Dans son édito du 03/09/2024 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur les 50 jours sans gouvernement qui viennent de passer : «Gérald Darmanin fait ce qu’il peut pour faire tenir debout les digues qui tiennent la violence».
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00:00Et bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue sur nos deux antennes dans Punchline, c'est News et Europe, un cinquante jours sans gouvernement,
00:06cinquante jours de perdus alors que l'on fait beaucoup de choses pourtant en cinquante jours, pas tout à fait le tour du monde
00:10mais à coup sûr le tour du landerneau politique qui n'en finit plus de convulser à l'idée d'être appelé pour aller à Matignon s'il savait.
00:18S'il savait que le politique est aujourd'hui impuissant à résoudre les grands problèmes qui se posent aux français. Santé ? Aux abonnés absents. Justice ? Pareil.
00:27Éducation ? On expédie les affaires courantes. Économie ? On regarde le déficit se creuser chaque semaine et le gouffre s'ouvrir sous nos pieds.
00:34Sécurité ? Gérald Darmanin fait ce qu'il peut pour faire tenir debout les digues qui contiennent la violence.
00:39Enfin, immigration ? Là, l'impuissance est totale. Les drames se déroulent les uns après les autres sous nos yeux comme dans la Manche
00:45où au moins douze migrants ont trouvé la mort dans le naufrage de leur embarcation en tentant de rejoindre l'Andreuterre.
00:50Certains sont portés disparus. Jusqu'à quand allons-nous accepter que des hommes, des femmes et des enfants viennent se noyer sur nos côtes
00:57après avoir été raquettés et maltraités par des mafias et des passeurs ignobles ?
01:01Le naufrage de cette embarcation, c'est le nôtre aussi, celui de l'Europe Mirage, de l'Europe Passoir. Ne nous y trompons pas.
01:08On va en débattre ce soir dans Punchline.