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02:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue et merci de votre présence ce matin avec nous.
02:16Je suis Davia Wadia, rédactrice en chair de l'étudiant,
02:19et j'ai le plaisir d'animer cette restitution du baromètre l'étudiant BVA De confiance dans l'avenir des 15-20 ans.
02:26stress, épanouissement. Dans quel état d'esprit les jeunes de 15 à 20 ans se
02:31trouvent-ils en cette rentrée 2022 ? Comment leur moral a évolué entre crise
02:36sanitaire, guerre en Ukraine et maintenant crise de l'énergie et de
02:40l'inflation ? Comment les jeunes se sentent-ils plus
02:42globalement par rapport à l'avenir ? Ont-ils confiance dans l'avenir de leurs
02:46études, leurs insertions ? Quelles sont leurs attentes vis-à-vis des entreprises ?
02:50Ce sont autant de questions auxquelles nous répondrons avec nos invités en
02:55analysant les résultats du cinquième baromètre de confiance dans l'avenir des
02:58jeunes de l'étudiant et réalisé par BVA Opinion. Vous pourrez nous poser toutes
03:03vos questions via le chat. Nous y répondrons à l'issue de la
03:06conférence. Avec nous ce matin pour nous présenter les grands résultats du
03:10sondage, Blandine Tardieu. Bonjour Blandine.
03:12Bonjour. Vous êtes directrice de clientèle chez BVA et réalisez ce
03:16baromètre avec nous depuis sa première édition en septembre 2020. Et nous avons
03:21aussi pour analyser les résultats Etienne Glesse. Bonjour Etienne. Bonjour
03:26Dalia, bonjour Blandine. Tu es notamment chef des rubriques métier
03:30emploi et alternance à l'étudiant. Merci à vous deux d'être là ce matin.
03:34Pour commencer, petit point méthodologique. Blandine, pouvez-vous nous
03:39donner quelques éléments de la méthodologie et nous dire qui sont les
03:42plus de 1500 jeunes de 15 à 20 ans que nous avons sondés cette année ?
03:46Tout à fait. Tout d'abord ce petit point méthodologique.
03:49Nous avons interrogé 1528 jeunes, très précisément. Ce sont des jeunes qui
03:54ont un niveau entre la seconde et bac plus 2. Ce sont des jeunes qui résident
03:59en France métropolitaine, dans les régions d'outre-mer et à l'international.
04:03Et des jeunes qui ont été interrogés début octobre et par mail.
04:08Voilà pour ce qui est de la méthodologie. Merci beaucoup. Dans cette première
04:12partie de cette restitution, on va surtout parler de l'état d'esprit et de la
04:15confiance en l'avenir des jeunes. Ce qu'on constate dans le baromètre, c'est
04:19plutôt une stabilité de l'état d'esprit des jeunes par rapport à l'an
04:21dernier, avec quelques nuances, bien évidemment, qu'on va expliquer ce matin.
04:26Blandine, pour commencer, le premier constat qu'on a pu faire, c'est de
04:32voir qu'il y a une forme de paradoxe avec des jeunes qui sont autant motivés que
04:36l'an dernier, plus épanouis aussi, dans une certaine mesure, mais qui se sentent
04:41beaucoup plus stressés. Dans le détail, est-ce que vous pouvez nous donner un
04:44petit peu les grandes tendances du baromètre ?
04:47Effectivement, on observe du coup plusieurs tendances par rapport à
04:51l'état d'esprit des jeunes dans leur scolarité. Tout d'abord, comme vous le
04:55disiez, ils restent motivés. Pour les deux tiers d'entre eux, ils sont motivés et le
05:00taux est stable par rapport à l'an dernier. En parallèle, on voit qu'ils se
05:04disent effectivement plus épanouis que l'an dernier. On progresse de trois points
05:09par rapport à l'an dernier, mais on est à 48 %, donc il faut bien avoir en tête que
05:13ça reste inférieur à la moyenne pour ce qui est de l'épanouissement. Et enfin,
05:17tendance très importante, ils se disent de plus en plus stressés.
05:20C'est-à-dire que par rapport à il y a deux ans, il y a une montée progressive et
05:26cette année ils sont 67 % à se dire stressés, soit six points de plus qu'il
05:31y a deux ans. Et dans le détail, ce qu'on peut voir, ce qui est assez logique,
05:35c'est que les terminales généraux sont plus stressés que la moyenne des jeunes.
05:40Merci. Quand on voit ces résultats, Etienne, on voit que le niveau de stress
05:45augmente fortement depuis 2020. Comment est-ce qu'on peut l'analyser ? Est-ce
05:49qu'il y a des facteurs qui peuvent expliquer cette hausse du stress de nos
05:54jeunes de 15 à 20 ans ? Oui, je pense. D'abord, comment pas être stressé quand
05:58on a entre 15 et 20 ans en 2022 ? Alors, il y a le bon stress et le mauvais stress.
06:01Peut-être qu'en terminale, c'est lié au choix d'études, parce que les choix
06:06qu'on va faire en terminale vont déterminer, surtout en France où on a
06:11la religion du diplôme, vont déterminer notre trajectoire de vie professionnelle,
06:15de vie sociale. Donc c'est très engageant, ils ont conscience des enjeux. Donc c'est
06:19le stress-conscience des enjeux. Et puis ensuite, comment pas être stressé parce
06:22que la crise a quand même laissé des traces. Et on cumule les crises, c'est-à-dire
06:26Santé publique France a mis en place, depuis la crise sanitaire, un renforcement
06:32du suivi de la santé mentale des enfants et des adolescents. Et ce qu'on
06:36constate en 2022, c'est que le passage aux urgences ou les appels à SOS médecin,
06:42par exemple, des jeunes sont toujours au même niveau pour ce qui est des idées
06:46suicidaires, des gestes suicidaires. Le seul truc qui a un petit peu baissé et
06:50qui est revenu au niveau antérieur à la crise sanitaire, donc avant 2020, c'est
06:53les troubles de l'humeur. Là, on est revenu, on va dire, comme avant. Mais sinon,
06:58la santé physique et la santé mentale, surtout des enfants et des
07:02adolescents, elle est moins bonne qu'il y a encore deux ou trois ans. Donc ça,
07:05c'est stressant. Et en plus, on cumule de nouvelles crises. Donc ils ont souffert
07:11pendant la crise sanitaire, on le sait, du manque de relations sociales. Ils ont
07:16connu beaucoup de difficultés. Et là, ils enchaînent avec les crises. Et les crises,
07:19ce n'est pas une crise qui chasse l'autre, les crises s'accumulent. Donc on n'oublie pas,
07:22ça a laissé des traces profondes qu'on ressent peut-être moins aujourd'hui au
07:26quotidien, la crise du Covid. Mais là, on se farcit des nouvelles crises. Peut-être
07:29des choses qui en font peur, qui nous font moins peur. Moi, ma génération, peut-être la
07:33crise énergétique et l'inflation, j'ai connu ça. Mais c'est très nouveau pour quelqu'un qui a moins
07:37de 20 ans, la crise énergétique, l'inflation. Donc forcément, ça fait davantage peur. Bon,
07:42moi, j'ai connu la stagflation, donc j'ai déjà vécu ça une fois. Mais peut-être pour des jeunes,
07:48il y a ça. Mais je pense quand même qu'il y a quand même le bon stress, parce qu'il n'y a pas
07:51que le mauvais stress. Il y a aussi le stress lié au choix d'études qu'on va faire, au choix
07:56d'orientation. Et on le voit, nous, on le mesure très bien sur le salon d'étudiants, quand on voit
07:59la tension qu'il peut y avoir une fois que Parcoursup est ouvert et que le compte à rebours
08:04a commencé. Je pense qu'il y a ça aussi pour ceux qui sont en première terminale, on va dire.
08:09Merci beaucoup. Blandine, on va continuer sur cet état d'esprit et cette confiance. Sur la
08:16confiance en l'avenir, le baromètre montre que les jeunes sont toujours aussi optimistes. Et si
08:21on observe plus en détail, la confiance dans leur réussite personnelle, finalement, semble assez
08:25acquise. Quel constat chiffré est-ce qu'on peut en tirer ? Alors, tout à fait. Concernant le
08:31niveau d'optimisme en général par rapport à leur avenir, ils sont 67% à se dire optimistes. Et donc
08:39là, le taux est strictement identique à l'an dernier et donc relativement élevé, puisque ça
08:44concerne les deux tiers. Et dans le détail, on voit qu'ils sont à la fois optimistes par rapport
08:49à leur réussite scolaire, 69% sont optimistes par rapport à ça, et aussi pour leur vie personnelle,
08:56où là, on est à 63%. Là où on a un taux d'optimisme qui est un petit peu plus faible,
09:02même s'il reste pas mauvais, c'est par rapport à l'intégration dans le monde professionnel,
09:07où là, ils sont 58% à se dire optimistes. Mais pour autant, et c'est là où le baromètre est
09:17intéressant, on voit, et tu en as un petit peu parlé, Etienne, les différentes crises sanitaires,
09:23la guerre en Ukraine, l'inflation, la crise énergétique, semblent avoir un impact important
09:28sur leur morale. C'est ce qu'on constate dans le baromètre. Comment est-ce qu'on peut expliquer
09:33finalement le décalage entre un optimisme général pour soi-même, finalement, et cette espèce
09:38d'anxiété liée finalement aux crises conjoncturelles ? Alors là, il faudrait faire de la psychologie.
09:47Non, je pense qu'il y a quand même l'optimisme, c'est justement, plus la situation est difficile,
09:52plus c'est grave, et plus il faut garder peut-être confiance, parce que sinon, tous les jeunes ne
09:58vont pas ouvrir le gaz. Donc je pense que c'est plus les enjeux, ils ont conscience des enjeux,
10:04mais ils savent aussi qu'ils peuvent peut-être avoir un pouvoir aussi, et qu'ils peuvent faire
10:09des choses. Voilà, ils sont optimistes. D'abord, ils ont un avantage considérable, c'est qu'ils
10:16sont jeunes, ils ont l'avenir devant eux. Donc ça, ça donne quand même une confiance importante.
10:21Ça, ça ne s'achète pas, la jeunesse et l'avenir. Et eux, ils l'ont. Je pense qu'ils sont peut-être
10:25plus inquiets pour les autres, pour leur entourage, si on leur pose la question. Peut-être, je crois
10:29qu'on avait ça l'année dernière, quand on faisait ce baromètre, ils étaient inquiets pour leurs
10:33proches. On se rappelle des grands-parents, par exemple. Il y avait beaucoup de personnes âgées
10:37qui mouraient du Covid. Ils sont peut-être inquiets pour leurs parents, pour leur entourage,
10:43pour la société, pour la planète. Mais ils sont optimistes peut-être pour eux-mêmes, parce qu'ils
10:49savent ou ils sentent, c'est peut-être plus du ressenti que de l'ordre du cœur, plus que du
10:54cerveau, qu'ils ont les ressources, notamment la capacité d'adaptation pour s'adapter aux
10:59situations. Je trouve que c'est, et l'optimisme, c'est souvent dans les périodes difficiles. Donc,
11:04ils ont, il faut faire preuve d'optimisme dans ces périodes difficiles. Donc, je trouve qu'ils
11:08ont, ils ont plein de ressources et ils savent qu'être heureux, ce n'est pas forcément le
11:12confort. Je n'ai pas plus d'explications que ça. Sinon, on peut dire aussi que c'est une
11:19génération paradoxale, mais comme toutes les générations. Ensuite, il faudrait distinguer
11:22les jeunesses, parce que vous avez des jeunesses précaires pour qui c'est très difficile.
11:26Les jeunesses qui ne sont pas soutenues, par exemple, par l'entraide des parents ou générationnelles,
11:32et qui doivent travailler à côté de leurs études, pour qui c'est peut-être plus compliqué,
11:34ou ceux qui n'accèdent même pas aux études supérieures, ce qui est quand même encore
11:38beaucoup de jeunes aussi, voilà, qui sont peut-être moins optimistes. Voilà,
11:42il faudrait distinguer. Il n'y a pas une jeunesse, il y a les jeunesses aussi.
11:46Merci pour ce point d'analyse. Dans le sondage, on a une autre question qui s'intéresse
11:54à ce qui rend les jeunes confiants dans l'avenir, dans le cadre de leur formation.
11:59Sur cette question, on note une baisse des trois fondamentaux.
12:04Les apports qui sont les solides socles de connaissances et de compétences que peuvent
12:09apporter une formation, le développement des qualités personnelles et une bonne connaissance
12:14et découverte du milieu professionnel. Ces trois apports de la formation restent en tête
12:19dans le paramètre, mais ils perdent chacun entre quatre et six points par rapport à l'an dernier.
12:24Donc, est-ce qu'il y a une forme de décrochage ? Comment est-ce qu'on peut analyser cette perte
12:29du bénéfice des formations ?
12:31Effectivement. Comme vous le disiez, ces trois apports restent vraiment en tête du classement
12:36si on les compare à d'autres apports, mais ils perdent du terrain par rapport à l'an dernier.
12:43En fait, on a le sentiment que, globalement, les jeunes émettent plus de doutes par rapport
12:52à leur formation, par rapport aux apports de leur formation, plus de doutes que l'an dernier.
12:58C'est comme si, en fait, leur formation... Alors, ça peut être un socle, mais ça ne suffit pas
13:06à leur donner confiance en l'avenir, finalement. C'est plus suffisant. Et donc, effectivement,
13:14ça fait totalement écho à ce qu'on disait tout à l'heure par rapport à leur fort niveau de stress.
13:19Voilà. Ils ont quand même moins confiance, globalement, en leur formation.
13:26Etienne, est-ce que les jeunes lycéens et étudiants comptent peut-être un peu moins sur leur diplôme
13:32pour évoluer ou pour réussir, finalement ? Est-ce qu'ils comptent plus sur eux-mêmes ?
13:37Sur eux-mêmes. Et il y a... Mais j'ai peur de spoiler une slide qu'on va expliquer après.
13:43Je pense... Et ça, c'est assez... Ça marque peut-être une rupture. Ils comptent aussi sur le monde du travail,
13:51sur les entreprises, pour leur permettre de continuer à apprendre. C'est comme s'ils avaient intériorisé
13:57l'idée que l'obsolescence, ça ne touche pas que les produits, ça touche aussi les compétences
14:01et les connaissances qu'on va avoir en formation initiale, qu'en fait, il va falloir apprendre
14:05tout au long de sa vie, le long life learning dont on parle beaucoup dans les milieux autorisés académiques.
14:11Il y a vraiment cette idée que peut-être la formation ne suffira pas. C'est aussi dans le monde du travail.
14:19Ça pourra d'ailleurs être un critère de choix d'entreprise, mais j'ai peur de spoiler.
14:22Après, c'est-à-dire que je vais choisir, je vais privilégier une entreprise ou un employeur
14:29qui va m'aider à continuer à apprendre. Alors, je ne sais pas s'il faut y voir aussi la marque
14:32du développement assez extraordinaire qu'on a vu depuis 2-3 ans en France, de l'apprentissage aussi,
14:37où on attend beaucoup des entreprises. Il n'y a pas que l'école. On marche sur deux jambes.
14:44J'ai besoin de l'école pour un socle académique et ça reste quand même le plus important.
14:48Mais je sais que ça ne suffira pas et qu'il faudra que l'entreprise me permette de continuer d'évoluer
14:54parce que sinon, ils sont très à peur et ils ont raison. Ils iront choisir un employeur qui ne les
14:58enfermera pas juste dans des tâches, un salaire. Mais s'ils n'ont pas de perspective de continuer
15:04à apprendre, pour eux, c'est peut-être ça. C'est une explication, une piste que je donne.
15:10Est-ce qu'il n'y a pas aussi peut-être l'idée qu'on entend souvent que les métiers de demain
15:15n'existeront, n'existent pas aujourd'hui et que les métiers dans 5 ans n'existent pas aujourd'hui
15:19et que peut-être du coup le diplôme, en tant que confiance en l'avenir, peut peut-être mettre en
15:24péril... Oui, je pense que le diplôme, c'est le prérequis. Je pense que ça, les jeunes ont
15:31quand même conscience que sans diplôme, ça va être beaucoup plus galère. Ils le savent. Mais
15:38le diplôme ne suffit pas, je trouve. C'est presque très adulte. C'est vrai qu'en France,
15:43on a la religion du diplôme. Dans d'autres pays, on a plus la religion du métier. Ensuite,
15:47je pense que c'est un peu un cliché. Les métiers, deux tiers des métiers de demain n'existent pas.
15:51On a les rapports d'Ares. On sait pertinemment qu'en 2030, quels seront les métiers. Les métiers
15:57évoluent. Ils intègrent les nouvelles technologies, les nouvelles préoccupations de normes liées à
16:02l'environnement. Ils se verdissent pour certains d'entre eux, mais ils se numérisent. Mais les 80%
16:08des métiers, on les connaît. Je pense que ça, c'est plus un cliché. Non, c'est bien. Je pense
16:15qu'ils ont besoin des deux. Ils ont peut-être conscience qu'effectivement, il faut une formation
16:19solide. C'est quand même important, le diplôme, mais que ça ne suffira pas. Je vais devoir
16:24continuer à apprendre. Ils espèrent que le monde du travail leur permettra ça.
16:27Justement, en parlant du monde du travail, on va passer sur la deuxième partie du baromètre qui
16:33concerne les attentes des jeunes vis-à-vis des entreprises. On le sait, parce qu'avoir confiance
16:39dans l'avenir, ça passe aussi par cette projection de son entrée dans la vie active, finalement,
16:45et comment est-ce qu'on se voit dans sa propre insertion professionnelle. On a sondé les jeunes
16:50de 15 à 20 ans sur leurs attentes vis-à-vis de leur futur emploi, comment l'ambiance et les
16:57valeurs qu'ils estiment attractives chez une entreprise, des attentes qui sont autant de
17:04leviers pour les recruteurs pour attirer les futurs jeunes professionnels. Etienne, sur cette
17:17partie du baromètre, quelles sont les attentes principales des jeunes vis-à-vis de l'entreprise ?
17:21On voit que le salaire reste en tête. L'argent, les sous, être bien payé, voilà. Mais c'est tout
17:27à fait raccord avec le sondage qu'on a publié il y a deux semaines aussi sur les jeunes un peu
17:34plus adultes qui rentrent dans le monde du travail. Ils attendent d'abord une bonne rémunération. Mais
17:38ça peut se comprendre. Alors, à la fois, ça vient couronner leurs compétences, leurs connaissances
17:42acquises, peut-être le diplôme, justement, qui compte quand même. Et puis un bon job aujourd'hui,
17:48c'est peut-être un job bien payé. Pas au sens juste monétaire purement, mais la rémunération
17:53vient couronner le fait que c'est un job utile, qui a du sens pour moi, qui est utile pour la
17:58société, qui ne détruit pas trop la planète, où il y a une bonne ambiance de travail. Donc,
18:02le salaire, il reflète tout ça, de tous ces éléments. Ensuite, il y a peut-être un élément
18:06conjoncturel. Ça, on le saura peut-être plus tard. Encore une fois, l'inflation, c'est nouveau pour
18:11les jeunes. Ça leur fait peur. L'année dernière ou il y a deux ans, la rémunération, c'était à
18:16égalité avec l'ambiance de travail. Aujourd'hui, c'est la rémunération first parce que l'inflation,
18:20quand on a notamment l'inflation des produits alimentaires, et pour les jeunes, quand on
18:23débute, c'est toujours difficile de débuter, on n'est pas toujours très bien payé. Même s'il y a
18:28des bons salaires pour les jeunes diplômés avec plus 5, mais c'est juste le début. Il faut remplir
18:33le frigo. Il faut pouvoir aussi continuer à vivre. On sait que la sociabilité, je ne sais pas,
18:39aller au ciné, aller au resto, faire un concert, ça participe aussi de la réussite professionnelle,
18:45participer de la réussite des études. La rémunération, il y a peut-être un élément
18:50conjoncturel qui fait que c'est devenu plus important cette année. Sinon, le deuxième
18:53critère, effectivement, ça reste surtout à cet âge-là, ils sont un peu plus jeunes, entre 15 et
18:5820 ans, travailler dans une bonne ambiance de travail, que ce soit cool. On sait aussi que ça
19:03participe de la réussite, le climat social, dans une équipe, dans une entreprise en général. Ça,
19:11c'est très bien le côté, l'aspect se sentir utile, avoir des missions utiles. J'ai interviewé
19:18un jeune hier qui est jeune diplômé et qui me disait qu'il était plus intéressé par les PME pour
19:23avoir plus de variété des tâches et se sentir plus utile parce que des fois, dans les grandes
19:27entreprises, on se dit « je vais être enfermé dans un rôle où je vais faire une petite partie
19:34d'un grand tout et je ne vais peut-être pas voir le résultat final ». Il va avoir un impact presque
19:38direct sur ce qu'ils font, donc pouvoir peut-être concevoir, produire, vendre, communiquer autour
19:43de ce qu'ils ont fait. Donc, il y a peut-être ça dans le côté se sentir utile. Et puis, il y a
19:50quand même ce qu'on disait tout à l'heure, j'ai un peu spoilé, j'en suis désolé, mais apprendre
19:54des nouvelles choses, continuer d'apprendre. Ça passe devant le temps libre ou même les
19:59responsabilités dans le travail. C'est marrant dans le sondage, c'est « je veux apprendre de
20:05nouvelles choses, le temps libre est derrière ». Et prendre des responsabilités, je pense qu'il y a
20:10cette idée qui est très intéressante à creuser et qui oblige les entreprises aussi parce qu'il
20:13va falloir qu'elles puissent aussi satisfaire cette exigence de continuer à m'apprendre,
20:18à m'enrichir soit en expertise, c'est-à-dire me faire évoluer, monter en compétences. Il faut
20:24toujours que je puisse continuer à enrichir mon portefeuille de compétences à travers mes
20:28différentes expériences, soit au sein de l'entreprise, soit à l'extérieur de l'entreprise.
20:33Voilà, soit monter en responsabilité managériale. Mais je pense que peut-être
20:39le management va avoir moins d'importance. Aujourd'hui, il y a beaucoup de jeunes qui
20:44refusent de responsabilité managériale et qui veulent développer leur expertise,
20:48élargir leur champ de compétences et d'expertise. Ça, c'est très intéressant. Le président de la
20:52NDRH, l'association NDRH, nous le disait l'autre jour. Il va falloir que les entreprises aussi
20:57prennent en compte ce désir des gens qui auraient la capacité d'évoluer managériellement,
21:02mais qui veulent développer leur expertise, leurs compétences. Ça expliquerait aussi pourquoi
21:08effectivement, ils veulent continuer d'apprendre. Je trouve ça très encourageant.
21:11Juste pour terminer sur des choses qu'ils attendent des entreprises, évidemment,
21:18c'est du respect. Alors ensuite, qu'est-ce qu'on met derrière la notion de respect ? Et de la
21:23bienveillance. Voilà, donc c'est toujours un management un peu humaniste. Il y a deux trucs
21:28qui progressent par rapport à l'année dernière, si je ne me trompe pas Blandine, c'est l'esprit
21:31d'équipe. Voilà, ça, c'est une valeur qui est en hausse de 3 points, je crois. Et alors ça,
21:37évidemment, c'est la COP 27 qui a ouvert il y a 2-3 jours, qui nous rappelle à l'ordre sur la
21:43protection de l'environnement. Mais ça, effectivement, c'est quelque chose à laquelle
21:46ils sont très sensibles et qui les stresse aussi beaucoup. On a découvert cette notion d'éco-anxiété
21:52depuis quelques années, qui touche en particulier les jeunes. Effectivement, sur le respect de
21:58l'environnement, on voit cette année que c'est vraiment quelque chose qui progresse. C'est 20%
22:04des citations par rapport aux valeurs promues par les entreprises les plus attractives. Ça a 20%,
22:09donc ça progresse bien par rapport à l'an dernier. Après, c'est en 9ème position. Donc,
22:13il faut quand même relativiser. Ça reste quand même vraiment secondaire. Et ça vient contrecarrer
22:18une idée reçue, ce qu'on avait aussi sur le classement des entreprises préférées qu'on a
22:21publié il y a 15 jours. L'idée reçue que le critère de choix d'une boîte, dans le top 3,
22:25il y aurait la RSE ou la protection de l'environnement. Ça reste à continuer à
22:30apprendre la rémunération, l'ambiance de travail. Le top 3, vous l'avez dit, c'est vraiment le top 3
22:36des valeurs. C'est vraiment respect, mais respect loin devant puisqu'on a 52% des citations. Donc,
22:41vraiment sur la première marche. Après, ça va être la bienveillance. Et en 3ème position,
22:47comme vous disiez, l'esprit d'équipe. L'esprit d'équipe, effectivement, qui progresse cette année.
22:51En fait, toutes les valeurs qui sont liées, on en a parlé, au bien-être, au bien-être dans
22:56l'entreprise, ont vraiment de l'importance. Plus que tout ce qui est lié peut-être à la performance,
23:02l'efficacité, l'innovation, ces valeurs ne sont pas du tout citées. On voit bien en ce moment le
23:06côté épanouissement personnel, équilibre vie personnelle, vie professionnelle. C'est vraiment
23:12des thématiques qui sont importantes pour les jeunes et que les entreprises vont vraiment
23:17devoir prendre en compte par rapport à la façon d'accueillir les jeunes, en fait.
23:22Merci. Merci. On passe sur la 3ème partie parce qu'on a interrogé les jeunes sur l'impact des
23:35crises sur leurs dépenses et notamment l'impact de l'inflation sur la dépense des jeunes. Quels
23:41sont les postes de dépenses sur lesquels le contexte d'inflation a un impact sur le pouvoir
23:46d'achat en tant que lycéen ou étudiant ? Et là, ce n'est pas forcément surprenant,
23:53mais on voit, Blandine, une inquiétude assez importante par rapport à l'alimentation et les
23:59sorties. Exactement. Tout à fait. Les postes de dépenses les plus touchés, en 1, l'alimentation,
24:06on a 46% d'excitation. En 2, les sorties, 42%. Mais c'est suivi de très près par l'habillement,
24:15la mobilité, l'énergie. Il y a beaucoup de postes de dépenses qui sont concernés. On le disait tout
24:22à l'heure, les jeunes sont vraiment inquiets par rapport à l'inflation parce que c'est nouveau
24:27pour eux, c'est ce qu'on disait, parce qu'ils ne l'ont jamais connu. C'est vrai que c'est un
24:31petit peu inquiétant. Ce qu'on a pu observer, c'est que globalement, les jeunes qui ont un
24:38niveau supérieur au BAC sont globalement encore plus touchés que les autres par l'inflation.
24:44Ça va être souvent des jeunes qui, pour certains, n'habitent plus chez leurs parents. Du coup,
24:49ce sont des dépenses qu'ils vont faire potentiellement eux-mêmes. On voit par exemple
24:55sur l'alimentation, on a 63% des jeunes qui ont un niveau supérieur au BAC qui nous disent que
25:02l'inflation a eu un impact sur leurs dépenses d'alimentation. 63%, c'est énorme. Un résultat
25:10très élevé. Par rapport à ça, est-ce qu'on sait que la précarité des jeunes est très forte depuis
25:19plus de deux ans ? On l'a vu pendant la crise Covid, ça a été clairement identifié. Là,
25:24ça ressort de manière assez forte. Est-ce qu'ils vont devoir être amenés à faire des choix ? On a
25:32pu l'entendre dans les médias entre « je vais sauter un repas », « je vais manger des pâtes
25:36tous les jours », « je préfère rogner sur mes sorties ». Quels types de stratégies vont
25:43peut-être être amenés à faire ? Je me lance, c'est ça ? Je dirais qu'il ne faut pas à ce point
25:54dramatiser. D'abord, ils ont des ressources. Sauter un repas, c'est toujours triste. Il y a
25:59quand même de l'entraide générationnelle. Ils s'autonomisent. Quelqu'un qui quitte le
26:05foyer, il continue à être un petit peu aidé par les parents, il va cumuler le budget d'un jeune.
26:11Forcément, il est fauché. Il y a un peu les parents. Il y a un peu la bourse parfois,
26:17s'ils ont le droit à une bourse, même s'il faudrait revoir un petit peu le montant des
26:19bourses. Il y a des aides. Ils prennent aussi un job étudiant et ils savent aussi quand même que
26:25c'est une période. Ce qu'il ne faut pas, c'est que ça entame leur réussite. Mais pour faire
26:31bouillir la marmite, je pense qu'on ne va pas avoir des jeunes sous-alimentés. Il y en a
26:37quelques-uns. C'est toujours très triste. Il y a aussi un non-recours aux aides parce que c'est
26:41compliqué. C'était le témoignage un petit peu de la jeune fille à Sciences Po qui avait lancé un
26:48appel un petit peu au secours, qui contestait le montant de ses bourses. Le piège pour les
26:54jeunes, c'est l'isolement. Pour tout le monde d'ailleurs, c'est l'isolement. C'est-à-dire,
26:58si je reste seul, si je m'isole, le confinement, la crise du Covid, le télétravail à 100%. Beaucoup
27:07de jeunes à l'université ont étudié chez eux. On décroche à ce moment-là. Mais pour les besoins
27:14primaires, c'est-à-dire s'alimenter, se chauffer, si on reste tout seul, effectivement, il faut
27:19s'entraider. Donc, on va redécouvrir les valeurs de l'entraide. Si on prend un travail, ça peut
27:27nuire aux études, mais ça permet quand même de faire bouillir un petit peu la marmite. Il y a
27:30plein de petites solutions qui sont provisoires, qui sont précaires, qui ne sont pas des bonnes
27:33solutions, mais qui sont provisoires. Il faut se dire pour un jeune qui est en études, ça va durer
27:41qu'un temps. Ils ne vont pas s'installer. Il y a une petite majorité, on le sait, de 10% des jeunes
27:46en études supérieures qui décrochent, qui galèrent. Il y a des conditions de vie qui sont
27:53particulièrement difficiles, mais ce n'est pas l'extrême majorité. Il faut penser quand même
27:55qu'on a une énorme solidarité intergénérationnelle. Le processus d'autonomisation de la majorité des
28:01jeunes, encore une fois, ils vont se débrouiller un peu avec l'aide que donnent les parents,
28:05le petit job à côté, la bourse s'y y endroit. Mais je pense que le piège, surtout dans cette
28:12période où on a vachement la crise sanitaire, ça peut être l'isolement, le témoignage de la jeune
28:18fille qu'on avait l'autre jour. Je pense que c'était ça, cette personne, ses parents sont
28:23outre-mer, je crois en Guadeloupe, je ne sais plus. Elle s'est renfermée, elle est isolée et elle a
28:27lancé un appel au secours sur les réseaux sociaux. Mais les vrais réseaux sociaux, c'est de l'entraide
28:32physique. Je pense que c'est ça. Il faut faire très attention à ça. Je prie pour qu'ils ne se
28:41serrent pas la ceinture. Il vaut mieux manger des pâtes que sauter un repas. Il y a toujours
28:47aussi des systèmes d'aide, des industries solidaires. Il y a énormément de choses. Les
28:53étudiants sont d'une solidarité formidable, on l'a vu pendant la crise sanitaire. On a fait
28:57énormément de reportages sur ce qui se mettait en place. Mais je pense que s'il y a un message,
29:03s'il y a des jeunes qui nous écoutent, c'est ne rester pas seul. Le piège numéro un,
29:06c'est l'isolement. C'est presque un chouette mot de conclusion. Mais là, le vrai mot de conclusion,
29:14avant de prendre éventuellement les questions de nos auditeurs. Blandine, on voit que la confiance
29:20dans l'avenir des jeunes semble finalement se consolider sur les cinq dernières éditions du
29:25baromètre, avec une forme de stabilité. Mais le stress est là. Est-ce que vous pensez que le stress,
29:32finalement, c'est une tendance de fond et que ça peut se répéter année après année, entre le
29:36contexte, la conjoncture, mais aussi finalement plus structurel ? Oui, je pense qu'on peut dire
29:42en tendance de fond par rapport à ce baromètre. Effectivement, leur niveau d'optimisme par rapport
29:49à leur avenir, vraiment leur avenir personnel, est relativement élevé et se stabilise par rapport
29:55à l'an dernier. En parallèle, on l'a vu, ils sont de plus en plus stressés. Et vraiment, ça augmente
30:01d'année en année. Et certainement, on l'a dit notamment à cause des crises. Et les différentes
30:07crises, on l'a vu aussi, ont pour le coup un impact très fort sur leur confiance en l'avenir,
30:13mais cette fois en l'avenir du monde en général, pas leur avenir à eux, mais l'avenir du monde.
30:18C'est un impact très fort. Donc pour le coup, moi je dirais confiance en leur avenir, oui. Confiance
30:27en l'avenir du monde par rapport à la planète, par rapport à beaucoup de choses. Là, c'est
30:33beaucoup plus compliqué. Et effectivement, ce niveau de stress, ça sera vraiment intéressant
30:38de voir dans un an, de voir ce qui se passe en fonction du contexte dans un an. Mais c'est vrai
30:45que pour l'instant, c'est une tendance assez lourde, ce hausse du niveau de stress. Qui peut
30:51être positif, on l'a vu aussi, en ayant vraiment en tête qu'il y a le stress positif et négatif.
30:56Comme le cholestérol, il y a le bon stress et le mauvais stress. Il ne faut essayer de garder que le bon.
31:01Etienne, par rapport aux attentes finalement des jeunes vis-à-vis de l'entreprise, est-ce qu'il y a
31:05des choses qui peuvent bouger ? On en a un petit peu parlé, l'engouement pour les questions de
31:09transition écologique. Est-ce que demain ou d'ici 4-5 ans, les questions autour de la transition
31:15écologique vont vraiment devenir centrales matériellement ? Parce que là, on voit que...
31:21Oui, on a vraiment une génération. C'est la génération climat, on l'appelle comme on veut.
31:25Je pense que les jeunes sont exigeants vis-à-vis des entreprises et ils ont raison de
31:30l'être. Ensuite, c'est très personnel, je pense qu'il faut qu'ils aillent dans l'entreprise pour
31:36éventuellement changer le système de l'intérieur. Il y a des entrepreneurs qui nous le disent,
31:39il y a des chefs d'entreprise qui nous le disent. Si les jeunes ne viennent pas chez nous dans
31:44l'industrie, la transition écologique, on ne va pas la faire, on va la faire mal ou moins rapidement.
31:50Donc il faut inviter les jeunes à se former et à aller changer peut-être le système de
31:55l'intérieur plutôt que peut-être d'être dans le mode juste protestataire où il y aura toujours...
32:01De toute façon, c'est nécessaire aussi d'être aiguillonné, épronné, je ne sais pas l'adjectif
32:07qu'il faut employer. Donc les militants pour le climat, on est des activistes pour le climat,
32:11bien sûr, mais c'est peut-être de l'intérieur qu'ils pourront faire bouger le plus les choses.
32:16Donc il faut qu'ils se forment, il faut qu'ils aient des diplômes, qu'ils fassent des hautes
32:19études et qu'ils rejoignent le monde de l'entreprise. Et qu'ils essaient d'ouverser un petit peu les
32:24choses de l'intérieur. Voilà, ils ont toute leur place à jouer et les employeurs, les plus
32:29éclairés d'entre eux, les attendent et les réclament. Voilà, ils ont besoin d'être
32:34bousculés pour ça. Alors, nous allons prendre une question qui nous est arrivée. Qu'attendent
32:41les jeunes de niveau Bac plus 2 au niveau de la formation, au niveau de l'animation ?
32:46De l'animation, dans les métiers d'animation ? Je pense, oui. Au niveau Bac plus 2 dans les
32:54métiers de l'animation ? Je ne m'attendais pas à cette question. Alors, les métiers de l'animation,
32:57les métiers de l'animation recrutent. Voilà, et ils peinent à recruter. Alors, il faut savoir que
33:01c'est lié beaucoup au secteur de l'animation parce que les jobs sont souvent à temps partiel
33:05ou à horaire un petit peu... Voilà, donc on a du mal à trouver des moniteurs de colonie de vacances,
33:12on a du mal à trouver des... On peut faire carrière dans ces métiers, donc il y a toute
33:16une stratégie de revalorisation comme c'est fait pour les professions de santé dans le paramédical
33:20où les métiers de l'animation, en ce moment, sont revalorisés au niveau du salaire, au niveau
33:25d'offrir des CDI à temps plein. Donc, à Bac plus 2, il y a des boulevards qui s'ouvrent dans...
33:33Alors, je n'ai plus les BTS en tête, mais par exemple, il y a vraiment des diplômes de la
33:39jeunesse et des sports qui sont tout à fait... Voilà, qui montent d'ailleurs de candidats. Donc,
33:46il y a vraiment des belles carrières à faire dans les métiers de l'animation. Et Bac plus 2,
33:50Bac plus 3, ça suffit largement pour... Dans ces métiers, même au niveau Bac, je pense au BPJ,
33:56voilà. Il y en a un peu par discipline. Voilà, il y a énormément de diplômes. Il faut regarder
34:03plus peut-être sur le site du ministère de la jeunesse et des sports où vous avez à peu près
34:10tout le répertoire des diplômes. Voilà. Et puis, bien sûr, sur l'étudiant, on a des dossiers
34:14entiers sur les métiers de l'animation. Donc, finalement, les jeunes à Bac plus 2 dans ce
34:17secteur-là peuvent avoir assez confiance finalement en matière de métier. Je ne dis pas qu'ils sont
34:22surformés. On ne l'est jamais assez. Mais il y a de l'emploi. Voilà. C'est un secteur qui a vraiment
34:28du mal à recruter. Très bien. Eh bien, c'était l'unique question que nous avons reçue lors de
34:35ce chat. Je vous remercie encore de vos interventions, de votre écoute à nos auditeurs. Et
34:41vous pourrez retrouver très, très vite la vidéo de la conférence sur la chaîne YouTube de
34:47l'étudiant. Merci beaucoup et très bonne journée à tous et à toutes. Merci, Blondine. Merci,
34:51Étienne. Merci, Dalia. Bonne journée.

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