Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
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00:00:005h55 sur CNews, très heureux de vous accueillir dans votre matin à le week-end, on est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec Félicité Kindoki qui m'accompagne.
00:00:10Bonjour Félicité.
00:00:11Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:12Dimanche 30 juin, évidemment c'est le premier tour des élections législatives.
00:00:17Avant de vous dévoiler les thèmes de cette émission, tout de suite l'éphéméride de votre dimanche, c'est avec Alessandra Martinez.
00:00:25Votre programme avec Thaléos, thermostat connecté à vos radiateurs pour réduire vos factures d'énergie.
00:00:30Dispositif pris en charge par les aides, thaléos.com
00:00:33Evadez-vous en regardant votre programme avec Samsonite Proxys, légère et résistante.
00:00:41Chers amis, bonjour.
00:00:47Nous souhaitons aujourd'hui une très bonne fête à tous les martials dont le Saint-Patron vécut en Gaule au IIIe siècle.
00:00:54Selon Grégoire de Tour, Martial aurait été envoyé de Rome en Gaule avec 6 autres évêques au temps de l'Empereur d'Est.
00:01:02C'est lui, que l'on surnomme parfois l'apôtre d'Aquitaine, qui aurait été le premier évêque de Limoges,
00:01:08ce qui explique le culte toujours important qu'on lui rend dans le Limousin.
00:01:12Sa réputation, il la doit aussi et surtout aux nombreux miracles qui lui sont attribués.
00:01:18C'est à travers lui que prend fin la terrible crise de Mal des Ardents,
00:01:22qui est une maladie affreusement douloureuse qui frappe la population en l'an 994.
00:01:29Depuis tous les 7 ans, de grandes fêtes ont lieu à Limoges en souvenir de cet épisode, les ostentions de Saint Martial.
00:01:37Et la devise de la ville est toujours « Dieu protège la ville et Saint Martial son peuple ».
00:01:43Voici pour finir un extrait du psaume 29 qui est lu à la messe de ce dimanche,
00:01:48« Que sans fin, mon Dieu, je te rende grâce ».
00:01:52C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.
00:01:57C'était votre programme avec Thaléos.
00:01:59Thermostat connecté à vos radiateurs pour réduire vos factures d'énergie.
00:02:02Dispositif pris en charge par les aides.
00:02:04Thaléos.com
00:02:05C'était votre programme avec Samsonite Proxys.
00:02:08Légère, résistante, durable.
00:02:10Une nouvelle génération de bagages.
00:02:13Et voici ceux qui m'accompagnent pour commenter l'actualité ce matin.
00:02:16J'ai nommé Amaury Brelais. Bonjour Amaury.
00:02:18Bonjour Anthony.
00:02:19Journaliste et rédacteur en chef à Valeurs Actuelles.
00:02:22Face à vous, Michel Thaube. Bonjour Michel.
00:02:24Bonjour Anthony. Bonjour à tous.
00:02:25Fondateur du site Opinion Internationale.
00:02:28Et sur ce plateau, également Loïc Rousseval pour la météo du jour.
00:02:34La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:36Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:02:40Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:02:42Voici les prévisions pour le dernier jour du mois de juin.
00:02:45Dimanche matin avec un soleil simplement voilé sur les plages du nord.
00:02:49Mais des pluies encore du sud-ouest au département du nord-est.
00:02:53Un ciel dégagé sur un tiers sud en revanche.
00:02:56Dans l'après-midi, c'est vrai que les passages nuageux seront encore fréquents ce dimanche.
00:03:00Notez quelques averses localisées vers la Manche mais aussi sur le nord-est.
00:03:04Un caractère orageux vers les Alpes ou encore sur les Pyrénées.
00:03:08Et un ciel davantage dégagé.
00:03:10Plus de soleil en Méditerranée grâce au Mistral et à la Tramontane.
00:03:14Surtout à la Tramontane, une moyenne de 22 degrés sur la moitié nord l'après-midi.
00:03:18Ça va baisser.
00:03:19Et dès le matin, des températures toujours très douces, au-dessus des 10 degrés.
00:03:22Moyenne de 12 par exemple pour la Bretagne.
00:03:24Moyenne de 20 degrés en Côte d'Azur.
00:03:2620 à Nice.
00:03:27Même valeur à Marseille ou encore à Ajaccio.
00:03:3016 à Paris.
00:03:31L'après-midi, forte baisse des températures effectivement.
00:03:34Après la dégradation orageuse, on va repasser généralement en dessous des 30 degrés.
00:03:39Excepté par exemple vers les îles Sanguinaires.
00:03:4130 dans Ajaccio.
00:03:4223 dans Paris.
00:03:43Même valeur dans Tours.
00:03:45Bon dimanche à tous par avance.
00:03:47C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:03:49Installateurs de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:03:53Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:03:56À la une de votre journal sur CNews, le témoignage bouleversant du frère du pompier tué sur la promenade des Anglais.
00:04:02Percuté par 4 jeunes dont le véhicule a grillé un feu rouge dans la nuit.
00:04:07Alors il y a les larmes bien sûr mais aussi la colère de voir le principal suspect remis en liberté sous contrôle judiciaire.
00:04:13Alors même qu'il avait consommé du gaz hilarant.
00:04:15Vous l'entendrez dès le début de ce journal.
00:04:18À la une également le premier tour des élections législatives en France métropolitaine.
00:04:22Il s'agit d'élire nos 577 députés.
00:04:25Les bureaux de vote vont ouvrir à 8h.
00:04:28Nous serons sur place dès les préparatifs à 7h avec notre journaliste Audrey Bertheau.
00:04:33Une bonne nouvelle pour votre porte-monnaie.
00:04:35À partir de demain, les supermarchés seront obligés de signaler les produits pour lesquels les marques ont diminué les quantités sans réduire les prix.
00:04:41C'est ce qu'on appelle la shrinkflation en anglais.
00:04:44Jusque là cela passait presque inaperçu.
00:04:47Désormais vous êtes prévenus et on peut s'en réjouir.
00:04:53Mais tout d'abord on prend la direction de Nice.
00:04:55Ce matin nos équipes ont rencontré le frère du pompier tué sur la promenade des Anglais.
00:04:59C'était en début de semaine.
00:05:01Il a accepté de témoigner pour CNews avec beaucoup d'émotion.
00:05:04Il rend évidemment hommage à Jérémy, 41 ans, qui laisse une famille derrière lui.
00:05:08Il exprime aussi sa révolte après la libération du principal suspect.
00:05:13Il s'agit d'un jeune homme âgé de 19 ans, libéré mais placé sous contrôle judiciaire au volant de son véhicule.
00:05:19Ce soir-là, il avait consommé du protoxyde d'azote avant de griller en feu rouge.
00:05:23Le reportage de Franck Triviaud avec le récit de Sarah Varney.
00:05:28C'est un vide immense que laisse derrière lui Jérémy, le sapeur-pompier,
00:05:32percuté par un véhicule dans la nuit de lundi à mardi sur la promenade des Anglais.
00:05:37L'homme était marié et avait deux enfants.
00:05:40Son frère témoigne avec beaucoup d'émotion.
00:05:43Jérémy, c'était quelqu'un de solaire.
00:05:45C'était quelqu'un qui a apporté la vie de partout.
00:05:49Son sourire.
00:05:51Avec tout le monde, il a apporté son soutien.
00:05:53Il a aidé les gens.
00:05:55Et voilà, il termine comme ça.
00:05:57Un deuil difficile pour la famille qui ne peut se recueillir autour du corps de Jérémy.
00:06:01Mon frère, on n'a pas son corps.
00:06:03Son corps, on l'aura peut-être en 15 jours.
00:06:05Dans 15 jours, il va y avoir une autopsie.
00:06:07Les dossiers ne sont pas encore là.
00:06:09Son anniversaire, c'est le 8 juillet.
00:06:11On n'aura pas le corps, on ne l'aura pas enterré.
00:06:13Les circonstances du drame laissent place à la colère.
00:06:16Protoxyde d'azote, vitesse plus que excessive.
00:06:18On grille un feu alors qu'il y a des voitures arrêtées.
00:06:20Il ne lui a laissé aucune chance.
00:06:22C'est intolérable.
00:06:24C'est un homicide involontaire.
00:06:27Mais quand on commet autant d'infractions, il n'y a rien d'involontaire.
00:06:30Et surtout, il fuit.
00:06:33Il le laisse crever.
00:06:35Alors qu'il revenait d'une garde en scooter,
00:06:37le sapeur-pompier de 41 ans a été percuté
00:06:40par un véhicule qui venait de griller un feu rouge.
00:06:43Il a été projeté 60 mètres plus loin.
00:06:45A bord du véhicule, 4 jeunes âgés de 16 à 26 ans.
00:06:49L'auteur présumé de l'accident a été interpellé
00:06:52puis remis en liberté sous contrôle judiciaire.
00:06:55Une décision qui ne passe pas.
00:06:57À ce monsieur, je n'employerai pas le mot « juge de liberté ».
00:07:00Parce que la liberté, ce n'est pas remettre un assassin en rang comme ça, dehors.
00:07:03Il n'a pas de cœur.
00:07:05Il a un contexte, il sait ce qu'on vit, il sait comment ça s'est passé.
00:07:08Il cherche quoi ? Il attise la haine ? Il veut quoi ? Il appelle quoi ?
00:07:11Les gens, ils sont tous meurtris.
00:07:13Et lui, il le laisse sortir.
00:07:15Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire
00:07:18et non-assistance à personne en danger.
00:07:21Ça prend aux tripes, la colère de ce frère.
00:07:24Vous la comprenez à Maury Brelet quand il dit
00:07:26qu'on ne peut pas parler d'homicide involontaire
00:07:28quand on a quelqu'un qui a pris des produits stupéfiants,
00:07:31des produits altérant la réalité pour cette personne,
00:07:35quand on grille un feu rouge également.
00:07:37Oui, cette émotion et cette colère sont évidemment compréhensibles.
00:07:40Voir un pompier qui, par son métier, par son sacrifice quotidien
00:07:45au service de nos concitoyens,
00:07:48tué comme ça par des irresponsables,
00:07:50par des jeunes irresponsables et inconséquents,
00:07:52c'est évidemment scandaleux.
00:07:54Ajoutez-y la libération du suspect
00:07:58mis ou placé sous contrôle judiciaire.
00:08:01Ajoute évidemment à la colère et à l'incompréhension.
00:08:04J'espère que la justice dans ce cas précis sera très sévère
00:08:08pour ceux qui ont en effet tué ce pompier
00:08:10qui, je le répète, se sacrifie tous les jours
00:08:12comme des milliers d'autres à notre service.
00:08:14À Maury Brelet, j'espère, une justice très sévère.
00:08:17Or, cet homme est pour le moment remis en liberté,
00:08:20certes sous contrôle judiciaire, mais en liberté.
00:08:22Oui, j'espère avec interdiction de conduire tout véhicule pour longtemps.
00:08:28Il y a un débat de société en France, effectivement.
00:08:31On se souvient avec beaucoup de tristesse
00:08:34de ce qui est arrivé à Yannick Allénaud, le grand chef cuisinier
00:08:36qui a perdu son fils dans des circonstances un peu similaires
00:08:42et qui s'est battu pour que la loi change,
00:08:44qu'on ne parle plus d'homicide involontaire mais d'homicide routier.
00:08:48Il y a un projet de loi qui est dans les tuyaux,
00:08:51qui n'est pas loin de sa promulgation,
00:08:53mais là, avec la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:08:55ce n'est pas encore pour demain matin.
00:08:57Mais oui, il y a un problème dans la législation.
00:09:00Les personnes doivent être conscientes
00:09:02que quand, de façon volontaire,
00:09:05elles se droguent avant de prendre le volant,
00:09:07qu'elles ont des excès de vitesse aussi importants,
00:09:10qu'elles commettent un délit de fuite pour échapper à la police,
00:09:13effectivement, il y a des gestes totalement irresponsables
00:09:16qui mettent en danger autrui
00:09:18et qui doivent être qualifiés, effectivement,
00:09:20d'homicide volontaire, de crime également.
00:09:23Il y a mort d'homme.
00:09:25Et donc, effectivement, il y a un décalage,
00:09:27comme très souvent, entre, d'une part,
00:09:29la législation qui, en plus, là, n'est pas assez ferme
00:09:32et des décisions de justice qui sont totalement hallucinantes
00:09:35et qui ne chotent que l'opinion publique.
00:09:37Il y a aussi l'accompagnement des personnes en deuil
00:09:39qui est souvent pointé du doigt.
00:09:41Dans l'affaire Alenau, c'était justement
00:09:43ce qui était reproché à ce moment-là.
00:09:46Et là, encore une fois, on voit que la famille,
00:09:48là aussi, a du mal déjà à faire son deuil
00:09:50pour pouvoir récupérer le corps,
00:09:52ne serait-ce que récupérer le corps déjà de la victime.
00:09:54Absolument. Il y a eu, dans quelques années,
00:09:56c'était sous Jacques Chirac,
00:09:58ça l'a été aussi sous François Hollande,
00:10:00il y avait une secrétaire d'État chargée des victimes
00:10:02qui était chargée, justement, au nom de l'État,
00:10:05au nom de la collectivité publique,
00:10:07d'accompagner les victimes, de les entourer
00:10:09de l'affection de la collectivité,
00:10:11de les aider matériellement,
00:10:13de veiller à ce que l'administration fasse bien son travail
00:10:15dans les délais, parce qu'évidemment,
00:10:17ce sont des moments de souffrance énormes,
00:10:19et peut-être qu'il serait bon que dans le prochain gouvernement,
00:10:21la cause des victimes soit nettement plus entendue
00:10:25pour, effectivement, dans l'intérêt de la justice.
00:10:28Oui, puis cette décision judiciaire
00:10:30de libérer le suspect est un très mauvais signal
00:10:33envoyé à tous les contrevenants habituels de la route.
00:10:36Ça encourage l'impunité, voire la récidive,
00:10:38c'est quand même très inquiétant.
00:10:40Allez, tout autre sujet à présent,
00:10:42top départ du premier tour des élections législatives
00:10:44en France métropolitaine.
00:10:46Les bureaux de vote vont ouvrir tout à l'heure, à 8h.
00:10:48On s'attend à un taux de participation record.
00:10:51Il s'agit d'élire nos 577 députés.
00:10:54Mais avant d'aller voter, peut-être que vous avez
00:10:56quelques questions qui vous taraudent.
00:10:58Quel est le rôle d'un député ?
00:11:00Quelle est sa marge de manœuvre ?
00:11:02Ou encore, quelle est sa rémunération ?
00:11:04Les réponses en images par Régine Delfour.
00:11:08Un député est un parlementaire élu
00:11:11dans le cadre d'une circonscription pour 5 ans.
00:11:14Son rôle est de voter les lois,
00:11:16des projets de loi préparés par le gouvernement
00:11:19ou des propositions de loi qu'il a lui-même déposées.
00:11:22Il doit également contrôler l'action du gouvernement.
00:11:25Pour cela, il dispose de plusieurs moyens.
00:11:28Interroger l'exécutif,
00:11:30notamment lors des questions au gouvernement
00:11:33à l'Assemblée nationale.
00:11:35Examiner son action au sein d'une commission.
00:11:38Il peut également signer une motion de censure.
00:11:41Si cette dernière est votée à la majorité absolue,
00:11:44le Premier ministre est dans l'obligation de démissionner.
00:11:47Un député est tenu de se consacrer
00:11:50à son mandat parlementaire,
00:11:52non cumulable avec d'autres mandats.
00:11:54Il touche par mois 7600 euros bruts,
00:11:57soit un montant net mensuel de 5900 euros.
00:12:00Il bénéficie aussi d'une avance de frais de mandat
00:12:03de 5950 euros pour des dépenses
00:12:06non prises en charge par l'Assemblée,
00:12:09comme les frais de réception.
00:12:11Enfin, il dispose d'un crédit de 11 118 euros par mois
00:12:14pour lui permettre d'engager jusqu'à 5 collaborateurs.
00:12:17Vous voyez notre petit décompte
00:12:20qui vient de s'afficher sur l'écran.
00:12:23Nous sommes à 13h51 du résultat de ce premier tour
00:12:26des élections législatives.
00:12:29Michel Thaube, un commentaire sur le rôle des députés.
00:12:33Oui, parce qu'en fait, on pense toujours
00:12:36que leur rôle est principalement de voter les lois,
00:12:39mais il y a une fonction qui ne remplisse pas assez,
00:12:42et on peut le regretter, c'est le rôle de contrôle
00:12:45du gouvernement et de l'exécutif.
00:12:48C'est vrai que les députés ont pourtant un pouvoir
00:12:51important en matière de contrôle,
00:12:54et nous sommes dans un état où l'administration
00:12:57joue un rôle très important dans la vie du quotidien
00:13:00de la collectivité et de nos concitoyens.
00:13:03On va parler à présent de cette expérimentation
00:13:06qui a été menée dans 21 départements pendant 3 ans.
00:13:09L'autorisation de la circulation interfile
00:13:12pour les deux roues, bien pratique pour passer
00:13:15à travers les embouteillages. Cette expérimentation
00:13:18arrive bientôt à sa fin.
00:13:21La circulation interfile sera de nouveau interdite
00:13:24à compter du 1er août 2024. Le temps d'analyser
00:13:27et de l'expérimentation. Théoriquement, l'amende
00:13:30est de 135 euros. Un sujet de bambagaille.
00:13:33Yael Benamou, Récert à Verny.
00:13:36L'interfile pour les motards, c'est terminé ?
00:13:39Pas exactement. A partir du 1er août,
00:13:42cette pratique redeviendra interdite après 3 ans
00:13:45d'expérimentation, comme il est stipulé dans le code
00:13:48de la route, mais sera tout de même toléré le temps
00:13:51de prendre une décision finale. La sécurité routière
00:13:54doit choisir entre rétablir l'interfile à l'échelle nationale
00:13:57ou l'interdire sans tolérance possible. Pour Michel Ponce,
00:14:00il est sûr qu'un durcissement des règles doit être appliqué
00:14:03pour les motards. La sécurité doit primer
00:14:06sur la rapidité. Encore une fois,
00:14:09pour 2% du trafic motorisé,
00:14:12c'est 22% détruit. Ça montre quand même
00:14:15qu'il y a un problème. Alors que les motards ont pu expérimenter
00:14:18l'interfile pendant 3 ans, ils restent convaincus
00:14:21qu'il s'agit de la pratique la plus sécurisée pour eux.
00:14:24Il faut que ça se pratique dans de bonnes conditions, c'est-à-dire que
00:14:27les usagers motorisés doivent avoir une vitesse adaptée entre les fils
00:14:30et ne pas rouler trop vite. Et les voitures, les automobilistes
00:14:33doivent mettre leur clignotant quand ils changent de fil.
00:14:36Et là, ça se passe très bien, c'est juste de vivre ensemble.
00:14:39Même si l'interfile reste toléré à partir du 1er août,
00:14:42en cas d'accident, les assurances pourraient ne pas couvrir les motards.
00:14:45Malheureusement, je ne suis pas conducteur de deux roues,
00:14:48mais je trouve que c'est quand même du bon sens qu'on puisse faire
00:14:51de l'interfile quand on a un deux-roues. C'est tout l'intérêt, justement.
00:14:54Notamment quand on est en région parisienne, c'est de pouvoir
00:14:57traverser les embouteillages un peu plus rapidement
00:15:00qu'un automobiliste, surtout quand tout le monde roule lentement.
00:15:03Si on prend ces précautions, comme le disait ce monsieur, ça me paraît...
00:15:06Par honnêteté, je dois dire que je suis conducteur de deux roues.
00:15:09Il y a un deux-roues de 50 cm3.
00:15:12Dites la vérité, vous avez encore le droit pour l'instant.
00:15:15Comme le disait une des personnes interrogées,
00:15:18c'est une question de bon sens. Effectivement, ça contribue
00:15:21à la fluidité du trafic de pouvoir laisser passer les deux roues.
00:15:24Après, c'est à chaque deux-roues de faire attention de ne pas conduire
00:15:27trop vite, aux conducteurs de véhicules à quatre roues,
00:15:30de mettre le clignotant. C'est une question de vivre ensemble,
00:15:33de respect d'autrui. On n'est pas seuls, évidemment, sur la route,
00:15:36mais c'est un facteur de fluidité. Et on sait combien
00:15:39dans les grandes villes, les grandes métropoles, Paris, Lyon, Marseille
00:15:42et toutes les grandes villes, il est difficile de circuler.
00:15:45Donc, si on empêche les deux roues d'avancer,
00:15:48ce sera encore plus compliqué.
00:15:51En plus, il y a des règlements qui ne sont pas respectés.
00:15:54Par exemple, dans Paris, il a été instauré la vitesse maximale
00:15:57à 30 kmh, mais personne ne respecte cette limitation de vitesse.
00:16:00Voilà la réalité. Et donc, à force de vouloir mettre
00:16:03trop de règlements, trop de règles, trop d'interdits,
00:16:06les concitoyens n'ont pas se rebellent,
00:16:10mais finissent par ne pas les respecter, parce que ça deviendrait impossible.
00:16:13Bon, un petit peu de bon sens, assurons la fluidité
00:16:16du trafic et à chacun d'être responsable
00:16:19et de ne pas conduire trop vite.
00:16:22Et c'est grâce à cette pratique, encore autorisée pour le moment,
00:16:25que Michel Taube est toujours à l'heure en plateau sur CNews.
00:16:28Et on le remercie. Amaury Brelet, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:16:31Vous êtes OK avec ça ?
00:16:34Oui, je trouve que c'est une mesure de bon sens sur le principe,
00:16:37je ne conduis ni moto, ni voiture, mais j'observe
00:16:40depuis des années ce qu'il se passe, notamment sur les grandes voies,
00:16:43je vois très souvent des motards qui conduisent très vite
00:16:46à grande vitesse et qui en effet dépassent par la droite
00:16:49en passant dans les files et qui se mettent eux en danger
00:16:52et les voitures accessoirement.
00:16:55C'est d'ailleurs une remarque que l'on peut faire.
00:16:58Mais vous avez raison, ça nécessite de préciser les règles,
00:17:01de les rappeler aux automobilistes et aux motards.
00:17:04Mais la règle, c'est de ne pas rouler trop vite.
00:17:07C'est-à-dire que c'est valable, on ne fait pas les lois
00:17:10uniquement qu'en fonction de ceux qui commettent les excès.
00:17:13Mais par expérience, beaucoup de motards ne respectent pas
00:17:16les limitations de vitesse sur les grandes voies.
00:17:19Et cette remarque, d'ailleurs, on peut la faire pour les cyclistes à Paris.
00:17:22On voit beaucoup de cyclistes conduire de façon totalement irresponsable
00:17:25en passant entre les voitures avec un nombre d'accidents record chaque année.
00:17:28Écoutez, ce sera un mot de sagesse pour finir ce chapitre.
00:17:31Demain, nous serons le 1er juillet.
00:17:34Comme à chaque début de mois, un certain nombre de changements
00:17:37vont impacter votre quotidien.
00:17:40Réforme de l'assurance chômage, garde à vue, voies olympiques en région parisienne.
00:17:43Voici un premier tour d'horizon des changements de ce mois de juillet
00:17:46avec Camille Joly.
00:17:49Au volet économique, la réforme de l'assurance chômage
00:17:52entre en vigueur ce lundi.
00:17:55Il faudra désormais travailler 8 mois sur les 20 derniers mois
00:17:59Des versements revalorisés à hauteur de 1,2%.
00:18:02Mais pour une durée plus courte, 15 mois pour les chômeurs de moins de 57 ans.
00:18:07Au chapitre judiciaire, la garde à vue évolue.
00:18:10Une audition ne pourra plus se dérouler sans la présence d'un avocat.
00:18:13Le gardé à vue aura aussi la possibilité de prévenir une personne de son choix.
00:18:16Des nouvelles dispositions qui s'appliquent en conformité avec le droit européen.
00:18:23D'autres changements sont à prévoir dont certains
00:18:26impacteront particulièrement les parisiens.
00:18:29Les voies olympiques entrent en vigueur ce lundi sur 185 km d'axes routiers
00:18:32autour de la capitale.
00:18:35Elles seront réservées à la circulation des véhicules accrédités par Paris 2024
00:18:38afin de faciliter les trajets des athlètes.
00:18:44Michel Thaube, vous vouliez réagir sur la modification du régime de la garde à vue ?
00:18:47Oui absolument, parce que la France est parmi les grandes démocraties
00:18:50et une des championnes du monde des gardes à vue.
00:18:54Il faut rappeler que quand il y a des gardes à vue,
00:18:57la présomption d'innocence doit bien entendu agir.
00:19:00Or il y a beaucoup de gardes à vue dans notre pays,
00:19:03donc je trouve que d'encadrer cette pratique de police administrative et judiciaire
00:19:06me paraît sain.
00:19:09Bien entendu il faut faciliter le travail de la justice,
00:19:12mais dans un cadre légal.
00:19:15Et je trouve que ces règles qui s'ajoutent, la possibilité d'appeler un proche
00:19:18lorsqu'on est mis en garde à vue par exemple, c'est quand même une question de bon sens.
00:19:22Et ça n'empêche pas la police judiciaire de faire son travail.
00:19:256h15 sur CNews, le rappel de l'actualité avec vous.
00:19:28Félicité Kendoki.
00:19:33Un an après la mort de Naël, tuée le 27 juin 2023
00:19:36par un policier lors d'un refus d'obtempérer,
00:19:39près d'un millier de personnes se sont réunies hier à Nanterre
00:19:42dans les Hauts-de-Seine pour lui rendre hommage
00:19:45lors d'une marche silencieuse organisée par la maire du jeune homme.
00:19:48Un an après, l'émotion était encore vive.
00:19:51À Belgrade, un homme muni d'une arbalète a grièvement blessé
00:19:54un policier en faction devant l'ambassade d'Israël.
00:19:57L'individu a été abattu.
00:20:00La police a identifié l'assaillant comme étant un converti à l'islam.
00:20:03Cette attaque terroriste pourrait avoir un lien possible avec le wahhabisme,
00:20:06une branche ultra conservatrice de l'islam qui domine en Arabie Saoudite.
00:20:09En Allemagne, deux policiers ont été agressés,
00:20:12grièvement blessés par des manifestants
00:20:15et ont protesté contre le congrès du parti d'extrême-droite AFD à Essen,
00:20:18dans l'ouest du pays.
00:20:2128 autres policiers ont été blessés lors de cette manifestation.
00:20:24Et puis peut-être enfin une bonne nouvelle
00:20:27pour ces changements du 1er juillet lundi.
00:20:30Fini l'arnaque au supermarché, avec toutes ces marques
00:20:33qui depuis maintenant, vous l'avez sûrement remarqué,
00:20:36réduisent les quantités dans leurs paquets sans toucher au prix
00:20:39et surtout sans prévenir le consommateur.
00:20:42Ce phénomène porte un nom, celui de la réduflation
00:20:45ou la shrinkflation en anglais.
00:20:48Sachez qu'à partir de demain, les magasins seront obligés
00:20:51de prévenir les consommateurs avec des affichettes
00:20:54directement en rayon.
00:20:57Reportage dans un supermarché, en pleine installation avec Michael Chailloux.
00:21:00Opération et tic-tac d'un nouveau genre
00:21:03dans ce supermarché de 2400 m2.
00:21:06Quelques dizaines de produits sont concernés,
00:21:09pointés du doigt avec humour.
00:21:12On voit surtout des produits de grands industriels
00:21:15parce que c'est le genre d'augmentation qu'on ne retrouve pas
00:21:18chez nos petits producteurs locaux par exemple.
00:21:21On a de la croquette, on a de la glace qui fait partie
00:21:24des produits transformés, des soupes également.
00:21:27Donc oui, c'est des produits qui sont plutôt très transformés.
00:21:30Une délation à grande échelle voulue par le gouvernement
00:21:33pour tout industriel qui a réduit la quantité de produits
00:21:36sans baisser le prix.
00:21:39C'est ce qu'on appelle la shrinkflation en anglais
00:21:42ou réduflation en français érudit, réaction des consommateurs.
00:21:45C'est bien parce qu'après on peut se rediriger vers quelque chose
00:21:48de moins cher ou avec plus de quantité,
00:21:51éviter de tomber sur des marques comme ça
00:21:54qui ne vont pas nous arnaquer mais qui vont faire monter les prix.
00:21:57C'est une bonne chose que ce soit dit plutôt que d'être camouflé.
00:22:00Plus 25 à plus 65% au kilo pour certains produits
00:22:04et un affichage obligatoire dans les rayons à partir du 1er juillet
00:22:07sous peine d'amende pour la grande distribution.
00:22:10Forcément que ça va nous mettre mal à l'aise
00:22:13parce qu'en fait ce pointage de prix,
00:22:16les clients vont l'identifier au magasin
00:22:19et c'est nous qui allons au final avoir les retours des clients
00:22:22du fait qu'ils ne soient pas contents de ces augmentations-là.
00:22:25Cette enseigne joue la carte de l'humour
00:22:28et espère en secret rediriger ses clients
00:22:31vers la marque distributeur.
00:22:34Enfin j'ai envie de dire, on va finir de se faire arnaquer
00:22:37systématiquement au supermarché depuis quelques mois maintenant
00:22:40avec l'inflation du prix des matières premières, de l'énergie.
00:22:43Les marques en ont quand même pas mal profité
00:22:46pour augmenter leur prix sans commune mesure
00:22:49au regard de la véritable inflation
00:22:52et sans aussi baisser derrière lorsque le prix des matières premières
00:22:55a de nouveau réduit.
00:22:58Ce qui est important dans la consommation c'est la transparence
00:23:01et c'est vrai qu'il y a un jeu du chat et de la souris
00:23:04entre les consommateurs et les marques qui essayent
00:23:07toujours effectivement de gagner des marges
00:23:10parce que tout se joue sur les marges
00:23:13et c'est vrai que des pratiques, surtout avec le Covid
00:23:16et après qui se sont développées, de gagner de l'argent
00:23:19en réduisant les quantités.
00:23:22Moi personnellement en tant que consommateur
00:23:25je n'ai pas beaucoup d'informations sur ces affichettes, c'est très intéressant.
00:23:28Evidemment le critère clé c'est de savoir quand on prend un produit
00:23:31combien coûte-t-il au kilo et c'est peut-être cette indication
00:23:34qui devrait être plus importante, plus grande sur les étiquettes
00:23:37de tous les produits. Il serait peut-être tout simplement simple
00:23:40d'obliger à ce que cette information-là
00:23:43soit la plus visible sur toutes les étiquettes
00:23:46mais bravo à cette initiative, en plus avec un peu d'humour
00:23:49de cette chaîne de magasins parce que ça contribue
00:23:52à la transparence dont on a tous besoin.
00:23:55Il y a un petit côté d'élation de la part des distributeurs
00:23:58mais en même temps c'est eux qui se prennent ensuite les plaintes des consommateurs
00:24:01c'est vers eux qu'ils se tournent et pas directement vers les marques
00:24:04donc c'est compréhensible aussi de leur part.
00:24:07Concernant les étiquettes, le prix au kilo est toujours inscrit en tout petit
00:24:10c'est-à-dire qu'il faut sortir sa loupe sur les étiquettes
00:24:13pour voir combien on devra payer à la caisse.
00:24:16En étant obligé de venir à ces mesures pour imposer au supermarché
00:24:19d'afficher les vrais prix en fonction des vraies quantités
00:24:22c'est quand même totalement anormal et on était en effet à la limite de l'arnaque
00:24:25dans certains cas. Donc aujourd'hui, non seulement
00:24:28il faut vérifier sur les étiquettes et sur les produits l'origine
00:24:31la composition pour ceux qui font attention à leur santé
00:24:34et maintenant il a fallu au cours de ces derniers mois en plus vérifier
00:24:37qu'on devait payer la bonne quantité. Cette mesure est évidemment bienvenue.
00:24:40Et s'ajoute à ça, et ça c'est pas encore forcément bien indiqué
00:24:43pour le moment mais peut-être que ça va changer
00:24:46avec la modification des recettes aussi. Les marques ont décidé
00:24:49face à l'augmentation des prix des matières premières de modifier leurs recettes
00:24:52et ça, ce n'est pas toujours indiqué
00:24:55et c'est une autre « arnaque » à laquelle il va falloir faire attention.
00:24:58Et permettez-moi un petit mot pour le mot « réduflation »
00:25:01que je trouve un joli mot pour la langue française
00:25:04que je ne sais pas s'il est dans le dictionnaire
00:25:07Joli mot, je ne dirais pas ça, mais bon pourquoi pas.
00:25:10C'est en tout cas un mot de la langue de Molière donc je permettrais d'utiliser ce terme-là
00:25:14On a donné les deux avec félicité
00:25:17On a donné les deux pour que chacun puisse utiliser ce qu'il souhaite
00:25:20On va partir en Allemagne à présent
00:25:23Le gouvernement a décidé cette semaine de faciliter l'expulsion d'étrangers
00:25:26qui font l'apologie du terrorisme.
00:25:29Selon le projet de loi adopté ce mercredi 26 juin
00:25:32la moindre approbation ou la promotion d'un seul acte terroriste
00:25:35suffira à l'avenir pour remplir les conditions d'une expulsion
00:25:38Les explications avec Maxime Legay
00:25:42Cette attaque d'un afghan au couteau le 31 mai dernier à Mannheim
00:25:45ayant coûté la vie à un policier avait profondément ému l'Allemagne
00:25:48Son approbation et ses nombreuses glorifications sur les réseaux sociaux
00:25:51avaient suscité l'indignation générale
00:25:54Pour lutter contre ce phénomène
00:25:57le gouvernement allemand a adopté ce mercredi un projet de loi
00:26:00qui facilite l'expulsion d'étrangers faisant l'apologie du terrorisme
00:26:03y compris sur les réseaux sociaux
00:26:06Quiconque n'a pas de passeport allemand
00:26:09et glorifie des terroristes dans notre pays
00:26:12doit être expulsé dans la mesure du possible
00:26:15Nous sommes en train de créer une nouvelle base juridique à cet effet
00:26:18En l'état actuel du droit
00:26:21il faut expressément formuler des déclarations de soutien sur plusieurs faits
00:26:24pour pouvoir engager une procédure d'expulsion
00:26:27Désormais, un seul commentaire qui approuverait un crime terroriste
00:26:30sur les réseaux sociaux pourra constituer à lui seul un motif d'expulsion
00:26:33Il ne s'agit pas d'un petit clic ou d'un petit like
00:26:36mais du fait que des contenus terroristes vraiment répugnants
00:26:39soient glorifiés et affichés
00:26:42Je pense que la ligne de démarcation
00:26:45ne sera pas difficile à établir pour les autorités
00:26:48En Allemagne, ce projet de loi a également relancé le débat
00:26:51sur l'expulsion de criminels afghans vers leur pays
00:26:54Une procédure suspendue depuis la prise du pouvoir des talibans
00:26:57en août 2021
00:27:00On serait bien inspirés d'une telle mesure en France ?
00:27:04Oui, c'est une mesure par principe évidemment excellente
00:27:07qu'il faudrait prendre pour modèle
00:27:10Deux problèmes, d'abord la justice européenne
00:27:13qui dans de très nombreux cas limite les possibilités d'expulsion
00:27:16même en France, on a vu Gérald Darmanin
00:27:19Gérald Darmanin a lui-même fait expulser un certain nombre d'étrangers
00:27:22qui tombaient dans ce cas précis
00:27:25et a eu des difficultés face à la justice européenne
00:27:28Et puis en pratique, encore faut-il que les pays
00:27:31d'origine de ces individus puissent les accepter
00:27:34Je vais le faire quand même rappeler
00:27:37le taux d'exécution des OQTF en France
00:27:40au sens large, qui est de 7%
00:27:43alors que M. Macron avait promis un taux beaucoup plus élevé il y a quelques années
00:27:46Donc il y a une vraie difficulté pratique à mettre en oeuvre ce genre de mesure en France
00:27:49Pour une autre raison, et vraiment c'est une très bonne initiative
00:27:52et c'est ce qu'attendent nos concitoyens pour être protégés
00:27:55contre les menaces terroristes
00:27:58Le problème, c'est que sur les réseaux sociaux
00:28:01vous avez des milliers d'apologies du terrorisme
00:28:04des dizaines de milliers
00:28:07des centaines de milliers
00:28:10d'échanges, de partages
00:28:13de propos violents, antisémites
00:28:16Et c'est ça le problème, c'est qu'en fait, il faudrait effectivement faire la chasse
00:28:19à tous ces propos d'incitation à la haine
00:28:22et au terrorisme, mais ils sont plaîtants
00:28:25C'est pour ça que moi je fais partie de ceux qui plaident
00:28:28pour qu'on responsabilise les plateformes elles-mêmes
00:28:31c'est à elles de veiller à ce que lorsqu'il y a le moindre propos
00:28:34d'appel au terrorisme
00:28:37d'une part la justice en soit informée
00:28:40mais qu'ensuite ces propos soient retirés d'Internet
00:28:43Tant qu'on n'arrivera pas à cela, il y aura tout un écosystème
00:28:46d'apologies du terrorisme qui se maintiendra et qui se développera
00:28:49qui malheureusement est extrêmement présent
00:28:52On a vu par exemple au lendemain de ce crime contre l'humanité
00:28:55du 7 octobre, où sur Internet ont déferlé
00:28:58des propos de soutien
00:29:01à ce qui s'est passé le 7 octobre
00:29:04et ça serait tombé sur le coup de la loi allemande
00:29:07qui est en préparation, mais ça aurait concerné
00:29:10encore une fois des centaines de milliers de personnes
00:29:14On arrive à la fin de cette première demi-heure d'information
00:29:17on va marquer une courte pause, on revient dans un instant
00:29:20le témoignage d'un commerçant qui a vu son établissement
00:29:23détruit lors des émeutes il y a tout juste un an
00:29:26nous sommes allés à sa rencontre, son établissement
00:29:29est toujours dans le même état, c'est-à-dire que c'est un champ de ruines
00:29:32actuellement, pourquoi ? Parce que le montant des dégâts est extrêmement élevé
00:29:35et que l'assurance ne l'a indemnisé que d'une très faible somme
00:29:38il nous explique sa galère aujourd'hui, l'impossibilité
00:29:41de reprendre son activité, ce sera juste après la pause
00:29:45De retour dans votre matinale week-end sur CNews
00:29:48toujours avec Félicité Kindo qui est sur ce plateau
00:29:51Amaury Brelet et Michel Thau pour commenter l'actualité
00:29:54voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30
00:29:57à la une, on vous partage la galère de Nicolas ce matin
00:30:00le gérant d'une boutique totalement détruite par les émeutiers
00:30:03il y a un an dans les Yvelines, impossible de reprendre une activité normale
00:30:06le magasin est aujourd'hui toujours en ruines
00:30:09car son assurance ne l'a indemnisé que d'une toute petite somme
00:30:12le reportage dès le début de ce journal
00:30:1550 euros pour aller voter, c'est la prime qu'offre un employeur
00:30:18des Alpes-Maritimes aux salariés qui iront aux urnes
00:30:21ce dimanche 30 juin, premier tour des élections législatives
00:30:24une incitation efficace puisque certains d'entre eux
00:30:27iront voter pour la toute première fois ce dimanche
00:30:30vous les entendrez
00:30:33de plus en plus de juifs de France prêts à quitter le pays
00:30:36pour aller vivre en Israël, résultat de l'insécurité
00:30:40ils seront cette année quatre fois plus nombreux à partir
00:30:43que l'an dernier, illustration dans ce journal
00:30:46avec notre reportage à Marseille signé Stéphanie Rouquier
00:30:521 million d'euros, c'est le coût des dégâts
00:30:55chez ce commerçant des Yvelines, Nicolas
00:30:58son magasin de motos a été incendié et totalement détruit
00:31:01lors des émeutes de l'été dernier et depuis lors, rien n'a bougé pour lui
00:31:04son assurance ne l'a indemnisé que d'une infime partie de la somme
00:31:08impossible pour lui d'entreprendre des travaux
00:31:11ou de reprendre une activité normale
00:31:14il a accepté de nous raconter cette nuit de cauchemar
00:31:17Antoine Durand et Godéric Bey l'ont rencontré
00:31:20rien n'a bougé depuis un an
00:31:23des ruines et des épaves de motos
00:31:26voilà ce qu'il reste de cette boutique
00:31:29Nicolas, son gérant, se souvient parfaitement de cette nuit de cauchemar
00:31:32vers 1h30 du matin, j'ai été appelé par mon voisin
00:31:35un ami à qui je permettais de garer sa voiture dans la cour
00:31:38qui m'a appelé en me disant Nicolas, viens vite
00:31:41il y a plein de jeunes, ils sont complètement fous
00:31:44ils veulent rentrer dans le magasin, ils veulent mettre le feu
00:31:47j'ai appelé les pompiers, j'ai appelé la police, personne ne veut sortir
00:31:50arrivé sur place, Nicolas assiste impuissant à la scène
00:31:53ils sont rentrés dans le magasin
00:31:56avec le gros conteneur à poubelle
00:31:59ils ont jeté un copter de moto dedans et ils ont mis le feu au magasin
00:32:02après l'avoir pillé et tout ce qu'il pouvait piquer
00:32:05en moto, en casque et en gants
00:32:08parmi les assaillants, il en a reconnu plusieurs dont certains étaient des clients
00:32:11malgré les vidéos retrouvées sur les réseaux sociaux
00:32:14et qu'il nous a partagées, seuls deux individus ont été condamnés
00:32:17les dégâts ont été chiffrés à plus d'un million d'euros
00:32:20mais les assurances ne lui ont versé qu'une infime partie
00:32:23aujourd'hui, Nicolas peine à se reconstruire professionnellement
00:32:26selon un rapport du Sénat, sur l'ensemble du territoire
00:32:29les dommages aux biens lors des émeutes sont estimés
00:32:32à près d'un milliard d'euros
00:32:35on a parlé hier de ces bâtiments de services publics
00:32:38qui ont été détruits souvent dans des quartiers qui en ont le plus besoin
00:32:41on oublie souvent de parler des commerçants
00:32:44j'ai une grosse pensée pour eux
00:32:47dans ces situations-là et en ce qui concerne les émeutes
00:32:50parce qu'à chaque fois qu'il se passe quelque chose dans notre pays
00:32:53ce sont eux les plus touchés
00:32:56on se souvient de centre-ville où des commerçants ont vu
00:32:59leur commerce complètement détruit
00:33:02ce témoignage me paraît absolument sidérant
00:33:05parce que tout simplement
00:33:08je croyais qu'il y avait les moyens de tout reconstruire
00:33:11de tout rebâtir
00:33:14il y a l'agence nationale de rénovation urbaine, l'ANRU
00:33:17qui dispose de fonds considérables
00:33:20qui avait été mobilisé, je me rappelle d'un Premier ministre
00:33:23pour pouvoir développer les quartiers difficiles
00:33:26prenons l'argent de cette agence
00:33:29pour pouvoir permettre à des commerçants comme ce monsieur
00:33:32d'avoir ce million d'euros qu'il lui manque pour reconstruire son commerce
00:33:35ça n'a pas été fait
00:33:38quel manque de solidarité de la part de l'État
00:33:41c'est profondément inadmissible
00:33:44et ça montre une fois de plus que celles et ceux qui créent des richesses
00:33:47qui créent des emplois, qui contribuent aux liens sociaux
00:33:50en tout cas des TPE, des PME, des petits commerçants
00:33:53des artisans ne sont pas soutenus par la collectivité
00:33:56c'est vraiment profondément dommageable
00:33:59et je vais vous dire, ça fait partie de ces tremblements de terre
00:34:02de ces ondes de choc qui ont profondément marqué les Français
00:34:05c'était il y a un an
00:34:08550 villes de France ont été touchées par ces émeutes
00:34:11et ça reste encore dans toutes les mémoires
00:34:14et c'est très bien de le rappeler un an après
00:34:17et ce montant incroyable, 1 milliard d'euros de dégâts dans le pays
00:34:20oui, c'est une blessure encore ouverte
00:34:23et en effet, il est totalement anormal que l'État ne soutienne pas davantage
00:34:26notamment les collectivités, il y a de très nombreuses écoles
00:34:29qui ont été endommagées, certaines même détruites
00:34:32et qui sont toujours aujourd'hui en ruine, qui n'ont pas été reconstruites
00:34:35et pour ce qui est des commerçants évidemment
00:34:38il faudrait un soutien plus important
00:34:41et les assurances, il faudrait peut-être que l'État fasse pression sur les assureurs
00:34:44de chaque catastrophe naturelle ou autre
00:34:47en l'occurrence les émeutes, il y a un an, renâclent très souvent
00:34:50à soutenir leurs assurés
00:34:53la difficulté c'est qu'aujourd'hui, c'était il y a un an
00:34:56mais aujourd'hui ces émeutes, il y a toujours le risque qu'elles se reproduisent
00:34:59on le sait dans les prochaines semaines
00:35:02et on a vu déjà, dès plusieurs jours à Paris notamment et dans les grandes métropoles
00:35:05des commerces obligés de se barricader
00:35:08d'installer des protections en bois ou en métal devant leur vitrine
00:35:11pour éviter la casse, ce qui est quand même très inquiétant
00:35:14à l'issue de ces élections
00:35:17Amaury Brelev, vous vouliez revenir aussi sur cette marche
00:35:20hier en hommage à Nahel
00:35:23et Nahel c'est ce jeune homme qui a été tué par un policier
00:35:26parce qu'il a refusé d'obtempérer, il était à bord d'un véhicule
00:35:29et c'est ce qui a provoqué ensuite
00:35:32les émeutes dans les différents quartiers de France
00:35:35vous vouliez revenir sur cette marche et surtout sur les propos de la maire de Nahel
00:35:38qui vous ont choqué
00:35:41Oui, on comprend tous la douleur et la souffrance d'une mère éplorée
00:35:44qui a perdu son fils, mais j'ai quand même été particulièrement choqué
00:35:47par les propos qu'elle a pu tenir hier lors de l'hommage
00:35:50rendu à son fils, elle a quand même déclaré
00:35:53refus d'obtempérer qui n'en fait pas dans la vie
00:35:56qui ne conduit pas sans permis tout le monde
00:35:59on a tous appris à conduire sans avoir le permis
00:36:02et ces propos sont profondément choquants
00:36:05les policiers ne conduisent pas tous les jours des refus d'obtempérer
00:36:08ou ne conduisent pas sans permis, ce sont des propos irresponsables
00:36:11et moi je voudrais avoir une pensée d'abord pour le policier
00:36:14qui est mis en cause dans cette affaire
00:36:17qui est soupçonné d'avoir tué le jeune Nahel
00:36:20et pour qui on piétine depuis près d'un an déjà
00:36:23responsables politiques, médiatiques et associatifs
00:36:26on piétine la présomption d'innocence
00:36:29et puis pour tous les policiers en général qui sont tous les jours exposés
00:36:32victimes de refus d'obtempérer et d'une mise en danger
00:36:35plus de 23 000 refus d'obtempérer en 2023
00:36:38c'est un refus d'obtempérer de toutes les 20 minutes par jour
00:36:41et les policiers aujourd'hui qui non seulement doivent lutter contre la délinquance routière
00:36:44contre la délinquance en général aujourd'hui
00:36:47sont surmobilisés, ils sont aujourd'hui à nouveau
00:36:50sur le terrain pour assurer la sécurité de ces élections
00:36:53et ils le seront encore davantage dans un mois pour les Jeux Olympiques
00:36:56Michel Taubes
00:36:57Tout à fait d'accord avec Amaury, les policiers sont des vétas
00:37:00piliers de la République, l'année dernière pendant les émeutes
00:37:03ils ont contribué à sauver le pays
00:37:06parce qu'il y avait une flambée de violence
00:37:09qui traversait encore une fois tout le pays
00:37:12et même dans des communes où on ne s'attendait pas
00:37:15des communes de taille moyenne, des montargies
00:37:18comme souvent je le dis et où les policiers ont encore une fois
00:37:21sauvé la République et qui travaillent dans des conditions tellement difficiles
00:37:24on est là dans une année de tous les dangers
00:37:27évidemment ces élections anticipées, les Jeux Olympiques
00:37:30qui arrivent, un climat aussi social
00:37:33extrêmement lourd et puis des refus d'obtempérer
00:37:3625 000 refus d'obtempérer chaque année
00:37:39qui sont 25 000 mises en danger
00:37:42des policiers et parfois d'autres concitoyens
00:37:45il y a un climat d'insécurité dans notre pays
00:37:48qui explique que les policiers ont de grandes difficultés
00:37:51à exercer leur travail, policiers et forces de l'ordre
00:37:54parce qu'il y a aussi les gendarmes
00:37:57l'armée avec l'opération Sentinelle
00:38:00et de plus en plus d'agents privés qui concourent
00:38:03la chaîne de sécurité de notre pays
00:38:06mais oui, il y a un besoin de soutien de nos policiers
00:38:09et il faut les saluer en ces heures difficiles.
00:38:12Dimanche 30 juin, top départ des élections législatives
00:38:15premier tour aujourd'hui en France métropolitaine
00:38:18les bureaux de vote vont ouvrir à 8h, on s'attend à un taux de participation record
00:38:21il faut dire que même certaines entreprises ont décidé
00:38:24de motiver leurs salariés pour se rendre aux urnes dans les Alpes-Maritimes
00:38:27l'une d'entre elles leur propose une petite prime de 50 euros
00:38:30et ça fonctionne puisque certains employés
00:38:33qui n'avaient encore jamais voté s'apprêtent désormais
00:38:36à se rendre pour la première fois dans un bureau de vote
00:38:39un reportage signé Franck Triviaud avec le récit de Camille Jolie
00:38:45Pour lutter contre l'abstention, chacun a un rôle à jouer
00:38:48c'est en tout cas ce que pense ce chef d'entreprise
00:38:51qui a décidé d'instaurer une prime pour inciter ses salariés à aller voter
00:38:54La politique en ce moment, elle est un peu bafouée
00:38:57par le non-civisme des français
00:39:00et j'ai voulu lancer ça comme ça dans ma société
00:39:03le dire d'une seule voix
00:39:06et je ne sais pas si j'aurais été en capacité
00:39:09de motiver mes troupes
00:39:12et la prime est devenue une raison
00:39:16Les 70 salariés de l'entreprise
00:39:19devront se présenter après le 7 juillet
00:39:22avec une carte électorale tamponnée deux fois
00:39:25pour obtenir la prime
00:39:28une gratification reçue sans qu'aucune consigne de vote n'ait été donnée
00:39:31certains iront voter pour la première fois
00:39:34ça peut donner l'envie à voter
00:39:37et pourquoi pas
00:39:40c'est bien justement
00:39:44Une initiative qui n'est pas forcément comprise
00:39:47par tous les employés de l'entreprise
00:39:50Il y en a qui disent beaucoup du positif de cette prime
00:39:53et après il y a quelques chauffeurs qui disent du négatif
00:39:56parce qu'ils n'ont pas de prime en fonction de leur travail
00:39:59et là ils ont une prime par rapport à la politique
00:40:02donc dans les deux c'est moitié-moitié
00:40:05la moitié de l'entreprise qui veut, la moitié de l'entreprise qui n'est pas contente
00:40:09En 2022, dans cette circonscription
00:40:12l'abstention avait frôlé les 60% au second tour des législatives
00:40:18Alors je ne sais pas si c'est véritablement le rôle des employeurs
00:40:21mais est-ce que c'est une bonne initiative pour vous Amaury Brelet ?
00:40:24Oui pourquoi pas, tout ce qui est bon pour inciter les Français à aller voter
00:40:27est une bonne chose
00:40:30plus largement, avant même d'avoir les résultats de ces élections
00:40:33c'est déjà a priori une réussite démocratique
00:40:36les élections ont attiré énormément de monde
00:40:39ont été très très commentées
00:40:42le taux de participation on l'attend jusqu'à 66%
00:40:45ça serait un record depuis 1997
00:40:48et puis le nombre de procurations record, 2,6 millions
00:40:512,6 millions, vous avez un chiffre plus à jour que le mien
00:40:54c'est 4 fois plus qu'en 2022 donc tout ça est très encourageant, démocratique
00:40:57et je crois près de 400 000 Français de l'étranger
00:41:00qui ont déjà voté en ligne pour le moment
00:41:03deux petites choses, moi je salue l'initiative de ce chef d'entreprise
00:41:06dans un secteur important qui est celui des transporteurs routiers
00:41:09en Belgique le vote il est obligatoire
00:41:12et on peut se demander si effectivement
00:41:15ce ne serait pas une bonne chose de l'imposer si on considère que le vote
00:41:18est le pilier de la démocratie dans notre pays
00:41:21mais en attendant d'en arriver là
00:41:24je pense que les instituts de sondage se trompent peut-être
00:41:27on aura peut-être beaucoup plus de taux de participation
00:41:30je rappelais hier que depuis la création de la Vème République
00:41:33le jour de vote où il y a eu la plus forte participation
00:41:36de notre histoire récente
00:41:39ça a été le 10 mai 81 pour le deuxième tour de l'élection présidentielle
00:41:42qui avait vu l'élection de François Mitterrand
00:41:45pour certains c'était la fin du monde
00:41:48pour d'autres c'était le grand soir
00:41:51je pense que pour beaucoup de Français ce qui va se passer aujourd'hui
00:41:54est un jour historique
00:41:57et donc on peut s'attendre à une très forte participation
00:42:00et notamment parmi les salariés de cette entreprise de transport
00:42:03et on verra ça dans 13 heures
00:42:06et un petit peu plus de 18 minutes à présent
00:42:09vous voyez ce compte à rebours sur notre écran
00:42:12du premier tour des élections législatives
00:42:15et vous avez cette soirée à suivre sur CNews
00:42:18à partir de 17h avec Romain Desarbes
00:42:2119h avec Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau
00:42:2420h avec Eliott Deval et enfin à minuit avec Olivier Benquemoun
00:42:27soirée spéciale législative en direct sur CNews
00:42:30à Bordeaux à présent
00:42:33la police municipale en grève cette semaine
00:42:36les agents réclament des armes à feu
00:42:39la mairie y est totalement opposée
00:42:42pour les agents, les tasers ou encore les matraques télescopiques
00:42:45ne suffisent pas face à l'insécurité grandissante
00:42:48et l'attaque au couteau qui s'est produite à Bordeaux en avril dernier
00:42:51les explications de Charles Pousseau
00:42:54une grève pour faire entendre leurs douze revendications
00:42:57ce vendredi les policiers municipaux de Bordeaux
00:43:00se sont réunis pour faire entendre leur mécontentement
00:43:03alors qu'ils attendaient une décision de la mairie le 4 juillet
00:43:06ils devront faire preuve de patience après un report
00:43:09à cause des élections législatives
00:43:12inquiets, ils ont déposé un préavis de grève jusqu'au 14 juillet
00:43:15tous les jours il y a des grévistes
00:43:18et des discussions en interne entre nous
00:43:21en termes d'Assemblée Générale, des policiers municipaux
00:43:24se font jour par jour, ils maintiennent l'information
00:43:27pour savoir sur quel événement il y aura un blocage
00:43:30parmi ces revendications, celle sur l'armement létal
00:43:33contrairement aux autres communes de la métropole
00:43:36les policiers municipaux bordelais n'ont pas d'arme à feu
00:43:39ils sont équipés de pistolets à impulsion électrique
00:43:42de gazeuses et de matraques télescopiques
00:43:45qui ont leur rôle mais qui répondent à des problématiques
00:43:48très particulières et très limitées
00:43:51ils manquent cruellement l'arme létale
00:43:54qui est l'ultime recours dissuasif pour sauver l'agent
00:43:57en question ou quelqu'un d'autre qui aura nécessité l'usage
00:44:00que je vous rappelle c'est la légitime défense
00:44:03pour les policiers municipaux, il n'y a pas d'autre règle que celle-ci
00:44:06La mairie de Bordeaux ne pourrait donner sa décision
00:44:09qu'au mois de septembre prochain
00:44:13Je pense que c'est une tendance presque inéluctable
00:44:16pour les villes de France, tant l'insécurité est grande
00:44:19dans le pays et même pour les agents municipaux
00:44:22qui sont confrontés à des dangers de plus en plus importants
00:44:25Oui, c'est une mesure de bon sens qui est soutenue
00:44:28depuis des années par une majorité de Français
00:44:31je ne comprends même pas qu'il y ait encore débat sur la question
00:44:34les policiers municipaux dans ces communes sont en première ligne
00:44:37face à l'insécurité, face à l'ensauvagement
00:44:40et puis pour protéger la population
00:44:4353% des policiers municipaux en France sont équipés d'armes à feu
00:44:46donc il y a quand même un certain nombre d'élus et de maires
00:44:49qui renaclent toujours, et le plus souvent
00:44:52et c'est ça le plus triste, par idéologie
00:44:55c'est d'ailleurs la même observation concernant les caméras de vidéosurveillance
00:44:58beaucoup de maires, y compris le maire de Bordeaux, s'y refusent encore
00:45:01par idéologie, par dogmatisme, alors même
00:45:04et c'est là toutes les responsabilités concernant Bordeaux
00:45:07qui ont cessé d'augmenter ces dernières années
00:45:10ça commence à changer Michel Thaube
00:45:13encore trop long, mais ça commence à changer
00:45:16en fait, vu la montée de la violence dans notre société
00:45:19on ne pourra gérer cette violence et la contenir
00:45:22que s'il y a un continuum de sécurité
00:45:25qui est assuré par tous les acteurs de cette sécurité
00:45:28la police nationale, la police municipale, la gendarmerie
00:45:31les sociétés de sécurité, même les citoyens
00:45:34doivent y concourir
00:45:37la sécurité, c'est le premier des droits fondamentaux
00:45:40qui conditionne l'exercice des autres droits
00:45:43liberté d'expression, liberté d'association
00:45:46liberté d'entreprendre, et donc la sécurité c'est l'affaire de tout le monde
00:45:49évidemment dans le cadre de la loi et avec les professionnels
00:45:52que sont les policiers, mais effectivement
00:45:55un policier municipal doit pouvoir exercer
00:45:58la plénitude de sa fonction de sécurité
00:46:01en lien avec la police nationale, en lien avec les autres services
00:46:04de l'Etat, et ne pas leur donner les moyens
00:46:07de leur action, c'est les mettre en danger
00:46:10comme c'est mettre en danger nos concitoyens
00:46:13c'est évidemment une exigence de plus en plus prégnante dans notre société
00:46:16pour beaucoup de nos concitoyens
00:46:19Il est 6h45 sur CNews, le rappel de l'actualité, c'est avec vous, félicité
00:46:26Les électeurs d'outre-mer et les français établis en Amérique
00:46:29sont rendus aux urnes pour le premier tour des législatives
00:46:32les plus scrutées de l'histoire récente
00:46:35un moment important à la veille d'un vote en métropole
00:46:38qui pourrait ouvrir la voie à une accession au pouvoir du RN
00:46:41En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation au premier tour
00:46:44des élections législatives est en forte hausse
00:46:4732,39%, estimé à 12h heure locale
00:46:50contre 13,6 en 2022
00:46:53Le scrutin se déroule sans encombre et de façon sécurisée
00:46:56Il y a eu des tensions sur l'archipel
00:46:59229 000 calédoniens sont appelés aux urnes
00:47:02pour élire les deux députés du territoire français du Pacifique Sud
00:47:05En Ukraine, des frappes russes
00:47:08contre une ville de la région de Zaporizhia
00:47:11et des villages de la région de Donetsk ont fait 11 morts
00:47:14Volodymyr Zelensky appelle ses alliés à une livraison accélérée d'armement
00:47:17Il a déclaré que les décisions devaient être prises plus rapidement
00:47:20face à une situation d'urgence
00:47:26Depuis de nombreuses années déjà, et encore davantage depuis le 7 octobre dernier
00:47:29les Juifs de France se sentent de plus en plus en danger
00:47:32sur le territoire, dans leur propre pays
00:47:35Résultat, ils sont toujours plus nombreux à vouloir émigrer vers Israël
00:47:38à faire ce qu'on appelle leur alia
00:47:41Cette année, le nombre de départs de Juifs français
00:47:44devrait être multiplié par 4
00:47:47A Marseille, la communauté juive nous partage son inquiétude
00:47:50C'est un reportage signé Stéphanie Routier
00:47:54Dans le quartier de la Grande Synagogue
00:47:57les Juifs de Marseille ne cachent pas leurs inquiétudes
00:48:00Depuis les attaques du 7 octobre en Israël, ils vivent dans la crainte quotidienne
00:48:03Ils refusent de témoigner pour ne pas être identifiés
00:48:06Le président du consistoire régional israélite soutient ces familles
00:48:09Ils se sentent en insécurité
00:48:12peur des agressions physiques, verbales
00:48:15et puis ce sentiment-là pourrit la vie aux gens
00:48:18Pour ne plus vivre cachés et en insécurité
00:48:21ils sont de plus en plus nombreux à être tentés par l'alia
00:48:24partir vivre en Israël
00:48:27Dans chaque foyer juif, dans la bouche des gens
00:48:30est-ce que nous, communauté juive
00:48:33on a encore un avenir en France ?
00:48:36Et ça, ça fait beaucoup de peine
00:48:39Quand la personne se sent menacée, se sent en danger
00:48:42cette personne réfléchit à aller ailleurs
00:48:45Et aujourd'hui, le pays, bien que c'est un pays qui est en état de guerre
00:48:48mais les personnes se sentent plus en sécurité en Israël qu'ailleurs
00:48:51L'an dernier, 1100 juifs de France sont partis vivre en Israël
00:48:54Ils seront 4500 cette année
00:48:57Et quel échec, quel échec aujourd'hui de se dire
00:49:00que chaque juif de France se pose la question
00:49:03est-ce qu'on a encore un avenir en Israël ?
00:49:06Est-ce qu'on a encore un avenir en Israël ?
00:49:09Est-ce qu'on a encore un avenir en Israël ?
00:49:12Est-ce qu'on a encore un avenir en Israël ?
00:49:15Est-ce qu'on a encore un avenir en Israël ?
00:49:18Quel échec de se dire que des juifs en France
00:49:21peuvent se sentir plus en sécurité dans un pays en guerre
00:49:24que dans leur propre pays qu'est la France ?
00:49:27Oui, c'est absolument effroyable et une très grande tristesse
00:49:30Les juifs en France vivent dans un véritable climat de terreur
00:49:33a fortiori évidemment depuis le 7 octobre
00:49:36mais déjà depuis des années, on sent l'antisémitisme qui monte dangereusement
00:49:39aujourd'hui, on l'a vu, eux-mêmes en témoignent d'ailleurs
00:49:42des juifs qui sont obligés d'enlever leur kippa dans la rue pour sortir
00:49:45qui décrochent leur mezouza de leur porte
00:49:48qui pour certains même sont obligés de déménager
00:49:51de quitter leur ville ou leur département par sécurité
00:49:54pour s'installer dans un endroit plus sûr
00:49:57et puis en effet, à l'extrême, des juifs français
00:50:00qui sont nés en France, qui ont grandi en France
00:50:03qui ont leurs enfants en France et qui prennent cette décision terrible
00:50:06pour eux et pour la France de nous quitter
00:50:09pour aller s'installer en Israël dans un pays qui est menacé
00:50:12par le terrorisme sous les bombes
00:50:15Les juifs de France sont français
00:50:18et ils sont... ils devraient être fiers d'être français
00:50:21et de rester sur le sol français
00:50:24je comprends qu'il y ait des juifs qui veuillent partir en Israël
00:50:27j'ai envie de dire que c'est leur deuxième patrie
00:50:30pour la plupart d'entre eux, mais ils sont français
00:50:33et en France, c'est leur patrie, c'est leur pays
00:50:36c'est leur histoire
00:50:39Et on leur dit quoi ? On leur dit prenez des risques ?
00:50:42Non, on leur dit que la République est à leur côté et doit être à leur côté
00:50:45je pense que... rappelez-vous la marche contre l'antisémitisme
00:50:48en novembre dernier à laquelle presque tous
00:50:51les institutions françaises ont participé
00:50:54pour ne pas être plus dans les détails
00:50:57dans cette journée particulière d'élection
00:51:00il faut le dire, les juifs font partie
00:51:03de l'histoire et de la richesse et de l'avenir de la France
00:51:06voilà ce que je veux dire avec force
00:51:09encore une fois, je comprends ceux qui veulent partir
00:51:12mais je comprends aussi ceux qui se disent français, veulent rester français
00:51:15et appellent tout simplement
00:51:18la société française, la République
00:51:21à être à leur côté lorsqu'ils sont victimes d'antisémitisme
00:51:24bien sûr qu'il y a une explosion de l'antisémitisme dans notre pays
00:51:28et il ne faut pas céder à cette menace, à cette pression
00:51:31que constituerait une sorte de fuite
00:51:34de notre beau pays qu'est la France
00:51:37donc les juifs ont leur place pleine et entière en France
00:51:40il faut le dire, le redire, c'est aussi cela notre avenir
00:51:43sinon effectivement ce serait un échec
00:51:46cuisant pour la communauté
00:51:49dans l'ensemble de la communauté nationale
00:51:52et pour la République tout entière, on vous en parlait tout à l'heure
00:51:55à partir de demain, plusieurs changements vont entrer en vigueur en France
00:51:58le 1er juillet et sans doute le plus important
00:52:01et probablement le plus pénible d'entre eux, c'est l'augmentation du prix du gaz
00:52:04plus 12% environ
00:52:07dès ce 1er juillet par rapport au mois de juin
00:52:10alors quel impact pour les ménages ?
00:52:13les explications de Tancrède Guillotel
00:52:16en juillet, pour de nombreux ménages, la facture de gaz risque bien d'augmenter
00:52:19en cause, une hausse du prix repère
00:52:22par rapport au mois de juin de 11,7%
00:52:25dû notamment à l'explosion des coûts de transport et de distribution
00:52:28la France consomme moins de gaz qu'avant
00:52:31sauf que les charges du réseau
00:52:34de distribution, il faut toujours les payer mais donc sur moins de gaz
00:52:37et donc ça fait mécaniquement
00:52:40augmenter pour tout le monde le prix du gaz
00:52:43en prenant aussi en compte qu'il y a des investissements très importants
00:52:46dans le développement d'infrastructures de biogaz
00:52:49ce prix repère établi par la commission de régulation de l'énergie
00:52:52n'a pourtant qu'une valeur indicative
00:52:55les fournisseurs restent libres de fixer les prix et les conditions de leurs offres
00:52:58selon les contrats de fourniture, le prix du gaz peut être fixe
00:53:01ou bien indexé sur le prix repère
00:53:04pour un résultat sur la facture bien différent
00:53:07les fournisseurs vont vous allécher par des prix qui sont moins hauts
00:53:10après, il faut vraiment regarder leur offre
00:53:13sur le prix du gaz et sur le prix du fonctionnement
00:53:16et puis attention aussi au prix du gaz fixe
00:53:19et là, vous pouvez lire l'avenir
00:53:22puis vous avez aussi le prix du gaz indexé
00:53:25et à partir de là, c'est quand même beaucoup plus sensible
00:53:28parce que c'est sensible aux évolutions du marché
00:53:31Avec cette hausse des prix
00:53:34selon la commission de régulation de l'énergie
00:53:37la facture de gaz annuel d'un ménage devrait augmenter
00:53:40en moyenne de 124 euros
00:53:44On va parler de choses plus sympathiques, les sports à présent
00:54:09Allez les sports à présent, félicité, on va parler du Tour de France
00:54:12un français portera le maillot jaune
00:54:15il s'agit de Romain Bardet
00:54:18il remporte la première étape du Tour de France
00:54:21206 kilomètres en Italie entre Florence et Rimini
00:54:24le français a levé les bras au bout du suspense
00:54:27il signe son quatrième succès sur le Tour
00:54:30pour sa onzième et dernière participation
00:54:33aujourd'hui, la deuxième étape du Tour de France s'annonce de nouveau explosive
00:54:36avec la redoutable Côte de Saint-Lucas
00:54:39et on va parler foot à présent
00:54:42avec le début des huitièmes de finale de l'Euro
00:54:45hier, l'Allemagne affrontait le Danemark
00:54:48une rencontre marquée par une interruption
00:54:51due aux intempéries dans le ciel de Dortmund
00:54:54les Allemands ont dominé à domicile, 2 buts à 1
00:54:57ils affronteront l'Espagne ou la Georgie en quart de finale
00:55:00et plus tôt dans la journée, l'Italie a perdu contre la Suisse
00:55:03une défaite 2 à 0
00:55:07ils seront opposés en quart de finale aux vainqueurs du match
00:55:10entre l'Angleterre et la Slovaquie
00:55:13la France affronte de son côté la Belgique demain dès 18h
00:55:18c'était votre programme avec Groupe Verlaine
00:55:21installateurs de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:55:24exploitant leur commerce. Groupeverlaine.pro
00:55:27c'était votre programme avec Nutribullet
00:55:30un maximum de nutriments en un minimum d'efforts
00:55:34la matinale se poursuit dans quelques instants
00:55:37vous étendrez le témoignage bouleversant du frère du pompier tué
00:55:40sur la promenade des Anglais cette semaine
00:55:43percuté par 4 jeunes dont le véhicule a grillé un feu rouge
00:55:46dans la nuit de lundi à mardi
00:55:49il y a les larmes mais aussi la colère de ce frère
00:55:52de voir le principal suspect remis en liberté sous contrôle judiciaire
00:55:55on en parle juste après la pause
00:55:58le temps pour moi de remercier les 2 premiers invités
00:56:01et Michel Thaube, à tout de suite sur CNews
00:56:31la baignade est déconseillée sur la côte aquitaine
00:56:34en raison de l'activité orageuse
00:56:37vous aurez tout de même des températures au-dessus des 20° dans l'air et dans l'eau
00:56:40des passages nuageux et des averses qui vont circuler sur les plages du golfe de Lyon
00:56:43fin juin la température de la mer est déjà à plus de 20°
00:56:46enfin le soleil reste simplement voilé en Méditerranée
00:56:49méfiez-vous tout de même de cet indice UV élevé entre midi et 17h
00:57:02l'agence BDO partenaire de votre épargne
00:57:05dimanche 30 juin, bon réveil à tous dans la matinale
00:57:08quel temps fait-il dans le ciel de votre dimanche ?
00:57:11regardez tout de suite la météo de Loïc Rousseval
00:57:14la météo avec Groupe Verlaine
00:57:17installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance
00:57:20Groupe Verlaine, le climat de confiance
00:57:23voici les prévisions pour le dernier jour du mois de juin
00:57:26dimanche matin avec un soleil simplement voilé sur les plages du nord
00:57:30mais des pluies encore du sud-ouest au département du nord-est
00:57:33un ciel dégagé sur un tiers-sud
00:57:36en revanche, dans l'après-midi
00:57:39c'est vrai que les passages nuageux seront encore fréquents ce dimanche
00:57:42notez quelques averses localisées vers la Manche
00:57:45mais aussi sur le nord-est, à caractère orageux vers les Alpes
00:57:48ou encore sur les Pyrénées
00:57:51et un ciel davantage dégagé, plus de soleil en Méditerranée
00:57:54grâce au Mistral et à la Tramontane
00:57:58la moitié nord, l'après-midi, ça va baisser
00:58:01et dès le matin, des températures très douces, au-dessus des 10°C
00:58:04moyenne de 12°C pour la Bretagne, moyenne de 20°C en Côte d'Azur
00:58:0720°C à Nice, même valeur à Marseille
00:58:10ou encore à Ajaccio, 16°C à Paris
00:58:13l'après-midi, forte baisse des températures
00:58:16après la dégradation orageuse, on va repasser en dessous des 30°C
00:58:19excepté par exemple vers les îles Sanguinaires
00:58:2230°C dans Ajaccio, 23°C dans Paris
00:58:25Bon dimanche à tous par avance !
00:58:55Les titres de votre journal
00:58:58A la une, le témoignage bouleversant du frère de ce pompier
00:59:01tué sur la promenade des Anglais
00:59:04percuté par 4 jeunes dont les véhicules a grillé un feu rouge
00:59:07dans la nuit de lundi à mardi
00:59:10Il y a les larmes mais aussi la colère de voir le principal suspect
00:59:13remis en liberté sous contrôle judiciaire
00:59:16alors même qu'il avait consommé du gaz hilarant
00:59:19Vous l'entendrez dès le début de ce journal
00:59:23Il s'agit d'élire nos 577 députés
00:59:26les bureaux de vote vont ouvrir à 8h
00:59:29et nous sommes sur place pour les préparatifs
00:59:32avec notre journaliste Audrey Bertheau
00:59:35Une bonne nouvelle pour votre porte-monnaie
00:59:38à partir de demain, les supermarchés seront obligés de signaler
00:59:41les produits pour lesquels les marques ont diminué les quantités
00:59:44sans réduire les prix, c'est ce qu'on appelle la Shrinkflation
00:59:47Jusque là, cela passait quasiment inaperçu
00:59:51Désormais, vous êtes prévenus et on peut s'en réjouir
00:59:56Tout d'abord, on prend la direction de Nice ce matin
00:59:59Nos équipes ont rencontré le frère du pompier tué sur la promenade des Anglais
01:00:02Il a accepté de témoigner pour CNews avec beaucoup d'émotion
01:00:05Il rend hommage à Jérémy, 41 ans
01:00:08qui laisse toute une famille derrière lui
01:00:11Il exprime aussi sa révolte après la libération du principal suspect
01:00:14Il s'agit d'un jeune homme âgé de 19 ans
01:00:17libéré mais placé sous contrôle judiciaire
01:00:20au volant de son véhicule ce soir-là
01:00:23Il avait consommé du protoxyde d'azote avant de griller un feu rouge
01:00:26Le reportage de Franck Triviaux et Sarah Varney
01:00:29C'est un vide immense que laisse derrière lui Jérémy
01:00:32le sapeur-pompier percuté par un véhicule
01:00:35dans la nuit de lundi à mardi sur la promenade des Anglais
01:00:38L'homme était marié et avait deux enfants
01:00:41Son frère témoigne avec beaucoup d'émotion
01:00:44Jérémy c'était quelqu'un de solaire
01:00:47qui a apporté la vie de partout
01:00:50son sourire
01:00:53avec tout le monde il a apporté son soutien
01:00:56il a aidé les gens et il termine comme ça
01:00:59Un deuil difficile pour la famille
01:01:02qui ne peut se recueillir autour du corps de Jérémy
01:01:05Mon frère on n'a pas son corps
01:01:08son corps on l'aura peut-être en 15 jours
01:01:11Son anniversaire c'est le 8 juillet
01:01:14Les circonstances du drame laissent place à la colère
01:01:17Protoxyde d'azote, vitesse plus que excessive
01:01:20on grille un feu alors qu'il y a des voitures arrêtées
01:01:23il lui a laissé aucune chance, c'est intolérable
01:01:26c'est un homicide involontaire
01:01:29mais quand on commet autant d'infractions
01:01:32il y a rien d'involontaire et surtout il fuit
01:01:35il le laisse crever
01:01:39Le sapeur-pompier de 41 ans a été percuté
01:01:42par un véhicule qui venait de griller un feu rouge
01:01:45il a été projeté 60 mètres plus loin
01:01:48à bord du véhicule, 4 jeunes âgés de 16 à 26 ans
01:01:51l'auteur présumé de l'accident a été interpellé
01:01:54puis remis en liberté sous contrôle judiciaire
01:01:57une décision qui ne passe pas
01:02:00à ce monsieur je n'implorerai pas le mot juge de liberté
01:02:03parce que la liberté c'est pas remettre un assassin en rang
01:02:06on est dans un contexte, il sait ce qu'on vit
01:02:09il sait comment ça s'est passé, il cherche quoi, il attise la haine
01:02:12il appelle quoi, les gens sont tous meurtris
01:02:15et lui il le laisse sortir
01:02:18Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire
01:02:21et non assistance à personne en danger
01:02:24Eric Revel, je crois qu'on peut tous partager la colère
01:02:27l'incompréhension de cette famille
01:02:30on a une consommation de protoxyde d'azote
01:02:34et le résultat c'est un homicide involontaire
01:02:37dont on nous parle aujourd'hui et un homme
01:02:40qui est remis en liberté, certes sous contrôle judiciaire
01:02:43mais en liberté aujourd'hui
01:02:46Oui c'est absolument terrifiant ce qui s'est passé à Nice
01:02:49sur la promenade des Anglais
01:02:52ce drame me fait penser à d'autres drames
01:02:55vous souvenez le fils de ce chef cuisinier important à Paris
01:02:58qui avait été percuté sur son scooter à l'arrêt
01:03:01en fait ça veut dire que la loi doit évoluer vite
01:03:04parce que la violence de la société doit entraîner
01:03:07la création me semble-t-il d'une législation
01:03:10sur l'homicide routier
01:03:13on en avait parlé aussi
01:03:16sur d'autres faits du même genre
01:03:19je crois qu'il est urgent maintenant que la loi évolue
01:03:22on ne peut pas considérer quelqu'un qui a pris des produits
01:03:25comme c'est le cas, qui a grillé un feu rouge
01:03:28la promenade des Anglais pour ceux qui la connaissent
01:03:31elle est parsemée de feux rouges
01:03:34entre l'aéroport et le côté du Mont-Boron
01:03:37où s'arrête quasiment la promenade des Anglais
01:03:40il y a beaucoup de feux rouges
01:03:43c'est-à-dire que ces personnes qui roulent
01:03:46qui ne maîtrisent plus leur véhicule
01:03:49sont en infraction
01:03:52je comprends la colère de la famille
01:03:55un homicide involontaire pour l'instant
01:03:58peut entraîner que ce meurtrier
01:04:01ce délinquant puisse être mis en liberté
01:04:04et puis il y a la douleur aussi
01:04:07parce que Nicolas Boulon le dit dans le sujet
01:04:10le frère du pompier
01:04:13de ne pas pouvoir voir le corps de son frère
01:04:16il y a une enquête, tout ça est juste
01:04:19et puis la concomitance du fait
01:04:22que l'anniversaire du pompier tué sur la route
01:04:25c'est le 8 juillet
01:04:28tout ça rajoute à la douleur énorme
01:04:31de cette famille
01:04:34et puis cette promenade des Anglais
01:04:37ça n'a rien à voir
01:04:40dans la tête des Niçois c'est toujours extrêmement présent
01:04:43c'est une promenade endeuillée
01:04:46et je pense que pour les Niçois
01:04:49ça monte très vite dès l'instant où
01:04:52il ne s'agit pas d'un acte terroriste
01:04:55mais le sang a déjà beaucoup coulé sur cette promenade des Anglais
01:04:58le 14 juillet 2016
01:05:01et puis on voit sur la voie qu'on a encore tous les stigmates
01:05:04de cet accident effroyable
01:05:07on l'a vu dans le reportage
01:05:10donc tout ça est terrible
01:05:13mettez-vous à la place de la famille
01:05:16pour compléter ce que vient de dire Eric Reuvel
01:05:19il y a effectivement un projet de loi
01:05:22qui était dans les tuyaux du Parlement
01:05:25qui a déjà été voté en première lecture par le Sénat
01:05:28mais qui se contente de changer les termes
01:05:31on passe d'un homicide involontaire
01:05:34à un homicide routier
01:05:37lorsqu'il y a des circonstances aggravantes
01:05:40bon là il y en a Michel
01:05:43ça évidemment qu'il y en a
01:05:46mais le problème c'est que la loi
01:05:49je vérifiais pour préparer l'émission
01:05:52c'est que la loi n'aggrave pas du tout les peines
01:05:55la prochaine loi qui sera votée
01:05:58on peut l'espérer par le prochain Parlement
01:06:01qui sortira des urnes
01:06:04la loi n'aggrave pas les peines
01:06:07elle change juste les termes pour l'essentiel
01:06:10c'est un projet de loi totalement répréhensible
01:06:13de la part d'un conducteur fou
01:06:16qui va tuer finalement une personne
01:06:19par son comportement totalement irresponsable
01:06:22mais la réalité c'est que le projet de loi
01:06:25n'aggrave pas les peines
01:06:28et ça n'est peut-être pas lié que à cette loi
01:06:31ce qui est très choquant
01:06:34c'est qu'effectivement la personne
01:06:37et en termes d'ordre public
01:06:40en termes de messages adressés à des fous du volant
01:06:43à des personnes totalement inconséquentes
01:06:46le message il est terrible
01:06:49c'est une forme d'incitation à pouvoir continuer
01:06:52à sévir et à commettre des actes irresponsables
01:06:55puisqu'on se dit que finalement même si je tue quelqu'un
01:06:58je peux me retrouver libre le soir même
01:07:01de mon interpellation
01:07:04la consommation de drogue explose en France
01:07:07cocaïne, cannabis, là on parle de gaz hilarant
01:07:10il y a aussi bien sûr l'alcool
01:07:13il y a beaucoup de stupéfiants qu'on ne peut pas encore classer
01:07:16parce que ce sont des produits chimiques de synthèse
01:07:19forcément il faut que la loi soit adaptée
01:07:22à cette nouvelle consommation
01:07:25parce que si vous avez une explosion de la consommation
01:07:28de toutes ces drogues, synthèse y compris
01:07:32puisque vous avez un centre de personnes qui conduisent avec ces produits
01:07:35donc c'est une urgence, Michel a raison
01:07:38il y a urgence à ce que cette loi, avec des peines peut-être plus lourdes
01:07:41soit votée par le nouveau parlement
01:07:44je vous propose à tous de jeter un coup d'oeil au compteur
01:07:47qui s'affiche en bas de l'écran, 12h50
01:07:50avant le résultat du premier tour des élections législatives
01:07:53en France, top départ aujourd'hui
01:07:56de ce premier tour en France métropolitaine
01:07:59les bureaux vont ouvrir d'ici une heure
01:08:02et on va tout de suite rejoindre Audrey Bertheau
01:08:05qui est dans un bureau de vote du 8ème arrondissement de la capitale
01:08:08bonjour Audrey, je le disais
01:08:11c'est dans un petit peu moins d'une heure, maintenant 50 minutes
01:08:14que le bureau va ouvrir ses portes
01:08:17Oui bonjour Anthony, en effet à 8h
01:08:20les bureaux de vote vont ouvrir, tout est en train d'être mis en place
01:08:23derrière moi, ils attendent évidemment
01:08:26beaucoup de monde, je vais rappeler quelques chiffres
01:08:29la participation était de 47,5%
01:08:32au premier tour des législatives de 2022
01:08:35aujourd'hui selon l'institut de sondage Ipsos
01:08:38on attend 63% de participation
01:08:41donc bien plus d'un français sur deux
01:08:44pour ce qui est des procurations, 2,6 millions de procurations
01:08:47ont été établies depuis le 10 juin selon le ministère de l'intérieur
01:08:50là aussi c'est 4 fois plus
01:08:53qu'il y a deux ans, à noter qu'il faut avoir recueilli
01:08:56au moins 12,5% des voix
01:08:59pour pouvoir se maintenir au second tour, ce qui veut dire que tous les partis
01:09:02qui atteignent ce seuil se qualifient
01:09:05pour le vote de la semaine prochaine, ce sera le 7 juillet
01:09:08et donc ici à Paris et en métropole
01:09:11dans 50 minutes les bureaux de vote vont
01:09:14ouvrir mais bien sûr ils ont déjà ouvert par exemple en Outre-mer
01:09:17Merci Audrey, on vous retrouve tout à l'heure à 8h
01:09:20accompagnée de Jean-Laurent Costantini
01:09:23derrière la caméra, merci à tous les deux
01:09:26il s'agit donc d'élire nos 577 députés
01:09:29mais félicité avant d'aller voter, peut-être que vous avez quelques questions
01:09:32qui vous taraudent derrière votre écran
01:09:35Un petit peu comme tous les français je crois, quel est le rôle d'un député ?
01:09:38Quelle est sa marge de manoeuvre ou encore quelle est sa rémunération ?
01:09:41Je vous propose de comprendre ces réponses en images avec Révegine Delfour
01:09:44Un député est un parlementaire élu
01:09:47dans le cadre d'une circonscription pour 5 ans
01:09:50son rôle est de voter les lois
01:09:53des projets de loi préparés par le gouvernement
01:09:56ou des propositions de loi qu'il a lui-même déposées
01:09:59il doit également contrôler l'action du gouvernement
01:10:02pour cela il dispose de plusieurs moyens
01:10:05interroger l'exécutif notamment lors des questions au gouvernement
01:10:08à l'Assemblée Nationale
01:10:11examiner son action au sein d'une commission
01:10:14il peut également signer une motion de censure
01:10:17si cette dernière est votée à la majorité absolue
01:10:20le Premier Ministre est dans l'obligation de démissionner
01:10:23Un député est tenu de se consacrer à son mandat parlementaire
01:10:26non cumulable avec d'autres mandats
01:10:29il touche par mois 7600 euros bruts
01:10:32soit un montant net mensuel de 5900 euros
01:10:35il bénéficie aussi d'une avance de frais de mandat
01:10:38de 5950 euros
01:10:42pour des dépenses non prises en charge par l'Assemblée
01:10:45comme les frais de réception
01:10:48enfin, il dispose d'un crédit de 11 118 euros par mois
01:10:51pour lui permettre d'engager jusqu'à 5 collaborateurs
01:10:57Vous avez une dissolution
01:11:00lorsque Jacques Chirac était président de la République
01:11:03en 1997
01:11:06il avait une majorité absolue
01:11:10et la participation au moment de la dissolution
01:11:13de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1987
01:11:16était de 68%
01:11:19donc bien sûr qu'on peut comparer au législatif précédent
01:11:22mais je pense qu'il faut comparer
01:11:25une dissolution à une autre
01:11:28celle retentissante de 97
01:11:31puisque Jacques Chirac et son parti le RPR avaient une majorité
01:11:34ils se sont retrouvés avec une minorité
01:11:38mais en 1997, participation 68%
01:11:41on verra si on bat le record avec cette nouvelle dissolution surprise
01:11:44Je pense que pour les français
01:11:47l'enjeu est peut-être encore beaucoup plus important
01:11:50que simplement l'élection de la députée de sa circonscription
01:11:53et moi ça me fait plus penser à un enjeu
01:11:56comme il a pu y en avoir en 1981
01:11:59par exemple pour l'élection présidentielle
01:12:02qui avait battu tous les records de la Vème République
01:12:06je pense que pour les français c'est un peu le dessin de la France
01:12:09qui se joue aujourd'hui et donc il risque d'y avoir une très forte participation
01:12:12et peut-être que les instituts de sondage sont même en dessous de la réalité
01:12:15on le saura ce soir bien entendu
01:12:18c'est les français qui sont souverains et qui décident
01:12:21Et je le rappelle, 12h45
01:12:24vous le voyez sur le compteur qui s'affiche en bas de l'écran
01:12:27avant les résultats de ce premier tour des élections législatives
01:12:30Un premier tour à suivre sur CNews
01:12:33bien sûr notre soirée spéciale
01:12:36ça va commencer à partir de 17h avec Romain Desarbres
01:12:39ensuite à 19h Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau
01:12:42à 22h vous retrouvez Eliott Deval et à partir de minuit
01:12:45Olivier Benkemoun, grande soirée spéciale législative
01:12:48en direct sur CNews et en partenariat
01:12:51avec Europe 1 et le JDD
01:12:54à 7h15 pile à présent le rappel de l'actualité
01:12:57signé Félicité Kindoki
01:13:01Un an après la mort de Nahel, tué le 27 juin 2023
01:13:04par un policier lors d'un refus d'obtempérer
01:13:07près d'un millier de personnes se sont réunies hier à Nanterre
01:13:10dans les Hauts-de-Seine pour lui rendre hommage
01:13:13lors d'une marche silencieuse organisée par la maire du jeune homme
01:13:16Un an après, l'émotion était encore vive
01:13:19A Belgrade, un homme muni d'une arbalète a grièvement blessé
01:13:22un policier en faction devant l'ambassade d'Israël
01:13:25L'individu a été abattu, la police a identifié l'assaillant
01:13:28comme étant un converti à l'islam
01:13:31Cette attaque terroriste pourrait avoir un lien possible avec le wahhabisme
01:13:34une branche ultra conservatrice de l'islam qui domine en Arabie Saoudite
01:13:37Et puis en Allemagne, deux policiers ont été agressés
01:13:40et grièvement blessés par des manifestants
01:13:43venus protester contre le congrès du parti d'extrême droite AFD
01:13:46à Essen dans l'ouest du pays
01:13:4928 autres policiers ont été blessés lors de cette manifestation
01:13:53Alors est-ce qu'on a des adeptes du deux roues autour de cette table ?
01:13:56Michel Thaube ? Oui, c'est le cas
01:13:59Vélo ou moteur ?
01:14:02Alors moteur, motorisé
01:14:05C'est Michel Thaube
01:14:08L'expérimentation qui a été menée dans 21 départements pendant 3 ans
01:14:11L'autorisation de circuler en interfile pour les deux roues
01:14:14C'était évidemment, et vous me le confirmerez Michel
01:14:17très pratique pour passer à travers les embouteillages
01:14:20Heureusement, cette autorisation arrive bientôt à sa fin
01:14:23La circulation interfile sera de nouveau interdite
01:14:26à partir du 1er août 2024
01:14:29Le temps d'analyser les résultats de cette expérimentation
01:14:32Théoriquement, l'amende s'élève à 135 euros
01:14:35Un sujet de Bamba Gaye
01:14:38Yael Benhamou avec le récit de Sarah Varney
01:14:41L'interfile pour les motards, c'est terminé ?
01:14:44Pas exactement, à partir du 1er août
01:14:47La sécurité routière deviendra interdite après 3 ans d'expérimentation
01:14:50comme il est stipulé dans le code de la route
01:14:53mais sera tout de même tolérée le temps de prendre une décision finale
01:14:56La sécurité routière devra alors choisir entre rétablir l'interfile à l'échelle nationale
01:14:59ou l'interdire sans tolérance possible
01:15:02Pour Michel Ponce, il est sûr qu'un durcissement des règles
01:15:05doit être appliqué pour les motards
01:15:08La sécurité doit primer sur la rapidité
01:15:11Encore une fois, pour 2% du trafic motorisé
01:15:14c'est 22% détruits
01:15:17ça montre quand même qu'il y a un problème
01:15:20Alors que les motards ont pu expérimenter l'interfile pendant 3 ans
01:15:23ils restent convaincus qu'il s'agit de la pratique la plus sécurisée pour eux
01:15:26Il faut que ça se pratique dans de bonnes conditions
01:15:29C'est-à-dire que les UGH motorisés doivent avoir une vitesse adaptée
01:15:32entre les fils et ne pas rouler trop vite
01:15:35et les voitures, les automobilistes doivent mettre leurs clignotants
01:15:38quand ils changent de fils et là ça se passe très bien
01:15:41Même si l'interfile reste toléré à partir du 1er août
01:15:44en cas d'accident, les assurances pourraient ne pas couvrir les motards
01:15:47Alors moi je ne conduis pas de deux roues
01:15:50mais j'ai quand même un avis très tranché sur la question
01:15:53je suis totalement favorable à cette idée de pouvoir circuler en interfile
01:15:56à condition d'être prudent, ce qui n'est pas le cas de tous les motards
01:15:59mais bon, je me dis que si demain on fixe des règles précises
01:16:02et conformes les motards à cette conduite en interfile
01:16:05et les automobilistes d'ailleurs aussi pour qu'ils mettent leurs clignotants
01:16:08je trouve que c'est une très bonne idée
01:16:11on voit que les conditions de circulation en région parisienne sont extrêmement difficiles
01:16:14tout l'intérêt d'avoir un deux roues c'est de pouvoir passer entre les véhicules
01:16:17Ecoutez, moi je suis comme vous l'avez avoué
01:16:20un peu parti-prenant parce que je conduis en scooter
01:16:2350 cm3
01:16:26mais c'est un sujet qui est plus important que la chasse au papier en Auvergne
01:16:29comme disent certains
01:16:32parce qu'effectivement c'est à la fois une question de respect de la loi
01:16:35c'est une question de civilité
01:16:38le problème c'est pas que les scooters ou les deux roues puissent passer entre les fils des voitures
01:16:41c'est tout simplement qu'il n'y ait pas d'excès de vitesse commis de leur part
01:16:44et que d'autre part les quatre roues mettent le clignotant
01:16:47quand ils veulent changer de voie
01:16:50c'est une question de civilité réciproque entre les acteurs
01:16:53mais il est évident que les deux roues concourent à la fluidité du trafic
01:16:56qui est devenue de plus en plus complexe dans les grandes capitales
01:16:59je ne pourrais pas être Paris
01:17:02ça fait toujours quelqu'un en moins dans sa voiture
01:17:05oui d'une part
01:17:08mais ça concourt encore une fois à une fluidité du trafic
01:17:11qui est le sens même de la circulation automobile
01:17:14donc je pense que c'est une question de respect d'un état d'esprit
01:17:17de ne pas commettre d'excès de vitesse
01:17:20et puis attendons aussi
01:17:23dès le 1er août on va changer la loi
01:17:26alors que l'expérimentation pendant 3 ans
01:17:29on n'en connait pas encore les conclusions
01:17:32donc un petit peu de respect
01:17:35et puis vous savez au niveau du code de la route
01:17:38il y a certaines règles qui ne sont même pas respectées
01:17:41la ville de Paris qui n'en est pas à sa mesure excessive près
01:17:44a interdit par exemple les excès de vitesse de plus de 30 kmh
01:17:47dans l'ensemble de la capitale
01:17:50mais qui respecte cette règle ? à peu près personne
01:17:53donc il ne faut pas non plus multiplier et surmultiplier les réglementations
01:17:56donc je pense qu'un petit peu de bon sens
01:17:59et de respect d'autrui ça permet d'avancer
01:18:02et de maintenir la fluidité du trafic
01:18:05mais la chasse au papier en Auvergne c'est quand même très important
01:18:08Vous voyez Eric, Michel Taubes, lui il arrive toujours à l'heure en plateau
01:18:11grâce à ça
01:18:14Bien sûr, c'est un sujet, je blague à peine
01:18:17mais ce qui rend difficile la cohabitation entre voiture
01:18:20et, me semble-t-il, puisque Michel est plutôt scooter
01:18:23c'est aussi les embouteillages colossaux
01:18:26c'est-à-dire que quand vous êtes en deux roues vous essayez de vous faufiler
01:18:29et parfois, évidemment, pardonnez-moi Michel
01:18:32mais parfois c'est au détriment d'une certaine sécurité
01:18:35alors les automobilistes ne sont pas exempts de tout reproche
01:18:38mais ce qui rend difficile la cohabitation sur les routes des grandes agglomérations
01:18:41ce sont les embouteillages infinis
01:18:44et on en connait à Paris qui sont absolument monstrueux
01:18:47il y a des travaux dans la capitale depuis des mois et des mois
01:18:50sur des chantiers d'ailleurs où on ne voit jamais personne
01:18:53mais c'est ça quand même le sujet
01:18:56c'est que pour fluidifier la circulation
01:18:59il faudrait que les responsables de la voirie, les maires
01:19:02s'entendent pour éviter qu'on ait cette...
01:19:05enfin, quand vous baladez dans les grandes agglomérations
01:19:08vous avez parfois des paquets de voitures
01:19:11mais je ne sais même pas comment les motards se faufilent
01:19:14On va finir sur une bonne nouvelle
01:19:17Vous allez arrêter de vous faire arnaquer Eric au supermarché
01:19:20à moins que vous soyez très vigilant
01:19:23on a beaucoup de marques qui depuis maintenant quelques années
01:19:26vous le savez cette spécialiste économie
01:19:29plusieurs marques qui depuis maintenant quelques années
01:19:32réduisent les quantités dans les paquets
01:19:35sans réduire le prix du produit global
01:19:38et surtout sans prévenir le consommateur
01:19:41Et ce phénomène porte un nom
01:19:44Sachez qu'à partir de demain
01:19:47les magasins seront obligés de prévenir les consommateurs
01:19:50avec des affichettes dans les rayons
01:19:53Un reportage dans un supermarché en pleine installation
01:19:56Opération et tic-tac d'un nouveau genre
01:19:59dans ce supermarché de 2400 m2
01:20:02Quelques dizaines de produits y sont concernés
01:20:05pointés du doigt avec humour
01:20:08On voit surtout des produits de grands industriels
01:20:11On a de la croquette, on a de la glace
01:20:14qui fait partie des produits transformés
01:20:17des soupes également
01:20:20C'est des produits qui sont plutôt très transformés
01:20:23Une délation à grande échelle
01:20:26voulue par le gouvernement pour tout industriel
01:20:29qui a réduit la quantité de produits sans baisser le prix
01:20:32C'est ce qu'on appelle la shrinkflation en anglais
01:20:35ou réduflation en français érudit
01:20:39C'est bien parce qu'après on peut se rediriger vers
01:20:42quelque chose de moins cher ou avec plus de quantité
01:20:45éviter de tomber sur des marques comme ça
01:20:48qui vont monter les prix
01:20:51C'est une bonne chose que ce soit dit
01:20:54plutôt que d'être camouflé
01:20:57Plus 25 à plus 65% au kilo pour certains produits
01:21:00et un affichage obligatoire dans les rayons
01:21:03à partir du 1er juillet
01:21:06Forcément que ça va nous mettre mal à l'aise
01:21:09parce que ce pointage de prix
01:21:12les clients vont l'identifier au magasin
01:21:15et c'est nous qui allons avoir les retours des clients
01:21:18le fait qu'ils ne soient pas contents de ces augmentations
01:21:21Cette enseigne joue la carte de l'humour
01:21:24et espère en secret rediriger ses clients
01:21:27vers la marque distributeur
01:21:30On n'aura pas du tout le temps d'en débattre
01:21:33Est-ce qu'il y a de grandes nouvelles pour les consommateurs
01:21:36qui vont enfin arrêter de se faire avoir par certaines marques ?
01:21:39On peut même dire arnaquer
01:21:42On a eu des pics d'inflation
01:21:45Les distributeurs réduisaient les portions
01:21:48Non seulement parfois ils augmentaient les prix
01:21:51mais en plus ils réduisaient la quantité
01:21:54Cette arnaque aux consommateurs
01:21:57qui a été dénoncée par plein d'associations
01:22:00On revient dans un instant
01:22:03On vous partagera la galère de Nicolas
01:22:06le gérant d'une boutique totalement détruite
01:22:09pendant les émeutes de l'an dernier
01:22:12dans les Yvelines
01:22:15impossible de reprendre une activité normale
01:22:18l'assurance refuse de lui rembourser
01:22:21la totalité des dégâts
01:22:24qui s'élèvent tout de même à 1 million d'euros
01:22:27On vous partage ce matin la galère de Nicolas
01:22:30le gérant d'une boutique totalement détruite
01:22:33par les émeutiers il y a un an dans les Yvelines
01:22:36impossible de reprendre une activité normale
01:22:39le magasin est aujourd'hui en ruine
01:22:42car son assurance ne l'a indemnisé que d'une toute petite somme
01:22:45le reportage dès le début de ce journal
01:22:4850 euros pour aller voter
01:22:51c'est la prime d'une boutique
01:22:54c'est la prime qu'offre un employeur des Alpes Maritimes
01:22:57aux salariés qui iront aux urnes ce dimanche 30 juin
01:23:00premier tour des élections législatives
01:23:03une incitation efficace puisque certains d'entre eux
01:23:06iront voter pour la toute première fois
01:23:09Vous les entendrez
01:23:12Et puis ne manquez pas votre rendez-vous hebdomadaire
01:23:15la chronique royale, je le dis avec vous Bertrand Descartes
01:23:18Cette semaine vous nous emmènerez en Angleterre
01:23:21C'est désormais la princesse Anne, sœur du roi Charles, qui connaît des problèmes de santé.
01:23:25Vous allez tout nous raconter à la fin de ce journal.
01:23:31Mais tout d'abord ce chiffre, 1 million d'euros, c'est le coût des dégâts chez ce commerçant des Yvelines.
01:23:35Nicolas, son magasin de motos a été incendié et totalement détruit lors des émeutes de l'été dernier.
01:23:40Depuis lors, rien n'a bougé pour lui.
01:23:43Son assurance ne l'a indemnisé que d'une infime partie de la somme.
01:23:47Impossible pour lui d'entreprendre des travaux ou de reprendre une activité normale.
01:23:51Il a accepté de nous raconter cette nuit de cauchemar.
01:23:54Antoine Durand et Goderic Bell ont rencontré.
01:23:59Rien n'a bougé depuis un an.
01:24:01Des ruines et des épaves de motos.
01:24:03Voilà ce qu'il reste de cette boutique.
01:24:05Nicolas, son gérant, se souvient parfaitement de cette nuit de cauchemar.
01:24:09Vers une heure et demie du matin, j'ai été appelé par mon voisin,
01:24:13un ami à qui je permettais de garer sa voiture dans la cour,
01:24:16qui m'a appelé en me disant Nicolas, viens vite, il y a plein de jeunes,
01:24:20ils sont complètement fous, ils veulent rentrer dans le magasin, ils veulent mettre le feu.
01:24:23J'ai appelé les pompiers, j'ai appelé la police, personne ne peut sortir, ne veut sortir.
01:24:28Arrivé sur place, Nicolas assiste impuissant à la scène.
01:24:32Ils sont rentrés dans le magasin avec le gros conteneur à poubelle.
01:24:37Ils ont jeté un cocktail de motos dedans et puis ils ont mis le feu au magasin tout simplement.
01:24:41Après l'avoir pillé, bien sûr, et avoir piqué tout ce qu'il pouvait piquer en moto, en casque et en gants.
01:24:46Parmi les assaillants, il en a reconnu plusieurs dont certains étaient des clients.
01:24:50Malgré les vidéos retrouvées sur les réseaux sociaux et qu'il nous a partagées,
01:24:53seuls deux individus ont été condamnés.
01:24:56Les dégâts ont été chiffrés à plus d'un million d'euros,
01:24:58mais les assurances ne lui ont versé qu'une infime partie.
01:25:01Aujourd'hui, Nicolas peine à se reconstruire professionnellement.
01:25:05Selon un rapport du Sénat, sur l'ensemble du territoire,
01:25:08les dommages aux biens lors des émeutes sont estimés à près d'un milliard d'euros.
01:25:13Alors Éric Revelle, on parlait hier des bâtiments publics détruits
01:25:17dans des quartiers bien souvent où les services publics sont essentiels,
01:25:20où les gens en ont le plus besoin.
01:25:22Et il y a aussi dans certains centres-villes,
01:25:24ces commerçants qui ont vu leur vie professionnelle bouleversée par ces émeutes.
01:25:29On a une grosse pensée aussi pour eux ce matin.
01:25:33Ce que je retiens quand même qu'il faut souligner, pardonnez-moi,
01:25:37ce commerçant dit qu'il a reconnu certains de ses clients.
01:25:41Donc ça veut dire que les clients qui sont venus piller son magasin de motos
01:25:45ou mettre le feu, ils étaient loin du ressentiment provoqué par la mort de Naël.
01:25:52Ce sont des clients qui savaient ce qu'il y avait dans le magasin
01:25:55et qui ont bénéficié de ces émeutes pour venir piller le magasin.
01:26:00Donc quand on nous explique le soulèvement à Marseille
01:26:03qui a fait aussi des ravages, ces émeutes considérables,
01:26:06où là sont des émeutes en soutien à la mort de ce pauvre Naël,
01:26:11il faut arrêter de nous faire rire quand même.
01:26:14Non pas avec la mort de ce jeune, mais avec les motifs des émeutes.
01:26:20D'anciens clients sont venus piller son magasin.
01:26:23Bon ben voilà, tout est dit.
01:26:24Il a raison Eric Revelle quand il nous dit que finalement ces émeutes,
01:26:28la mort de Naël n'était qu'un prétexte à la bordélisation du pays.
01:26:35C'est un terme pas très joli, pardonnez-moi.
01:26:37550 communes qui ont été frappées par ces émeutes
01:26:40qui ont vraiment constitué un tremblement de terre dans notre pays.
01:26:43Un tremblement de terre dont on attend quand est-ce qu'il va se produire.
01:26:46Dont on n'a jamais tiré le bilan, Michel.
01:26:48Le président de la République n'a jamais tiré le bilan de ces émeutes.
01:26:51Permettez-moi d'insister sur un point.
01:26:53Un an après, il y a encore des commerçants qui n'ont pas pu rouvrir,
01:26:57récupérer à l'europrès les dommages qu'ils ont subis.
01:27:02C'est vraiment profondément scandaleux.
01:27:04C'est un échec de la collectivité.
01:27:06C'est une irresponsabilité de l'État.
01:27:08Si les commerçants ont eu des problèmes avec les assurances,
01:27:11il faut que l'État supplie au banquement des assurances.
01:27:16Il y a, comment vous dire, cet homme-là,
01:27:20quelle est sa responsabilité dans les émeutes qui ne se sont passées absolument aucune ?
01:27:25Je pense que véritablement, il eut été...
01:27:27En plus, l'argent existe.
01:27:29Il y a l'Agence nationale de rénovation urbaine, l'ANRU,
01:27:33qui est consacrée à la réhabilitation, au développement des quartiers populaires.
01:27:38Il y a un Premier ministre, il y a quelques années,
01:27:41qui a doublé les budgets de l'ANRU.
01:27:43On aurait pu prendre à plus de 2 milliards d'euros supplémentaires
01:27:47sur son budget de fonctionnement annuel.
01:27:49On aurait pu prendre sur ces 2 milliards,
01:27:51le milliard de coûts occasionnés par ces émeutes,
01:27:54pour pouvoir reconstruire tous ces commerces
01:27:56dont, encore une fois, les patrons n'ont aucune responsabilité.
01:27:59Je pense également aux commerçants de la ville de Montargis,
01:28:02dont tout le centre-ville a été ravagé par des émeutiers,
01:28:05et qui encore aujourd'hui ont du mal à se remettre.
01:28:08Il fallait les reconstruire le plus vite possible.
01:28:11Un mot peut-être de commentaire sur les propos de la maire de Naël,
01:28:14puisqu'hier s'est tenue une marche en hommage à ce garçon décédé,
01:28:19ce qui a été l'origine des émeutes qui se sont produites dans notre pays.
01:28:24Avec tout le respect qu'on doit à une mère qui a perdu son fils,
01:28:27elle a tenu ces propos qui sont pour le moins choquants.
01:28:30Refus d'obtempérer, qui n'en fait pas dans la vie,
01:28:32qui ne conduit pas sans permis.
01:28:33Dites-moi, tout le monde conduit sans permis,
01:28:35on a tous appris à conduire sans avoir le permis.
01:28:38Que justice soit faite pour Naël, réveillez-vous les jeunes,
01:28:40vous savez ce qu'il se passera demain, alors réveillez-vous.
01:28:43Est-ce que ce sont des propos responsables ?
01:28:45Non, il y a deux choses différentes.
01:28:48Vous pouvez faire de la conduite accompagnée,
01:28:51et là vous n'avez pas de permis.
01:28:53Mais mettre sur le même pied le fait que tout le monde a conduit sans permis
01:28:58et la conduite accompagnée, ou bien...
01:29:00Et les refus d'obtempérer, on dit qu'ils n'en font pas dans la vie.
01:29:03Ou bien ils font volontairement tout cela,
01:29:05ou bien ce n'est pas trop la maman de Naël de quoi elle parle.
01:29:09Vous avez conduit sans permis, vous ?
01:29:10Non.
01:29:11Moi non plus, vous avez conduit sans permis ?
01:29:13Non, et même je vais vous dire, je n'ai pas le permis et je ne conduis pas.
01:29:16Je conduis aussi à scooter.
01:29:18Mais ce que je veux dire, c'est très symptomatique.
01:29:21Ça veut dire qu'aujourd'hui, quand on ne respecte aucune règle,
01:29:24on est dans son bon droit.
01:29:26C'est ça que ça veut dire.
01:29:27Mais un gamin, même si sa mort est évidemment tragique,
01:29:31mais un gamin qui conduit,
01:29:33ce n'était pas son premier refus d'obtempérer,
01:29:35qui conduit sans permis, tout cela devrait être la normalité.
01:29:37On rappelle dans le pays, il y a un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes.
01:29:40Plus de 25 000 refus d'obtempérer.
01:29:42Cette marche est bien passée, il faut le souligner,
01:29:44elle a été silencieuse.
01:29:46Quand vous enfreignez les règles, maintenant vous êtes dans votre bon droit.
01:29:50Mais enfin, on marche sur la tête.
01:29:52On va avancer sur le premier tour des élections législatives.
01:29:56Vous avez ce décompte qui va s'afficher dans quelques secondes en bas de l'écran.
01:29:59Top départ du premier tour des élections aujourd'hui en France métropolitaine.
01:30:02Les bureaux vont ouvrir à partir de 8 heures, dans quelques minutes.
01:30:06Maintenant, on s'attend à un taux de participation record.
01:30:09Il faut dire que certaines entreprises ont même décidé de motiver leurs salariés
01:30:13en leur proposant des petites primes de 50 euros.
01:30:17C'est le cas dans les Alpes-Maritimes.
01:30:19Et ça fonctionne, puisque certains employés qui n'avaient encore jamais voté
01:30:23s'apprêtent désormais à se rendre pour la première fois dans un bureau de vote.
01:30:27Un reportage signé Franck Triviaux avec le récit de Camille Joly.
01:30:31Pour lutter contre l'abstention, chacun a un rôle à jouer.
01:30:34C'est en tout cas ce que pense ce chef d'entreprise
01:30:37qui a décidé d'instaurer une prime pour inciter ses salariés à aller voter.
01:30:42La politique en ce moment, elle est un peu bafouée par le non-civisme des Français.
01:30:48Et j'ai voulu lancer ça comme ça dans ma société.
01:30:53Le dire d'une seule voix et je ne sais pas si j'aurais été en capacité de motiver mes troupes.
01:30:59Et la prime est devenue une raison qui pouvait le faire.
01:31:05Les 70 salariés de l'entreprise devront se présenter après le 7 juillet
01:31:09avec une carte électorale tamponnée deux fois pour obtenir la prime.
01:31:12Une gratification reçue sans qu'aucune consigne de vote n'ait été donnée.
01:31:16Certains iront voter pour la première fois.
01:31:19Ça peut donner l'envie à voter aux gens et pourquoi pas.
01:31:25C'est bien justement, ça permet les gars d'aller voter, c'est tout.
01:31:31Une initiative qui n'est pas forcément comprise par tous les employés de l'entreprise.
01:31:36Il y en a qui disent beaucoup du positif de cette prime.
01:31:39Et après il y a quelques chauffeurs qui disent du négatif.
01:31:42Parce qu'ils n'ont pas de prime en fonction de leur travail.
01:31:45Et là ils ont une prime par rapport à la politique.
01:31:48Donc dans les deux c'est moitié-moitié.
01:31:51Il y a moitié d'entreprise qui veut et moitié d'entreprise qui n'est pas contente.
01:31:56En 2022, dans cette circonscription, l'abstention avait frôlé les 60% au second tour des législatives.
01:32:05Michel Taubes, je ne sais pas si c'est le rôle de l'employeur de faire ça,
01:32:08mais est-ce que c'est une bonne initiative pour vous ?
01:32:10Oui, je pense que tout ce qui peut sensibiliser nos concitoyens à aller voter,
01:32:14pour qu'on sache ce que pensent les Français, paraît important.
01:32:17Mais moi je voudrais profiter de la présence de Bertrand Dekers,
01:32:20qui est je crois de nationalité belge, pour saluer nos amis belges.
01:32:24Parce qu'en Belgique, le vote est obligatoire.
01:32:27Et il est obligatoire pour une raison très simple.
01:32:29Parce que non seulement c'est un droit, mais c'est un devoir aussi de voter.
01:32:33C'est un devoir parce que la démocratie, c'est une conquête de hautes luttes, d'une longue histoire.
01:32:38Vous avez beaucoup de pays dans le monde où on ne peut pas voter,
01:32:41ou alors les votes sont biaisés, comme par exemple en Iran, où il y a actuellement des élections.
01:32:45Non, c'est un droit et c'est un devoir.
01:32:48Donc en attendant en tous les cas que cela devienne obligatoire en France,
01:32:52je salue nos amis belges qui sont parfois de très très bons exemples
01:32:55et dont on se plaît à les écouter lorsqu'ils exercent leur talent.
01:33:00On salue évidemment tous les belges qui nous regardent aujourd'hui.
01:33:03Éric Revel.
01:33:04Oui, alors on salue la démocratie belge, mais je fais remarquer quand même,
01:33:07que pendant un an, mon cher Bertrand, vous n'avez pas eu de gouvernement.
01:33:10Donc c'est bien d'inciter les gens à voter,
01:33:12mais eux, ils n'ont pas eu de gouvernement pendant un an en Belgique, il y a dix ans.
01:33:15Mais bon, je termine la parenthèse.
01:33:16C'est une affaire courante.
01:33:17Voilà.
01:33:18Mais sur cette affaire, je trouve assez judicieux ce que dit le dernier salarié.
01:33:23Evidemment, ce n'est pas le même volume de primes,
01:33:25mais voilà, il dit, nous, on a du mal à avoir des primes
01:33:28quand on fait des choses en plus dans notre travail quotidien.
01:33:31Mais là, on nous donne une prime politique pour aller voter.
01:33:33Bon.
01:33:34Mais ce que je veux dire aussi, c'est que vous savez,
01:33:35vous avez un autre problème pour ce premier tour des élections législatives.
01:33:38C'est que vous avez nombre de maires qui cherchent désespérément
01:33:41des présidents de bureaux de vote et des assesseurs pour tenir ces bureaux.
01:33:45Eh bien, dans les Alpes-Maritimes, j'ai regardé, là aussi,
01:33:47c'est quand même...
01:33:48Enfin, ce n'est pas une première, mais c'est quand même assez fort.
01:33:51La mairie de Nice a proposé 190 euros pour les assesseurs qui se proposent à venir.
01:33:59Écoutez, maintenant que vous le dites à l'antenne,
01:34:00peut-être que ça va motiver certaines personnes à se rendre dans ces bureaux de vote.
01:34:05Alors, c'est vrai que c'est un travail bénévole pour la démocratie.
01:34:09Il leur reste 17 minutes pour se décider.
01:34:10Bénévole pour la démocratie.
01:34:11Mais vous voyez, 190 euros, c'est...
01:34:13Voilà, pour un dimanche, vous y passez la journée.
01:34:16Voilà.
01:34:17Donc, ça veut dire aussi que la démocratie, de ce point de vue-là,
01:34:19elle est aussi assez en panne, quand même.
01:34:21Si on cherche, si on doit payer maintenant des gens pour faire voter les autres.
01:34:26Autre sujet qu'on voulait aborder avec vous ce matin.
01:34:28Depuis de nombreuses années déjà, et encore davantage depuis le 7 octobre dernier,
01:34:32les Juifs de France se sentent de plus en plus en danger sur le territoire,
01:34:35dans leur propre pays.
01:34:37Résultat, ils sont toujours plus nombreux à vouloir émigrer vers Israël,
01:34:41à faire ce qu'on appelle leur alia.
01:34:43Cette année, le nombre de départs de Juifs français
01:34:46devrait être multiplié par 4.
01:34:48À Marseille, la communauté juive nous partage son inquiétude.
01:34:52C'est un reportage signé Stéphanie Rouquier.
01:34:56Dans le quartier de la Grande Synagogue,
01:34:58les Juifs de Marseille ne cachent pas leurs inquiétudes.
01:35:01Depuis les attaques du 7 octobre en Israël,
01:35:03ils vivent dans la crainte quotidienne.
01:35:05Ils refusent de témoigner pour ne pas être identifiés.
01:35:08Le président du consistoire régional israélite soutient ces familles.
01:35:12Ils se sentent en insécurité.
01:35:14Peur des agressions physiques, verbales,
01:35:18et puis ce sentiment-là pourrit la vie aux gens.
01:35:24Pour ne plus vivre cachés et en insécurité,
01:35:27ils sont de plus en plus nombreux à être tentés par l'alia,
01:35:30partir vivre en Israël.
01:35:32Dans chaque foyer juif, dans la bouche des gens,
01:35:36est-ce que nous, communauté juive, on a encore un avenir en France ?
01:35:41Et ça, ça fait beaucoup de peine.
01:35:43Quand la personne se sent menacée, se sent en danger,
01:35:47cette personne réfléchit à aller ailleurs.
01:35:50Et aujourd'hui, le pays, bien que c'est un pays qui est en état de guerre,
01:35:55les personnes se sentent plus en sécurité en Israël qu'ailleurs.
01:35:59L'an dernier, 1100 Juifs de France sont partis vivre en Israël.
01:36:04Ils seront 4500 cette année.
01:36:06Eric Revelle, quel échec ?
01:36:13Quel échec quand un Français juif, je mets Français en premier
01:36:17parce que c'est son pays avant tout, se dit aujourd'hui
01:36:21quel avenir je peux encore avoir dans ce pays qui est le mien ?
01:36:25Quel échec de notre part ? Quel échec de toute la République ?
01:36:28Le pogrom du 7 octobre dont ont été victimes les Israéliens,
01:36:32les Juifs israéliens, on voit bien que la multiplication
01:36:35des actes antisémites en France, l'explosion des actes antisémites,
01:36:39fait que de plus en plus de familles juives se posent la question
01:36:44du retour ou d'aller en Israël.
01:36:47Dans un pays en guerre ?
01:36:48Dans un pays en guerre.
01:36:49C'est ça qui est intéressant.
01:36:50Vous avez raison de le souligner.
01:36:51C'est que, après ce qui s'est passé le 7 octobre,
01:36:54est-ce que les Israéliens, les Juifs israéliens,
01:36:58considèrent qu'ils sont plus en sécurité ?
01:37:01Oui, ils considèrent qu'ils sont plus en sécurité en Israël,
01:37:03dans un pays en guerre, où on sait qu'à n'importe quel moment
01:37:08le sud du Liban et les Hezbollah peuvent s'enflammer contre Israël.
01:37:12Ils préfèrent repartir en Israël ou aller en Israël
01:37:15que de rester en France.
01:37:17C'est terrifiant.
01:37:19Ça veut dire que, pour eux, la France a un niveau de sécurité,
01:37:23les concernant, qui est inférieur à celui d'Israël.
01:37:26Alors qu'il y a eu ce pogrom du 7 octobre par le groupe terroriste Hamas.
01:37:30C'est la première chose.
01:37:31Puis la deuxième chose, les Juifs, c'est l'histoire de France.
01:37:35C'est l'histoire du pays.
01:37:37Donc, les Juifs qui quittent la France,
01:37:39ils emmènent avec eux un peu l'histoire et la richesse culturelle du pays.
01:37:45Vous vous rendez compte ce que ça veut dire ?
01:37:47Un échec total de notre part.
01:37:49Avant de passer à la chronique royale de Bertrand Dekkers,
01:37:52tout de suite le rappel de l'actualité signée Félicité Kindock.
01:37:56Les électeurs d'outre-mer et les Français établis en Amérique
01:37:59se sont rendus aux urnes pour le premier tour des législatives
01:38:02les plus scrutées de l'histoire récente,
01:38:04à la veille d'un vote en métropole qui pourrait ouvrir la voie
01:38:07à une accession au pouvoir du Rassemblement national.
01:38:10En Nouvelle-Calédonie, le taux de participation
01:38:12au premier tour des élections législatives est en forte hausse,
01:38:1532,39%, estimé à 12 heures, heure locale,
01:38:19contre 13,06% en 2022.
01:38:23Le scrutin se déroule sans encombre et de façon sécurisée
01:38:26au vu des tensions sur l'archipel.
01:38:28Quelques 229 000 Calédoniens sont appelés aux urnes.
01:38:31Et puis en Ukraine, des frappes russes contre une ville
01:38:34de la région de Zaporizhia et des villages de la région de Donetsk
01:38:37ont fait 11 morts.
01:38:39Volodymyr Zelensky appelle ses alliés à une livraison accélérée d'armement.
01:38:43Il a déclaré que les décisions devraient être prises plus rapidement
01:38:46face à une situation d'urgence, avant d'ajouter que tout retard
01:38:50des décisions dans cette guerre signifie la perte de vie humaine.
01:38:55Bertrand Decker, c'est avec nous pour la chronique royale.
01:38:58C'est le moment qu'on attend tous dimanche.
01:39:00C'est notre moment préféré de cette matinale week-end.
01:39:03Bertrand, on va parler de cette malédiction
01:39:06qui continuerait de s'abattre sur la famille Winsor dimanche dernier.
01:39:10C'est la princesse Anne, la sœur du roi,
01:39:12qui était victime d'une chute et qui a dû être hospitalisée.
01:39:15Absolument, c'était dimanche dernier.
01:39:17En effet, à Gatcombe Park, à 25 km de Londres,
01:39:22on est dans la verte campagne du Gloucester Shire.
01:39:25Il s'agit à Gatcombe Park d'un manoir
01:39:28qui est entouré de pavillons et de fermes,
01:39:31posé sur un immense domaine.
01:39:33C'était le cadeau d'Elisabeth II en 1976 à sa fille
01:39:37lors de son premier mariage.
01:39:39C'est un endroit où la princesse peut s'adonner
01:39:42à sa passion immodérée pour les chevaux et l'équitation.
01:39:46On va y revenir.
01:39:47Elle était donc dimanche dernier dans les écuries de Gatcombe.
01:39:51Des écuries qui d'ailleurs sont bien plus impressionnantes
01:39:53que le manoir en lui-même, dit-on.
01:39:55Lorsqu'elle aurait reçu, alors certains disent un coup de sabot,
01:39:59d'autres disent un coup de tête de l'un de ses chevaux,
01:40:04on ne sait pas trop.
01:40:06En tout cas, elle a été transportée dans la foulée,
01:40:09c'est l'occasion de le dire, à l'hôpital de Bristol
01:40:13où on lui a diagnostiqué une commotion cérébrale.
01:40:16Plus de peur que de mal, néanmoins, semble-t-il,
01:40:19puisqu'elle est sortie de l'hôpital ce vendredi
01:40:22et on sait par le communiqué de Buckingham Palace
01:40:26qu'elle est en convalescence, en repos,
01:40:28jusqu'à ce qu'elle puisse reprendre ses engagements publics.
01:40:31Première bonne nouvelle déjà,
01:40:32est-ce que c'est un personnage important de la monarchie, la princesse Anne ?
01:40:35J'ai même envie de dire qu'elle est une clé de voûte de ce clan,
01:40:39un peu Windsor.
01:40:41D'abord, elle est, on le rappelle,
01:40:43la première et la seule fille d'Élisabeth II et de Philippe,
01:40:46ce qui fait qu'elle porte ce très beau titre de princesse royale.
01:40:49Et alors qu'elle aurait pu, avec ce titre-là,
01:40:52avoir une vie d'oisiveté,
01:40:54faite de champagne, de petits fours, de raies de carpette...
01:40:57Mais c'est tout ce qu'on veut !
01:40:59Pas du tout !
01:41:00Anne, elle, a vraiment décidé d'être une bosseuse,
01:41:03et croyez-moi, elle est une bosseuse avétérée,
01:41:06sans doute aussi, dit-on, pour se prouver,
01:41:08pour prouver qu'elle est à la hauteur de ses trois frères,
01:41:11dont un, Charles, était le futur roi,
01:41:13et un autre, Andrew, était quand même le petit chouchou d'Élisabeth II.
01:41:17Je vous dis, bosseuse avétérée,
01:41:19Anne, ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres.
01:41:21Si on regarde les chiffres, en 2023, par exemple,
01:41:24elle a honoré 457 engagements en une seule année,
01:41:29c'est plus qu'un engagement par jour.
01:41:31Elle est donc la bosseuse, vraiment, du clan,
01:41:35la plus assidue.
01:41:36On estime que c'est plus de 600 mains à serrer chaque semaine,
01:41:40et pour cette même année 2023,
01:41:42comparativement, le roi, lui, n'avait rempli, entre guillemets,
01:41:45que 425 obligations.
01:41:47Elle travaille donc plus que le roi.
01:41:49En Angleterre, concernant Anne, on dit qu'elle est workaholique,
01:41:53workaholique, pardon, comme on dit, un peu d'un alcoolique.
01:41:57Addicte au travail.
01:41:58Absolument, elle a développé un besoin au travail.
01:42:01Alors, vous allez me dire tout ça rapidement,
01:42:02elle est à la tête de nombreuses organisations.
01:42:04C'est totalement hallucinant, plus de 300.
01:42:06Alors, ses deux axes principaux, ce sont les chevaux,
01:42:10vous l'avez compris.
01:42:11Elle a participé, d'ailleurs, au GIO de Montréal en 1976.
01:42:14Elle parraine de nombreux organismes inhérents au GIO.
01:42:17Elle est présidente du comité olympique britannique,
01:42:19membre du comité international olympique,
01:42:21bref, et l'aide aux enfants aussi,
01:42:23victime de la faim et de la maladie dans le monde.
01:42:26Et puis alors, son éventail de princesse royale
01:42:28est complètement infini.
01:42:29Je vous en cite quelques-uns au hasard.
01:42:31Elle préside le collège royal des chirurgiens,
01:42:33celui des vétérinaires,
01:42:34l'académie des sciences médicales,
01:42:36l'institut littéraire de la ville,
01:42:38la compagnie des laigniers,
01:42:39des agriculteurs, des poissonniers,
01:42:41le club de golf,
01:42:42l'institut des routes et des transports
01:42:44et même la fédération de la défense des phares en haute mer.
01:42:48Elle a beaucoup d'humour.
01:42:49Elle est très drôle,
01:42:50comme la majorité des Windsor, d'ailleurs.
01:42:52Faisant référence, d'ailleurs, à son amour des chevaux,
01:42:54elle a dit lors d'une interview,
01:42:56quand je fais une apparition publique,
01:42:58les gens s'attendent à ce que je hennisse,
01:43:00que je grasse des dents,
01:43:02que je piaffe et cingle l'air avec ma queue.
01:43:05Elle est très drôle, vous l'avez dit.
01:43:06Elle est très avant-gardiste aussi, on rappelle.
01:43:08Elle a été l'une des premières membres de la famille royale
01:43:11à utiliser une femme comme garde du corps.
01:43:14Les Anglais l'adorent, Charles III aussi,
01:43:16puisqu'il connaît son côté bossard.
01:43:18Il peut lui faire confiance.
01:43:19On a vu, d'ailleurs, qu'elle prenait un peu
01:43:21la tête du clan familial au décès d'Elisabeth II.
01:43:24C'est elle qui a accompagné la dépouille.
01:43:26Elle aurait pu être une très grande reine,
01:43:28la princesse Anne, j'en suis convaincu.
01:43:31En 1974, on a tenté de la kidnapper.
01:43:33On a d'ailleurs blessé par balle son chauffeur
01:43:36et son garde du corps.
01:43:37Elle a eu un sang-froid terrible
01:43:39lorsque l'agresseur a voulu la faire sortir de voiture.
01:43:41Elle a répondu « Je suis princesse du Royaume-Uni,
01:43:43de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
01:43:45Je suis Altesse royale. »
01:43:46Il en est hors de question.
01:43:48Quelle force de caractère que cette princesse Anne !
01:43:52Merci Bertrand Descartes.
01:43:53C'était votre chronique royale.
01:43:54Tout de suite les sports pour finir.
01:44:02Et oui, c'est aussi simple que ça.
01:44:04Avec New Tribulet.
01:44:05Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:44:07Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:44:09Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:44:12Groupe Verlaine.
01:44:14Féliciter le Tour de France.
01:44:15C'était lancé hier.
01:44:16Et oui, à l'issue de cette première étape,
01:44:18c'est un Français qui a décroché le maillot jaune.
01:44:21Il s'agit de Romain Bardet.
01:44:23206 km en Italie, entre Florence et Rimini.
01:44:26Le Français a levé les bras au bout du suspense.
01:44:29Il signe son quatrième succès sur le tour
01:44:31pour sa onzième et dernière participation.
01:44:34Aujourd'hui, la deuxième étape du Tour de France
01:44:36s'annonce de nouveau explosive
01:44:38avec la redoutable côte de San Luca.
01:44:42C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
01:44:44Installateurs de panneaux solaires
01:44:45pour professionnels et propriétaires
01:44:47exploitant leur commerce.
01:44:48Groupe Verlaine.pro
01:44:50C'était votre programme avec New Tribulet.
01:44:52Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:44:55Et oui, c'est aussi simple que ça.
01:44:57Avec New Tribulet.
01:44:59Un grand merci à Bertrand Descarces
01:45:00qu'on retrouve le week-end prochain
01:45:01pour une nouvelle chronique royale
01:45:03et à Michel Thaupe qu'on retrouve également le week-end prochain.
01:45:05On marque une courte pause dans la matinale de CNews.
01:45:08Dans quelques minutes,
01:45:09le témoignage bouleversant du frère du pompier tué
01:45:11sur la promenade des Anglais
01:45:12percuté par quatre jeunes
01:45:14dont le véhicule a grillé un feu rouge
01:45:15dans la nuit de lundi à vendredi.
01:45:17Vous entendrez bien sûr les larmes
01:45:18et la colère de son frère
01:45:19dans quelques instants sur CNews.
01:45:29Agence Bédard, partenaire de votre épargne.
01:46:00et des températures assez respirables
01:46:01pour cette période de l'année.
01:46:03Enfin, la température de l'air
01:46:04sera de nouveau estivale dans le sud-est.
01:46:06La Grande-Bleue est déjà à plus de 20 degrés
01:46:08avant de commencer le mois de juillet.
01:46:10C'était la météo des plages avec Bédéore.fr
01:46:12L'agence Bédéore vous donne accès
01:46:14au marché de l'or physique.
01:46:15L'agence Bédéore, partenaire de votre épargne.
01:46:19Il est 8h.
01:46:20Bon réveil à tous sur CNews.
01:46:21Top départ des élections législatives.
01:46:23Nous serons dans quelques instants
01:46:25dans différents bureaux de vote.
01:46:27Voici tout de suite mes invités
01:46:29pour commenter cette actualité.
01:46:31J'ai nommé Régis Le Saumier, grand reporter.
01:46:33Merci d'être avec nous ce matin.
01:46:34Merci, bonjour Anthony.
01:46:35Eric Revelle qui nous accompagne toujours.
01:46:37Petit reporter.
01:46:39Grand journaliste de renom, on le sait.
01:46:42Féliciter Kindo qui également pour l'égité.
01:46:45Et tout d'abord, avant de poursuivre
01:46:47la météo de Loïc Rousseval.
01:46:50La météo avec Groupe Verlaine.
01:46:52Installateur de panneaux photovoltaïques
01:46:53garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:46:55Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:46:58Voici les prévisions pour le dernier jour du mois de juin.
01:47:01Dimanche matin avec un soleil simplement voilé
01:47:03sur les plages du nord.
01:47:05Mais des pluies encore du sud-ouest
01:47:07au département du nord-est.
01:47:09Un ciel dégagé sur un tiers-sud en revanche.
01:47:12Dans l'après-midi, c'est vrai que les passages nuageux
01:47:14seront encore fréquents ce dimanche.
01:47:16Notez quelques averses localisées vers la Manche
01:47:19mais aussi sur le nord-est.
01:47:20Un caractère orageux vers les Alpes
01:47:22ou encore sur les Pyrénées.
01:47:24Un ciel davantage dégagé, plus de soleil en Méditerranée
01:47:27grâce au Mistral et à la Tramontane.
01:47:29Surtout à la Tramontane, une moyenne de 22 degrés
01:47:32sur la moitié nord l'après-midi, ça va baisser.
01:47:34Et dès le matin, des températures toujours très douces,
01:47:36au-dessus des 10 degrés.
01:47:38Moyenne de 12 par exemple pour la Bretagne,
01:47:40moyenne de 20 degrés en Côte d'Azur.
01:47:4220 à Nice, même valeur à Marseille
01:47:44ou encore à Ajaccio.
01:47:4616 à Paris.
01:47:47L'après-midi, forte baisse des températures effectivement.
01:47:49Après la dégradation orageuse,
01:47:51on va repasser généralement en dessous des 30 degrés,
01:47:54excepté par exemple vers les îles Sanguinaires.
01:47:5630 dans Ajaccio, 23 dans Paris, même valeur dans Tours.
01:48:00Bon dimanche à tous par avance.
01:48:02C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:48:04installateur de panneaux photovoltaïques
01:48:06garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:48:08Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:48:12Et bienvenue dans votre matinal weekend.
01:48:14Grande journée aujourd'hui,
01:48:15premier tour des élections législatives
01:48:17en France métropolitaine.
01:48:20577 députés à élire.
01:48:22Un taux de participation qui s'annonce très important.
01:48:25Il est 8h02 et 29, 30 secondes même.
01:48:28Ça fait donc 2 minutes 30 que les bureaux de vote sont ouverts.
01:48:31Et vous allez voir sur ces images
01:48:33Marine Tondelier qui sort de l'isoloir.
01:48:36Marine Tondelier qui est la secrétaire nationale
01:48:39d'Europe Écologie Les Verts dans un bureau de vote
01:48:41d'Énin Beaumont, que vous observez en direct
01:48:45sur ces images, sur CNews.
01:48:49Ce matin, nous sommes également dans un bureau de vote
01:48:51du 8ème arrondissement avec notre journaliste Audrey Berto.
01:48:55Un bureau de vote qui vient tout juste d'ouvrir. Audrey.
01:49:02Oui, bonjour Anthony, vous le voyez derrière moi.
01:49:04Le bureau de vote vient tout juste d'ouvrir.
01:49:07Tout est prêt pour accueillir les électeurs.
01:49:10Les assesseurs attendent évidemment beaucoup de monde.
01:49:13Je vais rappeler quelques chiffres.
01:49:14La participation était de 47,5%
01:49:17au premier tour des législatives de 2022.
01:49:20Aujourd'hui, selon l'institut de sondage Ipsos,
01:49:23on attend 63% de participation.
01:49:25Donc bien plus d'un Français sur deux.
01:49:27Pour ce qui est des procurations,
01:49:29Anthony, 2,6 millions de procurations
01:49:31ont été établies depuis le 10 juin
01:49:34selon le ministère de l'Intérieur.
01:49:35Là aussi, un nombre 4 fois plus supérieur
01:49:38à celui d'il y a 2 ans.
01:49:40A noter qu'il faut avoir recueilli
01:49:42au moins 12,5% des voix
01:49:44pour pouvoir passer au second tour.
01:49:46Ce qui veut dire que tous les partis
01:49:49qui atteignent ce seuil se qualifient
01:49:51pour le vote de la semaine prochaine, le 7 juillet.
01:49:54Et donc ici, à Paris et en métropole,
01:49:56depuis maintenant deux petites minutes,
01:49:58les bureaux de vote sont ouverts.
01:50:0149 millions de Français sont attendus dans les urnes.
01:50:04Quelle sacrée journée nous attend sur CNews.
01:50:07Merci Audrey Bertheau.
01:50:08Merci également à Jean-Laurent Costantini
01:50:10qui vous accompagne derrière la caméra.
01:50:12Bien sûr, avec nos équipes, nos envoyés spéciaux,
01:50:15nos journalistes, vous suivrez tout au long de la journée
01:50:17le vote des différentes personnalités politiques du pays
01:50:20dans leur bureau de vote.
01:50:22Vous venez de voir, je le disais il y a quelques minutes,
01:50:24Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts,
01:50:27voter à Hénin-Beaumont.
01:50:29Vous aviez un mot à rajouter ?
01:50:30Non, un mot à rajouter, parce que j'imagine,
01:50:32comme tout est calculé, vous savez,
01:50:33on est dans l'ère de la communication,
01:50:35mais on imagine Marine Tondelier mettant son réveil
01:50:37hier soir en se disant
01:50:38« Tiens, je vais être la première »
01:50:40pour pouvoir justement faire un petit peu de buzz.
01:50:42Bon, c'est ce qu'elle a fait,
01:50:43mais en même temps, elle montre la voie
01:50:45et elle encourage les gens d'aller voter.
01:50:48Nous montrerons la voie en direct.
01:50:49Elle y est allée en vélo.
01:50:50Elle a quitté le bureau de vote en vélo
01:50:52et nous montrerons la plupart des personnalités importantes
01:50:55de ce pays se rendre dans les bureaux de vote.
01:50:58Avant de poursuivre et de laisser aussi Éric Revelle
01:51:01commenter cette actualité majeure, je le disais,
01:51:04on s'attend à un taux de participation record,
01:51:06on a 577 députés à lire
01:51:08et peut-être que vous, derrière votre écran,
01:51:10vous posez encore des questions sur cette élection.
01:51:12Félicité.
01:51:13Et parmi ces questions, on se demande
01:51:15quel est le rôle d'un député ?
01:51:17Quelle est sa marge de manœuvre ?
01:51:19Ou encore, quelle est sa rémunération ?
01:51:21Les réponses en images avec Régine Delfour.
01:51:24Un député est un parlementaire élu
01:51:26dans le cadre d'une circonscription pour 5 ans.
01:51:29Son rôle est de voter les lois,
01:51:31des projets de loi préparés par le gouvernement
01:51:34ou des propositions de loi qu'il a lui-même déposées.
01:51:37Il doit également contrôler l'action du gouvernement.
01:51:41Pour cela, il dispose de plusieurs moyens.
01:51:44Interroger l'exécutif,
01:51:46notamment lors des questions au gouvernement
01:51:48à l'Assemblée nationale.
01:51:50Examiner son action au sein d'une commission.
01:51:54Il peut également signer une motion de censure.
01:51:57Si cette dernière est votée à la majorité absolue,
01:52:00le Premier ministre est dans l'obligation de démissionner.
01:52:03Un député est tenu de se consacrer
01:52:05à son mandat parlementaire,
01:52:07non cumulable avec d'autres mandats.
01:52:10Il touche par mois 7600 euros bruts,
01:52:13soit un montant net mensuel de 5900 euros.
01:52:16Il bénéficie aussi d'une avance de frais de mandat
01:52:19de 5950 euros,
01:52:21pour des dépenses non prises en charge par l'Assemblée,
01:52:24comme les frais de réception.
01:52:26Enfin, il dispose d'un crédit de 11 118 euros par mois,
01:52:30pour lui permettre d'engager jusqu'à 5 collaborateurs.
01:52:3511h53, avant les premiers résultats
01:52:38de ce premier tour des élections législatives.
01:52:41Eric Revelle, est-ce qu'on peut s'attendre
01:52:43à une participation massive aujourd'hui ?
01:52:45Visiblement, oui.
01:52:48Massive, forte.
01:52:50Attention, c'est vrai que par rapport...
01:52:53Les sondages donnent, pour avoir un ordre d'idée,
01:52:56les deux tiers de la population française
01:52:58qui pourrait se rendre aux urnes.
01:53:00La population en âge de voter, bien sûr.
01:53:02En 1922, il y avait 47,5% de participation.
01:53:05Ça peut paraître massif.
01:53:07Je préfère comparer avec la dissolution
01:53:10de l'Assemblée nationale en 1997,
01:53:12sous Jacques Chirac.
01:53:14Jacques Chirac avait une majorité absolue.
01:53:17Mais on dit que l'ancien directeur du budget,
01:53:20à l'époque, M. Blanchardignac,
01:53:22expliquait qu'on ne serait pas dans les clous de Maastricht,
01:53:25déjà à l'époque.
01:53:27Pour être sûr de faire passer la pilule,
01:53:29il fallait dissoudre l'Assemblée nationale
01:53:32Je ne sais pas si les gens qui étaient autour de lui
01:53:34seraient qualifiés de cloporte,
01:53:36comme Bruno Le Maire l'a fait pour l'entourage
01:53:38du président de la République,
01:53:40mais en tout cas, l'Assemblée nationale a été dissoute.
01:53:42Et en 1997, la participation avait été de 68%.
01:53:45Donc si vous comparez, à mon avis,
01:53:47ce qui est comparable, c'est-à-dire
01:53:49deux dissolutions d'Assemblée nationale,
01:53:51vous vous rendez compte qu'en 1997,
01:53:53la participation, à ce stade,
01:53:55si on nous promet 63% cette année,
01:53:57était encore plus forte en 1997.
01:53:59Ça veut dire que, dans des moments forts,
01:54:01dans des moments critiques,
01:54:03le peuple français, le souverain, se mobilise.
01:54:05Oui, c'est ça exactement.
01:54:07Je pense que les gens sont subitement
01:54:09conscients de l'enjeu.
01:54:11Et là, particulièrement,
01:54:13en effet, vous vous rappelez...
01:54:15En fait, il y a deux éléments.
01:54:17Il y a l'élément de l'importance de l'enjeu,
01:54:19et puis il y a aussi une sorte de peur.
01:54:21Parce que quand on dissout l'Assemblée nationale,
01:54:23il sait qu'il y a quelque chose d'exceptionnel qui se passe.
01:54:25C'est qu'il y a une crise.
01:54:27Et avec cette crise, il faut y répondre.
01:54:29Et les Français savent qu'avec leur bulletin,
01:54:31ils peuvent le faire.
01:54:33Ils ont le moyen de peser.
01:54:35Parce que parfois, il reste des années entières
01:54:37sans avoir leur mot à dire.
01:54:39On parle régulièrement
01:54:41du référendum ici,
01:54:43mais il n'est quasiment pas utilisé.
01:54:45Enfin, il n'a pas été utilisé depuis Maastricht en 2005.
01:54:47Et en fait, là,
01:54:49le peuple a voix au chapitre.
01:54:51Et il peut faire changer les choses.
01:54:53Et donc, il le sait.
01:54:55Il a peur de l'avenir.
01:54:57Et là, ça mobilise aussi sacrément.
01:54:59On a donc une grande soirée qui nous attend sur CNews.
01:55:01Vous avez intérêt à la suivre avec nous
01:55:03à partir de 17h.
01:55:05C'est Romain Desarbres qui sera présent à l'antenne.
01:55:07Ensuite, vous aurez Laurence Ferrari
01:55:09et Pierre De Villeneau à partir de 19h.
01:55:11Eliott Deval à 22h.
01:55:13Olivier Benquemoun à minuit.
01:55:15Grande soirée spéciale, législative,
01:55:17sur CNews à partir de 17h
01:55:19en partenariat avec Europe 1 et le JDD.
01:55:21On va à présent
01:55:23prendre la direction de Nice.
01:55:25Nos équipes ont rencontré le frère du pompier
01:55:27tué sur la promenade des Anglais en début de semaine.
01:55:29Il a accepté de témoigner pour CNews
01:55:31avec beaucoup d'émotion.
01:55:33Il rend hommage à son frère Jérémy, 41 ans,
01:55:35qui laisse malheureusement une famille derrière lui.
01:55:37Il exprime aussi, ce frère,
01:55:39sa révolte après la libération du principal suspect.
01:55:41Il s'agit d'un jeune homme âgé de 19 ans,
01:55:43libéré, mais placé sous contrôle judiciaire
01:55:45au volant du véhicule ce soir-là.
01:55:47Il avait consommé du protoxyde d'azote
01:55:49avant de griller un feu rouge.
01:55:51Le reportage de Franck Triviaud
01:55:53avec le récit de Sarah Varney.
01:55:55C'est un vide immense
01:55:57que laisse derrière lui Jérémy,
01:55:59le sapeur-pompier percuté par un véhicule
01:56:01dans la nuit de lundi à mardi
01:56:03sur la promenade des Anglais.
01:56:05L'homme était marié et avait deux enfants.
01:56:07Son frère témoigne avec beaucoup d'émotion.
01:56:09Jérémy, c'était quelqu'un de solaire.
01:56:11C'était quelqu'un qui apportait
01:56:13la vie de partout.
01:56:15Son sourire.
01:56:17Avec tout le monde,
01:56:19il a apporté son soutien.
01:56:21Il a aidé les gens.
01:56:23Il caramine comme ça.
01:56:25Un deuil difficile pour la famille
01:56:27qui ne peut se recueillir autour du corps de Jérémy.
01:56:29Mon frère, on n'a pas son corps.
01:56:31Son corps, on l'aura peut-être en 15 jours.
01:56:33Dans 15 jours, il va avoir une autopsie
01:56:35parce que les dossiers ne sont pas encore là.
01:56:37Son anniversaire, c'est le 8 juillet.
01:56:39On ne l'aura pas enterré.
01:56:41Les circonstances du drame
01:56:43laissent place à la colère.
01:56:45Protoxyde d'azote, vitesse plus que excessive.
01:56:47On grille un feu alors qu'il y a des voitures arrêtées.
01:56:49Il ne lui a laissé aucune chance.
01:56:51C'est intolérable.
01:56:53C'est un homicide involontaire.
01:56:55Mais quand on commet autant d'infractions,
01:56:57il n'y a rien d'involontaire.
01:56:59Et surtout, il fuit.
01:57:01Il fuit.
01:57:03Il le laisse crever.
01:57:05Alors qu'il revenait d'une garde en scooter,
01:57:07le sapeur-pompier de 41 ans a été percuté
01:57:09par un véhicule qui venait de griller un feu rouge.
01:57:11Il a été projeté 60 mètres plus loin.
01:57:13À bord du véhicule,
01:57:15quatre jeunes âgés de 16 à 26 ans,
01:57:17l'auteur présumé de l'accident
01:57:19a été interpellé puis remis en liberté
01:57:21sous contrôle judiciaire.
01:57:23Une décision qui ne passe pas.
01:57:25À ce monsieur, je n'implorerai pas le mot
01:57:27« juge de la liberté »
01:57:29parce que la liberté, ce n'est pas remettre un assassin en rang
01:57:31comme ça dehors. Il n'a pas de cœur.
01:57:33On est dans un contexte. Il sait ce qu'on vit.
01:57:35Il sait comment ça s'est passé.
01:57:37Il cherche quoi ? Il attise la haine ?
01:57:39Il veut quoi ? Il appelle quoi ?
01:57:41Les gens sont tous meurtris.
01:57:43Une enquête a été ouverte pour homicide
01:57:45involontaire et non-assistance
01:57:47à personne en danger.
01:57:49On a de plus en plus de Français aujourd'hui
01:57:51qui ont le sentiment que la justice ne peut pas être rendue
01:57:53correctement dans ce pays. On peut comprendre
01:57:55la colère de cet homme qui nous dit
01:57:57que l'individu, le principal suspect, a consommé
01:57:59du protoxyde d'azote, il était en excès de vitesse,
01:58:01il a grillé un feu rouge. Et aujourd'hui,
01:58:03on parle d'homicide involontaire
01:58:05et en attendant son jugement, il est remis en liberté,
01:58:07évidemment sous contrôle judiciaire,
01:58:09mais il est en liberté.
01:58:11La victime, c'est proprement insupportable.
01:58:13On a vu ce témoignage très très fort
01:58:15de ce frère. Ce qui est très inquiétant,
01:58:17c'est que, oui, en effet, il y a la dénonciation
01:58:19d'un état de fait, c'est-à-dire
01:58:21ces magistrats qui ne répondent
01:58:23devant personne, finalement décident
01:58:25eux-mêmes de la suite
01:58:27d'une procédure, et en l'occurrence
01:58:29de remettre en liberté quelqu'un qui a
01:58:31percuté un pompier
01:58:33sur 60 mètres. C'est dans un état
01:58:35évidemment débriété avec
01:58:37le protoxyde d'azote, etc.
01:58:39Dans cet état euphorisant
01:58:41dans lequel place se produit
01:58:43les individus.
01:58:45Là, ce qui m'inquiète beaucoup
01:58:47quand je vois ce genre de témoignage,
01:58:49c'est qu'on se dit qu'on est vraiment
01:58:51au stade, juste avant
01:58:53que la personne prenne
01:58:55les choses en main elle-même.
01:58:57C'est-à-dire qu'on sent vraiment que si justice
01:58:59n'est pas rendue ou si une forme
01:59:01d'apaisement ne vient pas
01:59:03de la part de cette justice, ce frère
01:59:05pour le moment,
01:59:07c'est des mots,
01:59:09mais peut-être demain ce sera des actes.
01:59:11Et si les citoyens commencent à se dire
01:59:13notre justice n'agit pas,
01:59:15nous allons agir, là on est dans une autre dimension.
01:59:17Oui, la crainte aujourd'hui, c'est que les citoyens
01:59:19décident un jour de se rendre justice eux-mêmes.
01:59:21Évidemment, il ne faut jamais promouvoir cette solution.
01:59:23Mais là, dans les paroles, on sent
01:59:25quand même que quelque part...
01:59:27Qu'il y a un ras-le-bol, on sent le ras-le-bol.
01:59:29C'est le stade juste après.
01:59:31Des drames comme ça,
01:59:33bon celui-là est particulièrement touchant,
01:59:35et le témoignage de ce frère
01:59:37est particulièrement marquant, mais il y en a eu d'autres.
01:59:39Vous vous souvenez du fils
01:59:41Alénaud, du chef
01:59:43étoilé qui a été percuté à l'arrêt
01:59:45dans Paris, dans le 7e arrondissement,
01:59:47je crois par un fou furieux,
01:59:49il était à l'arrêt, ce pauvre garçon.
01:59:51Ça veut dire qu'il y a urgence à mettre en place,
01:59:53me semble-t-il, une infraction
01:59:55de délit routier pour homicide de délit routier.
01:59:57Alors, comme on le rappelait tout à l'heure,
01:59:59ça avance, le Sénat
02:00:01l'a voté en première lecture,
02:00:03mais ce qui est un peu intriguant, c'est que
02:00:05les peines ne sont pas très alourdies, c'est-à-dire que
02:00:07quand vous percutez, quand vous brûlez
02:00:09un feu rouge, quand vous êtes sous
02:00:11produits, que j'appelle au sens large, stupéfiants,
02:00:13il faut absolument que la législation
02:00:15évolue. Pourquoi ? Parce que la société
02:00:17évolue sur ce type d'infraction.
02:00:19Je rappelle, c'était la semaine
02:00:21dernière, ce rapport absolument inquiétant
02:00:23de l'explosion de la consommation de cocaïne,
02:00:25de cannabis dans le pays, je ne parle pas
02:00:27de l'alcool, donc ça veut dire qu'il faut
02:00:29que la loi évolue en fonction de l'évolution
02:00:31de la société sur la consommation de ces produits.
02:00:33Et je pense qu'il est nécessaire
02:00:35maintenant que la représentation nationale,
02:00:37Sénat et Assemblée
02:00:39nationale, votent un texte
02:00:41qui judiciarise
02:00:43fortement l'homicide
02:00:45involontaire.
02:00:47Mais ça avait été évoqué
02:00:49à l'époque d'Elisabeth Borne, au moment de l'affaire
02:00:51Palmade. Le délit routier
02:00:53et finalement...
02:00:55Il faudra voir ce que la prochaine législature
02:00:57fera là-dessus, ça sera toute la question,
02:00:59ça fait partie des enjeux, en tout cas des attentes
02:01:01des Français. 8h15 sur CNews,
02:01:03le rappel de l'actualité avec vous, féliciter
02:01:05Kindoki.
02:01:07Un an
02:01:09après la mort de Naël, tué le 27
02:01:11juin 2023 par un policier
02:01:13lors d'un refus d'obtempérer, près
02:01:15d'un millier de personnes se sont réunies hier
02:01:17à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, pour lui rendre
02:01:19hommage lors d'une marche silencieuse
02:01:21organisée par la maire du jeune homme.
02:01:23Un an après, l'émotion était toujours vive.
02:01:25À Belgrade, un homme muni
02:01:27d'une arbalète a grièvement blessé
02:01:29un policier en faction devant
02:01:31l'ambassade d'Israël. L'individu
02:01:33a été abattu. La police a
02:01:35identifié l'assaillant comme étant un
02:01:37converti à l'islam. Cette attaque terroriste
02:01:39pourrait avoir un lien possible avec le
02:01:41wahhabisme, une branche ultra-conservatrice
02:01:43de l'islam qui domine en Arabie
02:01:45Saoudite. Et puis, en Allemagne,
02:01:47deux policiers ont été agressés,
02:01:49grièvement blessés par des manifestants
02:01:51venus protester contre le congrès
02:01:53du parti d'extrême droite AFD à
02:01:55Ticène, dans l'ouest du pays.
02:01:5728 autres policiers ont été blessés lors de
02:01:59cette manifestation.
02:02:01Alors ça tombe bien, je vous propose
02:02:03de rester en Allemagne, justement, où le
02:02:05gouvernement a décidé cette semaine
02:02:07de faciliter l'expulsion d'étrangers
02:02:09qui font l'apologie du terrorisme.
02:02:11Selon le projet de loi adopté ce
02:02:13mercredi 26 juin, l'approbation
02:02:15ou même la promotion d'un
02:02:17seul acte terroriste suffira
02:02:19à l'avenir pour remplir des conditions
02:02:21d'expulsion. Les explications
02:02:23de Maxime Legay.
02:02:53Le gouvernement est glorifié des terroristes dans notre pays,
02:02:55doit être expulsé dans la mesure du possible.
02:02:57Nous sommes en train de créer
02:02:59une nouvelle base juridique à cet effet.
02:03:03En l'état actuel du droit, il faut
02:03:05expressément formuler des déclarations de soutien
02:03:07sur plusieurs faits pour pouvoir engager
02:03:09une procédure d'expulsion. Désormais,
02:03:11un seul commentaire qui approuverait
02:03:13un crime terroriste sur les réseaux sociaux
02:03:15pourra constituer à lui seul un motif d'expulsion.
02:03:19Il ne s'agit pas d'un petit
02:03:21clic ou d'un petit like, mais du fait que
02:03:23des contenus terroristes vraiment répugnants
02:03:25soient glorifiés et affichés.
02:03:27Je pense que la ligne de démarcation
02:03:29ne sera pas difficile à établir pour les autorités.
02:03:33En Allemagne, ce projet de loi
02:03:35a également relancé le débat sur l'expulsion
02:03:37de criminels afghans vers leur pays.
02:03:39Une procédure suspendue depuis
02:03:41la prise du pouvoir des talibans en août 2021.
02:03:45Régis Le Sommi, on serait bien inspiré
02:03:47d'agir de la même façon
02:03:49en France.
02:03:51On va essayer de diriger notre arsenal juridique
02:03:53pour essayer d'expulser
02:03:55des gens qui font l'alpologie
02:03:57du terrorisme, bien sûr.
02:03:59Ce qu'on remarque, c'est que les Allemands
02:04:01nous montrent la voie
02:04:03à pas mal de niveaux.
02:04:05Je vous coupe un tout petit instant
02:04:07pour cette image en direct.
02:04:09On va continuer à discuter juste après.
02:04:11C'est Raquel Garrido
02:04:13de la France Insoumise
02:04:15qui vient d'aller voter
02:04:17avec Meuditon
02:04:19et probablement Alexis Corbière derrière.
02:04:21On voyait ces deux personnalités dans un bureau de vote.
02:04:23On continuera à suivre ces images
02:04:25tout au long de notre émission.
02:04:27Je vous laisse poursuivre.
02:04:29Régis Le Sommi est sur l'Allemagne
02:04:31et le vote de cette loi
02:04:33pour faciliter l'expulsion d'étrangers qui font l'alpologie
02:04:35du terrorisme.
02:04:37Il y a eu d'abord une accumulation récemment
02:04:39d'actes, notamment
02:04:41cet acte spectaculaire qu'on vient de revoir
02:04:43où cet élu a été agressé
02:04:45au couteau par un afghan.
02:04:47Ce qui est intéressant, c'est que
02:04:49les Allemands ont eu une politique migratoire
02:04:51assez...
02:04:53En direct, je vous coupe une nouvelle fois
02:04:55puisque nous avons l'image d'Edouard Philippe.
02:04:57Oui, ça risque d'arriver dans l'heure qui vient.
02:04:59Nous avons Edouard Philippe, maire du Havre,
02:05:01ancien Premier ministre qui est en train de se rendre
02:05:03dans un bureau de vote actuellement que vous observez
02:05:05au Havre, bien évidemment, en Seine-Maritime.
02:05:07Edouard Philippe qui s'apprête
02:05:09donc à voter puisque
02:05:11les bureaux de vote ont ouvert maintenant
02:05:13ça fait 19 minutes que les bureaux de vote
02:05:15sont ouverts et que les différents
02:05:17personnalités politiques
02:05:19de ce pays se rendent
02:05:21aux urnes pour aller voter.
02:05:23Une journée pour laquelle on s'attend
02:05:25à un taux de participation massif
02:05:27selon certains sondages, jusqu'à
02:05:29deux tiers des Français pourront se rendre
02:05:31dans les bureaux de vote pour élire leurs 577 députés.
02:05:35Le résultat de cette élection, on l'aura maintenant
02:05:37et vous le voyez sur ce décompte qui s'affiche
02:05:39en bas de l'écran
02:05:41dans 11 heures et 40 minutes
02:05:43à 20 heures pile
02:05:45et vous pourrez suivre à ce moment-là une soirée
02:05:47spéciale sur ces news.
02:05:49Peut-être un commentaire
02:05:51à ajouter
02:05:53sur cette participation
02:05:55sur ces personnalités qui se
02:05:57rendent aux urnes ce matin ?
02:05:59C'est un petit cérémonial
02:06:01classique, habituel, auquel
02:06:03les Français d'ailleurs sont intéressés puisque
02:06:05c'est toujours intéressant de voir
02:06:07qui se déplace, quand, etc.
02:06:09et de les voir un peu dans leur cadre de vie.
02:06:11Là, en l'occurrence, on imagine qu'on est au Havre
02:06:13puisque Edouard Philippe est là-bas.
02:06:15On a vu
02:06:17Marine Tondelier, elle, arriver
02:06:19à 8h01 tout à l'heure
02:06:21pour essayer d'être la première
02:06:23bonne élève à montrer
02:06:25qu'elle va voter.
02:06:27Et il y a un enjeu
02:06:29à s'afficher dans les bureaux de vote ?
02:06:31Éric Revel ?
02:06:33Je souriais parce que vous avez vu Edouard Philippe
02:06:35les mains dans les poches, fait la queue pour aller
02:06:37voter.
02:06:39Mais la dame qui est juste devant lui,
02:06:41elle sert des mains, elle n'a pas vu
02:06:43qui était derrière. C'est assez marrant.
02:06:45Je trouve ça à la fois sympathique
02:06:47et ça donne aussi l'exemple des
02:06:49politiques qui vont voter.
02:06:51Je trouve que c'est
02:06:53rafraîchissant pour la démocratie.
02:06:55En même temps, Edouard Philippe
02:06:57est peut-être candidat
02:06:59à d'autres élections. Il fait son
02:07:01métier de politique, il sert des mains
02:07:03en attendant de voter. Le fait qu'il y ait une queue,
02:07:05ça lui va bien parce que ça lui permet de croiser
02:07:07beaucoup plus de gens.
02:07:09Et donc on observe toujours ces images
02:07:11d'Edouard Philippe. On a vu il y a quelques minutes
02:07:13Raquel Garrido, elle aussi, se rendre
02:07:15dans un bureau de vote. On a pu
02:07:17observer également Marine Tourdelier
02:07:19tout à l'heure, secrétaire nationale d'Europe
02:07:21Ecologie Les Verts.
02:07:23Un mot aussi
02:07:25sur la participation
02:07:27globale
02:07:29Régis Le Sommier. On s'attend à ce que
02:07:31deux tiers des Français aujourd'hui
02:07:33se rendent aux urnes.
02:07:35Pourquoi, selon vous ?
02:07:37Pourquoi ? Parce qu'à circonstances
02:07:39exceptionnelles, les Français répondent
02:07:41présents. Éric Revel
02:07:43évoquait la participation colossale
02:07:45d'une élection anticipée
02:07:47et d'une dissolution
02:07:49sous Jacques Chirac de 68%.
02:07:51Vous nous aviez dit
02:07:53qu'au moment de la dissolution
02:07:55de l'Assemblée, quand un président dissout
02:07:57l'Assemblée, en général, c'est un événement
02:07:59exceptionnel. Je pense qu'il y a une combinaison
02:08:01justement d'une prise de conscience
02:08:03de la part des Français des enjeux et puis une
02:08:05certaine peur aussi pour l'avenir de ce qui pourrait
02:08:07arriver. Donc cette mobilisation
02:08:09eh bien justement, elle vient
02:08:11dire de la part
02:08:13des Français, nous, on s'intéresse à notre destin
02:08:15et on sera là et on répond présents.
02:08:17Et quelque part, c'est salutaire parce que
02:08:19c'est l'exercice de la démocratie.
02:08:21Merci beaucoup Régis Le Sommier. Merci Éric Revel.
02:08:23On va marquer une courte pause. On revient dans quelques
02:08:25minutes. Bien sûr, sur ces news, on va
02:08:27suivre tout au long de la journée ces personnalités
02:08:29politiques qui se rendent dans les bureaux de vote. Une grande soirée
02:08:31spéciale est prévue à partir de 17h
02:08:33avec Romain Désarbe, 19h,
02:08:35Laurence Ferrari et Pierre De Villeneau,
02:08:3722h, Eliott Deval et enfin
02:08:39minuit, Olivier Benkemoun. Grande journée
02:08:41spéciale pour ces élections
02:08:43législatives. Le premier tour qui se tient ce dimanche
02:08:4530 juin et les bureaux de vote qui ont ouvert
02:08:47il y a quelques instants à 8h.
02:08:49On continue à suivre tout ça
02:08:51en direct, juste après la pause. A tout de suite.
02:08:53...
02:08:57On ne grille pas.
02:08:598h29, de retour dans votre matinale
02:09:01week-end. Vous voyez ces images
02:09:03en direct alors que les bureaux de vote
02:09:05sont maintenant ouverts depuis 29
02:09:07minutes. Vous voyez à l'image
02:09:09Édouard Philippe, ancien
02:09:11Premier ministre, maire du Havre
02:09:13qui se rend dans un bureau de vote
02:09:15du Havre en Seine-Maritime pour voter.
02:09:17Comme tout le monde,
02:09:19il fait la queue pour aller
02:09:21voter à son tour. On a observé
02:09:23ce matin Marine Tondelier,
02:09:25la secrétaire nationale d'Europe Écologie.
02:09:27Les Verts, Raquel Garrido.
02:09:29On va observer tout au long de la journée les différentes
02:09:31personnalités politiques se rendre aux urnes
02:09:33dans leurs différentes circonscriptions.
02:09:35Et avec mes invités,
02:09:37mon équipe ce matin, Félicité Kindocky,
02:09:39Éric Revelle et
02:09:41Régis Le Saumier, on va commenter
02:09:43ce premier tour des élections législatives
02:09:45qui commencent en France métropolitaine
02:09:47puisque les bureaux de vote, je le disais, sont ouverts
02:09:49depuis maintenant huit heures.
02:09:51577 députés
02:09:53à élire. Une participation
02:09:55qui s'annonce peut-être également record.
02:09:57Certains sondages donnent jusqu'à
02:09:59deux tiers de la population en âge de voter
02:10:01qui pourrait se rendre aux urnes.
02:10:03D'ores et déjà, il y a eu 2,6
02:10:05millions de procurations effectuées
02:10:07et également, pour
02:10:09ceux qui votent en ligne, les Français de l'étranger.
02:10:11Déjà plus de 400 000 Français de l'étranger
02:10:13qui ont pu voter.
02:10:15Régis Le Saumier sait dire
02:10:17que cette journée semble importante
02:10:19pour les Français. Oui, importante.
02:10:21Tous les signaux sont là pour montrer
02:10:23qu'en effet, cette participation,
02:10:25là, en l'occurrence, on voit beaucoup de gens
02:10:27puisque si Édouard Philippe attend
02:10:29et fait la queue, ça veut dire qu'il y a déjà
02:10:31dès l'ouverture des bureaux
02:10:33des gens qui se pressent pour
02:10:35voter. C'est plutôt un signe
02:10:37encourageant, en tout cas, de la participation
02:10:39et de l'intérêt des Français pour cette élection.
02:10:41Élection qui conditionne beaucoup de choses.
02:10:43Élection qui également
02:10:45montre aussi
02:10:47que les Français, non seulement s'intéressent à leur avenir
02:10:49mais aussi ont une certaine crainte
02:10:51de ce qui pourrait arriver. On vit
02:10:53un moment charnière. On vit un moment où
02:10:55chacun a
02:10:57évoqué hier
02:10:59la question des émeutes
02:11:01il y a un an, jour pour jour, quasiment.
02:11:03Là,
02:11:05on nous annonce, quand le président
02:11:07parle d'une possible guerre civile
02:11:09et que certains candidats
02:11:11évoquent également la possibilité
02:11:13qu'il y ait des troubles
02:11:15à la suite de cette élection. Je pense que
02:11:17ça mobilise les Français pour aller voter
02:11:19parce que c'est l'expression démocratique
02:11:21c'est pas la rue qui est l'expression démocratique
02:11:23et là, on va le voir toute la journée
02:11:25je pense que tous les signes
02:11:27montrent que les Français sont là et qu'ils sont
02:11:29bien là pour
02:11:31s'emparer ou en tout cas reprendre
02:11:33leur avenir. Édouard Philippe
02:11:35en direct d'un bureau de vote du Havre.
02:11:37Avant de vous donner la parole, Éric Revel,
02:11:39il faut dire que certaines entreprises ont même décidé
02:11:41de motiver leurs salariés pour se rendre
02:11:43aux urnes. Dans les Alpes-Maritimes,
02:11:45par exemple, l'une d'entre elles
02:11:47leur propose une prime de 50 euros.
02:11:49Oui, et ça fonctionne puisque certains
02:11:51employés qui n'avaient jusque-là
02:11:53encore jamais voté auparavant
02:11:55s'apprêtent désormais à se rendre
02:11:57pour la première fois dans un bureau de vote.
02:11:59Un reportage signé Franck Triviaud
02:12:01avec le récit de Camille Jolie.
02:12:05Pour lutter contre l'abstention,
02:12:07chacun a un rôle à jouer. C'est en tout cas
02:12:09ce que pense ce chef d'entreprise qui a décidé
02:12:11d'instaurer une prime pour inciter
02:12:13ses salariés à aller voter.
02:12:15La politique en ce moment
02:12:17est un peu bafouée par
02:12:19le non-civisme des Français
02:12:21et j'ai voulu
02:12:23lancer ça
02:12:25comme ça dans ma société.
02:12:27Le dire d'une seule voix
02:12:29et je ne sais pas si j'aurais été
02:12:31en capacité de motiver mes troupes
02:12:33et la prime est
02:12:35devenue une raison
02:12:37de faire.
02:12:39Les 70 salariés de l'entreprise
02:12:41devront se présenter après le 7 juillet
02:12:43avec une carte électorale tamponnée deux fois
02:12:45pour obtenir la prime.
02:12:47Une gratification reçue sans qu'aucune consigne de vote
02:12:49n'ait été donnée. Certains
02:12:51iront voter pour la première fois.
02:12:53Ça peut donner l'envie à voter
02:12:55aux gens
02:12:57et pourquoi pas.
02:12:59C'est bien justement.
02:13:01Ça permet les grands d'aller voter.
02:13:03Voilà c'est tout.
02:13:05C'est une initiative qui n'est pas forcément comprise
02:13:07par tous les employés de l'entreprise.
02:13:09Il y en a qui disent beaucoup du positif
02:13:11de cette prime
02:13:13et après il y a quelques chauffeurs
02:13:15qui disent du négatif parce qu'ils n'ont pas de prime
02:13:17en fonction de leur travail
02:13:19et là ils ont une prime par rapport à la politique
02:13:21donc c'est
02:13:23dans les deux c'est moitié-moitié
02:13:25la moitié de l'entreprise qui veut
02:13:27la moitié de l'entreprise qui n'est pas contente.
02:13:29En 2022
02:13:31dans cette circonscription, l'abstention
02:13:33avait frôlé les 60% au second tour
02:13:35des législatives.
02:13:39Éric Revelle, j'ai le sentiment que les Français
02:13:41n'ont pas tant besoin que ça d'une incitation
02:13:43supplémentaire pour aller voter cette année.
02:13:45Non, les Français ont
02:13:47une faim de démocratie en fait
02:13:49parce que ce qui est quand même
02:13:51remarquable au sens premier
02:13:53du terme c'est que
02:13:55il y a eu des élections européennes, il n'y a pas si longtemps que cela
02:13:57avec les résultats qu'on a connus
02:13:59et pourtant
02:14:01il y a des Français qui partent aussi parfois en vacances
02:14:03pour les juilletistes où on fait des procurations
02:14:05ou se déplacent massivement
02:14:07dans les bureaux de vote. Cela veut dire que
02:14:09cette élection
02:14:11évidemment est importante
02:14:13finalement quand vous regardez sur un quinquennat
02:14:15le nombre de fois
02:14:17où les Français sont consultés c'est très peu
02:14:19il n'y a pas de référendum
02:14:21on en a beaucoup parlé mais il n'y en a pas
02:14:23donc cela veut dire que les Français
02:14:25se déplacent massivement
02:14:27parce qu'ils veulent émettre leur choix
02:14:29leur choix pour l'avenir
02:14:31c'est ça que cela veut dire
02:14:33la prochaine présidentielle c'est dans deux ans et demi
02:14:35je pense que les Français se saisissent de cette occasion
02:14:37pour dire ce qu'ils pensent
02:14:39de l'avenir
02:14:41du pays quel que soit leur camp politique
02:14:43avec les risques que cela peut représenter
02:14:45mais en tout cas ils se déplacent massivement
02:14:47parce qu'ils veulent exprimer un choix
02:14:49et parce que la plupart du temps
02:14:51on ne leur demande pas leur avis
02:14:53une fois que les grandes élections
02:14:55sont passées dont la majeure, l'élection présidentielle
02:14:57ensuite
02:14:59sauf là l'occasion qui est donnée avec cette
02:15:01dissolution surprise
02:15:03on ne leur demande pas leur avis
02:15:05on leur a parlé de référendum d'initiative citoyenne
02:15:07on leur a parlé
02:15:09de les consulter sur
02:15:11les sujets qui les intéressent le plus
02:15:13l'immigration, la sécurité, le pouvoir d'achat
02:15:15en fait il ne se passe rien
02:15:17donc là je pense que les Français saisissent l'occasion
02:15:19pour dire on va vous donner notre avis
02:15:21j'en profite pour parler du taux de participation
02:15:23en Nouvelle Calédonie à midi
02:15:25heure locale
02:15:27ce taux de participation est
02:15:29estimé à un peu plus de 32%
02:15:31lors du précédent scrutin
02:15:33il était de 13%
02:15:35en 2022
02:15:37et 15% en 2017
02:15:39et je pense que c'est d'autant plus important
02:15:41à souligner que les conditions sont
02:15:43actuellement chaotiques dans l'archipel
02:15:45donc c'est dire si les gens
02:15:47ont envie de voter. On a aperçu
02:15:49les images d'Edouard Philippe il y a quelques secondes
02:15:51en direct qui sortaient manifestement du bureau de vote
02:15:53Oui sur la Nouvelle Calédonie
02:15:55c'est sûr qu'on en parle peu
02:15:57là aujourd'hui on en a beaucoup parlé
02:15:59mais en fait la situation est quasiment aussi critique
02:16:01qu'au moment des premières émeutes
02:16:03là c'est un peu passé
02:16:05en arrière plan
02:16:07il est évident que cette mobilisation
02:16:09elle est liée aussi comme partout
02:16:11parce que c'est les Français
02:16:13à l'avenir de notre pays
02:16:15qui est en filigrane
02:16:17mais là
02:16:19sur la Nouvelle Calédonie il y a la situation
02:16:21et la réponse
02:16:23gouvernementale à cette situation
02:16:25en Nouvelle Calédonie
02:16:27le fait qu'Emmanuel Macron se soit déplacé dans l'île
02:16:29il y a eu énormément de critiques
02:16:31on va voir comment les Calédoniens
02:16:33vont orienter leur vote en fonction de ça
02:16:35je ne dis pas que c'est un référendum
02:16:37pour Emmanuel Macron
02:16:39mais il y a quand même un peu de ça
02:16:41dans la gestion
02:16:43d'abord pour la Nouvelle Calédonie
02:16:45attention à ne pas aller plus loin dans l'analyse politique
02:16:47pour la Nouvelle Calédonie clairement
02:16:49ce que je veux dire c'est qu'on est quand même en période de réserve
02:16:53il y a eu ces émeutes inouïes
02:16:55il y a eu un chaos absolu
02:16:57qui a pris tout le monde par surprise
02:16:59il y a eu la réponse gouvernementale
02:17:01là je pense que dans ce vote
02:17:03ces événements
02:17:05pèsent massivement
02:17:07en tout cas le taux de participation
02:17:09est plus important qu'aux dernières élections
02:17:11et c'est ce qu'il était important
02:17:13de souligner ce matin
02:17:15on va poursuivre, 1 million d'euros c'est le coût des dégâts
02:17:17chez ce commerçant des Yvelines
02:17:19Nicolas, son magasin de motos
02:17:21a été incendié et totalement détruit
02:17:23lors des émeutes de l'été dernier
02:17:25cela fait maintenant un an et depuis lors
02:17:27rien n'a bougé pour lui
02:17:29son assurance ne l'a indemnisé que d'une infime partie
02:17:31de la somme, impossible pour lui
02:17:33d'entreprendre des travaux
02:17:35ou de reprendre une activité normale
02:17:37il a accepté de nous raconter cette nuit de cauchemar
02:17:39Antoine Durand et Goderic Bey
02:17:41l'ont rencontré
02:17:43rien n'a bougé
02:17:45depuis un an
02:17:47des ruines et des épaves de motos
02:17:49voilà ce qu'il reste de cette boutique
02:17:51Nicolas, son gérant, se souvient parfaitement
02:17:53de cette nuit de cauchemar
02:17:55vers 1h30 du matin j'ai été appelé
02:17:57par mon voisin, un ami
02:17:59à qui je permettais de garer sa voiture
02:18:01dans la cour, qui m'a appelé en me disant
02:18:03Nicolas viens vite
02:18:05il y a plein de jeunes, ils sont complètement fous
02:18:07ils veulent rentrer dans le magasin, ils veulent mettre le feu
02:18:09j'ai appelé les pompiers, j'ai appelé la police
02:18:11personne ne peut sortir
02:18:13arriver sur place
02:18:15Nicolas assiste impuissant à la scène
02:18:17ils sont rentrés dans le magasin
02:18:19avec le gros conteneur à poubelle
02:18:21ils ont jeté un cocktail de moto dedans
02:18:23et ils ont mis le feu au magasin
02:18:25tout simplement, après l'avoir pillé bien sûr
02:18:27et avoir piqué tout ce qu'il pouvait piquer
02:18:29en moto, en casque et en gants
02:18:31parmi les assaillants, il en a reconnu
02:18:33plusieurs dont certains étaient des clients
02:18:35malgré les vidéos retrouvées sur les réseaux sociaux
02:18:37et qu'il nous a partagées
02:18:39seuls deux individus ont été condamnés
02:18:41les dégâts ont été chiffrés à plus d'un million d'euros
02:18:43mais les assurances ne lui ont versé qu'une infime partie
02:18:45aujourd'hui
02:18:47Nicolas peine à se reconstruire professionnellement
02:18:49selon un rapport du Sénat
02:18:51sur l'ensemble du territoire
02:18:53les dommages aux biens lors des émeutes sont estimés
02:18:55à près d'un milliard d'euros
02:18:57je tiens à avoir une grosse pensée
02:18:59pour les commerçants de notre pays
02:19:01qui ont subi énormément de dégâts
02:19:03lors de ces émeutes
02:19:05hier on parlait des bâtiments publics
02:19:07dans des lieux, dans des quartiers
02:19:09qui ont davantage besoin de services publics
02:19:11que dans d'autres
02:19:13mais c'est important aussi de penser aux commerçants
02:19:15qu'il y a à chaque épreuve
02:19:17que le pays peut traverser
02:19:19que ce soit la réforme des retraites
02:19:21la crise sanitaire où beaucoup ont été obligés
02:19:23de fermer
02:19:25que ce soit pour d'autres événements comme celui des gilets jaunes
02:19:27les commerçants en prennent plein la figure
02:19:29si je puis dire
02:19:31et la situation est toujours très compliquée pour eux
02:19:33là on voit que les assurances renâclent un petit peu
02:19:35à rembourser l'intégralité des dégâts
02:19:37et pour cet homme ça fait donc un an
02:19:39qu'il ne peut pas reprendre une activité normale
02:19:41oui alors cet exemple on l'espère
02:19:43est isolé
02:19:45en tout cas je le souhaite
02:19:47parce que quand on voit en effet
02:19:49le poids
02:19:51comment la part
02:19:53des commerçants
02:19:55justement
02:19:57est-ce que ça leur a coûté
02:19:59est-ce que ça leur coûte toujours
02:20:01parce qu'il n'y a pas simplement que les grands mouvements
02:20:03parfois il y a eu des manifestations
02:20:05il y a des dégradations en fin de manifestation
02:20:07et qu'est-ce qu'on voit ?
02:20:09on voit des individus cagoulés en général s'attaquer
02:20:11à des commerces, s'attaquer à des banques
02:20:13et à chaque fois il faut se dire
02:20:15que pour ces commerçants
02:20:17il faut reconstruire quelque part
02:20:19là ça fait un an que ces émeutes
02:20:21ont eu lieu, ces émeutes elles ont duré
02:20:23trois jours, en trois jours
02:20:25il y avait eu plus de dégâts
02:20:27et le coût était supplémentaire
02:20:29était largement au-delà
02:20:31de
02:20:33par rapport aux trois semaines d'émeute en 2005
02:20:35donc ça voulait dire que
02:20:37c'était vraiment des données significatives
02:20:39qui montrent que en trois jours
02:20:41ça a été extrêmement destructeur
02:20:43et au-delà de ça, rappeler
02:20:45justement que ces personnes n'ont pas été indemnisées
02:20:47rappeler qu'il existe encore
02:20:49des bâtiments qui restent
02:20:51complètement à l'abandon
02:20:53parce qu'ils n'ont pas été reconstruits
02:20:55que certaines municipalités
02:20:57n'ont pas encore été
02:20:59dédommagées
02:21:01et bien ça montre que s'il y a
02:21:03de nouvelles émeutes, ça c'est aussi une possibilité
02:21:05et je pense
02:21:07que tout le monde y pense
02:21:09quand on voit
02:21:11justement précisément ce qui s'est passé
02:21:13il y a un an.
02:21:15Je note dans le reportage
02:21:17qu'il est dit qu'il a repéré
02:21:19visiblement
02:21:21certains de ses clients, donc si vous voulez
02:21:23les émeutes en question
02:21:25en mémoire de Naël
02:21:27dont une marche blanche
02:21:29vous vous rappelez le souvenir hier à Nanterre
02:21:31ses émeutes ont bon dos
02:21:33en réalité s'il a repéré ses anciens clients
02:21:35qui ont pillé son magasin
02:21:37et puis ensuite qu'ils l'ont incendié
02:21:39sans doute, c'est que ces gens n'étaient pas
02:21:41venus pour commémorer la disparition
02:21:43de Naël
02:21:45ils étaient venus pour piquer
02:21:47du matériel, vous voyez
02:21:49alors je ne dis pas que certains émeutiers
02:21:51n'ont pas réagi
02:21:53après ce qui s'est passé à Nanterre
02:21:55il y a un an, mais ce que je note quand même
02:21:57que ce soit à Marseille ou dans les grandes villes
02:21:59la plupart des commerces qui ont été attaqués
02:22:01c'était pour les piller
02:22:03et revendre ensuite la marchandise
02:22:05donc c'est à ça aussi qu'on a assisté
02:22:07et la plupart du temps
02:22:09suivant que vous vous placez dans tel ou tel
02:22:11champ politique
02:22:13vous n'avez pas la même analyse
02:22:15mais moi je la fais puisqu'il est dit
02:22:17qu'il a repéré certains de ses clients
02:22:19qui sont venus voler les motos
02:22:21qu'ils venaient visionner
02:22:23ou qu'ils auraient souhaité acheter avant
02:22:25c'est juste inadmissible
02:22:27un dernier commentaire
02:22:29peut-être Régis Le Sommier sur cette affaire
02:22:31hier, il y a eu une marche
02:22:33commémorative justement pour Naël
02:22:35et sans bien sûr amoindrir
02:22:37la peine de sa mère, elle a tenu ses propos
02:22:39qui ont choqué beaucoup de monde et à juste titre
02:22:41elle a dit, refus d'obtempérer, qui n'en fait pas
02:22:43dans la vie, qui ne conduit pas sans permis
02:22:45dites moi, tout le monde conduit sans permis
02:22:47on a tous appris à conduire sans avoir
02:22:49le permis, que justice soit faite pour Naël
02:22:51réveillez-vous les jeunes, vous savez ce qu'il se passera
02:22:53demain, alors réveillez-vous
02:22:55oui, alors on ne sait pas trop en quoi
02:22:57ni comment il faut se réveiller pour elle
02:22:59est-ce qu'il faut obtempérer, est-ce qu'il faut
02:23:01avoir son permis, est-ce que c'est ça qu'elle dit
02:23:03en fait, en réalité, ce que traduisent
02:23:05les paroles de cette mère, c'est un écosystème
02:23:07dans lequel elle vit et dans lequel vivent
02:23:09ces gens, c'est-à-dire qu'on est dans une contre
02:23:11société complètement, avec des règles
02:23:13qui ne sont pas les mêmes que vous
02:23:15pour vous et moi, quand
02:23:17une personne vous dit, oui on a tous
02:23:19conduit sans permis, non
02:23:21l'immense majorité des
02:23:23français ne conduit pas
02:23:25sans permis, donc ça c'est une
02:23:27remarque qui traduit une
02:23:29réalité et qui traduit quoi ?
02:23:31aussi le fait que pour
02:23:33cette mère endeuillée, et ça ça
02:23:35n'enlève rien à sa peine
02:23:37d'avoir perdu son fils
02:23:39c'est que la police
02:23:41reste l'ennemi, la police reste
02:23:43comme un gang rival, c'est-à-dire
02:23:45on a l'impression que
02:23:47la vie est une lutte et que
02:23:49dans cette lutte, il n'y a pas un signe égal entre les délinquants
02:23:51et la police, mais non pas du tout
02:23:53les délinquants font partie de la communauté
02:23:55et ils ont droit à un traitement, ils ont droit
02:23:57à une façon
02:23:59de voir les choses, qui s'adapte
02:24:01c'est clanique tout simplement
02:24:03c'est le quartier, et cette géographie
02:24:05finalement, elle est
02:24:07symptomatique de cette France archipel
02:24:09de cette France finalement qui s'est
02:24:11désintégrée, qui aujourd'hui existe
02:24:13en lambeaux, et sur lesquels effectivement
02:24:15le prochain Premier Ministre, puisque
02:24:17il y aura un prochain Premier Ministre
02:24:19devra recomposer
02:24:21s'il veut que le pays
02:24:23ait un avenir, ou en tout cas qu'il avance
02:24:25parce qu'on est vraiment dans une segmentation
02:24:27totale du pays
02:24:29et les paroles de la maire de Naël
02:24:31traduisent vraiment tout ça
02:24:338h45 sur CNews, le rappel
02:24:35de l'actualité avec vous, félicité Kindoki
02:24:41La France face à un choix historique
02:24:43ce dimanche, les Français sont attendus
02:24:45dans les bureaux de vote depuis 8h
02:24:47ce matin pour le premier tour
02:24:49d'élections législatives, et ce
02:24:51jusqu'à 18h ou 20h dans les grandes villes
02:24:53l'heure à laquelle se dessineront
02:24:55les premiers résultats de cette élection
02:24:57susceptible de bouleverser le paysage politique
02:24:59En Nouvelle-Calédonie, le taux
02:25:01de participation au premier tour
02:25:03des élections législatives est en forte hausse
02:25:0532,39%
02:25:07estimé à 12h heure locale
02:25:09contre 13,06 en
02:25:112022. Le scrutin se déroule
02:25:13sans encombre et de façon sécurisée
02:25:15au vu des tensions sur l'archipel
02:25:17quelques 229 000 Calédoniens sont appelés
02:25:19aux urnes pour élire les deux députés
02:25:21du territoire français du Pacifique Sud
02:25:23Et puis en Ukraine, des frappes russes
02:25:25contre une ville de la région de Saporidja
02:25:27et des villages de la région
02:25:29de Donetsk ont fait 11 morts
02:25:31Volodymyr Zelensky appelle ses alliés
02:25:33à une livraison accélérée d'armement
02:25:35il a déclaré que les décisions
02:25:37devaient être prises plus rapidement
02:25:39face à une situation d'urgence
02:25:43Alors que la saison des feux de forêt
02:25:45a débuté le 17 juin dernier, la sécurité
02:25:47civile s'inquiète très sérieusement
02:25:49du nombre de Canadair disponibles
02:25:51auront-ils suffisamment d'appareils pour lutter
02:25:53contre les flammes en cas de besoin ?
02:25:55C'est la question que nous allons poser à Benoît
02:25:57Kenpois, pilote et secrétaire général
02:25:59du Syndicat National du Personnel Navigant
02:26:01de l'Aviation Civile. Bonjour Benoît
02:26:03Kenpois, merci d'être avec nous ce matin
02:26:05et de répondre à nos questions. Alors ma
02:26:07première question, théoriquement
02:26:09on a combien de Canadair pour tout le pays aujourd'hui ?
02:26:11Alors aujourd'hui
02:26:13nous disposons d'une flotte de 12
02:26:15Canadair pour l'ensemble du territoire
02:26:17français.
02:26:19Alors il est vrai que
02:26:21depuis plusieurs années, notamment cette année
02:26:23on fait face à une situation
02:26:25qui est inquiétante concernant
02:26:27la disponibilité de nos machines
02:26:29à savoir que durant la première quinzaine
02:26:31de juin, c'était historique,
02:26:33on a eu entre 0 et 2 Canadair
02:26:35de disponibles et aujourd'hui
02:26:37on a 5 Canadair disponibles
02:26:39alors que contractuellement nous devrions
02:26:41en avoir entre 8 et 9
02:26:43prêts à décoller
02:26:45sur le parking. 5
02:26:47Canadair disponibles
02:26:49pour tout le pays, si on a des incendies
02:26:51comme il a pu se produire
02:26:53en Gironde par exemple, c'est terrible
02:26:55ça peut avoir un impact énorme sur la
02:26:57gestion des incendies ou on a d'autres moyens pour
02:26:59pallier ce manque ?
02:27:01Donc effectivement
02:27:03le Canadair est un outil
02:27:05majeur dans la lutte contre
02:27:07les incendies. Aujourd'hui
02:27:09le fait d'avoir
02:27:115 machines nous permet
02:27:13pas de répondre
02:27:15si jamais on doit
02:27:17être confronté à plusieurs feux majeurs
02:27:19entre le sud-ouest,
02:27:21le sud-est et puis la Corse
02:27:23donc c'est une situation
02:27:25qui est très très préoccupante
02:27:27sachant que la doctrine du feu
02:27:29de français c'est l'attaque massive des feux de forêt
02:27:31donc aujourd'hui on ne pourra pas répondre
02:27:33selon cette doctrine là
02:27:35Alors nous disposerons néanmoins
02:27:37Pardonnez-moi, comment on explique
02:27:39ce manque de disponibilité
02:27:41des Canadair ? C'est parce qu'ils sont vétustes
02:27:43on ne les entretient pas ? Est-ce qu'il faut les changer ?
02:27:45Qu'est-ce qui se passe concrètement ?
02:27:47Alors concrètement, concernant la flotte
02:27:49des Canadair, effectivement
02:27:51les machines sont âgées
02:27:53mais cela n'explique pas
02:27:55tout à fait l'indisponibilité
02:27:57de nos avions, cela est dû
02:27:59principalement à la maintenance
02:28:01à savoir que chez notre
02:28:03mainteneur, il y a eu
02:28:05un départ massif des techniciens
02:28:07expérimentés, on compte
02:28:09pas moins de 20 départs
02:28:11depuis le début de l'année
02:28:13et donc aujourd'hui les effectifs
02:28:15chez notre mainteneur sont
02:28:17faibles, l'expérience a
02:28:19énormément diminué et
02:28:21c'est pourquoi les temps
02:28:23de dépannage et
02:28:25de manière à régénérer également
02:28:27la flotte le soir sont
02:28:29très très longs
02:28:31La majorité des avions C-TERN
02:28:33datent de 1995, est-ce qu'ils auraient
02:28:35dû être remplacés au bout de 25 ans,
02:28:37c'est-à-dire en 2020 et pourquoi ils ne l'ont pas été ?
02:28:39Alors aujourd'hui
02:28:41la volonté est depuis l'effet 2022
02:28:43de nos directions est de
02:28:45renouveler le parc des
02:28:47amphibies et d'augmenter la flotte pour la porter
02:28:49à 16 avions amphibies
02:28:51tels que le Canadair
02:28:53Malgré cette volonté, il n'y a pas
02:28:55d'avions aujourd'hui disponibles sur le marché
02:28:57donc on doit faire avec
02:28:59la flotte que l'on a aujourd'hui
02:29:01jusqu'au renouvellement
02:29:03Malheureusement, on connait
02:29:05les délais entre la
02:29:07certification et la fabrication des avions
02:29:09donc on est en lieu de craindre
02:29:11qu'on n'aura pas d'avions avant
02:29:132030 sur notre territoire
02:29:15Et on comprend l'enjeu, merci
02:29:17Benoît Akenpois, merci infiniment
02:29:19vous êtes pilote et secrétaire général du Syndicat National
02:29:21du Personnel Navigant de l'Aviation
02:29:23Civile, on finit avec l'espoir à présent
02:29:25Bonne journée, merci
02:29:29Avec Nutribullet, un maximum de nutriments
02:29:31en un minimum d'efforts
02:29:33Et oui, c'est aussi simple que ça
02:29:35Avec Nutribullet
02:29:37Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
02:29:39Votre programme avec Groupe Verlaine
02:29:41Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables
02:29:43Groupe Verlaine
02:29:45On va parler football hier, l'Allemagne
02:29:47affrontait le Danemark
02:29:49Une rencontre marquée par une interruption
02:29:51due aux intempéries dans le ciel de Dortmund
02:29:53Les Allemands ont dominé
02:29:55à domicile, 2 buts à 1
02:29:57Les Allemands affronteront l'Espagne ou la Georgie
02:29:59en quart de finale
02:30:01C'était votre programme
02:30:03avec Groupe Verlaine
02:30:05Installateur de panneaux solaires pour professionnels
02:30:07et propriétaires exploitant leur commerce
02:30:09Groupeverlaine.pro
02:30:11C'était votre programme avec Nutribullet
02:30:13Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts
02:30:15Et oui, c'est aussi simple que ça
02:30:17Avec Nutribullet
02:30:19Dimanche 30 juin, premier tour des élections législatives
02:30:21Une soirée à suivre
02:30:23sans faute sur CNews à partir de 17h
02:30:25Avec Romain Desarbres, Laurence Ferrari,
02:30:27Eliott Deval, Olivier Benkemoen
02:30:29Toute une soirée à l'occasion de ces élections
02:30:31législatives sur CNews
02:30:33en partenariat avec Europe 1 et le Journal du Dimanche
02:30:35Ne manquez pas tout ça
02:30:37Merci à mes invités, on arrive à la fin de cette matinale
02:30:39Et tout de suite, l'heure des pros
02:30:41Week-end avec Eliott Deval