• il y a 6 mois


Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Très bien, si vous pouvez me conseiller parce que je pense que je vais changer d'opérateur très vite également.
00:03Alors il n'y a pas de soucis, il faut venir, je vous ferai un prix.
00:06Ah bah avec grand plaisir, s'il y a un prix, je reviendrai demain.
00:09Je reviendrai demain.
00:10Vous avez une question pour Aurore Berger qui est avec nous ?
00:12Alors, oui, j'ai une question, non pas sur le programme, mais sur l'image que dégage justement votre gouvernement et la Macronie depuis 7 ans.
00:20Et pour savoir, là vous parlez beaucoup, que vous avez compris, les Français,
00:25est-ce que vous avez demandé des conseils en images à un cabinet ou à autre ?
00:30Car vous avez, lors de vos interviews, au niveau de la gestuelle, au niveau de la parole, des fois une suffisance dont les Français se plaignent.
00:40Donc est-ce que vous avez déjà prévu, déjà, je ne vais pas dire de mettre de l'eau dans votre moulin,
00:48mais d'être un peu moins méprisant ?
00:52C'est le terme.
00:54Alors ça, ça revient souvent, Romain.
00:57C'est vrai que c'est quelque chose qui revient.
00:59C'est une question intéressante de Romain, un auditeur d'Europe 1.
01:01Qu'est-ce que vous répondez à ça, Aurore Berger ?
01:03C'est vrai que souvent, ce qui nous est reproché, ce n'est pas tant ce qu'on a fait que la méthode ou l'image qu'on a dégagée, le ressenti que les gens ont.
01:10Donc si à la fin, les gens ont ce ressenti, c'est sans doute que c'est ce qu'on a réellement dégagé.
01:14Parfois malgré nous, parce que moi je n'ai pas du tout le sentiment d'être arrogante d'une quelconque manière,
01:18mais si à la fin, les gens nous le disent, c'est peut-être que malgré tout, on l'a été.
01:21Je pense qu'il y a eu, peut-être dans la manière avec laquelle on est arrivé en 2017, il y avait une forme de dégagisme en 2017.
01:28C'est-à-dire qu'on avait tous envie de balayer, forme d'ancien monde politique.
01:32Peut-être que ça, c'était une forme d'arrogance, de se dire, en fait, on balaie tout ce qui a été fait avant et on va faire différemment.
01:37Et on espérait sincèrement réussir à faire différemment, avec une méthode différente.
01:42Et je pense aussi qu'on a eu un rythme très très intense.
01:45On a fait beaucoup, on a fait beaucoup beaucoup de réformes.
01:48Est-ce qu'on n'en a pas fait trop au risque, à un moment, les Français aient du mal à s'y retrouver aussi,
01:52dans ce qu'on a réussi à faire, dans ce qu'on a moins réussi.
01:55Peut-être que ça aussi, ça donne l'impression d'une forme de suffisance, de dire, on sait ce qu'il faut faire,
01:59et du coup, on n'écoute pas assez pour faire.
02:01Et je pense que c'est ça, notamment dans la méthode, ce qu'on doit changer.
02:04C'est peut-être calmer le jeu un peu aussi, parce qu'on n'existe pas que par les projets de loi qu'on fait,
02:09les propositions de loi, etc., le rythme qu'on a, de manière à être plus à l'écoute du pays,
02:14et du tempo aussi que le pays veut avoir.
02:17Je pense que c'est un peu ça.
02:18Après non, le cabinet de conseil en a donné, donc ça, c'est le lendemain du show.
02:22C'est bon, j'ai l'impression que Romain voulait se placer là.
02:26Mais je prends les conseils avec plaisir.
02:28Merci Romain.

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