• il y a 7 mois
Les exceptions qui permettent de toucher le chômage après une rupture de période d’essai à l’initiative du salarié
Transcription
00:00Toucher le chômage après une rupture de période d'essai, c'est possible.
00:03Est-ce que tu savais qu'il existe certains cas où tu peux toucher le chômage
00:06après avoir rompu une période d'essai ?
00:08En principe, la rupture d'une période d'essai à l'initiative du salarié,
00:11elle est considérée comme une démission.
00:13Et donc, elle n'ouvre pas droit au chômage.
00:15Mais il existe plusieurs exceptions.
00:17Et ces exceptions, tu dois absolument les connaître.
00:20Dans le cas où vous étiez déjà au chômage avant de commencer cet emploi
00:23et que vous avez rompu cette période d'essai,
00:26et bien, il est possible, à certaines conditions,
00:28de continuer de toucher votre chômage.
00:30Si vous justifiez de moins de 65 jours ou 455 heures
00:34travaillées depuis votre ouverture de droit,
00:36si jamais vous avez rompu la période d'essai
00:38en ayant travaillé moins de 8 jours calendaires,
00:41ou bien si le contrat représentait moins de 17 heures par semaine.
00:45Mais ce ne sont pas les seules exceptions.
00:47Il est totalement possible de toucher le chômage
00:49après avoir rompu une période d'essai,
00:51et ça, même si vous n'étiez pas au chômage avant ce contrat.
00:54Ça peut être le cas, notamment, si vous avez quitté votre précédent emploi
00:57pour rejoindre celui-ci.
00:59Même si, en principe, une démission n'ouvre pas droit au chômage,
01:02il existe, malgré tout, 17 cas de démission dites légitimes.
01:07C'est notamment le cas dans le cadre de la démission-reconversion,
01:10ou bien si vous démissionnez puisque votre conjoint a été muté
01:13et que, donc, vous devez déménager.

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