• il y a 7 mois
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 30 mai, Morandini Live numéro 1449, Morandini Live en version XL jusqu'à 12h30.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:13Est-ce un nouveau Crépole qui s'est déroulé ce week-end en Isère ?
00:00:16Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a été violemment agressé lors d'une soirée d'encente organisée par des agriculteurs à Murinée, selon le Dauphiné libéré.
00:00:25Il s'agirait du Bal des Farmers, un événement festif organisé par les jeunes agriculteurs du canton.
00:00:31Le jeune homme a été violemment roué de coups de pied et de coups de poing par des jeunes qui venaient de la ville.
00:00:37« On ne peut pas organiser des fêtes avec cet épée d'amoclès dessus.
00:00:42Jeune agriculteur qui travaille toute la journée, pas comme ces messieurs d'en face qui foutent rien de la journée. »
00:00:47Selon un proche de la victime présente au Bal, les agresseurs étaient venus, affirmant qu'ils voulaient casser du blanc.
00:00:52Une enquête a été ouverte.
00:00:55« Et nous allons y revenir dès le début de cette émission.
00:00:58En Gironde, les agents des déchetteries sont agressés pour qu'ils quittent les lieux afin que les voleurs puissent piller les déchets.
00:01:04On leur balance des boulons à la figure. BFM TV ce matin. »
00:01:08Dans le petit bureau des agents de la déchetterie, Pascal a gardé certains des projectiles qu'il a reçus.
00:01:13« Voilà ce qu'on a reçu. Des écrous tout simplement.
00:01:15Si vous le prenez sur la figure, vous risquez une fracture du crâne. »
00:01:18En 29 ans de métier, c'est la première fois qu'il les visait. Son collègue Brian était lui aussi présent.
00:01:22« Le petit était devant moi, le stagiaire, et je lui disais, ramassez ça, on va aller là-bas.
00:01:26Et quand il est passé devant moi, le boulon est passé entre nous deux, en fait. Il a raté sa tête. »
00:01:29Tous les jours, l'agent doit faire face à des intrusions, des tentatives de vol de métaux, d'électroménagers, d'objets qui pourraient être recyclés.
00:01:36Mais il ne s'attendait pas un jour à être directement pris pour cible.
00:01:40Des images incroyables maintenant. Celle d'un bras de cage spectaculaire en plein jour à Monaco.
00:01:44Vous allez voir un homme déguisé en vieux monsieur entrer dans une bijouterie, braquer les employés.
00:01:50Nous avons les images.
00:01:51Grimé, le dos voûté et une canne à la main, le braqueur a tout d'une personne âgée.
00:01:57Mais les images de vidéosurveillance de ce magasin de luxe ne laissent pas de place aux doutes.
00:02:02Rapidement, l'individu sort son arme et menace la vendeuse au comptoir.
00:02:07Il sort un modeste sac de course, donne ses consignes à l'employé.
00:02:11Ensemble, il collecte montres et bijoux.
00:02:13Des passants jettent un œil à la devanture de la boutique, en plein braquage.
00:02:18Quelques signes de l'individu et ils repartent, ne se doutant de rien.
00:02:21Avant de partir, l'homme couvre ses traces à l'aide d'un spray.
00:02:24Un complice l'attend en scooter, non loin.
00:02:27Les deux individus prennent la fuite et sont toujours activement recherchés.
00:02:32Bilan du braquage, 3 millions d'euros en 7 minutes.
00:02:36Voilà, un bon rapport temps-heure-bénéfice.
00:02:40Face au dérapage et aux pertes abyssales de la sécurité sociale,
00:02:43dont le déficit va se creuser à plus de 17 milliards d'euros en 2017,
00:02:47la Cour des comptes propose toute une série de réformes.
00:02:52Parmi les mesures, le salarié en arrêt maladie ne sera plus indemnisé
00:02:56à partir du quatrième jour d'arrêt, mais à partir du huitième.
00:02:59Une vraie évolution et un vrai manque à gagner pour beaucoup.
00:03:03Ils ont augmenté de plus de 50% entre 2017 et 2022.
00:03:08La Cour des comptes décide de s'attaquer aux arrêts maladie
00:03:11pour réduire le déficit de la sécurité sociale.
00:03:14Parmi les mesures recommandées par la Cour des comptes,
00:03:17la non-indemnisation par l'assurance maladie des arrêts de moins de 8 jours,
00:03:21l'augmentation à 7 jours du délai de carence
00:03:24et la réduction à 2 ans contre 3 ans aujourd'hui
00:03:27de la durée maximale d'indemnisation.
00:03:29Et sur ces préconisations, les avis sont mitigés.
00:03:33Les gens vont en pâtir.
00:03:34Quand on est malade, on est malade.
00:03:35C'est pas reconnaître le droit des travailleurs.
00:03:38Les salariés qui multiplient les petits arrêts de travail,
00:03:41il y a un moment, on se pose des questions.
00:03:43Donc il y a peut-être une sanction nécessaire.
00:03:46Et puis toujours dans le domaine médical,
00:03:47les pharmacies sont en grève.
00:03:48Aujourd'hui, à l'appel de deux syndicats représentatifs,
00:03:51le mouvement est très suivi avec environ 90% des officines qui sont fermées.
00:03:56Des arrêtés de réquisition ont été pris pour assurer un service minimum
00:04:00afin de répondre aux besoins urgents.
00:04:03Une mobilisation inédite depuis 10 ans.
00:04:06Ce jeudi, ce sera donc 90 à 95% des pharmacies qui seront fermées.
00:04:12Un appel à la grève et de nombreuses contestations,
00:04:15notamment au sujet du projet de loi du député Marc Ferracci,
00:04:19qui prévoit la vente en ligne de médicaments.
00:04:22Une nouveauté qui inquiète les professionnels.
00:04:24Autre inquiétude, les pénuries de médicaments, bien plus fréquentes.
00:04:29Il y avait près de 5000 références manquantes en 2023,
00:04:32contre à peine 400 en 2014.
00:04:35Les pharmaciens doivent donc se démener pour trouver des alternatives.
00:04:39Les syndicats jugent également des propositions économiques insuffisantes.
00:04:43Ils réclament un milliard d'euros supplémentaires par rapport à 2019
00:04:47concernant la revalorisation de l'assurance maladie.
00:04:51Et puis santé encore avec cette étude inquiétante.
00:04:53Alors que les défibrillateurs sont de plus en plus présents en ville,
00:04:56on apprend qu'un sur trois serait hors service
00:05:00et les incidents se multiplient.
00:05:01France 2 hier soir.
00:05:03D'après une récente étude, ce genre de défaillance serait loin d'être isolé.
00:05:08Sur plus de 6000 défibrillateurs analysés par une société de maintenance,
00:05:12un tiers serait hors service.
00:05:14Des piles non remplacées ou des électrodes hors d'usage.
00:05:18Selon cette association, qui veille au bon fonctionnement des défibrillateurs,
00:05:22la maintenance est souvent mal assurée.
00:05:25La politique avec le naufrage du documentaire à charge sur Israël
00:05:28intitulé Gaza depuis le 7 octobre.
00:05:30Documentaire qu'Emeric Caron a diffusé hier soir à l'Assemblée nationale.
00:05:34Il avait réservé la salle de projection de 100 places pour accueillir les députés.
00:05:38Mais au final, il n'était que 15 et seulement 8 de la France insoumise.
00:05:428 sur 75 députés insoumis.
00:05:45Et pas un seul cadre de son propre parti.
00:05:47Alors la propagande a-t-elle atteint des limites ?
00:05:49Il faut croire.
00:05:50Et cela d'autant qu'un tweet de ce député fait également scandale.
00:05:54Un tweet dans lequel il affirme que ceux qui ne sont pas du même avis que lui
00:05:58n'appartiennent pas, je cite, à la même espèce humaine.
00:06:01Réaction sur ces news.
00:06:03Aujourd'hui, ce qui est toléré des LFI
00:06:06n'aurait jamais été toléré si c'était Jean-Marie Le Pen.
00:06:09Il y a Caron qui a écrit qu'on n'appartient pas tous à la même espèce humaine.
00:06:13Il vient de publier une théorie des races, tranquillement, sur Twitter,
00:06:17expliquant qu'on n'appartient pas tous à la même espèce humaine.
00:06:20Et si Jean-Marie Le Pen avait écrit une telle chose,
00:06:24vous vous rendez compte ?
00:06:25Si Jean-Marie Le Pen avait dit
00:06:26« on n'appartient pas tous à la même espèce humaine »,
00:06:29mais quel scandale ?
00:06:30Est-ce qu'il serait invité encore sur les plateaux de télé ?
00:06:31Est-ce qu'il serait légitime dans les élections ?
00:06:33Non.
00:06:34Mais là c'est l'extrême gauche alors on tolère.
00:06:36Et c'est un scandale.
00:06:37Et hier soir, pour le troisième jour consécutif,
00:06:39nouvelle manifestation pro-israélienne dans Paris.
00:06:42Et jour après jour, ils sont de moins en moins nombreux.
00:06:44Ils étaient 10 000 lundi, 4 500 avant-hier,
00:06:48et seulement 1 000 hier soir.
00:06:51Troisième journée consécutive de manifestations
00:06:53pour la Palestine dans les rues de la capitale.
00:06:55Rendez-vous a été donné par Urgence Palestine à 18h30,
00:06:58place Saint-Augustin dans l'huitième arrondissement de Paris.
00:07:01Alors présents sur place, plusieurs députés de la France Insoumise,
00:07:05ou encore Sébastien Delogu, acclamé par la foule
00:07:09après que ce dernier ait brandi un drapeau palestinien
00:07:11dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:07:13Alors à 18h30, on comptabilisait 850 personnes présentes,
00:07:17légèrement plus ensuite.
00:07:19A noter qu'il y a eu très peu de tensions,
00:07:21hormis quelques pétards ici ou là.
00:07:23Mais pour éviter toute formation de cortège sauvage,
00:07:26la foule a été nassée par les forces de l'ordre.
00:07:29Et ces dernières ont dirigé les manifestants
00:07:31par groupe de 20 personnes vers les bouches de métro voisines.
00:07:34Le rassemblement a donc pris fin aux alentours de 22h30,
00:07:38aussi calmement qu'il avait commencé.
00:07:40Mais malgré tout, tout cela provoque une inquiétude en France
00:07:43sur des attaques qui pourraient intervenir
00:07:45contre des synagogues ou des lieux juifs.
00:07:47Gérald Darmanin a donc demandé un renforcement
00:07:49de la sécurité autour de ces lieux
00:07:51pour la plus grande satisfaction des licorciales.
00:07:54Président du Consistoire.
00:07:56On sait très bien que dans ces périodes de grandes tensions,
00:07:59notamment dans notre pays, avec une importation,
00:08:02et on le voit bien de ce qui se passe à 4000 km d'ici,
00:08:05sur notre territoire,
00:08:07on voit bien que de par l'augmentation actuelle,
00:08:10encore actuelle et très importante, des actes antisémites,
00:08:13il faut renforcer, en tout cas c'est ce qui a été décidé
00:08:15par le ministère de l'Intérieur,
00:08:16et je crois que c'est une sage décision,
00:08:18je veux lui rendre hommage ce soir à votre antenne,
00:08:20d'abord le filtrage,
00:08:21deuxièmement lorsqu'il y a des offices dans nos synagogues
00:08:24ou dans nos centres communautaires,
00:08:26il faut vérifier que la sécurité est présente,
00:08:29et je pense que c'est important à la fois dans les écoles,
00:08:32par rapport aux parents pour les rassurer,
00:08:34et à la fois par rapport aux synagogues,
00:08:35par rapport aux centres communautaires,
00:08:37parce qu'il y a besoin aujourd'hui de sentir
00:08:39cette sécurisation plus encore qu'il y a encore quelques mois.
00:08:42Et puis n'oubliez pas qu'une fois de plus,
00:08:44l'événement ce soir sera sur CNews,
00:08:46CNews de plus en plus régulièrement,
00:08:47première chaîne d'info de France,
00:08:49ce soir à 21h,
00:08:50Laurence Ferrari et Pierre de Villeneuve
00:08:52vous attendent pour le grand débat
00:08:54entre les têtes de liste européennes,
00:08:56voici les coulisses.
00:08:58Sur les huit principales têtes de liste
00:09:00de ces élections européennes,
00:09:02deux ont décidé de boycotter le débat,
00:09:04Raphaël Glucksmann pour le PS
00:09:06et Marie Toussaint pour les écologistes.
00:09:08Une erreur stratégique selon Florian Tardif.
00:09:11Ce que permettent ces débats télévisés,
00:09:13c'est de consolider la base électorale,
00:09:15c'est extrêmement important
00:09:17pour les plus petits candidats
00:09:19que sont Raphaël Glucksmann ou encore Marie Toussaint,
00:09:22c'est pourquoi il aurait été important
00:09:24pour elles de participer à l'un de ces débats télévisés.
00:09:27Pour marquer leur absence,
00:09:29les pupitres de la tête de liste d'Europe Écologie des Verts,
00:09:31Marie Toussaint et du PS,
00:09:33Raphaël Glucksmann,
00:09:34apparaîtront vides sur le plateau,
00:09:36une volonté de montrer qu'ils étaient invités,
00:09:38mais ont sciemment choisi de refuser le débat.
00:09:41Il faut qu'on comprenne pourquoi il y a deux pupitres vides,
00:09:43il faut qu'on les montre,
00:09:44qu'on les voit pendant l'émission,
00:09:46mais pas à outrance.
00:09:47La position des politiques est si ressort,
00:09:49et je pense qu'on a mis sciemment
00:09:51les deux pupitres vides aux extrémités,
00:09:55parce que pour moi, ça m'arrange
00:09:56plutôt qu'ils soient au milieu du dispositif.
00:09:59Pouvoir d'achat, agriculture, guerre, immigration,
00:10:03seront les sujets débattus ce soir par les candidats.
00:10:06Ce soir à 21h sur CNews,
00:10:08ne manquez pas ce grand rendez-vous d'actualité et de politique.
00:10:11Les tops et les flops d'audience d'hier soir,
00:10:13c'est avec Mister Audience.
00:10:14Agnès Kévin, va-t'en !
00:10:18Hier soir en accès,
00:10:19France 1 est de justesse à la première place,
00:10:21avec Demain nous appartient.
00:10:22Le feuilleton est suivi de près par le 19-1 de France 3.
00:10:25France 2 est quant à elle reléguée à la troisième place,
00:10:27avec Roland-Garros qui est en moyenne à 1,6 million
00:10:29sur l'ensemble de l'après-midi.
00:10:31La meilleure boulangerie de France sur M6
00:10:33est à la quatrième place dans sa moyenne.
00:10:36À 20h, c'est une surprise.
00:10:38France 3 est en tête et seule chaîne à atteindre les 2 millions
00:10:40grâce à Roland-Garros.
00:10:41Mes quotidiens sur TMC et Touche par mon poste sur C8
00:10:44sont juste derrière et quasiment à égalité dans leur moyenne.
00:10:47C'est à vous la suite sur France 5.
00:10:49Mais attention, il faut surtout noter la chute régulière
00:10:52depuis plusieurs jours du journal de 20h d'Anne-Sophie Lapix.
00:10:55Le JT de France 2 ne cesse de baisser
00:10:57et hier soir, il est passé pour la première fois depuis longtemps
00:11:00sous les 3 millions.
00:11:01Il y avait hier soir plus de 2 millions d'écarts
00:11:03entre le 20h de TF1 et celui de France 2.
00:11:06C'est quasiment jamais vu en semaine.
00:11:10En prime time, France 2 se rattrape
00:11:12et arrive largement en tête avec sa fiction par an à perpétuité
00:11:15qui est à 3,1 millions.
00:11:17Avec 645 000 téléspectateurs de moins,
00:11:20TF1 est deuxième avec sa série Wilfred.
00:11:22Sur M6, Top Chef reprend un peu de couleur
00:11:24en passant la barre des 2 millions.
00:11:26Pour France 3, c'est un flop.
00:11:28Le Monde de Jamy a réalisé une très faible audience
00:11:30en dépassant à peine le million.
00:11:32Mister Audience vous dit à demain.
00:11:34Allez, je vous présente mes invités
00:11:35qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi et demi.
00:11:37Victor Hérault, bonjour.
00:11:38Bonjour.
00:11:39Merci d'être avec nous, journaliste politique à Valeurs Actuelles.
00:11:41Éric Revelle, bonjour.
00:11:42Bonjour.
00:11:43Éditorialiste politique, Maître Florence Raud, bonjour.
00:11:45Bonjour.
00:11:46Mathias Leboeuf, journaliste et docteur en philosophie.
00:11:48Merci également d'être avec nous.
00:11:50Je voulais commencer avec ce drame
00:11:53qui a vraiment bousculé l'Isère pendant ce week-end.
00:11:58Est-ce un nouveau Crépole qui s'est déroulé ce week-end ?
00:12:01Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années
00:12:03a été violemment agressé lors d'une soirée dansante
00:12:05organisée par des agriculteurs à Murinée.
00:12:08Vous voyez les images.
00:12:09Et il faut savoir quand même que Murinée,
00:12:11ça se trouve à 30 kilomètres de Crépole.
00:12:13Donc on n'est vraiment pas loin.
00:12:14Il s'agissait d'un bal d'agriculteurs,
00:12:16un événement festif organisé par les jeunes agriculteurs du canton.
00:12:19Et puis, il y a des jeunes de la ville qui sont arrivés.
00:12:21Il y a eu une bagarre et un jeune homme est dans un état grave
00:12:24parce qu'il a été agressé.
00:12:25C'est ce que vous voyez sur les images d'ailleurs en ce moment.
00:12:28Vous voyez les images de cette agression.
00:12:30On revient tout de suite sur les faits.
00:12:33Sur ces images, un jeune homme de 24 ans est roué de coups,
00:12:36frappé au sol par une dizaine d'individus,
00:12:38armés d'une barre de fer.
00:12:40Samedi dernier, les jeunes agriculteurs de l'Isère
00:12:42organisaient un bal dans la salle des fêtes de la commune de Muriné.
00:12:45Vers 22h30, plusieurs jeunes venus des quartiers sensibles de la ville voisine
00:12:49arrivent sur les lieux.
00:12:51Des gens de Romain et de Saint-Morcin, comme d'habitude.
00:12:55C'est les mêmes.
00:12:56C'est les mêmes qui ont fait le trafic à Crépole.
00:12:58Ils avaient des couteaux, des barres de fer.
00:13:00On ne vient pas au bal avec des couteaux et des barres de fer.
00:13:02C'était un coup monté.
00:13:04C'est sûr que c'était un coup monté.
00:13:06Sur place, nous avons rencontré la victime,
00:13:08le visage complètement tuméfié.
00:13:1013 jours d'itété lui ont été prescrits.
00:13:12Entouré de ses amis, il refuse de témoigner, même anonymement,
00:13:15par crainte des représailles.
00:13:17Tous font le lien avec le drame de Crépole,
00:13:19où le jeune Thomas, âgé de 15 ans,
00:13:21avait été tué dans des conditions similaires
00:13:23le 9 novembre dernier, à 30 kilomètres de là.
00:13:26On ne peut pas organiser des fêtes avec cet épée d'amoclès dessus.
00:13:31Jeunes agriculteurs qui travaillent toute la journée.
00:13:33Pas comme ces messieurs d'en face qui foutraient de la journée.
00:13:35Selon un proche de la victime présente au bal,
00:13:37les agresseurs étaient venus,
00:13:39affirmant qu'ils voulaient casser du blanc.
00:13:41Une enquête a été ouverte.
00:13:43Alors, il y a plusieurs choses dans ce dossier, bien évidemment.
00:13:46Il y a l'attaque qui s'est déroulée,
00:13:47puis il y a les dernières phrases qui sont prononcées,
00:13:49selon lesquelles ils voulaient attaquer Dublan.
00:13:51On va d'abord se concentrer sur les faits.
00:13:54On est en direct avec Bruno Bartossetti,
00:13:56secrétaire national de l'unité SGP Police.
00:13:58Bonjour Bruno, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:14:00Est-ce qu'on est dans un Crépole bis, pour faire simple ?
00:14:03Oui, bonjour, et je le crains.
00:14:06Je crains qu'on soit effectivement dans un Crépole bis,
00:14:08mais peut-être terre, équaterre,
00:14:10parce que là, c'est médiatisé dans la mesure où il y a eu une mort
00:14:15avec le jeune Thomas, en novembre, à Crépole.
00:14:18Là, on a un blessé sérieux,
00:14:20mais les bagarres, en tout cas, les attaques,
00:14:23les agressions qui sont faites à l'endroit de ces jeunes
00:14:26et qui sont dans un côté festif,
00:14:28c'est malheureusement de plus en plus fréquent.
00:14:31Et la mère, madame le maire de Romain-sur-Isère,
00:14:35avait souligné qu'on n'était pas dans un cas isolé.
00:14:37Et je lui donne bien sûr raison.
00:14:39Mais vous arrivez à comprendre, en fait,
00:14:41pourquoi ils s'en prennent à ces jeunes ?
00:14:42Parce qu'on a d'un côté des jeunes qui sont fermiers,
00:14:45qui bossent au quotidien, qui se lèvent le matin,
00:14:47qui font la fête.
00:14:48Au fond, ils dérangent qui ?
00:14:49Pourquoi est-ce qu'il y a ces autres jeunes de cité,
00:14:52on va dire pour faire simple, qui viennent les attaquer ?
00:14:55Alors, nous avons bien sûr une minorité,
00:14:58il ne faut pas généraliser,
00:14:59mais une minorité qui fait bien parler d'elle,
00:15:02aujourd'hui en France,
00:15:03et qui sont anti-tout, anti-blanc, anti-flic,
00:15:06anti-agriculteur, anti-gato, anti-juif.
00:15:09Il y a des agressions antisémites,
00:15:11il y a des agressions qui sont faites à l'endroit des Blancs.
00:15:13Et ce qui a été dit dans la présentation,
00:15:16ne m'étonne pas,
00:15:17ça pourra être confirmé dans l'enquête et dans les procédures,
00:15:20mais on a cette frange de jeunes de cité
00:15:24qui n'ont pas d'autre repère que de casser
00:15:26et de se montrer violents.
00:15:27Vous savez, par le passé,
00:15:28il y avait des bagarres dans des fêtes de villages,
00:15:31mais on était sur des bagarres qui partaient de pas grand-chose,
00:15:36qui étaient bien sûr inutiles et bêtes,
00:15:38mais là, on n'est pas dans une bagarre du passé,
00:15:41on est dans des agressions,
00:15:42on a envie de tuer,
00:15:43on a envie de se montrer violents
00:15:45à l'endroit de la France, tout simplement,
00:15:47pour cette partie de ces jeunes de cité.
00:15:51– C'est intéressant ce que vous dites Bruno Barthes,
00:15:53vous dites qu'en fait,
00:15:54le fait d'attaquer ces jeunes qui sont des jeunes fermiers
00:15:57qui sont en train de faire la fête,
00:15:58c'est une façon d'attaquer la France.
00:16:00C'est ce que vous dites.
00:16:01– Je le considère bien sûr,
00:16:03il ne faut pas que ce soit un sujet tabou.
00:16:05Vous savez, ça ne l'était pas par le passé
00:16:07lorsqu'on parlait de ratonnades,
00:16:09et il fallait dénoncer ces ratonnades.
00:16:11Aujourd'hui, on doit dénoncer, inversement en tout cas,
00:16:14j'ai envie de dire,
00:16:15ceux qui s'en prennent aux Français,
00:16:17qui s'en prennent à la France,
00:16:18qui s'en prennent aux Juifs,
00:16:19qui s'en prennent aux cathos,
00:16:20qui s'en prennent finalement à tous les repères de notre République,
00:16:25et ça ne doit pas être un sujet tabou,
00:16:26il faut le dénoncer.
00:16:27Je vous remercie de me donner la parole pour le faire.
00:16:29– Ce qui est étonnant, c'est que là, on est à Murigny,
00:16:31on est à 30 km de Crépole,
00:16:33donc on est vraiment tout à côté de ce qui s'est passé à Crépole,
00:16:36et j'ai envie de dire, ce qui s'est passé à Crépole,
00:16:38finalement, n'a pas fait l'effet d'un électrochoc,
00:16:41y compris pour ces jeunes décidés.
00:16:43C'est-à-dire qu'en fait, ça ne leur fait pas peur,
00:16:45finalement, ce qui s'est passé.
00:16:46Le déploiement médiatique, le déploiement policier,
00:16:49le déploiement judiciaire, tout ça,
00:16:51ne leur fait pas peur, et ils sont prêts à recommencer.
00:16:54Bien sûr, ce n'est pas les mêmes, bien évidemment,
00:16:56mais voilà, c'est le même esprit, en tout cas.
00:16:59– Mais, ils n'ont peur de rien, puisqu'ils n'ont de toute façon
00:17:02aucun autre repère que la violence,
00:17:04ou la vente de cocaïne, de cannabis, ou d'agression.
00:17:08Aucune crainte, bien sûr.
00:17:10Après, pour les calmer, il faut prendre des mesures,
00:17:13des mesures sérieuses, à leur endroit.
00:17:15Les marches blanches, dénoncer, tout ceci,
00:17:19c'est un élan de solidarité nécessaire,
00:17:22mais ce n'est pas ainsi qu'on va les repousser,
00:17:24qu'on va les arrêter.
00:17:25Je crois qu'il va falloir se montrer ferme,
00:17:27il faut que l'autorité prenne sa place,
00:17:29et puis espérons bien sûr que le monde rural,
00:17:32d'ailleurs le monde urbain, puisse vivre paisiblement
00:17:36lorsqu'il y a des fêtes ou des regroupements de jeunes
00:17:39et qu'ils ne sont pas là pour casser ou se montrer violents.
00:17:42Donc c'est vrai qu'il y a après d'autres réponses à donner,
00:17:45elles doivent être sévères dans le respect des règles,
00:17:47avec des sanctions adaptées, et très très très prononcées
00:17:50à l'endroit de ces dégénérés, tout simplement,
00:17:53qui viennent casser et se montrer violents
00:17:55à l'endroit de jeunes qui ne demandent rien d'autre
00:17:57que faire la fête.
00:17:58– Et dernière question Bruno Pardocetti,
00:17:59pour vous le fait que ça se poursuive,
00:18:01que ça continue malgré les alertes,
00:18:03malgré tout ce qu'on peut dire,
00:18:05c'est parce que la justice n'est pas assez ferme,
00:18:08c'est parce que ces jeunes ne sont pas,
00:18:10alors vous dites dégénérés,
00:18:11mais en fait c'est parce qu'ils ne sont pas éduqués,
00:18:13parce qu'ils sont mal éduqués ?
00:18:15– Je crois que oui, on a pris beaucoup de retard,
00:18:18donc c'est sûr que ce n'est pas un claquin des doigts
00:18:20qu'on va tout régler,
00:18:21mais demain on doit d'abord donner
00:18:23beaucoup plus de moyens à la justice pour sanctionner,
00:18:25parce que vous avez quand même de nombreux juges
00:18:27et de procureurs qui ont envie de sanctionner
00:18:29qui n'en ont pas les moyens,
00:18:30donc il va falloir donner des moyens.
00:18:32Vous avez parlé d'éducation, c'est important,
00:18:34il va falloir beaucoup plus d'éducateurs spécialisés,
00:18:36il va falloir reprendre peut-être aussi l'éducation
00:18:38de certains parents qui sont dépassés
00:18:40ou qui ont laissé, ou qui ont abandonné
00:18:42leurs gamins dans la violence,
00:18:45et c'est vrai qu'il y a tout un travail à faire
00:18:47avec des solutions qui peuvent se mettre en place
00:18:50que sur du long terme,
00:18:51parce qu'on a pris beaucoup de retard,
00:18:53on s'est montré naïf dans notre société,
00:18:55et lorsqu'on tirait le sonnette d'alarme,
00:18:57nous, syndicalistes, policiers,
00:18:59puisqu'on est en contact avec cette violence
00:19:01en permanence,
00:19:02lorsqu'on tirait la sonnette d'alarme,
00:19:05eh bien on nous répondait qu'on aggravait,
00:19:07qu'on était excessifs,
00:19:08que c'était qu'un climat d'insécurité,
00:19:10eh bien on voit le climat d'insécurité
00:19:11dans lequel on est,
00:19:12aujourd'hui nous sommes dans beaucoup d'endroits
00:19:14urbains et ruraux dans l'insécurité.
00:19:16Il faut travailler sur du long terme,
00:19:18sur toutes les pistes,
00:19:20pour sécuriser bien sûr la population
00:19:22et éduquer ces jeunes.
00:19:23– Merci beaucoup Bruno Bartocetti,
00:19:24merci d'avoir été avec nous,
00:19:25d'avoir parlé aussi clairement, aussi franchement,
00:19:27secrétaire national d'unité SGP, police, Éric Revel,
00:19:30c'est vrai que le discours là, il est très dur,
00:19:33et on le connaît Bruno Bartocetti,
00:19:34on l'a souvent en direct,
00:19:35et ce n'est pas quelqu'un qui est dans l'excès,
00:19:37mais quand je l'entends dire
00:19:38attaquer ces jeunes villageois,
00:19:40attaquer ces jeunes,
00:19:41c'est une façon d'attaquer la France,
00:19:43c'est très pessimiste pour l'avenir.
00:19:45– Oui, parce que vous avez à mon avis
00:19:47deux phénomènes qui sont en train de nous submerger,
00:19:50de submerger la société française,
00:19:52vous avez l'explosion du trafic de drogue,
00:19:54et l'effondrement de tous les repères républicains éducatifs,
00:19:57mais attendez, l'éducation nationale est à l'agonie,
00:20:00ce qu'on enseigne aux jeunes maintenant,
00:20:02n'a plus de consistance, pardonnez-moi,
00:20:05mais pour une raison très simple,
00:20:06c'est que avant d'éduquer, il faut instruire,
00:20:09si les parents n'éduquent pas leurs enfants,
00:20:12vous ne pouvez pas les instruire,
00:20:13en fait toute la chaîne est brisée.
00:20:15– Mais il y a une façon d'être élevé dans la haine de la France.
00:20:17– Mais je vais aller plus loin,
00:20:18parce qu'on en parlera peut-être aussi tout à l'heure sur le sujet,
00:20:21c'est qu'en fait vous avez deux phénomènes aussi
00:20:23qui sont en train de miner la société française,
00:20:25vous avez l'islamo-gauchisme,
00:20:27qui en fait alimente l'antisémitisme d'un côté,
00:20:30vous avez le wokisme et la cancel culture,
00:20:32qui d'un autre côté alimentent le sentiment anti-blanc,
00:20:35le point commun, l'intersection commune entre les deux,
00:20:37c'est le décolonialisme,
00:20:39c'est-à-dire Israël et le wokisme,
00:20:42et donc le point commun c'est,
00:20:44d'un côté il faut être antisémite finalement,
00:20:47et de l'autre côté il faut être anti-blanc,
00:20:49et derrière ces deux paravents,
00:20:51vous avez l'islamisme qui avance dans ce pays,
00:20:54et qui est en train aussi de faire émerger une violence
00:20:56qu'on ne peut plus contenir,
00:20:58mais là on assiste à quelque chose qui à mon avis
00:21:00est très symbolique pour la société française.
00:21:02Pendant des siècles, ce qui faisait la force de la France,
00:21:07c'était précisément son agriculture,
00:21:09c'était précisément ces gens qui nourrissaient
00:21:11dans nos territoires, dans nos terroirs,
00:21:14l'ensemble des villes et des villages.
00:21:17Et bien cette France-là, elle est attaquée
00:21:19par des gens qui refusent en fait cette histoire,
00:21:22et donc je vous dis, Jean-Marc,
00:21:24il faut être très vigilant, parce que ces deux systèmes
00:21:27sont en train de s'auto-alimenter,
00:21:29et donnent cette explosion de violence
00:21:31à laquelle on assiste en France.
00:21:33– Alors, écoutez, moi j'ai eu envie aujourd'hui
00:21:35de casser cette idée qu'on ne peut pas parler
00:21:38du racisme anti-blanc, on va en parler tout à l'heure,
00:21:40et j'ai récupéré des sujets, des témoignages
00:21:42sur le racisme anti-blanc, et vous allez voir,
00:21:44c'est un vrai sujet, même si certains disent
00:21:46que ça n'existe pas.
00:21:47Mathias Leboeuf, c'est quand même très grave
00:21:49ce que nous dit Bruno Bartossetti,
00:21:50c'est-à-dire qu'aujourd'hui, dans certains villages,
00:21:52on ne va pas dire partout encore une fois,
00:21:54on va dire dans les villages,
00:21:55dans certains villages, on est attaqué
00:21:57juste parce qu'on est blanc, juste parce qu'on est agriculteur,
00:22:00juste parce qu'on a sa vie.
00:22:02Il faut se rappeler ce que c'est la vie
00:22:04des jeunes agriculteurs.
00:22:05La vie des jeunes agriculteurs,
00:22:06ce n'est pas les petits branleurs qui touchent le chômage
00:22:08et qui se lèvent à midi.
00:22:09Ils se lèvent tôt le matin, il faut bosser,
00:22:11il n'y a pas de jours fériés, les week-ends.
00:22:13Ces gens-là, ils font un bal, tranquillement,
00:22:15et puis vous avez les mecs de la cité voisine
00:22:17qui viennent et qui tentent de les planter,
00:22:19mais ça fait deux fois que ça se passe.
00:22:21– Et quelle est la question ?
00:22:23– Mais non, mais la question, c'est qu'à un moment donné,
00:22:25pourquoi cette haine ?
00:22:26Pourquoi cette haine contre la France ?
00:22:27Pourquoi cette haine contre les Blancs ?
00:22:29Pourquoi cette haine contre les gens qui bossent ?
00:22:31Ils n'emmerdent personne, ces agriculteurs.
00:22:33– Je suis d'accord avec vous.
00:22:35Effectivement, le témoignage du syndicaliste est faux.
00:22:41Je crois qu'il est en général assez mesuré.
00:22:45Pour le coup, c'est inquiétant.
00:22:47Je voudrais quand même rappeler une chose,
00:22:49c'est qu'à Crépole, la motivation raciale ou raciste
00:22:53n'a pas été retenue.
00:22:55Moi, je me méfie toujours des lectures…
00:22:59– C'est quand même des gens des cités
00:23:01qui sont venus planter des jeunes qui faisaient la fête.
00:23:03– Je me méfie toujours des lectures
00:23:05qui sont des biais de confirmation…
00:23:07– Mais pour l'instant, mettons de côté le côté
00:23:09on plante des planqués.
00:23:11Mettons de l'autre côté s'il vous plaît, il n'y a pas de souci.
00:23:13C'est quand même des jeunes des cités
00:23:15qui viennent planter des villageois qui emmerdent personne
00:23:17qui est en train de faire la fête,
00:23:19donc il y a une haine quand même.
00:23:21C'est la haine de quoi pour vous ?
00:23:23C'est la haine de quoi ? La haine de la France ?
00:23:25– Mais on n'est pas très loin de la haine du Blanc.
00:23:27– Non mais on est dans la bêtise absolue,
00:23:29on est dans la haine de tout ce qui peut être intrasystème,
00:23:35et ces gens-là sont en dehors de tout.
00:23:39– Intrasystème ? Des agriculteurs intrasystèmes ?
00:23:41– Non mais c'est des gens qui travaillent…
00:23:43– On partage aussi ce qu'il dit.
00:23:45– Victor Hérault qui va vous donner raison pour une fois.
00:23:47– Bizarrement, on est souvent d'accord.
00:23:49– On est souvent d'accord.
00:23:51– Victor Rapidon, ensuite on prend l'avis de…
00:23:53– On est assez d'accord là-dessus sur le fait que,
00:23:55en gros, ce n'est pas que les agriculteurs aujourd'hui
00:23:57sont chéris par le système et sont au cœur du système,
00:23:59c'est qu'ils sont perçus comme tels par ces jeunes de cités
00:24:01et qu'effectivement…
00:24:03– C'est vraiment des abrutis alors, excusez-moi.
00:24:05– Non seulement c'est des abrutis,
00:24:07mais il y a des abrutis qui ne vont pas casser la gueule à des mecs.
00:24:09C'est des abrutis et des criminels.
00:24:11Il faut rajouter ça.
00:24:13Je tiens quand même à dire,
00:24:15il y a un peu de lueur dans tout ce paysage très sombre
00:24:17qui est l'effondrement de cet écran de fumée tabou,
00:24:19qui avait installé,
00:24:21notamment la gauche,
00:24:23et je ne lui pardonnerai pas,
00:24:25la période médiatique juste après l'attaque de Crépole,
00:24:27où elle a essayé de minimiser l'effet de camouflet,
00:24:29voire même de romantiser,
00:24:31je me rappelle, je n'ai plus son nom,
00:24:33de cette femme qui comparait…
00:24:35– Ah oui, Romeo et Juliette, vous en avez longuement parlé ici.
00:24:37– Là, ce n'est pas Astérix, c'est le Romain.
00:24:39Là, il va falloir se calmer 30 secondes et voir le dénominateur commun.
00:24:41– Juste attendez, on va faire une pause,
00:24:43parce qu'on en reparle juste après.
00:24:45Désolé, j'ai déjà trois minutes de retard,
00:24:47on fait le CNews Info avec son milieu à la midi,
00:24:49on continue à en parler parce que c'est très intéressant ce qui se passe.
00:24:54– Rideau baissé aujourd'hui dans 90% des pharmacies.
00:24:57Selon les syndicats, les raisons de la colère sont multiples.
00:25:00Pénurie de médicaments, projet d'autorisation de la vente en ligne
00:25:03ou encore difficulté financière.
00:25:05Toutefois, pour pallier les urgences,
00:25:07certaines officines ont été réquisitionnées un peu partout en France.
00:25:11Les résultats de ce sondage CSA pour CNews Europe 1
00:25:14et le JDD, 66% des sondés sont pour rétablir les frontières
00:25:18à l'intérieur de l'espace Schengen
00:25:20pour les ressortissants extra-européens,
00:25:22contre 33% de non.
00:25:24Et dans le détail, les sympathisants de droite et du centre
00:25:27sont pour à 85 et 59%.
00:25:29Quant à gauche, elle n'emporte que 48% d'adhésion.
00:25:33Et puis, nouvelle étape dans la course autique et pour les JO,
00:25:36le comité lance un nouveau rendez-vous.
00:25:38À partir d'aujourd'hui, des billets seront mis en vente chaque jeudi
00:25:41jusqu'à la cérémonie d'ouverture.
00:25:43Le 26 juillet prochain.
00:25:4811h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:25:51On continue à parler de ce qui s'est passé
00:25:53pendant ce week-end à Murinée,
00:25:55c'est-à-dire à 30 km de Crépole,
00:25:57où on a le sentiment que Crépole s'est reproduit une nouvelle fois.
00:26:00Un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années a été violemment agressé
00:26:02lors d'une soirée d'enceinte qui était organisée par des agriculteurs.
00:26:05Il s'agissait du Bal des Farmers,
00:26:07un événement festif organisé par les jeunes agriculteurs du canton.
00:26:10Et si vous étiez avec nous il y a quelques instants,
00:26:12vous avez sans doute entendu Bruno Partocetti,
00:26:14policier et secrétaire national d'unité SGP Police,
00:26:16quand je lui demande pourquoi cette haine,
00:26:18pourquoi cette violence,
00:26:20et bien il dit que c'est une façon d'attaquer la France
00:26:22que de s'attaquer à ces jeunes villageois.
00:26:24Et je trouve l'expression très forte,
00:26:26maître Florence Rau, c'est très fort
00:26:28et très inquiétant en même temps.
00:26:30Parce que c'est-à-dire qu'il n'y a même plus de conflits personnels.
00:26:32On veut tuer la France.
00:26:34Non, parce qu'avant, dans ce genre de bal,
00:26:36on s'engueulait,
00:26:38on en venait aux mains pour une fille,
00:26:40c'est entre eux, là c'est des gens extérieurs qui débarquent.
00:26:42Là c'est complètement extérieur,
00:26:44ils viennent armés alors que normalement
00:26:46ils n'ont aucun motif de venir
00:26:48dans ce genre de manifestation.
00:26:50Et effectivement il ne s'agit pas
00:26:52de minimiser les événements,
00:26:54parce que là ça s'est déjà produit une fois,
00:26:56ça se reproduit une deuxième fois,
00:26:58on n'arrête quand la plaisanterie.
00:27:00Vous parliez d'abrutissement tout à l'heure,
00:27:02Jean-Marc, je pense qu'en effet les gens qui se comportent comme ça
00:27:04sont des abrutis totaux.
00:27:06Moi je pense qu'il n'y a pas que ça,
00:27:08je pense qu'il y a de l'éducation,
00:27:10on les a élevés dans une haine de la France.
00:27:12On les éduque dans cette haine et il y a aussi
00:27:14une certaine propagande qui doit certainement jouer
00:27:16et qui fait qu'ils sont
00:27:18des instruments finalement,
00:27:20ils sont instrumentalisés.
00:27:22Mais en même temps ils ne sont pas réfutés.
00:27:24Oui, mais en même temps
00:27:26comment ont-ils été élevés ?
00:27:28Qu'est-ce qu'on leur a dit sur la France ?
00:27:30Est-ce que la France s'est considérée comme un ennemi
00:27:32aujourd'hui ? Parce que c'est ce qu'il semble quand même.
00:27:34La France elle ne se fait pas respecter.
00:27:36Vous êtes bien placé pour le savoir.
00:27:38Je tenais à dire que déjà
00:27:40il ne s'agit absolument pas de
00:27:42justifier ou de minorer
00:27:44cette haine et cette violence, ça c'est la première chose.
00:27:46Puisqu'on cherche les raisons
00:27:48et si on cherche à comprendre,
00:27:50est-ce que c'est parce qu'ils ont cherché
00:27:52à rentrer dans ce bal et qu'on leur a refusé ?
00:27:54Ils viennent avec des couteaux.
00:27:56Où vous allez dans un bal
00:27:58avec des couteaux ?
00:28:00Vous n'allez pas dans un bal avec un couteau
00:28:02naïvement ?
00:28:04C'est le choc de deux mondes qui ne se rencontrent plus
00:28:06et qui justement
00:28:08se détestent.
00:28:10Si c'est le cas,
00:28:12c'est effectivement
00:28:14extrêmement inquiétant et surtout
00:28:16puisqu'on est à 30 kilomètres de Crépole,
00:28:18qu'est-ce qu'il se passe dans ce département ?
00:28:20Vous avez d'un côté des cités,
00:28:22de l'autre vous avez des villages,
00:28:24vous n'avez pas la même approche de la vie,
00:28:26vous n'avez pas le même amour de la France,
00:28:28vous n'avez pas le même amour du pays.
00:28:30Moi je vais vous dire, cette haine du blanc,
00:28:32on dit que ça n'existe pas.
00:28:34Moi je me souviens
00:28:36de quelque chose qui s'est passé en 2022,
00:28:38je ne sais pas si vous vous en souvenez, ça s'est passé au Mureau.
00:28:40Il y avait le deuxième adjoint
00:28:42qui s'appelle Boris Venon
00:28:44qui avait annoncé sa démission.
00:28:46Il annonçait sa démission parce qu'on lui a dit
00:28:48le blanc quitte ma ville, on est chez nous ici.
00:28:50Je suis allé rechercher le reportage qu'on avait fait
00:28:52à l'époque et c'est intéressant de le revoir
00:28:54parce que cette haine du blanc, elle n'est pas apparue
00:28:56il y a 15 jours, il y a longtemps que ça couvre.
00:28:58Certains, en particulier à gauche,
00:29:00disent non non ça n'existe pas,
00:29:02il n'y a pas de racisme anti-blanc.
00:29:04Ce qui s'est passé c'était le 2 octobre 2022.
00:29:06À 38 ans,
00:29:08Boris Venon semblait avoir
00:29:10un bel avenir au Mureau.
00:29:12Ce jeune adjoint était l'un des favoris pour
00:29:14succéder au maire actuel en 2026.
00:29:16L'annonce mercredi de sa démission
00:29:18devant le conseil municipal
00:29:20a donc fait l'effet d'une petite bombe.
00:29:22Le blanc quitte ma ville,
00:29:24on est chez nous ici.
00:29:26C'est ce que je me suis entendu dire.
00:29:28Avant qu'on me poursuive
00:29:30jusque devant mon domicile
00:29:32pour me menacer de mort ensuite.
00:29:34Oui,
00:29:36les citoyens d'origine européenne
00:29:38peuvent faire l'objet de racisme.
00:29:40Boris Venon va plus loin
00:29:42puisqu'il a décidé de quitter cette ville
00:29:44de la banlieue ouest parisienne.
00:29:46Une ville où s'était rendu le chef de l'Etat
00:29:48en octobre 2020.
00:29:50Emmanuel Macron a fait son discours
00:29:52sur la loi séparatisme au Mureau
00:29:54et ça devait être le lieu de symbole de grande réconciliation
00:29:56de ce qu'avait dit Gérard Collomb.
00:29:58Aujourd'hui nous vivons côte à côte
00:30:00et bientôt nous vivons face à face
00:30:02et visiblement l'élu socialiste est en train de montrer
00:30:04que nous sommes de plus en plus en train de vivre face à face.
00:30:06Il y a un deuxième élément que je vois très important
00:30:08c'est que pendant très longtemps on avait dit que le racisme
00:30:10concernait principalement le racisme anti-asiatique,
00:30:12le racisme anti-noir, le racisme anti-arabe
00:30:14et on a caché sous le tapis le racisme anti-blanc
00:30:16qui est de plus en plus important.
00:30:18Victor Hérault, ça existe le racisme anti-blanc ?
00:30:20En fait je vais vous dire, tous les racismes existent.
00:30:22Toutes les communautés ont été,
00:30:24sont et seront racistes.
00:30:26On précise que cet élu qu'on a vu,
00:30:28en plus il est socialiste,
00:30:30c'est-à-dire qu'en fait quand il dit ça
00:30:32je pense que ça doit lui retourner le cœur
00:30:34parce que ça lui retourne toutes ses convictions
00:30:36et toutes les choses pour lesquelles il s'est battu pendant des années.
00:30:38Évidemment je ne lui souhaite pas ce qu'il...
00:30:40Enfin je veux dire, c'est déjà arrivé mais je ne lui souhaitais pas
00:30:42mais il y a eu une ironie un petit peu mordide
00:30:44effectivement à voir le socialiste se faire virer
00:30:46de sa ville parce qu'il est trop blanc.
00:30:48Maintenant il faut aussi admettre que tous ces faits divers là,
00:30:50pardon,
00:30:52c'est le fait de la diversité.
00:30:54Le fait de la diversité.
00:30:56Vous disiez deux mondes qui se rencontrent, qui ne sont pas faits pour se rencontrer,
00:30:58qui sont face à face
00:31:00et qui d'un coup sortent des barres de fer pour aller en découdre
00:31:02parce qu'ils ne peuvent pas discuter, parce qu'ils n'ont pas les références
00:31:04et parce que les deux croient que l'autre leur pourrit la vie
00:31:06et est la raison de tous leurs maux.
00:31:08Juste Victor, est-ce que je peux dire que je ne suis pas d'accord avec vous ?
00:31:10Vous pouvez évidemment, c'est votre position.
00:31:12Je ne suis pas d'accord avec vous parce que ce n'est pas deux mondes qui s'affrontent.
00:31:14C'est un monde qui vient attaquer l'autre.
00:31:16Ce n'est pas du tout pareil.
00:31:18Ces jeunes qui faisaient la fête, ils ne sont pas allés emmerder les gens des cités.
00:31:20C'est vrai.
00:31:22Ils ne sont pas allés les emmerder.
00:31:24C'est un monde qui a décidé d'attaquer, de supprimer, de blesser,
00:31:26de frapper un autre monde
00:31:28qui est un monde qui est en France,
00:31:30qui vit en paix, qui vit tranquille et qui bosse.
00:31:32Ce n'est pas tout à fait pareil.
00:31:34Je vais être à nouveau d'accord avec Victor.
00:31:36Décidément, ça va devenir inquiétant.
00:31:38Effectivement,
00:31:40toutes les communautés
00:31:42ont leur part de racisme.
00:31:44Donc le racisme anti-blanc existe.
00:31:46C'est bien qu'un homme de gauche le dise.
00:31:48Encore une fois,
00:31:50tous les racismes sont condamnables.
00:31:52Tous les racismes sont mauvais.
00:31:54J'ai un pote qui était Martiniquais
00:31:56qui ne supportait pas, par exemple,
00:31:58les Asiatiques.
00:32:00Ce qui me paraissait complètement absurde.
00:32:02Là-dessus, il n'y a aucune tolérance à avoir.
00:32:04Là, il y a deux racismes.
00:32:06Il y a le racisme anti-blanc
00:32:08et le racisme anti-France.
00:32:10Il y a deux choses
00:32:12qui viennent s'entremêler pour moi.
00:32:14Après,
00:32:16si vous voulez, le problème,
00:32:18c'est qu'il n'y a pas de bon et de mauvais racisme.
00:32:20Il y a des racismes
00:32:22qui pèsent plus que d'autres.
00:32:24Il y a peut-être des bons et des mauvais Français, non ?
00:32:26Non, je ne sépare pas
00:32:28les bons et les mauvais Français.
00:32:30Un Français qui n'aime pas la France,
00:32:32pour moi, ce n'est pas un bon Français.
00:32:34Désolé de mettre aussi les pieds dans le plat.
00:32:36Quand un Français dit qu'il n'aime pas la France
00:32:38et qu'il veut détruire la France telle qu'elle est,
00:32:40ce n'est pas un bon Français.
00:32:42Vous mettez derrière « n'aime pas la France »,
00:32:44on peut critiquer la France,
00:32:46on peut vouloir corriger la France.
00:32:48Eric Rebelle, là-dessus.
00:32:50Si vous voulez, moi, la diversité,
00:32:52j'ai toujours compris, en tout cas jusqu'à quelques années,
00:32:54que c'était une forme de richesse.
00:32:56Mais je vais vous dire
00:32:58ce qui est quand même très troublant,
00:33:00et là aussi on peut mettre les pieds dans le plat et on peut se dire les choses comme on les pense,
00:33:02ce qui est quand même très troublant,
00:33:04c'est que pendant des décennies et des décennies,
00:33:06la société française était en capacité
00:33:08d'intégrer, d'assimiler
00:33:10des immigrés qui venaient d'Italie,
00:33:12de Pologne, d'Espagne, du Portugal,
00:33:14et qui parfois étaient traités de manière
00:33:16très dure en France.
00:33:18Souvenez-vous de l'Hérital,
00:33:20le fameux livre, j'ai oublié son nom,
00:33:22« Cavana ».
00:33:24Bon, ils étaient...
00:33:26Mais aujourd'hui...
00:33:28Mais ils aimaient la France.
00:33:30Et surtout il y avait quand même, pardonnez-moi, un point commun.
00:33:32Vous vous rendez compte ?
00:33:34Attendez, sous-entendu quand même,
00:33:36parce que tout était d'origine chrétienne.
00:33:38Et donc...
00:33:40Ça c'est vous qui parlez de la religion,
00:33:42Eric n'en a pas parlé.
00:33:44Il parlait des Italiens...
00:33:46Qui étaient mal accueillis en France,
00:33:48les Portugais l'étaient aussi, les Espagnols aussi.
00:33:50Et oui, je vais vous dire une chose, quand même,
00:33:52la base, peut-être qu'on peut se poser la question,
00:33:54puisqu'on admet maintenant, même pour des gens de gauche,
00:33:56qu'il peut y avoir un racisme anti-blanche.
00:33:58Peut-être qu'on peut se poser la question,
00:34:00mais en fait, si on a autant de mal
00:34:02à assimiler aujourd'hui
00:34:04certains flux d'immigration,
00:34:06c'est pas parce que, religieusement,
00:34:08nous sommes à des années-lumières,
00:34:10les uns des autres, et que nous ne partageons pas
00:34:12les mêmes valeurs communes,
00:34:14qui ferait qu'on s'intègre plus facilement
00:34:16quand on est un Polonais, un Italien, un Espagnol,
00:34:18un Portugais, et pourtant, Dieu sait,
00:34:20qu'ils ont été maltraités en arrivant
00:34:22et en travaillant dans ce pays, au début.
00:34:24Avec des boulots ingrats, très souvent.
00:34:26Mais bien sûr !
00:34:28Mais on peut se poser la question, quand même.
00:34:30Je voudrais juste vous dire quelque chose de personnel.
00:34:32Moi, mon grand-père, il était Italien.
00:34:34En fait, quand il est venu à Marseille,
00:34:36il bossait, il était sur les ports,
00:34:38je n'ai jamais entendu quelqu'un
00:34:40dire autant de bien de la France,
00:34:42de sa vie. Jamais. Il a passé sa vie
00:34:44à aimer la France, il a passé sa vie
00:34:46à dire qu'il était super reconnaissant
00:34:48à la France, et que la France était un pays formidable.
00:34:50Et pourtant,
00:34:52il n'était pas bien traité, il ne parlait pas très bien français,
00:34:54c'était quelque chose
00:34:56de compliqué pour lui. Mais il aimait
00:34:58la France. Et demander
00:35:00à ces jeunes qui vont casser
00:35:02des villageois s'ils aiment la France. Non !
00:35:04Ils n'aiment pas la France. Ils veulent changer la France.
00:35:06Ils veulent faire une France telle qu'ils l'imaginent.
00:35:08Et ce n'est pas ça, la France, maître Eurot.
00:35:10Je ne sais même pas ce qu'ils imaginent,
00:35:12Jean-Marc. On ne sait pas très bien.
00:35:14Ils veulent sans doute s'installer,
00:35:16peut-être, mais à partir du moment
00:35:18où on a affaire à des gens qui n'ont plus
00:35:20aucune règle, qui ne respectent rien,
00:35:22et qui veulent juste casser,
00:35:24et comme on les laisse casser, la plupart du temps,
00:35:26c'est problématique.
00:35:28Ils veulent détruire la France telle qu'elle est, pour moi.
00:35:30Oui, mais telle qu'elle est, mais pour faire quoi ?
00:35:32Ils n'ont même aucune idée de ce qu'ils veulent en faire.
00:35:34Ils veulent juste s'installer et virer ce qui, comme le fond,
00:35:36s'installe dans le nid.
00:35:38Le mal dont s'est rendue coupable la France, associé par la France,
00:35:40j'entends l'Etat, les politiques, parfois la justice,
00:35:42beaucoup de démagogues
00:35:44ont laissé s'installer
00:35:46un antiracisme. Il y avait
00:35:48le racisme qui est la hiérarchisation
00:35:50des races. On a laissé s'installer
00:35:52un pseudo-antiracisme qui est la hiérarchisation
00:35:54des racismes. Sauf que ça, c'est un immense
00:35:56problème. Parce que si vous considérez qu'il y a des racismes
00:35:58qui sont pires que d'autres, vous considérez
00:36:00qu'il y a des races qui méritent d'être défendues
00:36:02plus que d'autres. Ce qui est, en soi,
00:36:04raciste. – Moi, je voudrais savoir
00:36:06si ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, par exemple,
00:36:08aujourd'hui, est-ce que c'est le prélude
00:36:10de ce qui peut se passer
00:36:12chez nous, dans l'Hexagone. Je vous propose de regarder
00:36:14le reportage de nos envoyés spéciaux
00:36:16qui ont rencontré des habitants
00:36:18et les habitants leur disent, on est face à un racisme
00:36:20anti-blanc qu'on n'a jamais vu.
00:36:22Tous les soirs, et vous allez les entendre
00:36:24et je les cite, tous les soirs, on entend
00:36:26blanc, rentre chez toi, sale blanc,
00:36:28ici, c'est chez nous. Regardez ce reportage
00:36:30très intéressant de ce qui se passe
00:36:32en Nouvelle-Calédonie, est-ce que c'est le prélude
00:36:34de ce qui peut se passer ici, dans l'Hexagone.
00:36:36– À Doumbéa,
00:36:38plusieurs résidents se relaient
00:36:40près des barrages pour protéger leur maison.
00:36:42Et depuis le début des émeutes,
00:36:44nombreux d'entre eux sont victimes
00:36:46de racisme. Claire en fait partie.
00:36:48Elle ne supporte plus
00:36:50les insultes en permanence.
00:36:52– Parce que tous les soirs, quand on est sur les barrages,
00:36:54on entend des insultes, je suis désolée,
00:36:56je vais le dire clairement,
00:36:58enculé de blanc,
00:37:00bors ta mère, rentre chez toi.
00:37:02– Même constat pour Michel, qui déplore également
00:37:04cette montée de racisme
00:37:06avec les tensions actuelles.
00:37:08– Sale blanc, ici c'est Kanaki,
00:37:10cassez-vous, c'est quelque chose qui s'est exacerbé.
00:37:12Avec le temps,
00:37:14l'arrivée des trois référendums successifs
00:37:16a fait monter un petit peu ça
00:37:18en puissance.
00:37:20– Sa fille, née en Nouvelle-Calédonie,
00:37:22a également subi des insultes à l'école.
00:37:24– Ici, t'es en Kanaki,
00:37:26casse-toi, sale blanche.
00:37:28– Cet indépendantiste, que nos équipes ont pu interroger,
00:37:30reconnaît le racisme dont certains loyalistes
00:37:32font l'objet, mais appelle
00:37:34à ne pas généraliser.
00:37:36– C'est pas toute la population qui les insulte
00:37:38de sale blanc. Personne qui les insulte,
00:37:40c'est par rapport aussi aux tensions qu'il y a ici au pays.
00:37:42Là, on n'arrive plus à faire la part des choses.
00:37:44On veut vivre avec tous les ethnies,
00:37:46on ne veut pas qu'ils partent d'ici.
00:37:48– De son côté, la ministre déléguée
00:37:50des Outre-mer continue de condamner
00:37:52cette discrimination et rappelle que
00:37:54la majorité de la population
00:37:56ne se retrouve pas, dit-elle,
00:37:58dans ses propos radicaux.
00:38:00– La ministre condamne ces discriminations, super.
00:38:02C'est quand même...
00:38:04Bon, Victor Hérault, est-ce que c'est le prélude
00:38:06de ce qui se passe là-bas, ce qui pourrait arriver ici pour vous ?
00:38:08– Alors, je ne sais pas si c'est le prélude
00:38:10parce que la situation est quand même
00:38:12très différente et puis, non,
00:38:14le parallèle, je le ferai plutôt actuel, je ne le ferai pas dans le futur,
00:38:16je le ferai aujourd'hui. Où est la gauche
00:38:18pour défendre la minorité sur place
00:38:20qui est la minorité immigrée, qui n'est pas de la même couleur de peau
00:38:22que les locaux ? Où est la gauche pour défendre
00:38:24ces principes ? Mais là-bas,
00:38:26la minorité sur place est blanche,
00:38:28elle se fait traiter par une partie,
00:38:30évidemment que ce n'est pas tous les canards, mais une partie
00:38:32les traite de « salle blanche, rentre chez toi »,
00:38:34imaginez si en France, en métropole, pardon,
00:38:36si en métropole on disait « salle noire, rentre chez toi »,
00:38:38c'est exactement le même truc. – Éric Rebelle.
00:38:40– Moi, ce qui me fascine, c'est effectivement
00:38:42le mutisme de la gauche,
00:38:44suivant l'endroit où vous êtes,
00:38:46c'est une définition
00:38:48à géométrie variable du droit du sol
00:38:50et du droit du sang, c'est absolument frappant.
00:38:52C'est-à-dire que la gauche explique
00:38:54que le droit du sang n'a pas lieu de citer
00:38:56en Guyane, par exemple,
00:38:58et qu'il faut le droit du sol, c'est-à-dire accepter
00:39:00tous ces jeunes qui viennent
00:39:02naître dans les... Bon.
00:39:04Mais en revanche, en Nouvelle-Calédonie,
00:39:06la gauche dit « non, non, non, c'est le droit du sang
00:39:08qui prévaut, ce n'est pas le droit du sol. »
00:39:10Parce qu'évidemment, c'est prendre
00:39:12dans ces cas-là, fête écose pour
00:39:14les caldoches contre les canards.
00:39:16Donc en fait, la situation est d'une complexité
00:39:18terrible, mais pardonnez-moi, je ne suis pas
00:39:20historien, Jean-Marc, mais quand je vois ça,
00:39:22quand je vois certains tweets aujourd'hui
00:39:24de certains députés de la France insoumise,
00:39:26je pense à Arima Hassan, je me dis...
00:39:28Oui, parce qu'en fait, est-ce que
00:39:30la situation en Nouvelle-Calédonie, et je ne le souhaite
00:39:32évidemment pas, ne ressemble pas un petit peu
00:39:34au début de ce qui s'est passé en Algérie.
00:39:36Voyez, en Algérie...
00:39:38On aura l'occasion de y revenir parce que
00:39:40c'est vrai qu'à la fin de la tweetation, on aura l'occasion de y revenir seul.
00:39:42Non, non, hallucinant.
00:39:44Et ensuite, on change de sujet.
00:39:46Déjà, je suis ravi de voir que la gauche vous manque,
00:39:48et que la voix de la gauche vous manque, c'est quand même
00:39:50une bonne nouvelle.
00:39:52La gauche républicaine me manque.
00:39:54L'islamo-gauchisme
00:39:56ne me manque pas du tout.
00:39:58On n'entend plus que les insoumis,
00:40:00on n'entend plus que l'extrême-gauche.
00:40:02C'est vrai que les insoumis font beaucoup de bruit,
00:40:04malheureusement, et parfois au détriment
00:40:06de bonnes idées.
00:40:08La situation de la Nouvelle-Calédonie, elle est quand même
00:40:10particulière parce qu'il y a un passé,
00:40:12un passif colonial.
00:40:14Et donc, je partage
00:40:16le propos qui a été dit précédemment
00:40:18sur, bien évidemment,
00:40:20le racisme anti-blanc en Nouvelle-Calédonie,
00:40:22même si j'ose espérer
00:40:24qu'il n'est pas majoritaire.
00:40:26Mais il y a quand même une donnée,
00:40:28premièrement une donnée
00:40:30coloniale et néocoloniale,
00:40:32et puis il y a une donnée sociologique qui fait que
00:40:34en Nouvelle-Calédonie,
00:40:36les richesses sont quand même
00:40:38sociologiquement
00:40:40accaparées par
00:40:42plutôt les caldoches que les canaques,
00:40:44et il y a une fracture énorme,
00:40:46ce qui ne justifie en aucun cas,
00:40:48soyons très clairs, ce qui ne justifie en aucun cas
00:40:50le racisme anti-blanc.
00:40:52Rapidement,
00:40:54parce que vous avez beaucoup parlé.
00:40:56Je trouve que beaucoup
00:40:58de sièges
00:41:00et une partie du pouvoir est détruit par des canaques.
00:41:02Mais dites-le !
00:41:04Est-ce que vous avez déjà vu dans une colonie
00:41:06les colonisés détruirent le pouvoir ?
00:41:08Il y a un ressentiment extrêmement fort.
00:41:10Je veux juste...
00:41:12Rapidement alors !
00:41:14C'est que ça,
00:41:16ça n'arrive que quand la République est faible.
00:41:18Si on avait un espace républicain
00:41:20fort et une identification à la République
00:41:22et à ce qu'est la France et aux valeurs de la France,
00:41:24on n'aurait pas ces problèmes-là.
00:41:26Et si les gens étaient mieux éduqués aussi, peut-être,
00:41:28si tous jeunes on les éduquait autrement.
00:41:30On va changer de sujet, on va parler de ce qui se passe
00:41:32dans le 16ème arrondissement de Paris maintenant,
00:41:34avec l'association qui s'appelle Aurore,
00:41:36qui a annoncé sur les réseaux sociaux
00:41:38chercher du personnel pour développer
00:41:40un centre d'hébergement pour demandeurs d'asile
00:41:42dans les locaux de l'ancien hôpital
00:41:44Chardon-Lagache. Et résultat,
00:41:46ça fait beaucoup réagir dans le 16ème arrondissement
00:41:48parce qu'on ne veut pas
00:41:50de l'installation de demandeurs d'asile
00:41:52dans cet ancien hôpital Chardon-Lagache.
00:41:54On est en direct avec Philippe Jean-Louis,
00:41:56qui est le porte-parole du collectif Agir Ensemble
00:41:58pour Chardon-Lagache et qui est devant justement
00:42:00cet hôpital. Bonjour, merci beaucoup d'être en direct
00:42:02avec nous. Pour quelles raisons est-ce que vous vous
00:42:04opposez à l'installation de demandeurs d'asile
00:42:06dans ce centre ?
00:42:08Alors, tout d'abord, je tiens à vous remercier,
00:42:10M. Morandini, parce que vous êtes le seul
00:42:12à aborder ce sujet qui m'a l'air d'être un sujet
00:42:14tabou. Je vais juste nuancer ici,
00:42:16si vous voulez, derrière moi, ce que vous voyez,
00:42:18c'est l'hôpital Chardon-Lagache.
00:42:20Un hôpital et non pas un hôtel.
00:42:22Donc, en fait, ce que cherche à faire
00:42:24l'association Aurore, la mairie
00:42:26de Paris et d'autres personnes
00:42:28bien pensantes, c'est à dévoyer
00:42:30la fonction première. En France,
00:42:32on n'a pas assez d'hôpitaux et nous,
00:42:34on nous explique, à Paris, sans aucune
00:42:36concertation, dans le 16e arrondissement
00:42:38et dans d'autres villes de France, que l'on va
00:42:40transformer un hôpital et qu'on va
00:42:42y accueillir des hommes
00:42:44isolés et des migrants et des demandeurs
00:42:46d'asile avec toute
00:42:48l'actualité que cela peut comporter.
00:42:50Je vous rappelle juste une chose, parce que tout le monde ne connaît pas
00:42:52ce quartier, c'est que vous êtes
00:42:54dans une zone ici
00:42:56à 500 mètres autour
00:42:58de Chardon-la-Gage, qui est ici.
00:43:00Vous avez une population de 10 000
00:43:02enfants, 10 000 mineurs, qui sont scolarisés.
00:43:04On a une population
00:43:06assez vieillissante, donc on a des gens
00:43:08fragiles et on tient
00:43:10à ce qu'ils soient en sécurité.
00:43:12Juste à côté, vous avez un jardin qui s'appelle
00:43:14le parc Sainte-Périne.
00:43:16On ne voudrait pas que le parc Sainte-Périne devienne
00:43:18la colline du Crac.
00:43:20– Est-ce que vous avez été consulté, vous,
00:43:22les habitants, est-ce que vous avez été consulté
00:43:24pour savoir si vous étiez pour ou contre ?
00:43:26Est-ce que la mairie a été consultée ?
00:43:28– Non, absolument pas.
00:43:30Si vous voulez, il y a deux ans, j'étais déjà ici
00:43:32à manifester contre l'installation
00:43:34d'un centre soi-disant
00:43:36de soins pour des gens
00:43:38en contact actif, en relations
00:43:40actives, d'après l'association Aurore,
00:43:42avec le Crac. Quand on sait qu'il n'y a pas…
00:43:44Ils ont refait exactement la même chose,
00:43:46seulement cette fois-ci, ils l'ont fait en catimini,
00:43:48puisqu'ils ont installé 28 demandeurs d'asile,
00:43:50des hommes isolés, parce qu'il ne faut pas utiliser
00:43:52le terme migrant, parce que ça
00:43:54semble être un sujet tabou,
00:43:56en catimini, au petit matin,
00:43:58en les débarquant dans des camions
00:44:00avec des vitres fumées.
00:44:02Il y a de quoi être inquiet.
00:44:04– Je voudrais qu'on regarde deux vidéos
00:44:06que vous nous avez fait passer. La première,
00:44:08c'est une qui se passe, on va la montrer dans les rues
00:44:10du 16ème arrondissement,
00:44:12où vous avez peur finalement
00:44:14que ce type de scènes
00:44:16se reproduisent, c'est ça ?
00:44:18– Écoutez, ce n'est pas compliqué.
00:44:20Ce monsieur, on ne sait pas…
00:44:22Il est juste à 150 mètres de la rue d'Auteuil.
00:44:24A priori,
00:44:26il doit être sous une substance
00:44:28laquelle je ne sais pas, ou alors sa place
00:44:30est plutôt dans un hôpital, et non pas
00:44:32dans un centre d'accueil.
00:44:34Ce qui nous fait vraiment la crainte,
00:44:36ça c'est la première des vidéos qu'on vous a envoyées,
00:44:38c'est que ce monsieur-là, il a dû venir,
00:44:40on a dû le faire venir en France, en lui promettant
00:44:42je ne sais quoi, finalement
00:44:44il s'est retrouvé parqué dans un endroit,
00:44:46parce que finalement on n'accueille personne,
00:44:48l'association Aurore n'accueille personne,
00:44:50elle parque des gens
00:44:52dans des hôpitaux
00:44:54et les laisse comme ça désœuvrer.
00:44:56Donc ce monsieur est la victime
00:44:58de l'association Aurore,
00:45:00il a sombré vraisemblablement peut-être dans la drogue.
00:45:02Regardez ce qui s'est passé à Porte de la Chapelle,
00:45:04on a parqué des migrants,
00:45:06on les a laissés désœuvrer.
00:45:08La possibilité de sombrer
00:45:10dans le krach
00:45:12est quand même assez importante.
00:45:14Regardez ce que devient la Porte de la Chapelle aujourd'hui.
00:45:16– On entend au travers de ce que vous dites que vous n'êtes pas anti-migrants,
00:45:18mais vous dites juste...
00:45:20– Mais jamais de la vie !
00:45:22– C'est important de le dire, parce qu'il y a des gens qui résument ça assez facilement
00:45:24en disant oui mais ils ne veulent pas de migrants,
00:45:26ils veulent être tranquilles dans les arrondissements.
00:45:28En fait vous voulez de la sécurité, vous voulez que ces gens soient encadrés.
00:45:30On va regarder la deuxième vidéo et je voudrais que vous nous la commentiez également.
00:45:32Ça c'est dans un parc pour enfants.
00:45:34– Le parc Sainte-Périne dont je vous parle,
00:45:36qui sert d'école
00:45:38à peu près 600 à 700 élèves
00:45:40tous les jours,
00:45:42ça c'est le parc Sainte-Périne aujourd'hui.
00:45:44Ce monsieur-là,
00:45:46encore une fois on ne sait pas d'où il vient,
00:45:48il est à demi-dénudé,
00:45:50a priori il doit sortir de l'hôpital
00:45:52puisqu'il a une blouse de patient.
00:45:54Ben voilà,
00:45:56ça c'est une scène.
00:45:58Vous voyez, moi quand je vois ça,
00:46:00ça me fait penser à Annecy.
00:46:02Il ne se passait rien, mais ce que ça veut dire
00:46:04c'est que ce monsieur-là, personne ne le contrôle.
00:46:06Les premières victimes...
00:46:08Vous savez, quand on a rencontré l'ARS
00:46:10qui nous a vanté le krach
00:46:12dans le 16ème,
00:46:14on a expliqué que le risque zéro n'existait pas.
00:46:16Le risque zéro n'existe pas en effet,
00:46:18mais nous,
00:46:20le principe de précaution,
00:46:22c'est qu'on ne veut pas faire courir de risque
00:46:24à aucun de nos 10 000 enfants,
00:46:26ici, ni à nos anciens.
00:46:28C'est pourtant pas compliqué à comprendre.
00:46:30Il n'y a eu aucune concertation,
00:46:32personne n'a été, ni le maire,
00:46:34il faut quand même savoir qu'on a un député qui s'appelle Haddad,
00:46:36on a un sénateur qui s'appelle monsieur Spiner,
00:46:38on a le maire du 16ème,
00:46:40monsieur Haedler,
00:46:42quels sont les liens ?
00:46:44Elles ont demandé à avoir,
00:46:46de la part de l'APHP, exactement ce qui était prévu.
00:46:48Quel est le lien entre l'APHP et l'Association Aurore ?
00:46:50Quel est le lien entre l'Association Aurore
00:46:52et madame Hidalgo ?
00:46:54Comment se fait-il que ce soit une association ?
00:46:56– Quand on voit cette image,
00:46:58on reste sur cette image qu'on voit
00:47:00de cet homme qui est en train d'errer
00:47:02à moitié dénudé au milieu des enfants.
00:47:04On le voit, il y a des enfants partout,
00:47:06il y a des enfants qui passent,
00:47:08il y a des mères de famille au fond de l'image,
00:47:10il y a son chapeau,
00:47:12et également là, il y a un enfant qui passe.
00:47:14C'est-à-dire qu'en fait, c'est alerte rouge quand même,
00:47:16excusez-moi, c'est que cet homme,
00:47:18on ne sait pas d'où il vient, on ne sait pas ce qu'il fait,
00:47:20on ne sait pas de quoi il est capable,
00:47:22il est à moitié dénudé au sein de ce parc pour enfants,
00:47:24excusez-moi, il y a un vrai danger là quand même.
00:47:26Et moi ce qui m'épate, c'est que vous me dites
00:47:28que les habitants bougent,
00:47:30mais autrement personne ne bouge.
00:47:32– Mais le maire, le député,
00:47:34demande des explications,
00:47:36on n'en a pas. La seule chose que l'on ait reçue
00:47:38du préfet, parce que rien ne se fait dans Paris
00:47:40sans l'autorisation du préfet de police ou de la ville de Paris.
00:47:42D'accord ?
00:47:44C'est comme ça, il faut répartir
00:47:46la misère dans Paris.
00:47:48Nous ce que l'on souhaite,
00:47:50ce n'est pas répartir et parquer des gens
00:47:52et se retrouver avec cette personne-là
00:47:54qui est une victime de toute cette façon de faire.
00:47:56Ce monsieur-là, je ne sais pas d'où il vient,
00:47:58mais c'est la victime de tout un système.
00:48:00Et on n'a pas envie que nos enfants soient la victime
00:48:02à leur tour, collatérale,
00:48:04d'une politique qui transforme des hôpitaux
00:48:06en hôtels.
00:48:08Il n'y a déjà pas assez de chambres.
00:48:10On le sait tous quand même,
00:48:12on n'entend pas régulièrement parler des problèmes de la santé.
00:48:14Il n'y a pas assez d'hôpitaux
00:48:16et on ne trouve rien de mieux à faire.
00:48:18Nous on a demandé ici que ce soit
00:48:20un hôpital pour enfants handicapés.
00:48:22Ça a été balayé de la main.
00:48:24Il me semblait que monsieur Macron, s'il nous écoute,
00:48:26est-ce que vous n'aviez pas prévu de faire des choses
00:48:28pour les enfants handicapés ? On en a besoin dans le 16ème.
00:48:30Il y a des femmes battues dans le 16ème,
00:48:32comme partout. Il n'y a rien pour elles non plus.
00:48:34Pourquoi ces deux projets
00:48:36qui faisaient l'unanimité
00:48:38n'ont pas eu le droit
00:48:40de voir le jour ?
00:48:42On nous installe de force
00:48:44des personnes comme ça.
00:48:46Ce monsieur, c'est une victime.
00:48:48Bien sûr, on a bien compris votre colère.
00:48:50Il y a une manifestation de riverain ce soir, c'est ça ?
00:48:52Ce soir, 18h30,
00:48:54je vous attends sur la place de l'église d'Auteuil.
00:48:56Vous voyez, regardez.
00:48:58Vous venez au pied de l'église.
00:49:00Derrière moi,
00:49:02c'est la chapelle.
00:49:04Mais c'est quand même fantastique.
00:49:06On a vraiment l'impression que ce sont les associations
00:49:08qui gouvernent dans notre pays.
00:49:10Et moi, je suis catastrophique.
00:49:12C'est souvent les associations de gauche et les associations pro-migrants.
00:49:14Je ne pense pas que ce soit vous qui dirigez.
00:49:16C'est le moins qu'on puisse dire.
00:49:18Merci beaucoup, Philippe Jean-Louis.
00:49:20Merci d'avoir été avec nous.
00:49:22J'ai une partie de la réponse, parce que je connais un peu le secteur.
00:49:24D'abord, il y a une volonté de la mairie de Paris
00:49:26d'emmerder les bourgeois du 16ème.
00:49:28Mais au-delà de ce qui se passe
00:49:30à Chardon-la-Gâche, que je connais un peu,
00:49:32il y a un autre truc qui se passe en même temps, dans le 16ème,
00:49:34toujours comme par hasard,
00:49:36c'est la réquisition, pratiquement deux fois par an,
00:49:38d'un gymnase pour mettre des migrants à l'intérieur.
00:49:40Donc on informe les parents
00:49:42dont les enfants jouent au basket, au volet,
00:49:44au handball, qu'à partir de la semaine prochaine,
00:49:46il y a 150 migrants qui vont arriver.
00:49:48Et c'est le cas, par exemple, juste en face
00:49:50du carrefour d'Auteuil,
00:49:52pour ceux qui connaissent, au début du boulevard d'Auteuil,
00:49:54où il y a Roland Garros.
00:49:56Là, il y a un grand gymnase qui est réquisitionné...
00:49:58– Non, non, je crois qu'ils sont arrivés.
00:50:00– Ah bon ?
00:50:02– Vous voyez, ça se passe toujours dans le 16ème.
00:50:04– Juste, excusez-moi...
00:50:06Mais bien sûr, mais excusez-moi,
00:50:08cette image, elle n'est pas normale.
00:50:10Excusez-moi, l'image qu'on a encore de voir
00:50:12de ce mec qui est torse nu,
00:50:14on ne sait pas ce qu'il a dans la tête.
00:50:16Il est au milieu des gamins.
00:50:18Excusez-moi, il y a une vraie responsabilité.
00:50:20Si demain, il y a un drame,
00:50:22dans ce parc ou dans un parc à côté,
00:50:24à cause de quelqu'un comme ça, il y a une vraie responsabilité.
00:50:26– Mais l'alerte, elle est sonnée.
00:50:28L'alerte, elle est donnée.
00:50:30Mais bien sûr, il avait raison.
00:50:32– Mathias Leboeuf.
00:50:34– Alors, il se trouve que je connais bien aussi ce coin-là,
00:50:36puisque, comme toi, Éric, j'ai travaillé à Jeune Afrique
00:50:38et rue d'Auteuil, et que c'est un coin
00:50:40que j'ai fréquenté pendant plusieurs années.
00:50:42– De gauche, vous connaissez le 16ème ?
00:50:44– Je ne t'invite pas.
00:50:46– Jeune Afrique, c'est un journaliste.
00:50:48– C'est un journaliste.
00:50:50– Jeune Afrique, c'est un journaliste.
00:50:52– Il y a quand même,
00:50:54pardonnez-moi, mais un syndrome,
00:50:56on ne veut pas de ça dans le 16ème.
00:50:58– Non, mais on ne veut ça nulle part.
00:51:00Cette image, moi, je la veux nulle part à Paris.
00:51:02Je la veux nulle part en France.
00:51:04– Deux choses.
00:51:06Premièrement, ce n'est pas un centre,
00:51:08et je vais essayer d'être complet,
00:51:10ce n'est pas un centre pour les migrants,
00:51:12c'est un centre pour les demandeurs d'asile,
00:51:14ce qui n'est pas exactement la même chose.
00:51:16– Ils sont migrants quand même, les demandeurs d'asile.
00:51:18Le droit d'asile, c'est pour les migrants.
00:51:20Le droit d'asile, ce n'est pas pour les Français.
00:51:22Pour le droit d'asile des chrétiens d'Orient,
00:51:24là, il n'y aura personne.
00:51:26– Mais pourquoi vous remettez toujours la religion au milieu ?
00:51:28C'est vous qui mettez la religion.
00:51:30Personne n'a parlé de religion.
00:51:32Est-ce que vous savez quelle est la religion de ce mec à moitié à poil ?
00:51:34Vous la connaissez ? Moi, je ne la connais pas.
00:51:36– Je vais vous retourner l'argument.
00:51:38Si cette scène se passait en Belgique,
00:51:40chez vous, vous réagiriez bien plus.
00:51:42– Deuxième chose, bien évidemment,
00:51:44je vais peut-être vous surprendre
00:51:46que ce problème-là doit être géré
00:51:48pas uniquement par des associations,
00:51:50et aujourd'hui, les associations
00:51:52ont un poids bien trop important
00:51:54parce qu'elles n'ont pas les compétences
00:51:56pour gérer ça, et bien évidemment
00:51:58que ça doit être fait en concertation
00:52:00avec l'ancien.
00:52:02– Ce sont les poissons qui l'ont,
00:52:04je suis d'accord avec vous là-dessus.
00:52:06– Maître Florentzot,
00:52:08je n'ai pas exprimé sur ce sujet.
00:52:10– Sur Oror, 18 millions d'euros par an de subvention,
00:52:12mais avec Paris,
00:52:14enfin, attendez, il faudrait voir qui est-ce qu'il y a
00:52:16derrière tout ça, à qui profitent
00:52:18toutes ces actions, en fait,
00:52:20regardez ce monsieur que l'on voit là,
00:52:22mais c'est forcément quelqu'un
00:52:24qui est malade, c'est forcément quelqu'un
00:52:26qui est drogué, il n'est pas dans un état normal,
00:52:28on le laisse errer dans la rue,
00:52:30il ne devrait pas être là, et l'intervenant
00:52:32que nous avions tout à l'heure,
00:52:34le dit très bien, c'est une victime ce mec,
00:52:36ce type comme l'autre qui est à moitié à poil
00:52:38dans un parc,
00:52:40pour enfant, on ne laisserait personne
00:52:42faire ça sauf les migrants.
00:52:44– Mais vous savez, il a dit quelque chose de très vrai,
00:52:46on laisse faire, parce que là, vous allez voir,
00:52:48à chaque fois qu'on en parle dans cette émission,
00:52:50il va se passer quelque chose, mais autrement,
00:52:52personne n'en parle. – C'est sûr que ça peut arriver,
00:52:54mais tout ça, c'est de la traite d'êtres humains,
00:52:56ce sont des victimes, c'est de la traite d'êtres humains.
00:52:58– Mais ils mettent en danger aussi les gens,
00:53:00hors de ça.
00:53:02– Oui, parce que quand ça rapporte de l'argent
00:53:04et qu'on ramène et qu'on ramène et qu'on ramène,
00:53:06dans le fond, il y a des gens qui sont dangereux.
00:53:08– Mathias Leboeuf et Victor Hérault.
00:53:10– Avec de tels arguments, et en prenant
00:53:12ces deux vidéos comme le parangon de ce qui se passe,
00:53:14c'est le droit d'asile même que vous remettez en compte.
00:53:16– Mais non !
00:53:18– Fermons les yeux, vous avez raison,
00:53:20Mathias Leboeuf.
00:53:22Il y a des années qu'on ferme les yeux.
00:53:24– Mais le droit d'asile,
00:53:26vous trouvez qu'il y a un dignement des gens comme ça ?
00:53:28– Absolument pas, bien évidemment.
00:53:30– Alors arrêtez, on ne peut pas dire
00:53:32qu'on s'en sentait de l'asile.
00:53:34– Laissez parler.
00:53:36– Je vais être un peu caricatural.
00:53:38Là, c'est un centre pour demandeurs d'asile,
00:53:40vous êtes d'accord ?
00:53:42Eh bien, on sait que 80%
00:53:44des gens qui sont déboutés
00:53:46du droit d'asile, ils restent en France.
00:53:48Donc ça veut dire que ces gens, ils vont peut-être
00:53:50rester là où ils sont ?
00:53:52– Mais non, ce n'est pas un autre problème.
00:53:54– On ne saura pas où les mettre.
00:53:56– Possiblement, d'accord.
00:53:58Mais toujours est-il qu'on crée...
00:54:00Est-ce que cette vidéo
00:54:02et ce personnage sur la vidéo
00:54:04est emblématique du problème du droit d'asile
00:54:06et résume à lui seul le droit d'asile ?
00:54:08– Non, mais il est un problème.
00:54:10Il est un problème.
00:54:12Et l'autre dans le jardin pour enfants,
00:54:14il est un problème aussi.
00:54:16Alors, fermez les yeux, continuez comme ça.
00:54:18Continuez comme ça.
00:54:20– Mes chers confrères,
00:54:22pour tous ceux
00:54:24qui doivent bénéficier du droit d'asile,
00:54:26qui sont menacés dans leur pays,
00:54:28il y a tous les abus
00:54:30qui deviennent majoritaires.
00:54:32Pour tous ceux, les associations,
00:54:34les passeurs qui se goignent financièrement,
00:54:36tous ces gens, les associations
00:54:38– Les associations qui sont sanctionnées.
00:54:40– Je vais aller dans votre sens.
00:54:42C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:54:44les associations ne doivent pas être
00:54:46une délégation de services publics
00:54:48et il y a un vrai problème.
00:54:50– Elles doivent arrêter d'encourager
00:54:52les gens à venir en France.
00:54:54Il faut arrêter. C'est ça le problème.
00:54:56– C'est l'infélicite, encore une fois,
00:54:58des services d'État qui aggravent ce problème.
00:55:00– Mais ouvrez les yeux, ouvrez les yeux.
00:55:02Arrêtez de venir dans cette émission
00:55:04les yeux fermés.
00:55:06On va faire la pause avec la pub de CNews Info
00:55:08et ensuite on vous parle des refus d'obtempérer
00:55:10en hausse de 95% depuis 2012.
00:55:12Entre 2012 et 2022,
00:55:14plus 95%.
00:55:16On en parle juste après la pause.
00:55:18A tout de suite en direct sur CNews.
00:55:24– Bracage à main armée en plein jour
00:55:26dans une bijouterie de Monaco.
00:55:28Des faits qui se sont produits hier
00:55:30vers 10h20 dans une boutique de montres
00:55:32du Rocher.
00:55:34Les candidats ont ensuite pris la fuite
00:55:36en direction de beau soleil sur un scooter T-Max.
00:55:38Stress en vue pour les candidats
00:55:40aux études supérieures.
00:55:42Les réponses à leurs vœux émis sur la plateforme
00:55:44Parcoursup tomberont dès ce soir 19h.
00:55:46Plus de 900 000 candidats
00:55:48sont concernés.
00:55:50Et puis des images impressionnantes.
00:55:52Nouvelle éruption sur la péninsule de Rijkjane
00:55:54en Islande.
00:55:56Le palnage volcanique a même atteint
00:55:58une altitude de plus de 3 km.
00:56:00Conséquence, Grindavik, la ville voisine,
00:56:02détruite par les autorités.
00:56:06– 11h35 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:56:08On va parler des refus d'obtempérer.
00:56:10Avec ce chiffre qui est très impressionnant.
00:56:12En 10 ans, depuis 2012,
00:56:14le nombre de refus d'obtempérer a augmenté de 95%.
00:56:16Et dans le même temps,
00:56:18on apprend, parce que c'est important de le dire aussi,
00:56:20quand même, que le nombre de tirs effectués
00:56:22par la police en cas de refus d'obtempérer
00:56:24a lui baissé de 32%.
00:56:26Donc voilà, par rapport à ceux qui tiennent un discours
00:56:28parfois un peu décalé, ça remet les choses au clair.
00:56:30Voilà les chiffres, les faits, c'est parti.
00:56:32– Des scènes comme celles-ci
00:56:34sont de plus en plus fréquentes
00:56:36dans notre pays.
00:56:38Entre 2012 et 2022,
00:56:40les refus d'obtempérer
00:56:42aggravés ont augmenté
00:56:44de 94,6%.
00:56:46Hausse des délits routiers,
00:56:48augmentation du trafic de stupéfiants,
00:56:50les raisons pour expliquer ce phénomène sont multiples.
00:56:52Pour le rapporteur de la mission
00:56:54d'information sur le sujet,
00:56:56c'est avant tout le rapport à l'autorité
00:56:58qui n'est plus le même.
00:57:00– En cause là-dedans, bien entendu,
00:57:02incontestablement, une forme de refus de l'autorité,
00:57:04de dégradation
00:57:06un peu de ce contexte-là.
00:57:08– Une situation préoccupante
00:57:10et qui inquiète les syndicats de policiers.
00:57:12– Nous sommes des cibles.
00:57:14D'ailleurs, ce ne sont pas des refus d'obtempérer,
00:57:16la plupart du temps, c'est des tentatives d'homicides
00:57:18volontaires qui sont faites à l'endroit des forces de l'ordre,
00:57:20qui nous mettent en danger, qui mettent en danger
00:57:22les citoyens. Parallèlement,
00:57:24on utilise très peu notre arme de service.
00:57:26Alors, on en parle quand ça arrive,
00:57:28mais dans moins de 1% des cas,
00:57:30on utilise notre arme de service
00:57:32lorsque nous nous sentons en danger.
00:57:34– Selon les dernières données à notre disposition,
00:57:36sur la période 2017-2022,
00:57:38le nombre de tirs
00:57:40effectués par la police en cas de refus
00:57:42d'obtempérer a diminué
00:57:44de 32%.
00:57:46– On est en direct avec Alain Barberis,
00:57:48qui est secrétaire départemental Allianz du Rhône.
00:57:50Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:57:52Ça s'explique comment cette hausse très spectaculaire
00:57:54provoque les refus d'obtempérer, en disant, selon vous ?
00:57:56– Eh bien, bonjour à tous.
00:57:58Cela s'explique, surtout,
00:58:00par un affaissement de l'autorité de l'État.
00:58:02Une réponse pénale
00:58:04qui n'envoie pas le bon signal
00:58:06auprès de ces délinquants
00:58:08de la route, pour ne pas dire
00:58:10de ces criminels.
00:58:12Et donc, c'est pour ça qu'Alliance Plus Nationale
00:58:14appelle un choc d'autorité.
00:58:16Et c'est un vrai fléau.
00:58:18Vous avez parlé d'une hausse exponentielle
00:58:20concernant les refus d'obtempérer.
00:58:22Je rappelle que c'est un refus
00:58:24d'obtempérer toutes les 20 minutes.
00:58:26Donc, c'est un vrai sujet
00:58:28où il faut légiférer,
00:58:30notamment sur l'intervention
00:58:32des forces de l'ordre
00:58:34sur ces refus d'obtempérer.
00:58:36– Ça veut dire quoi, concrètement ?
00:58:38Qu'est-ce que vous aimeriez, vous policiers ?
00:58:40Je le rappelle, parce que c'est important,
00:58:42et parce que ça, on ne le dit jamais,
00:58:44on a plus 95%, je l'ai déjà dit tout à l'heure,
00:58:46mais je le répète à nouveau,
00:58:48et moins 35% de l'utilisation des armes des policiers.
00:58:50Les policiers baissent de l'autre,
00:58:52contrairement à ce que veulent dire certains,
00:58:54certains politiques en particulier.
00:58:56Mais vous, vous aimeriez quoi en tant que policier ?
00:58:58Qu'on change quoi ?
00:59:00– Déjà, encore une fois,
00:59:02ce qu'il faut, c'est de la fermeté
00:59:04au niveau pénal.
00:59:06Il faut que la justice envoie un signal
00:59:08très fort de ce côté-là.
00:59:10Il faut rétablir tout simplement l'autorité.
00:59:12Il faut que dans le cadre des peines complémentaires,
00:59:14notamment, il y ait une systématisation
00:59:16de confiscation, par exemple,
00:59:18des véhicules, voire une destruction,
00:59:20ce que prévoit en tout cas la loi.
00:59:24Et donc, sans ce signal fort,
00:59:26sans une fermeté pénale,
00:59:28déjà, on n'arrivera pas
00:59:30très clairement
00:59:32à faire en sorte d'enrayer
00:59:34ce fléau.
00:59:36Ensuite, ce que nous, on souhaiterait,
00:59:38c'est au niveau administratif,
00:59:40parce que vous avez parlé, en effet,
00:59:42sur le côté pénal,
00:59:44on a une difficulté aujourd'hui,
00:59:46c'est que notre administration ouvre
00:59:48systématiquement, elle,
00:59:50le parapluie administratif.
00:59:52Il faut savoir que les policiers,
00:59:54aujourd'hui, sont en difficulté,
00:59:56lorsqu'un refus de tempérer est constaté.
00:59:58Ils ont la difficulté
01:00:00d'éviter qu'il y ait
01:00:02un sur-accident lors d'un suivi
01:00:04de véhicule. Donc, il y a des instructions
01:00:06qui sont données en ce sens-là,
01:00:08que, en général, sauf s'il y a eu un crime de sang,
01:00:10par exemple, où là, il y a une autorisation
01:00:12de poursuivre, et en même temps,
01:00:14il y a des instructions qui peuvent être différentes
01:00:16au niveau de la préfecture de police
01:00:18à Paris. Mais,
01:00:20dans tous les cas, il faut légiférer
01:00:22pour que nos collègues, quand ils interviennent,
01:00:24pour éviter, justement, des accidents
01:00:26ou des sur-accidents, et que ces criminels
01:00:28de la route font tout et n'importe quoi,
01:00:30il faut absolument qu'on puisse
01:00:32légiférer et que nos collègues, à partir du moment
01:00:34où ils sont là pour faire cesser l'infraction,
01:00:36ils sont là pour protéger la population,
01:00:38il faut qu'ils puissent avoir
01:00:40une garantie d'être protégés
01:00:42physiquement à chaque intervention.
01:00:44Donc, ils ont l'obligation, je le rappelle,
01:00:46le policier doit faire cesser l'infraction.
01:00:48On sait, d'ores et déjà,
01:00:50que ces délinquants
01:00:52de la route n'ont plus peur
01:00:54de rien, et ils n'ont même plus peur de leur
01:00:56propre vie. Donc, voilà,
01:00:58sans une fermeté pénale
01:01:00et une législation qui protègent nos forces
01:01:02de l'ordre, on n'arrivera pas à enrayer
01:01:04ce phénomène qui ne cesse
01:01:06en effet d'augmenter.
01:01:08– Merci beaucoup Alain Barberis, merci d'avoir été avec nous,
01:01:10le directeur départemental Allianz du Rhône, Mathias Leboeuf,
01:01:12il y a quand même un vrai souci aujourd'hui,
01:01:14c'est un souci d'autorité,
01:01:16c'est un souci aussi, visiblement,
01:01:18parce que les policiers n'ont pas
01:01:20les moyens de faire cesser ça.
01:01:22– Très clairement, moi là-dessus,
01:01:24je partage complètement le propos, vous savez que
01:01:26j'ai beau être de gauche, je suis plutôt sécuritaire.
01:01:28– De moins en moins, je trouve, quand même.
01:01:30Vous devenez raisonnable. – C'est mieux ce qu'ils me contactent.
01:01:32– Vous devenez raisonnable, surtout.
01:01:34– Non, parce que justement, la sécurité,
01:01:36je le dis souvent,
01:01:38ni de gauche ni de droite,
01:01:40et en particulier la sécurité de la route,
01:01:42moi j'aurais aimé savoir justement
01:01:44de quoi est passible
01:01:46le délit de refus…
01:01:48– Vous avez le maître Florence Rowe qui va vous le dire.
01:01:50– De quoi est passible le délit de refus
01:01:52d'optérer en lui-même,
01:01:54c'est-à-dire qu'effectivement,
01:01:56il faudrait qu'il y ait
01:01:58une criminalisation,
01:02:00ou en tout cas…
01:02:02– Ecoutez la réponse, maître Florence Rowe.
01:02:04– Peut-être une correctionnalisation,
01:02:06c'est raisonnable aussi,
01:02:08mais en tout cas, c'est vrai que si vous prenez
01:02:10simplement le refus d'optempérer, c'est rien du tout.
01:02:12Donc, ça ne sert à rien, évidemment.
01:02:14En revanche, s'il y a un accident,
01:02:16et s'il y a un accident mortel,
01:02:18là, vous pouvez,
01:02:20vous pouvez effectivement vous voir repousser à un domicile.
01:02:22– C'est-à-dire que le simple fait de ne pas
01:02:24être un policier, c'est quasiment rien.
01:02:26C'est rien du tout.
01:02:28– Déjà ça, c'est une absurdité.
01:02:30– C'est ça le problème, il faut se mettre dans la tête
01:02:32de quelqu'un, un délinquant, qui est au volant,
01:02:34avec des pochetons de cannabis à l'arrière.
01:02:36Bon, il sait qu'il va se faire choper.
01:02:38Si, effectivement, le simple fait de refuser d'obéir à la police,
01:02:40le refus d'optempérer, n'est qu'une ligne en plus.
01:02:42– Il n'est encore pas fait.
01:02:44– Autant prendre sa chance, autant fuir et prendre sa chance.
01:02:46– Éric Rebelle.
01:02:48– Moi, je suis beaucoup plus inquiet que cela.
01:02:50Alors, évidemment, l'effondrement de l'autorité,
01:02:52de l'autorité de l'État, mais en fait, quand vous y regardez
01:02:54de beaucoup plus près, pourquoi c'est plus grave ?
01:02:56Parce qu'en réalité, bien sûr qu'il y a un effondrement
01:02:58de l'autorité de l'État, mais le sujet,
01:03:00quand vous regardez comment fonctionne
01:03:02un réseau de trafiquants de drogue,
01:03:04il y a une hiérarchie très établie,
01:03:06il y a un respect de l'autorité dans ces réseaux
01:03:08de trafiquants de drogue.
01:03:10Ça veut dire qu'en réalité, on assiste à la substitution
01:03:12d'une société avec l'autorité qui était la sienne,
01:03:14celle de l'État, à une nouvelle société
01:03:16avec ses codes, ses valeurs,
01:03:18sans respect de l'autorité,
01:03:20parce qu'un petit chauffeur dans une cité
01:03:22qui ne respecte pas le cahier du coin,
01:03:24il peut prendre une balle.
01:03:26Donc, en fait, cette autorité-là, elle est respectée,
01:03:28mais en fait, on assiste à quoi ?
01:03:30Et ça nous pète à la figure !
01:03:32Cette autorité-là, elle est beaucoup plus radicale
01:03:34que celle de l'État.
01:03:36Tout est en train de nous péter à la figure.
01:03:38Vous voyez bien, tout est en train de nous péter à la figure.
01:03:40Des années de laxisme.
01:03:42Des années de conne.
01:03:44Justement, on va avancer.
01:03:46Un sujet que je veux traiter également, ce sont les pharmaciens
01:03:48qui sont en grève aujourd'hui, et ça, c'est important,
01:03:50parce que je trouve aussi qu'on n'en parle pas assez.
01:03:52Dans un instant, on va aller en direct à Nice,
01:03:54où il y a en ce moment une manifestation de pharmaciens,
01:03:56et la quasi-totalité des pharmacies est fermée,
01:03:58parce que les manifestations se multiplient.
01:04:00Regardez pourquoi.
01:04:04Une mobilisation inédite depuis dix ans.
01:04:06Ce jeudi, ce sera donc 90 à 95%
01:04:08des pharmacies qui seront fermées.
01:04:10Un appel à la grève,
01:04:12et de nombreuses contestations,
01:04:14notamment au sujet du projet de loi
01:04:16du député Marc Ferracci,
01:04:18qui prévoit la vente en ligne de médicaments.
01:04:20Une nouveauté qui inquiète les professionnels.
01:04:22Autre inquiétude,
01:04:24les pénuries de médicaments,
01:04:26bien plus fréquentes.
01:04:28Il y avait près de 5000 référencements
01:04:30qu'en 2023,
01:04:32contre à peine 400 en 2014.
01:04:34Les pharmaciens doivent donc se démener
01:04:36pour trouver des alternatives.
01:04:38Les syndicats jugent également
01:04:40des propositions économiques insuffisantes.
01:04:42Ils réclament un milliard d'euros supplémentaires
01:04:44par rapport à 2019,
01:04:46concernant la revalorisation
01:04:48de l'assurance maladie.
01:04:50Allez, on part tout de suite en direct à Nice.
01:04:52Nous attend Cyril Colombani,
01:04:54président de l'Union des syndicats pharmaciens d'Officine,
01:04:56qui est au milieu de la manif qui vient de commencer.
01:04:58Bonjour, merci beaucoup,
01:05:00vous êtes pharmacien également.
01:05:02D'abord, une manifestation,
01:05:04pour dire quoi précisément ?
01:05:06Ce qui a mille feux aux poudres,
01:05:08d'abord, bonjour,
01:05:10et merci de nous donner la parole,
01:05:12ce qui a mille feux aux poudres,
01:05:14ce sont vraiment les ruptures de médicaments.
01:05:16On perd en moyenne 12 heures par pharmacie
01:05:18pour essayer de trouver des alternatives
01:05:20qui ne sont pas bonnes
01:05:22pour la santé des gens.
01:05:24On perd du temps, on dérange les médecins
01:05:26parce qu'on n'a plus suffisamment de médicaments.
01:05:28Ça, c'est vraiment ce qui a mille feux aux poudres.
01:05:30Et la deuxième chose, c'est de voir un député
01:05:32de la République qui refuse de rencontrer
01:05:34les syndicats de pharmaciens,
01:05:36qui veut déréguler un secteur,
01:05:38pour faire cadeau de la santé de tous les Français
01:05:40à des fonds de pension étrangers
01:05:42et à des plateformes qui ne payent pas leurs impôts en France.
01:05:44Et ça, nous ne l'acceptons pas.
01:05:46Pour nous, la santé des Français doit rester entre les mains
01:05:48des professionnels de santé et pas des plateformes
01:05:50comme Amazon ou peu importe laquelle.
01:05:52Ça, c'est l'idée d'autoriser
01:05:54des plateformes à vendre des médicaments en ligne.
01:05:56C'est contre ça aussi que vous vous battez ?
01:05:58C'est ça, parce qu'en fait, les plateformes,
01:06:00c'est le premier pas
01:06:02vers la financiarisation.
01:06:04En gros, le but, c'est d'affaiblir le réseau pharmaceutique,
01:06:06dire que ce sont les grands groupes
01:06:08et essentiellement des groupes étrangers
01:06:10qui vont venir et qui vont financiariser la santé.
01:06:12La santé n'est pas un bien de consommation.
01:06:14La santé, c'est un bien commun
01:06:16à tous les Français.
01:06:18Et si on commence à avoir une financiarisation,
01:06:20donc des groupes financiers qui font passer
01:06:22les intérêts financiers avant les intérêts de santé,
01:06:24eh bien malheureusement,
01:06:26on est en train d'offrir quelque chose
01:06:28qui a une valeur inestimable.
01:06:30On ne le vend même pas.
01:06:32Ce n'est même pas que ce député est en train de le vendre, il l'offre.
01:06:34Mais on parle beaucoup également
01:06:36des pénuries de médicaments. On en parlait avec un pharmacien
01:06:38hier également sur ce plateau.
01:06:40Vous croyez qu'une manif, ça peut changer quelque chose ?
01:06:42Une manif, ça peut changer
01:06:44beaucoup de choses.
01:06:46Si l'Etat ne voit pas
01:06:4895% des pharmacies françaises fermées,
01:06:50c'est du jamais vu.
01:06:52À un moment donné, on ne peut pas être le pays
01:06:54d'Europe qui a les prix
01:06:56des médicaments le moins chers du monde.
01:06:58Vous prenez une ventoline
01:07:00qui est un médicament vital,
01:07:02vital pour les gens qui font des crises d'asthme.
01:07:04Ça se vend 4,60 euros
01:07:06en France.
01:07:08Ça se vend 32 euros en Italie.
01:07:10C'est le fabricant de la ventoline.
01:07:12Où est-ce qu'il va préférer vendre sa ventoline ?
01:07:14En Italie ? Pas en France ?
01:07:16Mais comment ça peut s'expliquer ?
01:07:18C'est la réflexion que je faisais hier
01:07:20sur ce plateau. On est quand même le pays
01:07:22où on paye le plus d'impôts au monde.
01:07:24On paye sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt.
01:07:26Et on n'est pas capable
01:07:28de payer des médicaments, parce que c'est vital
01:07:30les médicaments. C'est vital,
01:07:32il faut le rappeler pour beaucoup de gens.
01:07:34Et on n'est pas capable de payer des médicaments
01:07:36le juste prix pour les acheter ?
01:07:38Non, c'est le gros problème.
01:07:40C'est justement ça le problème,
01:07:42c'est qu'on n'arrive pas du tout
01:07:46à avoir ça.
01:07:48Je vous ai perdu,
01:07:50je ne sais pas si vous m'entendez encore.
01:07:52On vous entend, allez-y.
01:07:54Je vous disais simplement,
01:07:56il y a un problème de répartition de l'argent.
01:07:58C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:08:00l'argent est mal réparti. On utilise peut-être mal
01:08:02les médicaments aussi. Vous savez que
01:08:04les pharmaciens auraient dû depuis plusieurs mois
01:08:06faire des trots d'angine pour savoir si l'angine était bactérienne
01:08:08ou virale. On attend toujours les décrets
01:08:10d'application, parce qu'il y a des résistances.
01:08:12Et puis on va pas se leurrer. En pharmacie,
01:08:14comme dans tous les secteurs, il y a une sur-administration.
01:08:16On perd un temps administratif
01:08:18sur des choses qui
01:08:20n'en nécessitent pas. Et quand vous perdez
01:08:22du temps, je vous parlais tout à l'heure
01:08:24de 12 heures par pharmacie pour chercher des médicaments
01:08:26qu'on n'a pas. 12 heures x 20 000 pharmacies
01:08:28x 52 semaines, ça représente
01:08:30300 millions d'euros que le réseau pharmaceutique
01:08:32brûle. C'est 300 millions
01:08:34d'euros de ressources que l'on brûle
01:08:36pour rien.
01:08:38Merci beaucoup. Bon courage à vous et bon courage
01:08:40aux pharmaciens qui manifestent aujourd'hui
01:08:42parce qu'on a besoin d'un réseau fort de pharmaciens.
01:08:44On a besoin des pharmaciens et surtout
01:08:46on a besoin que les médicaments reviennent.
01:08:48Hier, le pharmacien nous disait qu'il y avait 400 ou 500
01:08:50références de médicaments qui manquaient.
01:08:52On est en France, on est en 2024, on en est là.
01:08:54Merci beaucoup d'avoir été en direct
01:08:56avec nous depuis Nice.
01:08:58Éric Rebelle, c'est vrai qu'elle est sur Alice
01:09:00cette situation. Mais ça, c'est pareil.
01:09:02Ça devrait faire la une des 20 heures tous les jours.
01:09:04On manque de 500 médicaments en France.
01:09:06500 médicaments qui sont vitaux.
01:09:08Et encore une fois, ça passe sous le tapis.
01:09:10Si les pharmaciens ne font pas grève, on n'en parle pas.
01:09:12Oui, alors vous avez quand même...
01:09:14Il y a plusieurs problèmes. Pardonnez-moi.
01:09:16Les pharmaciens défendent
01:09:18évidemment, et c'est normal,
01:09:20leurs officines et... Je parlais du manque de médicaments.
01:09:22Non, non, non. Et leur business.
01:09:24Même si la santé n'est pas un business,
01:09:26c'est quand même un business.
01:09:28Pour les pharmaciens comme pour les autres.
01:09:30Ce qui est à craindre, oui, c'est une ubérisation
01:09:32de la vente des médicaments sur des plateformes
01:09:34qui d'ailleurs récolteront au passage
01:09:36vos données personnelles et sauront
01:09:38de quelle maladie vous êtes atteint
01:09:40puisque vous commandez tel ou tel médicament.
01:09:42Tout ça est vrai. Mais quand même,
01:09:44regardez dans quelle situation est la sécurité sociale,
01:09:46Jean-Marc. Non, mais attendez.
01:09:48Pourquoi je vous dis ça ? Parce que vous avez vu
01:09:50ce que la Cour des comptes est en train de tester.
01:09:52C'est-à-dire des arrêts maladie en dessous du jour
01:09:54où on ne vous les rembourse pas.
01:09:56En fait, il y a un déremboursement des médicaments en France
01:09:58qui ne s'arrête jamais. Et quand vous interrogez
01:10:00effectivement les fabricants de médicaments
01:10:02où Emmanuel Macron nous avait expliqué
01:10:04après la crise de Covid que sur un claquement de doigts
01:10:06tout ça allait revenir en France,
01:10:08les grands groupes de médicaments
01:10:10vous disent mais nous, en fait,
01:10:12on n'investit plus tellement sur place
01:10:14parce que ça coûte cher, les impôts,
01:10:16mais aussi parce qu'on ne paye pas
01:10:18à leur juste valeur les nouvelles molécules.
01:10:20Donc moi, je vous pose une question simple,
01:10:22on va résoudre ça ensemble.
01:10:24On va résoudre ça ensemble, tous les deux.
01:10:26Où va l'argent ?
01:10:28Où va l'argent de nos impôts ?
01:10:30Si ce n'est pas pour payer les médicaments,
01:10:32où va l'argent de nos impôts ?
01:10:34Ça va dans des tas de...
01:10:36Par exemple, la suradministration de l'hôpital public,
01:10:38ça c'est un sujet qui a été énoncé.
01:10:40Je ne savais pas que dans le secteur de la pharmacie,
01:10:42puisqu'on vient d'entendre ce témoignage,
01:10:44il y avait aussi une suradministration.
01:10:46Donc en fait, voyez dans quelle situation on est.
01:10:48On a des services publics
01:10:50qui s'effondrent
01:10:52avec des niveaux d'impôts qui n'ont jamais été aussi élevés.
01:10:54Et c'est ça qui rend la société française extrêmement tendue.
01:10:58Parce qu'on paye des impôts,
01:11:00après tout, quand on a la chance de gagner de l'argent.
01:11:02Mais bien sûr, j'ai pas de soucis à payer des impôts.
01:11:04Mais quand on va attendre 5 heures dans un service d'urgence
01:11:06dans un hôpital public,
01:11:08ça vous dit qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
01:11:10Vous entendez l'exemple qu'a donné le pharmacien ?
01:11:12Il a parlé de la ventoline. On sait à quel point la ventoline
01:11:14c'est vital pour des gens.
01:11:16Et il vous dit qu'on ne trouve plus de ventoline.
01:11:18En France, en 2024 !
01:11:20Mais c'est quoi ce pays ?
01:11:22Bah oui, en Italie.
01:11:24Excusez-moi.
01:11:26L'exemple de l'Italie n'est pas bon.
01:11:28Je ne sais pas si c'est l'exemple qui est écrit par le pharmacien.
01:11:30C'est parce qu'il est à Nice.
01:11:32Donc en fait, il passe la frontière et il trouve les médicaments là-bas.
01:11:34Non, parce que les médicaments là-bas sont très chers.
01:11:36Mais oui, mais ils les ont.
01:11:38Mais oui, mais parce qu'il faut les payer.
01:11:40Mais oui, mais parce qu'il faut les payer.
01:11:42Juste aussi, souvent en Italie, je peux vous dire...
01:11:44Mais s'il a dit qu'il y a de la ventoline
01:11:46qui est 10 fois plus chère qu'en France, c'est que ça.
01:11:48Nous, on n'en a pas.
01:11:50On n'a plus le bon système.
01:11:52Je veux bien que ce soit plus cher là-bas, mais ils en ont.
01:11:54Nous, il n'y en a pas.
01:11:56Celui qui a besoin de ventoline, il s'en fout.
01:11:58Parce qu'on vous explique, c'est que les labos...
01:12:00Parce qu'ils payent plus cher.
01:12:02Les labos préfèrent vendre, effectivement, en Italie,
01:12:04où ils vont vendre leurs molécules.
01:12:06Mais justement,
01:12:08donc on est, en fait, quoi ?
01:12:10On ne veut pas payer, donc on ne nous donne pas.
01:12:12C'est simple.
01:12:14C'est l'offre et la demande.
01:12:16L'offre et la demande, c'est comme pour l'agriculture.
01:12:18Est-ce que vous êtes prêts à payer
01:12:20beaucoup plus cher vos médicaments ?
01:12:22Vous, peut-être oui, parce que vous avez des moyens.
01:12:24C'est pas ce que je dis.
01:12:26Moi, je vous parle de l'argent.
01:12:28C'est l'Etat qui fait ce prix.
01:12:30Alors il va où, cet argent ?
01:12:32Moi, je n'ai pas de soucis à payer des impôts.
01:12:34Je paye beaucoup d'impôts.
01:12:36Je ne me suis jamais plein.
01:12:38Mais moi, je veux qu'on ait des médicaments.
01:12:40Je veux que la personne qui a besoin de ventoline,
01:12:42elle en trouve en France.
01:12:44Si c'est l'offre et la demande,
01:12:46il faut payer cher pour en avoir.
01:12:48C'est tout le système de santé français.
01:12:50C'est l'offre et la demande.
01:12:52Mais aujourd'hui, il ne marche pas votre système.
01:12:54Il y a 400 médicaments
01:12:56qui ne sont plus disponibles.
01:12:58Pourquoi ? Parce que justement, il y a un problème
01:13:00de régulation entre la production
01:13:02de médicaments et de gestion.
01:13:04Ils vous ont expliqué.
01:13:06Les laboratoires, quand ils ont 500,
01:13:08ils ont 500 ventolines,
01:13:10ils vont aller les vendre
01:13:12aux pays qui achètent le plus cher.
01:13:14Le résultat, on n'a rien.
01:13:16On est comme des bouillons.
01:13:18Il y a un système très simple.
01:13:20Si vous avez, je vais vous dire,
01:13:22500 ventolines, vous devez en vendre
01:13:24200 en France.
01:13:26Mais ils ne sont pas en France.
01:13:28Les laboratoires, qu'est-ce que vous allez leur imposer ?
01:13:30Vous êtes dans le monde des oui-oui.
01:13:32Ils ne sont pas en France.
01:13:34Les laboratoires français, il y en a.
01:13:36Les arrêts maladie,
01:13:38comme ça je vous donne la parole après,
01:13:40face au dérapage de la sécurité sociale
01:13:42dont le déficit va se creuser
01:13:44à 17 milliards d'euros d'ici
01:13:462026.
01:13:48La Cour des comptes propose une série
01:13:50de réformes et par exemple, parmi
01:13:52les mesures, plus d'indemnisation
01:13:54du salarié à partir du 4ème jour
01:13:56quand vous êtes en arrêt maladie, comme c'est le cas
01:13:58aujourd'hui, mais indemnisation à partir du
01:14:008ème jour.
01:14:02Ils ont augmenté
01:14:04de plus de 50%
01:14:06entre 2017 et 2022.
01:14:08La Cour des comptes décide de
01:14:10s'attaquer aux arrêts maladie pour réduire
01:14:12le déficit de la sécurité sociale.
01:14:14Parmi les mesures recommandées
01:14:16par la Cour des comptes, la non-indemnisation
01:14:18par l'assurance maladie des arrêts
01:14:20de moins de 8 jours, l'augmentation
01:14:22à 7 jours du délai de carence
01:14:24et la réduction à 2 ans contre 3
01:14:26ans aujourd'hui de la durée maximale
01:14:28d'indemnisation. Et sur
01:14:30ces préconisations, les avis
01:14:32sont mitigés. Les gens vont en pâtir
01:14:34quand on est malade, on est malade. C'est pas
01:14:36reconnaître le droit des travailleurs.
01:14:38Les salariés qui multiplient les petits
01:14:40arrêts de travail, il y a un moment
01:14:42on se pose des questions, donc il y a peut-être une sanction
01:14:44nécessaire. Pour ce spécialiste,
01:14:46la chasse aux arrêts de complaisance
01:14:48n'est pas la seule solution.
01:14:50L'année dernière encore, il y avait des
01:14:52questions qui se posaient sur pratiquement
01:14:545 millions de personnes qui étaient prises en
01:14:56charge alors qu'a priori elles ne devraient pas l'être.
01:14:58Donc je pense que si la sécurité sociale
01:15:00se concentrait sur cette problématique
01:15:02là, elle économiserait
01:15:04des milliards et des milliards d'euros
01:15:06chaque année. La Cour des Comptes
01:15:08proposera fin juin des pistes détaillées
01:15:10d'économie pour tenter d'enrayer
01:15:12le déficit de la sécurité sociale
01:15:14qui devrait atteindre plus de
01:15:1617 milliards d'euros en 2027.
01:15:18Alors on est en direct avec Frédéric Pinck
01:15:20médecin et vice-président du collectif Santé
01:15:22en danger. Bonjour, merci d'être en direct
01:15:24avec nous. Bonnes ou mauvaises idées en tant que
01:15:26médecin ?
01:15:28En tant que médecin, évidemment
01:15:30l'idée mathématiquement elle est bonne puisque
01:15:32effectivement si on rembourse plus les
01:15:34arrêts de travail, si on a des mises plus d'arrêts de travail,
01:15:36si on rembourse plus les médicaments, si on rembourse plus rien,
01:15:38effectivement on va faire des économies. Mais l'autre
01:15:40moyen de faire des économies, ce serait peut-être de s'attaquer
01:15:42aux causes. Pourquoi il y a une flambée ?
01:15:44Pourquoi il y a une augmentation des arrêts de travail ?
01:15:46Il faut peut-être aller se pencher
01:15:48de ce côté-là aussi sur les conditions
01:15:50de travail. S'il y a de plus en plus d'arrêts, c'est parce
01:15:52qu'il y a de plus en plus de souffrance au travail.
01:15:54Ça c'est indéniable. Effectivement
01:15:56on nous dit que depuis 10 ans il y a eu plus de 30%
01:15:58d'arrêts de maladie mais
01:16:00les conditions de travail depuis une dizaine d'années
01:16:02sont excessivement dégradées. On voit de plus en plus
01:16:04de gens qui ont des troubles
01:16:06musculo-squelettiques du fait des conditions
01:16:08déplorables mais aussi tout ce qui
01:16:10est pathologie anxieuse,
01:16:12burn-out, syndrome
01:16:14dépressif. Ça c'est parce qu'il y a
01:16:16des conditions psychiques
01:16:18aussi qui deviennent très difficiles au travail et notamment
01:16:20à l'hôpital public. Je connais
01:16:22un peu le sujet en tant que vice-président du collectif
01:16:24100 ans en danger. L'hôpital public où on a
01:16:26des compressions défectives
01:16:28depuis des mois,
01:16:30des années, le personnel est de moins en moins nombreux
01:16:32donc mathématiquement le personnel est surchargé
01:16:34de travail, submergé et ça augmente
01:16:36nécessairement
01:16:38les arrêts de travail et les pathologies qui
01:16:40surviennent au travail. Juste docteur, puisque
01:16:42dans cette émission où on dit les choses vraies, il y a ça
01:16:44bien évidemment. Il y a aussi les profiteurs.
01:16:46Il y a aussi ceux qui se disent
01:16:48je vais mettre en arrêt de travail,
01:16:50ça fait 4 jours sans salaire
01:16:52et souvent d'ailleurs il y a des jours qui sont pris en charge
01:16:54par les entreprises parce qu'il y a des accords collectifs
01:16:56donc très souvent en fait il y a 3 jours
01:16:58qui sont pris en charge donc on n'a qu'une journée sans salaire
01:17:00voilà parce que c'est pas trop mal, parce que
01:17:02je vais me reposer un peu, parce que je vais profiter.
01:17:04Il y a ça aussi.
01:17:06Evidemment on va panier,
01:17:08ça existe forcément mais de toute façon
01:17:10les 3 jours de carence, cela ne coûte pas
01:17:12l'assurance maladie puisque c'est le salarié
01:17:14ou son entreprise qui prend en charge donc ça on ne fera
01:17:16pas d'économie là-dessus de toute façon
01:17:18mais en plus ça reste
01:17:20une portion congrue
01:17:22et puis moi ce qu'on a de plus en plus
01:17:24quand même, il faut plutôt voir, c'est ce que j'ai
01:17:26vu de plus en plus, c'est des patients
01:17:28qui refusent les arrêts de travail qu'on leur propose
01:17:30les gens ne veulent plus s'arrêter parce que justement
01:17:32c'est un problème économique pour eux de s'arrêter
01:17:34on a beaucoup plus de patients
01:17:36comme ça que de patients qui essayent
01:17:38de, entre guillemets,
01:17:40de grappiller un arrêt de travail
01:17:42et quant aux médecins qui ont été accusés
01:17:44d'entretenir le système et tout ça
01:17:46ça a pu être vrai il y a très longtemps
01:17:48à une époque où les médecins étaient trop nombreux pour
01:17:50fidéliser, entre guillemets, leur clientèle
01:17:52c'est leur patientèle mais ça c'est complètement fini
01:17:54aujourd'hui il n'y a plus de médecins qui donnent
01:17:56des arrêts de complaisance, on a tous trop de travail
01:17:58on n'a pas besoin de donner des arrêts pour faire
01:18:00plaisir à nos patients, ça c'est terminé
01:18:02c'est une vue de l'esprit parce qu'on a beaucoup entendu ça
01:18:04depuis hier et ça il faut en finir avec cette idée-là
01:18:06alors il n'y en a plus, je ne serai peut-être pas
01:18:08aussi clair que vous en disant il n'y en a plus
01:18:10disons qu'il y en a moins. Mauvaise expérience, je suis mort en demi
01:18:12c'est ça ?
01:18:14en médecine on dit souvent jamais jamais jamais toujours
01:18:16voilà, soyons modérés
01:18:18bon, juste
01:18:20un dernier mot quand même, si je comprends bien
01:18:22le risque pour la santé c'est que des gens
01:18:24comme maintenant il n'y a pas de rémunération
01:18:26pendant 8 jours, des gens qui sont malades
01:18:28qui auraient vraiment besoin de s'arrêter, ne vont pas s'arrêter
01:18:30pour des questions financières, c'est ça en fait
01:18:32le risque. Clairement
01:18:34il y a des gens qui ne s'arrêteront pas
01:18:36et c'est même pas sûr qu'on fera des économies
01:18:38parce que typiquement celui qui a
01:18:40une lombalgie, un mal de dos
01:18:42qui peut s'arrêter des fois 3-4 jours
01:18:44il ne va pas s'arrêter
01:18:46il va continuer à les forcer au travail sur son dos
01:18:48et de temps en temps on en a comme ça
01:18:50il y a des gens qui y vont et puis ils reviennent
01:18:52complètement coincés avec une hernie discale
01:18:54exclue et puis ils sont arrêtés 2 mois, 3 mois, 4 mois
01:18:56pas sûr qu'on soit gagnant au bout du compte
01:18:58dans tous les cas à supprimer
01:19:00les arrêts de travail
01:19:02et les arrêts de travail de courte durée
01:19:04même si effectivement je ne vais pas vous dire que
01:19:06tous les français sont vertueux
01:19:08c'est dans tous les domaines d'activité humaine
01:19:10on sait très bien qu'il y a toujours des gens
01:19:12qui profitent mais c'est à la marge, c'est marginal
01:19:14comme chez les médecins et comme chez les journalistes
01:19:16je vous confirme. Merci Frédéric Parr
01:19:18merci d'avoir été en direct avec nous
01:19:20médecin et vice-président du collectif Santé en danger
01:19:22Victor Hérault. Alors je vais employer un gros mot
01:19:24et Mathias s'il vous plaît ne vous braquez pas
01:19:26parce qu'on pourrait tomber d'accord, c'est possible
01:19:28je crois que le socialisme
01:19:30a ruiné la France sociale
01:19:32je crois que c'est exactement ce qui s'est passé
01:19:34je crois que le socialisme, c'est-à-dire
01:19:36ce désir à tout prix d'avoir une générosité débordante
01:19:38moi je dis toujours il faut se donner les moyens de sa propre générosité
01:19:40si vous voulez être généreux vous regardez d'abord
01:19:42votre portefeuille et ensuite vous voyez ce que vous pouvez faire
01:19:44on a voulu être généreux avec les français
01:19:46on a voulu être généreux avec tout le monde ensuite
01:19:48et puis ensuite on a eu une gestion complètement catastrophique
01:19:50la générosité française
01:19:52est tellement exceptionnelle qu'elle demande
01:19:54une rigueur dans la gestion exceptionnelle
01:19:56or on a arrosé à tout va
01:19:58on a arrosé partout
01:20:00on ne compte même plus rien
01:20:02ce trou dans la sécu c'est même plus un trou
01:20:04bref je vais arrêter les éléments de langage comme ça
01:20:06il faut arrêter
01:20:08avec cette gestion socialisante
01:20:10il faut revenir au social
01:20:12purement au social et dire voilà il ne devrait pas y avoir des gens
01:20:14qui parce qu'ils sont malades mais qu'ils n'ont pas les moyens
01:20:16ne se mettent pas en arrêt parce que les pauvres n'auront pas de salaire
01:20:18ces gens là il faut les aider
01:20:20en revanche ça veut dire qu'il ne faut pas arroser ailleurs
01:20:22il faut choisir
01:20:24un dernier mot
01:20:26je ne suis pas sûr de vous pardonner
01:20:32le socialisme en France
01:20:34ça fait bien longtemps que
01:20:36il a entre guillemets disparu
01:20:38et que c'est resté un grand fantasme
01:20:40il y a eu une expérience
01:20:42en 1983
01:20:44et ça s'est arrêté en 1983
01:20:46faute de résultats et de murs de la faillite qui se rapprochaient
01:20:48vous avez raison
01:20:50on a l'impression que la gauche et le socialisme
01:20:52gouvernent la France depuis 40 ans
01:20:54mais réveillez-vous
01:20:56Sarkozy n'était pas de gauche
01:20:58et Hollande
01:21:00peu m'importe
01:21:02Hollande il a fait une politique sociale libérale
01:21:04on ne va pas refaire l'histoire de France
01:21:06on va faire une pause
01:21:08on va faire le CNews Info de midi bien évidemment
01:21:10on va aller en direct en Nizaire
01:21:12puisque nos envoyés spéciaux sont sur place
01:21:14et on va vous revenir sur ce jeune de 20 ans
01:21:16hospitalisé après avoir été roué de coups
01:21:18dans une fête du village
01:21:20et puis ensuite on parlera de Rima Hassan
01:21:22et de son tweet sur l'Algérie
01:21:24puisqu'elle affirme qu'il est temps que la France
01:21:26rende tout ce qu'elle doit à l'Algérie
01:21:28alors qu'est-ce qu'on doit à l'Algérie ?
01:21:30on va essayer de comprendre
01:21:32et puis on vous parlera également du naufrage d'Emeric Caron
01:21:34et de son film sur Gaza hier
01:21:36parce qu'il y avait 15 députés
01:21:38qu'il a organisé à l'Assemblée
01:21:40il avait pris une grande salle avec plus de 100 personnes
01:21:42personne n'est venu, même la direction des Insoumis
01:21:44sont pas venus
01:21:46un bide, un naufrage et on est très tristes pour lui
01:21:48ou pas, tout de suite le CNews Info
01:21:50et c'est avec Sommeil à la Midi, les midis
01:21:56A la une de l'actualité, les pharmaciens
01:21:58déjà en grève à Nice, ce sera le cas cet après-midi
01:22:00à Paris
01:22:02un mouvement qui risque d'être très suivi
01:22:04selon les syndicats car les raisons de la colère sont multiples
01:22:06pénurie de médicaments
01:22:08projet d'autorisation de la vente en ligne
01:22:10ou encore difficulté financière
01:22:12toutefois pour pallier les urgences
01:22:14certaines officines ont été réquisitionnées
01:22:16un peu partout en France
01:22:18c'est l'autre information de cette mi-journée
01:22:20un jeune homme roué de coups
01:22:22lors d'un bal de village
01:22:24deux bagarres ont éclaté samedi soir dans la commune du Muriné
01:22:26en Isère
01:22:28la victime âgée d'une vingtaine d'années a dû être hospitalisée
01:22:30et s'est vue prescrire 13 jours d'ITT
01:22:32une enquête a été ouverte
01:22:34pour éclaircir les circonstances de ces deux altercations
01:22:36dans le reste de l'actualité
01:22:38pas tout chaud
01:22:40arrêt maladie
01:22:42c'est ce que déclare ce matin Gabriel Attal sur RTL
01:22:44lutter contre les arrêts frauduleux, oui
01:22:46mais pour le Premier Ministre
01:22:48pas question de changer les règles pour le moment
01:22:50et donc de suivre la proposition de la Cour des Comptes
01:22:52on passe à présent
01:22:54au résultat de ce sondage CSA
01:22:56pour CNews Europe 1 et le JDD
01:22:5866% des sondés sont pour
01:23:00rétablir les frontières à l'intérieur
01:23:02de l'espace Schengen pour les ressortissants
01:23:04extra-européens
01:23:06contre 33% de non
01:23:08et dans le détail, les sympathisants de droite et du centre
01:23:10sont pour à 85% et 59%
01:23:12quant à gauche, elle n'emporte que
01:23:1448% d'adhésion
01:23:16et puis on termine
01:23:18avec ce rendez-vous à ne surtout pas
01:23:20manquer, le débat des Européennes
01:23:22c'est ce soir à 21h sur notre antenne
01:23:24débat animé par
01:23:26Laurence Ferrari et Pierre Devino
01:23:28et auxquels ne participeront pas Marie Toussaint
01:23:30et Raphaël Glucksmann
01:23:34Midi 2 sur CNews, merci d'être en direct avec nous
01:23:36vous le savez, on est en direct et ensemble
01:23:38jusqu'à midi et demi désormais, 2h d'information
01:23:40pour Morandini Live
01:23:42et on va revenir sur ce qui s'est passé
01:23:44durant ce week-end
01:23:46ce qui s'est passé en Isère avec ce jeune homme d'une vingtaine
01:23:48d'années qui a été violemment agressé lors d'une soirée
01:23:50dansante organisée par des agriculteurs
01:23:52voyez les images
01:23:54ça s'est passé à Muriné et on se dit que
01:23:56c'est peut-être exactement ce qui s'est
01:23:58passé à Crépole qui vient de se reproduire
01:24:00on part tout de suite en direct sur place, on rejoint
01:24:02Olivier Madinier, envoyé spécial de CNews
01:24:04bonjour Olivier, qu'est-ce qu'on sait précisément
01:24:06sur ce qui s'est passé ?
01:24:08Ecoutez, les fêtes se sont
01:24:10déroulées samedi soir
01:24:12vous le disiez, le bal des farmers
01:24:14était organisé dans la
01:24:16salle des fêtes de Muriné par
01:24:18la section locale
01:24:20des jeunes agriculteurs
01:24:22200 à 300
01:24:24agriculteurs étaient attendus
01:24:26et vers 22h30
01:24:28un petit groupe
01:24:30qui participait à cette fête
01:24:32est sorti
01:24:34fumer une cigarette à une centaine
01:24:36de mètres sur la place du village
01:24:38et là trois voitures étaient
01:24:40stationnées, trois véhicules
01:24:42avec à leur bord une dizaine
01:24:44de personnes et ces personnes sont sorties
01:24:46des véhicules, ont commencé à frapper
01:24:48un coup de barre de fer
01:24:50un des participants de cette fête
01:24:52il s'agit d'un jeune homme de 24 ans
01:24:54il a été sérieusement
01:24:56blessé à la tête
01:24:58je l'ai longuement rencontré
01:25:00hier, il était encore
01:25:02sous le choc de cette agression
01:25:04il a perdu connaissance
01:25:06et il avait été
01:25:08hospitalisé à l'hôpital
01:25:10de Romand, non loin de là
01:25:12situé à une trentaine
01:25:14de kilomètres, c'est un
01:25:16jeune homme encore sous le choc
01:25:18je vous le disais, il a 24 ans
01:25:20il est artisan de profession
01:25:22et il ne veut pas
01:25:24s'exprimer face à la caméra
01:25:26il a peur des représailles
01:25:28et très certainement
01:25:30lui et ses camarades visaient
01:25:32des jeunes venus
01:25:34de quartiers sensibles
01:25:36de villes proches
01:25:38de Murinet, notamment
01:25:40de Saint-Marcelin
01:25:42Olivier, justement
01:25:44pour bien comprendre, est-ce qu'on est très loin
01:25:46de ces quartiers sensibles où vous êtes
01:25:48ou alors c'est vraiment collé
01:25:50c'est pour essayer de comprendre
01:25:52si ces jeunes ont vraiment fait un trajet
01:25:54pour venir là dans cette fête particulière
01:25:56ou si simplement ils sont voisins
01:26:00La petite ville de Saint-Marcelin
01:26:02est située à une petite dizaine de kilomètres
01:26:04de Murinet
01:26:06Murinet c'est un tout petit village
01:26:08il y a à peine 400 habitants
01:26:10et selon les témoins, selon le maire
01:26:12ces personnes, ces véhicules
01:26:14sont venus parce qu'ils savaient
01:26:16qu'il y avait ce bal, ils n'ont même pas essayé
01:26:18de rentrer dans le bal
01:26:20de participer à cette fête mais visiblement
01:26:22ils attendaient les participants
01:26:24pour faire acte
01:26:26et en venir aux violences
01:26:28Merci beaucoup Olivier Madinier
01:26:30envoyé spécial de CNews dans l'Isère
01:26:32après l'hospitalisation de ce jeune homme
01:26:34de 20 ans qui a été roué de coups
01:26:36lors de cette fête du village. Merci d'avoir
01:26:38été avec nous et c'est important de faire un nouveau
01:26:40point sur ce dossier qu'on va continuer à suivre
01:26:42bien évidemment. On va parler
01:26:44de politique maintenant et on va parler de ce tweet
01:26:46de Rima Hassan
01:26:48tweet de la candidate
01:26:50et vous le voyez ce tweet
01:26:52tweet en une phrase
01:26:54il est temps que la France rende tout ce qu'elle doit
01:26:56à l'Agérie. Que veut dire
01:26:58précisément Rima Hassan
01:27:00en postant ce tweet
01:27:02on va en parler dans un instant mais vous Eric Crevel
01:27:04vous le lisez comment ce tweet ?
01:27:06Je le lis comme la suite de la stratégie
01:27:08politique
01:27:10de la France insoumise, c'est à dire
01:27:12flattée dans un espèce de
01:27:14jusqu'au boutisme cynique
01:27:16l'électorat communautaire
01:27:18musulman. Non seulement
01:27:20la mèche est allumée sur Gaza et on ne parle
01:27:22que de cela, on se faisait la réflexion tout à l'heure
01:27:24plus personne ne parle des centaines de morts
01:27:26qui tombent en Ukraine
01:27:28par exemple, on ne parle de Gaza. Donc en fait
01:27:30la France insoumise a mis dans le débat
01:27:32cette question là et là elle en met
01:27:34une seconde et tout le monde mort à l'hameçon
01:27:36qui est celui, qui est le
01:27:38thème de l'Algérie. L'Algérie évidemment
01:27:40ça renvoie à la guerre d'Algérie
01:27:42à ce que la France a fait
01:27:44Mais qu'est-ce qu'on doit à l'Algérie ?
01:27:46Qu'est-ce qu'on leur doit ?
01:27:48La repentance
01:27:50Ah oui d'accord, c'est pas du matériel
01:27:52Ah non mais j'en sais rien, il faudrait
01:27:54mais vous voyez c'est même pas le sujet, en fait ils allument
01:27:56des mèches alors qu'ils dansent
01:27:58sur un volcan et que la société française est à cran
01:28:00donc après Gaza ils allument une nouvelle
01:28:02mèche qui s'appelle
01:28:04l'Algérie et dans
01:28:06l'histoire de France, l'Algérie c'est pas n'importe
01:28:08quel pays, donc c'est dramatique
01:28:10C'est scandaleux de faire ça
01:28:12et on installe le débat
01:28:14sans arrêt. Madame Rima
01:28:16Hassan lance cette idée que
01:28:18il faudrait devoir
01:28:20des choses à l'Algérie
01:28:22et tout le monde mord à l'hameçon et on met ce thème là
01:28:24Mais qu'est-ce qu'ils font en fait ? Ils ne font
01:28:26que de la politique, j'en remarque, que de
01:28:28la politique sur des thèmes hautement
01:28:30inflammables qui sont l'importation
01:28:32d'un conflit aussi meurtrier
01:28:34et celui de Gaza et celui
01:28:36de l'Algérie qui est une plaie jamais refermée
01:28:38Je voulais demander son avis
01:28:40un journaliste d'origine algérienne
01:28:42pour essayer de comprendre comment lui
01:28:44lit ce tweet. Bonjour Karim Maloum, merci beaucoup
01:28:46d'être en direct avec nous
01:28:48Vous êtes journaliste, je voulais
01:28:50savoir comment vous, vous comprenez
01:28:52ce tweet, comment vous lisez ce tweet
01:28:54Bonjour à tous
01:28:56Si vous avez remarqué, Madame Rima
01:28:58Hassan ne parle pas d'Europe dont elle est candidate
01:29:00Elle se moque des élections européennes
01:29:02mais d'Algérie
01:29:04Mais pourquoi ? Elle veut déplacer
01:29:06le conflit du Proche-Orient en France
01:29:08sur le centre de son action
01:29:10Rima Hassan et ses amis
01:29:12pro Hamas veulent plonger
01:29:14notre pays dans le chaos
01:29:16Je le précise, ils veulent plonger
01:29:18la France dans le chaos. Elle vise
01:29:20à exploiter le sentiment
01:29:22de solidarité des musulmans
01:29:24et sa cible préférée, c'est l'Algérie
01:29:26C'est pour cela qu'elle profite
01:29:28des tensions qui ont
01:29:30toujours existé entre Alger et Paris
01:29:32Mais laissant
01:29:34l'histoire aux historiens
01:29:36Madame Rima Hassan ne connait absolument rien
01:29:38à l'Algérie, ni à son histoire
01:29:40Ce qui l'intéresse, c'est
01:29:42d'encourager la conflictualisation
01:29:44du débat politique en s'appuyant
01:29:46sur cette grosse communauté
01:29:48Elle presse dans le désert
01:29:50parce que cette communauté n'est pas facile à manipuler
01:29:52Il y a des modernistes, il y a des républicains dont je fais partie
01:29:54des gens qui ne se laisseront pas faire
01:29:56Mais elle essaye au maximum
01:29:58de manipuler les différentes
01:30:00communautés qui existent
01:30:02Pour encourager ce comportement
01:30:04de déstabilisation dans notre pays
01:30:06je dis aux gens, ne prenez pas cette dame
01:30:08il faut la prendre au sérieux
01:30:10Madame Rima Hassan, c'est un activiste
01:30:12comme d'autres activistes ont déstabilisé
01:30:14le Liban, ont déstabilisé la Syrie
01:30:16ont déstabilisé la Jordanie
01:30:18ils ont déstabilisé aussi l'Egypte
01:30:20Elle est dans cette action, elle déteste
01:30:22la démocratie, elle déteste l'Occident
01:30:24Ça, il ne faut pas le sous-estimer
01:30:26Cette dame, elle est
01:30:28d'une toxicité
01:30:30incroyable
01:30:32Depuis qu'elle est apparue sur la scène publique
01:30:34elle est toxique sur le plan politique
01:30:36elle est toxique sur le plan
01:30:38idéologique, elle est toxique aussi
01:30:40sur le plan sécuritaire
01:30:42C'est une injure à notre pays
01:30:44d'avoir une activiste comme elle
01:30:46qui souhaite déstabiliser notre pays
01:30:48Quand elle dit il est temps que la France
01:30:50rende tout ce qu'elle doit à l'Algérie
01:30:52vous-même qui êtes d'origine algérienne
01:30:54qu'est-ce que la France peut devoir
01:30:56à l'Algérie ?
01:30:58Franchement
01:31:00sur ce sujet
01:31:02Maintenant, s'il y a des choses à rendre à l'Algérie
01:31:04elle doit les rendre, ce n'est pas un problème
01:31:06Mais c'est quoi ?
01:31:08L'Algérie doit aussi récupérer ses OQTF
01:31:10ses fichiers S
01:31:12Franchement, c'est un débat
01:31:14mémorial que l'Algérie exploite à fond
01:31:16C'est une rente mémoriale
01:31:18l'Algérie exploite
01:31:20Il n'y a pas grand-chose à rendre
01:31:22Mais s'il y a des choses à rendre, il faut les rendre
01:31:24Mais aussi l'Algérie doit récupérer
01:31:26ses fichiers S
01:31:28ses chômeurs de longue durée
01:31:30ses criminels qui sont en prison
01:31:32ses OQTF
01:31:34Dans le même avion, on rend des choses
01:31:36et elle récupère ses OQTF
01:31:38Je pense que c'est un débat
01:31:40qui existe depuis très longtemps
01:31:42J'ai 55 ans
01:31:44et ça fait 55 ans
01:31:46j'entends ce débat que la France
01:31:48doit rendre des choses à la France
01:31:50Il n'y a pas grand-chose à rendre
01:31:52C'est ce qu'on appelle la rente mémoriale
01:31:54Mais il y a des gens qui en profitent
01:31:56et on met ce conflit
01:31:58on met l'Algérie dans le conflit
01:32:00ce qui se déroule à Gaza
01:32:02et ça c'est très dangereux
01:32:04c'est inflammable
01:32:06il ne faut pas se laisser faire
01:32:08cette femme, je le dis et je le répète
01:32:10elle est toxique, elle est dangereuse
01:32:12beaucoup d'entre elles
01:32:14beaucoup de personnes comme elle ont déstabilisé
01:32:16beaucoup de pays musulmans
01:32:18elle est capable de déstabiliser la France
01:32:20et je le dis aux gens de ne pas la sous-estimer
01:32:22qu'est-ce qu'elle fait aujourd'hui ?
01:32:24elle fait des choses très simples
01:32:26elle est en train de conflituer
01:32:28elle dit le débat
01:32:30elle veut à tout prix que la question de Gaza
01:32:32soit au centre même du débat
01:32:34sur les élections européennes
01:32:36on voit des manifestations
01:32:38il y a des mensonges
01:32:40elle utilise tout ce que les fascistes
01:32:42utilisent dans l'histoire
01:32:44cette femme c'est une véritable fasciste
01:32:46vraiment il ne faut pas la sous-estimer
01:32:48il faut la prendre au sérieux
01:32:50en fait elle a visé une grosse communauté
01:32:52qui est l'Algérie
01:32:54surtout sur un sujet très compliqué
01:32:56que j'ai toujours dit à chaque fois
01:32:58que quelqu'un me pose la question
01:33:00je dis laissons aux historiens ce genre de questions
01:33:02mais Ramallah elle ne connait absolument rien
01:33:04elle veut nous manipuler tout simplement
01:33:06merci beaucoup Karim Maloum, analyste politique d'origine algérienne
01:33:08et je retiens votre message
01:33:10rendons tout à l'Algérie, rendons tout ce qu'on lui doit
01:33:12y compris ses OQTF
01:33:14et ce qu'elle devrait récupérer
01:33:16c'est le nombre d'infrastructures que la France
01:33:18a déjà implanté en Algérie
01:33:20les hôpitaux, les écoles, les routes
01:33:22et voyez mais il y a quand même quelque chose
01:33:24le bon temps des colonies
01:33:26non mais ce n'est pas ça
01:33:28vous savez ce qui est dramatique quand même
01:33:30c'est que Rima Hassan surfe finalement
01:33:32sur des déclarations
01:33:34du chef de l'état si vous les regroupez
01:33:36souvenez-vous qu'Emmanuel Macron avait expliqué pendant sa campagne
01:33:38la première électorale
01:33:40que la guerre d'Algérie était un crime contre l'humanité
01:33:42et des années plus tard qu'est-ce qu'il a dit
01:33:44que le pouvoir algérien en place
01:33:46comme d'une rente mémorielle
01:33:48donc ça ne peut pas être les deux à la fois
01:33:50en même temps sur un sujet aussi
01:33:52inflammable que l'Algérie
01:33:54Jean-Marc c'est dramatique
01:33:56déjà je ne partage pas tout ce qui a été dit
01:33:58exactement sur Rima Hassan, je partage une chose
01:34:00elle est brillante
01:34:02et elle est passionnante à suivre
01:34:04en tant que journaliste politique elle est passionnante à suivre
01:34:06c'est un espèce d'ovni qui débarque et qui lance comme ça avec des tweets
01:34:08c'est très malin
01:34:10Mathias Leboeuf passe à droite et vous vous passez à gauche
01:34:12j'ai bien compris ce qu'il y a en train de se dire
01:34:14je sais reconnaître un très bon adversaire
01:34:16ça reste un adversaire mais elle est brillante
01:34:18ce tweet qui est à la fois vague, elle ne dit rien
01:34:20et elle dit tout en même temps, tous ceux qui veulent l'interpréter
01:34:22comprendront exactement ce qu'ils veulent comprendre
01:34:24elle ne dit pas exactement si c'est chiffré
01:34:26si c'est intellectuel
01:34:28qu'est-ce qu'on doit rendre, de l'argent, des bâtiments, des machins
01:34:30comme vous le dites, si on fait vraiment
01:34:32si on se lance dans l'addition, la facture
01:34:34chiffrée de ce que l'un a apporté à l'autre
01:34:36ou a pris à l'autre et inversement
01:34:38je pense que l'Algérie devrait se garder d'essayer de faire ça
01:34:40maintenant là où Rima Hassan
01:34:42est très intelligente
01:34:44c'est que, et c'est normal, c'est votre métier, c'est le mien aussi
01:34:46on commente, on rationalise ce tweet
01:34:48on rationalise ce débat, donc le débat s'installe
01:34:50donc derrière, chacun va y voir le compte
01:34:52qui lui revient, chacun va se dire
01:34:54donc la France doit ça à un tel machin
01:34:56elle arrive à capter les débats
01:34:58qui se propagent dans la société
01:35:00et comme on dit, depuis 50 ans
01:35:02c'est des vieux débats mais elle les réactualise
01:35:04c'est passionnant
01:35:06il ne faut pas répondre à l'outrance
01:35:08par l'outrance, ça c'est la première chose
01:35:10deuxièmement, l'LFI
01:35:12il y a deux mamelles qui font vivre l'LFI
01:35:14l'Agitprop
01:35:16on fait de l'agitation et le clientélisme électoral
01:35:18et là bien évidemment, tout le monde peut se projeter
01:35:20dans cette phrase
01:35:22qui ne veut rien dire
01:35:24et qui va
01:35:26susciter du clientélisme électoral
01:35:28lfi est en retard
01:35:30aux européennes, ils sont en perdition
01:35:32et on cherche à racoler
01:35:34toujours au même endroit on cherche à racoler
01:35:36je vais même dire
01:35:38sur l'oracolage
01:35:40il y a quand même un aspect sympathique
01:35:42dans les tweets de Rima Hassan, c'est que du coup on ne parle plus
01:35:44de ceux de Sandrine Rousseau
01:35:46elle a un peu disparu
01:35:48elle a pris sa place
01:35:50je voulais juste qu'on dise un mot également du naufrage
01:35:52du doc d'Emery Caron, hier
01:35:54doc à charge contre Israël sur Gaza
01:35:56depuis le 7 octobre, ça s'appelait comme ça
01:35:58il a été projeté à l'Assemblée Nationale
01:36:00hier dans une grande salle de projection
01:36:02et alors on a fait les comptes des gens qui étaient là
01:36:04vous allez voir sur les panneaux qu'on a fait
01:36:06il y avait seulement 15 députés
01:36:08qui étaient présents
01:36:1015 députés sur 576
01:36:12donc qui étaient présents
01:36:14à cette projection
01:36:16alors il y avait qui parmi ces au moins les insoumis
01:36:18on va se dire ces 15 insoumis, même pas
01:36:20il y avait 8 insoumis
01:36:22sur 75 députés LFI
01:36:24et aucun cadre de LFI
01:36:26n'est venu assister à ça
01:36:28alors qui étaient les 15 députés
01:36:30selon nos confrères du Figaro, et bien voyez
01:36:32il y avait donc 8 insoumis
01:36:343 modem, 2 rassemblements national
01:36:361 renaissance
01:36:381 écolo et 1 socialiste
01:36:40c'est un naufrage pour Aymeric Caron
01:36:42écoutez Julien Audoul qui était hier soir
01:36:44chez nos confrères de BFM, il sortait juste
01:36:46de la projection parce qu'il a voulu aller voir et il a raison
01:36:48c'est bien de voir également ce qu'il fait, écoutez ce qu'il en a pensé
01:36:50On ne parle pas
01:36:52de ce qui s'est passé le 7 octobre, on ne fait même pas
01:36:54mention du Hamas
01:36:56on ne voit pas de djihadistes
01:36:58on ne voit pas de drapeaux
01:37:00du Hamas
01:37:02et surtout l'Etat d'Israël
01:37:04l'armée israélienne
01:37:06sont montrés
01:37:08sont présentés comme
01:37:10monstrueux
01:37:12sont présentés comme des entités
01:37:14qui veulent délibérément
01:37:16s'en prendre à des civils
01:37:18ce qui évidemment est un mensonge
01:37:20Voilà, naufrage donc d'Aymeric Caron
01:37:22hier avec ses 15 pauvres députés
01:37:24qui sont allés voir ça
01:37:26J'aimerais qu'on prenne Gauthier Lebrecht qui est en direct avec nous
01:37:28Bonjour Gauthier
01:37:30C'est l'image de ce documentaire
01:37:32et puis finalement c'est toute la stratégie
01:37:34également des insoumis qui petit à petit
01:37:36tombent malgré tout
01:37:38Oui Aymeric Caron, on voit bien la volonté
01:37:40qu'il a eue derrière ce film
01:37:42évidemment que c'est bien de montrer
01:37:44ces images, que ce qui se passe à Arafat est absolument
01:37:46affreux, qu'il faut une vie
01:37:48Aymeric Caron n'a eu de cesse de renvoyer
01:37:50dos à dos le Hamas
01:37:52et le gouvernement israélien, il fait une équivalence
01:37:54entre un groupe terroriste et un gouvernement
01:37:56démocratiquement élu
01:37:58évidemment que c'est toute la stratégie
01:38:00de la France insoumise pour ses européennes
01:38:02en mettant septième de leur liste
01:38:04Rima Hassan dont vous venez de parler
01:38:06en enchaînant les outrances
01:38:08depuis le 7 octobre
01:38:10la liste est très longue, le refus de qualifier le Hamas
01:38:12de groupe terroriste, le fait de cibler
01:38:14des individus pour Jean-Luc Mélenchon
01:38:16il a dit à Yael Brown-Pivec
01:38:18qu'elle allait camper à Tel Aviv, il a pris à partie
01:38:20Patrick Drahi, à cause de lui Routel-Krief
01:38:22s'est retrouvé sous protection
01:38:24policière, une députée
01:38:26LFI, Arsilia Soudé a tenté d'inviter
01:38:28une membre du FPLP, organisation
01:38:30classée terroriste à l'Assemblée nationale
01:38:32puis elle s'est opposée à son expulsion du territoire
01:38:34français voulu par Gérald Darmanin
01:38:36et les exemples comme ça on peut les égrener
01:38:38et là on voit bien depuis le drapeau palestinien
01:38:40brandi par Sébastien Delogu, député LFI
01:38:42très très proche de Jean-Luc Mélenchon
01:38:44député des quartiers nord de Marseille
01:38:46cette semaine au sein de l'hémicycle
01:38:48qu'ils vont aller encore plus loin avec aussi leur
01:38:50manifestival où on voit qu'ils dansent
01:38:52tout en évidemment
01:38:54évoquant les morts à Gaza
01:38:56ils dansent, c'est totalement indécent
01:38:58on a vu, vous avez montré les images notamment hier
01:39:00Jean-Marc, et qu'est-ce qu'ils ont
01:39:02comme crainte les membres
01:39:04de la France Insoumise, c'est de se faire
01:39:06piquer trop de voix par la liste
01:39:08Free Palestine, alors évidemment
01:39:10cette liste ne fera pas 5%, mais elle peut faire
01:39:120,5, elle peut faire 1, elle peut faire
01:39:141,5, elle peut faire 2%
01:39:16et empêcher notamment Rima Hassan
01:39:18d'être élue, ce qui serait l'ironie
01:39:20la plus totale, vu que Rima Hassan
01:39:22est 7ème, il faut que les FIFA
01:39:24fassent 7%, imaginez s'ils font 6
01:39:26et que la liste Free Palestine leur
01:39:28pique 1%, et bien Rima Hassan
01:39:30n'ira pas au Parlement
01:39:32européen à Strasbourg et à Bruxelles, donc il y a une radicalité
01:39:34sur la radicalité
01:39:36de la France Insoumise, et ça va durer jusqu'au 9 juin
01:39:38Voilà, parce qu'on rappelle que Rima Hassan n'est pas de tête de liste
01:39:40contrairement à ce qu'on peut croire, parce qu'on voit
01:39:42qu'elle n'est pas de tête de liste sur les Insoumis
01:39:44Elle est 7ème, absolument
01:39:46Effectivement, merci beaucoup, Mathias
01:39:48vous voulez dire une phrase ?
01:39:50Attendez, ça a l'air de vous réjouir
01:39:52le fait que
01:39:54le documentaire que
01:39:56projette Camon
01:39:58n'ait pas reçu
01:40:00une audience, moi je trouve ça dommage
01:40:02Les choses engagées, non
01:40:04ça aurait été bien que ce soit équilibré
01:40:06On parle à la fois de ce qui s'est passé en Israël, alors qu'il n'y en a pas
01:40:08un mot, plutôt que de ça, dans un instant
01:40:10c'est diré cabane, on se retrouve demain en direct à partir de 10h35
01:40:12à demain, mais soyez prudents
01:40:14Merci beaucoup Jean-Marc