À l'approche des élections européennes, les divisions politiques entre les jeunes ne sont plus seulement idéologiques ; en Espagne, et dans l'ensemble des pays développés, les jeunes choisissent des partis de plus en plus influencés par leur perception du genre.
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00:00 Les jeunes espagnols sont divisés en ce qui concerne les élections européennes.
00:05 Mais la division n'est pas seulement idéologique, elle est de plus en plus liée au genre,
00:10 car les opinions politiques des hommes et des femmes sont de plus en plus éloignées.
00:14 Vera, Edurne et Ebi sont membres de l'association féministe Pan y Rosas, Pain et Rose.
00:20 Elles font partie des 40% de femmes de moins de 24 ans qui se déclarent de gauche ou d'extrême gauche en Espagne.
00:26 Nous venons d'un processus de lutte dans lequel nous avons été très à l'avant dans la jeunesse.
00:31 Par exemple, contre la crise climatique, nous avons dit qu'il n'y avait pas de planète B.
00:36 Beaucoup d'entre nous nous sommes faits politiser par le féminisme.
00:53 Alors que les jeunes femmes se tournent de plus en plus vers des parties de gauche,
00:57 leurs homologues masculins, eux, sont plus à droite.
01:00 Diego Yanez est président de l'association étudiante conservatrice Libertad Sin Ira, Liberté sans colère.
01:21 Les politiques de genre sont devenues les pines dorsales du discours des partis politiques.
01:26 Alors que la gauche se féminise, les partis d'extrême droite séduisent de plus en plus les jeunes hommes qui voient leurs privilèges menacés.
01:47 Il y a très peu d'exemples, si on compare avec la prolifération d'exemples sur les réseaux,
01:53 qui se font en charge d'une reconstruction conservatoire de la masculinité,
01:56 qui proposent la possibilité d'un autre type de masculinité, où les jeunes peuvent se sentir reconnus.
02:03 La lutte des genres chez les jeunes peut avoir des conséquences profondes sur les politiques de l'Union Européenne.
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