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00:00Nous nous trouvons au bureaux 111 et 118 de Montpellier.
00:04Est-ce que vous avez vu du monde ce matin ?
00:07On a vu du monde,
00:08plus que ce qu'on croyait.
00:10Alors vous le disiez tout à l'heure, ça fait
00:1230 ans que vous voyez les gens passer dans ces bureaux, peut-être un peu plus.
00:17Est-ce que vous avez vu une amélioration ou au contraire une chute de la participation ?
00:20Chute de la participation.
00:23Vous pensez que c'est bien ?
00:24Sauf des fois pour les élections présidentielles
00:28et municipales.
00:30Alors on dit que les élections européennes sont un peu les mal aimées
00:33au niveau du scrutin. Vous voyez vraiment une différence sur celles-ci ?
00:36Oui, tout à fait.
00:39Mal expliquée.
00:41Restons simples
00:42et disons juste l'essentiel mais que tout le monde le comprenne.
00:46Vous pensez vraiment que cette participation c'est lié à la pédagogie
00:48qui manque autour de ces élections ?
00:50Tout à fait. Et puis les gens
00:53aujourd'hui ne sont pas
00:55tellement... Avec le monde qu'on traverse qu'on a,
00:58ils ne sont pas tellement chauds pour...
01:01C'est plutôt... Ils vont voter pour certaines votes sanctions
01:06mais l'Europe...
01:09Vous pensez qu'il y a un gros travail à faire aussi sur place dans les
01:13quartiers, dans les villes pour améliorer ces participations ?
01:16Tout à fait.
01:17Il faudrait
01:18une bonne explication,
01:21une diffusion dans les journaux, etc.
01:24Qu'on explique vraiment.
01:26Mais tout en restant très simple, que tout le monde puisse le comprendre.
01:31Après c'est...
01:33Après c'est l'électeur qui décide.
01:35Mais que ce soit simple.
01:38Alors pour rappel, les gens peuvent voter à Montpellier jusqu'à 20h.
01:41C'est assez tard puisque les premiers résultats vont commencer à tomber à
01:44cette heure-ci.
01:45Si on a encore des gens à convaincre à venir voter, qu'est-ce qu'on peut leur dire ?
01:51L'Europe, c'est vous.
01:54Occupez-vous de l'Europe.
01:56Venez voter.
02:00Est-ce que c'est important d'être là aujourd'hui, que ce soit
02:02pour voir aussi l'évolution de ce scrutin et puis finalement pour montrer
02:05son investissement démocratique européen ?
02:09Pour moi c'est naturel d'être là.
02:10Je pense que sauf cas de force majeure, ça fait vivre la démocratie.
02:15C'est comme voter, on donne un peu de notre temps
02:19pour que le scrutin ait lieu et que ça se passe dans les meilleures conditions.
02:23Et puis quand on tombe avec des personnes avec qui ça se passe bien,
02:27on ne passe pas une journée désagréable.
02:29Et vous, qu'est-ce qui vous a décidé à le faire cette année ?
02:32Moi je suis engagé aux jeunes européens.
02:33C'est une association partisane qui appelle
02:38tous les jeunes à voter aux élections européennes et à se mobiliser.
02:41Les moins jeunes évidemment.
02:43Donc c'était aussi naturel pour moi de venir ici en tant qu'assesseur
02:47participer à la tenue de cette élection.
02:49Est-ce que vous avez vu une différence par rapport à il y a 5 ans ?
02:52Est-ce que vous avez vu plus de monde ?
02:55Moi je dirais que c'est kiff-kiff.
02:57Mais ce qui m'avait fait plaisir, et je garde un bon souvenir,
03:00c'est qu'il y a 5 ans, il y avait beaucoup beaucoup de jeunes qui étaient venus voter.
03:03Mais quand je dis jeunes, c'était entre 18 et 25 ans.
03:06Donc ça faisait plaisir à voir.
03:09Oui parce que les chiffres les plus hauts,
03:11ce ne sont pas ceux des candidats, c'est celui de l'abstention.
03:14On le voit avec votre présence aujourd'hui, finalement l'investissement est très variable.
03:18Oui, ça varie beaucoup déjà.
03:20Il y a des générations, des convictions politiques de chacun et de chacune.
03:25Après, je pense que c'est des fois difficile pour certains jeunes de se sentir mobilisés.
03:30Ils se sentent peut-être un peu éloignés du politique.
03:33Et donc du coup, c'est pour cette raison qu'on essaie de remobiliser et de refédérer.
03:37Il y a des gens qui ne sont pas forcément au courant
03:39que ce week-end il y avait la tenue des élections européennes.
03:41Donc voilà, il y a un certain éloignement de l'élection européenne.
03:46Même si, dans la réalité, l'abstention n'est pas plus forte qu'aux autres élections,
03:50ce n'est pas toujours ce qu'on croit.
03:52Oui, en fait, on peut se dire qu'il y a la méconnaissance.
03:55Il y a aussi la perte de confiance des élus qui se voit dans chaque élection.
03:58Et puis, peut-être aussi un manque de pédagogie sur ces élections européennes.
04:04Je pense que quand même, il faut avoir les yeux ouverts vers l'actualité.
04:08Donc, on a la chance d'être en démocratie.
04:11Et aujourd'hui, on s'aperçoit que la démocratie, elle a quand même un prix.
04:15La guerre est de nouveau aux portes de l'Europe.
04:17Moi, j'appartiens à une génération qui a connu la guerre dans les Balkans.
04:21Ça nous avait déjà interrogés à l'époque.
04:25Et Sarajevo est plus près que Kiev.
04:29Mais je trouve qu'aujourd'hui, on a l'impression qu'on est plus touchés,
04:33encore plus touchés par la guerre qu'il y a en Ukraine.
04:37On se dit, mais il y a quelque chose qui est en train de se passer.
04:39Il y a un bouleversement qui est en train de se passer
04:41qu'il y a 30 ans, quand il y a eu la guerre à Sarajevo.
04:45Donc, je pense qu'on a la chance d'être encore dans une démocratie.
04:47Elle a un prix.
04:49Donc, je pense qu'après, chacun peut trouver son moyen d'expression.
04:54D'autant plus qu'il y a 39 listes.
04:56Je pense que si dans les 39 listes, quelqu'un ne se sent pas représenté,
05:00c'est à ne rien y comprendre.
05:01Donc, je pense qu'aujourd'hui, oui, je pense qu'il faut y aller.
05:04Parce qu'après, il ne faut pas critiquer et ne pas avoir voté.
05:08Parce que là, pour le coup, on a l'occasion de s'exprimer,
05:10de faire quelque chose. Donc, il faut le faire.
05:14Sous-titrage ST' 501

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