
01:31:02mais on va se retrouver en fait
01:31:04face à des duels, gauche
01:31:06et dans ce cas là
01:31:08on sait que les sondages pour l'instant
01:31:10donnent plutôt qu'une partie des lecteurs
01:31:12Il est 20h30, on est en direction CNews
01:31:14et sur Europe 1 avec peut-être des estimations
01:31:16affinées, Bruno Jambard
01:31:18opinion nouée, est-ce que vous avez de nouveaux résultats
01:31:20à nous communiquer ? Non, pour l'instant
01:31:22on attend que les bureaux des grandes villes
01:31:24qui ferment à 20h
01:31:26commencent à arriver, on est toujours sur
01:31:28le même rapport de force, 34%
01:31:30pour le Rassemblement National au premier tour
01:31:3229% pour le nouveau Front Populaire
01:31:3422% pour la majorité présidentielle
01:31:36et 9% pour les Républicains
01:31:38et leurs alliés
01:31:40à cette heure, on se situerait
01:31:42à plus de 200 triangulaires théoriques
01:31:44autour de 250
01:31:46si les résultats
01:31:48se confirment
01:31:50et également, ce qu'il faut dire
01:31:52c'est que se qualifieraient le plus massivement
01:31:54à la fois les candidats du Rassemblement National
01:31:56pour le second tour et ceux
01:31:58du nouveau Front Populaire
01:32:00qui seront probablement les deux forces politiques
01:32:02le plus de candidats en guise au second tour
01:32:04Bruno Jean-Marc, à quel moment est-ce qu'on aura des estimations
01:32:06en nombre de sièges ?
01:32:08D'ici une quinzaine de minutes, c'est en train
01:32:10de tourner, ça ne devrait plus tarder
01:32:12mais il faudra les regarder avec précaution
01:32:14puisqu'elles seront faites sur la base
01:32:16de la théorie de ce soir, à savoir
01:32:18le maintien de tous les candidats qualifiés
01:32:20au second tour et nous verrons bien
01:32:22ce qu'il se passera d'ici mardi 18h
01:32:24Une autre élection commence Pierre
01:32:26Et puis on va aller tout de suite à
01:32:28Matignon, puisque c'est là-bas
01:32:30que Gabriel Attal doit donner un discours
01:32:32solennel
01:32:34Elodie Huchard est sur place, Elodie
01:32:38Oui d'abord ce qu'il faut comprendre
01:32:40c'est que finalement le Premier Ministre a changé
01:32:42d'avis en voyant les premiers résultats puisque normalement
01:32:44on pensait plutôt à une prise de parole
01:32:46depuis le QG de l'actuelle
01:32:48majorité présidentielle et finalement
01:32:50signe que l'heure est grave, le Premier Ministre va bien s'exprimer
01:32:52ici depuis Matignon, une prise de parole
01:32:54qui va faire suite à la première
01:32:56déclaration du Président de la République qui parle finalement
01:32:58Alors on rejoint tout de suite
01:33:00le QG du Rassemblement National
01:33:02et c'est Jordan Bardella qui s'exprime
01:33:08Voilà Jordan Bardella en direct
01:33:10du QG du RN à Paris
01:33:12il va prendre la parole dans quelques instants
01:33:14devant des journalistes essentiellement
01:33:16parce qu'il n'y a pas de militants ce soir, on l'écoute
01:33:20Mes chers compatriotes
01:33:22de métropole, d'outre-mer
01:33:24et de l'étranger
01:33:26Ce dimanche
01:33:2830 juin, premier tour
01:33:30des élections législatives
01:33:32le peuple français a répondu à l'appel des urnes
01:33:34avec la participation
01:33:36la plus importante depuis
01:33:3840 ans
01:33:40Aujourd'hui les français ont été au rendez-vous
01:33:42de leurs responsabilités
01:33:44ils ont fait honneur à notre démocratie
01:33:46et je tiens
01:33:48à les en remercier
01:33:50à nouveau trois semaines après les élections
01:33:52européennes qui ont entraîné
01:33:54la convocation de ces élections législatives
01:33:56anticipées, ils ont rendu
01:33:58un verdict sans appel
01:34:00et confirmé leur aspiration claire
01:34:02au changement
01:34:04En portant les candidats
01:34:06du RN et de ses alliés en tête
01:34:08en leur permettant
01:34:10d'accéder au second tour dans une écrasante
01:34:12majorité de circonscriptions
01:34:14les français ont fait naître un espoir
01:34:16sans précédent dans tout le pays
01:34:18Je veux leur exprimer
01:34:20ma gratitude
01:34:22et je les appelle à rester mobilisés
01:34:24dans un ultime effort
01:34:26dimanche 7 juillet prochain
01:34:28Le vote qu'ils exprimeront
01:34:30dimanche prochain est l'un des plus déterminants
01:34:32de toute l'histoire
01:34:34de la 5ème République
01:34:36A l'évidence et au regard
01:34:38des résultats, le camp présidentiel
01:34:40encore largement désavoué
01:34:42aujourd'hui n'est plus en mesure
01:34:44de l'emporter et le score élevé
01:34:46de l'extrême gauche soulève
01:34:48des inquiétudes majeures
01:34:50Désormais
01:34:52le choix est clair et deux chemins
01:34:54s'offrent à la France
01:34:56D'un côté l'alliance du pire
01:34:58celle du nouveau front populaire
01:35:00rassemblé derrière Jean-Luc Mélenchon
01:35:02qui conduirait le pays
01:35:04au désordre, à l'insurrection
01:35:06et à la ruine
01:35:08de notre économie
01:35:10De l'autre, l'union nationale
01:35:12que j'ai l'honneur de conduire
01:35:14aux côtés de Marine Le Pen, d'Éric Ciotti
01:35:16et de nos alliés
01:35:18Cette alliance
01:35:20inédite, motivée
01:35:22par l'intérêt national
01:35:24est désormais l'unique rempart républicain
01:35:26et patriote qui peut faire
01:35:28gagner la France, protéger
01:35:30nos institutions, rétablir
01:35:32la sécurité, décréter la paix
01:35:34fiscale et défendre le travail
01:35:38Cette extrême gauche dangereuse
01:35:40a fait le choix d'investir des candidats
01:35:42communautaristes, fichés S
01:35:44aux propos et à l'attitude
01:35:46inacceptables
01:35:48Elle propose ouvertement dans son projet
01:35:50de désarmer la police
01:35:52d'ouvrir grand les vannes
01:35:54de l'immigration, d'abolir la loi de lutte
01:35:56contre les squats, ainsi que la loi
01:35:58de lutte contre le séparatisme
01:36:00islamiste. Désormais
01:36:02sans limite morale, injurieux
01:36:04à l'égard des institutions et de
01:36:06tous ceux qui pensent différemment d'eux
01:36:08M. Mélenchon et ses amis
01:36:10font courir à notre nation
01:36:12un péril existentiel
01:36:16J'appelle donc ce soir
01:36:18tous les français
01:36:20attachés à leur liberté
01:36:22au redressement de la France
01:36:24à me rejoindre
01:36:26pour amplifier la dynamique
01:36:28et faire gagner l'union nationale
01:36:30face à ceux qui entendent nous diviser
01:36:32abîmer l'ordre public et bafouer
01:36:34nos valeurs. Dimanche
01:36:36prochain, si les électeurs
01:36:38nous accordent une majorité absolue
01:36:40pour redresser le pays, j'entends
01:36:42être le premier ministre de tous les français
01:36:44à l'écoute de chacune
01:36:46et de chacun, respectueux
01:36:48des oppositions, ouvert
01:36:50au dialogue et soucieux à chaque instant
01:36:52de l'unité de la nation
01:36:54J'entends être le premier
01:36:56ministre du quotidien
01:36:58celui qui placera dans ses grandes priorités
01:37:00la défense du pouvoir d'achat
01:37:02le rétablissement de l'ordre
01:37:04et de la sécurité partout sur le territoire
01:37:06et bien sûr la reprise
01:37:08en main de notre politique migratoire
01:37:10J'entends être
01:37:12un premier ministre de cohabitation
01:37:14respectueux de la Constitution
01:37:16et de la fonction du Président de la République
01:37:18mais intransigeant
01:37:20sur la politique que nous mettrons en œuvre
01:37:22au service de la France et au service
01:37:24des français
01:37:267 jours nous séparent désormais
01:37:28d'un choix historique
01:37:30et je souhaite que cette campagne de second tour
01:37:32puisse se déployer dans un climat apaisé
01:37:34honnête, respectueux
01:37:36des institutions et des règles
01:37:38démocratiques
01:37:40à toutes les françaises
01:37:42à tous les français
01:37:44je veux dire que je serai toujours
01:37:46le garant de vos droits, de vos libertés
01:37:48et de notre devise républicaine
01:37:50celle qui unit tout le peuple de France
01:37:52dans une même promesse
01:37:54liberté, égalité
01:37:56fraternité
01:37:58le temps est venu de porter à la tête
01:38:00du pays des dirigeants qui vous comprennent
01:38:02qui vous considèrent
01:38:04et qui vous aiment autant
01:38:06qu'ils aiment la France
01:38:08Dimanche prochain, la victoire est possible
01:38:10et l'alternance
01:38:12est à portée de main
01:38:14la France et la République doivent l'emporter
01:38:16soyons unis
01:38:18soyons rassemblés
01:38:20soyons mobilisés pour le changement
01:38:22vive la France et vive la République
01:38:26Voilà pour Jordan Bardella
01:38:28qui estime que ce second tour
01:38:30sera l'un des plus déterminants
01:38:32de toute l'histoire de la 5ème République
01:38:34Mathieu Vallée nous a rejoint, bonsoir
01:38:36Il y a un score important
01:38:38du Rassemblement National
01:38:40mais il y a un barrage qui se met en place
01:38:42un barrage républicain de la part
01:38:44du Nouveau Front Populaire, Jean-Luc Mélenchon a annoncé
01:38:46que ses candidats en 3ème position
01:38:48se désisteraient en cas de triangulaire
01:38:50Moi je vous dis que ce soir on est le parti
01:38:52du rassemblement de tous les Français
01:38:54face au chaos
01:38:56face à ceux qui détestent la police, face à ceux qui vont
01:38:58prêmer le droit des squatteurs sur le droit des honnêtes
01:39:00propriétaires, face à ceux qui font prêmer le droit des voyous
01:39:02sur le droit des victimes, face à ceux qui veulent désarmer
01:39:04les policiers et les gendarmes face aux terroristes
01:39:06islamistes, face aux voyous du quotidien
01:39:08face à ceux qui veulent faire continuer
01:39:10le refus d'obtempérer, les occupations de l'immeuble, les dealers
01:39:12notamment la légalisation de la drogue
01:39:14nous sommes ce soir le parti républicain
01:39:16le parti du sursaut face au chaos
01:39:18face au fiché S, face à ceux
01:39:20qui veulent faire de la police le bouc émissaire
01:39:22face à ceux qui veulent faire des gendarmes le bouc émissaire
01:39:24nous disons ce soir aux Françaises
01:39:26et aux Français que nous sommes le parti
01:39:28qui les rassemblera, qui les unira
01:39:30pour faire en sorte que le pouvoir d'achat
01:39:32ça ne termine pas le 15 juin mais bien le 30 du mois
01:39:34que la sécurité et que l'immigration
01:39:36face à ceux qui veulent transformer les places
01:39:38de l'hôtel de ville en visibles squats
01:39:40et campements de migrants, nous nous serons
01:39:42le parti républicain et nous invitons
01:39:44toutes les Françaises et les Français, tous les patriotes de droite
01:39:46comme de gauche à se rassembler derrière
01:39:48tous les candidats du Rassemblement National
01:39:50pour que demain nous redressons notre pays
01:39:52nous puissons remettre le pays en ordre et que nous faisons confiance
01:39:54à toutes les Françaises et les Français. On entend vos arguments
01:39:56Mathieu Vallée, Geoffroy Didier, secrétaire général délégué des Républicains
01:39:58pourquoi il n'y a pas de consigne de vote
01:40:00donné par votre parti ?
01:40:02Parce que les Français sont libres, qu'ils savent
01:40:04précisément où sont leurs convictions
01:40:06et que nous ne sommes pas là pour leur
01:40:08dicter quelques conduites que ce soit
01:40:10je crois que c'est plus sain et je crois
01:40:12qu'aujourd'hui dans un monde qui a perdu
01:40:14ses repères où en réalité on a l'impression que tout le monde
01:40:16fait n'importe quoi. Donc vous renvoyez
01:40:18le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National
01:40:20dos à dos, vous dites c'est pareil, il y a un signe égal entre les deux ?
01:40:22Non, je ne dis pas ça. Alors vous dites quoi ?
01:40:24Je dis qu'il n'y a pas de consigne parce que
01:40:26les Français... Pas de consigne ça veut dire c'est la même chose ?
01:40:28Non parce que chacun est libre
01:40:30parce que quand on appartient à la droite républicaine
01:40:32on sait qu'on n'a strictement rien à voir avec l'extrême gauche
01:40:34mais quand on appartient à la droite républicaine
01:40:36on se dit aussi qu'on n'a pas
01:40:38besoin d'être extrémiste pour être offensif
01:40:40et que le programme économique du Rassemblement National
01:40:42est socialiste, il est
01:40:44socialiste. Donc comment voulez-vous aussi
01:40:46qu'on adhère aux idées du Rassemblement National
01:40:48telles qu'elles sont aujourd'hui ? Donc moi
01:40:50je ne les mets pas sur un pied d'égalité.
01:40:52Et si elles changent demain ?
01:40:54Si les uns changent, si chacun change évidemment
01:40:56Ça veut dire que vous laissez la porte ouverte ?
01:40:58Non, si chacun change
01:41:00mais aujourd'hui je vous dis que
01:41:02ça ne correspond pas
01:41:04à ce que nous portons et défendons
01:41:06et je pense que nous sommes beaucoup
01:41:08à estimer que ce programme économique
01:41:10ne convient pas et
01:41:12qu'on n'est pas obligé d'être toujours dur
01:41:14j'ai vu par exemple ce qui s'est passé sur la double nationalité
01:41:16moi je ne pense pas que lorsqu'on est
01:41:18franco-israélien, franco-britannique
01:41:20ou franco-allemand, on soit à 50% français
01:41:22je pense qu'on ne peut être à 100% français
01:41:24il y a des vraies différences
01:41:26Mathieu Vallée sur la binationalité, vous voulez répondre à Geoffroy Didier ?
01:41:28Mais je réponds que pour nous
01:41:30ce n'est pas un sujet puisqu'on a été très clair
01:41:32nous les 3,5 millions de binationaux
01:41:34ce sont des françaises et des français qui peuvent se retrouver
01:41:36dans notre parti, nous avons répondu à une question
01:41:38qui demandait comment les postes à haute responsabilité
01:41:40qui sont déjà surveillés
01:41:42et criblés par le renseignement
01:41:44soient accessibles aux binationaux, c'est une infime minorité
01:41:46de postes, la majorité de nos concitoyens
01:41:48y compris binationaux auront accès à tous les postes
01:41:50pour être commissaire, pour être magistrat, pour être préfet
01:41:52pour être sous-préfet, pour tous ces postes là
01:41:54ça ne changera pas, donc ce soir je dis à
01:41:56monsieur Geoffroy Didier qu'il y a un républicain convaincu
01:41:58qu'il fasse comme monsieur Ciotti, si monsieur Ciotti
01:42:00a choisi de rejoindre
01:42:02faire une alliance avec l'oration nationale, c'est qu'il est
01:42:04sûr que notre pays ce soir est face à
01:42:06un gros dilemme, celui du chaos et du désordre
01:42:08face à nous qui sommes le sursaut
01:42:10la république, et simplement
01:42:12vous en parlez beaucoup, en face monsieur Geoffroy Didier
01:42:14vous avez le communautarisme face à la communauté nationale
01:42:16que nous incarnons, vous avez la république
01:42:18que nous incarnons face aux voyous, et vous avez
01:42:20ce soir un choix historique à faire, celui d'appeler
01:42:22tous vos électeurs à rejoindre le parti
01:42:24qui va être demain celui de tous les français
01:42:26parce que cette semaine nous démontrerons une fois de plus
01:42:28que nous rassemblons toutes les françaises et les français qui aiment
01:42:30le drapeau, qui aiment l'hymne national
01:42:32J'ai pas compris la concession
01:42:34de fonds qu'a obtenue Eric Ciotti, il a peut-être
01:42:36sauvé sa circonscription, mais il n'y a pas eu d'alliance
01:42:38entre Eric Ciotti et l'oration nationale, il y a eu la
01:42:40soumission d'un homme qui a eu peur pour sa circonscription
01:42:42et qui n'a rien obtenu sur le fond,
01:42:44souvenez-vous, une semaine après avoir
01:42:46rejoint Jordan Bardella, Jordan Bardella
01:42:48a dit qu'il allait abroger la réforme des retraites
01:42:50celle pour laquelle s'était battue Eric Ciotti pendant de longs mois
01:42:52Allez comprendre la cohérence
01:42:54Alors Eugénie Bastier, oui moi je pense que ces consignes
01:42:56de vote qui
01:42:58appellent à faire barrage au nom
01:43:00d'allier les démocrates
01:43:02Eugénie on vous interrompt parce que là le direct crime
01:43:04Eric Zemmour va prendre la parole en l'écoute
01:43:08Mes chers compatriotes
01:43:10toute ma vie
01:43:12je me suis battu pour la survie de la France
01:43:14et pour que nos idées avancent
01:43:16Pas pour faire personnellement
01:43:18le meilleur score le soir
01:43:20des législatives du 30 juin 2024
01:43:22Alors
01:43:24je vous le dis avec l'amour
01:43:26de notre pays que vous me connaissez
01:43:28ce beau score de la droite
01:43:30est aussi une joie pour nous
01:43:32Réjouissons-nous
01:43:34du courage des français
01:43:36du chemin parcouru et de la
01:43:38part que nous y avons prise
01:43:40Je suis heureux de ce
01:43:42réveil français, j'espère
01:43:44que vous l'êtes aussi
01:43:50Chez Reconquête
01:43:52on ne perd jamais, soit on gagne
01:43:54soit on fait avancer
01:43:56nos idées
01:43:58et Dieu sait l'énergie que nous avons
01:44:00déployée depuis deux ans
01:44:02avec nos candidats, nos cadres
01:44:04et nos militants au service
01:44:06des combats patriotes
01:44:08Je ne vous remercierai
01:44:10jamais assez
01:44:12pour cela
01:44:14Nous avons placé le danger
01:44:16de l'islamisation au centre
01:44:18du débat public. Nous n'avons
01:44:20cessé d'honorer, parfois seul
01:44:22contre tous, la mémoire
01:44:24des victimes de francocide
01:44:26Avec un puissant réseau
01:44:28de parents vigilants, nous avons
01:44:30dévoilé le grand endoctrinement
01:44:32de nos enfants à l'école
01:44:34Nous avons martelé
01:44:36que la lutte contre l'immigration
01:44:38et le grand remplacement
01:44:40n'est qu'une question de vie
01:44:42ou de mort. Nous seuls
01:44:44avons affirmé que le pouvoir
01:44:46d'achat n'est pas l'argent
01:44:48que l'Etat vous donne
01:44:50mais celui qu'il ne vous prend pas
01:44:52En ayant le courage
01:44:54de la vérité, en ayant accepté
01:44:56d'en payer le prix, nous avons changé
01:44:58les règles du jeu. Nous avons
01:45:00fait tomber des murailles qu'on disait
01:45:02inébranlables. Nous avons,
01:45:04je crois, contribué à ce résultat
01:45:06et aux espoirs qu'il fait se lever
01:45:08Nous continuerons
01:45:10Si la droite tient bon,
01:45:12si elle ne cède pas aux injonctions
01:45:14de la gauche, comme elle l'a
01:45:16trop souvent fait dans son histoire,
01:45:18alors oui, nous pourrons passer
01:45:20à la première étape pour sauver
01:45:22notre peuple et notre pays
01:45:24Et c'est la raison pour laquelle
01:45:26j'appelle tous ceux
01:45:28qui me font confiance à voter
01:45:30pour les candidats de droite dimanche
01:45:32prochain. Faites gagner la droite
01:45:34dans l'espoir de faire gagner
01:45:36la France
01:45:42Je
01:45:44demande aussi, je demande
01:45:46surtout à tous les
01:45:48Français qui aiment notre pays
01:45:50de faire échouer en toute
01:45:52circonstance les candidats de
01:45:54Jean-Luc Mélenchon. Ce
01:45:56conglomérat
01:46:02Ce
01:46:04conglomérat des ennemis de la France
01:46:06Ne les laissez pas
01:46:08nous islamiser, ne
01:46:10les laissez pas nous remplacer
01:46:12Face à Jean-Luc Mélenchon
01:46:14pas d'abstention
01:46:20Pendant
01:46:22deux ans avec Reconquête, nous avons
01:46:24appris, nous avons commis des erreurs
01:46:26nous avons connu des succès
01:46:28nous avons traversé ces derniers temps
01:46:30une phase douloureuse
01:46:32Nous aurions pu perdre
01:46:34notre cohésion et notre
01:46:36cohérence. Mais au contraire
01:46:38cela nous a renforcés
01:46:40et ceux qui nous voyaient
01:46:42déjà morts apprendront
01:46:44bientôt à nous voir
01:46:46ressuscités
01:46:50Ressuscités
01:46:52Ressuscités
01:46:54et changés. Oui
01:46:56je vous annonce que nous allons travailler
01:46:58d'arrache-pied parce que nous voulons
01:47:00progresser et nous renforcer. Notre
01:47:02combat sur l'école va prendre une
01:47:04toute autre ampleur. La voie de
01:47:06Reconquête sera entendue au Parlement
01:47:08européen et nous serons force
01:47:10de propositions en France
01:47:12Dès le lendemain des élections, nous
01:47:14allons nous consulter beaucoup
01:47:16puis affiner nos stratégies
01:47:18muscler nos atouts et nous fixer
01:47:20de nouveaux caps. J'y réfléchis
01:47:22depuis des mois, c'est le
01:47:24moment idéal pour le faire
01:47:26Les français
01:47:28pourront compter sur nous
01:47:30pour garantir que la victoire
01:47:32tant attendue sera
01:47:34à la hauteur de leurs espoirs
01:47:36En attendant
01:47:38il reste au second tour
01:47:40encore une semaine de courage
01:47:42ne lâchez rien. Vive la République
01:47:44et surtout vive la France
01:47:46Applaudissements
01:47:48Voilà donc pour le discours
01:47:50d'Éric Zemmour qui appelle
01:47:52à voter pour tout candidat
01:47:54de droite. Bruno Jambard
01:47:56Vous avez des projections sur les sièges cette fois-ci
01:47:58Oui tout à fait
01:48:00Quand on regarde les résultats de ce soir
01:48:02en siège, si tous les candidats se maintenaient
01:48:04cela donnerait un
01:48:06nombre de députés pour le Rassemblement
01:48:08national compris entre 250 et 300
01:48:10députés au soir du second tour
01:48:12Pour la gauche et le Nouveau Front
01:48:14Populaire entre 130 et 170
01:48:16A noter que dans ce groupe
01:48:18du Nouveau Front Populaire, LFI
01:48:20resterait la première force de ce
01:48:22Nouveau Front Populaire
01:48:24Pour la majorité présidentielle ce serait
01:48:26une baisse conséquente puisqu'on serait
01:48:28de 65 à 105 députés
01:48:30au soir du second tour
01:48:32et pour les Républicains et leurs alliés
01:48:34des VD de 30 à 50 députés
01:48:36Mais on voit bien que là
01:48:38vu les résultats et vu le fait que
01:48:40la majorité absolue est atteignable
01:48:42à la fois pour le Rassemblement national mais que
01:48:44elle n'est pas du tout garantie avec les résultats
01:48:46de ce soir, ce qui va se passer dans l'entre-deux-tours
01:48:48les désistements qui vont se faire ou ne vont pas se faire
01:48:50vont être extrêmement importants sur les résultats
01:48:52du second tour
01:48:54Merci beaucoup Bruno, Bruno Jambard
01:48:56pour notre partenaire
01:48:58de chez OpinionWay
01:49:00Les mots me manquent, Chloé Rydel est avec nous
01:49:02Bonsoir, vous êtes eurodéputée
01:49:04Parti Socialiste, vous regardez
01:49:06évidemment avec nous cette soirée électorale
01:49:08qui avance avec un Rassemblement national
01:49:10en tête à 34%, un Nouveau Front Populaire
01:49:12à 29% avec
01:49:14les projections
01:49:16et également
01:49:18les partenaires qui vont
01:49:20s'échanger avec des
01:49:22comment est-ce que vous voyez ça ?
01:49:24A ce stade on ne peut pas faire de projections
01:49:26claires de sièges à l'Assemblée nationale
01:49:28on ne peut pas dire ce à quoi
01:49:30ressemblera l'Assemblée nationale demain, c'est comme si
01:49:32au premier tour de l'élection présidentielle
01:49:34on en déduisait les résultats du second tour
01:49:36les projections
01:49:38de sièges et les sièges vont
01:49:40être fonction de ce qui se passera
01:49:42au second tour, moi j'observe déjà ce soir
01:49:44ce qu'on peut dire avec certitude c'est que
01:49:46le Président de la République est privé de majorité
01:49:48et Bardella ne sera plus
01:49:50Premier Ministre, c'est qu'ensuite
01:49:52le Rassemblement national
01:49:54vous venez de dire Jordan Bardella
01:49:56c'était à l'absurde j'imagine
01:49:58il n'est pas encore Premier Ministre
01:50:02et j'espère que Jordan Bardella ne sera pas
01:50:04lui non plus Premier Ministre
01:50:06j'observe par ailleurs que le Rassemblement national est certes très haut
01:50:08mais qu'une majorité des Français
01:50:10qui se sont exprimés n'ont pas voté
01:50:12pour le Rassemblement national et donc c'est cette
01:50:14majorité de Français que nous, nous voulons
01:50:16rassembler dans le cadre
01:50:18d'un barrage républicain et démocratique
01:50:20et donc nous l'avons annoncé ce soir
01:50:22dans toutes les configurations de triangulaire
01:50:24c'est Jean-Luc Mélenchon qui l'a annoncé
01:50:26c'est Olivier Faure
01:50:28qui est le Président de mon parti
01:50:30il l'a annoncé sur TF1
01:50:32et nous l'avons tous annoncé, tous les partis
01:50:34qui forment ce nouveau Front Populaire
01:50:36ont annoncé
01:50:38qu'ils se commettaient au barrage
01:50:40républicain et démocrate
01:50:42et donc de cette façon nous espérons
01:50:44demain renverser
01:50:46la perspective délétère d'une majorité
01:50:48pour le Rassemblement national
01:50:50à l'Assemblée. Voilà pour le Parti Socialiste, c'était clair
01:50:52Gautier Lebrecht, il y a
01:50:54des mouvements qui se mettent en place, ça y est on sait
01:50:56qui va se retirer
01:50:58dans toute la majorité présidentielle ?
01:51:00Alors il y a encore un doute, on a très bien compris
01:51:02que si un candidat renaissant s'était
01:51:04arrivé 3ème et que c'était
01:51:06un candidat PS, Europe
01:51:08Écologie, Les Verts ou même communiste
01:51:10il se retirait, la question
01:51:12c'est si c'était un candidat de la France
01:51:14Insoumise, puisque la semaine dernière, Emmanuel Macron
01:51:16faisait fuiter le Nini,
01:51:18ni RN ni France Insoumise. Le communiqué
01:51:20qu'il fait parvenir ce soir, c'est
01:51:22priorité à faire barrage au
01:51:24Rassemblement national. Donc si un
01:51:26candidat renaissant s'est arrivé 3ème et qu'au
01:51:28second tour il y a un candidat de la France Insoumise, il reste
01:51:30où il part ? Figurez-vous qu'Aurore Berger,
01:51:32ministre donc
01:51:34d'Emmanuel Macron, Egalité Femmes Hommes,
01:51:36eh bien vient de dire qu'il était
01:51:38possible qu'il y ait aussi des désistements si
01:51:40c'était la France Insoumise. Si c'était
01:51:42la France Insoumise pour faire barrage au Rassemblement
01:51:44national, le gouvernement
01:51:46veut donc potentiellement, c'est la parole d'une
01:51:48ministre, mais ça a été aussi la parole, j'entendais Louis
01:51:50Dragnel le dire tout à l'heure, de Rima Abdel-Malak,
01:51:52ancienne ministre, c'est la parole de Clément Beaune qui a
01:51:54signé une pétition dans ce sens, d'Agnès Pagny-Runacher
01:51:56qui est elle aussi encore au gouvernement.
01:51:58D'Edouard Philippe aussi ? Non, alors
01:52:00Edouard Philippe a précisé qu'il fallait battre
01:52:02à la fois le RN et la France Insoumise.
01:52:04Petite nuance chez Horizon.
01:52:06Les plaques
01:52:08tectoniques sont en train de bouger. Si
01:52:10le gouvernement est capable d'assumer, et Emmanuel
01:52:12Macron, qu'il faut retirer un candidat pour
01:52:14permettre à la France Insoumise d'être
01:52:16élu face au RN,
01:52:18c'est un petit bouleversement. François-Louis
01:52:20Gisberg ? La morale de tout cela
01:52:22c'est que
01:52:24la majorité absolue est
01:52:26toujours à la portée du RN.
01:52:28Enfin, il y a quand même
01:52:30assez peu de chance et
01:52:32on voit bien que tout est en train
01:52:34de s'organiser contre ça.
01:52:36C'est l'information de la soirée.
01:52:38On pensait tous que c'était
01:52:40à la portée du RN.
01:52:42Surtout avec le haut taux de participation.
01:52:44En fait, ça ne se passe pas du tout
01:52:46comme on n'avait pu le penser.
01:52:48Là, il y a un problème.
01:52:50Il y aura sans doute, peut-être,
01:52:52ce n'est pas encore sûr, parce que les projections
01:52:54avant les seconds tours sont toujours très compliquées.
01:52:56Mais enfin,
01:52:58il y a un petit risque quand même qu'il n'y ait pas du tout
01:53:00de majorité et qu'on se retrouve dans un...
01:53:02C'est aussi le objectif du gouvernement
01:53:04ce soir.
01:53:06Sans doute, oui, avec une solution, je ne sais pas ce qu'ils trouveront.
01:53:08Mais enfin, ça va être très compliqué parce que
01:53:10vous ne pouvez pas oublier que le président,
01:53:12avec son idée géniale,
01:53:14le président ne pourra pas dissoudre pendant un an.
01:53:16Donc, on va se retrouver
01:53:18avec cette crise qui part.
01:53:20Et on rappelle que le RN a dit
01:53:22nous, si on n'a pas la majorité absolue des sièges,
01:53:24c'est-à-dire 289 sièges,
01:53:26on ne va pas.
01:53:28Oui, mais ça, ce n'est pas eux qui décident.
01:53:30C'est-à-dire que si ils sont appelés par le président, c'est difficile de refuser.
01:53:32Justement, sur le langage utilisé,
01:53:34je lisais un tweet de Rima Abdel-Malak,
01:53:36qui est l'ancienne ministre de la Culture, qui disait
01:53:38la seule chance pour sauver notre démocratie,
01:53:40c'est d'appeler au désistement. Je trouve que ce vocabulaire
01:53:42est quand même un peu dérangeant. Si le RN
01:53:44gagne, ce sera de façon démocratique.
01:53:46Faire d'un parti un parti
01:53:48non-démocratique ou non-républicain, il faut alors définir
01:53:50précisément ce qu'on entend par démocratie ou républicain.
01:53:52On peut dire que le RN
01:53:54est un parti populiste,
01:53:56ou, comme l'a dit Geoffroy Didier, socialiste,
01:53:58ou radical, ou même d'extrême-droite,
01:54:00mais est-ce qu'on peut le considérer comme non-républicain
01:54:02ou non-démocratique ? Je trouve que là,
01:54:04c'est une inflation langagière,
01:54:06qui ne parle plus au français, et je pense que les français ne sont plus
01:54:08élus de ce discours.
01:54:10Mais vous savez, ce n'est pas parce qu'un candidat se désiste que, immédiatement,
01:54:12les électeurs qui avaient voté
01:54:14pour ce candidat désistaient.
01:54:16Le barrage est de toute façon
01:54:18le produit d'un vote démocratique,
01:54:20et il est démocratique.
01:54:22Moi, je me réjouis que la majorité, mais ce n'est pas
01:54:24encore le cas, parce qu'on verra ça demain,
01:54:26soit claire sur le fait que
01:54:28les candidats les moins bien placés
01:54:30face aux RN dans le cadre de Triangulaire se désistent,
01:54:32y compris si c'était un candidat LFI.
01:54:34Parce que, pardon, mais mettre
01:54:36un signe égal entre le Rassemblement national
01:54:38qui compte une quarantaine de candidats
01:54:40épinglés pour des propos antisémites,
01:54:42racistes, compirationnistes,
01:54:44mettre un signe égal entre ça et le programme
01:54:46qu'ils ont par ailleurs avec la
01:54:48stigmatisation des Français binationaux et la France insoumise,
01:54:50non, parce que...
01:54:52Mais pas du tout, monsieur.
01:54:54Je suis désolée, la majorité des candidats de la France insoumise...
01:54:56Rimasan qui dit cette semaine que des chiens,
01:54:58qui seraient violés les palestiniens
01:55:00par des chiens...
01:55:02On est dans le programme
01:55:04du Nouveau Front Populaire, nous avons été très
01:55:06clairs sur la question de la lutte contre l'antisémitisme,
01:55:08ça ne vous fait pas plaisir, mais moi,
01:55:10je ne vais pas vous dire que je suis d'accord avec vous.
01:55:12Vous pouvez me laisser parler, d'accord ?
01:55:14On n'a investi personne.
01:55:16Chaque parti a investi ses candidats.
01:55:18Et tous les candidats
01:55:20du Nouveau Front Populaire ont signé un
01:55:22programme dans lequel il est écrit que la lutte
01:55:24contre l'antisémitisme est pour nous
01:55:26prioritaire. Je ne sais pas ce qu'il en est
01:55:28du côté du RN. Et donc,
01:55:30c'est ce programme qui engage tous nos candidats.
01:55:32Et donc, c'est ça qu'il faut voir.
01:55:34Et moi, j'entends qu'on parle beaucoup de monsieur Mélenchon,
01:55:36si vous voulez, moi, déjà,
01:55:38j'ai à dire que la France insoumise,
01:55:40ça n'est pas juste monsieur Mélenchon,
01:55:42mais inversement, on ne parle pas
01:55:44de la quarantaine, encore une fois,
01:55:46c'est-à-dire beaucoup plus
01:55:48de candidats du RN qui sont
01:55:50concrètement épinglés pour antisémitisme, des candidats
01:55:52qui disent qu'Huclère n'en a pas tué assez
01:55:54en parlant des Roms.
01:55:56C'est ça, la réalité de la France insoumise.
01:55:58On ira sur le national.
01:56:00Madame Riddell,
01:56:02je trouve fort de café, aujourd'hui,
01:56:04de faire de la ratatouille électorale.
01:56:06Parlons des Français. Moi, je suis un Français
01:56:08issu de l'immigration. J'ai grandi dans
01:56:10un quartier populaire. Est-ce que demain,
01:56:12je veux que la police soit désarmée face aux voyous du quotidien
01:56:14qui pourrissaient mon quotidien dans mon hall d'immeuble ?
01:56:16Ces dealers qui ont plus de droits que
01:56:18ces honnêtes gens qui payent des impôts,
01:56:20ces dealers qui ont plus de droits
01:56:22que ces honnêtes gens qui payent...
01:56:24Et d'où sortez-vous ça, monsieur ?
01:56:26D'où sortez-vous ça ?
01:56:28En fait, vous racontez n'importe quoi
01:56:30pour nous diffamer.
01:56:32Vous dites que j'entends
01:56:34que les dealers soient mieux payés
01:56:36que les gens qui travaillent.
01:56:38Je ne peux pas vous laisser dire quelque chose comme ça, monsieur.
01:56:40C'est du bourrage de crâne que vous faites.
01:56:42Vous dites que vous respectez les Français
01:56:44et que vous leur bourrez le crâne.
01:56:46Mais j'y étais, monsieur.
01:56:48Où étaient les alliés de la France insoumise
01:56:50qui sont vos amis ?
01:56:52Nous l'avons regretté, monsieur.
01:56:54Beaucoup d'entre eux étaient dans la manifestation.
01:56:56Vous participez à des élections...
01:56:58Ils ont refusé de participer à cette manifestation
01:57:00parce que le Rassemblement national y était.
01:57:02Pour les Français, c'est inaudible.
01:57:04Je vous écoutais longuement.
01:57:06Où étiez-vous lorsque les policiers et les gendarmes
01:57:08étaient morts pour la France et que la France insoumise
01:57:10disait que le problème, c'était la police,
01:57:12qu'ils étaient aux côtés dans les manifestations,
01:57:14qu'ils détestaient la police, qu'ils disaient
01:57:16que c'était les policiers, mais visiblement,
01:57:18vous avez les deux programmes à l'envers
01:57:20et vous n'avez pas assez regardé le fond et non pas uniquement la fin.
01:57:22Qui pense sur ce plateau que monsieur Mélenchon a dit ?
01:57:24Je vous invite à regarder le pedigree
01:57:26des déclarations et des outrances
01:57:28du parti que vous avez rejoint
01:57:30et sur les bulles à Gustav Böck.
01:57:32Tout ce que vous dites, monsieur, sont des mensonges.
01:57:34Je peux vous répondre.
01:57:36Le débat public doit s'honorer d'un minimum
01:57:38de vérité et de débat sur les faits.
01:57:40Là, vous avez enchaîné une logorée
01:57:42où vous avez sous-entendu
01:57:44que les candidats du Front Populaire
01:57:46sont pour désarmer les flics,
01:57:48pour mieux payer les dealers que les gens qui travaillent,
01:57:50mais c'est n'importe quoi, monsieur.
01:57:52Vous me parlez de monsieur Coutou,
01:57:54vous m'avez regardé.
01:57:56Vous êtes complètement...
01:57:58Monsieur, écoutez, laissez-moi vous répondre.
01:58:00Le programme du Nouveau Front Populaire...
01:58:02Monsieur...
01:58:04Monsieur...
01:58:06Monsieur...
01:58:08Vous pouvez me laisser lui répondre
01:58:10parce que je commence à répondre.
01:58:12Le programme du Nouveau Front Populaire...
01:58:14Parce que vous, au Rassemblement National,
01:58:16vous n'avez presque pas de programme.
01:58:18Je crois que ça fait 12 pages.
01:58:20Nous avons plus de 200 mesures
01:58:22et c'est le seul programme qui a été validé
01:58:24par un très grand nombre d'économistes
01:58:26dont des prix Nobel.
01:58:28Et donc, quand vous essayez
01:58:30de déformer, de diffamer
01:58:32sur ce qu'est notre programme,
01:58:34la réalité, c'est que nous, nous avons un programme
01:58:36pour rendre du pouvoir d'achat aux Français,
01:58:38pour mieux rémunérer les gens qui travaillent
01:58:40et ça consistera simplement à encore baisser
01:58:42encore plus les impôts des plus riches
01:58:44et à baisser l'impôt sur l'héritage,
01:58:46c'est-à-dire à faire qu'on s'enrichisse
01:58:48dans cette société en héritant plutôt qu'en travaillant.
01:58:50Donc vous pouvez diffamer et dire que moi,
01:58:52je veux que les dealers soient en liberté
01:58:54et gagnent plus leur vie.
01:58:56Mais monsieur, c'est une honte, en fait.
01:58:58C'est juste ridicule.
01:59:00Un dernier échange, après on part sur le terrain.
01:59:02Ne débattez pas juste et ne faites pas de la politique
01:59:04parce que vous dégradez le débat public.
01:59:06Je pense que c'est vous qui avez dégradé la France
01:59:08Moi, je vous dis, Mme Rydel, simplement,
01:59:10une question. Vous êtes bien allié avec la France insoumise.
01:59:12Allié sur les bulletins de vote, c'est bien les mêmes logos.
01:59:14Ils sont pour la suppression des brigades
01:59:16anti-criminalités qui souvent, comme au Bataclan,
01:59:18ont été les premiers intervenants pour sauver les victimes
01:59:20dans la force qui étaient assassinées par la police.
01:59:22Oui, la BAC, c'est les unités qui font du flagrant déléché
01:59:24que la police n'est pas la force de vos collectivités dans votre parti.
01:59:26Vous les supprimez ou vous les maintenez, madame ?
01:59:28Moi, j'ai travaillé au service d'un préfet
01:59:30donc je sais ce que c'est la BAC et la police.
01:59:32Expliquez à vos amis de la France insoumise
01:59:34et contrairement à vous, je sais voir la réalité
01:59:36de certaines dérives de cette formation policière.
01:59:38Prendre un dernier mot avant que...
01:59:40Madame, répondez à ma question.
01:59:42Mme Rydel, supprimez-moi.
01:59:44Je ne suis pas votre élève.
01:59:46Je ne suis absolument pas gênée
01:59:48mais je ne réponds pas à quelqu'un
01:59:50qui dégrade
01:59:52le débat public.
01:59:54Pour vous mettre tous les deux d'accord, il y a quand même des moutons noirs
01:59:56au RN, c'est évident.
01:59:58On l'a vu.
02:00:00Je ne parle pas du programme, je parle des candidats.
02:00:02Je vais vous interrompre.
02:00:04Il y en a un paquet.
02:00:06Les habitants de la Haute-Loire se sont exprimés
02:00:08et ils nous ont placés en tête
02:00:10au premier tour et je les en remercie.
02:00:12Dans un contexte
02:00:14politique chaotique,
02:00:16ce vote de confiance nous va,
02:00:18à Caroline et à moi, droit au cœur.
02:00:20À rebours de toute
02:00:22la tendance nationale, les habitants
02:00:24de Haute-Loire ne se sont pas laissés dicter
02:00:26leur vote.
02:00:28La Haute-Loire a fait entendre sa voix,
02:00:30sa différence, son identité.
02:00:32Et nos habitants
02:00:34ont montré leur attachement à tout ce que nous construisons
02:00:36ensemble depuis des années.
02:00:38Ce résultat montre
02:00:40que la clarté des convictions,
02:00:42la fidélité dans l'engagement,
02:00:44la force de l'enracinement peuvent
02:00:46nous réunir au-delà de toutes les divisions
02:00:48qui aujourd'hui épuisent le pays.
02:00:50Dimanche prochain,
02:00:52chez nous en Haute-Loire, le choix sera
02:00:54entre notre équipe et un candidat
02:00:56du RN totalement parachuté.
02:00:58C'est un candidat
02:01:00qui travaille en Belgique, qui vit à Nice
02:01:02et qui aujourd'hui n'a même pas pu
02:01:04voter en Haute-Loire car il n'est pas inscrit
02:01:06sur les listes électorales.
02:01:08Notre équipe, vous la connaissez.
02:01:10Elle a toujours été sur le terrain,
02:01:12elle s'est toujours engagée pour la Haute-Loire avec des résultats
02:01:14concrets.
02:01:16Elle s'appuie sur un travail d'équipe,
02:01:18avec tous nos élus locaux,
02:01:20au-delà des différences de sensibilité ou d'opinion.
02:01:22Comme maire,
02:01:24comme président de région, comme député de main,
02:01:26nos habitants savent que je tiens mes engagements.
02:01:28Et député,
02:01:30je resterai aussi élu régional
02:01:32pour veiller sur notre territoire et garder
02:01:34cet ancrage qui manque si cruellement
02:01:36à de nombreux élus nationaux aujourd'hui.
02:01:38Les valeurs
02:01:40et les convictions que nous portons peuvent, j'en suis convaincu,
02:01:42rassembler la majorité des habitants.
02:01:44Veiller sur nos services
02:01:46publics de proximité, santé et éducation
02:01:48comme nous l'avons toujours fait,
02:01:50avec la création de nos maisons de santé
02:01:52ou avec l'arrêt de la fermeture du lycée d'Espalie.
02:01:54Lutter contre la bureaucratie
02:01:56qui nous étouffe.
02:01:58Retrouver du respect de la sécurité dans la société
02:02:00en soutenant nos forces de l'ordre
02:02:02et en mettant en place un bouclier de vidéoprotection.
02:02:04Favoriser
02:02:06les relocalisations industrielles
02:02:08comme nous l'avons réussi en Haute-Loire
02:02:10et défendre la préférence locale pour toute
02:02:12notre production agricole, nos artisans, nos commerçants.
02:02:14Ou encore
02:02:16remettre de l'ordre dans nos comptes publics
02:02:18comme je l'ai fait à la région.
02:02:20Et à l'Assemblée, je prends l'engagement de ne voter
02:02:22aucune hausse d'impôt.
02:02:24Enfin et surtout, nous serons aux côtés
02:02:26de la France qui travaille, ou qui a travaillé
02:02:28toute sa vie.
02:02:30A l'Assemblée, je me battrai pour deux sujets
02:02:32fondamentaux à mes yeux et qui sont prioritaires
02:02:34dans le redressement du pays
02:02:36et qui, à mon avis, ont été beaucoup trop peu
02:02:38évoqués dans cette campagne.
02:02:40La revalorisation du travail
02:02:42d'une part, et la question
02:02:44de la revalorisation des retraites.
02:02:46Ce soir, j'appelle tous les habitants
02:02:48de la Haute-Loire à se rassembler.
02:02:50Nous avons toujours su chez nous mettre
02:02:52de côté nos différences de sensibilité
02:02:54lorsque l'essentiel était en jeu.
02:02:56L'avenir de notre département et de notre pays.
02:02:58Dimanche prochain,
02:03:00plus votre soutien sera fort,
02:03:02plus nous pourrons ensemble défendre
02:03:04notre département et faire entendre
02:03:06notre voix au niveau national.
02:03:08Et dans la période
02:03:10d'instabilité qui s'ouvre
02:03:12et qui nous inquiète tous,
02:03:14nous aurons besoin de voix fortes
02:03:16et d'un pôle de stabilité et d'expérience
02:03:18à l'Assemblée nationale.
02:03:20Dimanche prochain,
02:03:22soyons rassemblés.
02:03:24Portons l'image d'une Haute-Loire unie
02:03:26pour amplifier notre dynamique.
02:03:28Plus que jamais, nous avons besoin
02:03:30de cette équipe solide pour protéger
02:03:32la Haute-Loire et contribuer
02:03:34à la reconstruction de notre pays.
02:03:36Merci.
02:03:38Voilà pour Laurent Wauquiez qui s'est exprimé
02:03:40depuis la Haute-Loire. Il appelle à l'unité.
02:03:42On accueille
02:03:44à l'instant Aurore Berger, ministre déléguée
02:03:46chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.
02:03:48Bonsoir à vous, madame la ministre.
02:03:50Roger Carrouchy, sénateur LR des Hauts-de-Seine.
02:03:52Yves-Geoffroy Lejeune qui est là, ainsi que Julien Dray.
02:03:54Et Éric Revelle, Pierre de Villeneuve
02:03:56va partir sur le terrain.
02:03:58Manuel Bompard nous attend en duplex.
02:04:00Manuel Bompard, bonsoir.
02:04:02Merci d'être avec nous sur CNews et sur Europe 1.
02:04:04Et nous avons entendu tout à l'heure
02:04:06Jean-Luc Pélenchon avec des consignes de vote
02:04:08très claires.
02:04:12D'abord, très clairement,
02:04:14le résultat du premier tour
02:04:16de ces élections législatives
02:04:18élimine, en quelque sorte, du second tour
02:04:20le camp macroniste.
02:04:22Puisque s'il y a une certitude ce soir,
02:04:24c'est que Gabriel Attal ne sera pas
02:04:26Premier ministre demain. Et donc,
02:04:28ce qui va se dérouler cette semaine,
02:04:30c'est une confrontation démocratique
02:04:32entre deux solutions politiques
02:04:34ou deux options politiques
02:04:36pour le pays, parce que je ne crois pas que le Rassemblement
02:04:38National soit une solution.
02:04:40C'est-à-dire laisser le Rassemblement National
02:04:42s'emparer du pouvoir, ou au contraire
02:04:44ouvrir un autre chemin,
02:04:46une nouvelle page de l'histoire de France
02:04:48en permettant d'élire un gouvernement
02:04:50du nouveau Front Populaire, qui va pouvoir
02:04:52appliquer immédiatement un programme
02:04:54qui va répondre aux problématiques de pouvoir
02:04:56d'achat, qui va développer nos services
02:04:58publics, qui va augmenter les salaires.
02:05:00Bref, qui va changer notre vie
02:05:02immédiatement, dès le mois de juillet.
02:05:04Et je crois que c'est ce choix
02:05:06que les Françaises et les Français ont
02:05:08sous les yeux,
02:05:10à faire cette semaine,
02:05:12dans les quelques jours maintenant qui nous séparent
02:05:14du second tour de ces élections législatives.
02:05:16Et quand certains responsables politiques
02:05:18mettent le RN et l'FI
02:05:20sur le même plan, qu'est-ce que vous répondez ?
02:05:24Je leur dis que
02:05:26ils sont dans une dérive
02:05:28totale, et qu'ils ont perdu
02:05:30complètement leurs valeurs.
02:05:32Les valeurs y compris
02:05:34qui étaient à un moment celles de la droite
02:05:36gaulliste et républicaine.
02:05:38Vous ne pouvez
02:05:40jamais comparer
02:05:42la proposition politique du RN
02:05:44qu'on a eue sous les yeux d'ailleurs
02:05:46cette semaine, qui propose
02:05:48par exemple d'empêcher
02:05:50aux personnes qui ont une double
02:05:52nationalité d'occuper certains emplois
02:05:54voire certaines fonctions ministérielles
02:05:56si on croit un des parlementaires
02:05:58du RN. Et un programme
02:06:00qui est le programme du nouveau Front Populaire
02:06:02qui propose de considérer l'ensemble
02:06:04des citoyennes et des citoyens de ce pays
02:06:06à égalité, quelles que soient leurs couleurs
02:06:08de peau, leurs religions ou leurs origines.
02:06:10Et donc bien évident, il est tout à fait
02:06:12inacceptable et insupportable
02:06:14de vouloir mettre sur le même plan ces deux
02:06:16propositions politiques. Merci à vous
02:06:18M. Bompard. Et tout de suite
02:06:20on écoute Eric Ciotti qui s'exprime.
02:06:22Ce résultat est déjà un immense succès
02:06:24et je veux en remercier
02:06:26les Françaises et les Français
02:06:28à la fois pour leur mobilisation
02:06:30et à la fois pour leur vote.
02:06:32Par leur suffrage
02:06:34ils ont clairement exprimé
02:06:36leur volonté
02:06:38de changement
02:06:40et d'alternance.
02:06:42Par leur vote
02:06:44ils ouvrent un nouveau chemin
02:06:46d'espérance sur lequel
02:06:48nous pouvons redresser notre pays
02:06:50et lui redonner
02:06:52un avenir digne
02:06:54de son glorieux passé
02:06:56et de son peuple valeureux.
02:06:58L'union
02:07:00inédite et historique
02:07:02que nous avons bâtie
02:07:04avec Jordan Bardella
02:07:06a mis fin à trop
02:07:08d'années d'immobilisme
02:07:10qui reléguait la droite
02:07:12dans le rôle de spectateur
02:07:14impuissant du déclin
02:07:16français.
02:07:18Pendant ce temps, la gauche
02:07:20se livrait à une permanente
02:07:22compromission avec l'extrême-gauche.
02:07:24Mes chers
02:07:26compatriotes, oui ce soir
02:07:28la victoire est en vue
02:07:30la victoire est en vue
02:07:32et la victoire est en vue
02:07:34dans les premières
02:07:36dans la troisième
02:07:38et dans la cinquième circonscription
02:07:40de Nice.
02:07:48Mais la victoire est en vue pour porter
02:07:50Jordan Bardella à Matignon.
02:07:52Mais la menace d'extrême-gauche
02:07:54est plus que jamais
02:07:56ce soir réelle.
02:07:58D'autant
02:08:00que certaines compromissions
02:08:02honteuses
02:08:04se dessinent déjà.
02:08:06L'heure est grave
02:08:08ce soir
02:08:10car la France,
02:08:12la démocratie
02:08:14et nos institutions
02:08:16pourraient être demain
02:08:18en péril
02:08:20pourraient être demain en péril
02:08:22si l'extrême-gauche
02:08:24venait à accaparer
02:08:26le pouvoir dans une
02:08:28alliance contre nature.
02:08:30Plus que jamais
02:08:32c'est au peuple de France
02:08:34et en son sein
02:08:36à tous ceux qui partagent
02:08:38des convictions de droite
02:08:40de prendre leur responsabilité.
02:08:42Ce soir
02:08:44il n'est plus possible
02:08:46de refuser de faire un choix
02:08:48entre
02:08:50notre union responsable
02:08:52patriote et républicaine
02:08:54et ce terrifiant danger
02:08:56d'extrême-gauche.
02:08:58J'appelle l'ensemble
02:09:00des républicains
02:09:02à suivre le chemin
02:09:04de l'unité que j'ai ouverte.
02:09:06Les républicains
02:09:08ne peuvent pas s'abstenir
02:09:10dans ce second tour.
02:09:12Les républicains doivent participer
02:09:14à la victoire de la droite
02:09:16toute entière.
02:09:22J'appelle ainsi
02:09:24toutes les femmes
02:09:26et tous les hommes de droite
02:09:28à nous rejoindre.
02:09:30La menace
02:09:32est trop grave.
02:09:34Le danger est trop proche
02:09:36et la France
02:09:38est trop grande
02:09:40pour l'abandonner dans des postures
02:09:42électorales stériles.
02:09:44Face à nous
02:09:46se dresse une extrême-gauche
02:09:48qui veut vider les prisons
02:09:50et ainsi
02:09:52mettre en péril nos compatriotes.
02:09:54Une extrême-gauche
02:09:56qui veut désarmer les policiers.
02:10:00Une extrême-gauche
02:10:02envieuse et prédatrice
02:10:04qui s'apprête à approuver
02:10:06100 milliards d'euros d'impôts
02:10:08supplémentaires pour les Français
02:10:10et notamment pour les classes
02:10:12moyennes avec la fusion
02:10:14de l'IR et de la CSG
02:10:16et avec le taux
02:10:18marginal à 90%
02:10:20sur les revenus.
02:10:24Ce programme
02:10:26ce n'est pas simplement celui des LFI
02:10:28c'est celui de toute
02:10:30une coalition qu'il faut
02:10:32combattre et qu'il faut battre.
02:10:36Une extrême-gauche qui se compromet déjà
02:10:38avec l'islamisme
02:10:40et l'antisémitisme
02:10:42qui veut désarmer
02:10:44nos policiers
02:10:46et qui veut ouvrir nos frontières
02:10:48à toutes les vagues migratoires.
02:10:52Nous, nous faisons le choix inverse
02:10:54le choix
02:10:56de la responsabilité
02:10:58le choix de l'autorité
02:11:00le choix de la France.
02:11:02Avec Jordan Bardella nous allons
02:11:04construire un gouvernement de droite
02:11:06capable de rétablir l'ordre dans nos rues
02:11:08un gouvernement
02:11:10capable de combattre sans lâcheté
02:11:12ni laxisme l'immigration de masse
02:11:14un gouvernement
02:11:16capable de reconstruire la prospérité
02:11:18de notre pays
02:11:20en défendant la France qui travaille.
02:11:22Durant la
02:11:24semaine qui s'ouvre, j'appelle
02:11:26tous les français à se
02:11:28mobiliser afin d'élargir
02:11:30le plus largement possible
02:11:32notre rassemblement
02:11:34à tous ceux qui aspirent
02:11:36à l'ordre et à la liberté
02:11:38dans notre pays.
02:11:40Pour nous, françaises
02:11:42et français de droite
02:11:44le 7 juillet
02:11:46la victoire est un devoir
02:11:48alors
02:11:50mobilisons-nous sans relâche
02:11:52durant les 5 prochains jours
02:11:54afin de convaincre
02:11:56le plus grand nombre
02:11:58de la nécessité, de l'ardente
02:12:00obligation
02:12:02de porter à l'Assemblée nationale
02:12:04le maximum
02:12:06de députés patriotes.
02:12:08C'est le chemin que nous choisirons
02:12:10le 7 juillet
02:12:12pour faire gagner la France
02:12:14et la République.
02:12:20Voilà pour la déclaration d'Eric Ciotti
02:12:22qui appelle toutes les droites à rejoindre
02:12:24le rassemblement national.
02:12:26Aurore Bergé, vous êtes ministre, vous êtes avec nous,
02:12:28bonsoir. Quels sont les consignes de vote
02:12:30du côté de Renaissance ?
02:12:32Je pense que les consignes de vote valent encore
02:12:34grand chose, très sincèrement, d'ailleurs, quels que soient
02:12:36les partis politiques.
02:12:38Ce que je regrette, c'est que Jean-Luc Mélenchon
02:12:40se soit exprimé immédiatement et ait voulu le faire
02:12:42au nom du Nouveau Front Populaire parce que je pense
02:12:44qu'en vérité, en disant ça et en faisant ça
02:12:46c'est-à-dire en assumant d'être le leader
02:12:48du Nouveau Front Populaire, il essaye de dire aux français
02:12:50ce sera soit Jordane Bardella, soit moi
02:12:52et je pense que si les français ont à choisir, malheureusement
02:12:54ce qui se passera, ce ne serait pas Jean-Luc Mélenchon
02:12:56qui serait élu ou choisi
02:12:58par les ministres.
02:13:00Votre coin, Macronisme, vous appelait à voter quoi au second tour ?
02:13:02Déjà, il y a des candidats
02:13:04beaucoup plus que ceux
02:13:06qui étaient imaginés au départ
02:13:08qui sont qualifiés au second tour
02:13:10et qui sont en situation de l'emporter au second tour
02:13:12donc moi je me bats pour tous les candidats
02:13:14Renaissance, Modem, Horizons,
02:13:16UDI, Parti Radical, qui sont en situation
02:13:18de gagner, de gagner.
02:13:20Ensuite, ce qui est sûr, c'est qu'il y a une seule alternative
02:13:22deux options, en vérité, qui sont sur la table
02:13:24pour la semaine prochaine, soit
02:13:26le Rassemblement National et l'Extrême Droite aura une majorité
02:13:28à la Soine Nationale et donc
02:13:30gouvernera demain le pays, soit il y a une alternative
02:13:32qu'il faut construire
02:13:34ce ne sera pas la majorité actuelle, de manière évidente
02:13:36mais ce ne sera pas non plus le nouveau Front Populaire
02:13:38donc ça veut dire qu'il y a une majorité nouvelle
02:13:40à construire, qui j'espère
02:13:42peut naître ce soir, peut naître dans la semaine qui vient
02:13:44avec des républicains qui ne se sont
02:13:46pas alliés avec le RN
02:13:48avec certains membres du Parti Socialiste
02:13:50communiste, écologiste
02:13:52c'est-à-dire des hommes et des femmes qui croient en la République
02:13:54qui luttent contre l'antisémitisme, qui luttent
02:13:56contre le racisme, qui croient à la transition écologique
02:13:58qui croient au libéralisme économique
02:14:00je crois que malgré tout on a des choses qu'on peut réussir
02:14:02à construire ensemble, de toute façon c'est simple, si ce n'est pas nous
02:14:04ce sera eux. D'accord, mais ça veut dire
02:14:06clairement qu'une consigne c'est quoi ?
02:14:08Si Renaissance est présente dans des
02:14:10circonscriptions où il y a des triangleurs
02:14:12il y a un désistement même face à la France
02:14:14insoumise, alors Bergé ? Non
02:14:16C'est pas ce que dit Renaissance, mais c'est ce que vous dites ce soir ?
02:14:18Ecoutez, moi ce que je dis c'est que j'ai passé
02:14:20toute la campagne
02:14:22à dire une chose à laquelle je crois
02:14:24qui est que la gauche a fait
02:14:26une erreur majeure
02:14:28et s'est alliée dans un déshonneur avec
02:14:30la France insoumise. Je le crois profondément
02:14:32et intimement. Je crois qu'il y a
02:14:34des gens qui sont très bien aux partitialistes
02:14:36chez les communistes, chez les écologistes, je crois
02:14:38qu'ils n'auraient jamais dû s'allier
02:14:40avec des candidats de facto
02:14:42qui ont tenu des propos antisémites
02:14:44parfois ont tenu des propos homophobes
02:14:46je crois que l'antisémitisme c'est pas quelque chose
02:14:48comme ça qu'on griffonne sur un coin de table comme si
02:14:50ça pouvait être remisé. Ça devrait être
02:14:52tellement essentiel comme valeur qu'en vérité
02:14:54on ne devrait jamais avoir de compromission
02:14:56en la matière. J'entends, mais le communiqué
02:14:58de Renaissance explique qu'il faut
02:15:00que Renaissance soit un rempart
02:15:02à l'extrême droite. Mais on a toujours
02:15:04été très claires sur le fait
02:15:06qu'il n'y a jamais une voie qui doit aller
02:15:08évidemment à l'extrême droite. Donc vous appellerez
02:15:10à voter pour la France insoumise ?
02:15:12Non, moi je vous dis clairement comme Edouard Philippe
02:15:14l'a dit, comme François Bayrou l'a dit, comme un certain nombre
02:15:16d'hommes et de femmes politiques le disent ce soir
02:15:18qu'il y a une alternative qui doit pouvoir
02:15:20naître, qu'il y a une alternative qui doit pouvoir
02:15:22être créée dans notre pays parce qu'encore une fois
02:15:24soit le Rassemblement National
02:15:26confirme dans la semaine qui vient et donc
02:15:28ça veut dire que oui on a un gouvernement d'extrême droite
02:15:30qui sera à la tête de notre pays
02:15:32si c'est ce que les Français veulent. Vous par exemple ?
02:15:34Soit il y a une alternative qui peut se créer
02:15:36cette alternative. Dans une circonscription vous vous
02:15:38désisteriez s'il y avait un candidat à l'EFI en face ?
02:15:40Non.
02:15:42La réponse est claire.
02:15:44C'est non.
02:15:46Non mais vous êtes sénateur à l'ère
02:15:48vous avez entendu Éric Ciotti
02:15:50appeler toutes les droites à rejoindre le
02:15:52RN. Qu'est-ce que vous lui répondez ?
02:15:54J'aurais bien aimé qu'Éric Ciotti nous appelle nous
02:15:56avant de faire des déclarations
02:15:58il y a déjà trois semaines
02:16:00ça aurait été plus simple de pouvoir parler
02:16:02après. Nous
02:16:04les choses sont simples, il y a eu un communiqué
02:16:06de mémoire des Républicains il y a quelques
02:16:08minutes qui nous donne pas
02:16:10de consignes de vote. Pourquoi ? Je le dis
02:16:12sincèrement parce que j'ai une solide
02:16:14habitude des campagnes électorales
02:16:16les consignes de vote personne ne les respecte.
02:16:18Ça agace vos électeurs
02:16:20qui se disent de quel droit ils croient
02:16:22qu'il est propriétaire de nos voix
02:16:24donc moi je considère
02:16:26qu'il n'y a pas de consignes de vote à donner.
02:16:28Maintenant, si vous me dites que je
02:16:30pense de M. Mélenchon qui fait sa déclaration
02:16:32à côté de Mme Rima Hassan
02:16:34j'ai un peu de mal à
02:16:36considérer que
02:16:38ça n'est pas un danger pour la République.
02:16:40Voilà. Donc c'est clair.
02:16:42Moi je suis dans une circonscription où le problème
02:16:44ne se posera pas puisque
02:16:46il n'y a pas de LFI et il n'y a pas de RN
02:16:48non plus d'ailleurs au deuxième tour
02:16:50donc je n'ai pas ce souci là. Je serai dans
02:16:52une circonscription où il y a un LFI, jamais il n'aurait
02:16:54ma voix dans la finale. Ça c'est clair.
02:16:56Éric Revelle. Oui.
02:16:58D'abord il y a
02:17:00avec ces résultats quand même on peut noter
02:17:02un sursaut du Bloc central alors peut-être
02:17:04que Mme Berger, la ministre Berger
02:17:06rêve un peu quand même parce que
02:17:08imaginez... Elle est en face de vous
02:17:10vous pouvez lui parler directement.
02:17:12Les yeux dans les yeux.
02:17:16Je vois la démarche qui est la vôtre
02:17:18mais imaginez qu'entre
02:17:20dimanche soir et dimanche prochain
02:17:22une solution avec
02:17:24des socialistes compatibles avec
02:17:26la renaissance puis
02:17:28les LR soient imaginables.
02:17:30On ne fait pas de politique et on est commentateurs.
02:17:32Moi je fais de la politique.
02:17:34Moi je vais vous dire une chose.
02:17:36Rapidement Eric parce qu'après M. Darmanin va s'exprimer.
02:17:38Lorsque le Président
02:17:40fait cette déclaration dans un podcast, le Président de la République
02:17:42en expliquant qu'on est au bord de la guerre civile
02:17:44que ce soit l'extrême-gauche ou l'extrême-droite
02:17:46qui gagne et puis finalement
02:17:48qu'il appelle à faire barrage au RN comme il vient de le faire
02:17:50ça veut dire que pour lui l'extrême-gauche
02:17:52ça veut dire que l'extrême-gauche
02:17:54n'est pas un risque pour lui.
02:17:56Donc le sénateur
02:17:58a raison. Les électeurs font leur choix. Je ne crois pas que ce soit ce que le Président
02:18:00de la République ait dit. Il a fait
02:18:02une déclaration à l'ASP je ne crois pas que... Alors écoutez si c'est comme
02:18:04d'habitude il est disons pour le moins confus.
02:18:06Il fait du en même temps mais c'est fini.
02:18:08Il n'a jamais été confus
02:18:10notamment sur des sujets absolument déterminants
02:18:12pour notre pays et pour nos valeurs
02:18:14notamment sur la question de l'antisémitisme.
02:18:16Et puis attendez quand même vous dites vous n'y voterez jamais.
02:18:18Mais en fait
02:18:20Mélenchon lorsqu'il aura un RN
02:18:22en face il appelle à voter pour le candidat Renaissance.
02:18:24Ça ne lui pose pas de problème.
02:18:26Jean-Luc Mélenchon c'est un petit peu plus
02:18:28ambigu que ça si vous écoutez bien ce qu'il a dit au nom du
02:18:30Nouveau Front Populaire c'est que si le RN est en tête
02:18:32et que nous sommes 3ème il n'a jamais dit qu'il y aurait
02:18:34un résistement systématique de la France insoumise
02:18:36en cas de victoire potentielle du RN.
02:18:38C'est plus ambigu que ça d'autre part.
02:18:40Alors on va vous interrompre
02:18:42une seconde parce que je pense qu'on va écouter
02:18:44Gérald Darmanin et je vous repasse la parole
02:18:46juste après. Depuis tout le coin
02:18:48le ministre de l'Intérieur qui va s'exprimer
02:18:50dans quelques instants.
02:18:52On écoute Gérald Darmanin.
02:18:58Je voudrais dire ce soir
02:19:00évidemment qu'il faut rester extrêmement
02:19:02mobilisé pour ces élections
02:19:04législatives puisque rien n'est fait.
02:19:06Nous sommes dans la
02:19:0810ème circonscription du Nord en tête.
02:19:10C'est une circonscription extrêmement difficile
02:19:12où le RN avait pourtant
02:19:14obtenu énormément de voix
02:19:16quasiment 40%. Nous
02:19:18arrivons à augmenter le score de la majorité
02:19:20à plus de 20 points à 36%
02:19:22en étant en tête.
02:19:24Je remercie les électeurs de Tourcoing et de la Vallée de
02:19:26l'Alice qui ainsi remercient le travail
02:19:28de terrain que nous avons pu faire
02:19:30dans des conditions nationales que chacun sait
02:19:32difficiles. J'appelle
02:19:34évidemment tous les électeurs
02:19:36à se rapprocher de Vincent Ledoux
02:19:38et de moi pour faire barrage
02:19:40au RN qui ne
02:19:42pourra apporter que de la difficulté à la France
02:19:44et de la difficulté à notre ville
02:19:46de Tourcoing et de notre département du Nord.
02:19:48Les gens du Nord, je suis sûr,
02:19:50seront très nombreux
02:19:52à dire non à la prétention
02:19:54désormais très affichée
02:19:56du RN.
02:19:58Je serai un protecteur pour l'ensemble
02:20:00des habitants de ma circonscription
02:20:02et si je suis élu, un protecteur
02:20:04parmi les autres de notre pays à l'Assemblée nationale.
02:20:06Je vous remercie.
02:20:08Merci beaucoup.
02:20:10Voilà pour Gérald Darmanin
02:20:12qui est donc en ballotage favorable
02:20:14a priori dans sa circonscription de Tourcoing.
02:20:16Roger Carucci, vous avez des chiffres précis ?
02:20:18Sur Gérald Darmanin,
02:20:20je ne souhaite que du bonheur.
02:20:22Non, non, mais je voudrais
02:20:24revenir sur ce que dit Robert G, parce que
02:20:26j'ai déjà entendu ça depuis
02:20:28quelques jours sur le thème
02:20:30et au fond, on peut trouver
02:20:32une autre majorité, en gros,
02:20:34des socialistes responsables jusqu'aux républicains.
02:20:36Malheureusement, les résultats de ce soir,
02:20:38c'est quoi ? C'est, allez,
02:20:40minimum 240 sièges
02:20:42RN et alliés.
02:20:44Et de l'autre côté, minimum
02:20:4670 à 75 sièges LFI.
02:20:48Ce qui veut dire qu'en réalité,
02:20:50vous avez
02:20:52310 élus
02:20:54qui sont soit RN, soit LFI.
02:20:56Reste 260.
02:20:58Si vous trouvez une majorité
02:21:00à 260 avec tout le monde,
02:21:02tout le monde, c'est impossible.
02:21:04Donc, la responsabilité
02:21:06du président de la République qui a dissous
02:21:08dans des conditions folles
02:21:10et terribles, parce que clairement,
02:21:12sauf s'il y a inversion des résultats,
02:21:14j'ai souvenir qu'en 2007,
02:21:16nous avions, dans la projection
02:21:18du premier soir,
02:21:2055 sièges de plus que ce que
02:21:22nous avons eu en réalité le dimanche suivant.
02:21:24Puisqu'il y a eu la fameuse TVA sociale
02:21:26dans la semaine, merci.
02:21:28Donc, 55 sièges de moins.
02:21:30Donc, les projections de 1er tour, 2ème,
02:21:32ça va être brunant.
02:21:34La vérité, c'est que je crains le blocage.
02:21:36Je pense que l'Assemblée nationale va être bloquée.
02:21:38Il n'y aura pas de majorité claire ?
02:21:40Non. Et que ce sera bloqué,
02:21:42que le Sénat, sur le coup,
02:21:44retrouvera encore plus un rôle essentiel
02:21:46par rapport à la majorité relative.
02:21:48Je vous remercie infiniment d'y avoir pensé.
02:21:50Pour le reste,
02:21:52ce n'était pas l'objectif immédiat du Président de la République,
02:21:54mais c'est ce à quoi il va aboutir.
02:21:56Ce qui est certain, encore une fois,
02:21:58c'est qu'il y a deux options. Il n'y en a pas trois ou quatre aujourd'hui.
02:22:00Encore une fois, soit le Rassemblement
02:22:02national arrive à confirmer
02:22:04et donc, ça veut dire, a une majorité absolue
02:22:06et en capacité de gouverner. Est-ce que c'est ça que les Français
02:22:08veulent ? Est-ce qu'ils veulent donner
02:22:10toutes les clés au Rassemblement national demain
02:22:12et les amener à gouverner le pays, et donc l'extrême droite
02:22:14avec le Rassemblement national ?
02:22:16Ou est-ce qu'ils ne veulent pas les mettre
02:22:18dans la majorité absolue ? Dans ces cas-là,
02:22:20après, on verra si c'est possible ou pas,
02:22:22que ces coalitions existent. Moi, je pense que c'est possible.
02:22:24Moi, je pense que c'est possible.
02:22:26Justement, on va avoir de nouveaux chiffres avec Bruno Jambard
02:22:28et OpinionWay sur les projections de sièges, notamment.
02:22:30C'est surtout déjà sur les pourcentages,
02:22:32avec les premiers résultats
02:22:34de Grandeville.
02:22:3633,9% pour le Rassemblement national
02:22:38et ses alliés à cette heure,
02:22:4028,2% pour le nouveau
02:22:42Front populaire, 22,3%
02:22:44pour la majorité présidentielle
02:22:46et 9,6%
02:22:48pour les Républicains et leurs alliés.
02:22:50On a donc
02:22:52une confirmation de cette tendance
02:22:54et qui montre qu'on a
02:22:56un second tour qui s'annonce, évidemment,
02:22:58indécis, compte tenu des déclarations de ce soir,
02:23:00puisque dans de nombreuses circonscriptions,
02:23:02nous avons une triangulaire
02:23:04potentielle, mais qui
02:23:06risque de se transformer en duel
02:23:08avec, dès lors, la question
02:23:10sera de savoir si les électeurs vont suivre
02:23:12les désistements qui se feront.
02:23:14Ça n'est pas du tout évident
02:23:16et ce sera évidemment ce qu'il faudra
02:23:18surveiller dans la semaine
02:23:20à travers nos enquêtes.
02:23:22Bruno Jambard, opinionné avec ce résultat dans le Calvados,
02:23:24Élisabeth Borne est en deuxième
02:23:26position derrière
02:23:28le Rassemblement national.
02:23:30Julien Dray, ce sont des résultats
02:23:32pour la majorité du
02:23:34président de la République
02:23:36qui sont en demi-teinte ce soir.
02:23:38Oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
02:23:40Ils sont très loin de ce qu'ils
02:23:42étaient au départ. Maintenant,
02:23:44rien n'est joué et je suis d'accord avec Roger,
02:23:46c'est la sagesse du Sénat.
02:23:48Roger Carucci, je vous remercie.
02:23:50Excusez-moi, parce qu'on a siégé ensemble dans plein d'endroits.
02:23:52On va
02:23:54vraisemblablement
02:23:56vers une chambre qui va être difficilement
02:23:58gouvernable, parce que la vérité
02:24:00c'est que le Front national fait un bon score, il faut être honnête,
02:24:02mais il n'y a pas la vague qu'il espérait
02:24:04qui allait lui donner une majorité absolue.
02:24:06Il va y avoir un deuxième tour qui va se jouer.
02:24:08Si vous me permettez, parce que j'ai une continuité
02:24:10d'idées, moi j'ai lu la
02:24:12déclaration de Jean-Luc Mélenchon.
02:24:14On l'a écouté.
02:24:16Je vais vous expliquer.
02:24:18Deux secondes. D'abord, je commence très gauchiste.
02:24:20C'est ça qui arrive à Assane.
02:24:22Avec le keffi autour du cou.
02:24:24Tout là, très gauchiste.
02:24:26À la fin, je vous fais un tournant opportuniste qui considère que,
02:24:28par exemple, chez Laurent Wauquiez, je suis à peu près certain
02:24:30qu'il va être obligé de faire barrage,
02:24:32puisqu'il va se retirer.
02:24:36Bon, on va voir.
02:24:38Ça veut dire tout simplement que
02:24:40la vérité, c'est quoi ?
02:24:42C'est que son heure de gloire, c'est terminé.
02:24:44Parce que vous pouvez faire toute l'agitation que vous voulez,
02:24:46il ne sera jamais Premier ministre.
02:24:48Donc on peut, comme vont faire certains
02:24:50en disant Mélenchon, Mélenchon, mais il ne sera jamais Premier ministre.
02:24:52Donc c'est autre chose qui commence.
02:24:54Il ne court qu'à gauche.
02:24:56Ce n'est pas que Jean-Luc Mélenchon, Julien André.
02:24:58C'est les idées qu'il y a derrière.
02:25:00Il faut être concret.
02:25:02Les gens, durant cette semaine qui va s'ouvrir
02:25:04historique pour le pays, vont avoir le choix
02:25:06entre, par exemple, lutter
02:25:08contre les multirécidivistes avec les peines planchées.
02:25:10Ce qu'Aurore Berger ne dit pas, c'est que
02:25:12Gérald Darmanin, pendant six ans, il était contre
02:25:14et il a dit, dans sa circonscription à Tourcoing, qu'il était pour
02:25:16et rejoignit nos propositions, comme Mme Ayé
02:25:18durant la campagne européenne, qui était pour
02:25:20le juste échange et contre le libre-échange, la proposition
02:25:22que Jordane Berdélaire avait faite également.
02:25:24Moi, ce que je ne comprends pas, Mme Berger, c'est que Mme Naïma Moutchou,
02:25:26qui est de votre majorité, horizon présidentiel,
02:25:28elle a présenté à l'Assemblée une loi
02:25:30pour lutter contre les multirécidivistes
02:25:32et pour protéger les policiers. Tout le monde l'a adoptée,
02:25:34sauf votre nom. Je veux la réélection
02:25:36de l'Assemblée nationale,
02:25:38notamment du Rassemblement national et ses alliés,
02:25:40de manière à ce qu'au lieu de lutter contre nous,
02:25:42venez vers un parti,
02:25:44à voter pour un parti qui défend
02:25:46les victimes, les policiers, les gendarmes,
02:25:48l'ordre, le sursaut républicain.
02:25:50Face à M. Mélenchon, vous avez manifesté et marché
02:25:52le 12 novembre contre l'antisémitisme, moi également.
02:25:54Vous souhaitez qu'un parti
02:25:56comme l'extrême-gauche, et j'en terminerai, qui ne sait pas
02:25:58dénoncer la masse comme une organisation terroriste, qui n'a pas
02:26:00dit pas cette marche et qui flirte avec
02:26:02cet antisémitisme affreux
02:26:04dans le pays qui fait des juifs un bouc émissaire,
02:26:06vous souhaitez que ces gens-là arrivent au pouvoir
02:26:08plutôt que nous qui les défendons, qui en sommes un bouclier
02:26:10et dont moi, Mme Berger, vous ne pourrez jamais
02:26:12me rebrocher de ne pas avoir lutté contre l'antisémitisme,
02:26:14de ne pas avoir protégé les juifs.
02:26:16Monsieur le député,
02:26:18vous savez très bien,
02:26:20et ça a été dit par d'autres sur ce plateau,
02:26:22que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre
02:26:24et que le nouveau Front populaire ne peut pas avoir de majorité.
02:26:26Je veux bien que vous, évidemment,
02:26:28aujourd'hui, vous essayez de dire aux Français
02:26:30la plus grande des menaces, c'est le nouveau Front populaire
02:26:32et la plus grande des menaces, c'est l'arrivée
02:26:34de la France insoumise au pouvoir, ça n'est factuellement
02:26:36pas possible. Vous ne partagez pas cette opinion-là, madame.
02:26:38Mais ça n'est pas possible, surtout, ça n'est pas possible.
02:26:40Ce sont les faits,
02:26:42ils ne peuvent pas gagner,
02:26:44ils ne peuvent pas avoir de majorité. Je parle des idées, Mme Berger.
02:26:46La seule question qui se pose, je crois que j'ai été très claire sur la France insoumise,
02:26:48ici comme ailleurs, de tout temps,
02:26:50sur le sujet,
02:26:52mais on peut être hostile à la France insoumise,
02:26:54à ses idées, à ses candidats, on peut aussi noter
02:26:56que malheureusement, il y a 120 candidats que vous avez investis
02:26:58qui ont soit tenu des propos antisémites, soit des propos racistes,
02:27:00soit des propos homophobes, que vous avez dû désinvestir
02:27:02des candidats en cours de parcours,
02:27:04soit parce que vous n'aviez pas bien regardé qui vous aviez investi,
02:27:06soit parce que vous espériez, peut-être, que ça passe
02:27:08sous les radars, notamment des candidats qui ont
02:27:10tenu des propos insupportables, insupportables
02:27:12sur l'HOA et sur l'antisémitisme.
02:27:14Donc, en matière d'antisémitisme,
02:27:16n'y a rien, vous n'avez que leçon à faire.
02:27:18Nous, nous sommes des Républicains,
02:27:20nous sommes très clairs sur le sujet.
02:27:22Il y a quelque chose de raciste, d'antisémite,
02:27:24et on appelle tous les Français de cœur et d'esprit à nous rejoindre.
02:27:26Malheureusement, il y a des candidats qui le sont.
02:27:28Il y a des candidats qui le sont et vous avez même dû les désinvestir.
02:27:30Il n'y a plus de candidats.
02:27:32Je crains qu'il y en ait malheureusement d'autres
02:27:34puisque chaque jour, on en a découvert un autre.
02:27:36Craignez plus l'extrême-gauche que le Parti Républicain
02:27:38qui appelle tous les Français patriotes à nous rejoindre
02:27:40parce que nous défendons la République.
02:27:42Sébastien Chenier annonce sa réélection dès le premier tour,
02:27:44Olivier Faure, pareil.
02:27:46On va aller tout de suite, Place de la République
02:27:48rejoindre Alexis de La Fontaine.
02:27:50Alexis, qu'est-ce qui se passe autour de vous, Place de la République à Paris ?
02:27:54Eh bien, Laurence, vous voyez derrière moi,
02:27:56le monde commence à arriver.
02:27:58Ici, Place de la République,
02:28:00on a pu entendre des slogans anti-Israël
02:28:02comme Israël, assassin, Macron, copiste.
02:28:04On observe aussi
02:28:06plusieurs drapeaux palestiniens
02:28:08ou algériens derrière moi.
02:28:10Alors maintenant, dans quelques minutes,
02:28:12les représentants du Nouveau Trône Populaire
02:28:14vont se réunir sur scène juste derrière moi.
02:28:16Il y aura une prise de parole
02:28:18d'Olivier Faure, de Manuel Dompard,
02:28:20de Marine Pelletier.
02:28:22Ils vont donc dicter
02:28:24la ligne de conduite du Nouveau Trône Populaire
02:28:26dans ce second tour, c'est-à-dire se désister
02:28:28lorsqu'ils arrivent en troisième position
02:28:30face au National.
02:28:32Du moins, ils vont essayer de clarifier leur position.
02:28:34Et ça arrive dans quelques minutes, ici,
02:28:36Place de la République.
02:28:38Merci beaucoup, Alexis de La Fontaine, pour ce qui se passe,
02:28:40Place de la République. Julien Dray, vous voulez rajouter quelque chose ?
02:28:42Non, je veux dire...
02:28:44L'erreur de la gauche, aujourd'hui,
02:28:46ça serait, dans le deuxième tour,
02:28:48de ne jouer que le front antifasciste
02:28:50et de se complaire dans ce front antifasciste.
02:28:52La gauche, elle doit comprendre,
02:28:54compris par ce qui s'est passé, que le débat,
02:28:56il doit avoir lieu sur le programme du Front National.
02:28:58Parce que le programme du Front National,
02:29:00moi, je ne pense pas que c'est l'arrivée du fascisme.
02:29:02Mais on l'a vu sur un certain nombre de mesures.
02:29:04C'est là où ils ont marqué le pas.
02:29:06Dans le débat.
02:29:08Les bilatinaux.
02:29:10Vous avez peut-être expliqué, mais il y en a plein de gens
02:29:12qui ont eu la trouille. Désolé, vous avez mal expliqué.
02:29:14Je vais réexpliquer, alors.
02:29:16Après, on va faire un truc très simple.
02:29:18On va faire un débat dans la semaine.
02:29:20On va faire un peu d'économie.
02:29:22C'est-à-dire qu'on va chiffrer.
02:29:24Et là, on va avoir des surprises.
02:29:26Avec vous !
02:29:28Vous pouvez agiter.
02:29:30Je n'agite rien, je suis sur les programmes.
02:29:32Vous m'avez écouté.
02:29:34J'ai parlé de la suppression des bannes.
02:29:36J'ai parlé de l'antisémitisme.
02:29:38C'est pas des idées, ça, monsieur Dreyfus ?
02:29:40Tactiquement, Mathieu,
02:29:42vous avez intérêt
02:29:44à diaboliser
02:29:46la chose
02:29:48avec Jean-Luc Mélenchon.
02:29:50Mais moi, je vous dis,
02:29:52et j'appelle d'ailleurs la gauche
02:29:54à en tirer toutes les conséquences,
02:29:56maintenant, l'heure de la retraite pour Jean-Luc est arrivée.
02:29:58Mais ça, c'est les Français
02:30:00qui peuvent le confirmer, dimanche prochain,
02:30:02pour mettre l'extrême gauche
02:30:04à la retraite.
02:30:06Moi, je pense que
02:30:08c'est dimanche prochain, monsieur Drey.
02:30:10Les Françaises et les Français qui peuvent mettre non seulement Jean-Luc Mélenchon,
02:30:12mais toute l'extrême gauche à la retraite,
02:30:14en mettant, face à eux, des candidats à l'Assemblée nationale
02:30:16et leurs alliés en tête.
02:30:18Et vous parlez d'économie. Mais, monsieur Drey, vous avez fait partie
02:30:20des pouvoirs successifs qui nous emmènent à 3 000...
02:30:22Non, j'ai jamais dit ça.
02:30:24Vous avez conseillé.
02:30:26Vous avez conseillé.
02:30:28Vous avez quand même contribué
02:30:30à ce que les pouvoirs nous emmènent à 3 300 milliards d'euros.
02:30:32Moi, je veux bien parler d'économie et de projet,
02:30:34mais il va falloir assumer un bilan
02:30:36qui est un peu boulot, monsieur Drey.
02:30:38Je crois que ça vous gêne.
02:30:40On en parlera.
02:30:42Ce soir, on le savait,
02:30:44on voit bien ce soir la folie
02:30:46qu'a été cette dissolution.
02:30:48Parce que la réalité, c'est que
02:30:50on a fait sortir
02:30:52des confrontations
02:30:54les plus dures
02:30:56alors qu'on devrait débattre
02:30:58réellement
02:31:00des vrais problèmes du pays.
02:31:02Comment on fait pour réduire la dette ?
02:31:04Comment on fait pour réduire les déficits ?
02:31:06Comment on fait pour avoir une politique étrangère plus active ?
02:31:08Comment on fait pour réduire l'immigration ?
02:31:10C'est la faute de personne.
02:31:12C'est une élection.
02:31:14On s'envoie des slogans à la tête
02:31:16qui sont très loin du niveau
02:31:18des difficultés des Français.
02:31:20Evidemment, j'aurais pu dire
02:31:22et au Rassemblement national et à la gauche
02:31:24que le plus simple eût été que les Républicains soient majoritaires.
02:31:26Mais j'ai le droit de rêver.
02:31:28Vous pouvez nous rejoindre.
02:31:30Vous n'allez pas nous serrurier.
02:31:32C'est pas très grave.
02:31:34Mais en tout cas, c'est triste
02:31:36parce que je pense franchement
02:31:38que c'est non pas une crise institutionnelle
02:31:40ce qui peut être classique après une élection
02:31:42mais une crise de régime.
02:31:44Mais la crise de régime, c'est aussi une crise institutionnelle.
02:31:46Geoffroy Lejeune est avec nous sur le plateau.
02:31:48Je voudrais répondre à Roger Carucci.
02:31:50Je ne suis pas d'accord avec vous,
02:31:52ça ne m'arrive pas souvent, mais je ne suis pas d'accord avec vous
02:31:54sur ce sujet-là.
02:31:56Je sais que la mode est à dire
02:31:58qu'Emmanuel Macron a fait
02:32:00une énorme erreur,
02:32:02qu'il a pris un risque monstrueux, etc.
02:32:04La vérité, c'est que si vous êtes gaulliste,
02:32:06c'est le recours au peuple.
02:32:08En réalité, c'est vraiment prévu par nos institutions.
02:32:10La dissolution, elle est prévue par nos institutions.
02:32:12Et c'est une respiration démocratique.
02:32:14Les gaullistes se plaignent en permanence
02:32:16du fait que le peuple ne s'exprime pas
02:32:18ou qu'il s'exprime sur les mauvais sujets au mauvais moment
02:32:20et qu'il ne puisse pas donner son avis.
02:32:22Il y avait une crise.
02:32:24Les Européennes produisaient une situation de crise
02:32:26parce que le RN était en tête,
02:32:28parce que le camp majoritaire était 15 points derrière.
02:32:30Moi, je trouve ça plutôt sain
02:32:32qu'il ait trouvé dans notre arsenal constitutionnel
02:32:34le RN.
02:32:36Ça aurait pu être très bien aussi.
02:32:38En l'occurrence, il a choisi ça.
02:32:40Pardon, mais en fait, ce qui vous donne tort,
02:32:42c'est les chiffres de la participation.
02:32:44Presque 20 points au-dessus, ça veut dire que c'était
02:32:46une attente aussi des gens.
02:32:48Si les gens se mobilisent trois semaines après pour venir voter...
02:32:50Mais non, je ne suis pas d'accord avec vous.
02:32:52La participation prouve que
02:32:54ce n'était pas une solution idiote.
02:32:56En réalité, il avait déjà perdu le pouvoir.
02:32:58Maintenant, je suis désolé, je vous écoute
02:33:00depuis maintenant 25 minutes.
02:33:02Je trouve que, je dis vous les politiques,
02:33:04Madame Bergé qui est ministre d'Emmanuel Macron,
02:33:06Roger Carucci qui est LR,
02:33:08Mathieu Vallée qui est RN,
02:33:10et Julien Dray qui a plutôt une sensibilité de gauche,
02:33:12même s'il n'a pas de fonction.
02:33:14Je trouve que votre débat produit une grande confusion.
02:33:16Je suis désolé de vous le dire,
02:33:18mais on a vu qu'il y avait trois blocs aujourd'hui.
02:33:20On sait bien que le RN
02:33:22est en position de gouverner dans très peu de temps.
02:33:24Et je trouve que
02:33:26tout ce que vous dites...
02:33:28Roger Carucci, je ne comprends pas par exemple quelle est votre position.
02:33:30Est-ce que vous préférez demain que
02:33:32Jordan Bardella soit à Matignon ou que ce soit Mélenchon
02:33:34ou que ce soit quelqu'un, un technocrate
02:33:36issu d'une coalition un peu hétéroclite
02:33:38qui tiendrait trois mois ?
02:33:40Aurore Bergé, je ne comprends pas, je suis désolé de vous le dire,
02:33:42ce que vous préférez entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite.
02:33:44Je ne vais pas forcément avoir de préférence
02:33:46pour l'un ou pour l'autre, vous en êtes d'accord ?
02:33:48J'ai le droit d'avoir une opinion et des convictions.
02:33:50Bien sûr, mais quelqu'un va gouverner à la fin.
02:33:52Et qu'est-ce que vous préférez à la fin ?
02:33:54Quant à Julien Dray...
02:33:56Aujourd'hui, la France insoumise, au regard des régions,
02:33:58ne peut pas gouverner.
02:34:00Ne peut pas gouverner.
02:34:02Je veux bien comprendre que vous essayez d'alimenter ça.
02:34:04En vérité, ce n'est pas possible.
02:34:06Très bien, mais ça ne peut pas être la France insoumise.
02:34:08Donc il y a une option réelle,
02:34:10qui est que l'extrême-droite puisse gouverner
02:34:12avec le Rassemblement national et le pouvoir de main.
02:34:14Mais l'alternative ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon,
02:34:16la France insoumise et le Nouveau Front Populaire.
02:34:18Certainement pas d'ailleurs avec la manifestation
02:34:20qu'ils sont en train de faire en ce moment.
02:34:22C'est les socialistes.
02:34:24Non.
02:34:26Vous avez très bien compris ça.
02:34:28Terminé. Comment ça peut se passer ?
02:34:30Il y a deux options, encore une fois.
02:34:32Soit il y a une majorité absolue pour le RN,
02:34:34soit il y a une majorité absolue pour personne.
02:34:36C'est ça qui se dessine. Il faut être honnête
02:34:38par rapport aux résultats qu'on voit.
02:34:40S'il y a une majorité absolue pour personne,
02:34:42ça veut dire qu'il faudra, de facto,
02:34:44réussir à créer une nouvelle coalition.
02:34:46Parce que sinon, c'est l'instabilité permanente
02:34:48et ça veut dire que notre pays ne peut pas être gouverné.
02:34:50C'est ça qui se passe.
02:34:52Le RN et l'extrême droite n'est pas de majorité absolue
02:34:54dans notre pays. Parce que je ne veux pas
02:34:56que la politique qui est la leur soit mise en place.
02:34:58Je ne veux pas que l'incompétence
02:35:00qu'ils ont démontrée dans cette campagne,
02:35:02si les autres candidats avaient eu ce niveau d'incompétence,
02:35:04changer en permanence de pied, par exemple,
02:35:06sur la réforme des retraites. Commencer par l'abrogation
02:35:08pour finir avec Jordan Bardella qui lit des fiches
02:35:10en nous disant que si on a commencé à 24 ans,
02:35:12il faudra 42 années donc on partira à 66 ans.
02:35:14Renoncer sur la baisse de l'imposition.
02:35:16Changer de pied en permanence sur la binationalité.
02:35:18Je ne veux pas que ces gens gouvernent.
02:35:20Donc la seule option...
02:35:22Le en même temps ça ne fonctionne plus.
02:35:24Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas des erreurs.
02:35:26Je n'ai pas dit que je serais la même majorité devant.
02:35:28Là vous nous refaites le coup du en même temps.
02:35:30Non, ça n'est pas le cas.
02:35:32Les deux extrêmes se valent.
02:35:34La pire des choses qui risque d'arriver,
02:35:36parce qu'on vient de redonner la parole aux Français
02:35:38qui ont voté massivement, la pire des choses
02:35:40c'est aucune majorité absolue,
02:35:42on reverse dans une sorte de quatrième république
02:35:44avec un gouvernement technique
02:35:46qui sera renversé tous les trois mois.
02:35:48Alors pardonnez-moi mon cher Geoffroy
02:35:50mais la dissolution pour en arriver là,
02:35:52on ne peut pas dire que ce soit un succès.
02:35:54De toute façon c'est fait, c'est fait.
02:35:56La question n'est pas de faire l'exégèse en permanence
02:35:58de la dissolution, elle a été faite.
02:36:00La question c'est qu'est-ce qui peut se produire demain dans le pays.
02:36:02Et encore une fois il n'y a que deux options.
02:36:04Soit une majorité absolue RN,
02:36:06soit il y a un autre type de coalition qui peut naître
02:36:08parce que personne ne serait en majorité.
02:36:10Vous le savez bien.
02:36:12Les chiffres sont têtus.
02:36:14Moi j'entends bien ce dont rêvent
02:36:16Aurore Berger
02:36:18mais s'il y avait le RN
02:36:20et tous les autres
02:36:22sauf que ce n'est pas même ce que dit Aurore Berger
02:36:24c'est pas le RN, pas LFI.
02:36:26Ça voudrait dire
02:36:28qu'entre le RN et LFI
02:36:30il faut qu'il fasse moins de 289 sièges
02:36:32pour qu'il y ait une majorité alternative au milieu.
02:36:34Ça n'est pas le cas.
02:36:36Non, ça n'est pas le cas.
02:36:38C'est possible que le RN n'ait pas de majorité absolue.
02:36:40Mais qu'il n'ait pas la majorité absolue.
02:36:42On est d'accord.
02:36:44Je force tout.
02:36:50Est-ce que vous n'avez pas le sentiment
02:36:52d'un immense gâchis ce soir ?
02:36:54C'est difficile évidemment.
02:36:56J'attends de voir les résultats définitifs.
02:36:58C'est sûr qu'on est en moins mauvaise posture
02:37:00que peut-être ce qu'on attendait
02:37:02puisqu'on sera à 22-23%
02:37:04selon les estimations
02:37:06parce qu'il va y avoir énormément
02:37:08sans doute de triangulaires
02:37:10parce qu'on sait très bien qu'en triangulaire
02:37:12il y en a d'autres aussi
02:37:14parce que je persiste à penser et à espérer
02:37:16que le RN n'ait pas de majorité absolue
02:37:18parce que je n'ai pas envie de payer pour voir.
02:37:20Je n'ai pas envie de voir
02:37:22ce que ça donne l'extrême droite au pouvoir
02:37:24pour me rendre compte que ça n'est pas le projet
02:37:26que j'espère pour ma fille tout simplement.
02:37:28Et ça n'est pas le projet que je veux pour mon pays.
02:37:30Donc ça veut dire que face à ça
02:37:32il nous reste une semaine de campagne
02:37:34pour faire campagne pour des candidats
02:37:36qui sont des candidats authentiquement démocrates, républicains
02:37:38et qui peuvent, je l'espère demain,
02:37:40faire des élections nouvelles que nous devrons créer
02:37:42si le RN, ce que j'espère, n'est pas majoritaire seul.
02:37:44Merci.
02:37:46C'est pour les Français, Mme Bergé, que c'est difficile.
02:37:48Vous devriez penser à eux et à la dépense du RN.
02:37:50Malheureusement, vous dites que notre programme est une coquille vide
02:37:52mais vous, votre programme, c'est uniquement contre le RN.
02:37:54On a fait des propositions, vous les caricaturez
02:37:56et je pense juste...
02:37:58Sur les retraites, je n'ai toujours pas compris.
02:38:00On a déjà fait beaucoup de débats, Mme Bergé.
02:38:02Je pense que le vote des Françaises et des Français
02:38:04devrait vous apporter un peu plus de modestie et d'empathie
02:38:06vis-à-vis de leur souffrance.
02:38:08Vous savez, je le souhaite aussi pour nos enfants
02:38:10à savoir celle d'une République laïque, démocratique
02:38:12pas avec Riemann Hassan, avec un kéf-kéf
02:38:14qui a toute la tiraille de cette extrême-gauche
02:38:16qui est alliée avec l'islamo-radicale
02:38:18parce que vous appellerez sûrement
02:38:20à voter pour un parti républicain comme le nôtre
02:38:22et j'espère que ce sera le cas parce que c'est le chaos
02:38:24pour ceux qui vont voter pour la France insoumise
02:38:26et tous ses alliés.
02:38:28Désolé pour vous, M. Drey, j'imagine que votre cœur doit saigner
02:38:30et nous, nous sommes le sursaut républicain
02:38:32face à tous ces extrémistes.
02:38:34Je suis désolé, Mme Bergé, mais les Français ne veulent plus de votre programme
02:38:36ni de votre politique, ni de ce qui vous gouverne
02:38:38donc nous, nous arriverons avec modestie
02:38:40humilité pour tenter de régler un problème
02:38:42au fur et à mesure
02:38:44et pas promettre en un mois
02:38:46ce que je n'ai pas fait en sept ans.
02:38:48Gabriel Attal semble se faire attendre à l'hôtel de Matignon
02:38:50mais Jacques Serret nous attend à l'Elysée. Jacques,
02:38:52quelle nouvelle de votre côté ?
02:38:56La stratégie du camp présidentiel
02:38:58d'Emmanuel Macron
02:39:00est relativement claire ce soir
02:39:02et vous venez de l'entendre avec Mme Aurore Bergé
02:39:04et Emmanuel Macron
02:39:06comptent tout faire pour empêcher
02:39:08une majorité absolue
02:39:10du rassemblement national.
02:39:12Le président appelle un large rassemblement
02:39:14un rassemblement pour obtenir
02:39:16une majorité de coalitions
02:39:18autrement dit travailler à des coalitions
02:39:20avec les différents partis de gauche
02:39:22pour empêcher une majorité
02:39:24absolue du rassemblement national.
02:39:26Ce qui est intéressant également
02:39:28c'est que des ministres du gouvernement se positionnent
02:39:30très clairement déjà
02:39:32sur les réseaux sociaux pour ne citer que lui
02:39:34par exemple Roland Lescure appelle
02:39:36tous les électeurs à faire barrage au RN
02:39:38sans état d'âme
02:39:40autrement dit en se retirant
02:39:42ou bien en soutenant des candidats
02:39:44socialistes, écologistes, communistes
02:39:46mais aussi sans état d'âme
02:39:48pour des insoumis.
02:39:50Merci Jacques Serret, en direct de l'Elysée pour Europe 1 et pour CNews.
02:39:52On accueille de nouveaux invités
02:39:54Paul Vanier député sortant à l'élyphée du Val-d'Oise
02:39:56bonsoir monsieur et Alexandre Nikolic
02:39:58député européen du Rassemblement National
02:40:00Messieurs, on va continuer ces débats
02:40:02peut-être une réaction monsieur Vanier
02:40:04à ce qu'on a entendu toute la soirée, Jean-Luc Mélenchon
02:40:06qui a appelé
02:40:08à ce qu'il n'y ait pas une seule voix
02:40:10pour le rassemblement national, c'est la ligne
02:40:12que le nouveau front populaire
02:40:14va tenir au cours des prochains jours ?
02:40:16Ce soir le macronisme est défait, il est balayé
02:40:18les français ont voulu sanctionner
02:40:20très durement le parti qui a imposé la retraite
02:40:22à 64 ans.
02:40:24Il y a deux chemins possibles pour notre pays, le pire
02:40:26l'extrême droite, son projet de division, son projet xénophobe
02:40:28son projet raciste, son projet antisocial
02:40:30c'est le macronisme avec la brutalité en plus
02:40:32et le meilleur, c'est le nouveau front populaire.
02:40:34Ce soir le nouveau front populaire est qualifié dans
02:40:36500 à 550 circonscriptions au second tour
02:40:38il y a deux ans nous l'étions dans 370 circonscriptions
02:40:40et donc nous pouvons
02:40:42dans 7 jours l'emporter, tout changer
02:40:44le message que je veux faire passer ce soir
02:40:46aux électrices et aux électeurs, vous pouvez
02:40:48donner une majorité absolue au nouveau front populaire
02:40:50en vous mobilisant, vous avez commencé à le faire aujourd'hui
02:40:52je l'ai vu dans ma circonscription, beaucoup de gens
02:40:54qui venaient voter pour la première fois
02:40:56dans les élections européennes, la France insoumise a déplacé
02:40:581 million de votants supplémentaires, des néo-votants
02:41:00des primo-votants, c'est dans cette
02:41:02mobilisation que le peuple français peut trouver
02:41:04les ressources pour, je le redis, conjurer
02:41:06le pire et pour le meilleur, pour appliquer un programme
02:41:08le split à 1600 euros, la retraite à 60 ans, le blocage
02:41:10des prix, la sortie des pesticides, la reconnaissance
02:41:12immédiate de l'état de Palestine, voilà ce qui est sur la table
02:41:14et tout est ouvert dans
02:41:16cet entre-deux-tours, dans cette campagne
02:41:18éclair, le meilleur est
02:41:20possible pour notre pays dans 8 jours.
02:41:22Très bien, on vous a entendu Alexandre Danekolic
02:41:24Oui, on est d'accord sur un point
02:41:26c'est que le camp présidentiel aujourd'hui n'est plus
02:41:28en mesure de l'emporter, c'est clair, donc
02:41:30il y a deux courants qui peuvent l'emporter
02:41:32effectivement cette gauche radicale
02:41:34qui est encore dans l'outrance là
02:41:36comme on vient de l'entendre et plutôt dans
02:41:38l'insulte, moi je vais parler des programmes
02:41:40tout simplement, quand je parle de gauche radicale
02:41:42c'est parce que quand on regarde point par point
02:41:44en quoi ils amélioraient
02:41:46la situation, sur la sécurité
02:41:48qui est un des enjeux prioritaires pour les français, par exemple
02:41:50la régulation carcérale que vous proposez
02:41:52va entraîner demain
02:41:5420 000 détenus qui vont sortir quand on sait déjà qu'il y a
02:41:564 personnes sur 10 qui sont condamnées à la prison
02:41:58qui ne vont pas en prison. Quand vous proposez
02:42:00par exemple de revenir sur la loi sur le squat
02:42:02vous remettez en cause le droit de propriété
02:42:04franchement, qui fait partie
02:42:06justement de la république française, l'article 17
02:42:08de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen
02:42:10qui dit que la propriété est
02:42:12inviolable et sacrée. Quand
02:42:14vous évoquez tout
02:42:16votre programme économique, par exemple 1600 euros
02:42:18le SMIC, sur le papier ça peut sembler très gentil
02:42:20Pourquoi pas 2000 euros ?
02:42:22C'est le programme de Macron, mot pour mot ce que vous êtes en train de réciter
02:42:24Non mais monsieur, c'est votre problème
02:42:26C'est un programme qui est
02:42:28inquiétant quand même
02:42:30On va repartir sur le terrain, allez-y, finissez
02:42:32Je finis rapidement
02:42:34Vous proposez des mesures qui sur le papier
02:42:36peuvent sembler très bien, mais ça a été
02:42:38essayé en Grèce par exemple. Ce type de
02:42:40mesures ça a entraîné une faillite collective, monsieur
02:42:42ça a entraîné que même les fonctionnaires n'étaient
02:42:44plus payés. Non mais je ne mens pas monsieur
02:42:46c'est factuel. Aujourd'hui
02:42:48quand vous passez à 1600 euros le SMIC
02:42:50vous pénalisez les entreprises françaises qui vont
02:42:52devoir payer beaucoup plus les cotisations patronales et salariales
02:42:54que vous voulez augmenter d'ailleurs les CSG
02:42:56notamment, ce qui va tuer des milliers
02:42:58de PME, TPE
02:43:00On est pour l'augmentation des salaires
02:43:02Non mais monsieur, on est crédible
02:43:04on est pour l'augmentation des salaires
02:43:06en faisant en sorte
02:43:08qu'il n'y ait pas de cotisations patronales et salariales
02:43:10sur une augmentation de 10% des salaires
02:43:12C'est très concret
02:43:14Pardon pardon
02:43:16C'est d'ailleurs marrant de voir que les ouvriers, les employés
02:43:18ne votent pas pour vous.
02:43:20Je suis désolé
02:43:22d'interrompre votre débat à deux
02:43:24votre duel, mais la réalité
02:43:26ce soir c'est que même si les candidats
02:43:28du camp présidentiel sont en recul, il y a quand même
02:43:30trois blocs dans ce pays, il n'y en a pas deux
02:43:32et qu'il n'y a que deux alternatives possibles
02:43:34dimanche prochain, c'est soit une majorité
02:43:36du Rassemblement National, soit une majorité
02:43:38qui n'est pas absolue pour vous et donc
02:43:40la possibilité d'un gouvernement différent
02:43:42le débat que vous venez d'avoir n'a pas lieu d'être
02:43:44puisque ce n'est pas le débat qui est proposé aux français
02:43:46dimanche prochain. La réalité
02:43:48c'est que vos deux programmes et vos deux projets
02:43:50sont des projets qui sont, à nos yeux, destructeurs
02:43:52pour la France, pour l'économie, vous parlez
02:43:54de projets. Mais oui bien sûr, évidemment
02:43:56que j'ose en parler puisque
02:43:58vous proposez des choses qui sont
02:44:00totalement irréalistes sur la baisse de la TVA
02:44:02qui coûteront beaucoup plus d'argent aux français
02:44:04qu'ils ne leur en rapporteront, donc la réalité
02:44:06c'est que ce soir, moi je veux dire
02:44:08aux électeurs qui ont voté
02:44:10pour le Bloc Central, qui ont voté pour les Républicains
02:44:12en premier tour, qui ont voté pour des candidats aussi
02:44:14de gauche qui ne seront pas
02:44:16au second tour, qu'il y aura une opportunité
02:44:18pour eux, dans une grande partie des circonscriptions
02:44:20d'envoyer à l'Assemblée Nationale, non pas
02:44:22des députés de la France Insoumise, non pas des députés
02:44:24du Rassemblement National, mais des députés
02:44:26qui seront modérés dans leurs propos
02:44:28qui seront en responsabilité
02:44:30à l'Assemblée Nationale pour faire avancer la France.
02:44:32On part sur le terrain, place de la République.
02:44:34Retrouvez notre envoyé spécial Célia Barotte.
02:44:36Célia, bonsoir. Que se passe-t-il autour de vous ?
02:44:38Il y a des manifestations, des drapeaux.
02:44:40Quel drapeau voyez-vous autour de vous, Célia ?
02:44:46Eh bien, Laurence, de plus en plus de monde
02:44:48arrive, place de la République.
02:44:50Comme vous pouvez le voir, des drapeaux palestiniens,
02:44:52des drapeaux algériens, des drapeaux
02:44:54aussi de l'UNEF, mais aussi
02:44:56ces banderoles pour rendre
02:44:58hommage à Nahel, des drapeaux
02:45:00aussi, et des banderoles du
02:45:02Nouveau Front populaire.
02:45:04Plusieurs slogans sont scandés ici,
02:45:06place de la République, des slogans
02:45:08contre Jordan Bardella, mais aussi
02:45:10contre la police. De plus en plus
02:45:12de monde dans une ambiance
02:45:14relativement calme, mais des
02:45:16militants qui attendent aussi des prises de
02:45:18parole ici, place de la République.
02:45:20L'ambiance commence à s'intensifier
02:45:22et de plus en plus
02:45:24de slogans qui reviennent
02:45:26et que l'on a déjà entendu dans
02:45:28d'anciennes manifestations, notamment
02:45:30contre les violences
02:45:32policières ou encore contre
02:45:34la réforme des retraites, mobilisation
02:45:36de plus en plus intense ici,
02:45:38Laurence. Sélia, juste petite question,
02:45:40parce que pour nos auditeurs et nos téléspectateurs, est-ce que
02:45:42vous voyez un seul drapeau français, place de la
02:45:44République ?
02:45:48Eh bien, je viens de tourner la tête,
02:45:50il n'y en a qu'un seul,
02:45:52place de la République, un seul drapeau
02:45:54tricolore qui
02:45:56tranche parmi les nombreux,
02:45:58les dizaines de drapeaux palestiniens,
02:46:00les nombreux drapeaux où il est inscrit
02:46:02justice pour Nahel.
02:46:04Ici, les combats sont assez mélangés,
02:46:06on a l'impression d'assister
02:46:08à une manifestation
02:46:10pour Nahel, contre les violences policières,
02:46:12mais on est loin des élections
02:46:14législatives, en tout cas ici,
02:46:16les combats de gauche sont mélangés
02:46:18et ne font plus qu'un.
02:46:20Merci beaucoup Sélia Barotte. Geoffroy Lejeune,
02:46:22un seul drapeau français sur la place de la République ?
02:46:24Ah oui, c'est éloquent. En fait, moi je me souviens très bien
02:46:26d'ailleurs de la soirée électorale de la victoire
02:46:28de François Hollande en 2012, qui était un peu les prémices
02:46:30de ce qu'on vit aujourd'hui. À l'époque, ça a été un choc
02:46:32parce qu'on ne s'y attendait pas, mais il n'y avait pas de drapeau français,
02:46:34en tout cas il y avait beaucoup de drapeaux étrangers, place de la Bastille,
02:46:36ça a annoncé la nouvelle gauche,
02:46:38la nouvelle gauche qui est aujourd'hui symbolisée par vous,
02:46:40où vous êtes manifestement très à l'aise avec ça.
02:46:42J'ai juste une question à poser, parce qu'on a beaucoup de responsables politiques.
02:46:44Oui, avec les milieux nationaux, je suis à l'aise.
02:46:46Non, je ne vous parle pas de ça en fait,
02:46:48je vous parle des drapeaux étrangers en France.
02:46:50Moi-même, ça vous gêne ? Le drapeau de la Palestine, ça vous gêne ?
02:46:52Le fait qu'il y ait aujourd'hui des millions de Français qui soient insurgés
02:46:56contre le massacre en cours à Qatar,
02:46:58contre ce génocide terrible,
02:47:00des dizaines de milliers d'innocents,
02:47:02vous ne croyez pas que c'est une question pour le futur gouvernement français
02:47:04de savoir comment se positionne-t-il sur l'Afrique internationale
02:47:06vis-à-vis du Premier ministre d'extrême droite Netanyahou ?
02:47:10Moi, je le dis à ceux qui nous écoutent,
02:47:12si nous gagnons, oui monsieur,
02:47:14ce n'est pas de la bille, c'est de l'humanisme.
02:47:16C'est un sentiment, peut-être que vous y êtes parfaitement étrangers,
02:47:20mais en effet, il y a des millions de gens dans ce pays,
02:47:22qui pensent que les principes de justice,
02:47:26d'égalité, le fait de reconnaître dans l'autre un égal,
02:47:30ce sont des principes fondamentaux.
02:47:32C'est ça qui est dangereux ce soir, monsieur.
02:47:34Ce camp-là est réuni dans la République.
02:47:36Il est place de la République, je peux parler.
02:47:38Il y a une chose à laquelle je ne suis pas étranger, c'est la France.
02:47:42On est en train de voter en France pour des élections françaises,
02:47:44pour élire le Parlement français,
02:47:46pour décider la politique de la nation française.
02:47:48Donc, voir des gens qui célèbrent votre score avec des drapeaux étrangers,
02:47:54oui, ça me dérange.
02:47:56Ce n'est pas un problème de binationalité.
02:47:58J'ai des binationnaux dans ma famille.
02:48:00Vous êtes un militant d'extrême-droite, je comprends que vous soyez révulsé
02:48:02par le rappel que la France est une société mélangée.
02:48:04Monsieur le Premier, modérez vos propos, s'il vous plaît.
02:48:08Je connais l'étranger, j'ai vécu à l'étranger,
02:48:14j'ai des binationnaux dans ma famille.
02:48:16J'ai des neveux binationnaux.
02:48:18Donc, ce n'est pas un problème de binationalité.
02:48:20En revanche, voir votre parti célébrer une élection française avec des drapeaux étrangers,
02:48:24oui, ça me dérange.
02:48:26Maintenant, on va passer à un débat qui n'intéresse pas les gens.
02:48:28Je vais vous poser une vraie question,
02:48:30à vous, à M. Méjean, d'ailleurs, et à Julien Dré,
02:48:32puisqu'il est là, après tout, même s'il n'est pas candidat.
02:48:34Vous vous regrettez ?
02:48:36Je regrette beaucoup.
02:48:38La vérité, je pense que Julien apporterait beaucoup au débat politique.
02:48:40Merci, Jean-François.
02:48:42C'est une bonne concurrence, je crois.
02:48:46Je pense que votre débat de conseil à nouveau...
02:48:48Il voulait que je raconte l'histoire de votre chef,
02:48:50qui était conseiller de quoi ?
02:48:52De M. Mélenchon.
02:48:54Vous lirez mon livre et vous verrez.
02:48:56Il était conseiller de quoi, Julien ?
02:48:58Allez-y, parce que nos téléspectateurs sont au milieu du guet.
02:49:00Je ne veux pas déplorer mon livre.
02:49:06On disait, à l'époque, quand on était ministre du gouvernement de Jospin,
02:49:08c'était une expression qu'on avait entre nous,
02:49:10on disait que c'était le plus faillot des ministres du gouvernement Jospin.
02:49:12Voilà, vous avez le total.
02:49:14Alors, Geoffroy Lejeune, allez-y.
02:49:16Vous n'avez pas fini votre question.
02:49:18Je pense qu'on a assisté à une forme de condensé,
02:49:20en quelques minutes, du débat qui va être
02:49:22le débat d'encre de tour de ces élections.
02:49:24Et on a entendu, j'ai entendu,
02:49:26en tout cas, moi qui m'intéresse aux arguments politiques,
02:49:28j'ai entendu, extrême droite, raciste, xénophobe,
02:49:30notamment dans votre bouche à vous.
02:49:32J'aimerais que vous m'expliquiez
02:49:34qu'est-ce qu'il y a de raciste dans le programme de M. Mélenchon.
02:49:36La traque des origines, M. Mélenchon.
02:49:38Parce que quand on sépare les Français,
02:49:40en distinguant ceux qui ont une nationalité
02:49:42de ceux qui en ont plusieurs,
02:49:44on est dans un projet qui est xénophobe.
02:49:46On est dans la recherche des origines.
02:49:48Si vous n'êtes pas militant d'extrême droite,
02:49:50au moins journaliste d'extrême droite,
02:49:52vous pourriez rappeler les faits.
02:49:54M. Bardella a réaffirmé cette position qui consiste
02:49:56à séparer les Français et à distinguer
02:49:58les binationaux des opposés.
02:50:00Il y en a 3,5 millions.
02:50:02C'est une insulte qui est insupportable
02:50:04pour des millions de familles,
02:50:06la France, vous ne la connaissez pas,
02:50:08la France, ça n'est pas ça.
02:50:10C'est profondément raciste dans le projet d'extrême droite.
02:50:12Vous savez, moi je suis né
02:50:14avec également la nationalité serbe.
02:50:16Je ne suis pas né Français.
02:50:18Je n'ai pas renouvelé mon passeport serbe,
02:50:20mais je pense que j'ai de fait conservé cette nationalité.
02:50:22Vous avez deux nationalités ou une seule ?
02:50:24Je pense que j'ai toujours les deux nationalités,
02:50:26même si je ne me suis pas intéressé à la deuxième
02:50:28pour savoir si elle a été prolongée ou pas.
02:50:30Je n'ai pas renouvelé mon passeport.
02:50:32Je pense que j'ai conservé de fait la nationalité serbe.
02:50:34Je suis moi-même binational, donc je le prends pour moi.
02:50:36Je ne me sens pas en danger par rapport à ça.
02:50:38Honnêtement, c'est absolument ridicule
02:50:40quand vous avez déjà en ce moment,
02:50:42oui, pour certains postes très précis,
02:50:44ça a d'ailleurs été rappelé par M. Darmanin,
02:50:46une exception par rapport à la binationalité.
02:50:48On n'a pas dit du tout qu'on allait revenir sur la binationalité.
02:50:50On ne veut pas l'interdire.
02:50:52Vous avez dit qu'on est pété.
02:50:54Vous avez même fait une proposition de loi,
02:50:56en janvier dernier, dans laquelle vous écriviez
02:50:58Marine Le Pen l'a signé, vous vouliez interdire
02:51:00les emplois publics aux binationaux.
02:51:02On n'a jamais dit ça.
02:51:04Le 5 janvier de cette année.
02:51:06Renseignez-vous, monsieur.
02:51:08Tout à l'heure, j'ai parlé de votre programme,
02:51:10précisément, que vous ne connaissiez pas.
02:51:12Et là, vous êtes en train d'inventer des mesures
02:51:14qu'on veut proposer aux Français.
02:51:16On a un programme très clair.
02:51:18Et ça n'est pas parti quand vous dites
02:51:20qu'on divise les Français.
02:51:22C'est vous qui divisez les Français, monsieur.
02:51:24Vous les ramenez à leur origine.
02:51:26Si je peux me permettre.
02:51:28Vous ne donnez pas des leçons de journalisme
02:51:30à la terre entière.
02:51:32Laurence Ferrari n'a pas répondu à votre question.
02:51:34Je ne donne aucune leçon, monsieur.
02:51:36Si vous êtes journaliste vous-même,
02:51:38vous pourriez rappeler que le Rassemblement National
02:51:40se découvre ce soir.
02:51:42Si vous êtes journaliste vous-même,
02:51:44vous pourriez rappeler,
02:51:46vous pourriez rappeler,
02:51:48qu'en janvier dernier,
02:51:50le Rassemblement National
02:51:52a déposé une proposition de loi
02:51:54pour interdire les emplois aux binationalons.
02:51:56Allez-y, vous terminez.
02:51:58Après il nous reste le temps.
02:52:00Mais faites votre travail.
02:52:02Vous n'avez pas vu les dérives
02:52:04de certains députés de la France Insoumise ?
02:52:06Vous avez vu mes dérives ?
02:52:08Mais vous ne me connaissiez pas.
02:52:10Alors c'est quoi mes dérives ?
02:52:12Vous mettez une cible dans le dos.
02:52:14Vous renoncez ce soir.
02:52:16Vous renoncez ce soir
02:52:18à rappeler les faits
02:52:20et à dire
02:52:22ce que sont les propositions à Duras.
02:52:24C'est votre rôle sur ce plateau.
02:52:26Ce n'est pas politique.
02:52:28J'allais me taxer aussi le journaliste d'extrême droite.
02:52:30C'est factuel monsieur.
02:52:34J'avoue qu'on vous découvre un peu ce soir,
02:52:36monsieur Vanier.
02:52:38Je ne vous trouve pas étouffé par le talent.
02:52:40Par contre, je vais continuer ma question.
02:52:42Une fois qu'on avait passé ce débat
02:52:44sur la binationalité,
02:52:46qu'est-ce qui vous dérange ?
02:52:48Qu'est-ce qui est raciste ?
02:52:50Vous avez dit raciste xénophobe en arrivant
02:52:52dans le programme du RN.
02:52:54Ce sont les origines de ce parti.
02:52:56Elles sont dans le pilote de l'histoire de France.
02:52:58Elles sont dans la collaboration, monsieur.
02:53:00Elles sont dans les Waffen-SS.
02:53:02Contrairement à vous,
02:53:04je ferai toujours cette distinction.
02:53:06Je considérerai toujours,
02:53:08contrairement à vous, monsieur,
02:53:10que l'extrême droite est un parti
02:53:12qui est au vent de la République,
02:53:14qui est dangereux pour la démocratie.
02:53:16Je le combattrai à chaque fois.
02:53:18Mitterrand était à Vichy.
02:53:20Vous vous rendez compte de l'intérêt
02:53:22de l'extrême droite ?
02:53:24Vous n'avez rien à dire.
02:53:26Vous n'avez rien à dire.
02:53:28Vous assénez raciste xénophobe.
02:53:30Vous n'avez rien à dire.
02:53:32Par un argument.
02:53:34Je peux vous en donner d'autres.
02:53:36La Ration nationale a voté contre
02:53:38l'augmentation du SMIC.
02:53:40C'est antisocial.
02:53:42Il est donc raciste et antisocial.
02:53:44Il est aussi contre la transition écologique.
02:53:46Vous pouvez vous suivre.
02:53:48Il y a une augmentation du SMIC.
02:53:50On est en avance.
02:53:52J'ai l'impression de me retrouver
02:53:54parvis de fac.
02:53:56Les mauvais moments des parvis de fac.
02:53:58La question qui est posée est sérieuse.
02:54:00Parlement Blanc.
02:54:02J'ai oublié votre prénom.
02:54:04Ambroise Méjean.
02:54:06Une mémoire de vieux.
02:54:08C'est vrai qu'on risque
02:54:10de se retrouver dans une situation
02:54:12où il faudra reconstruire une majorité.
02:54:14C'est là où j'avais une petite viragence
02:54:16avec monsieur Carucci.
02:54:18C'est pas le retour à la Troisième République.
02:54:20C'est pas forcément le retour à la combinaison.
02:54:22Il peut se trouver un moment
02:54:24où un certain nombre de responsables
02:54:26décident que l'intérêt général
02:54:28passe avant l'intérêt particulier.
02:54:30Il y a eu des déclarations
02:54:32d'un certain nombre de responsables de droite
02:54:34qui ne sont pas des petits responsables
02:54:36qui ont dit qu'il faudrait reconstruire
02:54:38une grande coalition.
02:54:40C'est pour ça que les vocations
02:54:42du Conseil national de la résistance
02:54:44et du programme du CNR sont importantes.
02:54:46Non pas sur tout, mais sur un certain nombre
02:54:48de grandes réformes qui expriment notre pays.
02:54:50Sur l'insécurité, sur la maîtrise des flux migratoires,
02:54:52mais aussi sur la justice sociale.
02:54:54C'est ces questions-là qu'il faut poser.
02:54:56C'est là qu'on va voir si on a des responsables politiques
02:54:58qui sont capables de dire
02:55:00qu'on met de côté un certain nombre d'engagements partisans
02:55:02et on essaye de construire quelque chose ensemble.
02:55:04Vous voyez le débat
02:55:06qui vient d'avoir lieu sur ce plateau.
02:55:08Je crois que c'est le symbole de ce que j'essayais
02:55:10de dire tout à l'heure. Il n'y a pas que deux alternatives
02:55:12dans ce pays. Il n'y a pas que forcément
02:55:14une France qui se crée dessus. Il y a aussi
02:55:16un entre-deux et cet entre-deux, on assume de dire
02:55:18avec humilité que, évidemment,
02:55:20au regard des scores de la majorité présidentielle,
02:55:22nous n'allons pas le construire seuls. Nous voulons le construire
02:55:24avec des gens qui acceptent de travailler avec nous,
02:55:26mais qui n'ont pas forcément travaillé avec nous
02:55:28ces cinq dernières années. C'est ce que le Président de la République
02:55:30a dit ce soir à l'AFP. C'est ce que dira
02:55:32le Premier ministre dans quelques instants.
02:55:34Évidemment que demain, ça ne peut pas être pareil qu'hier.
02:55:36Par contre, ça ne veut pas dire qu'on doit tomber
02:55:38dans une radicalité ou dans l'autre.
02:55:40C'est ce message-là que nous passons aux électeurs
02:55:42et nous disons, dans toutes ces circonscriptions,
02:55:44vous avez la possibilité d'éviter
02:55:46cette radicalité du débat public
02:55:48qui, par ailleurs, on l'a entendu il y a quelques minutes,
02:55:50est complètement inaudible. Et moi, je ne veux pas
02:55:52que la France se résume à un affrontement entre
02:55:54la France insoumise et le Rassemblement national.
02:55:56Je ne veux pas que ça...
02:55:58Non, je vous dis juste que ça n'est ça.
02:56:00Je vais quand même répondre sur ce point-là.
02:56:02Quand il y a Raphaël Arnault, par exemple...
02:56:04Les grands blessés, c'est quand même vous.
02:56:06Est-ce que j'ai dit le contraire, Éric Revelle ?
02:56:08Vous avez passé 200 et quelques députés à...
02:56:10Ça, vous n'en savez rien pour l'instant.
02:56:12Vous n'en savez rien pour l'instant. Il y a un bloc central
02:56:14qui, si on accumule les scores,
02:56:16n'est pas si loin des deux blocs principaux.
02:56:18Donc la réalité, c'est qu'on verra la semaine prochaine.
02:56:20Il y a beaucoup d'électeurs dans ce pays qui ne se retrouvent
02:56:22pas dans les deux alternatives. Et moi, je leur dis
02:56:24que ça n'est pas terminé.
02:56:26Gabriel Attal est en train de s'approcher du pipitre
02:56:28à l'hôtel de Matignon, le Premier ministre
02:56:30qui a voulu solaniser cette prise de parole
02:56:33qui est donc depuis
02:56:35la cour de l'hôtel de Matignon.
02:56:37Gabriel Attal, Premier ministre,
02:56:39qui prend la parole ce soir sur CNews et sur Europe.
02:56:42Mes chers compatriotes,
02:56:44vous venez de vous exprimer massivement
02:56:47par votre vote.
02:56:49Je veux remercier tous les élus locaux,
02:56:51les présidents et assesseurs,
02:56:53les agents municipaux dans tous les bureaux de vote
02:56:55pour leur mobilisation.
02:56:57La démocratie, c'est eux,
02:56:59et nous leur devons tant.
02:57:01Je veux aussi remercier plus particulièrement
02:57:03nos candidats, ceux d'Ensemble pour la République,
02:57:06dont plus de 300 sont qualifiés pour le second tour.
02:57:09Je remercie tous les Français
02:57:11qui nous ont fait confiance dès ce premier tour.
02:57:14Nos candidats portent en eux
02:57:16la flamme et l'énergie de ceux qui se battent,
02:57:19peu importe les vents contraires,
02:57:21peu importe les circonstances.
02:57:24Dans un objectif et un seul,
02:57:26faire gagner nos valeurs
02:57:28et faire gagner la France,
02:57:30motivée par un attachement viscéral
02:57:32à la République,
02:57:34une détermination absolue
02:57:36à conjurer les inégalités de destin
02:57:38et un engagement total
02:57:40pour faire avancer notre pays.
02:57:43Nous avons la conviction sincère
02:57:45que nous portons un combat juste,
02:57:47un combat fort,
02:57:49un combat nécessaire
02:57:51et indispensable.
02:57:53Mais ce soir n'est pas un soir comme les autres.
02:57:56Vous me connaissez, je n'irai pas
02:57:58par quatre chemins.
02:58:00La leçon de ce soir,
02:58:02c'est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir.
02:58:05Jamais dans notre démocratie,
02:58:07l'Assemblée nationale n'a risqué,
02:58:09comme ce soir, d'être dominée
02:58:11par l'extrême droite.
02:58:13Et donc, notre objectif est clair,
02:58:15empêcher le Rassemblement national
02:58:17d'avoir une majorité absolue au second tour,
02:58:20de dominer l'Assemblée nationale
02:58:22et donc de gouverner le pays
02:58:24avec le projet funeste qui est le sien.
02:58:27Je le dis avec la force
02:58:29que l'instant appelle
02:58:31à chacun de nos électeurs.
02:58:33Pas une voix ne doit aller
02:58:35au Rassemblement national.
02:58:37Dans de pareilles circonstances,
02:58:39la France mérite
02:58:41que l'on n'hésite pas, jamais.
02:58:43Si nous voulons être
02:58:45à la hauteur du destin français,
02:58:47il est de notre devoir moral
02:58:49de tout faire pour empêcher le pire d'advenir.
02:58:52Mon histoire personnelle,
02:58:54tout autant que mon parcours politique,
02:58:56me conduisent aujourd'hui et devant vous
02:58:58à me dresser de toutes mes forces
02:59:00contre le projet funeste de l'extrême droite.
02:59:02Elle réduirait nos valeurs à néant,
02:59:04affaiblirait considérablement notre pays
02:59:06et ne ferait qu'ajouter
02:59:08du malheur au malheur
02:59:10pour nos concitoyens qui souffrent.
02:59:12Dans plusieurs centaines de circonscriptions,
02:59:14nos candidats, ensemble pour la République,
02:59:16seront présents au second tour
02:59:18et constitueront donc
02:59:20le meilleur choix pour éviter
02:59:22que le Rassemblement national
02:59:24ne dispose d'une majorité absolue.
02:59:26Dans d'autres circonscriptions,
02:59:28et je l'assume car nous avons fait ce choix
02:59:30dès le premier tour, dans plus de 60 d'entre elles,
02:59:32cela passera par le désistement
02:59:34de nos candidats, dont le maintien
02:59:36en troisième position aurait fait élire
02:59:38un député Rassemblement national
02:59:40face à un autre candidat qui défend comme nous
02:59:42les valeurs de la République.
02:59:44Je veux avoir une pensée
02:59:46pour ces candidats qui seront amenés à se désister,
02:59:48parce qu'ils ont mené
02:59:50une rude bataille avec leurs équipes.
02:59:52C'est un choix important,
02:59:54c'est un choix lourd,
02:59:56parce que c'est le choix
02:59:58de la responsabilité,
03:00:00et je le crois profondément,
03:00:02le choix de l'honneur.
03:00:04Chacun l'a compris ce soir,
03:00:06le nouveau Front populaire n'aura pas de majorité absolue.
03:00:08Nous avons dit tout au long
03:00:10de cette campagne que la présence en son sein
03:00:12d'une France insoumise, largement rejetée
03:00:14par les Français, l'empêchait d'être
03:00:16une alternative crédible pour gouverner.
03:00:18Alors la situation
03:00:20est claire,
03:00:22l'enjeu de ce second tour,
03:00:24c'est d'obtenir l'extrême droite d'une majorité absolue
03:00:26en construisant une assemblée
03:00:28où nous pèserons suffisamment pour bâtir
03:00:30entre forces républicaines
03:00:32des majorités de projets et d'idées.
03:00:34Dans cette assemblée nouvelle,
03:00:36j'ai la conviction que nos candidats
03:00:38ensemble pour la République
03:00:40sont ceux qui défendront le mieux vos intérêts,
03:00:42vos idées, vos valeurs.
03:00:44Alors c'est en donnant de la force
03:00:46partout, partout en France
03:00:48à nos candidats pour le second tour
03:00:50que nous parviendrons à vous protéger
03:00:52au mieux. Françaises, Français,
03:00:54ces dernières années,
03:00:56vous avez pu être déçus,
03:00:58parfois en colère,
03:01:00mais depuis
03:01:02toutes ces années, nous oeuvrons sans relâche
03:01:04pour avancer et nous veillons surtout
03:01:06à protéger l'essentiel,
03:01:08la République et nos valeurs.
03:01:10Il nous faut continuer à le faire
03:01:12et cela commence dès demain avec
03:01:14les centaines de candidats
03:01:16ensemble pour la République
03:01:18qui seront en campagne pour protéger au mieux
03:01:20les Français.
03:01:22Aujourd'hui, vous vous êtes exprimés,
03:01:24aujourd'hui, vous avez voté,
03:01:26aujourd'hui, vous avez fait vivre
03:01:28notre démocratie qui est notre bien
03:01:30le plus cher. Cette semaine,
03:01:32nous allons continuer à nous battre
03:01:34tous ensemble, unir
03:01:36nos forces, résister, avancer,
03:01:38voter
03:01:40ensemble pour la République
03:01:42et voter pour les candidats
03:01:44qui défendent la République.
03:01:46Je vous remercie.
03:01:48Voilà donc
03:01:50pour l'allocution de Gabriel Attal,
03:01:52le Premier ministre qui appelle
03:01:54à se dresser contre l'extrême-droite
03:01:56et qui prévient que l'extrême-droite est aux portes
03:01:58du pouvoir. La soirée politique continue,
03:02:00Pierre de Villeneuve, sur nos deux antennes.
03:02:02Sur Europe 1 avec Wilfried de Villers.
03:02:04Et sur CNews tout de suite,
03:02:06c'est Eliott Deval qui vous attend avec ses invités.
03:02:08Ne bougez pas, tous les résultats,
03:02:10toutes les réactions en direct, c'est cher.
03:02:12C'est Eliott Deval sur CNews.

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