Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité.
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00:00 - Europe 1, le journal permanent.
00:03 - Et 12h33, on va parler de la fête des voisins avec notre ami Anathaz.
00:09 - Bonjour Pascal. - Bonjour, comment allez-vous ?
00:12 - Super, c'est la fête des voisins aujourd'hui et on m'a dit que vous étiez un voisin très sympa.
00:16 - C'est pas que je suis un voisin sympa, je suis surtout un voisin absent, parce que je suis jamais chez moi.
00:20 Donc ils doivent être contents mes voisins.
00:22 Anathaz Périfant, vous avez fondé cette fête des voisins, c'était en quelle année ?
00:26 - 1999. - Ah oui !
00:28 - Et puis, suite à un événement un peu tragique, j'avais découvert une voisine qui était morte depuis 4 mois dans son appartement.
00:32 Et je me suis dit "Oh là là !" - Et vous avez fait la fête ?
00:35 - Et on s'est dit "On va trouver un prétexte, on va fumer la fenêtre !"
00:38 - C'est une drôle norme ! - J'avais racheté son appartement viagé, vous avez raison Pascal, c'était la fête !
00:43 - C'est une drôle norme, mais j'ai compris ce que vous vouliez dire !
00:47 - Et il a dit ça ! - J'ai compris ce que vous vouliez dire.
00:51 - Je me suis dit qu'il fallait des prétextes pour se parler. - Bien évidemment.
00:54 - Juste avant, j'ai un message de mes voisines. Lorsque je lui ai dit que je venais voir Pascal,
00:58 on m'a dit, les filles ont sauté de joie, ils m'ont dit "On veut l'inviter à notre fête des voisins ?"
01:02 - Oui, mais en fait c'est pas trop. - 24 juin !
01:04 - Parce que c'est pas ce soir la fête des voisins ? - Si, mais les miens j'en ai tellement partout qu'on l'a décalé un peu chez nous !
01:09 - Pour qu'on puisse y être là aussi en fait. - Je comprends rien, mais c'est le 24 juin la fête des voisins !
01:13 - 31 juin aujourd'hui, et puis c'est la saison qui démarre et qui est sur le...
01:16 Europe 1, Pascal Praud.
01:18 - J'ai toujours préféré aux voisins les voisines. - Adam Loz, périfant, fondateur de la fête des voisins.
01:25 Alors, ça peut gâcher la vie des voisins, ça peut être formidable, ça peut être formidable,
01:30 quoique, bon, on vit pas non plus chez ses voisins.
01:35 On peut de temps en temps se dire bonjour, si on sympathise on peut dîner et aller plus en avant,
01:40 mais j'ai l'impression que ça peut surtout être l'enfer,
01:44 parce que s'il y a du bruit, parce que c'est ça le principal bien sûr, ça peut te gâcher ton existence.
01:50 - Alors, c'est vrai, et moi je ne rêve pas d'un monde à la Bisounours où tous les voisins dans l'hall de l'immeuble
01:54 le matin s'embrassent sur la bouche en disant "je t'aime". Non, la réalité c'est que parfois c'est sympa,
01:58 parfois c'est plus compliqué, mais quand on se parle et qu'on se connaît, les choses se passent mieux.
02:02 Quand votre voisin du dessus fait du bruit, on sait que c'est François, et bien on peut lui dire calmement
02:06 "Gentiment François tu fais du bruit, est-ce que tu peux arrêter ?"
02:09 Quand on ne se connaît pas, c'est quoi ? C'est les coups de balai dans le plafond, c'est la police, voilà.
02:13 Donc moi je suis très optimiste, un sondage est sorti, 93% des Français disent qu'ils ont des bonnes relations de voisinage.
02:19 - Ah ben ça c'est bien. Gérardine, vous avez des petits soucis de voisinage ?
02:23 - Ah moi je vais porter plainte carrément. À un moment donné quand on monte et qu'on me dit "excusez-moi vous faites un peu trop de bruit",
02:28 ils en font de plus belles, c'est un irrespect total.
02:31 - C'est-à-dire qu'ils sont au-dessus de chez vous ? - Tout à fait.
02:33 - Vous êtes à quel étage ? - Moi je suis au premier, ils sont au deuxième.
02:36 - Alors on va s'occuper d'eux.
02:40 - Non mais c'est abusé quoi.
02:42 - Non mais évidemment, le bruit c'est insupportable. Ce sont des jeunes ?
02:46 - Exactement. - Mais des jeunes, ils sont plusieurs ?
02:49 - Il y a un jeune couple qui invite leurs potes le jeudi soir, ça boit des couses sur le balcon, ça fait du bruit.
02:55 - C'est tous les soirs ? - Pas tous les soirs, mais ça arrive fréquemment.
02:58 - Ce n'est que le jeudi. Alors il y a une tolérance évidemment.
03:01 Moi j'aime bien l'idée de la bonne éducation, c'est-à-dire que le jour où on fait une fête,
03:06 petit mot dans l'ascenseur, "mes chers voisins, je suis désolé, pardonnez-moi",
03:11 tout ça, dans ces cas-là tout passe avec un peu d'éducation et de gentillesse.
03:15 - Et il faut qu'ils vous invitent en fait, tout simplement, voilà, comme ça ça se passe.
03:18 - Mais il peut y avoir des bruits récurrents. Moi j'ai été dans un appartement,
03:22 et là il n'y avait rien à faire. Il y avait un monsieur qui avait 90 ans,
03:27 qui était très vieux. Il mettait sa télévision à hurler pour qu'il entende.
03:34 Bon, et il a fallu, pour que le bruit disparaisse, pardonnez-moi de le dire comme ça,
03:41 qu'il meure. Parce que tu entendais sa télévision, tu ne peux rien lui dire.
03:45 - On a eu le même cas dans notre immeuble, Jacques, au-dessus de chez nous,
03:48 qui était sourd, et qu'est-ce qu'on a fait à Noël ? On s'est tous cotisés,
03:51 on lui a offert un casque. Et voilà ! Il y a d'autres solutions que d'attendre la mort du voisin.
03:55 - Je vous assure, il ne voulait pas mettre son casque. Il y a des choses...
03:59 - Bien sûr. - Il y a des bruits qui peuvent être sympathiques en même temps.
04:03 Parfois on peut entendre des choses qu'on n'imaginait pas forcément entendre,
04:06 et puis qui peuvent distraire. - Précisez-nous les choses, Pascal.
04:09 - Ça c'est incroyable. - C'est terrible.
04:11 - Mais ça arrive, ça arrive à tout le monde. - Ça peut arriver. Dans un appartement, vous...
04:15 - Il y a des secousses ! - C'est samedi matin.
04:18 - C'est très fort. - Des secousses.
04:22 - C'est un super mode, ça ! - Bon, c'est des voisins, donc...
04:25 - Ça consiste en quoi, la fête des voisins, ce soir ?
04:28 - La fête des voisins, c'est très simple. On va descendre un traiteau, une table,
04:31 trois jus de cacahuètes, jus d'orange, et on va partager un moment.
04:34 Et c'est magique, Pascal, parce que bien sûr... - Mais ça se fait vraiment partout ?
04:37 - 10 millions de Français ont déjà participé à la fête des voisins,
04:40 100 millions de personnes dans le monde, c'est plutôt réjouissant.
04:42 Parce qu'entre nous, quand on regarde la météo comme l'actualité,
04:45 on dit que si on ne veut pas que les Français terminent sous antidépresseurs,
04:47 il faut un peu de joie dans le cœur de chacun. Donc il s'agit d'être un peu positif.
04:50 Et la fête des voisins, elle est simple. Moi, première fête des voisins,
04:53 19h, j'étais 17 rue Vernier, dans le 17ème arrondissement de Paris.
04:56 - D'accord. - Pour que vous puissiez venir à la fête des voisins...
04:59 - Je vous donne l'adresse, et vous puissiez venir. - Que code ?
05:02 - On est diffusés ! - Donnez-nous le code !
05:05 - C'est un appartement dit haussmanien ? - Ouais, à peu près.
05:08 - C'est un peu chic ? - Ouais, c'est moyennement chic, mais c'est bien.
05:10 Les voisins sont super sympas, très sincèrement.
05:12 Le truc magique dans cette fête des voisins, c'est qu'au début, les gens arrivent,
05:15 à 19h, c'est un peu convenu. "Bonjour, je m'appelle Atana, j'habite le 3ème,
05:18 et moi c'est Pascal, je suis au 4ème." Puis au fur et à mesure, on entend
05:21 des éclats de rire, de la joie. À 20h, les gens se disent "Pourquoi on a attendu
05:24 si longtemps pour se rencontrer ?" Et à 21h, plus personne a envie de remonter chez soi.
05:27 Ça, c'est l'effet magique, c'est extraordinaire.
05:30 Et puis surtout, Pascal, ce qui est important, c'est ce qui va se passer après.
05:33 Parce qu'on pourrait se dire, si on se dit qu'une fois "bonjour" dans l'année,
05:36 on va se faire la gueule tout le reste de l'année, ça serait compliqué. - On peut s'inviter le soir.
05:39 - Exactement. Vous savez qu'un autre sondage dit que 10% des voisins
05:42 rencontraient la personne,
05:45 ou des rapports plus étroits avec leurs voisins ou leurs voisines.
05:48 - Venez donc vers 23h.
05:51 Je ne connais pas votre épouse, je ne l'ai jamais vu, vous venez venir vers 23h chez moi.
05:54 - Je sens Pascal beaucoup plus motivé qu'au début de l'émission sur la fête des voisins.
05:57 Il en explore toutes les...
06:00 - Non mais vous, par exemple, dans votre immeuble, il y a combien de personnes ?
06:03 - Une trentaine. - Ah oui, quand même. Il y a combien d'étages ?
06:06 - Il y a 6 étages, mais avec les chambres de bonnes.
06:09 - Et alors, c'est des propriétaires ou des locataires ?
06:12 - Il y a tout, en fait. Et pour cette année, on a essayé de le faire dans la rue,
06:15 et d'inviter tous ceux qu'on avait croisés, souvenez-vous, pendant le Covid.
06:18 On applaudissait aux fenêtres, on était sur les balcons. - Mais qui organise là, par exemple ?
06:21 - On est 2-3, il y a une maman sympa qui m'a dit "Allez, on fait notre fête des voisins",
06:24 j'ai dit "Super, on va faire un petit truc, WhatsApp", et les gens viennent,
06:27 ils sont sympas, et qui payent ? - Chacun apporte quelque chose, Pascal !
06:30 - Ah bon ? - Si vous venez à notre fête des voisins, apportez un McDo de champagne, par exemple.
06:33 - Une petite quiche ! - D'accord, et...
06:36 - Vous imaginez la fête des voisins avec Colette ?
06:39 - Colette, c'est la maman de Géraldine.
06:44 - Elle fait des plats très confus. - Je vais l'inviter, on la salue à l'antenne.
06:47 Colette, notre fête des voisins. - Alors, vous mettez 3 ambulances,
06:50 vous préparez 3 ambulances, parce que vous terminez la soirée
06:53 à l'Arrivrézière. - C'est pas vrai !
06:56 - Avec les phares au Bruno...
06:59 - Vous savez que le mari de Colette ne peut plus manger chez lui.
07:02 - Non, c'est pas vrai ! - La nourriture n'est pas au rendez-vous.
07:05 - Colette, ne vous laissez pas intimider par Pascal. - Merci.
07:08 - Je sens que dans les propos, il vous aime quand même. - Mais là, ce soir, il pleut, vous allez pas être dehors ?
07:11 - C'est pas grave, mais il pleut pas, attendez, il pleut, la chaleur est dans les cœurs,
07:14 et puis on se mettra dans le hall. - Est-ce que tout le monde vient, ou est-ce qu'il y a parfois
07:17 des gens qui disent "Ah non, moi, à la fête des voisins,
07:20 j'en ai rien à faire". - Tout le monde vient pas, vous savez... - Parce que dans un immeuble,
07:23 il y a toujours le voisin qu'on aime pas. - Bien évidemment.
07:26 - Il y en a un, ah bon ? - Bien sûr, il y en a un, je ne citerai pas le nom pour ne pas
07:29 le mettre à ma lèse. - Ah oui, il y en a un qu'on aime pas chez vous dans le 17ème ?
07:32 - Ah c'est drôle, et tout le monde pense la même chose ? - Alors je vous raconte,
07:35 il y a 20 ans quand on a commencé... - Il est au deuxième, c'est celui-là,
07:38 c'est celui qui est un peu au-dessus. - C'est ce que vous m'avez dit avant-hier.
07:41 - J'en dis 7, Ruverni, c'est Jean-Pierre. - Il y a 20 ans, quand j'ai lancé la fête des voisins,
07:44 je l'ai vue, je lui ai dit "Eh, il y a la fête des voisins", il m'a dit "C'est complètement con votre truc,
07:47 ça m'intéresse pas". - Ah mais il y a toujours quelqu'un, c'est assez formidable. - L'année d'après, il était à sa fenêtre,
07:50 il regardait, et l'année d'après, la troisième année, c'est lui qui a organisé.
07:54 Comme quoi ! - Ah ! - Mais quand on tend la main... - Il est super !
07:57 - Mais ouais, mais quand on tend la main, vous savez, c'est comme, je vous ai dit d'une dame
08:00 au rez-de-chaussée qui dit "Eh, c'est pas possible, vous allez pas faire la fête dans la cour, ça va faire du bruit."
08:03 On lui dit "Madame, venez, c'est la dernière qui est repartie."
08:06 Vous savez, les gens, quand ils sont parfois un peu tendus... - Il a raison.
08:09 - Il faut ouvrir Pascal sa porte, c'est quelque part ouvrir un peu son cœur.
08:12 Il en a besoin dans cette société. - Eh bien, fermez votre porte !
08:15 - Non, mais il faut faire attention à ouvrir sa porte parfois, parce que tu sais pas ce qui peut...
08:20 - Il y a 20 ans, il y avait un sondage intéressant, il y a 20 ans, quand on disait aux Français
08:24 "Quel est pour vous le voisin idéal ?" 83% répondaient "Celui qu'on ne voit jamais."
08:30 Bon, faut trouver le bon équilibre entre celui... - Mais c'est vrai d'ailleurs, je pense que c'est pas faux,
08:34 parce qu'on a tellement peur quand il y a un changement, un déménagement, on se dit
08:38 "En fait, ce qui fait peur, c'est le bruit." Voilà, c'est ça qui fait peur.
08:42 Donc si t'as des fêtes, si t'as de la musique, si t'as un type qui fait des travaux en permanence
08:48 le samedi matin et qui a prévu de mettre tous les samedis matin sa bibliothèque Ikea en marche
08:54 et qui sort sa perceuse, etc., c'est l'enfer. - C'est pas toujours ça, heureusement.
08:58 Il y a aussi plein de belles histoires où les gens s'entraident, une famille qui garde des enfants,
09:03 un personnage qui garde des enfants, de la famille d'en face, il y a plein de belles choses.
09:06 - Un homme qui garde l'épouse de son voisin, quelques heures...
09:10 - Tu as une petite question ? - Oui, je t'en prie.
09:13 - Est-ce qu'il y a des histoires d'amour dont vous avez eu connaissance qui se sont faites grâce à la fête des voisins ?
09:18 - Il y en a plein. J'ai reçu l'année dernière un faire-part de naissance "Bébé, fête des voisins".
09:23 Neuf mois après, le bébé est arrivé. - C'est génial, ça.
09:26 - Pascal, les mauvaises langues disent qu'on cherche toujours le père. - Non.
09:29 - Mais oui. - Bon, Florian est carasoumaillant parce que dans notre petite équipe,
09:33 lui, il a rencontré son ex-fiancé à une fête des voisins. - Ah, sérieusement ?
09:37 - C'est ça ? - C'est ça, oui. J'ai rencontré mon ex-compagne à une fête des voisins.
09:42 - Celle qui vous a mis dehors, c'est ça ? - Non, non, arrêtez.
09:45 - C'est celle-là. - C'est celle-là.
09:48 - C'est celle-là, donc vraiment... - Bah, il l'a remis dans la cour, en fait.
09:51 - Il l'a remis dans la cour. Non, mais je suis venue l'amener avec lui.
09:54 - Franchement, il y a des histoires d'amour qui se terminent mal en général.
09:58 - En réalité, c'est hyper pratique. Quand vous rencontrez le conjoint, la conjointe dans votre immeuble,
10:02 c'est pratique, vous n'êtes pas obligé d'aller à l'autre bout de Paris, de la France, pour voilà.
10:05 Sauf que quand ça ne se passe plus bien avec ses lex, la croiser tous les matins, c'est compliqué.
10:08 Dans ces cas-là, Florian, il vaut mieux déménager. - La croise tous les matins !
10:11 - Non, mais vous avez parfaitement raison. De toute façon, il y a une phrase que j'adore.
10:16 "Un ennemi, c'est quelqu'un avec qui on n'a pas déjeuné."
10:19 Cette phrase est géniale. Un ennemi, c'est quelqu'un avec qui, quand tu déjeunais avec quelqu'un,
10:23 mais tu ne le connaissais pas, et puis tu t'aperçois qu'au fond, il a les mêmes soucis que toi,
10:28 il a des enfants, c'est compliqué, il a son job, c'est compliqué, il a ses parents, il faut s'en occuper,
10:33 il a des problèmes financiers comme toi, etc. Tu t'aperçois, voilà, tout le monde est un peu pareil.
10:37 Je ne veux pas dire qu'on a tous la même histoire, mais ça rapproche.
10:41 Évidemment, dès que tu parles avec quelqu'un, tu le vois différemment.
10:44 C'est beau, ce que je viens de dire. 12h47, le Grand Libre et Riff du vendredi !
10:51 Déjà ?
10:53 C'est quoi ça ?
10:55 C'est le générique de "Nos chers voisins".
10:57 Ah oui, ça je ne connais pas "Nos chers voisins". C'est une série ?
10:59 Oui, c'est une série qui passait sur TF1.
11:01 C'était génial !
11:03 Merci !
11:05 J'aime beaucoup votre prénom.
11:07 Anathase.
11:09 Anathase, pour les intimes, mais on ne se connaît pas encore assez bien.
11:13 Alors, qu'est-ce que vous faites dans la vraie vie quand vous ne faites pas ça ?
11:15 Moi, j'ai monté une petite entreprise qui travaille pour des causes humanitaires.
11:18 Téléthon, pièges jaunes, comment embarquer les publics autour de belles causes.
11:21 Et c'est de quelle origine ?
11:23 Atanas, "la mort" en grec, "a" suffixe préliminatif, "immortel".
11:27 Ah, vous êtes immortel !
11:29 Et périfant, c'est pas fréquent ?
11:31 C'est du grec "péri" autour, deux traductions, "phanos" celui qui se montre autour.
11:33 Donc vous êtes d'origine grecque.
11:35 Le frimeur, ou "fanal" éclairé, le phare immortel.
11:37 D'accord, vous êtes d'origine grecque.
11:39 Mon père est des roumains, ma mère est grecque.
11:41 C'est joli, périfant comme nom.
11:43 C'est fini, 12h48, la pause.
11:45 A dix petites, c'est reparti !