• il y a 6 mois
Avec Rachida Dati, ministre de la Culture

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-06-17##

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News
Transcription
00:00Jean-Jacques Bourdin, il est 8h34, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous, vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Rachida Dati, ministre de la culture, Rachida Dati, bonjour.
00:11Bonjour.
00:12Merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, la campagne pour les législatives a officiellement commencé, Kylian Mbappé a déclaré hier je suis contre les extrêmes, contre les idées qui divisent,
00:24les extrêmes sont aux portes du pouvoir, j'appelle tout le monde à aller voter, le capitaine des bleus devait-il se taire ou est-il dans son rôle lorsqu'il s'exprime publiquement ?
00:39Moi j'ai trouvé ses propos apaisants, j'ai trouvé ses propos équilibrés, et j'ai vu que certains ont voulu l'utiliser ou l'instrumentaliser en disant il a appelé à voter contre le Rassemblement National, ce qui n'a pas été le cas,
00:54il a dit j'appelle à voter contre tous les extrêmes, contre les idées qui divisent, et il a été, j'ai trouvé que c'était nuancé et que finalement c'était très politique.
01:05Il a dit lui-même je me suis retrouvée dans cette situation en disant que les jeunes évidemment étaient souvent dans l'abstention, et moi j'ai trouvé son propos équilibré.
01:14Équilibré ? Contre les extrêmes c'est assez clair peut-être non ? C'est contre l'extrême droite et contre l'extrême gauche ?
01:21Moi j'ai trouvé que c'était très clair. Vous savez c'est un jeune, moi je suis admirative de son parcours, moi je l'ai connu, c'est un jeune homme qui est assez humble, y compris quand vous le rencontrez, pourtant il est champion du monde,
01:34je l'ai vu avec des jeunes, je l'ai vu avec des enfants malades, je l'ai vu dans des circonstances un peu personnelles, et j'ai trouvé qu'il avait l'intelligence de la situation.
01:46Il n'oublie pas d'où il vient, et il n'oublie pas ce qu'il a vécu, et donc c'est pour ça qu'il n'est pas dans un propos caricatural.
01:53Vous pourriez dire la même chose, je suis contre les extrêmes, contre les idées qui divisent.
01:59Oui mais mon parcours, ma vie, mon engagement politique vient d'où ? Il vient de cela. Je suis contre la division, la discrimination, évidemment l'essentialisation.
02:12Si on rentre dans le fond, après on peut parler du programme économique, si vous voulez, de ces deux parties extrêmes, mais je ne fais pas de morale, moi je ne diabolise personne, ni les électeurs, ni les formations politiques.
02:24Mais quand vous avez des formations politiques qui font du tri parmi les citoyens, ils disent il y a des vrais français et pas vraiment des vrais français, alors que les mêmes contribuent à la richesse de notre pays,
02:36et puis les autres, je parle de l'extrême gauche, et je le dis avec beaucoup de force, qui vous, j'allais dire, essentialise, c'est un mot que parfois on ne comprend pas,
02:47qui vous assigne à votre origine, ou à votre condition, ou à une religion, ou à une identité que vous ne revendiquez pas forcément.
02:55Et donc, moi je suis très choquée par exemple par cette alliance de la France Insoumise, qui a le lead sur ce front populaire, je trouve que c'est faire un jour à cette dénomination,
03:09mais ils ont le lead, l'extrême gauche a le lead sur la formation de gauche qui se présente aujourd'hui devant les français.
03:16Regardez sur le programme, première mesure à prendre, abrogation de la loi sur le séparatisme.
03:21Quel est le signal qu'on envoie ? On l'envoie à qui ? On l'envoie à l'islam politique.
03:25Moi je ne me cache pas derrière les mots, quand on dit on veut un débat sur la laïcité, c'est pas un débat sur la laïcité, ce qu'on lutte efficacement contre l'islam politique.
03:37Moi je trouve, nous portons, nous incarnons un programme de protection, de protection de nos valeurs, de protection de la sécurité, enfin de la protection des français,
03:46évidemment par des mesures concernant la sécurité, avec des politiques pénales qui soient fermes et mises en oeuvre, la protection de l'emploi et donc du pouvoir d'achat,
03:56par la réindustrialisation de la France, la protection aussi de notre pays par une maîtrise des flux migratoires.
04:04Tout notre programme, toute notre ligne, elle est sur la protection des français.
04:09Nous on a une vision claire pour notre pays, c'est un pays qui revalorise le travail, c'est un pays qui appelle à la responsabilité des français, c'est un pays qui souhaite la sécurité des français.
04:19Aujourd'hui, la gauche, ça a toujours été le cas, Monsieur Bourdin, rappelez-vous sous François Hollande, culture de l'impunité et de l'excuse, il ne faut pas exécuter les peines d'emprisonnement, il ne faut pas exécuter les peines.
04:30C'est-à-dire que quand il y avait de la délinquance des mineurs, on trouvait toujours des excuses, pour ne pas dire des excuses sociales.
04:36La gauche, elle met social à toutes les sauces, justice sociale, excuses sociales, impunité sociale, je ne suis pas dans ce registre.
04:43– Et qu'est-ce qui vous différencie du Rassemblement National ?
04:48– C'est d'abord sur le programme économique d'une part, parce que regardez bien, le programme économique c'est plus de dépenses, plus de taxes, plus de cotisations, moins de travail et retour à la retraite à 60 ans.
04:59Qui va payer ? Ça va être les entreprises ou les Français. En quelques mois, je ne dirai pas encore quelques mois, en quelques semaines, ça sera le chaos économique.
05:09Rappelez-vous de la Grèce 2015, les retraités n'avaient plus leur pension de retraite, l'épargne avait été complètement liquidée, l'épargne des citoyens.
05:22Moi j'en appelle aux retraités, j'en appelle aux petits épargnants, il y a des gens qui ont épargné toute leur vie 5 000 euros, 10 000 euros, pour eux, pour leur famille, quand ils disent que les temps peuvent être plus difficiles, tout ça va être liquidé.
05:34Moi ça n'est pas mon pays, c'est pas la France que je souhaite.
05:36– Bien, Rachida Dati, cette dissolution constitue un risque majeur pour le pays, ce n'est pas moi qui le dis, c'est Nicolas Sarkozy, vous êtes d'accord avec lui ?
05:45– Mais la dissolution c'est un acte fort, mais qui met aussi les Français face à la responsabilité, le Président de la République a souhaité de la clarification.
05:53– Mais où est-elle la clarification ? Clarification ou confusion ?
05:57– Non, il souhaite de la clarification, il veut une majorité claire, parce que je pense qu'en 2022, quand les Français donnent une majorité relative au Président de la République à l'Assemblée Nationale,
06:07les Français pensent qu'il peut y avoir une coalition. Nous, on était nombreux aux Républicains, Jean-François Copé et bien d'autres,
06:15nous avons appelé à une coalition, à un projet de gouvernement entre les Républicains et la majorité présidentielle.
06:21La place des Républicains, elle est aux côtés de la majorité présidentielle, nous avons les mêmes valeurs, nous avons un socle...
06:26– Vous lancez un appel ce matin aux Républicains pour venir renforcer la majorité présidentielle, une majorité de projet, comme le disait, je crois que c'est Emmanuel Macron d'ailleurs.
06:36– Nous avons voté la réforme des retraites, nous avons voté la loi de programmation de sécurité intérieure, nous avons voté la loi de programmation de la justice, nous avons...
06:46– Vous dites nous ? – Bah nous, oui.
06:48– Vous vous sentez encore claire dans votre ADN.
06:55– J'ai pas quitté ma famille politique, j'ai pas quitté mes convictions, j'ai quitté un appareil qui commençait un peu à aller à la dérive, et notamment sur les valeurs.
07:03Et aujourd'hui, mes amis avec lesquels je suis en contact tous les jours, tout le monde se désole de ce qui se passe.
07:10Vous imaginez, on liquide l'héritage d'un grand parti qui a donné des grands présidents, qui est le fondateur de la Vème République, on liquide cet héritage.
07:19Tout le monde se désole de cela, vous croyez... Voilà, je vais pas attaquer Éric Ciotti, c'était évidemment...
07:28– C'était logique, vous le saviez, vous...
07:30– C'était une dérive lente. Rappelez-vous, Ciotti avait dit qu'il appellerait à voter Éric Zemmour.
07:35Éric Zemmour, c'est tout ce que je ne souhaite pas pour notre pays.
07:39– Donc vous n'êtes pas surprise. Donc c'est clair, vous êtes dans la majorité, c'est très clair.
07:43– Mais bien sûr, mais bien sûr.
07:45– Bien, François Hollande, pour en revenir à François Hollande, candidat, ancien président de la République, candidat aux élections législatives, vous comprenez ou...
07:54Vous avez été très surprise en l'apprenant.
07:58– M. Bourdin, vous l'avez dit, ancien président de la République, moi je trouve que c'est indigne de lui, je le connais.
08:07– Vous le connaissez bien.
08:08– Oui, mais qu'il s'allie à M. Poutou, qui se réjouissait...
08:15– Il s'allie, c'est-à-dire qu'ils sont dans le même mouvement, dans la même majorité éventuellement.
08:21– Si tout se vaut, après tout, uniquement pour avoir un siège, parce qu'il pense que c'est une rampe de lancement pour lui pour revenir à la présidence de la République.
08:29– Vous pensez que c'est son calcul ? Il y a une revanche dans sa tête ?
08:32Est-ce que c'est une revanche aussi face à Emmanuel Macron ?
08:36– Moi je vais vous dire, la France mérite mieux qu'un calcul.
08:38Il se commet, il se compromet avec toute cette fange qui se réjouit que les commissariats soient la cible de feu d'artifice.
08:50Parce que M. Poutou avait dit « quel beau feu d'artifice » quand les commissariats avaient été la cible, évidemment, de délinquants et de criminels.
08:59Est-ce qu'on se réjouit que la gauche, cette gauche avec laquelle M. Hollande est, est la gauche de M. Mélenchon ?
09:09Parce que, je vous le disais tout à l'heure, ce front populaire, qui sont les leaders ?
09:13C'est la France insoumise et M. Mélenchon.
09:15Pourquoi M. Mélenchon ne va pas aux législatives ?
09:18Parce que, comme en 2022, il veut se préserver parce qu'il sera Premier ministre.
09:23Il veut être Premier ministre puisqu'on a dit, enfin, ils ont expliqué très clairement en disant que le Premier ministre serait issu des rangs du groupe majoritaire.
09:33– Ça peut être Clémentine Autain, François Ruffin ou d'autres.
09:35– Non, parce qu'il a purgé tous ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui.
09:39Ils sont majoritaires, ces affidés sont majoritaires dans la France insoumise.
09:43Donc voilà à quoi on s'attend, voilà à quoi il faut s'attendre.
09:46Les Français, moi je fais appel au bon sens et au sens des responsabilités des Français.
09:50– Un mot encore sur votre ancien parti, LR, est-il en voie de disparition ?
09:54– Vous savez, tous ceux avec lesquels je discute, je ne vais pas les nommer pour ne pas les gêner.
10:00– Oui, que disent-ils ?
10:01– Après les législatives, tout va recommencer, on repart à zéro.
10:04– Oui, c'est-à-dire ?
10:05– Voilà.
10:06– Dans une nouvelle majorité, dans un nouveau projet commun ?
10:09– Mais...
10:10– Réunissant, je ne sais pas moi, des socialistes et des LR ?
10:16Des centristes ?
10:17– Nous avons un socle idéologique, la revalorisation du travail,
10:22la reconnaissance du mérite, l'ascenseur social, la réduction des inégalités,
10:27l'école républicaine, la laïcité, c'est-à-dire la lutte contre l'islam politique,
10:31la fermeté, la fin de la punité, la maîtrise des dépenses publiques.
10:37D'ailleurs, ce qu'on peut reconnaître au Président de la République,
10:39les impôts n'ont pas augmenté, les Français n'ont pas subi d'augmentation d'impôts.
10:45Et ça a été son fil rouge. Pourquoi ?
10:48Parce qu'il a voulu préserver, non seulement, le pouvoir d'achat des Français,
10:53il a voulu remettre le travail au cœur de son projet,
10:57et d'ailleurs, il a permis à la France d'être de nouveau attractive.
11:002 700 000 emplois relocalisés en France, la réindustrialisation de la France, c'est notre ADN.
11:06– Rachid Haddati, vous êtes en contact fréquent avec Emmanuel Macron.
11:11N'est-il pas dans une position solitaire, de solitude, il décide seul ?
11:18Est-ce que, franchement, franchement, il écoute ou pas ?
11:23– D'abord, quand vous êtes Président de la République,
11:25je dis toujours, c'est une autre psychologie.
11:28Vous et moi, on n'a jamais été comme la grande majorité des Français.
11:32– Moi, je ne serai jamais, vous peut-être, vous peut-être, on ne sait pas, on ne sait pas, Rachid Haddati.
11:37– Je ne suis pas, enfin...
11:39– Je vais venir à la mairie de Paris tout à l'heure.
11:41– Mais, je veux vous dire, quand vous êtes Président de la République,
11:45il y a d'abord une responsabilité, une charge et une gravité liées à la fonction.
11:50Et donc, il consulte, il discute, il discute avec Nicolas Sarkozy, comme vous le savez,
11:54et avec d'autres, il a des acteurs dans la société.
11:57– Nicolas Sarkozy qui n'a pas été tendre avec lui dans l'interview à Cordélière.
11:59– Ah, je ne suis pas d'accord avec vous, je ne suis pas d'accord avec vous.
12:01– C'est la présentation qui en a été faite, alors.
12:03– Je ne suis pas d'accord avec vous, vous connaissez la clarté des propos de Nicolas Sarkozy,
12:07la franchise de Nicolas Sarkozy, et donc il dit les choses.
12:10Il n'est pas dans l'injure, il n'est pas dans l'attaque, il n'est pas dans l'agression.
12:14C'est ce qu'il pense, ce qu'il dit.
12:16– Il pense qu'Emmanuel Macron a commis une erreur, vous le pensez ?
12:18– Ce n'est pas ce qu'il dit, ce n'est pas ce qu'il dit dans son interview.
12:20– C'est ce que l'on comprend quand même, non ?
12:22– Oui, mais c'est ce que vous comprenez, mais Nicolas Sarkozy,
12:24il n'a pas besoin qu'on le comprenne, il dit les choses très clairement.
12:26Voilà, ce n'est pas ce qu'il dit.
12:28– Un risque majeur pour le pays, vous le pensez ?
12:31– Mais attendez M. Bourdin,
12:33même quand vous vous représentez à une élection,
12:35même quand on vous dit que vous serez réélu,
12:37c'est toujours un risque une élection, c'est comme la vie.
12:39– Est-ce qu'Emmanuel Macron doit s'impliquer dans la campagne encore ?
12:43– Moi je considère que…
12:45– Ou doit-il se mettre en retrait ?
12:47Comme le souhaite, si j'ai bien compris, Gabriel Attal.
12:49– Moi je trouve que les Français,
12:51enfin c'est comme ceux qui disent,
12:53mais est-ce qu'on le met ou pas ?
12:55C'est la majorité présidentielle,
12:57il est le président de la République,
12:59il ne faut pas se cacher.
13:01Enfin moi j'estime que quand vous êtes responsable,
13:03il ne faut pas se cacher.
13:05– Est-ce que le rassemblement national au pouvoir
13:07serait un danger pour la culture en France ?
13:09– On a entendu sur la privatisation de l'audiovisuel public,
13:11c'est le premier point.
13:13Avant d'être ministre de la Culture,
13:15moi je pense que la France,
13:17compte tenu de ses valeurs,
13:19il faut un service de l'audiovisuel public.
13:21C'est un service public.
13:23Avec du pluralisme…
13:25– Ce serait une faute privatiser ?
13:27– Je pense, parce qu'après,
13:29vous pouvez avoir des lignes éditoriales
13:31qui soient libres, ce n'est pas le sujet.
13:33Mais l'audiovisuel public,
13:35c'est évidemment l'indépendance,
13:37le pluralisme…
13:39– Ça coûte cher ?
13:41– Oui, mais la démocratie c'est un coût.
13:43C'est comme les services publics.
13:45Parfois vous faites des politiques publiques
13:47qui ont un coût.
13:49La France ce n'est pas une entreprise,
13:51on n'est pas dans la rentabilité.
13:53Moi je trouve que quand vous gérez un pays,
13:55on est en faillite.
13:57Ce n'est pas une entreprise.
13:59– Donc vous êtes opposée à la privatisation ?
14:01– Moi je suis opposée, mais c'est pour ça d'ailleurs
14:03que j'avais porté ce texte,
14:05et que je me suis emparée de ce texte dès que je suis arrivée,
14:07parce que je souhaite préserver un audiovisuel public
14:09fort, avec des forces rassemblées,
14:11avec un financement sanctuarisé.
14:13– Oui, pour préserver l'audiovisuel public
14:15d'une privatisation, c'est cela.
14:17– Et puis surtout qu'il y ait un pluralisme,
14:19et ça permet d'avoir une fiabilité,
14:21une qualité de l'information,
14:23un programme de qualité pour l'ensemble des Français.
14:25– Mais plus largement sur la culture,
14:27si l'ERN arrive au pouvoir,
14:29est-ce que vous avez des inquiétudes ?
14:31– Mais vous avez des inquiétudes ?
14:33– Pour le monde de la culture, qui s'inquiète ?
14:35J'ai vu, vous avez vu comme moi, mieux que moi même,
14:3715 syndicats du spectacle,
14:39vivants, qui appellent à se mobiliser
14:41en faveur des candidats qui s'opposent au RN.
14:43– Moi la culture, je vais vous dire, quand je suis arrivée,
14:45j'ai dit effectivement,
14:47c'est comme, moi j'ai lancé le printemps de la ruralité,
14:49parce que c'est 22 millions de Français
14:51en ruralité, qui ont effectivement
14:53des difficultés d'accès à la culture.
14:55Et évidemment,
14:57j'avais des mesures fortes,
14:59que je devais annoncer,
15:01je devais les annoncer le 4 juillet.
15:03Je ne peux pas, nous sommes en réserve électorale,
15:05je ne peux pas, donc je ne peux pas les annoncer.
15:07En tout cas, peut-être que le Président de la République,
15:09lui peut le faire, c'était prévu pour le 4 juillet,
15:11des mesures fortes pour la ruralité,
15:13et notamment pour l'accès à la culture.
15:15– Pour l'accès à la culture ?
15:17– Parce que le sujet de la culture, finalement,
15:19c'est l'entre-soi,
15:21c'est le côté un peu club.
15:23Et d'ailleurs, moi je vous renvoie,
15:25et on n'est pas forcément de la même
15:27mouvance politique,
15:29je vous renvoie à la tribune
15:31d'Ariane Mouchkine, qui est excellente,
15:33qui dit peut-être,
15:35on a peut-être un peu trop donné de leçons,
15:37et on n'a pas vu
15:39ce qui est arrivé, et on n'a pas vu la souffrance
15:41des Français. On ne les a pas entendus,
15:43on leur a dit, ce que vous voyez,
15:45vous ne le voyez pas, ce que vous entendez,
15:47ce que vous vivez, vous ne le vivez pas.
15:49On en est là aujourd'hui.
15:51Et donc, tous les secteurs
15:53peuvent être en danger. Moi je vous dis simplement,
15:55je vous renvoie au programme économique
15:57de la France Insoumise,
15:59et du Rassemblement National.
16:01C'est encore une fois, plus de cotisations,
16:03plus de taxes, plus d'impôts, et moins de travail.
16:05Donc c'est l'explosion totale du pays.
16:07Et je vous le dis,
16:09on sera Grèce en 2015,
16:11ou le Venezuela. Et je le dis,
16:13je le répète, criminalité inclue.
16:15Quand vous voyez le programme de sécurité
16:17de la France Insoumise,
16:19c'est désarmer les forces de sécurité,
16:21enlever la vidéoprotection,
16:23finir, en mettre fin à la loi sur le séparatisme.
16:25Et donc, la fin
16:27de la loi sur le séparatisme,
16:29c'est quoi ? C'est de dire, c'est
16:31l'islam politique qui viendra
16:33s'infiltrer dans toutes nos institutions.
16:35Je ne veux pas de cette société.
16:37Vous renvoyez dos à dos
16:39l'ERN et le Front Populaire,
16:41en cas de duel,
16:43en leur programme politique.
16:45Vous le connaissez M. Bourdin, c'est pas pour esquiver.
16:47Moi je me bats toujours,
16:49je dis toujours, le combat il se mène jusqu'à la dernière seconde.
16:51Après on verra.
16:53Petition contre la fermeture
16:55permanente du centre Pompidou pour travaux.
16:57Vous allez revenir sur
16:59cette décision ?
17:01Il faut bien qu'il y ait des travaux,
17:03mais les collections...
17:05Tranche par tranche, demandent les pétitionnaires.
17:07Les travaux sont
17:09extrêmement importants.
17:11Certaines expositions vont être au Grand Palais,
17:13pour partie, et d'autres,
17:15d'ailleurs, j'ai vu, nous avons rencontré
17:17l'association des
17:19commerçants, mais aussi des galéristes
17:21qui sont aux abords du centre Pompidou,
17:23parce que peut-être qu'on pourrait faire aussi,
17:25moi j'étais pour la mobilité
17:27des spectateurs,
17:29pour la culture, qu'on puisse accéder facilement
17:31à la culture, mais je suis aussi pour la mobilité
17:33des œuvres. Et donc, nous aurons
17:35un programme de mobilité des œuvres
17:37qui sont exposées au centre Pompidou,
17:39dans les galeries, à proximité.
17:41C'est tout un programme que je souhaitais porter, mais je ne peux pas
17:43faire d'annonce, je vous le fais quand même, mais
17:45normalement, c'était...
17:47J'ai pas le droit, mais je vous le dis quand même, parce que je l'avais signé
17:49avant la dissolution.
17:51Donc c'est bon. Si vous quittez le gouvernement,
17:53vous vous retrouvez à la mairie du 7ème.
17:55Mais je suis toujours maire du 7ème.
17:57Non, mais vous allez vous réinstaller à la mairie du 7ème.
17:59Moi j'y suis,
18:01tous les week-ends j'y suis, je fais des mariages,
18:03on fait les fêtes d'école, c'est la période.
18:05Quoi qu'il arrive, votre objectif
18:07reste à la mairie de Paris.
18:09Oui, mais c'est pas l'objet du jour.
18:11Moi je mène les combats quand ils
18:13arrivent, comme dans la vie.
18:15Vous le savez bien, quand vous avez des épreuves personnelles,
18:17et j'en ai vécu, j'en ai vécu encore récemment,
18:19à un moment donné, la priorité
18:21c'est de surmonter les épreuves. Aujourd'hui, on a un combat
18:23difficile, un combat
18:25de mobilisation et
18:27d'amplifier une dynamique politique
18:29et électorale. On a un projet parce qu'on a
18:31une vision pour la société française.
18:33Moi je veux pas d'une vision de tri des citoyens
18:35ou une vision qui vous renvoie à des origines
18:37ou qui fracture ou qui disloque
18:39la société. Nous, on veut
18:41une société avec
18:43la valorisation du travail, la reconnaissance
18:45du mérite, la réduction
18:47des inégalités, la protection des Français
18:49et le rétablissement
18:51de l'autorité, notamment à l'école.
18:53Voilà notre projet. Voilà ce que nous souhaitons
18:55mettre en oeuvre et que nous mettions
18:57en oeuvre des réformes importantes
18:59pour le pays. Moi je veux pas
19:01un pays qui ressemble
19:03à la Grèce ou au
19:05Venezuela. Et je vous le dis,
19:07regardez le programme de la sécurité
19:09de l'extrême-gauche. Regardez sur
19:11la maîtrise de l'immigration. Ils disent qu'il faut
19:13régulariser tout le monde et il faut même
19:15aller les chercher. Ils souhaitent créer une agence
19:17pour aller chercher les migrants et
19:19les installer en France. C'est quoi
19:21cet aveuglement ? Et monsieur
19:23Hollande, la retraite est à 62 ans,
19:25il va revenir à 60 ans ?
19:27Vous voyez comment on écœure les Français
19:29en disant, finalement, j'ai fait
19:31quelque chose, mais en fait, non, pour
19:33revenir dans la politique, je suis prêt à me
19:35renier. Le reniement,
19:37le reniement conduit à la démagogie,
19:39conduit au populisme, ceux à qui on assiste.
19:41Est-ce qu'Éric Ciotti s'est renié ?
19:43Il s'est renié
19:45ou pas ? En tous les cas, il a renié
19:47les valeurs de notre famille politique, ça c'est
19:49sûr. Et il a renié
19:51ce qui faisait que nous étions ensemble
19:53dans ce parti politique.
19:55Bien, vous banniriez, dans la
19:57scène, Rachida,
19:59franchement ? Non, mais
20:01l'eau n'est pas mon élément, d'une manière générale,
20:03mais me baigner dans la scène, non.
20:05Est-ce que vous pensez qu'Anne Hidalgo
20:07va se baigner ?
20:09La dissolution l'a sauvée, elle.
20:11C'est-à-dire ? Parce que là,
20:13ils ont différé la baignade. Oui.
20:15Mais l'eau n'est pas de bonne qualité.
20:171,4 milliard,
20:19pour que la scène ne soit pas baignable, franchement.
20:21C'est une bêtise ?
20:23Joker,
20:25Joker, c'est une bêtise,
20:27c'est une bêtise commise par Anne Hidalgo
20:29et par Emmanuel Macron, qui,
20:31ensemble, voulaient se baigner, Rachida,
20:33Dati, ils voulaient se baigner ensemble.
20:35C'était une annonce de Anne Hidalgo,
20:37elle a dit, oui, ce que n'a pas fait Jacques Chirac, je vais le faire.
20:39Ben, vas-y.
20:41Ben, vas-y.
20:43Elle n'ira pas.
20:45N'ira pas. Dites-moi, est-ce que la série
20:47même ouverture aura toujours lieu sur la scène ?
20:49À ce jour, oui.
20:51Il y a des répétitions, je crois, aujourd'hui.
20:53Bien, merci Rachida Dati,
20:55d'être venue nous voir ce matin
20:57sur l'antenne de Sud Radio. Vous réagissez, évidemment,
20:590 826 300 300,
21:01vous n'hésitez pas, comme vous avez
21:03l'habitude de le faire tous les jours,
21:05et nous poursuivrons tous ces débats
21:07autour de ces législatives importantes
21:09qui auront lieu
21:11les 30 juin et 7 juillet.
21:13Merci d'être avec nous, 8h55.

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