• il y a 7 mois
Le 13/14 reçoit aujourd'hui lundi 20 mai, le combattant français de MMA, Cédric Doumbè, qui s'est imposé par KO technique dès la première reprise de son combat contre l'Américain Jaleel Willis, vendredi soir à l'Accor Arena de Paris-Bercy. Il est ainsi devenu l'idole des adolescents.

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Transcription
00:00 Notre invité à 13h30 est un combattant qui aime visiblement autant se battre avec les mots qu'avec les points.
00:06 Star de l'octogone des réseaux sociaux et des cours de récréation, un champion qui participe au succès grandissant du MMA auprès du public français.
00:14 Bonjour Cédric Doumbé.
00:15 Bonjour, merci beaucoup pour l'invitation.
00:17 C'est moi qui vous remercie d'être venu aujourd'hui dans le studio de France Inter.
00:20 Et je rappelle aux auditeurs, le numéro pour vous poser des questions 0145 24 7000.
00:26 Alors vendredi dernier, on va le rappeler pour ceux qui n'ont pas tout suivi, vous avez remporté votre dernier combat devant 15 000 spectateurs.
00:33 C'était à l'Accor Arena de Bercy, combat contre l'américain Jalil Willis en 3 minutes et 33 secondes.
00:39 Et voilà ce que ça donne.
00:50 Cédric Doumbé avec l'accent américain, puisque c'est évidemment suivi aussi aux Etats-Unis, où le MMA est un sport, l'un des sports les plus populaires.
00:59 Ça commence à être le cas aussi en France.
01:02 Qu'est ce que vous vous dites tout d'abord en entendant ça ? Est ce qu'il y a une petite fierté quand même ?
01:06 Oui, indéniablement, il y a une fierté parce que ce sont des mois de travail, des mois de sacrifices surtout.
01:13 Le mot est très très important, sacrifice, parce que c'est, comme je l'ai souvent dit, c'est une automise en autarcie.
01:19 On se coupe vraiment du monde, des amis, de la famille, pour s'infliger les pires des souffrances.
01:27 La diététique, les entraînements matin et soir, plus trop de divertissement.
01:32 Tout ça pour un instant très court, en réalité pour soit 3 minutes, soit 9 secondes.
01:37 Oui, 9 secondes ! J'ai vu effectivement l'un de vos derniers combats.
01:40 Soit 15 minutes, si je fais le combat en entier, ce qui est très très court, pour 2-3 mois de préparation.
01:48 Donc c'est une fierté pour moi.
01:49 Quand vous dites autarcie, alors pas tant que ça parce qu'il y a les réseaux sociaux, mais enfin on va y revenir.
01:54 Comment on se prépare ?
01:55 On se prépare à un rythme de 2 entraînements par jour.
02:00 Mentalement c'est H24, parce qu'on y pense tout le temps, au combat, à l'adversaire.
02:06 Alors moi il y a une saveur un peu plus spéciale, parce que je suis un provocateur.
02:11 Donc le combat j'y pense vraiment tous les jours.
02:13 Et avec une diététique, on ne mange pas ce qu'on veut, on ne boit pas ce qu'on veut.
02:17 On ne peut plus dîner à l'extérieur, c'est toujours à la maison.
02:20 On mange souvent la même chose.
02:22 Et tout ça qui est cumulé au stress du combat.
02:26 C'est-à-dire que vous êtes focalisé sur ces quelques secondes, ces quelques minutes où vous êtes dans l'octogone.
02:32 Toujours, toujours, toujours.
02:33 Dans la cage avec tous les spectateurs.
02:34 Toujours, que ce soit matin ou soir, tous les soirs on visualise le combat.
02:37 C'est l'image de la personne qui met sur son frigo le visage de son adversaire et qui y pense tous les jours.
02:43 Vous avez fait ça ?
02:44 Non, moi je ne l'ai pas fait.
02:46 Mais c'est limite ça.
02:47 Alors est-ce qu'il y avait un esprit de revanche ?
02:48 Parce que je vais rappeler l'épisode de l'Echard.
02:51 Alors évidemment tous les fans de MMA, ils sont nombreux, savent de quoi je parle quand je dis ça.
02:56 C'était il y a quelques mois, vous avez rencontré un autre combattant français qui s'appelle Bakhi.
03:00 C'était aussi à Bercy, il y avait énormément de public, énormément d'ambiance, énormément d'attente.
03:04 Et puis il y a ce revers qu'on s'est dit à cause d'une Echard.
03:07 C'était votre première défaite en MMA.
03:10 Est-ce que vous vous êtes dit "là cette fois j'ai pas le droit à l'erreur" ?
03:13 Oui, déjà je suis très honoré parce que j'ai rendu cette Echard la plus célèbre du monde.
03:19 Certainement.
03:20 Et oui, il y avait un esprit revanchard.
03:23 Il y avait un esprit vraiment très très revanchard.
03:26 Notamment, comme je l'expliquais, le fait que je revienne dans la cage, même pas un mois après le précédent combat.
03:35 C'était pour montrer aussi qui est Cédric Dombé.
03:38 Cédric Dombé, quand il tombe à cheval, il remonte directement et il veut en découdre.
03:42 Donc oui, il y avait une saveur spéciale.
03:44 Vous êtes arrivé avec un aspirateur quand même, dans la cage, pour montrer que cette fois il n'y aura pas d'Echard.
03:48 Exactement, j'ai fait le ménage pour montrer que quand il n'y a pas d'Echard, Cédric Dombé il met des KO en 3 minutes ou en 9 secondes.
03:54 C'est ça qui est intéressant aussi, je raconte l'histoire de l'aspirateur.
03:57 Parce que ça fait vraiment partie du sport, en tout cas tel que vous et les autres stars de la discipline le pratiquent aujourd'hui en France.
04:04 C'est qu'il y a quelque chose du show, du jeu d'acteur quasiment.
04:09 C'est ça, c'est du divertissement.
04:10 Alors, c'est spécial avec moi, parce que je suis le seul qui fait ça.
04:13 Parce que c'est un trait de ma personnalité aussi.
04:16 Comme je l'ai dit, avant même le sport de combat, ma passion c'est le cinéma, c'est la comédie et je veux être acteur.
04:23 Déjà avant tout, avant d'être un grand sportif, je veux être acteur.
04:26 Et justement c'est un moyen pour moi de m'exprimer, c'est mon exutoire à moi.
04:31 Je ne pourrais pas combattre sans ce divertissement.
04:33 Et c'est ce que je scande au FOR, c'est du divertissement vraiment avant tout.
04:37 Parce que c'est vrai que c'est un sport de combat, c'est vrai que c'est un sport violent.
04:40 Et je veux vraiment montrer cette valeur du divertissement.
04:44 C'est pour ça qu'il y a beaucoup d'auto-dérision aussi, pour montrer que je ne me prends pas du tout au sérieux.
04:48 Vous moquez les autres mais vous acceptez que les autres se moquent de vous.
04:52 Je voudrais vous faire écouter quelque chose, que c'est votre marque de fabrique quand vous parlez justement d'auto-dérision, d'exutoire.
04:59 Avant chaque combat, vous scandez le prénom de votre adversaire et le public vous répond.
05:05 Écoutez.
05:06 "JORDAN ! JORDAN ! JORDAN ! JORDAN !"
05:15 Jordan, t'es mort.
05:16 Voilà, ça c'était face à Jordan Zebo que vous avez donc battu.
05:19 On en a parlé en neuf secondes.
05:21 Vous craignez pas que ce soit mal compris quand même ?
05:23 Alors oui, bien sûr.
05:25 Ce serait inquiétant si je ne le craignais pas.
05:27 C'est pour ça que vraiment j'ai un cœur à décorer ce "JORDAN, t'es mort" par des actes et par des mots.
05:34 Notamment après le combat, où j'explique vraiment, où je donne beaucoup de force comme je l'ai fait avec Jordan.
05:41 Où j'ai incité le public à ne pas le harceler, à l'encourager pour ses prochains combats.
05:45 Où j'ai incité sur ma chaîne YouTube par exemple à changer de slogan par "JORDAN, t'es fort"
05:52 qui est le titre de ma vidéo "Après le combat".
05:55 Mais vous voyez que la ligne est mince.
05:57 On est vraiment sur un fil d'équilibre ici.
05:59 Elle est très fine.
06:00 Et c'est pour ça que j'insiste sur l'autodérision, sur le fait que c'est vraiment un sport.
06:04 Et je tiens à propager vraiment ces valeurs de sportif, de sportif de respect.
06:10 Alors c'est vrai qu'aujourd'hui il y a les JO qui arrivent et comme disait Pierre de Coubertin, l'important c'est de participer.
06:16 Moi je dirais plus l'important c'est de le défoncer.
06:18 *Rires*
06:20 - Je ne sais pas s'il serait tout à fait d'accord avec vos devises.
06:22 - C'est de le défoncer, mais toujours avec le sourire.
06:24 Et derrière, c'est pour ça que vous l'avez dit, je viens avec un aspirateur, je viens avec un petit matelas.
06:28 Quand je dis "Baki, je vais l'envoyer à l'hôpital", bon je viens avec une petite ambulance.
06:32 Mais il y a toujours ce côté humour, ce côté autodérision pour montrer que c'est du sport avant tout.
06:39 Alors bien sûr que je crains, quand je fais ces frasques-là, je crains que ce soit mal compris.
06:45 Et c'est justement parce que je crains que ce soit mal compris que vraiment je tiens à me mettre derrière la limite et pas franchir cette limite.
06:51 - Parce que vous savez que vous avez une grande audience, notamment auprès des jeunes.
06:55 Alors moi j'ai eu un immense succès à la maison, je ne vous le cache pas, auprès de mes adolescents.
06:59 J'ai dit que je vais aller vous rencontrer parce que j'ai saisi à ce moment-là vraiment l'influence que vous avez
07:04 et vraiment la notoriété qui est la vôtre, notamment auprès des jeunes français, pas seulement, mais aussi vis-à-vis d'eux.
07:11 Est-ce que vous n'avez pas peur dans un moment où justement on s'inquiète de la montée de la violence, des risques, des bagarres,
07:16 où ça fait aussi l'actualité que les images, même si j'entends votre discours, mais que les images brutes,
07:23 que cette provocation, que le trash-talking sur les réseaux sociaux, ça ne fasse pas un petit peu partie de ça,
07:29 que ça n'apporte pas de l'eau au moulin ?
07:31 - Si, si, et comme je dis, c'est justement parce qu'il y a cette crainte-là que jamais je ne franchirai la limite
07:37 et que j'ai toujours cet esprit éducatif, cet esprit d'éducateur, explicateur auprès des jeunes,
07:44 parce que je sais que la majorité de mon audience, ce sont les jeunes.
07:50 Et vous savez, c'est comme dans les films, c'est pas parce qu'il y a des meurtres dans les films
07:54 qu'aujourd'hui tous les jeunes sont des meurtriers, mais il y a des dérives.
07:57 Il y a des dérives parfois, on a pu le voir aux Etats-Unis, en France, où parce que tel jeune jouait à tel jeu vidéo,
08:03 il y a eu un écart, mais ce n'est pas la généralité, ce n'est même pas la majorité.
08:08 - On va aller au Standard de France Inter pour accueillir Stéphane. Bonjour Stéphane.
08:12 - Bonjour, bonjour.
08:13 - Et bienvenue, je vous laisse poser votre question à Cédric Doumbé.
08:16 - Merci beaucoup. Salut Cédric, ça va ?
08:18 - Salut, ça va et toi ?
08:20 - Ça va, super, bravo encore pour la victoire. C'était impressionnant.
08:25 Moi j'avais une question, j'ai commencé un peu la boxe anglaise,
08:28 et puis ça arrive du coup un peu de sparring, un peu de trucs, les combats.
08:32 C'est vrai que j'ai toujours un peu l'impression du début, la petite boule au ventre,
08:36 je pense que tous les sportifs connaissent un peu ça, et je voulais savoir,
08:39 première question déjà, est-ce que tu arrives mieux à appréhender maintenant,
08:43 par exemple quand on voit la performance que tu as faite, cette petite appréhension qu'on a, boule au ventre,
08:49 est-ce que tu gères mieux maintenant avec les années d'expérience,
08:52 est-ce que tu disais dans certaines interviews que tu avais quand même un peu encore ce truc,
08:56 l'avant-combat n'était pas forcément une partie du plaisir,
08:58 est-ce que maintenant c'est quand même plus facile pour toi d'appréhender tout ça, avec les enjeux ?
09:02 - La gestion de la pression. Merci beaucoup Stéphane pour votre question.
09:05 - Alors pour ceux qui ne connaissent pas, boxe anglaise c'est ce qu'on appelle aussi plus communément la boxe traditionnelle,
09:11 celle qui vient d'Angleterre, et c'est une boxe qui se pratique que avec les poings, avec un short et des chaussures.
09:18 Alors c'est très intéressant comme question parce que je me souviens quelques années encore en arrière,
09:23 quand j'avais à peine 3 ou 4 combats, je posais la question à des grands frères de club,
09:30 je leur disais, eux qui avaient 15-20 combats, je leur disais "est-ce que à 15 ou 20 combats tu stresses toujours autant ?"
09:37 et ils me disaient "ah non non non, c'est totalement différent, il n'y a plus de stress maintenant".
09:40 Et quand je suis arrivé avec 15-20 combats je me suis dit "mais ils m'ont menti, ils sont plus de moi en fait".
09:44 Alors aujourd'hui que j'en ai plus de 80, je vais lui répondre, je vais lui dire "c'est toujours le même stress, voire pire".
09:52 Alors maintenant il y aura toujours ce stress, et ce stress il est très important parce que c'est ce qui va te permettre de performer,
09:58 ou c'est ce qui va te permettre de perdre ton combat.
10:01 Donc c'est vraiment dans les vestiaires, et même avant, en amont, pendant la préparation qu'on va gérer son stress.
10:07 Et pour certains ça demande beaucoup ou moins d'effort.
10:11 Moi ça me demande beaucoup d'effort, parce que comme je l'ai dit, je rajoute encore une touche en plus,
10:15 où je vais provoquer ce qui va augmenter encore plus le stress.
10:18 Alors comment on fait pour gérer son stress avant un événement comme ça ?
10:22 Tout simplement en mettant tous les outils à disposition pour gagner, pour arriver au combat sans regret, sans trop réfléchir.
10:31 On loupe aucun entraînement, comme ça on ne peut pas se dire "ah si j'avais fait mieux, si je m'étais davantage entraîné".
10:39 Avec tous les outils on n'a loupé aucun entraînement, la diététique a été irréprochable.
10:43 On a tout mis en place pour gagner le combat.
10:46 Donc là, maintenant on ne peut plus faire marcher à rien, on ne peut plus reculer.
10:49 Et bien sûr il y a cette fameuse phrase qui est mon slogan, c'est "je suis le meilleur alors que le meilleur gagne".
10:55 Il faut arriver avec une confiance en soi vraiment absolue, pour justement pouvoir performer.
10:59 Et le revers ça peut arriver, et si ça arrive c'est tout simplement que l'adversaire a été meilleur,
11:03 et il faut remonter en selle et prendre le taureau par les cornes.
11:05 Allez une autre question, bonjour Alain !
11:07 Bonjour !
11:08 Je vous laisse poser votre question à Cédric Dombey vous aussi.
11:12 Oui voilà, bonjour, donc Cédric je vous félicite parce que vous avez beaucoup de humour.
11:17 Et ma question, je suis un petit peu néophile, ma question c'est est-ce que le MMA, comme le catch, n'y prenez pas mal,
11:25 est-ce que c'est prévu d'avance, qui va gagner, ou est-ce que c'est vraiment un sport comme la boxe ou la lutte,
11:30 ou c'est vraiment plus sportif ? Est-ce que c'est du spectacle ou est-ce que c'est du sport ?
11:35 Est-ce qu'il y a une partie de mise en scène ? Merci Alain pour votre question.
11:37 C'est une très très bonne question, merci Alain.
11:40 Alors je vais répondre en disant qu'il y a Cédric Dombey et il y a les autres.
11:45 Alors pour les autres c'est du sport, et pour Cédric Dombey c'est du spectacle et du sport.
11:51 Et pour moi, bien sûr que c'est prévu d'avance, qu'il va gagner ou qu'il va perdre,
11:55 parce que je gagne toujours et je prévois que les adversaires vont perdre.
11:58 Quand vous êtes dans la provocation, vous ne répondez pas vraiment à la question,
12:02 mais est-ce que vous êtes mis d'accord avec les adversaires ?
12:04 Non, bien sûr que non. Le sport de combat, quand on prend les sports comme la boxe, le judo, le MMA, le kickboxing ou autre,
12:13 bien sûr que ce n'est pas prévu d'avance qu'il va gagner.
12:16 Le catch c'est vraiment du divertissement, c'est du chiquier.
12:22 En fait c'est faux le catch, alors que le MMA c'est vrai, c'est très très vrai.
12:26 Il n'y a pas de faussé chard ?
12:27 Non, il n'y a pas de faussé chard.
12:29 Elvis nous demandait aussi sur l'appli France Inter, pourquoi vous n'êtes pas à l'UFC ?
12:33 En deux mots, c'est vrai qu'il y a plusieurs ligues dans le MMA qui organisent chacun leurs compétitions.
12:39 Vous êtes au Bellator, c'est ça ?
12:41 L'UFC c'est la ligue la plus importante, la plus connue.
12:44 Pourquoi vous n'avez pas signé avec l'UFC ?
12:46 Alors l'UFC c'est la ligue qui est aujourd'hui numéro 1,
12:50 mais qui en passe de se faire doubler par le PFL et le Bellator, les organisations avec lesquelles j'ai signé.
12:57 Vous avez choisi les challengers ?
12:58 J'ai choisi les nouveaux, qui arrivent, qui ont beaucoup plus d'argent, qui ont des nouveaux investisseurs, etc.
13:06 Tout simplement pour l'aspect financier.
13:08 C'est-à-dire que le contrat est plus rémunérateur ?
13:10 Il est plus rémunérateur au Bellator et au PFL.
13:12 Vous pouvez nous dire combien on gagne quand on fait un combat ?
13:15 Tout dépend des combattants.
13:17 Plus on a un combattant qui est divertissant et qui est doué, plus on va gagner d'argent.
13:22 Il y a des contrats qui commencent à 10 000 le combat, et s'il y a une victoire, plus 10 000, donc on va dire à 20 000.
13:30 Et le maximum des contrats, les maximums peuvent aller à 4, 5, 10 millions.
13:34 Et c'est pour ça qu'on est attentif à l'adversaire.
13:37 Comment on choisit justement de faire ? Parce que vous n'en faites pas tant que ça, c'est pas comme certains sports où on joue tous les week-ends.
13:42 Vous vous combattez à des moments choisis, vous faites monter la pression pendant des semaines.
13:46 A quel moment vous vous dites "là ça va être une affiche qui va attirer des gens, qui va nous rapporter gros" ? Comment ça se passe en fait ?
13:52 Alors c'est pas le combattant qui va choisir l'adversaire.
13:55 Et c'est très mal vu justement dans notre sport de choisir un adversaire.
13:59 Étant donné qu'on est des combattants et qu'on scande haut et fort qu'on est les meilleurs.
14:04 Ça on a bien compris que vous le faisiez.
14:06 C'est ce que je fais. Donc je ne peux pas me permettre de choisir tel ou tel adversaire.
14:10 Au contraire, quand on me propose un adversaire, je n'ai aucun autre choix que de l'accepter et de le combattre.
14:15 Il y a des combattants qui vont choisir tel ou tel adversaire selon leur profil.
14:19 Je prends par exemple, si un combattant est très très doué par exemple en boxe, en lutte, en boxe, en kickboxing,
14:27 il va préférer un adversaire qui pareil va être très très fort en kickboxing, de manière à rester debout pendant le combat.
14:34 Donc c'est qui votre prochain alors ?
14:35 Le prochain c'est Anthony Pettis.
14:37 Oui on a vu qu'il est monté dans la cage pour un peu vous défier. Là aussi on est dans la mise en scène.
14:42 C'est ça, c'est ça.
14:43 C'est quand ?
14:44 Normalement le combat est prévu pour septembre, mais il a dit qu'il aimerait bien me combattre en France, à Paris.
14:51 Il a été très ému, très agréablement surpris par l'ambiance parisienne, l'ambiance française, le public français,
14:59 qu'il a demandé à ce que ça se fasse en France. Donc ce ne sera peut-être pas en septembre.
15:02 C'est un gros adversaire, vous êtes sûr de gagner ?
15:04 Oui, certain de gagner. Je n'ai même pas une question.
15:07 Vous n'avez pas perdu la confiance qui fait votre marque de fabrique.
15:10 Merci beaucoup Cédric Dombé d'être venu aujourd'hui dans le studio de France Inter. Très bonne journée.

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