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Elections 2024: "Les gens voulaient du changement" estime Georges-Louis Bouchez

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Transcription
00:00 C'est l'aboutissement de 4 ans de travail.
00:02 En fait, plus j'y réponds, plus je suis ému.
00:04 Donc c'est un peu compliqué.
00:06 Mais ça a été 4 années compliquées.
00:08 Parce que vous savez, le monde politique, il répond à sa propre rationalité.
00:12 Mais moi je me rendais bien compte, parce que j'étais tous les soirs sur le terrain,
00:15 que les gens avaient envie d'autre chose.
00:17 Qu'ils en avaient marre des discours lénifiants.
00:19 Qu'ils voulaient des choses simples, justes en fait.
00:21 C'est normal que le travail paie mieux, que la sécurité soit garantie.
00:24 Qu'on ait enfin une école de qualité pour l'égalité des chances.
00:27 Et donc aujourd'hui, il y a tout ça qui remonte un petit peu.
00:31 Ça a été des efforts importants.
00:34 Je pense que même au sein du mouvement réformateur, ils étaient peu à y croire.
00:38 Mais pendant la campagne, tout le monde a commencé à voir que c'était possible.
00:42 On y a cru.
00:44 Je me suis jamais découragé, parce que je sentais que c'était possible.
00:49 Et à la fin, ça profite toujours à celui qui le veut le plus.
00:52 C'est vraiment une victoire de la détermination.
00:54 Dans votre discours, vous parlez de...
00:58 Il faut des réformes extrêmement importantes sur le marché de l'emploi.
01:01 Il faudra mettre en oeuvre nos programmes, en fait.
01:03 C'est aussi simple que ça.
01:05 Ça veut dire des limitations, notamment des allocations de chômage ?
01:07 Oui, mais il ne faudra surtout pas faire mal.
01:09 Une limitation, parce qu'on va faire un meilleur accompagnement des demandeurs d'emploi.
01:12 Il va falloir effectivement mettre à plat ce décret, ce pacte d'excellence.
01:17 Pour avoir un vrai enseignement de qualité, il va falloir respecter les profs.
01:21 Il va falloir à nouveau leur rendre de la liberté, du soutien.
01:23 Il va falloir également travailler sur la sécurité, avec des comparutions immédiates.
01:26 Des peines de prison réellement appliquées aujourd'hui.
01:29 Et plus de libération conditionnelle pour les cas les plus graves.
01:32 Ce sont ces réformes-là.
01:34 J'ai été très clair dans mon programme.
01:36 Et donc, ce soir, notre victoire, elle ne se base pas sur un malentendu.
01:39 Elle se base sur un programme clair.
01:41 Et le slogan, c'était qu'avec le MR, c'est clair dans les deux sens.
01:44 Et donc, maintenant, à partir de ce moment-là, la coalition devra,
01:48 bien sûr en respectant tous les partenaires,
01:50 devra prendre ses impératifs.
01:52 - Vous parlez de coalition parce que vous avez évidemment regardé
01:54 les résultats des autres parties ce soir.
01:57 Pour vous, clairement, c'est une coalition de centre droit.
01:59 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire les engagés ? Ça veut dire la N-VA ?
02:03 - Il est évident que les engagés pour nous constituent aujourd'hui
02:05 un partenaire privilégié.
02:07 Compte tenu de la proximité de leur programme et également du bon qu'ils ont fait.
02:11 Moi, j'invite tous mes collègues simplement à respecter la démocratie.
02:14 Aujourd'hui, on a rarement eu du côté francophone des résultats aussi clairs.
02:19 Et donc, on doit les mettre en œuvre.
02:21 - Et du côté flamand, la N-VA ?
02:23 - Et la N-VA du côté flamand.
02:24 À un moment, on avait peur que la Flandre vire à l'extrême droite.
02:28 Je pense que les Flamandes et les Flamands ont eu un sursaut de responsabilité,
02:32 un sursaut démocratique.
02:33 Et il faut vraiment les remercier, les saluer pour ça.
02:36 Et donc, nous avons face à nous un parti démocratique qui est premier,
02:39 qui, par ailleurs, partage beaucoup de points communs sur le socio-économique,
02:42 la sécurité, l'asile et la migration.
02:44 Et donc, oui, on doit se mettre à la table le plus rapidement possible.
02:47 Mais encore une fois, entre-temps, il y a le roi.
02:50 Il y a le droit d'emmener des consultations.
02:52 Et en démocrate, je me plierai bien évidemment aux décisions du palais.

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