Professeur d'histoire en banlieue parisienne, Kévin Bossuet, était l’invité de Punchline Week-End ce samedi 25 mai sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet des élections européennes : «Il y a une volonté de nationaliser le scrutin européen»
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00:00 On sait naïvement que la tête de liste de renaissance pour les élections européennes,
00:05 c'était Valérie Ayé.
00:06 On a vu en effet Gabriel Attal sortir des buissons.
00:11 Maintenant, on voit que Emmanuel Macron veut faire la même chose.
00:17 En fait, il y a une volonté de nationaliser le scrutin européen.
00:21 Et moi, je trouve ça extrêmement grave, surtout quand la Macronie nous raconte
00:25 tout le temps que le but, ce sont les enjeux européens,
00:29 qu'il ne faut pas voter pour des enjeux de pôle-pôle.
00:33 Moi, ça m'intrigue un petit peu.
00:36 Et puis, il faut être un petit peu honnête quand même.
00:39 Je veux dire, la vie politique française ne se résume pas
00:44 en un clivage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
00:49 Il y a plein d'autres électeurs.
00:50 Quand vous ajoutez le Rassemblement national et Renaissance,
00:53 c'est environ 50 % des électeurs.
00:56 Mais où sont les autres 50 % ?
00:58 Il y en a qui votent pour Les Républicains,
00:59 il y en a qui votent pour le Parti socialiste.
01:01 Donc, on a l'impression qu'il y a des électeurs de première zone
01:04 et des électeurs de seconde zone.
01:06 Et ça, ça participe évidemment à la crise démocratique que nous subissons.
01:10 Et je regrette que le président de la République participe à cela.
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