Lors de l’émission Punchline présentée par Laurence Ferrari le 15/05/2024, Driss Ghali, essayiste, était invité sur le plateau. Il a évoqué la violence dans la société.
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00:00Il évoque la tragédie humaine, même dans les meilleures familles, il peut y avoir des voyous, en col blanc ou des terroristes.
00:06Rappelez-vous de Carlos, on a eu des... La violence n'est pas née aujourd'hui, elle n'est pas née d'aujourd'hui.
00:13Mais ce qui est frappant de nos jours, c'est que notre système, c'est notre état, pour dire les choses clairement.
00:19Les juges, mais aussi le système médiatique, l'audiovisuel public, l'université publique.
00:24J'ai l'impression qu'ils donnent toujours un avantage, comme au tennis, au plus violent, comme il y a un privilège pour récidiver.
00:31Au détriment de la victime.
00:33Au détriment de la victime.
00:34Évidemment.
00:34Et en fait, à leurs yeux, le criminel, l'ultra-violent, est une victime de la société, il faudrait le comprendre, essayer de le réinsérer.
00:44Dernier point, je suis évidemment pour la réinsertion, mais une fois qu'il y a le repentir, en fait, nous n'arrivons plus à condamner moralement la violence.
00:51Or, ce qu'on ne condamne pas moralement, on ne peut pas le punir pénalement.