Le combattant français Cédric Doumbè s'est imposé par KO technique dès la première reprise de son combat contre l'Américain Jaleel Willis, vendredi soir à l'Accor Arena de Paris-Bercy, dans une ambiance folle. Le rebond parfait pour celui qui avait subi sa première défaite en MMA contre Baysangur « Baki » Chamsoudinov.
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00:00 - Entre guillemets, c'est le combat attendu.
00:02 C'est-à-dire que tu as raison, c'est le show.
00:04 C'est-à-dire qu'il est venu, l'aspirateur, il est génial.
00:06 Et le personnage lui-même, moi j'adore.
00:08 Et c'est vrai qu'il m'a entraîné depuis que je le connais.
00:10 - C'est du show, c'est du catch.
00:12 Il y a un côté.
00:14 - Quand vous boxez à ce niveau-là,
00:16 son prochain adversaire, logiquement,
00:18 ça devrait monter un peu en grade.
00:20 Il fallait de toute façon,
00:22 et encore, c'est quelqu'un qui reste sur quelques défaites,
00:24 là, il a pris un adversaire, en gros, parce que c'est un adversaire
00:26 de dernière minute, puisque son premier adversaire
00:28 a eu malheureusement un accident de moto.
00:30 - Ça s'est pas arrivé.
00:32 - Alors qu'est-ce qui se passe ?
00:34 L'important, c'est de mettre un adversaire, déjà,
00:36 qui soit dans les corps de Doumbé, parce que Doumbé, c'est une méga star, ici.
00:38 On se rend compte qu'il remplit des salles
00:40 la dernière fois contre Baki en 20 minutes.
00:42 Donc, il faut surtout le conserver bien au show.
00:44 Donc, vous lui mettez déjà un adversaire
00:46 qui n'est pas bon au sol. Parce que lui, son problème,
00:48 c'est évidemment le sol, parce que c'est quelqu'un qui vient de la boxe pied-poing.
00:50 Et au glory, c'est un monstre absolu.
00:52 Là, on parle d'un vrai grand champion.
00:54 Donc, vous lui mettez quelqu'un, déjà,
00:56 qui a peu de chance d'être bon au sol, parce que sinon,
00:58 il y a souci, comme il a pu avoir avec Baki, par exemple.
01:00 Alors, qu'est-ce qu'ils font ?
01:02 Ils lui mettent un type comme ça, qui, en plus,
01:04 reste sur 3 défaites sur ses 4 derniers matchs.
01:06 Donc, c'est pas un type, vous voyez, sur la pente ascendante.
01:08 C'est un type qui est un peu pente descendante, qui n'est pas un grand boxeur.
01:10 Et en plus, si vous regardez un peu son palmarès,
01:12 c'est même pas un mec qui met des KO.
01:14 Déjà, ça évite un peu trop de risques.
01:16 Si vous avez en plus un tueur à gage, qu'est-ce qui se passe ?
01:18 Il fait ce qu'on attend de lui, c'est-à-dire le show.
01:20 Il fait la différence. C'est génial, ça permet de faire monter la source.
01:22 Donc, il y a un côté catch, oui, effectivement.
01:24 - Pardon, mais il fallait protéger Doumé,
01:26 parce que c'est une cache-machine pour le bellateur.
01:28 - C'est que ça.
01:30 - Et c'est pareil aussi.
01:32 - Et c'est le bellateur qui est quand même de la division 2 du MMA.
01:34 - Mais ce que tu nous expliques, c'est que c'est fake, quand même ?
01:36 - Non, alors, ça peut l'être de temps en temps.
01:38 - Ah, c'est ce que je viens de dire.
01:40 - Regardez l'organisation polonaise, des fois, vous dites les combats.
01:42 Si vraiment, on ne connaît pas déjà pas les...
01:44 - Il y a fake et frelaté.
01:46 - Là, c'est de l'arrangement, comme il y a eu en boxe anglaise.
01:48 Attention, en boxe anglaise, aussi, pour faire monter des boxeurs,
01:50 on mettait ce qu'on appelait des journée-man.
01:52 On dit aux gars, si tu peux, si cette ronde,
01:54 si tu peux te mettre un peu de côté.
01:56 Et ça se passe comme ça.
01:58 Mais là, ça fait tellement gros show à l'américaine.
02:00 On se dit, on a déjà prévu le prochain combat.
02:02 D'ailleurs, Pétis, il est où ? Il est dans la salle.
02:04 Donc, vous n'avez pas imaginé qu'il va perdre, quand même.
02:06 Parce que s'ils l'ont fait venir pour rien.
02:08 Donc, il vient, il monte, ils font un show tous les deux.
02:10 - C'est l'art de la promotion.
02:12 - Et là, là-dessus, je trouve que l'MMA, de manière globale,
02:14 que ce soit l'UFC, Bellator, etc.,
02:16 ils sont hyper forts.