• il y a 6 mois
Frank Delvau , président de l'UMIH Paris Ile-de-France, l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, est l'invité de France Bleu Paris, vendredi 7 juin.

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00:00Coup d'œil sur le calendrier, nous sommes aujourd'hui vendredi le 7 juin, il est 8h15
00:05et comme tous les matins, c'est l'heure de réagir à l'actualité avec le grand débat
00:09France-Bleu-Paris, on débat autour des fermetures de routes-surprises.
00:12Mauvaise surprise et ce n'est pas fini puisque Joe Biden nous refait là tout à l'heure
00:17un petit aller-retour Paris-Normandie, plutôt cet après-midi et ce soir.
00:21Est-ce que vous comprenez qu'on ne soit jamais prévenu avant de ces routes-kiffées ? Mais
00:25surtout, est-ce que ça vous inquiète pour les Jeux Olympiques ? 0-1, 42-30, 10-10.
00:29Et lui non plus n'apprécie pas vraiment ces fermetures, Franck Delvaux, notre invité
00:33ce matin sur France-Bleu-Paris.
00:34Patron des hôteliers et des restaurateurs en Ile-de-France, président de l'UMI Paris-Ile-de-France.
00:39Bonjour Franck Delvaux.
00:40Bonjour.
00:41Raison de sécurité, nous dit la préfecture, pour justifier qu'elle ne prévient pas avant
00:45de ces fermetures de routes, raison suffisante pour vous ?
00:48Non, ce n'est pas suffisant, aujourd'hui c'est de pire en pire la circulation dans
00:52Paris et en Ile-de-France, on a la 13 qui est coupée depuis pratiquement 2 mois alors
00:57qu'on est à quelques semaines des JO, donc on n'est pas capable de réparer la 13 en
01:01plus de 2 mois, c'est quand même inquiétant.
01:03Hier, plus de 500 km de bouchons, moi j'étais hier dans Paris, c'est une catastrophe.
01:07Vous étiez dedans ?
01:08Oui, heureusement je suis en deux roues, mais j'étais quand même dans les bouchons.
01:12Hier soir, j'étais dans une brasserie en plein centre de Paris, à discuter avec le
01:16propriétaire de la brasserie qui me disait, et je l'ai constaté par moi-même, qu'il
01:19n'y avait pas grand monde, donc Paris s'est vidé, les gens ne sont pas allés jusque
01:23Paris.
01:24On a de plus en plus de tourisme d'affaires, des annulations, des gens qui ne veulent plus
01:30venir à Paris.
01:31Parce que c'est l'accumulation, cette semaine il y a ces fermetures surprises, c'est ponctuel,
01:34c'est lié aux commémorations du débarquement, mais vous, vous faites le lien avec toutes
01:38les fermetures en ce moment, les chantiers, le chantier de la Concorde par exemple.
01:41Oui, vous avez la place de la Concorde, le pont Alexandre, on ne peut plus passer, les
01:44gens sont complètement perdus, même les chauffeurs de taxi ne savent plus où ils en sont, et
01:48nous on a des exemples des annulations de tourisme d'affaires, de gens qui ne veulent
01:51plus venir à Paris, parce que c'est incirculable, ils passent plus de temps pour faire Genève,
01:56Londres, Paris, que de faire l'aéroport, Orly, Roissy, jusqu'à leur bureau.
02:01Donc à un moment c'est plus possible.
02:02– Hier, ça s'est passé comment ? Puisque vous me dites que vous avez discuté avec le
02:06patron d'une brasserie, ça donne quoi quand il y a tous ces bouchons, cet enfer sur les
02:10routes, le serveur est en retard, le cuistot est en retard, ça a un impact économique ?
02:13– Évidemment, oui, évidemment, tout le monde est en retard, parce que ce n'est pas
02:16parce qu'on travaille dans la restauration qu'on se téléporte jusqu'au lieu de travail,
02:20donc évidemment ça a des impacts, et puis ça a des impacts sur la clientèle, il y
02:22a moins de fréquentations, parce qu'à un moment, vous savez, hier soir, moi j'étais
02:25dans Paris, il y avait un peu de monde au moment de l'apéritif de ce qu'on appelle
02:29l'after-work, mais après ça s'est vidé.
02:30– Vous trouvez qu'il y a moins de monde qu'avant, vraiment ?
02:32– Oui, bien sûr, évidemment, entre ça le télétravail, une journée comme hier,
02:36on a entendu beaucoup de personnes qui disaient « j'ai fait demi-tour, je suis reparti
02:38chez moi », j'ai fait du télétravail, parce que venir dans Paris, c'était complètement,
02:44enfin hier c'était l'enfer partout.
02:46– Et ça parle à beaucoup de monde, 0142 30 10 10.
02:49– Et Fren, nous attend, il y a Cécile qui est au téléphone, Cécile, bonjour.
02:53– Bonjour.
02:54– Vous, quelle est votre réaction face à ce qui s'est passé hier, le fait qu'on
02:58bloque des routes pour l'arrivée de ces personnalités, ça risque d'être encore
03:00le cas, Aude le disait ce vendredi, et d'ailleurs une bonne partie de ce week-end, puisque Joe
03:05Biden est encore là, comment vous avez vécu tout ça, Cécile, vous ?
03:09– Très mal, parce que je suis infirmière de profession, en libéral, et du coup, cela
03:17a vraiment impacté mes patients, je n'ai pas pu faire mes soins en temps et en heure,
03:22des soins importants, par exemple aussi l'insuline qui doit être administrée à telle heure
03:26précise, ça a généré beaucoup d'anxiété de leur part, puisque j'étais dans l'incapacité
03:32de leur donner une heure approximative d'arrivée, je suis arrivée pour certains avec plus de
03:383 heures de retard, donc oui, ça a un impact énorme, et je suis en colère aussi, parce
03:46que je pense qu'on aurait pu nous donner une information sans pour autant que ça impacte
03:51la sécurité, tout simplement dire, voilà, le périph' sera fermé, ou la CISSS sera,
03:58voilà.
03:59– Ce qu'a fait la préfecture de police de Paris hier soir, pour nous prévenir que
04:05cet après-midi, ce soir, ce sera perturbé, c'est vrai qu'elle ne l'a pas fait pour
04:09les jours précédents, c'est ça qui vous fâche, Cécile ?
04:11– Oui, tout à fait, parce qu'on aurait pu se réorganiser et il n'y aurait pas eu
04:15autant de conséquences, j'entendais l'auditrice tout à l'heure qui disait pour Rungis,
04:20elle n'a pas pu, bon, un mariage c'est pas rien, j'entendais hier aussi une autre
04:25personne qui ne pouvait pas accéder à Orly, et du coup, ça a été impacté sur son travail.
04:30– Elle était agent d'escale, et comme elle n'a pas pu aller bosser, elle n'a pas été
04:32payée, oui.
04:33– Exactement, donc c'est énorme, les restaurateurs, et puis ce sera le bol, et je pense que ça
04:41peut envenimer aussi le moral des franciliens, et ça a des répercussions vraiment très
04:51conséquentes, je pense.
04:52– Franck Delvaux, vous êtes président de l'UMI, les hôteliers, restaurateurs, est-ce
04:57que sur les conséquences économiques, vous échangez là-dessus avec le gouvernement,
05:02avec la préfecture ? Je parle des conséquences pour cette semaine, est-ce que vous avez des
05:05infos ?
05:06– Non, pas pour cette semaine, mais on va de toute façon entrer en contact, on a dès
05:11cet après-midi une réunion avec le préfet Nunez sur la cérémonie d'ouverture des
05:16Jeux Olympiques.
05:17– C'est que Jeux Olympiques, c'est ça ?
05:18– Que Jeux Olympiques.
05:19– Préfet de police.
05:20– Préfet de police, oui, le préfet de police Laurent Nunez, mais on va de toute façon
05:22entrer en contact, parce qu'hier nous est tombée une très mauvaise nouvelle, une de
05:26plus on va dire, sur les terrasses qui vont être en partie fermées pendant les JO pour
05:31des raisons de sécurité, donc aujourd'hui on a une profession de nouveau qui subit,
05:35parce que nous on est toujours en bout de chaîne et on subit toujours les événements.
05:38– Sur les terrasses, effectivement il y a ce chiffre qui est tombé, qui est donné
05:41par la préfecture de police de Paris, 6% des terrasses parisiennes qui seront concernées
05:46par des restrictions cet été pendant les jeux, certaines qui devront fermer en amont
05:50si elles gênent, on pense notamment aux terrasses sur les quais, eau, 6% c'est quand même
05:54pas énorme Franck Dalvo ?
05:56– Non, alors c'est 6, parce qu'il faut aussi, le texte je l'ai là, je le lis plusieurs
06:01fois depuis hier, ça m'a déjà donné mal au crâne, donc il faut déjà le comprendre,
06:06il faut aussi comprendre les zones rouges, les zones silties,
06:09– C'est la zone terroriste, anti-terroriste.
06:11– La zone terroriste, la zone du 18 au 26 juillet, si vous voulez, déjà on parle de 6%,
06:16mais on parle aussi de 4%, c'est 6% toutes les terrasses à Paris par des restrictions,
06:204% des terrasses disposant de planchers.
06:23– C'est quoi disposant de planchers ?
06:25– Le plancher, ce sont les terrasses estivales, qu'on a obtenues avec une ouverture jusqu'à
06:31minuit.
06:32– Vous êtes quand même plutôt bien lotis globalement, vous avez les terrasses jusqu'à
06:35minuit.
06:36– Bien lotis, on a obtenu jusqu'à minuit, une semaine après on nous dit maintenant
06:39il faut les fermer.
06:40Vous savez combien ça coûte d'enlever un…
06:41– Quelques-unes, quelques-unes.
06:42– Quelques-unes, quand même un nombre important, on est à peu près à 6-10%, c'est quand
06:45même énorme, pour ces exploitants qui ne vont pas avoir de terrasses, c'est une perte
06:49sèche, et vous savez combien ça coûte d'enlever un plancher et de le remettre ? Entre 3500
06:54et 4000 euros, d'enlever une terrasse estivale.
06:56Vous pensez que les exploitants ont les moyens d'enlever la terrasse, de la remettre trois
07:00jours après ? Dans le texte on nous dit, attention, si on juge quelqu'un du Cojo,
07:05de la Prefecture, juge que c'est dangereux, vous pouvez de nouveau l'enlever, on va jouer
07:08à quoi ? On enlève, on en remet, et qui paye à chaque fois ? Qui paye l'addition ? C'est
07:12le cas de le dire, une fois de plus c'est les restaurateurs, donc non, ça ne va pas
07:15du tout.
07:16– Il y a aussi la question des restaurateurs, des quêtes saines pendant la semaine avant
07:18les JO, puisque si je veux aller manger, je ne sais pas, une blanquette de veau ou siroter
07:23un café le long de la Seine entre le 18 juillet et le 26 juillet, je devrais avoir
07:26le fameux QR code pour accéder, il y a le GHR, le syndicat des restaurateurs qui demande
07:31des indemnisations, vous la demandez aussi ?
07:34– Oui, de toute façon, bien sûr, on va s'allier au GHR, Île-de-France, on va évidemment
07:38dès cet après-midi demander des indemnisations.
07:40– Parce que les gens ne viendront pas, ils ne viendront pas avec le QR code pour siroter
07:44une petite bière.
07:45– Mais évidemment, on nous dit les JO c'est la fête, moi je vous dis c'est pas la fête
07:47du tout, on revient à la période Covid, il faut un QR code pour accéder, il faut une
07:52réservation, vous allez siroter un café, vous allez demander une réservation au café
07:56pour dire tel jour, telle heure, je vais aller boire un café, tel jour, telle heure, je
08:01vais aller boire un verre, donc c'est les QR code, les réservations, les terrasses
08:05à démonter et par contre on n'a même pas les indemnisations qu'on avait pendant
08:08le Covid, donc les JO c'est le Covid empire.
08:12– Je vous repose quand même la question un peu autrement, mais est-ce que ce n'est
08:15pas un peu exagéré quand même de demander de l'argent, les restaurateurs parisiens
08:19ils vont gagner plein d'argent pendant les jeux, 15 millions de touristes.
08:22– Attendez, il faut regarder c'est quoi le détail des 15 millions de touristes, Paris
08:25c'est la capitale mondiale du tourisme, l'été à Paris c'est plus de 3,5 millions
08:29d'étrangers, là les JO c'est 60% de Franciliens dans les 15 millions, donc ils ne vont pas
08:35aller à l'hôtel le soir, ils vont rentrer chez eux, pas sûr, ils vont être confinés
08:38dans les fan zones où le Cojo a évidemment vendu des standes, des buvettes, des standes
08:43de sandwiches, de petites restaurations, donc ça c'est pas nous qui allons le prendre,
08:47et il n'y aura qu'au mieux 1,5 million d'étrangers pendant les JO.
08:51– Donc moins que d'habitude ?
08:52– Évidemment moins que d'habitude, donc sur la période, on le dit depuis le début
08:55ça se vérifie, sur la période stricto sensus des JO, ça va faire comme à Londres, à
09:00Londres les bars, les restaurants, les hôtels, les établissements de nuit ont moins bien
09:03travaillé qu'un été normal.
09:04– Il y a Geneviève qui patiente au standard, bonjour Geneviève.
09:07– 014230, bonjour dans le 13ème arrondissement, Geneviève vous vous retrouvez face à tout
09:13ce qui s'est passé, ces blocages de routes, le manque de communication que les parisiens
09:17ont les a peu considérés, on peut dire ça ?
09:18– Absolument, je suis en colère parce que vraiment on nous prend pour moins que rien,
09:23au moins qu'on nous dise de telle heure à telle heure, cet endroit sera fermé, nous
09:28on prend nos dispositions, et monsieur Biden il ne pouvait pas dormir à Caen, il fait
09:32un aller-retour aujourd'hui en hélicoptère ou je ne sais comment, on ferme tout, en
09:35avion en plus, et on ferme tout, je ne comprends pas.
09:40Moi demain, mon souci, je vais être un petit peu égoïste, excusez-moi, moi je voudrais
09:43savoir simplement si demain je peux me rendre en Normandie, j'ai une réunion de famille
09:47importante, je ne sais pas, si on me dit oui vous pouvez prendre l'autoroute ou le périphérique,
09:52non, à ce moment-là je prends le train, mais on ne me dit rien, je ne sais pas.
09:55– Vous partez en voiture Geneviève demain ?
09:57– Oui, demain matin je prendrai la route à 8 heures, je voudrais savoir si je peux
10:00le faire, c'est toute ma petite question, elle n'est que ça, personne ne peut me le dire.
10:04– Alors moi je vous dis ce que j'ai comme information pour demain samedi,
10:06demain samedi Joe Biden sera reçu par Emmanuel Macron sur les Champs-Elysées,
10:10les fagnons américains ont été installés, large périmètre d'interdiction à la circulation
10:14mis en place tout autour de la place de l'étoile, et jusqu'à la Concorde demain de 7h30 à 23h.
10:19Voilà pour les infos de demain.
10:21– Geneviève, du coup pour vous, normalement ça devrait aller, mais encore une fois,
10:24on incite, c'est le « normalement » a priori, on met des guillemets, on prend des pincettes,
10:29c'est ça qui vous fait peur ?
10:30– C'est ça qui t'énerve, vous savez, nous on est embêtés, on nous embête de partout,
10:35qu'on nous explique, qu'on ne demande pas grand-chose, qu'on nous dise, c'est tout.
10:39Après nous, on prend notre disposition, on fait comme on peut quoi,
10:43mais j'en ai marre, on est mal considérés, il y a un ras-le-bol de tout ça, ça m'énerve.
10:50– On vous entend, on vous entend, et il y a des auditeurs chez qui sans doute ça fait écho.
10:57Je termine avec vous Fran Delvaux, président de l'UMI,
10:59l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie pour l'Île-de-France,
11:03il y a les anneaux olympiques qui viennent d'être installés sur la Tour Eiffel,
11:06c'est la belle image du matin, quel pub pour Paris, ça fait le tour du monde ces images-là,
11:11dès ce matin, les retomber sur le long terme, pour vous, commerçants, restaurateurs, hôteliers,
11:16ça va être énorme.
11:17– Oui, mais c'est ce qu'on dit, nous on ne fait pas, attention, il faut être clair,
11:20on ne fait pas du bashing geo, mais par contre nous sommes des gens réalistes,
11:24et on a appris d'être réalistes depuis tous les événements, le Covid, les grèves, etc.
11:29On est obligés nous, les émeutes, on est obligés d'être réalistes,
11:31donc la réalité c'est ça, on travaillera moins bien,
11:33donc à un moment il faut le comprendre, par contre sur la période de 12 à 18 mois suivant les geo,
11:38bien sûr qu'il va y avoir un retour, il va y avoir un focus sur la ville de Paris,
11:41ça va donner envie de venir.
11:43– Vous avez des estimations des retombées économiques, on a des chiffres là-dessus ?
11:47– On a regardé un peu ce qui s'était passé à Londres,
11:49on pense que sur la fin de l'année 2024 et 2025,
11:52ça devrait être des superbes années en matière de tourisme et tourisme d'affaires,
11:56de personnes qui vont avoir…
11:57– Ça pourra peut-être compenser ces périodes difficiles.
11:59– Et on va aussi bénéficier des infrastructures,
12:01puisque par exemple avoir une ligne de métro qui fait Orly-Paris-Centre
12:05pour je crois 12 euros pour un touriste.
12:07– Ligne 14.
12:08– Ligne 14 pour 12 euros, je crois 11 ou 12 euros, c'est très intéressant,
12:12mais il faut nous entendre aussi que pendant la période des geo,
12:15il faut arrêter de dire, excusez-moi l'expression,
12:18on va se gaver, on ne va pas se gaver du tout, ça va être compliqué.
12:21– Les réservations dans les hôtels, on en est où ? Décevant ?
12:23– Bien sûr décevant, mais évidemment, avec…
12:25Non mais est-ce que vous pensez, vous avez envie de venir,
12:27vous voyez ce qui se passe à Paris,
12:28partout, la circulation, les problèmes, on appelle au télétravail,
12:33le gouvernement fait des campagnes pour dire pour les geo,
12:35faites le télétravail, ne prenez pas les transports,
12:38vous êtes touristes, vous avez envie de venir,
12:40ben vous dites c'est quoi ?
12:41– Mais après le touriste il voit la fête aussi, il voit les jeux olympiques.
12:44– Oui alors les touristes qui viennent pour les geo,
12:46un touriste qui veut visiter Paris, les Champs-Élysées, les grands monuments,
12:49la tour Eiffel, le château de Versailles, le Louvre,
12:51il ne viendra pas pendant les geo.
12:52– C'est sûr qu'il ne viendra pas en ce moment,
12:54parce que les photos elles ne sont pas jolies,
12:55avec toutes les bâches et les échafaudages,
12:57certains ont effectivement laissé de côté le voyage en ce moment.
13:00Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
13:01– Merci Franck Delvaux d'être venu dans les studios de France Bleu Paris à moto,
13:04donc si j'ai bien compris, ça permet de contourner les bouchons,
13:09c'est pas mal, vous êtes le président de l'UMI en Ile-de-France,
13:11union des métiers et des industries de l'hôtellerie, bonne journée.
13:14– Et on salue peut-être ce matin tous les restaurateurs,
13:17tous les barmans, les hôteliers qui sont peut-être dans le secteur de Rungis
13:20et qui ont fait le plein pour travailler toute cette journée,
13:22on a une pensée pour vous, 8h29.

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